BERLIN, 2 janvier 2014 (AFP) - Une épicerie fine pour chiens et chats a ouvert ses portes à Berlin durant les fêtes de fin d'année, une première en Allemagne, selon le propriétaire qui plaide le bien-être animal face aux accusations de business "décadent".
"Berlin a-t-elle vraiment besoin d'un restaurant gastronomique pour chiens?", s'interrogeait jeudi le quotidien populaire Bild sur une demi-page de son cahier local consacré à la capitale allemande.
Pets Deli propose des friandises pour chiens et chats dans le quartier huppé de Grunewald. On y trouve des menus tout préparés coutant entre trois et six euros, des petits gâteaux pour quatre euros, de l'huile de saumon pour neuf euros dans une boutique au design luxueux, a constaté l'AFP.
Des gamelles intégrées dans le mobilier permettent aux animaux de consommer sur place, dans un environnement spécialement pensé pour eux: des bûches provenant d'un bois où sont souvent promenés les chiens du quartier créent un environnement olfactif censé les mettre à l'aise.
"Un magasin aussi décadent donne l'impression que l'on fait plus de choses pour les animaux que pour les enfants", a critiqué Wolfgang Büscher, de l'association caritative "Arche", cité dans Bild.
C'est parce que son chien ne pouvait pas digérer la nourriture vendue en supermarché que David Spanier, 31 ans, a eu l'idée d'ouvrir ce lieu. "La nourriture industrielle est mauvaise pour les bêtes. C'est comme si j'allais tous les jours manger dans un fast-food: je trouve ça bon, mais c'est très mauvais pour la santé", affirme-t-il.
Spécialiste en diététique animalière, la gérante de l'épicerie Katharina Warkalla prodigue des conseils nutritionnels. Elle sert des portions de boeuf, kangourou ou dinde, accompagnées de brocoli ou de baies, avec des féculents (riz, pâtes ou pommes de terre...) dans des barquettes en plastique à emporter.
"Les viandes sont d'une qualité telle qu'elles peuvent être consommées sans danger par des humains", se félicite M. Spanier.
"Berlin a-t-elle vraiment besoin d'un restaurant gastronomique pour chiens?", s'interrogeait jeudi le quotidien populaire Bild sur une demi-page de son cahier local consacré à la capitale allemande.
Pets Deli propose des friandises pour chiens et chats dans le quartier huppé de Grunewald. On y trouve des menus tout préparés coutant entre trois et six euros, des petits gâteaux pour quatre euros, de l'huile de saumon pour neuf euros dans une boutique au design luxueux, a constaté l'AFP.
Des gamelles intégrées dans le mobilier permettent aux animaux de consommer sur place, dans un environnement spécialement pensé pour eux: des bûches provenant d'un bois où sont souvent promenés les chiens du quartier créent un environnement olfactif censé les mettre à l'aise.
"Un magasin aussi décadent donne l'impression que l'on fait plus de choses pour les animaux que pour les enfants", a critiqué Wolfgang Büscher, de l'association caritative "Arche", cité dans Bild.
C'est parce que son chien ne pouvait pas digérer la nourriture vendue en supermarché que David Spanier, 31 ans, a eu l'idée d'ouvrir ce lieu. "La nourriture industrielle est mauvaise pour les bêtes. C'est comme si j'allais tous les jours manger dans un fast-food: je trouve ça bon, mais c'est très mauvais pour la santé", affirme-t-il.
Spécialiste en diététique animalière, la gérante de l'épicerie Katharina Warkalla prodigue des conseils nutritionnels. Elle sert des portions de boeuf, kangourou ou dinde, accompagnées de brocoli ou de baies, avec des féculents (riz, pâtes ou pommes de terre...) dans des barquettes en plastique à emporter.
"Les viandes sont d'une qualité telle qu'elles peuvent être consommées sans danger par des humains", se félicite M. Spanier.
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