Communiqué: La mission à Paris, du 26 janvier au 3 février 2014, du ministre de l’Education, Michel LEBOUCHER, avait quatre grands objectifs. En premier lieu, celui de rencontrer les candidats aux postes vacants de principal, de proviseur ou d’adjoint d’établissements secondaires.
Il s’agissait aussi de promouvoir l’accès aux filières post bac pour des jeunes issus de milieux défavorisés à Sciences Po Paris, de présenter les dispositifs de refondation de l’école polynésienne, notamment l’éducation prioritaire, aux instances nationales et, enfin, d’entamer la préparation de la rentrée 2015 grâce aux indicateurs, aux outils de gestion adéquats, aux moyens d’enseignement, notamment ceux de fonctionnement et d’investissement liés à la convention Etat-Pays de 2007.
Les mesures de carte scolaire, le mouvement des personnels de l’éducation, enseignants, et non enseignants, ainsi que des personnels d’encadrements sont des étapes essentielles dans le processus de préparation de rentrée pour le Ministère de l’Education nationale, tout comme pour le ministère polynésien de l’Education.
Dans le but d’améliorer les conditions de recrutement des futurs chefs d’établissements mis à disposition, le Ministre de l’Education, Michel LEBOUCHER, a été invité, et c’était une première, à participer aux entretiens de recrutement de ces personnels à la DGRH (Direction Général des Ressources Humaines) de l’Education nationale en présence du Vice-Recteur, Pascal CHARVET. Pas moins de 20 candidats chefs d’établissements ou adjoints en fonction en métropole ou dans des départements d’Outre-mer ont été entendus. Les conditions matérielles et organisationnelles étaient optimales. Ainsi les candidats exerçant en outre-mer ont été entendus grâce à une visioconférence.
Pour mémoire, dans le cadre des compétences partagées entre le Pays et l’Etat, le Ministre de l’éducation est chargé, conformément à la convention Etat-Pays du 4 avril 2007, de la nomination et de l’affectation des personnels de direction. Ce principe doit se faire cependant en adéquation avec les règles de mise à disposition établies et édictées au niveau national. Des modalités particulières ont été rédigées dans ce sens pour la Polynésie française. Les candidats ont pu s’exprimer sur leurs expériences et actions menées dans le cadre des nouvelles orientations nationales au sein de leur établissement actuel, et dire comment ils envisageaient de réinvestir ces expériences au niveau de la Polynésie française compte tenu de la Charte de l’Education et des adaptations préconisées par Michel LEBOUCHER.
Au regard des postes vacants en Polynésie, qui concernent pour 90% d’entre eux des établissements situés dans les îles éloignées, les échanges ont bien sûr porté sur leur connaissance et leur adaptabilité aux milieux iliens isolés et sur leur situation personnelle et familiale. Il faut noter que plusieurs candidats ont fait un ou plusieurs séjours ou sont originaires de Polynésie.
Faciliter l’entrée à Sciences-Po Paris
Par ailleurs Michel LEBOUCHER et Pascal CHARVET ont rencontré, mercredi 29 janvier, les dirigeants de Sciences-Po Paris afin de créer une nouvelle voie d’excellence destinée à permettre à de jeunes Polynésiens de suivre le cursus du prestigieux Institut d’Etudes Politiques.
Depuis la rentrée 2013, plusieurs lycées de Tahiti proposent, à l’initiative du Vice-Rectorat et en lien avec le Ministère et l’Université de Polynésie française, une formation préparant aux concours d’entrée à l’IEP d’Aix. Cette formation a rencontré un succès indéniable aux dires de Christian Duval, directeur de l’IEP d’Aix, lors de sa visite à Papeete en octobre dernier. Elle pourra aboutir si un nombre minimal de 7 candidats est reçu à l’ouverture l’an prochain d’une 1ère année à Tahiti. Pour autant, un grand nombre de lycéens isolés géographiquement ou ayant des situations sociales se sentent exclus de ces études.
La démarche proposée par Paris est différente : elle est tout à fait adaptée à ce type de lycéen et au projet de la Polynésie de définir des réseaux d’éducation prioritaire sur l’ensemble du territoire. Elle s’inscrit par ailleurs dans le plan « égalité des chances » en mettant en place des « Conventions Education Prioritaire » prônés par l’Education nationale pour l’accès aux grandes écoles. Les premiers contacts en vue de permettre à nos lycéens d’accéder à Sciences Po Paris ont été pris voici quatre années et n’ont pas abouti. Au terme de l’entretien qu’il a pu avoir cette semaine, en compagnie du Vice-Recteur, à Sciences-Po Paris, Michel LEBOUCHER a constaté que le projet prenait forme et s’est dit persuadé qu’il pourrait aboutir dans de brefs délais.
Il s’agissait aussi de promouvoir l’accès aux filières post bac pour des jeunes issus de milieux défavorisés à Sciences Po Paris, de présenter les dispositifs de refondation de l’école polynésienne, notamment l’éducation prioritaire, aux instances nationales et, enfin, d’entamer la préparation de la rentrée 2015 grâce aux indicateurs, aux outils de gestion adéquats, aux moyens d’enseignement, notamment ceux de fonctionnement et d’investissement liés à la convention Etat-Pays de 2007.
Les mesures de carte scolaire, le mouvement des personnels de l’éducation, enseignants, et non enseignants, ainsi que des personnels d’encadrements sont des étapes essentielles dans le processus de préparation de rentrée pour le Ministère de l’Education nationale, tout comme pour le ministère polynésien de l’Education.
Dans le but d’améliorer les conditions de recrutement des futurs chefs d’établissements mis à disposition, le Ministre de l’Education, Michel LEBOUCHER, a été invité, et c’était une première, à participer aux entretiens de recrutement de ces personnels à la DGRH (Direction Général des Ressources Humaines) de l’Education nationale en présence du Vice-Recteur, Pascal CHARVET. Pas moins de 20 candidats chefs d’établissements ou adjoints en fonction en métropole ou dans des départements d’Outre-mer ont été entendus. Les conditions matérielles et organisationnelles étaient optimales. Ainsi les candidats exerçant en outre-mer ont été entendus grâce à une visioconférence.
Pour mémoire, dans le cadre des compétences partagées entre le Pays et l’Etat, le Ministre de l’éducation est chargé, conformément à la convention Etat-Pays du 4 avril 2007, de la nomination et de l’affectation des personnels de direction. Ce principe doit se faire cependant en adéquation avec les règles de mise à disposition établies et édictées au niveau national. Des modalités particulières ont été rédigées dans ce sens pour la Polynésie française. Les candidats ont pu s’exprimer sur leurs expériences et actions menées dans le cadre des nouvelles orientations nationales au sein de leur établissement actuel, et dire comment ils envisageaient de réinvestir ces expériences au niveau de la Polynésie française compte tenu de la Charte de l’Education et des adaptations préconisées par Michel LEBOUCHER.
Au regard des postes vacants en Polynésie, qui concernent pour 90% d’entre eux des établissements situés dans les îles éloignées, les échanges ont bien sûr porté sur leur connaissance et leur adaptabilité aux milieux iliens isolés et sur leur situation personnelle et familiale. Il faut noter que plusieurs candidats ont fait un ou plusieurs séjours ou sont originaires de Polynésie.
Faciliter l’entrée à Sciences-Po Paris
Par ailleurs Michel LEBOUCHER et Pascal CHARVET ont rencontré, mercredi 29 janvier, les dirigeants de Sciences-Po Paris afin de créer une nouvelle voie d’excellence destinée à permettre à de jeunes Polynésiens de suivre le cursus du prestigieux Institut d’Etudes Politiques.
Depuis la rentrée 2013, plusieurs lycées de Tahiti proposent, à l’initiative du Vice-Rectorat et en lien avec le Ministère et l’Université de Polynésie française, une formation préparant aux concours d’entrée à l’IEP d’Aix. Cette formation a rencontré un succès indéniable aux dires de Christian Duval, directeur de l’IEP d’Aix, lors de sa visite à Papeete en octobre dernier. Elle pourra aboutir si un nombre minimal de 7 candidats est reçu à l’ouverture l’an prochain d’une 1ère année à Tahiti. Pour autant, un grand nombre de lycéens isolés géographiquement ou ayant des situations sociales se sentent exclus de ces études.
La démarche proposée par Paris est différente : elle est tout à fait adaptée à ce type de lycéen et au projet de la Polynésie de définir des réseaux d’éducation prioritaire sur l’ensemble du territoire. Elle s’inscrit par ailleurs dans le plan « égalité des chances » en mettant en place des « Conventions Education Prioritaire » prônés par l’Education nationale pour l’accès aux grandes écoles. Les premiers contacts en vue de permettre à nos lycéens d’accéder à Sciences Po Paris ont été pris voici quatre années et n’ont pas abouti. Au terme de l’entretien qu’il a pu avoir cette semaine, en compagnie du Vice-Recteur, à Sciences-Po Paris, Michel LEBOUCHER a constaté que le projet prenait forme et s’est dit persuadé qu’il pourrait aboutir dans de brefs délais.
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