PARIS, jeudi 23 janvier 2014. François Hollande était l’invité ce jeudi des chaînes publiques Outre-mer 1ère et France Ô pour une interview d’une demi-heure exclusivement réservée à l’outre-mer. Interrogé par Laurence Théatin et William Kromwel, le chef de l’Etat a pu s’exprimer sur les grandes questions d’actualité ultramarines. Au sujet de la Polynésie, le président de la République a été interrogé sur de possibles investissements chinois sur le territoire et a livré son sentiment. Rappelons qu'une délégation chinoise d'ingénieurs du groupe d'ingénierie CCECC était en visite de travail la semaine dernière en Polynésie pour voir de près les possibilités de certains grands chantiers de développement désirés par le gouvernement de Gaston Flosse : l'aéroport international de Tahiti Faa'a, le complexe touristique Mahana Beach Tahiti, le port de pêche de Faratea, l'aérodrome de Ua Pou aux Marquises entre autres.
Des investissements venus de Chine qui ne doivent pas être boudés estime le président de la République. «Il faut aller chercher des investissements extérieurs. Si des Chinois veulent aller en Polynésie, pourquoi pas ? Moi je vais parler aussi de l’Hexagone, si des Chinois veulent investir –et ils le font d’ailleurs- dans des industries nouvelles, on parle de Peugeot en ce moment, je ne vais pas leur dire écartez-vous, nous ne voulons pas de votre argent et pourquoi donc ? A condition bien sûr qu’il y ait un contrôle sur la localisation des productions (...)
Mais je reviens à la Polynésie, si des investisseurs asiatiques veulent venir pour développer des investissements touristiques, ils sont les bienvenus, mais toujours avec un certain nombre de règles et de conditions. Je pense que nous avons besoin d’investissements français c’est pourquoi je fais en sorte de les faciliter. La défiscalisation, c’est fait pour permettre que l’outre-mer puisse être un territoire où l’investissement puisse être facilité, incité. Si des investisseurs extérieurs qui n’auront pas la défiscalisation, eux, veulent venir sur nos territoires, il faudra qu’ils respectent ces territoires et notamment sur le plan environnemental».
Des investissements venus de Chine qui ne doivent pas être boudés estime le président de la République. «Il faut aller chercher des investissements extérieurs. Si des Chinois veulent aller en Polynésie, pourquoi pas ? Moi je vais parler aussi de l’Hexagone, si des Chinois veulent investir –et ils le font d’ailleurs- dans des industries nouvelles, on parle de Peugeot en ce moment, je ne vais pas leur dire écartez-vous, nous ne voulons pas de votre argent et pourquoi donc ? A condition bien sûr qu’il y ait un contrôle sur la localisation des productions (...)
Mais je reviens à la Polynésie, si des investisseurs asiatiques veulent venir pour développer des investissements touristiques, ils sont les bienvenus, mais toujours avec un certain nombre de règles et de conditions. Je pense que nous avons besoin d’investissements français c’est pourquoi je fais en sorte de les faciliter. La défiscalisation, c’est fait pour permettre que l’outre-mer puisse être un territoire où l’investissement puisse être facilité, incité. Si des investisseurs extérieurs qui n’auront pas la défiscalisation, eux, veulent venir sur nos territoires, il faudra qu’ils respectent ces territoires et notamment sur le plan environnemental».
Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti