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Escroquerie: les Fidjis expulsent en masse des ressortissants chinois

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Escroquerie: les Fidjis expulsent en masse des ressortissants chinois
Suva, Fidji | AFP | mardi 07/08/2017 - Les autorités des îles Fidji ont expulsé 77 ressortissants chinois accusés d'escroquerie aux dépens de victimes sur le continent chinois, dernière en date d'une série d'opérations antifraude orchestrées à l'étranger par Pékin.
Ces expulsions massives font suite à une enquête menée depuis un mois par des investigateurs à la fois fidjiens et chinois, et qui fait écho à opérations du même type conduites au Cambodge et en Indonésie.
Le réseau basé dans l'archipel du Pacifique Sud est soupçonné dans une cinquantaine d'affaires d'escroquerie, par téléphone ou en ligne, qui ont coûté aux victimes plus de six millions de yuans (750.00 euros), a expliqué la police fidjienne, sans précision sur la nature exacte de la fraude.
"Les 77 ressortissants chinois ont été renvoyés en Chine le 4 août", ont dit la police de l'archipel mélanésien et l'ambassade de Chine à Suva dans un communiqué conjoint.
Les suspects ont été envoyés à Changchun, dans l'est de la Chine. 
D'après l'agence officielle Chine Nouvelle, l'escroquerie a été révélée lorsqu'une victime, délestée de 1,3 million de yuans, s'est suicidée, ce qui a donné le départ d'une vaste enquête. 
Celle-ci a mis au jour un réseau spécialisé dans les paris en ligne illégaux, constituée de 200 suspects établis en Chine, en Indonésie et aux Fidjis et qui ont dérobé à leurs victimes près de 100 millions de yuans.
Des policiers chinois ont été dépêchés dans l'archipel mélanésien il y a quatre semaines. Le 18 juillet, ils ont arrêté les 77 suspects et saisi notamment des téléphones, des ordinateurs et des cartes bancaires. Parallèlement, 83 autres personnes ont été arrêtées en Chine.
Pékin tolère de moins en moins les escroqueries organisées depuis l'étranger.
La semaine dernière, l'Indonésie a expulsé 143 personnes vers la Chine, suspectées d'une fraude à 450 millions de dollars.
La semaine dernière également, le Cambogde, alerté par Pékin, a arrêté plus de 200 Chinois soupçonnés d'avoir persudé leurs victimes à leur envoyer des photographies dénudées avant de les faire chanter.

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L'ONU appelle l'Australie à protéger les migrants après le décès d'un Iranien

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L'ONU appelle l'Australie à protéger les migrants après le décès d'un Iranien
Sydney, Australie | AFP | mardi 07/08/2017 - L'ONU a appelé mardi l'Australie à assurer la protection des migrants au lendemain de la mort d'un demandeur d'asile iranien dans un camp de rétention controversé de l'île de Manus, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui doit être bientôt fermé.
L'Australie essuie les foudres d'organisations de défense des droits de l'homme, de même que de l'ONU, pour sa politique extrêmement dure vis-à-vis des demandeurs d'asile: sa marine repousse systématiquement les bateaux de clandestins et ceux qui parviennent à gagner ses côtes sont relégués dans des camps hors de l'Australie. Même si leur demande d'asile est reconnue comme légitime, ils ne sont pas autorisés à s'installer dans l'île-continent.
Lundi, un Iranien de 28 ans a été retrouvé pendu à un arbre par des enfants près de leur école. Il s'agit du cinquième décès à Manus depuis 2013, selon les défenseurs des droits.
Cette découverte macabre "illustre la situation précaire des personnes vulnérables", a affirmé le HCR dans un communiqué. Il s'est dit "extrêmement inquiet" de la détérioration de la situation et mis en garde contre une "escalade de la crise".
Le camp de Manus, où sont détenus environ 800 hommes, doit fermer en octobre suite à une décision de la Cour suprême de Papouasie. L'ONU explique avoir été informée que les migrants devront se réinstaller ailleurs en Papouasie ou rentrer dans leur pays d'origine. 
"L'annonce de la fermeture du centre,  en l'absence d'alternatives appropriées, provoque une profonde détresse parmi les réfugiés et demandeurs d'asiles", a ajouté le HCR. "Nombreux sont ceux qui craignent pour leur sécurité à l'extérieur du centre, en particulier après une série d'incidents violents ces dernières années".
L'agence onusienne a une nouvelle fois appelé Canberra à "trouver de manière urgente des solutions humaines et viables à l'extérieur de la PNG et de Nauru (petite île du Pacifique) pour ceux qui sont toujours soumis à ces procédures offshore".
L'existence de ces camps suscite depuis des années la colère des ONG qui dénoncent aussi les conditions de vie dans ces installations, l'absence totale de perspectives pour les détenus, les violations des droits de l'homme, les tentatives d'automutilation et de suicide.
Près de 2.000 détenus actuels ou anciens de Manus ont obtenu en juin l'équivalent de 47 millions d'euros de dédommagements à la suite d'un recours collectif qui s'est soldé par un arrangement à l'amiable.
Canberra justifie sa politique au nom de la lutte contre les gangs de passeurs et de la nécessité de dissuader les migrants de tenter un périlleux voyage.

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L’épidémie de grippe demeure "élevée" en Polynésie

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L’épidémie de grippe demeure
PAPEETE, 8 août 2017 - En Polynésie française, 154 cas de grippe ont été signalés par les médecins du réseau sentinelle, durant la deuxième quinzaine de juillet, selon le dernier bulletin de surveillance et veille sanitaire. L’épidémie est en phase décroissante.

La Polynésie française est en période d’épidémie de grippe. Du 17 au 30 juillet derniers (semaines 29 et 30), 154 cas de grippe ont été signalés par les médecins du réseau sentinelle. Deux prélèvements ont confirmé une grippe B, indique le dernier bulletin de surveillance et veille sanitaire, diffusé mardi. Si l’activité épidémique est toujours jugée "élevée", son évolution est estimée en phase décroissante.
Par mesure de précaution, le bureau de veille sanitaire recommande de tenir les personnes fragiles (âgées, en ALD, obèses, femmes enceintes) à distance des personnes malades. Les personnes malades sont invitées à éternuer dans leur manche ou en se couvrant la bouche, à se moucher dans un mouchoir à usage unique, puis le jeter à la poubelle, à se laver les mains fréquemment, notamment après avoir éternué ou s’être mouché.

Fin juillet, l’activité de l’épidémie de dengue est jugée "modérée" mais constante. Le nombre de cas confirmés par les laboratoires s’élève à 24 (12 cas en semaine 29 et 12 cas en semaine 30). Pendant cette période, les cas confirmés étaient localisés à Bora Bora, Moorea, Raiatea, Rimatara et Tahiti. Parmi les 24 cas confirmés 50 % étaient des enfants de moins de 15 ans, 15 cas ont été sérotypés DENV-1, deux hospitalisations ont été nécessaires dont celle d’un enfant. Un enfant est décédé de la dengue en semaine 29.

Deux nouveaux cas de leptospirose
En Polynésie Française, la dernière épidémie liée au sérotype 2 date de 1996, puis ce sérotype a ensuite circulé jusqu’en 2000. Une grande partie de la population n’est donc pas immunisée contre le virus. La réintroduction du virus au fenua pourrait entraîner une épidémie.
La Polynésie française est actuellement à risque particulier d'introduction de la dengue de type 2 du fait que ce virus circule dans plusieurs îles du Pacifique, dont la Nouvelle-Calédonie.
La Direction de la Santé invite les personnes à consulter rapidement un médecin en cas de fièvre supérieure à 38,5°C d’apparition brutale et de douleurs musculaires et articulaires. La consultation permettra de confirmer le diagnostic et de déclencher l’ensemble des mesures de lutte contre les moustiques porteurs du virus sur le terrain.

Deux cas de leptospirose ont été déclarés durant les semaines 29 et 30. L’activité est stable par rapport à la quinzaine précédente. Depuis janvier, la majorité des cas se trouve à Tahiti et à Raiatea.
Le bureau de veille sanitaire recommande de consulter un médecin en urgence dès les premiers signes (fièvre brutale et élevée, frissons, malaise général, douleurs musculaires, des symptômes méningés, vomissements).

Le nombre de cas déclarés de diarrhée s’élève à 87 (39 cas en semaine 29 et 48 cas en semaine 30) dont 33 % d’enfants de moins de 4 ans, constate en outre le bureau de veille sanitaire. L’activité est stable par rapport à la quinzaine précédente. Pour prévenir une infection les autorités sanitaire rappellent notamment l’importance de règle d’hygiène basiques telles qu’un lavage fréquent des mains (avant la préparation et la consommation des repas et après être allé aux toilettes) ; la désinfection régulière des plans de travail et zones de préparation des repas et de l’environnement, notamment des poignées de portes, en présence d’un malade.

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Faa'a : coupure d'eau sur la route de ceinture Nelson Mandela

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Faa'a : coupure d'eau sur la route de ceinture Nelson Mandela
FAA'A, le 08/08/2017 - Une casse importante s'est produite ce mardi après-midi sur le réseau de distribution Dn 300 à Pamatai bas.

Le service Eau de la commune de Faa'a a procédé ce mardi à une coupure d'eau du réseau de distribution Dn 300 à Pamatai bas.

Une casse importante a été constatée cet après-midi.

Tous les quartiers se situant sur la route Nelson Mandela à partir de la stèle Tavararo jusqu'au pont de Auae sont donc concernés par cette coupure en eau.

Pour de plus amples informations, veuillez contacter le service Eau au 40 83 35 33.

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Faa'a développe le jeûne thérapeutique

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Faa'a développe le jeûne thérapeutique
FAA'A, le 08/08/2017 - Face au fléau d'obésité et de diabète en Polynésie, un nouveau mode de vie serait une solution adéquate pour le bien-être de tous.

Une réunion d'information axée sur le "jeûne thérapeutique" sera mise en place ce jeudi à partir de 18 heures, dans la salle du conseil municipal de Faa'a.

Un documentaire intitulé "le jeûne, une nouvelle thérapie" sera projeté.

Le maire souhaite sensibiliser le public sur cette démarche thérapeutique. Cette opération conduite par la conseillère municipale en charge de la santé, Pauline Niva, permettra de dégager une stratégie dans la politique communale en matière de santé.

Pour toutes informations complémentaires, contactez la direction du développement éducatif, social et culturel au 40 800 960 poste 600.


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Signature de convention entre l’établissement public Vanille de Tahiti et la société ICP-Texinfine

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Signature de convention entre l’établissement public Vanille de Tahiti et la société ICP-Texinfine
PAPEETE, le 08/08/2017 - Le ministre du Développement des ressources primaires, des affaires foncières et de la valorisation du domaine et des mines, et président du conseil d’administration de l’établissement public Vanille de Tahiti, Tearii Alpha, a entériné, lundi, une collaboration importante entre l’établissement public Vanille de Tahiti, dont le laboratoire de recherche a été labellisé par le GIS-IBISA centre de ressources biologiques (CRB), et le docteur Gilles Gutierrez, P-dg de la société ICP-Texinfine SA.

Le siège de la maison mère de cette société est situé sur l’île de Malte, et celle-ci est représentée en Polynésie française par sa filiale Texinfine Tahiti SAS basée à Moorea

L’objectif de cette coopération est de permettre d’offrir à terme de nouveaux débouchés à la Vanille de Tahiti ou ses extraits. Ainsi ICP-Texinfine travaille sur des gousses de différentes variétés et/ou cultivars de Vanilla tahitensis, dans le but d’étudier des molécules dont l’intérêt pharmacologique a déjà été découvert par ICP-Texinfine.

ICP-Texinfine est une entreprise de biotechnologie spécialisée dans la valorisation de principes actifs d’origine naturelle. Incitée par Tearii Alpha, elle a entrepris des recherches sur différentes plantes polynésiennes et en particulier la vanille. Elle est intéressée par les différentes variétés ou cultivars de vanilliers que l’on trouve en Polynésie française.

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Le violeur voulait se venger de sa petite-amie

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Le violeur voulait se venger de sa petite-amie
PAPEETE, le 8 août 2017 - Pour ce faire, il avait abusé sexuellement d'une femme de 54 ans étrangère à l'histoire et qu'il savait assommée par l'alcool.

La victime avait l'âge de sa mère. Un jeune homme de 30 ans, inconnu de la justice jusque-là, a été condamné ce mardi à 3 ans de prison ferme pour le viol par contrainte et surprise d'une femme de 54 ans, en février dernier à Moorea. Le trentenaire, qui comparaissait détenu, s'était introduit de nuit au domicile de sa victime qui dormait, après une soirée bien arrosée entre copines. Il s'était allongé sur elle, l'empêchant de bouger avec son bras et de crier avec une main, puis l'avait pénétrée "une fois" avant de s'enfuir.

Maintien en détetention

La victime avait tout de même eu le temps de reconnaître son agresseur, qui n'était autre que le fils d'un ancien compagnon et qu'elle avait hébergé à son adolescence. Le violeur était passé à l'action à jeun, vers 2 h 30 du matin, au retour d'une partie de pêche. Il a expliqué avoir reporté sur sa victime, qui n'avait rien demandé, une forme de jalousie qui s'était emparée de lui alors qu'il avait surpris un peu plus tôt sa petite amie dans les bras d'un autre. Immature, cet homme à qui l'on ne connaissait aucune relation sentimentale stable, a dit avoir cédé à une pulsion.

Ce procès, passible de la cour d'assises, a été correctionnalisé. Présente à l'audience, la victime, qui n'avait plus eu de rapports sexuels depuis des années, a confié sa détresse et sa peur de recroiser le jeune homme un jour à Moorea. La peine de 3 ans de prison ferme avec maintien en détention prononcé ce mardi à son encontre par le tribunal a été assortie d'une mesure d'interdiction d'entrer en contact avec la quinquagénaire à sa sortie de prison. Son nom est aussi désormais inscrit au fichier national des auteurs d'infractions sexuelles. Il devra verser 1 million de francs de dommages et intérêts à sa victime.

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Crash d'Air Moorea : triste anniversaire

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Crash d'Air Moorea : triste anniversaire
PAPEETE, le 8 août - Mercredi, cela fera dix ans que le vol 1121 d'Air Moorea s'est abîmé en mer peu de temps après son décollage de l'aérodrome de Tema'e. A 17 heures, une cérémonie de commémoration sera organisée autour de la stèle de Paofai dédiée à la mémoire des disparus.

C'est une triste journée de commémoration qui s'annonce. Mercredi soir, à 17 heures, l'association 987, qui réunit les familles des victimes de la catastrophe aérienne du crash d'Air Moorea, organise une cérémonie en mémoire des 20 disparus. En souvenir de ce drame qui a eu lieu le 9 août 2007, les proches des victimes allumeront 20 chandelles avant que Nicolaz Fourreau, président de l'association, ne fasse une allocution. Suite à cela, le père Christophe prononcera une prière œcuménique et 20 couronnes de fleurs seront lancées à la mer. Comme nous l'explique Nicolaz Fourreau: "Je parle en mon nom mais aussi au nom de toutes les familles des victimes dont j'ai reçu beaucoup de messages ces dernières semaines. Dix ans, c'est un chiffre symbolique, c'est beaucoup et, en même temps, pour nous, ça ne l'est pas. Au regard de l'inaction de la justice, cela devient encore plus douloureux. Le temps qui passe suppose l'apaisement mais, face à la volonté de retarder une échéance inévitable, l'absence de nos proches est encore plus vive. Dans l'attente du procès, on ne lâchera rien, jamais rien. Au-delà de la peine, la colère grandit. Nous ne nous sentons pas soutenus par la totalité de l'institution judiciaire. Mais, aujourd'hui, l'essentiel est de se fédérer afin de nous recueillir en mémoire de nos proches disparus."



Longue procédure
Le crash d'Air Moorea, c'est aussi l'histoire d'une très longue procédure judiciaire qui oppose deux versions du déroulement de l'accident avec la constitution de 140 parties civiles. En octobre 2015, José Thorel, qui était encore procureur de la République, avait requis le renvoi de 9 individus devant le tribunal correctionnel pour des faits d'homicide involontaire. Il s'agissait alors de sept responsables d’Air Moorea, du service d’Etat de l’Aviation civile en Polynésie, et du Groupement pour la sécurité de l’aviation civile : Freddy Chanseau, Jacques Gobin, Guy Yeung, Jean-Pierre Tinomano, Stéphane Loisel, Didier Quemeneur et Andriamanonjisoa Ratzimbasafy. Le renvoi devant le tribunal correctionnel, en tant que personnes morales, de la société Air Moorea et du Groupement pour la sécurité de l’aviation civile avait aussi été requis. En mars 2017, le juge d'instruction Thierry Fragnoli a officiellement signé la clôture de l'instruction. Dans l'ordonnance rendue par le juge, figuraient des observations allant dans le sens d'un non-lieu partiel pour trois des mis en cause, et six demandes de renvoi devant le tribunal correctionnel pour les autres. Certaines parties civiles avaient fait appel de ces conclusions de non-lieu partiel. Fin juillet, la chambre de l'instruction leur avait donné raison.
Pour mémoire, le vol 1121 d'Air Moorea, un DHC 6-300 Twin Otter, s'est écrasé en mer le 9 août 2007 aux alentours de midi. Les 19 passagers et le pilote sont morts suite à l'accident qui s'est produit quelques minutes après le décollage de l'appareil de l'aérodrome de Tema'e à Moorea. Le jour du drame, l'avion avait déjà effectué trois allers-retours. Il avait subi un contrôle technique deux semaines avant de s'abîmer dans le Pacifique.

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Angély Garbutt n'est plus l'administrateur des îles Australes

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Angély Garbutt n'est plus l'administrateur des îles Australes
PAPEETE, le 08/08/2017 - Il occupait ces fonctions depuis 2015. Et dans un arrêté du Conseil des ministres datant du 2 août, Angély Garbutt n'est plus à ce poste depuis dimanche soir. Rachel Tau, secrétaire de direction de la circonscription des îles Australes, assurera l'interim en attendant la nomination du futur tāvana hau du Pays, aux Australes.

Angély Garbutt n'est plus l'administrateur des îles Australes, depuis dimanche soir. Le conseil des ministres a publié cette décision dans son arrêté datant du 2 août 2017.

"Il est mis fin, à sa demande, aux fonctions de Monsieur Angély Garbutt en qualité d'administrateur de la circonscription des îles Australes à compter du 6 août 2017 au soir", indique l'arrêté ministériel.

Dans l'attente de la nomination du nouvel administrateur pour les Tuha'a Pae (Australes), ce sera Rachel Tau, secrétaire de direction de la circonscription des Australes qui se chargera de l'intérim.

Le tavana hau représente le gouvernement. Il assure l’animation et la coordination de l’action des subdivisions déconcentrées de l’archipel. Il veille à l’exécution des lois et règlements et des décisions gouvernementales. Le bureau de l'administrateur des îles Australes est basé à Tubuai.

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Paea : Le voleur était aussi vicieux

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Paea : Le voleur était aussi vicieux
PAPEETE, le 8 août 2017 - Il s'introduisait chez ses victimes pour y dérober ce qui traînait, mais entrait aussi dans les chambres pour caresser les enfants.

Un homme de 50 ans a écopé de 18 mois de prison ferme, ce mardi, reconnu coupable d'attouchements sexuels sur mineurs. Par deux fois, en mars et avril 2016 à Paea, ce quinquagénaire s'était introduit en pleine nuit au domicile de familles pour leur dérober de l'argent liquide, un téléphone et une tablette. Mais le voleur ne se contentait pas de remplir son sac. Les deux fois, il avait fait un tour par les chambres pour caresser le corps de petites filles endormies, deux enfants âgés de 8 et 10 ans.

Il avait été formellement reconnu par l'une des mamans qui s'était réveillée en sursaut et l'avait mis en fuite. L'homme, nerveux à l'audience, niant totalement les faits malgré des témoignages accablants et tenant des propos incohérents, avait déjà été condamné au milieu des années 90 pour des agressions sexuelles. Sans grande ressources, présenté par son entourage comme violent et vicieux quand il regardait les filles, le prévenu, qui comparaissait détenu, vivait dans une voiture et errait la nuit dans les environs du PK 20 à Paea.

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Surf – Trials 2017 : Taumata Puhetini, meilleur Tahitien des Trials

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Les Trials de la Billabong Pro Tahiti se sont déroulés ce mardi 8 août à Teahupo'o dans des conditions météo difficiles. C'est finalement Taumata Puhetini le Tahitien qui aura été le plus loin en se hissant jusqu'en demi finale de ces Trials. Il participera donc à la Billabong Pro Tahiti, il pourra ainsi défendre avec Michel Bourez les couleurs tahitiennes dans cette compétition d'envergure internationale. Les Trials 2017 sont remportés par Aritz Aranburu.
Surf – Trials 2017 : Taumata Puhetini, meilleur Tahitien des Trials

Les Trials de la Billabong Pro Tahiti 2017 se sont déroulés ce mardi 8 août à Teahupo'o. Les conditions météo ont été difficiles avec de la houle mais un plan d'eau agité. La compétition a débuté vers 7H30 par les quatre séries de pré-Trials. Sur les 16 Tahitiens inscrits, les 8 qui se sont qualifiés pour les Trials ont été Tehotu Wong, Stellio Bobet, Kevin Bourez, Kauli Vaast, Heifara Tahutini, Maxime Ratia, Manoa Drollet et Teva Guillain.

 

Dans ces pré-Trials, on retiendra les performances de Kevin Bourez, qui obtient la meilleure note avec 15.00 sur 20, de Manoa Drollet qui obtient le 2e meilleur score avec un 10.44 ou encore celle du tout jeune champion d'Europe WSL Kauli Vaast, 3e meilleur score de ces pré-Trials avec 10.33, des scores faibles en raison des conditions météo difficiles et de l'absence de tubes.

 


Surf – Trials 2017 : Taumata Puhetini, meilleur Tahitien des Trials

Des Trials sans tubes

 

Le round 1 des Trials a ensuite débuté, avec la qualification pour le round 2 de Taumata Puhetini et Jack Robinson, Nathan Edge et Lorenzo Avvenenti, Kevin Bourez et Antony Walsh, Kevin Johnson et Reef Heazelwood, Koa Smith et Seth Moniz, Enrique Ariitu et Finn Mc Gill, Aritz Aranburu et Riley Lang, Tereva David et Ryland Rubens. De nombreux locaux ont fait les frais de ce premier round.

 

Il n'y avait pas de repêchages suite à ce round 1 composé de 8 séries de 25 minutes chacune. Plusieurs excellent surfeurs locaux n'auront donc fait qu'une brève apparition dans ces Trials, notamment Teaotea Dubois, Tikanui Smith, Hira Teriinatoofa (qualifié pour le Main Event en 2016), Heiarii Williams ou encore Manoa Drollet, des surfeurs qui pour certains ont déjà remporté plusieurs fois ces Trials, comme Heiarii Williams et Manoa Drollet.

 

Plusieurs très bons étrangers ont également perdu directement après avoir surfé leur série de 25 minutes, notamment le big wave rider hawaiien Koa Rothman ou encore Bruno Santos qui a été le seul vainqueur des Trials à avoir remporté la Billabong Pro Tahiti, lors d'une finale historique face à Manoa Drollet en 2008.


Surf – Trials 2017 : Taumata Puhetini, meilleur Tahitien des Trials

Des séries relevées au round 2

 

La première série du round 2 a été particulièrement relevée avec Jack Robinson, Nathan Edge, Antony Walsh et Reef Hazelwood. Le jeune prodige du team Billabong a mené pendant une bonne partie de la série mais c'était sans compter sur la gnaque de Nathan Edge et le talent d'Antony Walsh qui se qualifient pour les quarts de finale. Antony Walsh surfe du gros à Teahupo'o, il a démontré lors de ces Trials qu'il savait gérer toutes sortes de conditions.

 

La deuxième série a été également relevée mais cette fois-ci essentiellement tahitienne avec Taumata Puhetini, Kevin Bourez, Lorenzo Avvenenti et Kevin Johnson. Taumata Puhetini a bien géré sa série, Kevin Bourez avait bien commencé avec deux notes au dessus de 5 mais Lorenzo Avvenenti a su trouver une section tubulaire qu'il a bien exploité. Il se permet le luxe de sortir Kevin Bourez, un des favoris de ces Trials.

 

Dans les deux autres séries du round 2, fin de parcours pour Enrique Ariitu, qui réussit à prendre une bonne vague mais qui perd du temps en passant par dessus le récif en fin de vague, et surtout pour Tereva David qui avait pourtant bien géré sa série précédente mais qui sort au profit du basque espagnol Aritz Aranburu, un ancien du WCT, et de Finn Mc Gill. Les deux seuls Tahitiens présents lors des quarts de finale, qui se font en format un contre un, sont Taumata Puhetini et Lorenzo Avvenenti.

 


Surf – Trials 2017 : Taumata Puhetini, meilleur Tahitien des Trials

Taumata Puhetini, jusqu'en demi finale

 

Dans le premier quart, Lorenzo Avvenenti se fera sortir par l'incroyable Australien Nathan Edge. Quasiment invisible lors du championnat WQS, il est toujours aux avant-postes lors des Trials de la Billabong Pro Tahiti. A ce stade, Taumata Puhetini est déjà assuré d'avoir sa wild card pour la Billabong Pro Tahiti puisqu'il est le dernier Tahitien en lice.

 

Taumata parviendra a sortir l'excellent Antony Walsh en quart de finale, alors que Koa Smith et Aritz Aranburu s'offrent eux aussi une place en demi finale. Mais Taumata Puhetini ne parviendra pas à prendre le dessus sur Nathan Edge en demi finale, il termine donc 3e ex-aequo de ces Trials 2017.

 

Taumata Puhetini est le meilleur Tahitien de ces Trials, il pourra défendre les couleurs tahitiennes avec Michel Bourez lors de la Billabong Pro Tahiti, prévue du 11 au 22 août. Le basque espagnol Aritz Aranburu remporte finalement les Trials 2017 face à Nathan Edge, Taumata Puhetini et Aritz Aranburu sont donc les deux qualifiés pour le Main Event. SB 


Surf – Trials 2017 : Taumata Puhetini, meilleur Tahitien des Trials

Surf – Trials 2017 : Taumata Puhetini, meilleur Tahitien des Trials

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Les voisins du collège de Punaauia fiu de son alarme folle

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Les voisins du collège de Punaauia fiu de son alarme folle
PUNAAUIA, le 8 aout 2017 - A chaque grandes vacances c'est pareil : l'alarme du collège de Punaauia s'enclenche sans raison et personne ne peut l'arrêter. Les voisins excédés ont tout tenté pour obliger l'établissement à réparer son système de sécurité, jusqu'ici en vain...

A l'heure où la nuisance sonore devient une cause territoriale, entre les modifications apportés au code de l'Environnement pour pénaliser les bruits excessifs, les voitures "boum boum" ramenées au pas ou le Pink Coconut qui annule ses concerts après une visite de la gendarmerie, les voisins du collège de Punaauia se sentent oubliés.

Car l'établissement scolaire des hauteurs de Outumaoro serait un vrai calvaire pour les habitants de son quartier : l'alarme du collège se déclencherait "quand un margouillat passe devant", à toute heure du jour ou de la nuit. Le souci c'est "pendant les vacances scolaires, c'est l'enfer, personne n'est là pour l'arrêter, le gardien n'y passe pas la nuit et la police ne peut rien faire" nous explique Mme B., une voisine à bout de nerf.

"C'est comme ça depuis 2011, on a déposé plusieurs plaintes et il ne s'est rien passé. Dans le quartier on a tout essayé. En 2014 le gardien est parti 2 mois avec les clés, ça a sonné en intermittence pendant les deux mois de vacances, on ne pouvait rien faire. C'était arrivé au point où je n'ai pas pu dormir de la nuit avec mon bébé de deux ans qui ne pouvais pas fermer l’œil, c'était terrible. Je suis arrivée au travail crevée et j'ai dû rentrer chez moi à midi pour dormir… Toujours avec le bruit de l'alarme. Et là cet été c'est pareil, sauf qu'on a la chance d'avoir un centre aéré qui arrête l'alarme quand elle se déclenche la journée."

L'administration du collège assure que le dérangement sera bientôt terminé : "c'est un fait que l'alarme a des problèmes. Il y a trois alarmes au collège dont celle d'un bâtiment qui se déclenche de façon intempestive, et elle sonne pendant deux minutes et après s'arrête. Mais là ça va être réglé très rapidement, le technicien va venir." Selon le collège, "On ne nous l'avait pas signalé avant, et c'est vrai qu'on l'entend de temps en temps dans la journée mais ce n'est pas en continu..."

Qui saisir en cas de nuisance sonore ?

Mme B. assure pourtant avoir fait toutes les démarches : "Le maire ne veut rien faire, on lui a envoyé deux lettres mais il assure que c'est de la compétence du ministère. Mais c'est lui qui peut mettre des amendes pour les nuisances sonores. C'est la police municipale qui prend nos plaintes, ils sont gentils mais ne peuvent pas obliger le collège à débrancher cette alarme. Ça pourrait encore aller si quand on appelait le collège, ils essayaient de faire quelque chose ou même s'excusaient, mais ils rigolent et expliquent qu'ils ont un problème de margouillat et pas de budget pour réparer l'alarme ! A l'heure où on embête les gens avec les voitures boum boum et les répétitions du Heiva, il serait temps que le Pays s'occupe de ses propres nuisances sonores."

Ces discutions sur les compétences sont surprenantes puisque la loi est très claire : en matière de nuisance sonore c'est le maire qui a la capacité de réglementer. Il peut prononcer des contravention de troisième classe (8 100 Fcfp) contre les contrevenants. La commune de Pirae a justement publié un arrêté le 18 juillet réglementant sévèrement le bruit. "Afin de protéger la santé et la tranquillité publiques, tout bruit anormalement gênant causé sans nécessité ou dû à un défaut de précaution ou de surveillance, est interdit, de jour comme de nuit", précise l’article 1 de cet arrêté "réglementant le bruit dans la commune". Un exemple à suivre ?

A noter que pour les cas extrêmes, l'article 222-16 du code pénal prévoit depuis 2014 que "les agressions sonores en vue de troubler la tranquillité d'autrui sont puni(e)s d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros (soit 1 785 000 francs) d'amende." C'est alors aux victimes de porter plainte au pénal.


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"Tiki Oasis" : Cronos, HTJ et KNKY à la conquête du festival de San Diego

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PAPEETE, le 8 août 2017 - Les trois artistes du fenua se sont envolés lundi soir pour se rendre au festival "Tiki Oasis", qui aura lieu du 10 au 13 juin, à San Diego. Cet événement culte et fun est consacré à la culture pop autour du tiki sous toutes ses formes et à toutes les sauces.


Le talent de nos artistes s'exporte de plus en plus, la preuve encore avec Cronos, Hell Ton John et Kanaky, qui font partie de la nouvelle vague locale. Les trois compères se rendent en Californie afin d'exposer quelques-unes de leurs créations autour du tiki, du 10 au 13 juin. Outre leurs œuvres respectives, ils proposeront des sérigraphies, des posters, des affiches, des casquettes, des stickers, et autres goodies. But de l'opération : se faire davantage connaître et gagner un peu d'argent. "Nous avons réservé et payé un stand de 3 mètres sur 6 pour la somme de 220 000 Fcfp. Nous espérons faire de belles rencontres et vendre au mieux nos différents produits", expliquent-ils.



Tiki Oasis est le festival le plus grand et le plus long du monde pour les amateurs de style de vie et les fournisseurs de pop art polynésiens. Une série d'événements est au programme sur quatre nuits et trois jours en plein soleil de San Diego. Le jeudi soir, les festivités démarrent à l'historique Bali Hai. Puis, du vendredi au dimanche, le Crowne Plaza propose des activités diurnes : DJs, vendeurs, séminaires pédagogiques, spectacles automobiles et cocktails tropicaux au bord de la piscine. Dans la soirée, les festivaliers peuvent profiter des principaux groupes de scène et d'un spectacle burlesque. Après "Party On Monster Island" en 2016, le thème retenu cette année est "International Intrigue - Den of Spies". Les invités doivent respecter le "dress code" pour participer le samedi à un concours de costumes.

