Polémique. L’association Moruroa e tatou interpelle la contre-amiral Anne Cullere, commandant supérieur des forces armées en Polynésie française, suite aux propos tenus par cette dernière à l’occasion d’un voyage de presse sur l’atoll de Moruroa, jeudi 13 février dernier.
> Lire aussi : Anne Cullerre : "Moi, j’ai envie d’expliquer ce qu’est Moruroa, aujourd’hui"
"Nous pensons à Moruroa e tatou que c'est une faute professionnelle pour un militaire nommé en Polynésie d'avoir si peu de connaissance sur ce qui s'est passé ici pendant 30 ans", accuse l’association des vétérans du nucléaire dans un communiqué adressé dimanche aux rédactions.
"Quand on affirme qu'on ne connaît rien au nucléaire, on se tait !", déclare en outre Moruroa e tatou qui dénonce un déni de réalité de la part de la Comsup, sur la question des victimes du nucléaire, voire un discours de colon, lorsqu’elle parle de "fierté" pour les Polynésiens acteurs de cette "page de l’histoire".
Interrogée par la presse jeudi, la haut gradée avait notamment évoqué la période des essais nucléaires français dans le Pacifique comme une "belle aventure", un épisode historique qui "vaut la peine d’être vu et surtout d’être gravé dans la mémoire des Polynésiens, parce qu’ils peuvent en être fiers".
Anne Cullere avait notamment évoqué la possibilité d’ériger sur Moruroa, atoll où ont eu lieu 196 expérimentations nucléaires entre 1966 et 1996, un "vrai lieu de mémoire que tout le monde pourrait s’approprier : associations, Polynésiens comme scientifiques".
Interrogée au sujet des victimes du nucléaire, la Comsup s’était aussi interrogée sur ce qu’est un cancer radio-induit : "de quoi parle-t-on au juste ? (…) si on regarde le nombre de cancers en Polynésie française le lien entre la maladie et l’activité du CEP (Centre d’Expérimentations du Pacifique, NDLR) n’est pas une évidence".
> Lire aussi : Anne Cullerre : "Moi, j’ai envie d’expliquer ce qu’est Moruroa, aujourd’hui"
"Nous pensons à Moruroa e tatou que c'est une faute professionnelle pour un militaire nommé en Polynésie d'avoir si peu de connaissance sur ce qui s'est passé ici pendant 30 ans", accuse l’association des vétérans du nucléaire dans un communiqué adressé dimanche aux rédactions.
"Quand on affirme qu'on ne connaît rien au nucléaire, on se tait !", déclare en outre Moruroa e tatou qui dénonce un déni de réalité de la part de la Comsup, sur la question des victimes du nucléaire, voire un discours de colon, lorsqu’elle parle de "fierté" pour les Polynésiens acteurs de cette "page de l’histoire".
Interrogée par la presse jeudi, la haut gradée avait notamment évoqué la période des essais nucléaires français dans le Pacifique comme une "belle aventure", un épisode historique qui "vaut la peine d’être vu et surtout d’être gravé dans la mémoire des Polynésiens, parce qu’ils peuvent en être fiers".
Anne Cullere avait notamment évoqué la possibilité d’ériger sur Moruroa, atoll où ont eu lieu 196 expérimentations nucléaires entre 1966 et 1996, un "vrai lieu de mémoire que tout le monde pourrait s’approprier : associations, Polynésiens comme scientifiques".
Interrogée au sujet des victimes du nucléaire, la Comsup s’était aussi interrogée sur ce qu’est un cancer radio-induit : "de quoi parle-t-on au juste ? (…) si on regarde le nombre de cancers en Polynésie française le lien entre la maladie et l’activité du CEP (Centre d’Expérimentations du Pacifique, NDLR) n’est pas une évidence".
Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti