PAPEETE, 17 février 2014 - La gendarmerie a démantelé un important réseau de trafic de Pakalolo et mis sous écrou les "boss" de deux quartiers chauds de Faa'a et une douzaine de leurs lieutenants.
L’enquête a démarré à la suite d’un flagrant délit de vente de cannabis sur la voie publique, fin novembre dernier et se poursuit encore, confiée au juge d’instruction Philippe Stelmach. Dix-huit personnes ont été mises en examen et pour l'instant 16 écrouées à Nuutania, en détention préventive.
Les gendarmes ont rapidement mis à jour un trafic organisé autour d’une activité de production et de vente en gros. Les grossistes pouvaient recevoir jusqu’à 5 000 "boites d’allumettes" par mois, en provenance de plantations de Taravao et Papara puis des îles-sous-le-vent, après le démantèlement des premières que géraient une famille de la Presqu'île.
Les enquêteurs ont estimé que ce réseau a pu réaliser un chiffre d’affaires de 250 millions Fcfp en trois ans et que l’activité de production a rapporté dans le même temps 140 millions Fcfp à "une famille spécialisée dans cette activité et déjà connue", grâce à la culture d'un volume avoué de 20 000 pieds de cannabis.
Des sommes en espèces ont été saisies, des comptes bancaires bloqués, des véhicules confisqués et des biens patrimoniaux mis sur la sellette et susceptibles d’être saisis, si les fonds ayant permis leur acquisition ne peuvent être justifiés.
"Des affaires de Paka, on en fait tous les jours, mais des comme celle-là, c’est exceptionnel", a commenté le lieutenant-colonel Makary, ce lundi matin. Un coup de filet "exceptionnel" par lequel les forces de l’ordre estiment avoir porté un ferme estoc au trafic de cannabis sur l'agglomération ouest de Papeete.
Ils ne se font pas pour autant trop d’illusion sur le caractère définitif de cette action. "Malheureusement, lorsqu’on coupe une tête de réseau, elle repousse difficilement mais automatiquement : c’est un commerce très lucratif", a également reconnu avec un certain fatalisme le commandant de la compagnie des îles-du-vent, tandis que les condamnations pour trafic de drogue peuvent aller jusqu’à 10 ans de prison, le double en cas de récidive, et s'accompagnent de la saisie de tous les biens acquis avec l'argent de ce commerce illégal.
L’enquête a démarré à la suite d’un flagrant délit de vente de cannabis sur la voie publique, fin novembre dernier et se poursuit encore, confiée au juge d’instruction Philippe Stelmach. Dix-huit personnes ont été mises en examen et pour l'instant 16 écrouées à Nuutania, en détention préventive.
Les gendarmes ont rapidement mis à jour un trafic organisé autour d’une activité de production et de vente en gros. Les grossistes pouvaient recevoir jusqu’à 5 000 "boites d’allumettes" par mois, en provenance de plantations de Taravao et Papara puis des îles-sous-le-vent, après le démantèlement des premières que géraient une famille de la Presqu'île.
Les enquêteurs ont estimé que ce réseau a pu réaliser un chiffre d’affaires de 250 millions Fcfp en trois ans et que l’activité de production a rapporté dans le même temps 140 millions Fcfp à "une famille spécialisée dans cette activité et déjà connue", grâce à la culture d'un volume avoué de 20 000 pieds de cannabis.
Des sommes en espèces ont été saisies, des comptes bancaires bloqués, des véhicules confisqués et des biens patrimoniaux mis sur la sellette et susceptibles d’être saisis, si les fonds ayant permis leur acquisition ne peuvent être justifiés.
"Des affaires de Paka, on en fait tous les jours, mais des comme celle-là, c’est exceptionnel", a commenté le lieutenant-colonel Makary, ce lundi matin. Un coup de filet "exceptionnel" par lequel les forces de l’ordre estiment avoir porté un ferme estoc au trafic de cannabis sur l'agglomération ouest de Papeete.
Ils ne se font pas pour autant trop d’illusion sur le caractère définitif de cette action. "Malheureusement, lorsqu’on coupe une tête de réseau, elle repousse difficilement mais automatiquement : c’est un commerce très lucratif", a également reconnu avec un certain fatalisme le commandant de la compagnie des îles-du-vent, tandis que les condamnations pour trafic de drogue peuvent aller jusqu’à 10 ans de prison, le double en cas de récidive, et s'accompagnent de la saisie de tous les biens acquis avec l'argent de ce commerce illégal.
Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti