ARUE, mardi 21 janvier 2014. C’est le rendez-vous culturel annuel incontournable désormais de Tahiti. Le Fifo (Festival international du film documentaire océanien) a su gagner au fil des éditions, un public et même des aficionados. Cette fenêtre ouverte sur les images, les histoires, l’Histoire, les légendes, les modes de vie etc. des Océaniens n’est pas prête de se refermer tant la soif de connaître, de savoir et de voir est grande. La 11e édition se déroulera du 3 au 9 février 2014 à la Maison de la culture (Te Fare Tauhiti Nui) de Papeete. Cette année 14 films sont en compétition officielle ; 19 films seront projetés hors compétition, mais tous participent au prix du public qui sera remis à l’issue du festival, en même temps que le Grand Prix du Fifo. Le jury de cette 11e édition du Fifo est présidé cette année par le réalisateur de documentaires Luc Jacquet, dont certains longs métrages sont devenus des succès populaires au cinéma («La marche de l’empereur» en 2005 ou «Le renard et l’enfant» en 2007).
Pas moins de 135 films ont été visionnés par le comité de présélection pour choisir la programmation de ce 11e Fifo. Pour Michèle de Chazeaux, chroniqueuse de Polynésie 1re et cheville ouvrière du Fifo, le cru 2014 est un peu différent des dix éditions précédentes. «Nous sommes moins dans le passé, moins dans les problèmes de société, moins dans les thématiques ethnologiques comme si les fonds d’images d’archives sur ces sujets avaient été épuisés. En revanche, on y retrouve les revendications identitaires, la défense de l’environnement, de la culture, des langues régionales». La Nouvelle Calédonie sera très présente également avec pas moins de sept films suivie de près par la Polynésie française avec six films. Même si cette édition est plus francophone que d’autres, l’Australie et la Nouvelle Zélande présentent également plusieurs films documentaires, dont certains «sont originaux dans leur présentation».
Au-delà des 120 projections de films en huit jours, de la 5e nuit du court océanien (le samedi 1er février à 19h) à la soirée de clôture avec diffusion des films primés du 11e Fifo le dimanche 9 février, le public pourra également participer au festival off avec divers autres événements à suivre. Notamment, le dimanche 2 février à 18h30, la projection d’«Océanie». Ce film de Charles Belmont, filmé en Nouvelle Calédonie et sorti en 2001, avait été rapidement retiré des circuits de diffusion à l’époque en raison de blessures encore trop sensibles sur place. Il y aura également le 8e colloque des télévisions océaniennes et enfin le 5e Oceania Pitch qui permet à des réalisateurs de films en Océanie d’exposer leur projet et d’éventuellement trouver des acheteurs et des diffuseurs. L’an dernier les sept scénarios exposés ont tous été immédiatement vendus, aussi cette année dix projets seront exposés. Le 5e Oceania Pitch se déroulera en public le jeudi 6 février de 14h30 à 17h.
Pour connaître en détail le programme du 11e Fifo, l'heure des projections, un résumé des films, les ateliers ouverts pendant le festival CLIQUER ICI
Pas moins de 135 films ont été visionnés par le comité de présélection pour choisir la programmation de ce 11e Fifo. Pour Michèle de Chazeaux, chroniqueuse de Polynésie 1re et cheville ouvrière du Fifo, le cru 2014 est un peu différent des dix éditions précédentes. «Nous sommes moins dans le passé, moins dans les problèmes de société, moins dans les thématiques ethnologiques comme si les fonds d’images d’archives sur ces sujets avaient été épuisés. En revanche, on y retrouve les revendications identitaires, la défense de l’environnement, de la culture, des langues régionales». La Nouvelle Calédonie sera très présente également avec pas moins de sept films suivie de près par la Polynésie française avec six films. Même si cette édition est plus francophone que d’autres, l’Australie et la Nouvelle Zélande présentent également plusieurs films documentaires, dont certains «sont originaux dans leur présentation».
Au-delà des 120 projections de films en huit jours, de la 5e nuit du court océanien (le samedi 1er février à 19h) à la soirée de clôture avec diffusion des films primés du 11e Fifo le dimanche 9 février, le public pourra également participer au festival off avec divers autres événements à suivre. Notamment, le dimanche 2 février à 18h30, la projection d’«Océanie». Ce film de Charles Belmont, filmé en Nouvelle Calédonie et sorti en 2001, avait été rapidement retiré des circuits de diffusion à l’époque en raison de blessures encore trop sensibles sur place. Il y aura également le 8e colloque des télévisions océaniennes et enfin le 5e Oceania Pitch qui permet à des réalisateurs de films en Océanie d’exposer leur projet et d’éventuellement trouver des acheteurs et des diffuseurs. L’an dernier les sept scénarios exposés ont tous été immédiatement vendus, aussi cette année dix projets seront exposés. Le 5e Oceania Pitch se déroulera en public le jeudi 6 février de 14h30 à 17h.
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