Toutes bonnes choses ont une fin... Alors pour sa dernière soirée, comme c’est le cas depuis désormais cinq ans, le FIFO présente la soirée Cabourg. Cette année, elle revient avec un court-métrage « 37°4 S », un film insulaire et poétique qui parvient en peu d’échanges et avec beaucoup de finesse à transmettre les émotions de deux adolescents en proie à des questionnements intimes. En douze minutes, ce petit film, réalisé par Adriano Valerio raconte l’histoire de Anne et Nick, 16 ans. Les deux adolescents qui vivent à Tristan Da Cunha, une île isolée au beau milieu de l’Atlantique, sont en couple. Tout est parfait jusqu’à ce que Anne décide de partir à Londres pour deux ans. Cette histoire anodine de deux jeunes va alors se transformer en une profonde remise en question de leur idéal de vie. « C’était très émouvant et poétique », confie à la sortie de la projection l’un des festivaliers qui a découvert l’existence de cet île grâce au film. « On a adoré, c’était frais et beau. En quelques minutes, le réalisateur a réussi à expliquer exactement ce que ressentaient ces jeunes. Bravo ! », s’enthousiasme Jocelyne, accompagnée de son mari.
La seconde projection de la soirée présentait le film de Patrick Bossard, Macadam Baby. Une comédie drôle et sincère qui a été récompensée par le prix du « Premier rendez-vous masculin » lors du festival du film de Cabourg en juin 2013. « François Truffaut disait que le cinéma, c’était 24 mensonges par secondes. Alors, s’il vous plait, sachez que mon film est une fiction et non un documentaire… Considérez-le comme le dessert d’une semaine de bons petits plats servis par le FIFO », s’amuse Patrick Bossard devant un public venu nombreux malgré la pluie. Obligé de partir avant la projection, son avion pour la France décollant le soir-même, le réalisateur, déçu de ne pas pouvoir rester, tient tout de même à remercier son public. « Je suis très flatté d’être ici et de vous présenter ce film. J’espère qu’il vous plaira ». C’est chose faite…. L’aventure de Thomas, cet écrivain en herbe qui n’a hélas pas grand chose à raconter, a séduit les festivaliers. Son amour avec Julie puis ses « emmerdes » ont rendu le public hilare. «C’était bien écrit, parfois un peu longuet, mais très bien écrit et, surtout, plein d’humour », nous confie Cécile, réalisatrice et spectatrice. Estelle, 37 ans, elle, a trouvé la comédie « légère et originale. C’était parfait pour terminer ce FIFO ! ».
ITW Patrick Bossard, le spécialiste de la Comédie
Votre film Macadam Baby est projeté lors de la soirée Cabourg au FIFO, c’est une première…
Oui. C’est un honneur, je suis très flattée de voir mon film ici. Ce film est une comédie et l’humour est français, le public ici est différent, c’est donc une nouvelle et intéressante expérience pour moi. Jusqu’à présent, j’ai réalisé des courts-métrages, c’est mon premier long, j’ai mis quinze année à le réaliser, j’ai écrit près de 120 versions différentes du scénarios et j’ai eu pas moins de cinq producteurs. Mais aujurd’hui, il est là au FIFO et le 12 février il sera dans les salles françaises. Donc, oui, on peut dire que je suis heureux.
Vous vous inspirez de votre vécu dans vos court-métrages, est-ce aussi le cas de ce film ?
Oui tout à fait. L’écrivain du Macadam Baby, c’était moi à 20 ans. A l’époque, je voulais écrire un roman, j’étais jeune amoureux et romantique. Je me suis très vite rendu compte que je n’avais pas la plume d’un grand auteur mais en attendant j’ai eu pas mal de petites galères. Toutes mes comédies sont inspirés de mon vécu, ensuite je romance toujours un peu. Ce film a été tourné en cinq semaines, j’avais déjà tout en tête, je n’avais aucun regard sur ce que je faisais, j’étais complétement habité mais je savais où j’allais.
Vous ne réalisez que des comédies, pourquoi ?
Je me suis essayé à la tragédie dans les années 90. A l’époque, les producteurs étaient plutôt intéressés par ce genre, les comédies n’étaient pas vraiment à la mode. On demandait des films engagés socialement, on avait des productions qui parlaient des problèmes de Sida, de chômage, de drogue etc. J’avais besoin de subventions, je me suis donc mis à la tragédie. Mais au bout de quelques lignes, je n’ai pas pu m’empêcher de mettre quelques traits d’humour ! En bref, je n’y suis pas arrivé, je ne suis pas fait pour ça ! Je me suis donc replongé dans la comédie… Ca me ressemble davantage.
La seconde projection de la soirée présentait le film de Patrick Bossard, Macadam Baby. Une comédie drôle et sincère qui a été récompensée par le prix du « Premier rendez-vous masculin » lors du festival du film de Cabourg en juin 2013. « François Truffaut disait que le cinéma, c’était 24 mensonges par secondes. Alors, s’il vous plait, sachez que mon film est une fiction et non un documentaire… Considérez-le comme le dessert d’une semaine de bons petits plats servis par le FIFO », s’amuse Patrick Bossard devant un public venu nombreux malgré la pluie. Obligé de partir avant la projection, son avion pour la France décollant le soir-même, le réalisateur, déçu de ne pas pouvoir rester, tient tout de même à remercier son public. « Je suis très flatté d’être ici et de vous présenter ce film. J’espère qu’il vous plaira ». C’est chose faite…. L’aventure de Thomas, cet écrivain en herbe qui n’a hélas pas grand chose à raconter, a séduit les festivaliers. Son amour avec Julie puis ses « emmerdes » ont rendu le public hilare. «C’était bien écrit, parfois un peu longuet, mais très bien écrit et, surtout, plein d’humour », nous confie Cécile, réalisatrice et spectatrice. Estelle, 37 ans, elle, a trouvé la comédie « légère et originale. C’était parfait pour terminer ce FIFO ! ».
ITW Patrick Bossard, le spécialiste de la Comédie
Votre film Macadam Baby est projeté lors de la soirée Cabourg au FIFO, c’est une première…
Oui. C’est un honneur, je suis très flattée de voir mon film ici. Ce film est une comédie et l’humour est français, le public ici est différent, c’est donc une nouvelle et intéressante expérience pour moi. Jusqu’à présent, j’ai réalisé des courts-métrages, c’est mon premier long, j’ai mis quinze année à le réaliser, j’ai écrit près de 120 versions différentes du scénarios et j’ai eu pas moins de cinq producteurs. Mais aujurd’hui, il est là au FIFO et le 12 février il sera dans les salles françaises. Donc, oui, on peut dire que je suis heureux.
Vous vous inspirez de votre vécu dans vos court-métrages, est-ce aussi le cas de ce film ?
Oui tout à fait. L’écrivain du Macadam Baby, c’était moi à 20 ans. A l’époque, je voulais écrire un roman, j’étais jeune amoureux et romantique. Je me suis très vite rendu compte que je n’avais pas la plume d’un grand auteur mais en attendant j’ai eu pas mal de petites galères. Toutes mes comédies sont inspirés de mon vécu, ensuite je romance toujours un peu. Ce film a été tourné en cinq semaines, j’avais déjà tout en tête, je n’avais aucun regard sur ce que je faisais, j’étais complétement habité mais je savais où j’allais.
Vous ne réalisez que des comédies, pourquoi ?
Je me suis essayé à la tragédie dans les années 90. A l’époque, les producteurs étaient plutôt intéressés par ce genre, les comédies n’étaient pas vraiment à la mode. On demandait des films engagés socialement, on avait des productions qui parlaient des problèmes de Sida, de chômage, de drogue etc. J’avais besoin de subventions, je me suis donc mis à la tragédie. Mais au bout de quelques lignes, je n’ai pas pu m’empêcher de mettre quelques traits d’humour ! En bref, je n’y suis pas arrivé, je ne suis pas fait pour ça ! Je me suis donc replongé dans la comédie… Ca me ressemble davantage.
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