PAPEETE, mercredi 5 février 2014. Les chantiers de démolition d’anciens bâtiments, où la présence d’amiante est repérée commencent à devenir problématiques en Polynésie française en raison de leur nombre qui ne cesse de croître. On l’a vu récemment, la démolition de l’ancien immeuble Pitate en centre-ville a nécessité un mois de désamiantage du site avant que la destruction puisse réellement démarrer. Pour la démolition de l’ex Sofitel Maeva Beach, même chose, un désamiantage complet des locaux est nécessaire avant de mettre à terre les murs. Or, pour désamianter un site, il faut que les entreprises qui effectuent ces travaux, en respectant un mode opératoire bien précis particulièrement un confinement du lieu, soient agréées. Et pour l’instant il n’existe qu’une certification métropolitaine.
En attendant, la mise en place d’une certification désamiantage propre à la Polynésie française, un cadre réglementaire transitoire va être mis en place. Si une entreprise locale de démolition a déjà entrepris pour ses salariés un plan de formation sur les techniques de désamiantage et dispose des outils nécessaires pour assurer ce genre de travaux très spécifiques, un agrément provisoire sera accordé. Il s’agit, pour le gouvernement polynésien de répondre à une urgence, afin que des chantiers en cours ne puissent pas être interrompus et que les entreprises locales puissent répondre aux appels d’offres lancés.
La réglementation sur le désamiantage des bâtiments est encore très récente en Polynésie française. Le Code du travail de Polynésie française qui encadre les activités exposant les salariés à un risque d’inhalation des fibres d’amiantes, n’a introduit des règles spécifiques qu’en septembre 2011, à l’occasion de l’ouverture sur le territoire des premiers chantiers de désamiantage. Mais cette réglementation est encore méconnue des propriétaires de bâtiments, voire même des entreprises. Elle rend pourtant obligatoire avant de lancer une opération de démolition de procéder à un diagnostic préalable pour repérer la présence éventuelle de matériaux d’amiante. Ainsi en août 2013, les travaux de démolition du bâtiment du Kuo Min Tang 2, rue Lagarde à Papeete avaient été interrompus, par la CPS, le temps que ce diagnostic soit effectué afin de mettre en sécurité les ouvriers intervenants sur le chantier et ne pas les exposer à un risque potentiel d'exposition à l'amiante. Les travaux de démolition sur ce bâtiment viennent à peine de reprendre. Apparemment le confinement du site n'a pas été nécessaire.
L'amiante qui est retirée des bâtiments anciens de Polynésie française lors de travaux de restauration ou de démolition est ensuite expédiée en Nouvelle-Zélande, "le pays le plus proche capable de stocker ce matériau" signalait Marcel Tuihani, le porte parole du gouvernement. Le coût du transport et du stockage de ce matériau dangereux restent à la charge du propriétaire du bâtiment concerné.
En attendant, la mise en place d’une certification désamiantage propre à la Polynésie française, un cadre réglementaire transitoire va être mis en place. Si une entreprise locale de démolition a déjà entrepris pour ses salariés un plan de formation sur les techniques de désamiantage et dispose des outils nécessaires pour assurer ce genre de travaux très spécifiques, un agrément provisoire sera accordé. Il s’agit, pour le gouvernement polynésien de répondre à une urgence, afin que des chantiers en cours ne puissent pas être interrompus et que les entreprises locales puissent répondre aux appels d’offres lancés.
La réglementation sur le désamiantage des bâtiments est encore très récente en Polynésie française. Le Code du travail de Polynésie française qui encadre les activités exposant les salariés à un risque d’inhalation des fibres d’amiantes, n’a introduit des règles spécifiques qu’en septembre 2011, à l’occasion de l’ouverture sur le territoire des premiers chantiers de désamiantage. Mais cette réglementation est encore méconnue des propriétaires de bâtiments, voire même des entreprises. Elle rend pourtant obligatoire avant de lancer une opération de démolition de procéder à un diagnostic préalable pour repérer la présence éventuelle de matériaux d’amiante. Ainsi en août 2013, les travaux de démolition du bâtiment du Kuo Min Tang 2, rue Lagarde à Papeete avaient été interrompus, par la CPS, le temps que ce diagnostic soit effectué afin de mettre en sécurité les ouvriers intervenants sur le chantier et ne pas les exposer à un risque potentiel d'exposition à l'amiante. Les travaux de démolition sur ce bâtiment viennent à peine de reprendre. Apparemment le confinement du site n'a pas été nécessaire.
L'amiante qui est retirée des bâtiments anciens de Polynésie française lors de travaux de restauration ou de démolition est ensuite expédiée en Nouvelle-Zélande, "le pays le plus proche capable de stocker ce matériau" signalait Marcel Tuihani, le porte parole du gouvernement. Le coût du transport et du stockage de ce matériau dangereux restent à la charge du propriétaire du bâtiment concerné.
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