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Surf – Billabong Pro Tahiti 2017 : Bilan de la compétition

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La 7e épreuve du championnat du monde de surf proposée par la world surf league s'est achevée dimanche par la victoire de l'Australien Julian Wilson (18.96), qui a pu battre en finale le Brésilien Gabriel Medina (17.87). Le Tahitien Michel Bourez n'a pas pu faire mieux que le round 3, il sort une nouvelle fois prématurément de la compétition. Il reste ainsi 13e au classement mondial avant les quatre dernières épreuves.
Surf – Billabong Pro Tahiti 2017 : Bilan de la compétition

La 7e épreuve du championnat du monde de la world surf league s'est terminée dimanche. L'Australien Julian Wilson a battu Gabriel Medina après une finale de toute beauté, 18.96 pts contre 17.87 pts pour Wilson. La compétition avait débuté vendredi dans des conditions moyennes, Michel Bourez avait dû passer par les repêchages pour se qualifier pour le round 3. Taumata Puehtini lui sortait dès le round 2, éliminé par Jordy Smith (11.83 contre 9.60) qui allait ensuite arriver jusqu'en demi finale.

 

Michel Bourez lui allait s'extraire du round de repêchages, le round 2, mais il allait sortir au round 3, éliminé par Connor Coffin le jeune Américain, dans une série avec peu de bonnes vagues à disposition pour scorer (13.77 contre 12.90). Il se contente ainsi de la 13e place à l'issue de la compétition. Son classement reste donc inchangé, le même qu'après l'Afrique du Sud, la 13e place mondiale.

 

Le dernier Français en lice aura été Joan Duru, quart de finaliste sorti par Julian Wilson. Joan Duru fait un parcours honorable pour sa première participation à une Billabong Pro Tahiti. John John Florence a du s'incliner en quart de finale face à Jordy Smith. En demi finale, Julian continue sur sa lancée en sortant finalement Jordy Smith grâce à un total de 14.26 contre 7.33. Dans l'autre demi finale, Gabriel Medina mettait un terme au sans faute réalisé jusque là par Kolohe Andino, 15.16 contre 13.90.


Surf – Billabong Pro Tahiti 2017 : Bilan de la compétition

Une finale de folie entre Wilson et Medina

 

La finale entre Gabriel Medina et Julian Wilson a tenu toutes ses promesses. Medina a pris une vague notée 8.67 puis une deuxième notée 9.20, mettant Julian Wilson combo. Mais Julian a pris une première bombe notée 9.23 puis une deuxième notée 9.73 qui lui a fait prendre la tête de la série et mettre à son tour combo le Brésilien, quatre minutes avant la fin.

 

Beaucoup d'attente dans cette dernière journée de compétition mais malgré tout quelques bonnes vagues tubulaires de plus de deux mètres permettant aux compétiteurs d'obtenir de hauts scores, La « période de vague » s'étant rallongée par rapport au premier jour.

 

On trouve donc Julian Wilson sur la première marche du podium, Gabriel Medina est 2e, Kolohe Andino et Jordy Smith sont 3e ex aequo. La Billabong Pro Tahiti permet à Jordy Smith de prendre la première place du classement général du world championship tour, le WCT. John John Florence est 2e, Matt Wilkinson, sorti au round 5, est 3e devant Owen Wright 4e, sorti en quart, et Julian Wilson 5e.


Surf – Billabong Pro Tahiti 2017 : Bilan de la compétition

John John Florence reçoit l'AI Award

 

Jérémy Florès lui aussi a fait les frais du round 3, sorti par le « rookie » Connor O'Leary. Cette Billabong Pro Tahiti n'aura pas souri au camp tahitien qui ne dépasse pas le round 3 de la compétition. John John Florence reçoit l'Award Andy Irons pour ses performances durant la Billabong Pro Tahiti, un trophée de plus pour le surdoué du surf mondial, champion du monde en titre.

 

Julian Wilson s'offre donc ce magnifique titre de champion 2017 de la Billabong Pro Tahiti, lui qui avait été finaliste à en 2015 à Jeffrey's Bay en Afrique du sud, une finale terminée ex aequo car écourtée par l'attaque de requin blanc dont Mick Fanning s'était sorti héroïquement, avec le concours de Julian Wilson. Ce dernier avait nagé vers lui pour tenter de le secourir au moment de l'attaque, devant les yeux des internautes ébahis du monde entier.


Surf – Billabong Pro Tahiti 2017 : Bilan de la compétition

Mauvaises conditions pour les Trials

 

Les Trials n'ont pas pu bénéficier de conditions météo très bonnes. Ironie du sort, les locaux ont pu bénéficier de sessions libres à Teahupo'o de très bonne qualité les semaines précédant les Trials. Taumata Puhetini, Lorenzo Avvenenti, Tereva David, Kevin Bourez et les autres ont dû rester sur leur faim. La durée de la période d'attente n'est que de deux jours, ce qui limite les chances de pouvoir bénéficier de vagues de bonne qualité.

 

La fédération tahitienne de surf et son président Lionel Teihotu avaient obtenu l'opportunité de pouvoir présenter 18 Tahitiens sur 32 Trialistes. La prochaine avancée, si les moyens pouvaient le permettre, résiderait sans doute dans l'allongement de la période d'attente, les Trials de la Billabong Pro Tahiti étant devenus une véritable vitrine pour le surf tahitien, prêt à rivaliser avec les meilleurs surfeurs du monde. SB


Surf – Billabong Pro Tahiti 2017 : Bilan de la compétition

Surf – Billabong Pro Tahiti 2017 : Bilan de la compétition

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Edouard Fritch à la Direction des affaires sociales

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Edouard Fritch à la Direction des affaires sociales
PAPEETE, le 14 août 2017 - Le Président Edouard Fritch, et le ministre des Solidarités, Jacques Raynal, se sont rendus, lundi matin, au siège de la Direction des affaires sociales (DAS), à Papeete, pour y rencontrer le personnel et faire un état des locaux.

Lors de cette visite, un état des besoins, particulièrement en termes de personnel, ainsi qu’une présentation du projet de réorganisation de la Direction des affaires sociales a été faite au Président.

A ce jour, pour venir en aide aux familles en situation de précarité, la DAS gère 2 fonds, le fonds d’action sociale du régime de solidarité de la Polynésie française (FAS RSPF), et le fonds d’action sociale du régime des non-salariés (FAS RNS).

A la différence des prestations légales, les aides sociales sont attribuées selon la situation sociale, familiale et économique des demandeurs, et sont limitées dans le temps. Aussi, la conduite d’une évaluation sociale est nécessaire avant toute attribution d’une aide sociale. Les aides sociales contribuent pour certaines familles, au minimum vital temporaire. Elles comblent la différence entre les besoins essentiels des ménages et les ressources dont ils disposent. Elles font, a minima, office « d’amortisseur » et permettent également de répondre aux situations d’urgence et/ou exceptionnelles (incendies, inondations, intempéries…). Les aides les plus sollicitées restent les aides de première nécessité (aides alimentaires, aides vestimentaires, produits d’hygiène et d’entretien).

Au-delà des aides sociales, la Direction des affaires sociales accompagne les publics vulnérables (personnes âgées, personnes porteuses de handicap) mais également les mineurs en difficulté. En 2016, ce sont 9411 personnes qui ont été reçues uniquement au siège de la DAS contre 6526 en 2015. Pour autant, les effectifs de la Direction des affaires sociales sont constants.

Compte tenu de cette situation, le Président a tenu à se déplacer lui-même sur les lieux pour envisager des pistes d’amélioration

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Votre calendrier scolaire 2017/2018 à télécharger

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Votre calendrier scolaire 2017/2018 à télécharger
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Le lycée hôtelier fait sa rentrée

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Le lycée hôtelier fait sa rentrée
PAPEETE, le 14 août 2017- Pas moins de 620 élèves ferontleur rentrée scolaire, mercredi, au Lycée Hôtelier de Tahiti. Du CAP au BTS, une année riche en apprentissage et en travaux pratiques les attends.

Une nouvelle année commence pour les élèves du Lycée Hôtelier de Tahiti (LH2T). Nouveaux professeurs, nouveaux élèves, nouveaux camarades, nouvelles classes… l'année scolaire 2017-2018 sera une année innovante pour ce lycée professionnel.

Le proviseur de l'établissement Pascal Maillou a accueilli le personnel pédagogique vendredi en leur faisant un bilan positif de l'année précédente " tous les indicateur sont au vert concernant le LH2T : un recrutement dans toutes les formations, des résultats d'examen très satisfaisants dans l'ensemble, décrochage scolaire contenu, rayonnement fort de l'établissement dans toute la Polynésie. Nous sommes donc un établissement performant au sens institutionnel".

Cependant le proviseur a tenu à rappeler au personnel du LH2T que "des marges de progrès sont encore à faire". Ainsi, il fixe trois points prioritaires. Dans un premier temps, il encourage le personnel pédagogique à œuvrer pour diminuer "au noyau le plus bas possible le décrochage scolaire notamment lors des premières semaines." C'est donc un travail auquel les professeurs et le personnel encadrant va s'atteler dès aujourd'hui.

Le deuxième axe important sur lequel l'ensemble de l'établissement doit œuvrer est la mobilité des élèves.

Selon Pascal Mailloux le LH2T doit "amplifier la mobilité infra fenua et à l'international de nos élèves" notamment via les stages. C'est dans ce but que l'établissement présentera des candidats au concours de cuisine à Taiwan et que deux voyages pédagogiques sont organisés en
Nouvelle-Zélande et à Hawaii.

Enfin, cette année, le miel local sera à l'honneur, tout comme la vanille et un certain nombre de produits locaux. le troisième axe est la valorisation de la culture polynésienne qui selon le proviseur, "doit être régulièrement vécue au LH2T, à tout instant de la semaine et surtout pas "hors cours", car la connaissance par les élèves de leur culture est un préalable à la compréhension de celle des autres. La spécificité d'un lycée hôtelier, par sa tradition d'accueil et d'excellence, rejoint la qualité reconnue de longue date de l'accueil des Polynésien. Notre travail en sera facilité et conforme à notre mission éducative."




La Mise à niveau cherche ses derniers élèves
Le lycée hôtelier fait sa rentrée
Depuis cinq ans, les demandes d'inscriptions au lycée hôtelier ont explosé. La sélection est rude et l'établissement a adopté une politique d'intégration, c’est-à-dire que tous les ans le LH2T accepte plus d'élèves que prévus.

Toutes les classes sont complètes pour cette rentrée scolaire 2017-2018, toutes à l'exception de la Mise à niveau (MAN) destinée aux bacheliers. "La MAN est la seule classe où il nous reste entre trois et quatre places, donc si jamais il y a des étudiants que ça intéresse nous sommes prêts à les recevoir pour étudier leur dossier", indique le proviseur de l'établissement Pascal Maillou.

En effet, la capacité d'accueil de la MAN est de 24 élèves, à ce jour ils sont 21 inscrits. L'établissement se réserve la possibilité de recevoir un ou deux élèves de plus que la capacité théorique. Le proviseur explique cette disponibilité par le fait que "le succès du lycée hôtelier ces dernières année, a fait que nous avons dû refuser beaucoup de monde. Il se peut que les étudiants aient simplement renoncé à se présenter de peur d'essuyer un refus". Et de rajouter "il est certain que les notes comptent, mais pas seulement, nous recherchons des élèves travailleurs, motivés et surtout passionnés. Un élève moyen très motivé peut beaucoup nous intéresser."

Pour cette rentrée 2017-2018, le Lycée hôtelier accueillera 620 élèves, alors qu'en théorie il ne devait en recevoir que 610. Chaque niveau reçoit entre un et trois élèves de plus que sa capacité théorique, "nous n'aimons pas refuser les jeunes surtout quand ils sont motivés. Nous essayons d'en recevoir un maximum avec l'accord des professeurs, tout en préservant la qualité de l'enseignement et des conditions d'accueil de nos élèves."

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Fabien Le Castel, imitateur : "Je suis atteint de schizophrénie vocale galopante !"

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Fabien Le Castel, imitateur :
PAPEETE, le 14 août 2017 - Cet imitateur belge à l'accent ch'ti a un vrai problème identitaire, de quoi devenir complètement maboul ! Il obéit aux dizaines de people, artistes ou politiciens qui logent dans sa tête. Il a besoin d'un psy et la prescription est radicale : rires et dérision. Fabien Le Castel s'est confié à Tahiti Infos avant de monter sur scène en Polynésie pour la première fois.


Rappelez-vous de ce fameux mariage unissant Thierry Le Luron et Coluche un beau jour de septembre 1985, célébrant l'union de l'imitation et de l'humour cinglant. Et si cette union avait engendré une progéniture ? Il ne s'agit certainement là que d'une coïncidence, mais 9 mois et demi plus tard naquit Fabian Le Castel ! Et quelle ne fut pas la surprise d'entendre sa première imitation, celle du cri strident du bébé (ou de Christophe Maé… c'est selon), la maternité de Mouscron (Belgique) était devenue sa première scène de spectacle. En 2008, il remporte son premier concours "Jeunes talents" à Mouscron, sa ville natale, avant d'être programmé dans une saison humoristique belge intitulée "Fous rires garantis", en vedette aux cotés de Jean-Marie Bigard, ou encore d'Anthony Kavanagh. Depuis, Fabian écume les festivals dans toute la francophonie ; il a gagné une dizaine de prix, dont celui du Public au Festival international des imitateurs de La Rochelle en 2015. Il débarque au fenua avec son dernier spectacle "Maboul à facettes", qui allie humour, imitations et chansons !

Fabien Le Castel, imitateur :
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
"Je m'appelle Fabian Le Castel, je suis un jeune humoriste imitateur de 21 ans environ (mais avec le décalage horaire, on peut ajouter dix ans). J’ai débuté il y a bientôt dix ans, en 2008, dans un concours amateur organisé dans ma région. Je suis désormais chroniqueur sur RTL TVI, la chaîne privée belge francophone, ainsi que sur la RTBF, la chaîne publique belge francophone (oui, je mange à tous les râteliers), mais aussi sur la première radio francophone de Belgique."

Comment est née votre passion pour l'imitation ?
"J’ai toujours aimé faire rire mes petits camarades à l’école en imitant mes professeurs. Mais j’aimais surtout la musique et la chanson, je chantais beaucoup. On me disait souvent que j’avais tendance à choper naturellement la voix du chanteur original lorsque je chantais dans les Karaokés. On m’a proposé de faire un concours de talents dans ma région et en remportant ce concours, tout s’est enchaîné assez rapidement."

Avez-vous exercé d'autres métiers en parallèle ?
"Au tout début de ma carrière, j’ai dû continuer à travailler pour gagner ma vie ; les débuts dans le monde artistique ne sont pas toujours très lucratifs. J’ai donc exercé diverses activités dans différents secteurs : barman, représentant, construction, téléphonie… Mais rien ne me plaisait vraiment, je rêvais de faire de la scène. Mon dernier travail, je l’ai quitté, car mon employeur n’a pas accepté pas que je prenne un congé pour aller jouer un spectacle… J’ai finalement joué le spectacle, mais j’étais chômeur, je n’avais plus rien à perdre et j’ai foncé !"

Comment choisissez-vous les personnalités que vous imitez ?
"Souvent, ils viennent naturellement en regardant la télévision ou en écoutant la radio, mais parfois il faut trouver des voix inévitables dans le paysage politique ou médiatique, un nouveau politicien important, un président, un chanteur qui commence à avoir beaucoup de succès, etc. Il faut s’y atteler pour rester dans le vent !"

"La voix de Johnny Hallyday est ma première imitation chantée"
Fabien Le Castel, imitateur :
Quelles sont vos imitations de prédilection ?
"Sans hésitation, Johnny Hallyday. J’aime la puissance de sa voix, c’est un peu ma première imitation chantée et je me sens à l’aise avec celle-ci ! J’aime aussi les voix qui donnent directement le sourire sans même avoir de texte, l’interprétation seule suffit à entendre des rires, je pense à Jean-Claude Van Damme, Régis Laspalès, ou encore Jean-Marie Bigard. J’apprécie en outre l’interprétation de la voix de Nikos Aliagas, mais j’aime aussi les moments d’émotion qu’on peut avoir avec Raymond Devos."

Pouvez-vous présenter votre spectacle "Maboul à facettes" ?
"Il s'agit de l'histoire d'un maboul aux multiples facettes ! Le spectacle commence par une chanson de manière tout à fait normal, mais ça se complique très vite. Dans cette chanson, d’autre voix s’ajoutent inopinément car je suis en fait atteint de schizophrénie vocale galopante et je commence une thérapie de groupe avec mon public en évacuant un maximum de voix afin de retrouver la mienne !"

Quels sont les événements les plus marquants de votre carrière ?
"Mes passages dans "Incroyable talent" qui m’ont donné un vrai coup de boost dans ma carrière, c’est indéniable. Mais le plus jouissif dans ce métier, c’est le rapport au public lorsqu’on est sur scène, entendre les gens rire, ça n’a pas de prix."

Vos meilleurs souvenirs sur scène (ou ailleurs) ?
"Mon meilleur souvenir, c’était la première partie de Tex dans ma région, un comédien adorable et altruiste qui est venu voir ma grand-mère, fan de lui, chez elle. Un grand moment de partage et de joie.
Par contre sur scène, difficile de choisir ; en général, le final du spectacle partout où je joue est un bon souvenir…"

Et les pires ?
"Une prestation privée pour un service club à Bruxelles, des gens guindés attablés et habillés en pingouin qui n’ont pas réagi une seule seconde à ma prestation. Cela n’arrive jamais, j’étais donc très décontenancé, c’était l’heure la plus longue de ma vie ! Le lendemain, je jouais pour un vrai public chaleureux, c’était le jour et la nuit, j’ai pris un plaisir monstre !"

"J'espère trouver ici la femme de ma vie"
Fabien Le Castel, imitateur :
Des anecdotes ?
"Celle de Tex, citée plus haut, est une des plus belles. Mais aussi des rencontres marquantes lors de différentes émissions télévisées ou radiophoniques comme Philippe Bouvard, Michel Drucker ou Gad Elmaleh à Québec."

Qu'attendez-vous de votre premier séjour en Polynésie ?
"De trouver ici la femme de ma vie, car je me dis que si une femme quitte le paradis pour venir me rejoindre en Europe, c’est qu’elle m’aime beaucoup ! Ha, ha, ha ! Plus sérieusement, je suis toujours heureux de découvrir un nouveau public, c’est toujours un challenge, mais je vais aussi profiter de vos merveilleux décors, votre soleil, vos plages, votre gastronomie !"

Qu'allez-vous réserver au public local dans votre "show live" ?
"J’ai un contact en Polynésie qui m’a déjà indiqué des petites choses sur la vie politique de Tahiti, je vais probablement en parler dans mon spectacle. C’est toujours bien de personnaliser le spectacle pour mes hôtes !"

Vos prochains projets ?
"Un nouveau spectacle est en préparation afin de fêter mes dix ans de scène ; il s’appellera d'ailleurs "Médisant de scène" et devrait voir le jour en 2018."

Un message pour les Polynésiens ?
"Parahi ana’e te mau hoa e fatata tatou e farerei no te ata hau 'ore ! Et j’espère que le traducteur ne m’a pas fait de blague, si ce sont des insultes je ne suis pas responsable !" (Rires)

Infos pratiques
Fabien Le Castel, imitateur :
. Vendredi 25 août, à 20 heures
Hôtel Sofitel Ia Ora Beach resort, à Moorea
Tarifs : 4 000 Fcfp (le soir de la représentation) ; 3 500 Fcfp (prévente) ; 2 500 Fcfp (enfants moins de 12 ans)

. Jeudi 31 août, vendredi 1er et samedi 2 septembre, à 19h30, et dimanche 3 septembre, à 17 heures
Petit théâtre de la Maison de la culture
Tarifs : 4 500 Fcfp (les trois premières rangées) ; 3 500 Fcfp (autres rangées) ; 2 500 Fcfp (enfants moins de 12 ans)

Billets en vente dans les magasins Carrefour, à Radio 1 et sur www.ticket-pacific.pf
Contact : 87 23 73 86

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Daniel Palacz nommé membre du Coscen

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Daniel Palacz nommé membre du Coscen
PAPEETE, le 14 août 2017 - Un arrêté publié ce jour au journal officiel fait état de la nomination de Daniel Palacz comme membre du conseil d'orientation pour le suivi des conséquences nucléaires.

L'arrêté date du 7 août dernier mais il n'a été publié qu'aujourd'hui. Daniel Palacz, chef d'entreprise dans le secteur du BTP, membre du CESC et ancien administrateur provisoire à la CPS, a été nommé par le président du Pays comme membre du conseil d'orientation pour le suivi des conséquences des essais nucléaires (Coscen).

"C'est tout à fait logique que je sois dans ce conseil, a commenté Daniel Palacz, par téléphone. J'ai travaillé à Moruroa, j'ai fait la passe et j'y ai été plongeur pendant des années. Je me sens proche des gens qui ont travaillé sur le site."
A la question des missions qu'il allait effectuer, Daniel Palacz a précisé: "On verra comment ça va se passer avec le Coscen."

Le secrétariat général, technique et scientifique du Coscen est assuré par la délégation polynésienne pour le suivi des conséquences des essais nucléaires (DSCEN), qui est une instance du Pays.
En avril dernier, Yolande Vernaudon a été nommée déléguée au suivi des conséquences des essais nucléaires. Elle a succédé à Bruno Barrillot, décédé le 25 mars dernier.

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2 ans ferme pour l'ex-trafiquant d'ice armé d'un Colt

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2 ans ferme pour l'ex-trafiquant d'ice armé d'un Colt
PAPEETE, le 14 août 2017 - L'homme de 28 ans avait été interpellé lors d'un banal contrôle de police, en ville, le 17 juillet dernier.

Un revolver Colt 41 chargé, 30 munitions en vrac… et plus de 6,6 millions de francs en liquide. C'est la drôle de découverte qu'avaient fait les agents de la DSP lors d'un banal contrôle routier, le 17 juillet dernier, en s'intéressant au contenu du sac à dos d'un jeune homme de 28 ans qui leur paraissait particulièrement nerveux sur son scooter.

Interrogé pendant plusieurs jours en garde à vue, et après avoir tenté de noyer le poisson, le pilote du deux-roues allait finir par reconnaître que l'arme était bien à lui. Il l'aurait acquise auprès d'une connaissance qui lui aurait conseillé de prendre des précautions, certaines rumeurs inquiétantes circulant sur son compte dans le petit milieu des stupéfiants. Déjà condamné pour usage et trafic d'ice, placé en liberté conditionnelle en décembre 2016, le jeune homme avait des dettes et se serait senti menacé par d'anciennes mauvaises fréquentations, informées qu'il aurait mis à gauche un petit pactole constitué à l'époque des deals.

Placé en détention provisoire depuis le 21 juillet, le prévenu a été jugé ce lundi en comparution immédiate différée. Le tribunal correctionnel l'a condamné à 2 ans de prison ferme avec maintien en détention, pour détention d'arme de catégorie B sans autorisation et usage de stupéfiants. Des sachets de conditionnement, une balance de précision et quatre téléphones portables avaient aussi été retrouvés dans son sac à dos. Le suspect avait reconnu avoir consommé un peu d'ice deux jours avant le contrôle. Il voulait rejoindre Moorea, ce jour-là, pour y mettre ses millions en sécurité, a-t-il indiqué pendant la procédure. Des millions qui lui ont en grande partie été confisqués par la justice ce lundi. Un reliquat de 2 millions de francs et 5 500 dollars lui a tout de même été restitué, ayant pu justifier de leur provenance, légale celle-là.

Si le représentant du ministère public n'a pas manqué de s'interroger sur l'hypothèse de son implication dans un nouveau trafic, l'enquête n'a pas permis de l'établir formellement. Aucune drogue n'a été découverte lors des différentes perquisitions. "Le drame de l'ice, c'est son emprise psychique", a plaidé l'avocate du jeune homme, soulignant par ailleurs les démarches qu'il avait entreprises pour s'en sortir à sa sortie de prison. "Même si on arrive à s'en passer pendant un mois, au premier coup dur c'est la rechute. La Polynésie, c'est petit, on ne sort pas de ce milieu comme ça, on vous recontacte, on ne laisse pas son passé derrière soi".

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Australie: la nationalité "kiwi" du Premier ministre adjoint sème la zizanie

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Australie: la nationalité
Sydney, Australie | AFP | mardi 14/08/2017 -Le Premier ministre adjoint de l'Australie a renoncé mardi à la nationalité néo-zélandaise qu'il ignorait détenir, une étrange affaire qui menace la très courte majorité parlementaire du gouvernement, et suscite de multiples quolibets et même des accusations de conspiration.
Barnaby Joyce a révélé lundi qu'il avait la double nationalité néo-zélandaise par son père né en Nouvelle-Zélande mais qu'il ne le savait pas et ne l'avait jamais demandée.
En Australie, les titulaires d'une double nationalité ne peuvent siéger au Parlement. Or, la coalition conservatrice du Premier ministre Malcolm Turnbull n'a qu'une voix de majorité au sein de la chambre des représentants. 
M. Joyce, qui avait acquis une notoriété internationale en menaçant de faire euthanasier les chiens de l'acteur Johnny Depp entrés illégalement en Australie, a expliqué au Parlement mardi que les autorités de Wellington avaient accepté qu'il renonce à la nationalité néo-zélandaise.
Le sort du Premier ministre adjoint de 50 ans est désormais entre les mains de la Haute cour australienne.
Amber Head, l'ex-épouse de Johnny Depp, qui a gardé les chiens Pistol et Boo après sa séparation d'avec la star américaine, se régalait de cette affaire.
"Quand Barnaby Joyce a dit que +personne n'était au-dessus des lois+, je n'avais pas compris qu'il voulait dire la loi néo-zélandaise", a-t-elle dit sur Twitter.
"Pour venir en aide à M. Joyce en ces temps difficiles, je lui ai envoyé un carton des meilleurs kiwis de Nouvelle-Zélande (si tant est qu'ils franchissent l'étape de ses lois sur la biosécurité)", a-t-elle ironisé.
Barnaby Joyce cultive de longue date l'image d'un Australien pur et dur, portant souvent un Akubra, chapeau à larges bords typique de l'Australie rurale.
Certains ont agité l'hypothèse du complot, après qu'un député travailliste néo-zélandais, Chris Hipkins, a reconnu avoir posé des questions sur la nationalité de M. Joyce après avoir discuté avec un représentant du Parti travailliste australien.
Pour Michael Sukkar, adjoint aux Finances, il ne s'agit rien de moins que d'une conspiration entre la gauche des deux pays, digne de l'époque de la Guerre froide.
La ministre australienne des Affaires étrangères Julie Bishop est allée plus loin, se demandant si elle pourrait collaborer avec les travaillistes néo-zélandais si ceux-ci remportaient les législatives de septembre. 
"Je trouverais très difficile d'établir des relations de confiance avec ceux qui sont mêlés à des accusations visant à nuire au gouvernement australien", a-t-elle dit à la presse.
En attendant, la presse de l'île-continent s'en donnait à coeur joie, surfant sur les préjugés australiens relatifs aux Néo-Zélandais assimilés à des péquenauds qui n'aimeraient que leurs moutons.
"Rien ne va plus pour Bêe-naby", selon le Herald Sun de Melbourne. "C'est peut-être Haka la vista pour Barnaby", écrivait le Brisbane Courier Mail.

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Australie: le secret de la confession couvre même les abus pédophiles

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Australie: le secret de la confession couvre même les abus pédophiles
Sydney, Australie | AFP | mardi 14/08/2017 - Les prêtres ne doivent pas être contraints de signaler des faits d'abus sexuels commis sur des enfants révélés au confessionnal, ont déclaré mardi les chefs de l'Eglise catholique d'Australie, qui préféreraient aller en prison plutôt que de rompre le secret de la confession.
Ces déclarations surviennent après une enquête nationale de plus de quatre ans sur les réponses institutionnelles aux abus sexuels pédophiles.
Ce travail mené par une commission royale a débouché sur 85 propositions de réforme, publiées lundi, prévoyant notamment de pénaliser la non dénonciation de tels abus même lorsque l'information a été révélée pendant la confession.
"Il ne doit pas y avoir d'exemption, d'excuse, de protection ou de privilège concernant des délits attribués au clergé", suggère le rapport de la commission royale.
Mais l'un des plus hauts responsables du clergé australien, l'archevêque de Melbourne Denis Hart, a estimé que la confession était une partie fondamentale de la liberté religieuse.
Interrogé pour savoir si des prêtres devaient aller en prison plutôt que de rompre le sceau de la confession, il a répondu: "Moi j'ai dit que je le ferais".
"Je pense qu'il s'agit d'une communication sacro-sainte émanant d'un ordre supérieur que les prêtres doivent respecter par nature. Jamais ils ne feraient quelque chose qui blesse des enfants" mais, a-t-il dit, ils sont tenus par le secret de la confession, un acte de pénitence d'un fidèle avouant des péchés devant un prêtre.
L'archevêque Hart a été soutenu par d'autres hauts dirigeants de l'Eglise catholique australienne, parmi lesquels son homologue de Brisbane, Mark Coleridge, ainsi que le prêtre jésuite et avocat Frank Brennan.
"Si une loi dit que je dois divulguer cela, alors oui, en conscience, je vais refuser d'appliquer la loi", a déclaré le Père Brennan au journal The Australian.
"Tout ce que je peux dire, c'est qu'en l'espace de 32 ans, jamais personne ne s'est approché de moi et ne m'a confessé quelque chose de tel. Introduire une telle loi va d'après moi simplement réduire plutôt qu'augmenter la perspective que quelqu'un me confesse cela", a-t-il dit.

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La série noire continue pour la plus grande banque australienne

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La série noire continue pour la plus grande banque australienne
Sydney, Australie | AFP | mardi 14/08/2017 - La plus grande banque australienne, assignée en justice pour violation des lois sur le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, a reconnu des manquements ayant coûté à ses clients et ses employés des millions de dollars.
C'est la série noire depuis le début du mois pour la Commonwealth Bank, premier prêteur d'Australie et sa première entreprise par capitalisation boursière. 
Elle a été assignée par le service du renseignement financier Austrac devant la Cour fédérale. Austrac accuse la banque d'avoir contrevenu 53.700 fois aux lois sur le blanchiment et le financement du terrorisme, en particulier avec ses automates de dépôts d'espèces.
Chaque violation pourrait valoir à la banque une amende de 18 millions de dollars australiens (12 millions d'euros) si bien que la facture finale pourrait être colossale.
Cette assignation a terni l'annonce d'un bénéfice annuel record et forcé la banque à annoncer le départ de son directeur général Ian Narev avant la fin de l'exercice budgétaire 2018.
La banque a en outre reconnu lundi soir des erreurs pesant des millions de dollars, dans les secteurs de l'assurance, de certaines transactions et des pensions de retraite de ses employés. Elle a ajouté mettre tout en oeuvre pour remédier à la situation pour "ses clients et ses employés".
La CBA a estimé à 16,7 millions de dollars australiens le montant initial du préjudice pour ses retraités, à quoi s'ajoutent les intérêts.
Les montants dus aux clients s'agissant de transactions par cartes bancaires disputées s'élèvent à environ cinq millions de dollars australiens. 
La banque a également averti le régulateur qu'elle avait ouvert une enquête sur des cas où elle n'avait pas annulé des assurances après le décès des souscripteurs.
La Commonwealth vient annoncer un bénéfice net annuel record, de 9,93 milliards de dollars australiens pendant son exercice décalé achevé le 30 juin.

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Australie: la nationalité "kiwi" du Premier ministre adjoint sème la zizanie

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Australie: la nationalité
Sydney, Australie | AFP | mardi 14/08/2017 - Le Premier ministre adjoint de l'Australie a renoncé mardi à la nationalité néo-zélandaise qu'il ignorait détenir, une étrange affaire qui menace la très courte majorité parlementaire du gouvernement, et suscite de multiples quolibets et même des accusations de conspiration.
Barnaby Joyce a révélé lundi qu'il avait la double nationalité néo-zélandaise par son père né en Nouvelle-Zélande mais qu'il ne le savait pas et ne l'avait jamais demandée.
En Australie, les titulaires d'une double nationalité ne peuvent siéger au Parlement. Or, la coalition conservatrice du Premier ministre Malcolm Turnbull n'a qu'une voix de majorité au sein de la chambre des représentants. 
M. Joyce, qui avait acquis une notoriété internationale en menaçant de faire euthanasier les chiens de l'acteur Johnny Depp entrés illégalement en Australie, a expliqué au Parlement mardi que les autorités de Wellington avaient accepté qu'il renonce à la nationalité néo-zélandaise.
Le sort du Premier ministre adjoint de 50 ans est désormais entre les mains de la Haute cour australienne.
Amber Head, l'ex-épouse de Johnny Depp, qui a gardé les chiens Pistol et Boo après sa séparation d'avec la star américaine, se régalait de cette affaire.
"Quand Barnaby Joyce a dit que +personne n'était au-dessus des lois+, je n'avais pas compris qu'il voulait dire la loi néo-zélandaise", a-t-elle dit sur Twitter.
"Pour venir en aide à M. Joyce en ces temps difficiles, je lui ai envoyé un carton des meilleurs kiwis de Nouvelle-Zélande (si tant est qu'ils franchissent l'étape de ses lois sur la biosécurité)", a-t-elle ironisé.
Barnaby Joyce cultive de longue date l'image d'un Australien pur et dur, portant souvent un Akubra, chapeau à larges bords typique de l'Australie rurale.
Certains ont agité l'hypothèse du complot, après qu'un député travailliste néo-zélandais, Chris Hipkins, a reconnu avoir posé des questions sur la nationalité de M. Joyce après avoir discuté avec un représentant du Parti travailliste australien.
Pour Michael Sukkar, adjoint aux Finances, il ne s'agit rien de moins que d'une conspiration entre la gauche des deux pays, digne de l'époque de la Guerre froide.
La ministre australienne des Affaires étrangères Julie Bishop est allée plus loin, se demandant si elle pourrait collaborer avec les travaillistes néo-zélandais si ceux-ci remportaient les législatives de septembre. 
"Je trouverais très difficile d'établir des relations de confiance avec ceux qui sont mêlés à des accusations visant à nuire au gouvernement australien", a-t-elle dit à la presse.
En attendant, la presse de l'île-continent s'en donnait à coeur joie, surfant sur les préjugés australiens relatifs aux Néo-Zélandais assimilés à des péquenauds qui n'aimeraient que leurs moutons.
"Rien ne va plus pour Bêe-naby", selon le Herald Sun de Melbourne. "C'est peut-être Haka la vista pour Barnaby", écrivait le Brisbane Courier Mail.

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Le Japon commémore la fin de la guerre du Pacifique

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Le Japon commémore la fin de la guerre du Pacifique
Tokyo, Japon | AFP | mardi 14/08/2017 - Le Japon commémorait mardi sa capitulation qui, il y a 72 ans, marqua la fin de la sanglante guerre du Pacifique, le Premier ministre ayant pour sa part fait une offrande au sanctuaire Yasukuni où sont honorés les morts pour la patrie.
Plus de 6.000 personnes se sont rassemblées dans la vaste salle du Nippon Budokan, au centre de Tokyo, pour suivre une cérémonie au cours de laquelle l'empereur Akihito s'est exprimé.
"Je ressens à nouveau une profonde tristesse à la pensée de tous ceux qui ont perdu la vie et de leur famille. Tout en éprouvant de profonds remords, je souhaite sincèrement que jamais ne se répètent les ravages de la guerre", a-t-il dit.
Le souverain, fils de Hirohito qui était à la tête du Japon à l'époque, avait pour la première fois en 2015, à l'occasion des 70 ans depuis la fin de la guerre, employé l'expression de "profonds remords". Il l'a réitérée aussi en 2016.
Quelque 3,1 millions de Japonais, parmi lesquels 800.000 civils, ont péri dans ce conflit dont les pays voisins du Japon tiennent pour responsable l'armée impériale nippone. 
Le Japon a été contraint à la reddition sans condition après les bombardements atomiques américains de Hiroshima (6 août) et Nagasaki (9 août), qui ont fait plus de 210.000 morts.
"Les horreurs de la guerre ne doivent pas se reproduire. Depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale, notre pays s'est toujours évertué à travailler pour la paix et la prospérité dans le monde", a pour sa part déclaré le Premier ministre Shinzo Abe, promettant de poursuivre ces efforts.
Malgré ces mots, ses détracteurs lui reprochent de vouloir réformer la Constitution pacifiste, jamais amendée depuis son entrée en vigueur il y a 70 ans. L'article 9 de cette charte fondamentale, rédigée par les Américains, proclame le renoncement du pays à la guerre comme moyen de régler les différends internationaux.
 

- Visite controversée -

 
Par ailleurs, l'ex-ministre de la Défense, Tomomi Inada, connue pour ses positions nationalistes, ainsi que des parlementaires et autres personnalités, se sont rendus mardi au sanctuaire patriotique Yasukuni de Tokyo à la mémoire des victimes du conflit.
Lieu de culte shintoïste, le Yasukuni Jinja honore quelque 2,5 millions de morts pour le pays dans les guerres modernes, dont 14 Japonais condamnés comme criminels de guerre par les Alliés après 1945. Les noms de ces derniers ont été inscrits sur les registres du sanctuaire en catimini en 1978, un geste, révélé ultérieurement, considéré comme impardonnable par les pays voisins.
L'initiative des élus japonais a une nouvelle fois suscité l'ire de la Chine. "Nous nous opposons fermement aux actions erronées du Japon", a réagi Hua Chunying, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
"Nous appelons le Japon à se confronter avec sincérité à son passé d'agression, à rompre clairement avec le militarisme et à prendre des actions concrètes pour regagner la confiance de ses voisins asiatiques et de la communauté internationale", a-t-elle insisté.
Agissant en qualité de président du Parti Libéral-Démocrate (PLD), Shinzo Abe, un nationaliste convaincu, s'est contenté mardi de faire une offrande, ce qu'il fait à chaque grande occasion désormais. Il n'est retourné au Yasukuni qu'une fois ces cinq dernières années, en décembre 2013, pour fêter le premier anniversaire de son retour au pouvoir. Il avait alors irrité non seulement les dirigeants de Pékin et Séoul, mais aussi le gouvernement américain qui avait exprimé sa "déception".
L'expansion militaire du Japon entre 1910 et 1945 continue à empoisonner les relations de l'archipel avec ses voisins asiatiques.

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Un tigre baptisé "Gignac" en l'honneur de l'attaquant français de Monterrey

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Un tigre baptisé
Mexico, Mexique | AFP | mardi 14/08/2017 - Un bébé tigre de Bengale a été baptisé "Gignac", en l'honneur de l'attaquant français du club de football des Tigres de Monterrey, suite au vote de quelque 3.000 écoliers, ont annoncé lundi les autorités de l'Etat mexicain du Nuevo Leon.
Avec plus de 700 votes, le nom de "Gignac" a été préféré à ceux de Byako et Raja pour baptiser le premier bébé tigre du Bengale né dans un zoo du Nuevo Leon, a annoncé lundi Edgar Acosta, directeur du service des parcs et forêts de cet Etat du nord du Mexique.
André-Pierre Gignac, ancien attaquant de Toulouse et de l'Olympique de Marseille, "est très heureux et très fier que les enfants aient pensé à lui et l'aient ainsi distingué", a déclaré M. Acosta à l'AFP.  

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Rentrée scolaire : 70 000 élèves sur les bancs des écoles, collèges et lycées

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Rentrée scolaire : 70 000 élèves sur les bancs des écoles, collèges et lycées
PAPEETE, le 16 août 2017 - La rentrée des élèves polynésiens démarre ce mercredi avec le second degré, c'est-à-dire le collège et le lycée. Le premier degré, écoles maternelles, élémentaires et CJA, fera sa rentrée jeudi. Mais combien d'élèves et de professeurs sont concernés au total?
La fin des vacances vient bien de sonner. Attendue pour certains, difficile pour d'autres, la rentrée reste en tout cas un moment crucial dans la vie des élèves et de leurs parents, mais aussi de leurs professeurs.


Pour cette rentrée 2017, près de 40 000 élèves rejoindront les bancs des écoles primaires et des Centres de jeunes adolescentes (CJA) contre un peu plus de 30 000 au collège et au lycée. Le nombre de professeurs, tous niveaux confondus, s'élève à près de 4 000.

Lors de la conférence de presse commune entre le vice-recteur, Phillippe Couturaud, et la ministre de l'Education, Tea Frogier, une statistique est ressortie. Environ 96 % des professeurs du 1er degré sont polynésiens. 50 % des enseignants du secondaire sont des personnes originaires de Polynésie. En ce qui concerne les personnels de direction, 30 % sont des locaux ou originaires de Polynésie. "C'est à nous de s'impliquer dans ces formations pour devenir enseignant, a insisté Tea Frogier. Il faut arrêter de dire que l'on nous empêche de travailler."

Nombre d'élèves (source : ministère de l'Education)

Nombre d'enseignants (source : ministère de l'Education)

Lexique
• CJA : Centre jeunes adolescents
• SEGPA : Section d'enseignement général et professionnel adapté
• CETAD : Centre d'éducation aux technologies appropriées au développement
• ULIS : Unités localisées pour l'inclusion scolaire
• ASH : Adaptation scolaire et scolarisation des enfants handicapés
• CED : Centre d'éducation au développement
• STS : Section de technicien supérieur
• CPGE : Classes préparatoires aux grandes écoles
• GOD : groupements d'observation dispersés

Entre le Pays et l'État, qui fait quoi pour l'éducation?
La convention du 22 octobre 2016 fixe les modalités de collaboration entre l’État et la Polynésie française. Les domaines de compétence de la Polynésie se répartissent entre l'enseignement des premier et second degrés, l'enseignement supérieur non universitaire, la formation continue des personnels de la fonction publique du Pays, celle des personnels de l'Etat (confiée en partie à l'école supérieure du professorat et de l'éducation), la création et la délivrance de diplômes territoriaux, l'organisation matérielle des examens conduisant à la délivrance des titres et diplômes nationaux.

L'Etat, assume plus de 94 % des dépenses en matière d’éducation. Plus de 6 200 fonctionnaires et agents publics relevant du ministère de l’éducation nationale concourent, chaque jour, à l’instruction et à l’éducation des élèves de Polynésie Française. Chaque année, le gouvernement central investit 60 milliards de francs dans l'éducation au fenua.

En outre, l'Etat apporte son aide au Pays pour l'exercice de ses compétences par son expertise technique et l'allocation de moyens. Il est aussi compétent pour la délivrance des titres et diplômes nationaux, l'enseignement universitaire et la recherche, ainsi que la gestion des personnels de la fonction publique de l’Etat et le contrôle des enseignements dans le 2nd degré.

Transport scolaire : comment et pour qui?
Rentrée scolaire : 70 000 élèves sur les bancs des écoles, collèges et lycées
La direction générale de l'éducation et des enseignements (DGEE) est en charge de l'organisation du transport scolaire, qui est un service gratuit. Une gratuité qui est rendue possible grâce à un financement sur le budget de la collectivité complété par une participation de l'État. L'enveloppe pour le transport scolaire est de 1,450 milliards de francs. L'État participe à l'effort financier à hauteur de 322 millions de francs.

En Polynésie française 26 566 élèves bénéficient du transport scolaire:
- 23 096 élèves par voie terrestre ;
- 2 055 élèves par voie maritime ;
- 1 415 élèves par voie aérienne.

Pour bénéficier du transport scolaire, l’élève doit obligatoirement :
- être domicilié à plus d’un kilomètre de l’établissement scolaire ;
- être scolarisé dans un établissement d’enseignement conformément à la carte de formation et son secteur de recrutement.

"Concernant le transport scolaire par voie terrestre, il est à préciser un service d’exploitation qui manque de régularité d’horaires et une prise en charge de l’élève peu satisfaisante", note le ministère de l'Éducation.

"C'est un ensemble d'actions qui vont concourir à lutter contre le décrochage scolaire"
Rentrée scolaire : 70 000 élèves sur les bancs des écoles, collèges et lycées
Tea Frogier a récemment récupéré le portefeuille de l'éducation et entend poursuivre les chantiers initiés par Nicole Sanquer. L'un des principaux chevaux de bataille de la ministre sera la lutte contre le décrochage scolaire. Une cellule mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS) a été mise en place et propose des solutions aux jeunes en difficulté.

"C'est vrai que j'ai voulu faire un point sur cette action parce que c'est le fait de mon prédécesseur Nicole Sanquer et je trouvais que vu les résultats, 90 élèves par an, c'est intéressant de voir que trois élèves sur quatre ont raccroché quelque part. On a véritablement, en termes de résultat, quelque chose de très intéressant. Il n'y a pas de solution miracle. Ce n'est pas en mettant en place une simple action qu'on va réussir à enrayer le décrochage scolaire. Je voyais au niveau du collège Henri Hiro, au niveau des collégiens certains ne reviennent pas à la rentrée de janvier. Car la difficulté, c'est qu'en l'occurrence il y a un souci d'hébergement. Il y a un projet de partenariat avec le lycée professionnel où il réserverait un étage de l'internat pour les collégiens. C'est un ensemble d'actions qui vont concourir à lutter contre le décrochage scolaire."


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Rentrée scolaire : un défi pour beaucoup de familles

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Rentrée scolaire : un défi pour beaucoup de familles
PAPEETE, le 16 août 2017 - C'est la rentrée ! Les familles Polynésiennes ont préparé cela depuis quelques semaines. Fournitures scolaires, vêtements, tout est prêt ou presque. Aujourd'hui, nous vous parlons de quatre familles vivant dans les archipels éloignés. Comment vivent-elles la rentrée scolaire ? Elles ont accepté de partager leur quotidien, malgré les difficultés financières que certaines rencontrent.

Cartables, cahiers, stylos, règles, livres, vêtements, accessoires… La rentrée scolaire demande beaucoup d'investissement chaque année. Si certaines familles arrivent à s'en sortir, d'autres ont du mal à joindre les deux bouts pour satisfaire au mieux leurs enfants.

Mais la rentrée scolaire, c'est aussi le transport des enfants. Il faut prendre soit le bus, le bateau ou encore marcher durant de longues heures avant de prendre le bus scolaire.

Pour cette rentrée scolaire, notre rédaction s'est penchée sur le cas de quatre familles résidant dans les archipels éloignés, choisies au hasard.

Pour ces familles, la rentrée scolaire est un défi mais chacune d'elles, à leur manière, arrivent à garder la tête haute, malgré les difficultés financières.

RENCONTRE AVEC HEINARII DE MAUPITI
Rentrée scolaire : un défi pour beaucoup de familles
Résidant sur un motu situé en face de l'île de Maupiti, Heinarii 33 ans, son mari et leurs trois enfants vivent paisiblement grâce aux revenus du patriarche.

L'aînée de la famille fera sa rentrée en classe de 2nde au lycée de Uturoa. Une étape difficile pour Heinarii, "j'ai toujours ce petit souci à me détacher de mon enfant", déclare la mère de famille.

Et si tout est prêt pour la rentrée scolaire de leurs enfants, n'empêche que pour leur fille aînée, Heinarii et son mari ont été obligés de lui ouvrir en compte en banque. "Elle prendra ce qu'il faudra sur Raiatea, vu que ce sont les professeurs qui diront ce qu'il faudra prendre. Donc, pour éviter les vols d'argent, mon mari lui a fait une carte de retrait qu'elle utilisera sur Raiatea, quand elle sortira le mercredi après-midi", explique Heinarii.

Leur cadette âgée de 10 ans restera encore quelques années sur Maupiti avec ses parents et leur petit-frère de 2 ans. Et lorsque celle-ci aura fini son année de 5ème à Maupiti, elle quittera également le domicile familial pour poursuivre ses études à Uturoa, comme sa grande sœur.

Pour l'heure, la mère de famille préfère ne pas y penser. Et ce qui l'a rassure, c'est qu'elle pourra revoir sa fille aînée durant les prochaines vacances scolaires.

Et malgré que son mari ait un travail, parfois, "je fais un peu de coprah à côté pour dépanner dans notre foyer", raconte la mère de famille.

DIRECTION L'ATOLL DE TAKUME AVEC TEHAIHAI
Rentrée scolaire : un défi pour beaucoup de familles
Aux Tuamotu, et plus particulièrement sur l'atoll de Takume, vivent Tehaihai Metua et sa petite famille.

Âgée de 28 ans, la jeune femme s'occupe de ses trois enfants de 8, 7 et 5 ans, pendant que son mari travaille le coprah sur un motu, durant la semaine.

Les jours ne sont pas toujours roses, mais Tehaihai et son mari travaillent dur pour le bonheur de leurs enfants. Et la rentrée scolaire est un challenge pour eux. "C'est dur pour nous deux. Il y a le jubilé qui arrive chez nous, et on manque d'argent. Mon salaire part sur nos enfants, mon mari prend le maa pour toute sa famille, et j'arrive à peine à m'en sortir."

Depuis le mois de novembre Tehaihai travaille pour la commune en Contrat d'accès à l'emploi (CAE), en tant qu'aide-secrétaire. Avec un salaire de 80 000 francs par mois, la jeune femme a du mal à s'en sortir.

"Pour les fournitures scolaires, ce sont les écoles qui fournissent tout ce dont les enfants ont besoin. C'est subventionné par la commune de Makemo. Nous cotisons à l'APE à hauteur de 3 500 francs par enfant", précise Tehaihai. Et pour les vêtements, "j'appelle ma sœur sur Raroia. Mes enfants en ce moment n'ont pas beaucoup de linges. Je couds quelques anciens linges et j'essaye de faire quelque chose de correct. J'aime beaucoup mes enfants parce qu'ils ne sont pas compliqués par rapport à d'autres. Ils ne me demandent pas la lune."

Un train de vie difficile, surtout que "je n'ai pas d'aides de la CPS, parce que durant la tournée qu'il y a eu au mois de mai, il n'y avait pas d'assistante sociale. Du coup, je n'ai pas pu faire la demande. Mais il n'y a pas si longtemps, j'avais fait une demande vestimentaire et on ne m'a jamais rappelée."

Courageuse, Tehaihai se bat pour ses enfants. "Dans mon couple, ce n'est pas trop ça. Du coup, j'essaye de faire avec. Je vis pour mes enfants."

"Mes grands-parents m'ont appris à faire du pain et du firifiri. Donc, le dimanche, je vends tout ça et l'argent que j'ai c'est pour mes enfants en attendant ma paie à la fin du mois", poursuit Tehaihai. "Mes enfants me demandent des fois des jouets, mais je ne peux pas leur offrir ce qu'ils veulent. Ça me fait mal. Mais je fais un effort pour leur donner autre chose pour qu'ils soient contents."

Son contrat arrivera à terme au mois de novembre, et "si mon contrat ne sera pas renouveler, je retournerai dans le coprah."

À RIKITEA AVEC TEAPIKIU ET SA FAMILLE
Au Sud-Est de Takume, se trouve l'île de Rikitea, dans l'archipel des Gambier. Plus de 1500 habitants résident sur place, et parmi eux, on retrouve Teapikiu Uparatia, 41 ans, son mari et leurs trois enfants, âgés de 14, 12 et 8 ans.

Depuis le mois de mars, le père de famille travaille pour la mairie des Gambier, en tant que CAE. Avec un salaire d'au moins 130 000 francs, la famille arrive tant bien que mal à s'en sortir. "La vie est très chère ici, et c'est difficile pour nous", s'écrie la mère de famille, en citant quelques exemples : " Pour un carton vrac, il faut payer 3 500 francs ou 4 000 francs. Une bonbonne de gaz à 3 000 francs, nous sommes obligés de serrer la ceinture des fois. Pour avoir un tricot, il faut compter plus de 3 000 francs ici à Rikitea. Il n'y a pas de tricot à 1 000 francs. Pareil pour les collants, c'est plus de 3 000 francs aussi."

"Le service social nous aide pour l'alimentation et les vêtements des enfants", poursuit Teapikiu Uparatia.
Et pour cette rentrée scolaire, la mère de famille assure avoir mis en peu d'argent de côté. Mais "je n'ai plus de prise en charge par le service social puisque mon mari est en contrat avec la mairie. Donc, je me débrouille pour les vêtements, et si on ne peut pas en avoir, eh bien, les enfants mettront les lignes qu'ils utilisent habituellement."

"Pour les affaires d'école, il va falloir que l'on paie 10 000 par enfant. On est obligés parce qu'il y a une qui va entrer en 4ème et l'autre en 5ème", indique Teapikiu.

Et à Rikitea, lorsque les enfants arrivent au collège, ils intègrent soit le collège de Hao, ou soit le collège privé des Frères, ce qui revient un peu plus cher pour les familles. Mais c'est la meilleure solution pour Teapikiu, "parce que c'est très difficile pour mes enfants". Ce qui pourrait paraitre paradoxale, surtout que la famille peine à s'en sortir financièrement.

Mais ce qui pousse Teapikiu à garder ses enfants près d'elle, c'est leur santé. En effet, les trois enfants sont suivis de près sur le plan médical. "Une de mes enfants est en longue maladie, elle a le RAA. Mon fils a le pied-bot, et l'ainée a aussi des problèmes de santé", confie la mère de famille.

Et lorsqu'il faut, des mesures d'evasan sont entreprises sur Papeete.

Du coup, pas d'autre choix que de se plier aux règles de l'école. "Je suis obligée de payer 2 500 francs par mois par enfant pour l'assurance scolaire. Là, ça va mon mari travaille, mais une fois qu'il aura fini son contrat, je serai obligée de prendre les allocations des enfants. Je ne peux plus bénéficier de quoi que ce soit, tant que mon mari est sous contrat. Je suis obligée d'acheter leurs sacs d'école, en plus c'est cher ici."

Un contrat qui devrait prendre fin vers octobre-novembre, selon Teapikiu.

"Quand mon mari ne travaille pas, j'essaye de vendre des firifiri ou des petits pains pour acheter le poulet, le riz."

Une vie assez dure pour ce couple. Mais ensemble, ils font ce qu'ils peuvent pour que leurs enfants puissent aller à l'école, afin qu'ils aient une vie meilleure.

À TUBUAI, LUCINDA ET PATRICK S'EN SORTENT GRÂCE À LA CPS
Rentrée scolaire : un défi pour beaucoup de familles
Et pour terminer notre tour d'horizon polynésien, on se retrouve à Tubuai, dans l'archipel des Australes. Là, Patrick, 35 ans et son épouse Lucinda, 31 ans prépare non seulement la rentrée de leurs trois enfants (9 ans, 7 ans, 4 ans), mais ils doivent aussi garder un œil sur leur bébé de 5 mois.

Dans cette famille, le père travaille occasionnellement pour la mairie en tant que CAE. Lucinda, elle, vend des casse-croûte dans le snack de sa mère.

Avec des revenus modestes, Lucinda et Patrick travaillent sans relâche pour subvenir aux besoins de leurs enfants. "Je m'en sors plutôt bien parce qu'on arrive à gérer notre argent, il faut économiser. J'explique aux enfants quand il faut qu'on économise. Je leur dit qu'on ne peut pas acheter telle chose ou tel maa parce qu'on n'a pas assez d'argent. Et les enfants comprennent, ils me disent : d'accord !", raconte la mère de famille.

Et pour la rentrée scolaire, tout est prêt ! "On paie 1 500 francs par enfant à la coopérative. Avec ces 1 500 francs, on a les affaires d'école, mais nous devons acheter les sacs à dos. Pour l'assurance, c'est nous-mêmes qui payons. Mais si tu as un complément familial c'est la CPS qui paie", explique Lucinda.

Fort heureusement, Lucinda bénéficie du complément familial. "Ce n'est pas tout le monde qui peut bénéficier de ce complément. Si tu touches moins du SMIG, tu peux faire ta demande", prévient-elle.

Mais, "les enfants n'ont pas de bourse parce que nous bénéficions du complément familial. Maintenant, ceux qui sont au RSPF touchent le complément familial. Mon mari est en contrat avec la mairie, donc, nous sommes au régime salariés. Et puisque nous percevons moins que le SMIG eh bien, nous avons droit au complément familial."

Pareil pour les vêtements, "on a l'allocation d'aides aux familles pour la pré-rentrée. Donc, on prend dessus pour acheter leurs linges. Si tu es au RSPF, c'est 10 000 francs par enfant. S'ils peuvent toujours mettre leurs lignes, eh bien, ils gardent leurs anciens vêtements."

Le couple bénéficie d'autres aides de la CPS : "Pour la cantine, si tu n'as pas de complément familial, tu paies 3 000 francs par trimestre et par enfant. Si tu es salarié et que tu touches moins du SMIG, tu bénéficies du complément. Il y a aussi l'allocation pour la pré-rentrée qui est à 10 000 par enfant, si tu es au RSPF. Mais si tu es salarié, ça dépend de la tranche d'âge et de la classe de ton enfant."

Autant de dispositifs qui sont mis à la disposition des familles pour les aider dans leurs démarches. En attendant, la rentrée scolaire, Lucinda reçoit aussi des vêtements venant de ses frères et sœurs de Tahiti.

La rentrée scolaire démarre aujourd'hui avec la pré-rentrée des collégiens et lycéens, les professeurs quant à eux, ont déjà démarré lundi dernier. Dans le premier degré, les professeurs des écoles font leur pré-rentrée également aujourd'hui. L'ensemble des élèves seront en classe dès demain.

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Sébastien Bouzard démissionne de la présidence de la CGPME

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Sébastien Bouzard démissionne de la présidence de la CGPME
PAPEETE, le 16 août 2017 - La CGPME a annoncé ce matin, par voie de communiqué, que son président Sébastien Bouzard a démissionné.

"Par ce communiqué, Sébastien Bouzard et les membres du bureau confédéral ont le regret de vous informer que ce dernier a souhaité mettre un terme au mandat de président de la CGPME de Polynésie française qu’il occupe depuis le mois d’octobre 2016", indique en premier lieu le communiqué de la CGPME. Sébastien Bouzard a en effet pris ses fonctions à la fin de l'année 2016, succédant à Christophe Plée.

"Cette décision mûrement réfléchie, est la conséquence des difficultés pour un chef d’entreprise de concilier la multiplication des sollicitations relatives à un mandat social et les obligations liées au développement d’une entreprise", continue la lettre.

Pour la CGPME, cette décision interroge "sur les outils et les moyens mis à la disposition des syndicats patronaux pour le maintien et le développement de la qualité du dialogue social, indispensable au bon fonctionnement de notre tissu économique et social."

Une assemblée générale devrait se tenir prochainement. Elle permettra d'élire un nouveau président. Pour l'heure, la CGPME est représentée par son vice-président Cyrille Dubois.

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Ferme aquacole à Hao : l'équipe de Tahiti Nui Ocean Foods sur le territoire

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Ferme aquacole à Hao : l'équipe de Tahiti Nui Ocean Foods sur le territoire
PAPEETE, le 16 août 2017 - L'équipe de Tahiti Nui Ocean Foods est arrivée en Polynésie le week-end dernier. Selon un communiqué de la présidence, plusieurs réunions se sont tenues entre les investisseurs chinois et le gouvernement concernant le projet de ferme aquacole à Hao.

Des réunions mais pas de date précise avancée. Le week-end dernier, Wang Cheng et son équipe de Tahiti Nui Ocean Foods sont arrivés en Polynésie. Depuis, ils ont rencontré les techniciens du Pays et les bureaux d'étude "pour avancer sur les gros dossiers des ICPE (installations classées pour la protection de l’environnement)", explique une communication officielle.

Outre ces réunions, les investisseurs ont aussi rencontré le président du Pays, Edouard Fritch, et plusieurs de ses ministres. "Wang Cheng a voulu profiter de cette visite d’une dizaine de jours en Polynésie pour fournir, d’une manière transparente, toutes les informations techniques utiles aux études d’impact et à l’instruction des 18 dossiers ICPE liés à la ferme aquacole de Hao", indique le communiqué du Pays.

"La délégation de Tahiti Nui Ocean Foods a réaffirmé son désir de respecter toutes les lois et règles en vigueur en Polynésie en matière de protection de l’environnement. Monsieur Wang Cheng se rendra également à Hao pour faire avancer ses réflexions sur l’organisation du futur chantier."

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Rentrée : trois jours de rencontres au Conservatoire

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Rentrée : trois jours de rencontres au Conservatoire
Le Conservatoire artistique de la Polynésie française (CAPF) organise trois jours de rencontre parents/professeurs/élèves en vue de finaliser les inscriptions, ainsi que le choix des disciplines et horaires de cours pour la rentrée 2017/2018 de l'établissement. Les cours reprendront la semaine du lundi 28 août prochain.

Ces journées se déroulent les mercredi 23 (de 8 à 18 heures), jeudi 24 (de 13 à 18 heures) et vendredi 25 août (de 13 à 18 heures). Attention : les journées du mercredi 23 et du jeudi 24 sont exclusivement destinées à la réinscription des élèves du CAPF et à la prise en compte des demandes d'inscription dont les dossiers, complets, ont été déposés courant juin et début juillet.

La journée du vendredi 25 août est consacrée, quant à elle, aux nouvelles inscriptions enfants/adolescents/adultes, dans la limite des places disponibles. Il convient dans ce cas de télécharger sur le site de l'établissement (www.conservatoire.pf) ou de venir retirer au secrétariat une fiche d'inscription à compléter et à présenter à l'administration, une fois le rendez-vous avec le/les professeur(s) réalisé.

Plus d'informations : 40 50 14 14

Rentrée : trois jours de rencontres au Conservatoire

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Défi Tehani: L’ascension se fera le 22 août à Raiatea

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Défi Tehani: L’ascension se fera le 22 août à Raiatea
PAPEETE, le 16 août 2017- Hier matin, comme nous l’annoncions lundi dernier, une journée d’informations et d’animations du « défi Tehani » a eu lieu dans les jardins de Paofai. L’occasion d’échanger avec les parents de la petite Tehani, atteinte du rare syndrome de Phelan-McDermid. Le défi qu’ils se sont lancés, porter leur fille au sommet du mont Temehani sur l’île sacrée, se fera le 22 août prochain.

L’évènement était annoncé depuis longtemps, il a, hier, rencontré un franc succès. Comme nous l’explique le père de la petite Tehani : « C’est une belle journée de partage et de convivialité en famille. Aujourd’hui, je pense que nous avons tous le même objectif : faire connaître la maladie de Tehani, le syndrome Phelan-McDermid. Nous avons réussi à mobiliser du monde, cela nous fait plaisir que des personnalités s’impliquent pour faire connaître cette maladie qui est très rare et très lourde pour le patient. » Rappelons que Tehani souffre d’une grave pathologie qui provoque des retards de la motricité et de l’apprentissage de la parole. En Polynésie, la petite fille est le seul cas répertorié à l’heure actuelle.


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Défi Tehani: L’ascension se fera le 22 août à Raiatea
Le 22 août, plus de 50 personnes feront l’ascension du mont Temehani sur l’île sacrée. Comme nous l’explique Nadège Burns, la mère de Tehani : « là-bas, nous sommes attendus par l’association qui veille à la préservation du mont Temehani. Elle va nous soutenir et nous guider. Nous nous entraînons tous les deux jours en prévision du 22 août. Je tiens notamment à remercier Air Tahiti qui a offert les billets à notre famille ainsi que la pension Manava à Raiatea qui nous a octroyé des conditions très raisonnables » La Polynésie semble faire du bien à la petite fille, « depuis qu’elle est à Tahiti, elle est beaucoup plus calme, elle fait beaucoup moins de crises d’angoisse. A la différence de la métropole, ici, il n’y a pas la question du regard, du « jugement ». Face au handicap, les gens sont bienveillants. »




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Première édition de la « fête des jumeaux » en Polynésie

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Première édition de la « fête des jumeaux » en Polynésie
PAPEETE, le 16 août 2017- Hier matin, sous un soleil radieux, la première édition de la « fête des jumeaux » a eu lieu dans les jardins de Paofai. Plusieurs dizaines de familles se sont réunies pour échanger sur leurs expériences communes.

Hier matin, dans les jardins de Paofai, l’enfance était à l’honneur. Une ribambelle de jumeaux et jumelles tous aussi mignons les uns que les autres ainsi que leurs parents se sont retrouvés pour partager et échanger sur la gémellité. Comme nous l’explique l’une des organisatrices de l’évènement : " c’est le premier rassemblement de jumeaux et nous attendons une cinquantaine de familles. Nous avions créé un groupe Facebook en 2015 car, lorsque nous nous promenions dans les jardins de Paofai, à force de croiser des jumeaux, nous nous disions : pourquoi pas organiser un rassemblement ?" C’est désormais chose faite. Comme nous l’explique le père de deux jumelles de 6 ans, « Lorsque j’ai su que nous allions avoir des jumelles, j’étais assez angoissé. Maintenant qu’elles ont grandi, je trouve que c’est une chose magnifique. Elles ont des caractères loin d’être similaires. Quand l’une est calme et plutôt réservée, l’autre est beaucoup plus extravertie. Comme elles ont le même âge, il est, finalement, plus simple d’accorder leurs activités et leurs groupes d’amis. Si j’ai d’autres enfants, j’aimerais, à nouveau, avoir des jumeaux ! » Au cours de la journée, les participants ont fait une photo de famille « vue du ciel » à l’aide d’un drone. Ils ont ensuite partagé un déjeuner. Fort de son succès, l’évènement devrait être répété l’année prochaine.







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