PAPEETE, mercredi 15 janvier 2014 - Une demande d’aide est faite à la Polynésie française par le consul honoraire de France au Royaume de Tonga. L’appel intervient peu à la suite du passage sur le nord de l’archipel polynésien du cyclone de catégorie 5 "Ian", les 11 et 12 janvier derniers.
La catastrophe naturelle a fait au moins un mort, environ 4 000 personnes sans abri, et les observateurs redoutent aujourd’hui la recrudescence de maladies telles que la leptospirose ou la dysenterie liées à la présence de grandes quantités d’eaux stagnantes et à plus brève échéance une pénurie d’eau potable, à la suite de la contamination des réserves par l’eau de mer.
"Nous sommes face à cette situation dramatique, malheureusement", a expliqué Marcel Tuihani, porte-parole du gouvernement évoquant en milieu de journée cet appel à l'aide reçu par le Pays. "On y répondra en fonction des moyens dont on dispose aujourd’hui".
En 2003 l’archipel des Tonga avait eu à subir un cyclone de catégorie 4. La Polynésie avait mis en place des moyens humains et matériels, notamment par l’envoie d’un détachement de 90 hommes du Groupement d’intervention de la Polynésie (GIP), de personnels de santé mais également de nourriture, pour secourir les populations sinistrées. Une centaine de millions Fcfp avait alors été mobilisée par le Territoire pour le financement de cette opération.
"Nous ne sommes plus dans la même situation qu’en 2003, vous vous en doutez bien", a rappelé Marcel Tuihani : "Le Président de la Polynésie française, M. Gaston Flosse, partage bien sûr les inquiétudes et la douleur de la population de Tonga. Il adressera un courrier de soutien et d’encouragement. En tant que président du Groupe des dirigeants du Pacifique sud nous verrons de quelle manière nous pouvons mutualiser les moyens de ces territoires afin d’intervenir en urgence si des ressources peuvent être identifiées".
La catastrophe naturelle a fait au moins un mort, environ 4 000 personnes sans abri, et les observateurs redoutent aujourd’hui la recrudescence de maladies telles que la leptospirose ou la dysenterie liées à la présence de grandes quantités d’eaux stagnantes et à plus brève échéance une pénurie d’eau potable, à la suite de la contamination des réserves par l’eau de mer.
"Nous sommes face à cette situation dramatique, malheureusement", a expliqué Marcel Tuihani, porte-parole du gouvernement évoquant en milieu de journée cet appel à l'aide reçu par le Pays. "On y répondra en fonction des moyens dont on dispose aujourd’hui".
En 2003 l’archipel des Tonga avait eu à subir un cyclone de catégorie 4. La Polynésie avait mis en place des moyens humains et matériels, notamment par l’envoie d’un détachement de 90 hommes du Groupement d’intervention de la Polynésie (GIP), de personnels de santé mais également de nourriture, pour secourir les populations sinistrées. Une centaine de millions Fcfp avait alors été mobilisée par le Territoire pour le financement de cette opération.
"Nous ne sommes plus dans la même situation qu’en 2003, vous vous en doutez bien", a rappelé Marcel Tuihani : "Le Président de la Polynésie française, M. Gaston Flosse, partage bien sûr les inquiétudes et la douleur de la population de Tonga. Il adressera un courrier de soutien et d’encouragement. En tant que président du Groupe des dirigeants du Pacifique sud nous verrons de quelle manière nous pouvons mutualiser les moyens de ces territoires afin d’intervenir en urgence si des ressources peuvent être identifiées".
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