SUVA, jeudi 6 mars 2014 (Flash d’Océanie) – L’épidémie de dengue qui sévit depuis plusieurs mois à Fidji a fait sept victimes, selon les derniers bilans communiqués par le ministère de la santé.
Selon le Dr Neil Sharma, ministre de la santé, par ailleurs, plus de quatre mille personnes ont été contaminées par la maladie depuis le début de l’épidémie en octobre 2013.
La dengue, transmise par le moustique femelle Aedes Aegypti, peut se révéler mortelle dans sa phase ultime et hémorragique.
Les symptômes les plus visibles sont une forte et subite fièvre, des maux de tête violents, ainsi que des douleurs articulaires et musculaire.
Le responsable fidjien a évoqué en milieu de semaine les efforts de la part des autorités, notamment en matière de sensibilisation de la population, afin d’encourager à nettoyer systématiquement les endroits pouvant devenir des gîtes larvaires (vieux pots, vieux pneus, broussailles).
Il a aussi reconnu que la tâche des services publics n’était pas aisée, du fait d’une succession, ces dernières semaines (et encore la semaine dernière) d’épisodes de pluies torrentielles associées à la présence de dépression tropicales et qui ont laissé des terrains détrempés et regorgeant d’eaux dormantes, particulièrement propices à la prolifération des moustiques.
Face à cette épidémie, les autorités fidjiennes bénéficient actuellement d’aides techniques sous forme d’équipes d’experts, dont certains sont mis à disposition par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique (aide pour trois mois d’achat d’insecticides, qui sont pulvérisés en particulier dans la capitale Suva et sa grande banlieue, foyers de l’épidémie), ainsi que l’Australie (65.000 euros donnés fin février 2014, pour aider à financer la reconstitution de stocks de médicaments et de fluides servant à soigner les patients) ou encore la Chine (avec une enveloppe d’une vingtaine de milliers d’euros annoncée en début de semaine).
Outre Fidji, plusieurs autres États et territoires océaniens sont actuellement confrontés à des épidémies de dengue.
Parmi ceux-là : la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie, Vanuatu, les îles Salomon ou encore Samoa.
Les autorités sanitaires de Nouvelle-Zélande, début mars 2014, se sont déclarées vigilantes concernant une possible apparition de cas importés de la région, se basant sur des premiers cas apparus à Auckland, où réside une importante communauté d’origine océanienne
L’Australie, pour sa part, a aussi annoncé fin février une nouvelle enveloppe d’environ seize millions de dollars US dédiée à la lutte contre le paludisme, autre maladie également transmise par les moustiques, dans la région Asie-Pacifique.
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Selon le Dr Neil Sharma, ministre de la santé, par ailleurs, plus de quatre mille personnes ont été contaminées par la maladie depuis le début de l’épidémie en octobre 2013.
La dengue, transmise par le moustique femelle Aedes Aegypti, peut se révéler mortelle dans sa phase ultime et hémorragique.
Les symptômes les plus visibles sont une forte et subite fièvre, des maux de tête violents, ainsi que des douleurs articulaires et musculaire.
Le responsable fidjien a évoqué en milieu de semaine les efforts de la part des autorités, notamment en matière de sensibilisation de la population, afin d’encourager à nettoyer systématiquement les endroits pouvant devenir des gîtes larvaires (vieux pots, vieux pneus, broussailles).
Il a aussi reconnu que la tâche des services publics n’était pas aisée, du fait d’une succession, ces dernières semaines (et encore la semaine dernière) d’épisodes de pluies torrentielles associées à la présence de dépression tropicales et qui ont laissé des terrains détrempés et regorgeant d’eaux dormantes, particulièrement propices à la prolifération des moustiques.
Face à cette épidémie, les autorités fidjiennes bénéficient actuellement d’aides techniques sous forme d’équipes d’experts, dont certains sont mis à disposition par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique (aide pour trois mois d’achat d’insecticides, qui sont pulvérisés en particulier dans la capitale Suva et sa grande banlieue, foyers de l’épidémie), ainsi que l’Australie (65.000 euros donnés fin février 2014, pour aider à financer la reconstitution de stocks de médicaments et de fluides servant à soigner les patients) ou encore la Chine (avec une enveloppe d’une vingtaine de milliers d’euros annoncée en début de semaine).
Outre Fidji, plusieurs autres États et territoires océaniens sont actuellement confrontés à des épidémies de dengue.
Parmi ceux-là : la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie, Vanuatu, les îles Salomon ou encore Samoa.
Les autorités sanitaires de Nouvelle-Zélande, début mars 2014, se sont déclarées vigilantes concernant une possible apparition de cas importés de la région, se basant sur des premiers cas apparus à Auckland, où réside une importante communauté d’origine océanienne
L’Australie, pour sa part, a aussi annoncé fin février une nouvelle enveloppe d’environ seize millions de dollars US dédiée à la lutte contre le paludisme, autre maladie également transmise par les moustiques, dans la région Asie-Pacifique.
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