LA HAYE, 20 février 2014 (AFP) - La Nouvelle-Zélande est le meilleur élève au monde en ce qui concerne l'intégration des personnes de la communauté LGBT au sein des forces armées, alors que la France se place dixième, selon un rapport présenté jeudi par un groupe de réflexion à La Haye.
"Nous avons étudié comment permettre aux lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres de servir dans les forces armées, la façon de les intégrer complètement et dont les Etats peuvent en tirer parti", explique à l'AFP l'un des auteurs du rapport, Joshua Polchar, du Centre des Études Stratégiques (HCSS).
L'index, présenté comme le premier de la sorte, assure que la Nouvelle-Zélande est suivie dans le classement mondial par les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suède. Aux dernières places se trouvent le Nigeria, l'Iran et la Syrie.
L'intégration fait partie de politiques mises en place par les autorités militaires qui permettent d'accepter et d'apporter un soutien aux lesbiennes, gays, transgenres et bisexuels : disposent-ils des mêmes avantages que les hétérosexuels, sont-ils acceptés et reconnus ouvertement, bénéficient-ils de groupes de soutien?
Alors que la France arrive au 10e rang, les Etats-Unis occupent le 40e rang, notamment à cause de la politique de l'armée américaine en ce qui concerne les personnes transgenres.
Barack Obama avait fait abolir en 2011 la loi imposant aux militaires de taire leur homosexualité ("Don't Ask, Don't Tell") : ne rien demander, ne rien dire) sous peine de devoir quitter l'armée et les couples homosexuels mariés disposent désormais des mêmes droits et avantages que les couples hétérosexuels.
Les personnes transgenres sont néanmoins considérées comme atteintes de maladie par le département de la Défense et peuvent être rejetées de l'armée pour cette raison, assure M. Polchar.
"Ce n'est pas tellement une question de droits de l'homme", assure quant à lui Dirk Jan Broks, colonel dans l'armée néerlandaise, "mais surtout pour la qualité du travail : si un homosexuel ne doit plus avoir à cacher ce qu'il est, il pourra se concentrer sur son travail et ne pourra être sujet à des chantages".
En France, l'armée ne prévoit officiellement aucune réglementation particulière en ce qui concerne les préférences sexuelles.
Aux Pays-Bas, les personnes LGBT peuvent servir depuis 40 ans dans l'armée qui dispose depuis 1987 d'une association de soutien appelée "Homosexualité et Forces Armées", la première de ce type dans le monde.
mbr/jhe/jeb/sym
"Nous avons étudié comment permettre aux lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres de servir dans les forces armées, la façon de les intégrer complètement et dont les Etats peuvent en tirer parti", explique à l'AFP l'un des auteurs du rapport, Joshua Polchar, du Centre des Études Stratégiques (HCSS).
L'index, présenté comme le premier de la sorte, assure que la Nouvelle-Zélande est suivie dans le classement mondial par les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suède. Aux dernières places se trouvent le Nigeria, l'Iran et la Syrie.
L'intégration fait partie de politiques mises en place par les autorités militaires qui permettent d'accepter et d'apporter un soutien aux lesbiennes, gays, transgenres et bisexuels : disposent-ils des mêmes avantages que les hétérosexuels, sont-ils acceptés et reconnus ouvertement, bénéficient-ils de groupes de soutien?
Alors que la France arrive au 10e rang, les Etats-Unis occupent le 40e rang, notamment à cause de la politique de l'armée américaine en ce qui concerne les personnes transgenres.
Barack Obama avait fait abolir en 2011 la loi imposant aux militaires de taire leur homosexualité ("Don't Ask, Don't Tell") : ne rien demander, ne rien dire) sous peine de devoir quitter l'armée et les couples homosexuels mariés disposent désormais des mêmes droits et avantages que les couples hétérosexuels.
Les personnes transgenres sont néanmoins considérées comme atteintes de maladie par le département de la Défense et peuvent être rejetées de l'armée pour cette raison, assure M. Polchar.
"Ce n'est pas tellement une question de droits de l'homme", assure quant à lui Dirk Jan Broks, colonel dans l'armée néerlandaise, "mais surtout pour la qualité du travail : si un homosexuel ne doit plus avoir à cacher ce qu'il est, il pourra se concentrer sur son travail et ne pourra être sujet à des chantages".
En France, l'armée ne prévoit officiellement aucune réglementation particulière en ce qui concerne les préférences sexuelles.
Aux Pays-Bas, les personnes LGBT peuvent servir depuis 40 ans dans l'armée qui dispose depuis 1987 d'une association de soutien appelée "Homosexualité et Forces Armées", la première de ce type dans le monde.
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