Un festival commun et des projets perso
Grâce au soutien du ministère de la Culture et d'Air Tahiti Nui, Hell Ton John, dit HTJ, présentera ainsi aux États-Unis "six planches de surf sculptées et peintes, trois grandes et trois plus petites, que j'appelle des masques". Quelques jours après son retour, il dévoilera sa nouvelle exposition personnelle à la galerie Winkler, du 31 août au 12 septembre. Pour sa part, Cronos emporte dans ses valises "quatre pièces, des skateboards peints dont certains sont entiers ; ils seront encadrés dans des shadow boxes sans vitre pour les mettre en valeur". On le retrouvera lors du salon de Noël pour sa marque de textile Tropical Vision. KNKY, lui, a déjà été à San Diego en 2010 ; cette fois, il emmène "une peau estampillée "croco" réalisée à Los Angeles pour une exposition précédente intitulée "Skins", ainsi que des travaux papiers destinés au "licensing" pour d'éventuelles chemises hawaiiennes ou d'autres supports". Une exposition collective l'attend ensuite en septembre, à Lax, puis il sera en solo à la galerie Winkler en octobre prochain.



Parmi les projets en cours, notez que Cronos et HTJ souhaitent par ailleurs ouvrir un pop-up store à la fin de l'année, pendant un laps de temps court, du 20 au 23 décembre. Aux côtés de Komosulo, Teva Victor, Varua Crewz et même d'un tatoueur, les artistes proposeront au public polynésien des éditions limitées de multiples de leurs créations, à des tarifs réduits.

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Une taxe pour obliger les opérateurs à partager leurs pylônes

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Une taxe pour obliger les opérateurs à partager leurs pylônes
PAPEETE, le 8 aout 2017 - Les opérateurs devront désormais payer 220 000 francs tous les ans pour chaque pylône qu'ils possèdent. Le but est de les inciter à ouvrir ces infrastructures aux antennes de leurs concurrents pour limiter l'impact sur l'environnement que pourraient causer la multiplication de ces poteaux d'acier.

Une taxe sur les pylônes des opérateurs télécoms a été introduite en début de l'année et vient d'être définitivement validée par le Conseil d'État. Comme le précise un communiqué du Conseil des ministres, "cette imposition due annuellement consiste en l’application d’un tarif de 220 000 Fcfp pour chaque station radioélectrique dont dispose l’opérateur de télécommunication. Elle a pour finalité d’inciter les opérateurs à mutualiser leurs moyens et ainsi de limiter l’implantation de stations dans le paysage polynésien."

Une taxe pour obliger les opérateurs à partager leurs pylônes
La Polynésie compte 430 antennes-relais, dont très peu partagent les mêmes pylônes. La rude concurrence du secteur a pour l'instant fortement limité la volonté des opérateurs historiques de favoriser l'expansion de leurs nouveaux rivaux en leur ouvrant leurs infrastructures. Du coup il a partout fallu faire deux fois les mêmes travaux. Le tour de Moorea est édifiant pour cela : chaque pylône de Vini est doublé d'un pylône Vodafone situé à quelques dizaines ou centaines de mètres (voir carte ci-contre).

Mais plutôt que de réguler totalement ce marché, cette loi vise plutôt le portefeuille pour inciter l'OPT, Vini, Vodafone et Viti à louer des espaces sur leurs pylônes aux antennes-relai de leurs concurrents. La loi précise ainsi que "lorsque plusieurs redevables partagent un même support d'antennes pour l’accueil de leurs stations radioélectriques, le montant de l'imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux est divisé par le nombre de redevables".

Si la somme est assez incitative (on ne parle pour l'instant que de quelques 100 millions de francs annuels pour toute la Polynésie), la conséquence la plus pratique sera donc de pousser les opérateurs à partager leurs précieux pylônes, et donc d'améliorer rapidement la couverture réseau de tous les abonnés. L'OPT pourrait par exemple décider de mutualiser ses installations dans les archipels avec Viti et Vodafone pour économiser cette taxe… On imagine que ce n'est pas pour tout de suite.

Compenser un impôt déclaré illégal

Et ce n'est de toute façon pas le but principal. Car cet impôt sur les pylônes a été instauré en même temps qu'une "taxe annuelle sur les abonnements et services de télécommunications" qui touche les mêmes opérateurs, qui doivent depuis le 1er janvier reverser entre 2% et 3,55% de leur chiffre d'affaires au pays. Cette nouvelle taxe devrait rapporter 3,5 milliards de Fcfp par an.

Ces deux nouveaux prélèvements visent explicitement à remplacer le "droit d’accès forfaitaire à l’exploitation des réseaux et services de télécommunication" qui a été déclaré illégal en 2013 par le tribunal administratif de Papeete. Le Pays a dû rembourser 1,5 milliard de francs à Viti et 3 milliards de francs à l'OPT… Le problème étant que tous les opérateurs payaient la même somme forfaitairement, même ceux qui viennent de se lancer et n'avaient aucune rentrée d'argent. Un dispositif jugé "de nature à constituer un obstacle injustifié au développement d’une concurrence effective et loyale" selon les juges.

Notons que le Conseil d'État a par contre validé les deux nouveaux impôts, celui sur les pylônes et la taxe sur les abonnements, dans une décision rendue fin juillet et relayée par nos confrères de Radio1.

Outre une amélioration des revenus du Pays et, potentiellement, de la couverture réseau de tous les abonnés polynésiens, l'impôt sur les pylônes vise aussi à limiter la multiplication de ces pylônes. Selon l'argumentaire de l'Assemblée de la Polynésie publié avec la loi du 6 décembre 2016, "dans un contexte d’ouverture à la concurrence qui reste d’actualité, cette taxe a pour objectif d’encourager la mutualisation des infrastructures nécessaires aux réseaux de télécommunications (terminaux, antennes relais) et notamment l’installation des stations radioélectriques sur un même site afin de limiter les impacts environnementaux."

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Tourisme : les établissements bientôt soumis à une nouvelle règlementation

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Tourisme : les établissements bientôt soumis à une nouvelle règlementation
PAPEETE, le 8 août 2017 - Le service du tourisme termine en ce moment un projet de loi du Pays qui porte sur la règlementation des établissements d'hébergement de tourisme. Cette révision est attendue par beaucoup pour améliorer la qualité du secteur et mieux l'encadrer.

Une meilleure visibilité, un recensement exhaustif et plus de qualité : voilà les objectifs vers lesquels tend la nouvelle loi du Pays qui concerne les établissements d'hébergement de tourisme. En préparation depuis deux ans, le service du tourisme est en train de la finaliser. Les différents acteurs du secteur ont été consultés tout au long de l'écriture du texte. "Nous avons été invités à son élaboration. Il y a un vide juridique, il faut que tout le monde soit à la même enseigne", confirme Mélinda Bodin, présidente de l'association des hôtels de famille de Tahiti et ses îles.

Une fois les arrêtés d'application écrits noir sur blanc, cette loi du Pays leur sera à nouveau transmise avant d'être soumise à l'assemblée. "Je souhaite que cette refonte soit votée avant la fin de l'année, lance Bruno Jordan, chef du service tourisme. Cela traîne depuis trop longtemps. La délibération concernant cette règlementation date de 2000. En 17 ans, les choses ont beaucoup évolué…" Ces dernières années, de nouveaux usages et types d'hébergement sont apparus sur le marché.

CONDITIONS D'EXPLOITATION, CLASSEMENT, NOUVEAUX HÉBERGEMENTS…
Tourisme : les établissements bientôt soumis à une nouvelle règlementation
Avec cette refonte, l'identification de l'offre d'hébergement touristique sera facilitée. "Ceux qui veulent accueillir des touristes devront faire une déclaration préalable au service du tourisme. Les personnes recevront un numéro qui vaut pour tous les établissements", poursuit le directeur du service. Ceux qui ne le font pas s'exposeront à une amende.

Le texte a aussi pour objet de mieux encadrer l'activité de meublé de tourisme. "Depuis longtemps, les pensions de famille se plaignent de la mauvaise concurrence des meublés de tourisme. Nous souhaitons aussi lutter contre ça. Les exploitations de plus de huit semaines devront être déclarées et les propriétaires devront s'acquitter d'obligations fiscales."

De plus, cette loi du Pays doit permettre d'actualiser la classification des catégories d'hébergement en intégrant les terrains de camping, les villages de vacances, les auberges de jeunesse et autres hébergements à vocation touristique, entre autres.

Enfin, il s'agit aussi d'alléger les procédures de classement, de simplifier et mettre à jour les dispositions existantes. "Aujourd'hui, pour être classé, les gérants doivent être à jour des permis de construire, du certificat de conformité et d'un titre de propriété mais ce n'est pas toujours possible. Nous avons réussi la disjonction des démarches administratives de la classification. Il sera possible de solliciter le classement sous réserve de respecter à minima les règles d'hygiène et de sécurité. Ceci n'est valable que pour les établissements d'hébergements de tourisme à caractère familial en activité", explique Bruno Jordan, chef du service du tourisme.

Pour être classé, les établissements devront en faire la demande auprès du service du tourisme. A la suite de quoi, une visite des agents sera effectuée avant que le classement ne soit validé par un arrêté du ministre du Tourisme, pour une durée de 5 ans. Cette durée de validité n'existe pas pour le moment.

"Cette idée de refonte suit la stratégie du développement du tourisme. Nous souhaitons classer l'ensemble des établissements pour les niveler vers le haut et améliorer leur qualité."

Avec cette nouvelle règlementation, le service du tourisme espère disposer d'une base de données des différents hébergements disséminés dans les cinq archipels. Chose qui n'est pas forcément évidente aujourd'hui, notamment du côté de la petite hôtellerie familiale.

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Mareva Nui 2 : un vieux bateau mais encore exploitable

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Mareva Nui 2 : un vieux bateau mais encore exploitable
PAPEETE, le 08/08/2017 - L'EURL Mareva Nui a décidé d'apporter ses éclairages suite à la vétusté du futur bateau qui pourrait desservir les Australes. Un point qui a fortement été mis en avant par certains maires et leur concurrent. Pour la représentante de Mareva Nui, certes le futur cargo est vieux, mais il est encore capable de naviguer durant 10 ou 20 ans, "si ce n'est pas plus". Et dans le futur, la société pourrait réinvestir dans un bateau neuf, si tout se passe bien.

Leur dossier est encore en instruction au sein de la commission consultative de la navigation maritime interinsulaire, composée d'armateurs, des agents de la Direction polynésienne des affaires maritimes (DPAM) et du gouvernement.

Mais aujourd'hui, l'EURL Mareva Nui estime avoir les qualités requises pour prétendre à la desserte des îles Australes, malgré les propos tenus sur la vétusté du navire qui sera utilisé. "Mon fils est allé aux Philippines pour le visiter avec un expert maritime, et il est en bon état. C'est pour cela que nous l'avons choisi. Il est encore capable de naviguer durant 10 ou 20 ans, si ce n'est pas plus", raconte Turia Richmond, représentante de Mareva Nui. "Il faut savoir que nous avons du mal à trouver des bateaux de moins de 20 ans par rapport aux conditions de travail en Polynésie. Il y a des îles qui n'ont pas de quais, pour d'autres, leur passe est étroite. Donc, on ne peut pas prendre de grands bateaux", poursuit-elle.

Le futur Mareva Nui 2 dessert actuellement les Philippines, pour le compte d'une société danoise. Dans l'attente de l'obtention de leur licence, la société Mareva Nui a déjà des idées en tête.

PHASE DE TEST

La desserte maritime aux Australes n'est pas une découverte pour la société Mareva Nui, puisque "nous avons souvent remplacé l'ancien Tuhaa Pae lorsqu'il était en arrêt technique", précise Turia Richmond.

Du coup, l'armateur de Mareva Nui, qui n'est autre que le père de Turia, s'est lancé le défi de mettre en place une deuxième ligne sur les Australes, "pour la population".

Et dans leur projet, Mareva Nui propose de se charger uniquement du fret. "Nous n'avons pas l'intention de prendre des passagers, si non, on ne prendrait que 12 personnes, comme cela est autorisée sur notre ligne actuellement. Mais nous sommes plutôt intéressés par le fret", raconte Turia Richmond.

Si leur concurrent Tuhaa Pae assure que la société Mareva Nui ne proposera aucun tarif concurrentiel, Turia Richmond précise que "nous sommes obligés d'appliquer les tarifs officiels du gouvernement. Bien sûr, nous pourrions faire des gestes commerciaux, si nous avons un gros client. Comme dans tous les business, nous pourrons faire des remises pour contenter les clients."

Et si tout se passe bien, un autre bateau pourra être acheté.

UN BATEAU NEUF D'ICI QUELQUES ANNÉES


"D'ici deux ans peut-être si la ligne marche bien, on pourra avoir un nouveau bateau", explique Turia Richmond. "Après, il faut attendre deux ans encore pour le construire. Normalement pour le Mareva Nui 1, nous avons projeté de construire un nouveau bateau en Roumanie. Mais nous n'avions pas eu la défiscalisation française, ce qui fait que notre dossier était bloqué."

Et pour acquérir un cargo flambant neuf, Mareva Nui devra débourser "plus d'un milliard de francs". Et c'est la raison pour laquelle, l'armateur préfère voir ce que la desserte aux Australes donnera en termes de rentabilité.

Encore faut-il avoir les faveurs de la commission consultative de la navigation maritime interinsulaire, et plus particulièrement du Pays, représenté par le ministre Luc Faatau.

"Mon fils a présenté notre dossier, et il y a eu 5 abstentions et 3 pour. Il n'y a pas eu de contre. Nous espérons que les trois voix qui étaient pour, vont encourager le gouvernement à accepter notre demande de licence pour les Australes", déclare Turia Richmond. "Le ministre nous a bien dit qu'il était pour la concurrence et qu'il était plutôt favorable", rajoute Viriamu Fougerousse, fils de Turia.

Qu'en sera-t-il réellement ? On le saura d'ici quelques temps, puisque la commission devrait se réunir de nouveau.

En attendant, la famille Richmond veut faire taire les fausses rumeurs sur leur projet de desserte aux Australes. "Nous allons desservir toutes les îles, Rapa ce sera six fois par an minimum. Et lorsque nous mettons 15 rotations par an, c'est le minimum, ça se trouve, on va peut-être en faire plus", assure la fille de l'armateur.

Turia Richmond regrette également les propos du Pdg de Tuhaa Pae, au sujet du retrait de leur navire des Australes, si Mareva Nui obtenait sa licence. "Il a de la chance d'avoir un bateau neuf et de pouvoir travailler aux Australes. Maintenant, il ne veut plus aller aux Australes, mais aux Raromatai. Est-ce que le Pays va accepter ? Il y a déjà trois bateaux là-bas. Je ne comprends pas."

Actuellement Mareva Nui compte 15 membres d'équipage avec 5 employés de bureau. Elle continue, pour l'heure, ses dessertes à l'Ouest des Tuamotu. Et si le projet Australes venait à se concrétiser, la société sera amenée à s'agrandir. "Le personnel à bord doit être qualifié (capitaine, chef mécanicien…). Bien sûr, il y a les dockers itinérants aussi qui peuvent être des Australes ou de Papeete. Maintenant, nous favoriserons les personnes formées, parce qu'il y a beaucoup plus d'exigences avec la sécurité. Nous aurons besoin d'une quinzaine de personnes à bord, peut-être 5 au bureau à Papeete", conclut Turia Richmond.


Mareva Nui 2 : un vieux bateau mais encore exploitable
Turia Richmond
Représentante EURL Mareva Nui

"Nous ne pouvons pas investir tout de suite dans un nouveau bateau"


"C'est à l'armateur de faire ce qu'il faut pour que le bateau soit toujours en condition de navigabilité. Et si lors de l'exploitation du bateau, ce projet est rentable et que l'on pourra continuer à exploiter la ligne. Là, on pourra peut-être changer de bateau, et prendre un bateau neuf, pourquoi pas ? Mais, il faudra investir plus d'un milliard de francs ou alors un autre bateau beaucoup plus jeune.

C'est vrai qu'il y a le schéma directeur - qui n'est pas encore appliqué – qui influence un peu le territoire. Donc, ils ont du mal à se décider. Je pense que c'est ça le problème, le fait de ne pas prendre de bateaux vieux. Mais, nous ne pouvons pas investir tout de suite dans un nouveau bateau pour un projet qui ne va peut-être pas marcher. On veut d'abord essayer et si avec ce bateau de 30 ans ça marche, eh bien, on fera le nécessaire pour avoir un bateau plus jeune ou un bateau neuf.
"

Mareva Nui 2 : un vieux bateau mais encore exploitable
Viriamu Fougerousse, 22 ans
Petit-fils de l'armateur

"L'aventure ne me fait pas peur"


"Je pense que le ministre est motivé et qu'il réfléchit à l'intérêt général, et c'est notre objectif d'ailleurs. Depuis tout petit, je traine sur le quai, dans les bureaux avec ma maman et mon papi. L'aventure ne me fait pas peur, je navigue aussi et si je peux, je monterai à bord du Mareva Nui 2 pour aller faire une tournées aux Australes pour gérer la partie commerciale."


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12 minutes: quand la précision japonaise se loge dans un "hand spinner"

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12 minutes: quand la précision japonaise se loge dans un
Fujisawa, Japon | AFP | mercredi 08/08/2017 - Avec une rotation continue de plus de 12 minutes, un "hand spinner" (toupie de main) de luxe japonais élève le niveau de compétition et prouve surtout, c'est le but, la qualité des roulements à billes de la maison NSK.
Les Japonais sont connus pour être des perfectionnistes qui ne se satisfont pas de demi-mesures et c'est là une de leurs forces dans le "monozukuri" (fabrication d'objets), particulièrement quand il s'agit de composants de précision.
Quand ils ont vu les modèles classiques de "hand spinner" faire un tabac auprès des adolescents en Europe, aux Etats-Unis ou au Japon, le sang des techniciens de NSK Micro Precision, filiale de NSK, n'a fait qu'un tour, tous persuadés qu'avec les roulements à billes de l'entreprise (employés dans des satellites, des disques durs, et maintes autres machines), il était possible de concevoir la Rolls du "hand spinner".
L'objet circulaire doré, appelé "Saturn Spinner", qui fait penser à un gouvernail, repose sur "un des roulements à billes de la maison dont la rotation est la plus fluide, un modèle similaire à ceux employés dans des disques durs particuliers", précise le patron de l'entreprise, Toshikazu Ishii.
Pour arriver à une rotation continue excédant 12 minutes (deux à quatre fois plus que la plupart des modèles du marché), il faut aussi générer et entretenir une force centrifuge importante, selon lui. Pour augmenter cette dernière, "nous avons ajouté des poids sur la partie extérieure du cercle", explique-t-il.
A l'instar de composants électroniques, les Saturn Spinner sont fabriqués dans une "salle blanche" de l'usine de Fujisawa (banlieue de Tokyo), lieu aseptisé où les salariés, passés sous des douches d'air chassant la moindre poussière, oeuvrent en tenues blanches, gantés, masqués et coiffés d'un bonnet. Il ne faut surtout pas que le mouvement des roulements soit grippé par une saleté. 
Les Saturn Spinner sont testés un à un et ceux qui ne franchissent pas la barre des 12 minutes sont démontés, nettoyés, réassemblés et retestés jusqu'à ce qu'ils soient certifiés "conformes" pour être vendus à quelques passionnés.
Celui testé par l'AFP, bien qu'ayant trois fois arrêté sa course à 10 minutes, est quand même parvenu à atteindre 13 minutes et 35 secondes.
Le prix est à l'avenant: 17.280 yens, soit quelque 130 euros, contre 2 à 10 euros seulement pour les toupies qui ont envahi les cours de récréation au printemps.
L'accessoire, à qui l'on prête des vertus antistress, est né aux Etats-Unis dans les années 1990 et est réputé avoir servi à des fins thérapeutiques, notamment pour des personnes autistes ou hyperactives. Mais ce n'est que récemment que sa popularité a subitement explosé.

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Trump promet "le feu et la colère" à Pyongyang, qui menace Guam

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Trump promet
Washington, Etats-Unis | AFP | mercredi 08/08/2017 - Donald Trump a lancé des menaces apocalyptiques contre la Corée du Nord en raison de ses ambitions mlitaires, lui promettant le "feu et la colère" alors que Pyongyang a déclaré envisager de tirer des missiles près du territoire américain de Guam.
Les propos du président américain signent une nette escalade dans la rhétorique de Washington face aux programmes balistique et nucléaire nord-coréens, qui ont valu à Pyongyang une septième volée de sanctions de l'ONU le weekend dernier.
Ces déclarations semblent aussi faire écho aux menaces régulièrement proférées par le Nord, qui a par exemple menacé lundi de transformer Séoul en "mer de flammes".
"La Corée du Nord ferait mieux de ne plus proférer de menaces envers les Etats-Unis", a lancé mardi le président américain dans son golf de Bedminster, dans le New Jersey, où il passe des vacances.
Les menaces, si elles continuaient, "se heurteront au feu et à la colère, comme le monde ne l'a jamais vu jusqu'ici", a-t-il ajouté.
Ces propos tranchent singulièrement avec les assurances récentes du secrétaire d'Etat Rex Tillerson selon lesquelles Washington ne cherche pas la chute du régime nord-coréen.
Le Nord a surenchéri quelques heures après, annonçant envisager des tirs de missiles près des installations militaires des Etats-Unis sur l'île de Guam, dans le Pacifique.
Une fois finalisé, ce projet pourrait être mis en oeuvre "à tout moment", dès que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un l'aura décidé, a rapporté l'agence officielle KCNA, qui cite un communiqué de l'armée.
Cette île reculée de quelque 550 km2 est un avant-poste clé pour les forces américaines sur la route de l'Asie, où vivent 162.000 personnes. Environ 6.000 soldats y sont déployés, notamment sur la base aérienne Anderson et la base navale Guam.
 

- Guam est prêt -

 
Son gouverneur Eddie Calvo a minimisé les menaces nord-coréennes mais souligné que le territoire était "prêt à toute éventualité".
Des bombardiers américains B1-B basés à Guam ont survolé mardi la péninsule coréenne, ce qui "prouve", selon KCNA, que les "impérialistes américains sont des maniaques de la guerre nucléaire".
Le contexte s'était encore alourdi avec des informations du Washington Post sur les progrès militaires nord-coréens. 
Le pays reclus est désormais doté d'armes nucléaires susceptibles d'être embarquées sur des missiles balistiques, y compris des missiles balistiques intercontinentaux (ICBM), menaçant ainsi ses voisins mais aussi le continent américain, selon les conclusions d'un rapport confidentiel achevé en juillet par l'agence américaine de renseignement militaire, la DIA, citée par le journal.
Les spécialistes divergent de longue date sur les véritables capacités du Nord, en particulier à miniaturiser une tête nucléaire de façon à pouvoir la monter sur un missile. La DIA avait émis voici quatre ans des conclusions similaires mais elles avaient été balayées par d'autres services de renseignement.
Tous sont d'accord cependant que Pyongyang avance à grand pas depuis l'arrivée au pouvoir de Kim Jong-Un en décembre 2011.
En juillet, Pyongyang a procédé à deux tirs réussis d'ICBM. Le premier, qualifié par Kim Jong-Un de cadeau pour les "salauds d'Américains", mettait l'Alaska à la portée du Nord, le second était le signe que peut-être même New York était vulnérable.
Le chef de la Maison Blanche a accusé Pyongyang de s'être montré "menaçant au-delà du normal". 
Les autorités américaines ont répété maintes fois cette année que l'option militaire était "sur la table".
 

- 'Réaction délirante' -

 
Mais analystes comme responsables politiques ont tourné en dérision les propos présidentiels.
"Vouloir surenchérir avec la Corée du Nord en matière de menaces, c'est comme vouloir surenchérir avec le pape en matière de prières", a déclaré sur Twitter John Delury, professeur à l'université Yonsei de Séoul.
Le démocrate Eliot Engel, membre de la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, a regretté la "ligne rouge absurde" tracée par M. Trump et que Kim Jong-Un allait inévitablement franchir.
"La Corée du Nord est une vraie menace mais la réaction délirante du président laisse entendre qu'il pourrait envisager d'utiliser les armes nucléaires américaines en réponse à un commentaire désagréable d'un despote nord-coréen", a-t-il dit.
Le Washington Post a également rapporté, citant un autre rapport du renseignement, que le Nord détenait jusqu'à 60 armes nucléaires, soit plus qu'envisagé auparavant.
Malgré tout, les spécialistes jugent que Pyongyang doit encore franchir certaines étapes technologiques. 
Après le second test d'ICBM, des experts ont estimé que l'ogive n'avait pas réussi le cap de la rentrée dans l'atmosphère depuis l'espace. 
Pour Siegfried Hecker, ex-directeur du laboratoire national de Los Alamos, cité par le Bulletin des scientifiques atomiques, Pyongyang n'a pas l'expérience pour tirer "une tête nucléaire suffisamment petite, légère et robuste pour pouvoir survivre à un acheminement par ICBM".

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72 ans après, Nagasaki appelle le Japon à voter un traité contre l'arme atomique

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72 ans après, Nagasaki appelle le Japon à voter un traité contre l'arme atomique
Tokyo, Japon | AFP | mercredi 08/08/2017 - Nagasaki a commémoré mercredi l'attaque nucléaire qui frappa cette ville du sud-ouest du Japon il y a 72 ans, une cérémonie marquée par un vibrant appel du maire à signer un récent traité des Nations unies interdisant les armes atomiques.
"Vous n'avez même pas participé aux négociations", a fustigé le premier édile, Tomohisa Taue, en s'adressant au gouvernement dans sa "déclaration de paix" annuelle, prononcée en japonais mais retranscrite en plusieurs langues. "C'est quelque chose de difficile à comprendre pour ceux qui vivent dans les régions touchées par les bombardements nucléaires".
"En tant que seul pays à avoir subi les ravages de telles armes", a insisté l'élu, "je vous demande de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour participer au plus tôt à ces négociations et de revoir votre politique de défense qui dépend d'un parapluie nucléaire", celui de Washington, qui s'engage à protéger son allié japonais via le principe de dissuasion.
Début juillet, un traité bannissant les armes atomiques a été adopté par 122 Etats membres de l'Onu, mais les puissances nucléaires --Etats-Unis, Russie, Royaume-Uni, Chine, France, Inde, Pakistan, Corée du Nord et Israël-- ont boycotté les discussions, de même que le Japon et la plupart des pays de l'Otan.
M. Taue a dit sa "profonde gratitude" envers l'Onu et tous ceux qui ont promu ce traité "qui parle si bien de la souffrance et des efforts des hibakusha (survivants irradiés)" et pourrait être baptisé "le Traité de Hiroshima et de Nagasaki".  
Le Premier ministre, Shinzo Abe, présent à la cérémonie, n'a pas fait explicitement référence à ce document. "Le Japon est déterminé à jouer un rôle de premier plan en travaillant à la fois" avec les puissances nucléaires et non nucléaires, pour parvenir à un monde sans armes atomiques, a-t-il affirmé.
Auparavant, une cloche avait retenti à 11H02 locales (02H02 GMT), l'heure exacte à laquelle explosa la bombe atomique, le 9 août 1945. Plusieurs milliers de personnes, parmi lesquelles des survivants et proches des victimes, se sont alors figées pour une minute de silence.
Baptisé "Fat Man", l'engin destructeur au plutonium, qui a tué 74.000 personnes, a été largué par les Américains sur Nagasaki trois jours après "Little Boy", à l'uranium, qui avait anéanti Hiroshima, provoquant la mort de 140.000 personnes. 
Barack Obama s'était rendu dans cette ville martyre en mai 2016, la première visite d'un président américain en exercice.
Ces deux bombardements allaient précipiter la capitulation du Japon le 15 août 1945 et la fin de la Seconde guerre mondiale.

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Le ras-le bol généralisé des chauffeurs de taxi

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Le ras-le bol généralisé des chauffeurs de taxi
PAPEETE, le 9 août - A Tahiti, de nombreux chauffeurs de taxi tirent la sonnette d'alarme face à la concurrence déloyale. Alors qu'ils doivent se soumettre à un examen professionnel et payer de nombreuses charges, des individus s'improvisent chauffeurs de taxi et absorbent une partie de la clientèle.

Pour les chauffeurs de taxi de Tahiti, la situation est devenue compliquée. Alors que leurs confrères métropolitains se heurtent depuis plusieurs années à l'arrivée sur le marché des applications de type Uber, ils constatent que sur le fenua, de nombreux particuliers empiètent sur leur domaine en tarifant des courses sans en avoir ni la capacité légale, ni le diplôme adéquat. Comme nous l'explique un professionnel: "Nous constatons ce phénomène. Notamment à la sortie des discothèques le week-end. Pensant que cela leur coûtera moins cher, les usagers se font ramener chez eux par des chauffeurs non certifiés. Cela passe par le copinage, le bouche à oreille et ça se fait de la main à la main. Nous en avons marre car, pour exercer notre profession, nous avons tous dû passer un examen professionnel." En effet, pour obtenir un certificat de capacité à la conduite d'un taxi, il faut se soumettre à plusieurs obligations. La principale condition, bien évidemment, est d'obtenir l'examen qui est constitué de deux étapes. La première consiste en un examen écrit d'une quarantaine de questions. Si le résultat de celui-ci s'avère positif, le candidat doit alors passer un oral devant un jury de cinq personnes face auquel, il doit, entre autres, démontrer sa capacité à s'exprimer en français, en tahitien et en anglais. Une fois l'examen obtenu, les chauffeurs de taxi font face à une réglementation très stricte, "Nous sommes très surveillés, bien encadrés et régulièrement contrôlés. Tous les six mois, nous devons effectuer un contrôle technique. Sans quoi nous ne pouvons continuer d'exercer notre profession. Il y a un réel suivi qui passe aussi par le contrôle de la propreté de nos véhicules et de nos tenues vestimentaires." Les chauffeurs de taxi, outre l'examen, doivent payer une patente et s'acquitter d'une assurance tous risques dont le coût diffère selon le véhicule. Pour assurer un van par exemple, cela revient à 146 000 Fcfp par an. Comme nous l'explique un chauffeur basé à Papeete, "Dans le véhicule d'un particulier, le moindre dégât physique ou matériel est à la charge de l'usager. Ce qui n'est pas notre cas puisque nous sommes des professionnels et que nous sommes couverts comme tels. Tout est pris en charge, des lunettes cassées au bagage endommagé."




Contrôles
Bien que la Direction des Transports Terrestres (DTT) applique une réglementation sérieuse et régulière, il lui est difficile d'endiguer le phénomène car elle est uniquement apte à contrôler des véhicules professionnels. Comme nous l'indique Chantal Serra, la directrice des transports terrestres: " Nous ne pouvons contrôler les véhicules de particuliers. Mais nous prenons en compte toutes les plaintes que nous recevons et nous les transmettons au procureur de la République. Cependant, il est important de rappeler aux usagers que la tarification des taxis est déterminée et qu'ils doivent y avoir accès dans chaque véhicule. Qu'ils n'oublient pas de demander une facture pour être sûr que le tarif demandé est en adéquation avec les prix arrêtés au préalable."

Pour les chauffeurs de taxi, la concurrence ne se limite pas au cas évoqué précédemment. Deux d'entre eux nous expliquent devoir faire face à une forme de "racolage" faite par les professionnels travaillant pour des agences, "Lorsqu'un chauffeur travaille pour une agence, il fonctionne sur la base des réservations et donc avec une liste de clients prédéterminée. Mais nous remarquons que certains d'entre eux, qui doivent normalement s'en tenir à leur liste, proposent leurs services de manière aléatoire en faisant mine de rajouter des noms sur la leur. Et cela nous fait perdre des clients. De plus, pour accéder à l'aéroport ou au port, nous devons payer des droits." Les chauffeurs remarquent aussi que certains ne s'encombrent pas et s'affichent librement, tel le cas de cette femme qu'ils ont remarqué depuis quelques temps. "Au port, elle se positionne au niveau des arrivées et porte un panneau indiquant: shuttle to airport and hotels, c’est-à-dire "navette pour l'aéroport et les hôtels". Les anglo-saxons, notamment, sont habitués à ce type de prestations. Alors, ils tombent dans le panneau sans savoir que la personne en question n'est pas assermenté pour proposer cela."

Avenir
Le contrôle de la concurrence dans ce secteur semble donc délicat. Mais cela pose également deux questions importantes. La première naît du constat que l'accès aux transports ne semble pas équitable pour tout le monde. En effet, dans certains endroits enclavés, moins accessibles que les grandes communes, il est parfois difficile de se déplacer si l'on ne possède pas un véhicule. La seconde pose la question de l'avenir des taxis en Polynésie. Car l'on peut constater qu'avec l'évolution des technologies et des mentalités, de nombreux pays ont déjà choisi d'autoriser d'autres formes de transports comme les Etats-Unis avec Uber et Lyft. La question finira donc par s'imposer sur le fenua.

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