PORT-MORESBY, mardi 9 juillet 2013 (Flash d’Océanie) – L’organisation non gouvernementale Médecins sans Frontières (MSF) a repris son engagement en Papouasie-Nouvelle-Guinée en s’attaquant cette fois-ci aux violences faites aux femmes dans cet archipel mélanésien, et en particulier dans sa capitale Port-Moresby.
Le premier poste intégré d’aide médicale et psychologique a été établi mi-mai 2013, dans le quartier du neuvième kilomètre (banlieue de Port-Moresby), rapporte le quotidien The National.
Ce premier poste est censé venir en aide aux nombreuses victimes de violences physiques et sexuelles.
« L’usage de la violence contre les femmes, ici, semble être une réponse plus commune que dans tout autre endroit où j’ai travaillé auparavant », a expliqué Paul Brockmann, directeur de ce projet, à la presse australienne.
Parmi les rares études menées ces dernières années dans ce domaine, l’une d’elles, datant des années 1990, établissait déjà qu’au plan national, le taux moyen de violences contre les femmes était de 67 pour cent, mais que, dans certaines régions (comme celle des Hauts-Plateaux), il frisait les cent pour cent.
Dans la même étude, environ soixante pour cent des hommes interrogés confiaient avoir, à un moment ou à un autre de leur vie, participé à un viol en réunion.
En moins de deux mois, le nouveau centre MSF de Port-Moresby a accueilli et soigné près d’une cinquantaine de femmes victimes de violences sexuelles ou familiales.
Ce centre, outre les soins médicaux et l’aide psychologique aux victimes, en mettant en avant le caractère « intégré » de ses services, joue aussi un rôle de prévention contre les infections sexuellement transmissibles (IST), et en premier lieu le VIH-SIDA, via la distribution gratuite de préservatifs.
Accessoirement, il mène aussi des campagnes de prévention et de vaccination contre les maladies les plus communément rencontrées dans cette région (en raison des conditions d’hygiène précaires), comme le tétanos et l’hépatite B.
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Le premier poste intégré d’aide médicale et psychologique a été établi mi-mai 2013, dans le quartier du neuvième kilomètre (banlieue de Port-Moresby), rapporte le quotidien The National.
Ce premier poste est censé venir en aide aux nombreuses victimes de violences physiques et sexuelles.
« L’usage de la violence contre les femmes, ici, semble être une réponse plus commune que dans tout autre endroit où j’ai travaillé auparavant », a expliqué Paul Brockmann, directeur de ce projet, à la presse australienne.
Parmi les rares études menées ces dernières années dans ce domaine, l’une d’elles, datant des années 1990, établissait déjà qu’au plan national, le taux moyen de violences contre les femmes était de 67 pour cent, mais que, dans certaines régions (comme celle des Hauts-Plateaux), il frisait les cent pour cent.
Dans la même étude, environ soixante pour cent des hommes interrogés confiaient avoir, à un moment ou à un autre de leur vie, participé à un viol en réunion.
En moins de deux mois, le nouveau centre MSF de Port-Moresby a accueilli et soigné près d’une cinquantaine de femmes victimes de violences sexuelles ou familiales.
Ce centre, outre les soins médicaux et l’aide psychologique aux victimes, en mettant en avant le caractère « intégré » de ses services, joue aussi un rôle de prévention contre les infections sexuellement transmissibles (IST), et en premier lieu le VIH-SIDA, via la distribution gratuite de préservatifs.
Accessoirement, il mène aussi des campagnes de prévention et de vaccination contre les maladies les plus communément rencontrées dans cette région (en raison des conditions d’hygiène précaires), comme le tétanos et l’hépatite B.
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