SYDNEY, 3 janvier 2014 (AFP) - Les passagers du navire russe piégé dans l'enfer blanc de l'Antarctique pendant plus d'une semaine faisaient route vers l'Australie vendredi après avoir été évacués par hélicoptère lors d'une opération délicate dans un milieu hostile et changeant.
Les 52 passagers du MV Akademik Chokalskiï --des scientifiques, touristes et journalistes australiens, britanniques et néo-zélandais-- se trouvent depuis jeudi soir à bord d'un brise-glace australien, l'Aurora Australis.
La bâtiment devait gagner la pleine mer dans la journée et se diriger vers la base australienne de Casey pour faire le plein de carburant avant de mettre le cap sur l'Australie.
Le navire russe est bloqué dans les glaces depuis le 24 septembre à environ 100 milles marins (180 kilomètres) à l'est de la base française Dumont d'Urville.
Les secours australiens ont fait plusieurs tentatives pour tenter de le libérer en déroutant des brise-glaces, dont l'Astrolabe français, sans succès, l'épaisse banquise se révélant infranchissable.
Ils ont alors organisé une évacuation par hélicoptère avec l'équipage d'un brise-glace chinois, le Xue Long. L'opération s'est déroulée en quelques heures jeudi à la faveur d'une amélioration des conditions météo.
L'hélicoptère a récupéré douze passagers à chaque rotation en se posant près des navires dans des conditions périlleuses, les glaces se déplaçant rapidement au gré du vent et des courants.
L'opération "était assez difficile", a confirmé vendredi John Young, directeur général de l'Autorité australienne de secours en mer (Amsa).
"Il ne faudrait pas que ce soit trop souvent aussi loin. Toutes les opérations (de sauvetage) en Antarctique sont délicates à cause de la nature du milieu et dans ce cas particulier en raison du mouvement de la glace et des conditions météo changeantes", a-t-il ajouté.
Contrairement aux 22 membres de l'équipage russe, les 52 passagers "n'étaient pas vraiment entraînés à cet environnement". "Nous sommes soulagés qu'ils soient actuellement en route pour Casey et que seuls les équipages professionnels restent à bord", a-t-il dit.
La question se pose désormais de savoir qui va supporter le coût des opérations de secours et les autorités maritimes internationales devront établir les responsabilité éventuelles.
Les passagers du navire russe reproduisaient l'expédition historique menée dans l'Antarctique il y a un siècle (1911-1914) par l'explorateur australien Sir Douglas Mawson.
Les 52 passagers du MV Akademik Chokalskiï --des scientifiques, touristes et journalistes australiens, britanniques et néo-zélandais-- se trouvent depuis jeudi soir à bord d'un brise-glace australien, l'Aurora Australis.
La bâtiment devait gagner la pleine mer dans la journée et se diriger vers la base australienne de Casey pour faire le plein de carburant avant de mettre le cap sur l'Australie.
Le navire russe est bloqué dans les glaces depuis le 24 septembre à environ 100 milles marins (180 kilomètres) à l'est de la base française Dumont d'Urville.
Les secours australiens ont fait plusieurs tentatives pour tenter de le libérer en déroutant des brise-glaces, dont l'Astrolabe français, sans succès, l'épaisse banquise se révélant infranchissable.
Ils ont alors organisé une évacuation par hélicoptère avec l'équipage d'un brise-glace chinois, le Xue Long. L'opération s'est déroulée en quelques heures jeudi à la faveur d'une amélioration des conditions météo.
L'hélicoptère a récupéré douze passagers à chaque rotation en se posant près des navires dans des conditions périlleuses, les glaces se déplaçant rapidement au gré du vent et des courants.
L'opération "était assez difficile", a confirmé vendredi John Young, directeur général de l'Autorité australienne de secours en mer (Amsa).
"Il ne faudrait pas que ce soit trop souvent aussi loin. Toutes les opérations (de sauvetage) en Antarctique sont délicates à cause de la nature du milieu et dans ce cas particulier en raison du mouvement de la glace et des conditions météo changeantes", a-t-il ajouté.
Contrairement aux 22 membres de l'équipage russe, les 52 passagers "n'étaient pas vraiment entraînés à cet environnement". "Nous sommes soulagés qu'ils soient actuellement en route pour Casey et que seuls les équipages professionnels restent à bord", a-t-il dit.
La question se pose désormais de savoir qui va supporter le coût des opérations de secours et les autorités maritimes internationales devront établir les responsabilité éventuelles.
Les passagers du navire russe reproduisaient l'expédition historique menée dans l'Antarctique il y a un siècle (1911-1914) par l'explorateur australien Sir Douglas Mawson.
Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti