SUVA, mercredi 18 décembre 2013 (Flash d’Océanie) – Le gouvernement fidjien a dévoilé mardi la version finale de ses listes électorales, mises à jour au cours des douze derniers mois et désormais forte de pas moins de 540.164 électeurs dûment inscrits en vue des élections annoncées pour septembre 2014 et censées marquer le retour de cet archipel à la démocratie après le putsch de décembre 2006.
En présentant cette nouvelle liste, l’Attorney General (et par ailleurs ministre en charge des élections), Aiyaz Sayed-Khaiyum, a indiqué que l’étape suivante permettrait aux personnes figurant sur ces listes de vérifier l’exactitude des renseignements y figurant.
Le processus d’enregistrements des électeurs sur ces listes s’est accompli au cours des douze derniers mois, à l’aide de nombreuses stations mobiles informatisées et équipées de moyens d’identification biométrique et photographique numérisée.
À cette liste nationale viennent aussi s’ajouter les listes de citoyens expatriés, et en particulier ceux établis en Nouvelle-Zélande (depuis le mois d’octobre) et en Australie.
Le gouvernement fidjien, dirigé par le Contre-amiral Franck Bainimarama, a annoncé par ailleurs que le règlement concernant la tenue de ces élections était actuellement en phase finale d’élaboration.
Après cela, l’intention de l’exécutif est de démarrer un processus de formation à l’attention du personnel prévu pour être recruté, ainsi que des partis politiques en présence.
La consigne pour les partis est d’ores et déjà de fournir le nom des scrutateurs qu’ils désirent déployer dans les bureaux de vote.
Le gouvernement fidjien, tout en acceptant le principe d’une mission d’experts internationaux (composée de deux Australiens, deux Néo-zélandais et deux représentants de l’Union Européenne) chargé d’évaluer les besoins pour ce scrutin de 2014, a aussi indiqué son intention de recourir à des moyens informatisés, en sous-traitance avec une société canadienne.
Une procédure d’appel à candidatures (y compris à l’international) concernant la poste de Directeur des élections, est arrivée à échéance le 25 octobre 2013.
Le résultat de ce recrutement n’est toujours pas annoncé.
Concernant les éventuelles missions d’observateurs de ce scrutin, plusieurs offres, dont celles de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande ou encore de l’Union Européenne, sont jusqu’ici restées sans réponse.
Lors d’une récente visite fin octobre 2013 à Fidji, pour réactiver un dialogue politique au plus haut niveau entre Suva et Bruxelles, un haut-responsable de l’UE, l’Allemand Gerhard Sabathil, n’a pas réussi à rencontrer le Contre-amiral.
Ce dernier a ensuite invoqué » un emploi du temps chargé.
« S’ils veulent venir comme observateurs, il faudra qu’ils nous fassent la demande par écrit et ensuite, nous rendrons une décision (…) Mon gouvernement ne veut pas que es choses se passent à nouveau comme en 2006 (date des dernières élections législatives), lorsque même en dépit d’anomalies flagrantes, le groupe d’observateurs de l’UE avait quand même déclaré les élections crédibles. Nous ne pouvons souscrire à ce genre de missions défectueuses », avait déclaré au quotidien Fiji Sun M. Bainimarama fin octobre 2013.
D’autres pays aussi divers que le Japon ou encore Israël ont aussi fait des offres similaires concernant l’envoi d’observateurs.
Le principe d’une mission d’observateurs du Groupe Mélanésien Fer de Lance (GMFL, composé de Fidji, de Vanuatu, des îles Salomon, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et du mouvement indépendantiste FLNKS de la collectivité française de Nouvelle-Calédonie) semble aussi être bien engagé.
Au plan bilatéral, les gouvernements de Papouasie-Nouvelle-Guinée et de Vanuatu ont aussi annoncé ces derniers mois leur désir de contribuer à ce processus de retour de Fidji à la démocratie.
Port-Moresby, dans cette perspective, a d’ores et déjà débloqué une enveloppe de plusieurs dizaines de millions de dollars.
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En présentant cette nouvelle liste, l’Attorney General (et par ailleurs ministre en charge des élections), Aiyaz Sayed-Khaiyum, a indiqué que l’étape suivante permettrait aux personnes figurant sur ces listes de vérifier l’exactitude des renseignements y figurant.
Le processus d’enregistrements des électeurs sur ces listes s’est accompli au cours des douze derniers mois, à l’aide de nombreuses stations mobiles informatisées et équipées de moyens d’identification biométrique et photographique numérisée.
À cette liste nationale viennent aussi s’ajouter les listes de citoyens expatriés, et en particulier ceux établis en Nouvelle-Zélande (depuis le mois d’octobre) et en Australie.
Le gouvernement fidjien, dirigé par le Contre-amiral Franck Bainimarama, a annoncé par ailleurs que le règlement concernant la tenue de ces élections était actuellement en phase finale d’élaboration.
Après cela, l’intention de l’exécutif est de démarrer un processus de formation à l’attention du personnel prévu pour être recruté, ainsi que des partis politiques en présence.
La consigne pour les partis est d’ores et déjà de fournir le nom des scrutateurs qu’ils désirent déployer dans les bureaux de vote.
Le gouvernement fidjien, tout en acceptant le principe d’une mission d’experts internationaux (composée de deux Australiens, deux Néo-zélandais et deux représentants de l’Union Européenne) chargé d’évaluer les besoins pour ce scrutin de 2014, a aussi indiqué son intention de recourir à des moyens informatisés, en sous-traitance avec une société canadienne.
Une procédure d’appel à candidatures (y compris à l’international) concernant la poste de Directeur des élections, est arrivée à échéance le 25 octobre 2013.
Le résultat de ce recrutement n’est toujours pas annoncé.
Concernant les éventuelles missions d’observateurs de ce scrutin, plusieurs offres, dont celles de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande ou encore de l’Union Européenne, sont jusqu’ici restées sans réponse.
Lors d’une récente visite fin octobre 2013 à Fidji, pour réactiver un dialogue politique au plus haut niveau entre Suva et Bruxelles, un haut-responsable de l’UE, l’Allemand Gerhard Sabathil, n’a pas réussi à rencontrer le Contre-amiral.
Ce dernier a ensuite invoqué » un emploi du temps chargé.
« S’ils veulent venir comme observateurs, il faudra qu’ils nous fassent la demande par écrit et ensuite, nous rendrons une décision (…) Mon gouvernement ne veut pas que es choses se passent à nouveau comme en 2006 (date des dernières élections législatives), lorsque même en dépit d’anomalies flagrantes, le groupe d’observateurs de l’UE avait quand même déclaré les élections crédibles. Nous ne pouvons souscrire à ce genre de missions défectueuses », avait déclaré au quotidien Fiji Sun M. Bainimarama fin octobre 2013.
D’autres pays aussi divers que le Japon ou encore Israël ont aussi fait des offres similaires concernant l’envoi d’observateurs.
Le principe d’une mission d’observateurs du Groupe Mélanésien Fer de Lance (GMFL, composé de Fidji, de Vanuatu, des îles Salomon, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et du mouvement indépendantiste FLNKS de la collectivité française de Nouvelle-Calédonie) semble aussi être bien engagé.
Au plan bilatéral, les gouvernements de Papouasie-Nouvelle-Guinée et de Vanuatu ont aussi annoncé ces derniers mois leur désir de contribuer à ce processus de retour de Fidji à la démocratie.
Port-Moresby, dans cette perspective, a d’ores et déjà débloqué une enveloppe de plusieurs dizaines de millions de dollars.
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