L’édition du FIFO 2014 vit ses dernières heures… L’écharpe au cou, la voix cassée et fatiguée après une semaine intense de festival, Miriama Bono, organisatrice pour sa troisième année du FIFO, revient pour nous sur cette 11ème édition...
Que pensez vous du Palmarès de cette 11ème édition du FIFO ?
En fait, je n’ai pas vu les films. Je ne veux pas les visionner car je ne veux pas avoir de parti pris, je me dois d’être d’impartiale. Pendant la discussion de présélection, mon rôle est plutôt technique, j’essaye de ne pas avoir d’avis sur les films. Ce n’est pas très grave car je vais aussi beaucoup les voir par la suite. Toute l’année, je vais défendre les films primés au FIFO dans les festivals en Australie, Nouvelle-Zélande et dans les îles dans le cadre du « Hors les murs ». C’est le point fort d’ailleurs de cette année : l’ouverture vers l’extérieur. Nos films vont beaucoup voyager.
Je suis contente et évidemment très fière qu’ils y ait des films polynésiens au palmarès. Un palmarès qui, d’ailleurs, correspond bien à ce que nous avions reçu cette année puisque c’est un film calédonien qui a gagné. Anne Pitoiset, l’une des réalisatrices de Nickel, le trésor des Kanak qui a reçu le grand prix FIFO – France Télévisions de cette édition, est une fidèle du FIFO. Presque tous ses films ont été projetés au FIFO et son documentaire, primé cette année, avait été sélectionné au Pitch il y a trois ans. On peut donc dire qu’il y a une vraie continuité.
Quel bilan tirez vous de ce FIFO 2014 ?
Je suis très contente des journées scolaires. L’année dernière, il y avait entre 4500 et 5000 élèves, cette année plus de 7000 ont répondu présents. C’est vraiment une très bonne chose. Quant à la fréquentation en salle, elle est très toujours très bonne. Vendredi, nous étions à 25.000 festivaliers, je pense donc que nous devrions atteindre un taux de fréquention quasi similaire à l’édition précédente. Nous sommes même obligés de refouler du monde dans les salles. C’est d’ailleurs notre principale difficulté, le manque d’espaces. Nous avons seulement deux salles, nous aurions idéalement besoin d’en avoir trois.
Concernant les ateliers, le Webdoc a très bien marché, d’autres commencent à s‘essoufler. Nous devons repenser nos formules et ouvrir de nouvelles sessions. On va surement reconduire le webdoc et Jacob Luamanuvae, membre du jury, serait intéressé pour animer un atelier 3D. Ma seule petite déception, c’est le peu de monde dans les conférences au vu de leur qualité. Mais cela montre que les gens ne viennent pas au FIFO pour assister à des conférences mais pour voir des films ou se former. A nous d’en tirer les conclusions…
Est ce que le FIFO a apporté de bonnes idées pour les futures éditions ?
Plein de bonnes idées, oui. De même que nous faisons une soirée off avec le Festival de Cabourg, nousq voudrions en faire une pour les festivals avec qui nous échangeons. Ce serait une soirée durant laquelle ils présenteraient leurs films.
Nous sommes très contents de la soirée du court-métrage de cette année et nous envisageons de projeter davantage de films l’année prochaine. On aimerait aussi organiser une soirée ou une journée consacrée exclusivement à la Polynésie française. Mais alors peut-être que nous devrons prolonger le FIFO et l’étaler sur une dizaine de jours !
C’est votre troisième FIFO, quelle expérience en tirez vous ?
C’est le FIFO de la maturité ! Le premier, je découvrais, j’étais beaucoup épaulée et aidée ; le second était très difficile car c’était les 10 du Festival, on avait accueilli près de 120 festivaliers contre 80 cette année. Malgré la pluie et les problèmes techniques de cette 11ème édition, le FIFO 2014 aura été pour moi le plus serein. Je suis personnellement contente, j’ai le sentiment d’avoir mené à bien le projet que je m’étais fixé.
Que pensez vous du Palmarès de cette 11ème édition du FIFO ?
En fait, je n’ai pas vu les films. Je ne veux pas les visionner car je ne veux pas avoir de parti pris, je me dois d’être d’impartiale. Pendant la discussion de présélection, mon rôle est plutôt technique, j’essaye de ne pas avoir d’avis sur les films. Ce n’est pas très grave car je vais aussi beaucoup les voir par la suite. Toute l’année, je vais défendre les films primés au FIFO dans les festivals en Australie, Nouvelle-Zélande et dans les îles dans le cadre du « Hors les murs ». C’est le point fort d’ailleurs de cette année : l’ouverture vers l’extérieur. Nos films vont beaucoup voyager.
Je suis contente et évidemment très fière qu’ils y ait des films polynésiens au palmarès. Un palmarès qui, d’ailleurs, correspond bien à ce que nous avions reçu cette année puisque c’est un film calédonien qui a gagné. Anne Pitoiset, l’une des réalisatrices de Nickel, le trésor des Kanak qui a reçu le grand prix FIFO – France Télévisions de cette édition, est une fidèle du FIFO. Presque tous ses films ont été projetés au FIFO et son documentaire, primé cette année, avait été sélectionné au Pitch il y a trois ans. On peut donc dire qu’il y a une vraie continuité.
Quel bilan tirez vous de ce FIFO 2014 ?
Je suis très contente des journées scolaires. L’année dernière, il y avait entre 4500 et 5000 élèves, cette année plus de 7000 ont répondu présents. C’est vraiment une très bonne chose. Quant à la fréquentation en salle, elle est très toujours très bonne. Vendredi, nous étions à 25.000 festivaliers, je pense donc que nous devrions atteindre un taux de fréquention quasi similaire à l’édition précédente. Nous sommes même obligés de refouler du monde dans les salles. C’est d’ailleurs notre principale difficulté, le manque d’espaces. Nous avons seulement deux salles, nous aurions idéalement besoin d’en avoir trois.
Concernant les ateliers, le Webdoc a très bien marché, d’autres commencent à s‘essoufler. Nous devons repenser nos formules et ouvrir de nouvelles sessions. On va surement reconduire le webdoc et Jacob Luamanuvae, membre du jury, serait intéressé pour animer un atelier 3D. Ma seule petite déception, c’est le peu de monde dans les conférences au vu de leur qualité. Mais cela montre que les gens ne viennent pas au FIFO pour assister à des conférences mais pour voir des films ou se former. A nous d’en tirer les conclusions…
Est ce que le FIFO a apporté de bonnes idées pour les futures éditions ?
Plein de bonnes idées, oui. De même que nous faisons une soirée off avec le Festival de Cabourg, nousq voudrions en faire une pour les festivals avec qui nous échangeons. Ce serait une soirée durant laquelle ils présenteraient leurs films.
Nous sommes très contents de la soirée du court-métrage de cette année et nous envisageons de projeter davantage de films l’année prochaine. On aimerait aussi organiser une soirée ou une journée consacrée exclusivement à la Polynésie française. Mais alors peut-être que nous devrons prolonger le FIFO et l’étaler sur une dizaine de jours !
C’est votre troisième FIFO, quelle expérience en tirez vous ?
C’est le FIFO de la maturité ! Le premier, je découvrais, j’étais beaucoup épaulée et aidée ; le second était très difficile car c’était les 10 du Festival, on avait accueilli près de 120 festivaliers contre 80 cette année. Malgré la pluie et les problèmes techniques de cette 11ème édition, le FIFO 2014 aura été pour moi le plus serein. Je suis personnellement contente, j’ai le sentiment d’avoir mené à bien le projet que je m’étais fixé.
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