PAMATAI, 21 février 2014 - Alors que les premiers débats et les prises d’antenne des candidats, liés aux élections municipales, ont commencé, Olivier Gelin, rédacteur en chef télé de Polynésie 1ère, nous éclaire sur la gestion des temps de parole à l'antenne :
Qui règlemente les temps de parole pendant les périodes électorales ? Comment s’organise la répartition du temps d’antenne en télé ?
Olivier Gelin : Pendant les périodes électorales, il faut le savoir, en matière de temps de parole, les médias ne font pas n’importe quoi. Tout est réglé par le CSA. Le conseil supérieur de l’audiovisuel règlemente la prise d’antenne en se basant sur des règles bien précises. L’objectif étant que chaque candidat puisse bénéficier d’une présentation et d’un accès équitable à l’antenne.
Quelles sont les règles à appliquer ? L’égalité ou l’équité ? Quelle est la différence ?
O.G : Deux règles de base régissent les temps de parole à l’antenne : l’équité ou l’égalité. Les dernières élections territoriales étaient réglées par le principe de l’égalité des temps de parole entre les candidats. Ce qui a été très compliqué pour les médias. Donner le même temps de parole à un ténor de la politique et à un inconnu qui n’a pas toujours un discours cohérent, ce n’est pas dans la logique des médias.
Quoi qu’il en soit pour ces élections municipales, les médias se conformeront au principe de l’équité. Ce qui signifie que la prise de parole des candidats aux municipales sera en adéquation avec les résultats des derniers scrutins. Rappelez vous, aux dernières territoriales étaient sortis gagnants le Tahoeraa (60 000 voix) ensuite l’UPLD (40 000 voix) et enfin Ati’a Porinetia (35 000 voix). En se basant sur ces résultats, le candidat soutenu par un parti représenté à l’assemblé est certain d’avoir plus de temps de parole qu’un candidat isolé. Ça c’est ce que l’on appelle l’équité.
Quelle est la règle à appliquer pour les candidats non représentés par un parti ?
O.G : En effet le système serait partial si l’on ne prenait en compte que ces considérations de représentativité à l’Assemblée de Polynésie. Que faire en effet des maires sortants non soutenus par un parti, comme Patrice Jamet le maire de Mahina ? Que faire également d’un candidat comme Teiva Manutahi ? Candidat qui a obtenu 7000 voix aux dernières territoriales et non soutenu par un parti à l’Assemblée, les ignorer ? Certainement pas. Le législateur demande aux médias de prendre en compte ces autres paramètres de représentativité auprès de la population. Ne pas le faire serait injuste et irait totalement à l’encontre de la philosophie du principe d’équité.
Si les internautes ont d’autres questions sur les règles de temps de parole, à qui peuvent-ils s’adresser ?
O.G : Ils peuvent nous écrire à polynesie1ere@francetv.fr ou en message privé sur notre page Facebook Polynésie 1ère et nous nous répondrons à toutes les questions. Que les candidats, téléspectateurs, internautes, n’hésitent pas !
Qui règlemente les temps de parole pendant les périodes électorales ? Comment s’organise la répartition du temps d’antenne en télé ?
Olivier Gelin : Pendant les périodes électorales, il faut le savoir, en matière de temps de parole, les médias ne font pas n’importe quoi. Tout est réglé par le CSA. Le conseil supérieur de l’audiovisuel règlemente la prise d’antenne en se basant sur des règles bien précises. L’objectif étant que chaque candidat puisse bénéficier d’une présentation et d’un accès équitable à l’antenne.
Quelles sont les règles à appliquer ? L’égalité ou l’équité ? Quelle est la différence ?
O.G : Deux règles de base régissent les temps de parole à l’antenne : l’équité ou l’égalité. Les dernières élections territoriales étaient réglées par le principe de l’égalité des temps de parole entre les candidats. Ce qui a été très compliqué pour les médias. Donner le même temps de parole à un ténor de la politique et à un inconnu qui n’a pas toujours un discours cohérent, ce n’est pas dans la logique des médias.
Quoi qu’il en soit pour ces élections municipales, les médias se conformeront au principe de l’équité. Ce qui signifie que la prise de parole des candidats aux municipales sera en adéquation avec les résultats des derniers scrutins. Rappelez vous, aux dernières territoriales étaient sortis gagnants le Tahoeraa (60 000 voix) ensuite l’UPLD (40 000 voix) et enfin Ati’a Porinetia (35 000 voix). En se basant sur ces résultats, le candidat soutenu par un parti représenté à l’assemblé est certain d’avoir plus de temps de parole qu’un candidat isolé. Ça c’est ce que l’on appelle l’équité.
Quelle est la règle à appliquer pour les candidats non représentés par un parti ?
O.G : En effet le système serait partial si l’on ne prenait en compte que ces considérations de représentativité à l’Assemblée de Polynésie. Que faire en effet des maires sortants non soutenus par un parti, comme Patrice Jamet le maire de Mahina ? Que faire également d’un candidat comme Teiva Manutahi ? Candidat qui a obtenu 7000 voix aux dernières territoriales et non soutenu par un parti à l’Assemblée, les ignorer ? Certainement pas. Le législateur demande aux médias de prendre en compte ces autres paramètres de représentativité auprès de la population. Ne pas le faire serait injuste et irait totalement à l’encontre de la philosophie du principe d’équité.
Si les internautes ont d’autres questions sur les règles de temps de parole, à qui peuvent-ils s’adresser ?
O.G : Ils peuvent nous écrire à polynesie1ere@francetv.fr ou en message privé sur notre page Facebook Polynésie 1ère et nous nous répondrons à toutes les questions. Que les candidats, téléspectateurs, internautes, n’hésitent pas !
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