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L'escroquerie Training Sandra Network à la barre

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L'escroquerie Training Sandra Network à la barre
PAPEETE, le 18 avril 2017 - S'inspirant du modèle économique de la vente pyramidale, TSN vendait à grand renfort de publicité, sur les réseaux sociaux notamment, de courtes formations en développement personnel promettant richesse et bien-être à ceux qui payaient pour les suivre.


Le parquet a requis ce mardi soir 2 ans de prison dont 1 an ferme contre Sandra Faraire, le cerveau de ce business qui aurait fait près de 8 000 victimes aux quatre coins de la Polynésie française entre 2014 et 2015. Cette ancienne de la CPS était renvoyée aujourd'hui devant le tribunal correctionnel pour, entre autre, escroquerie.
Le ministère public a également requis la faillite personnelle, l'interdiction de gérer une entreprise pendant 5 ans et 1 an de prison dont 6 mois ferme contre deux de ses anciens associés, et l'obligation d'indemniser les victimes. Le tribunal a mis sa décision en délibéré.

S'inspirant du modèle économique de la vente pyramidale, illégal, Training Sandra Network (TSN) vendait à grand renfort de publicité, sur les réseaux sociaux et Facebook notamment, de courtes formations en développement personnel promettant richesse et bien-être à ceux qui payaient pour les suivre. Le prix de ces formations de trois jours, animés par du personnel non qualifié, tournait autour de 30 000 francs et avait rencontré un succès quasi viral au fenua. La société allait péricliter fin 2015 plus tard, victime des plaintes en justice de ses clients ne voyant pas trace du moindre retour sur l'investissement promis.

Machine bien huilée

Démarchage jusque dans les archipels, ouverture d’une salle de formation louée dans des bureaux neufs payés cash et rubis sur l’ongle, employés par dizaines, organisation de réunions d’information payantes sur ces formations miracles, la vitrine était trop belle. Un miroir aux alouettes sur lequel s'étaient fracassés des milliers de polynésiens, sous le charme d'une patronne charismatique, Sandra Faraire, au discours séduisant et extrêmement bien rodé, habillé d'un décorum fastueux et de références bibliques promettant monts et merveilles à ceux qui voudrait bien répandre sa méthode ou lui confier leur argent pour investissements.

Chaîne Youtube, montages photos sur internet mettant en scène des formateurs avec le créateur de Facebook Mark Zuckerberg, le tout servi à un public sous le charme d’un discours empreint de positivisme et aux allures de prêche, truffé de références à la foi, il n'en fallait pas plus pour séduire une armée de naïfs. 64 d'entre eux se sont constitués partie civile et réclament le remboursement des sommes perdues. 150 millions de francs se seraient ainsi envolés dans la nature sur des comptes à l'étranger, tandis que Sandra Faraire ne tenait aucune comptabilité mais menait grand train avec l'argent de sa société. Au tribunal, la patronne a assuré avec aplomb que ces accusations étaient injustes et qu'elle avait bien travaillé provoquant les rires gênés de l'ensemble des plaignants qui avaient fait le déplacement au palais de justice.

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Le collège de Ua Pou devient collège numérique

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Le collège de Ua Pou devient collège numérique
Ua Pou, le18 avril 2017 - C'est le premier établissement des marquises à devenir collège numérique. Le collège Terre des hommes de Ua Pou va être doté d'équipement en conséquence et surtout de formations adaptées pour accompagner les professeurs et élèves.

Après le collège de Huahine, premier établissement de Polynésie française du genre, Teva i Uta, Papara, Taunoa, le Taaone, c'est au tour de Ua Pou de devenir collège numérique. Le collège Terre des hommes est le premier à recevoir l'étiquette dans l'archipel des Marquises.

Concrètement cela signifie qu'il va être doté d'équipements particuliers : tablettes, tableau interactif. Cela signifie aussi que les enseignants vont être formés aux nouveaux outils. L'équipement va se faire par étape, un niveau après l'autre. Les classes de 5ème, puis de 4ème et enfin de 3ème recevront le matériel dans les deux années scolaires à venir.

Pourquoi le numérique à l'école ?

À la question "Comment peut-on vraiment imaginer le fonctionnement d'un établissement numérique sur une île où la qualité du débit n'est pas optimale et les coupures fréquentes ?" Éric Sigward, doyen de l'inspection, délégué académique au numérique et son adjoint Laurent Branger répondent : "Il y a beaucoup à faire avant même que la connexion suive. On peut faire travailler élèves et enseignants avec les outils sans connexion une fois les applications téléchargées, on peut par ailleurs apprendre aux enseignants et aux élèves à se familiariser avec ces outils. L'enseignant doit changer de posture dans le cadre de l'enseignement avec le numérique ce qui ne se fait pas du jour au lendemain".

Selon eux, l'idée est de "modifier les pratiques pédagogiques". Les outils numériques favorisent les échanges et le travail de groupe. "On n'est plus là dans le schéma d'une salle informatique avec chacun son poste." Ils favorisent aussi la prise d'initiative des élèves et le travail de recherche. "On rend les élèves acteurs de leur apprentissage." Ce n'est pas une solution pour tout, le numérique est un ensemble d'outils qui permet de faire des tests pour progresser autrement. Dans une certaine mesure, il participe à la personnalisation de l'enseignement. C'est aussi un moyen de sortir de l'isolement.

Aux détracteurs de la démarche qui veulent limiter l'exposition des enfants aux écrans, Éric Sigward et Laurent Branger répondent que "l'utilisation des outils est sous contrôle. Les élèves ne sont pas livrés à eux-mêmes. On utilise le numérique seulement quand cela se justifie". Ils ajoutent que "rien ne remplacera les enseignants" pour ceux qui craindraient une possible éviction des hommes par les machines.

De la théorie à la pratique

La volonté de mettre en place des établissements numériques date de plusieurs années maintenant. En novembre 2014, la ministre de l'Éducation, Nicole Sanquer, visitait le Médiapôle de Marly-le-Roi avec le directeur académique numérique de l'académie de Versailles. Le Médiapôle étant une structure d'accompagnement des établissements dans leurs démarches d'équipement, de formation et de développement des usages du numérique. La ministre indiquait alors à l'issue de la visite : "Notre objectif est de mettre en place les équipements idoines, liés à une pratique pédagogique, et de former les enseignants à ces outils, pour in fine, proposer aux enfants, une méthode d’apprentissage plus interactive en Polynésie".

En 2016, le collège de Huahine devenait premier établissement numérique. Un établissement que la ministre de l'Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a visité lors de sa venue en octobre 2016, confirmant le soutien de l'État dans la démarche du Pays.


Le collège de Ua Pou devient collège numérique

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La permaculture mise en lumière au village de l’alimentation

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La permaculture mise en lumière au village de l’alimentation
PAPEETE, le 18 avril 2017 - Jonathan Cunéo et Naomi Parau dirigent exploitent la ferme Tipapa d’Arue. La particularité de leur exploitation est de s’appuyer sur un système de permaculture. Ils en parleront lors du village de l’alimentation et de l’innovation de cette fin de semaine et feront déguster quelques-uns de leurs produits : achards, bonbons coco…

Qu’est-ce que la permaculture ? "C’est une conception de l’aménagement du territoire en fonction de la nature, de l’environnement déjà en place", répondent Jonathan Cunéo et Naomi Parau de la ferme permacole de Tipapa à Arue. "On n’amène rien de l’extérieur, on fait confiance à la nature. C’est elle le meilleur modèle qui existe." Ils ajoutent : "L’agriculture biologique est une part de la permaculture".

Pour le duo, il n’y a pas de mauvaises herbes, ni de mauvaises bêtes. Ces qualificatifs n’ont pas de sens dans une exploitation permacole. "Au début, j’arrachais ce qu’on appelle mauvaise herbes", se rappelle Naomi Parau qui s’est formée à la permaculture à distance auprès d’un professionnel australien. "Finalement je me suis aperçue que non seulement elles ne faisaient pas de mal à l’exploitation mais qu’en plus elles étaient comestibles et qu’un certain nombre d’entre elles avaient des vertus thérapeutiques."

En termes de rentabilité, la ferme permacole n’a rien à envier aux exploitations conventionnelles. "En 2015, première année de production, nous avons fait 900 kg pour 300 m3", affirme Jonathan Cunéo. À Tipapa se trouvent des potirons, des courges, des concombres serpents, du manioc, du uru, de la pomme étoile, des bananes et des papayes, de la figue, du corossol… "Tout ce qui pousse facilement et ne nous rend pas esclave ! "

10 fois la production conventionnelle

En 2016, Tipapa serait passée à 2 tonnes de production, "soit dix fois la production d’une exploitation conventionnelle. Ils sont à 7 tonnes par hectares. Nous n’avons toujours que 300 m3".

Lorsque des maladies se présentent, Jonathan Cunéo et Naomi Parau laissent faire. "Il ne faut pas se précipiter, c’est comme chez l’homme, il faut bien manger et se reposer pour se débarrasser d’une maladie. Les plantes n’ont pas besoin de nous ! On paille, on amende. Les maladies ne sont pas des problèmes, ce sont des épreuves."

Le concept de permaculture qui a donné naissance à la ferme Tipapa sera explicité lors du village de l’alimentation et de l’innovation (VAI) qui aura lieu cette fin de semaine. Nathalie Cunéo, productrice, le présentera le vendredi à partir de 9h30 au Petit théâtre de la Maison de la culture. Jonathan Cunéo, directeur, prendra le relais à partir de 10h30 en abordant la microbiologie du sol, l’une des bases incontournables de l’agriculture. L’équipe de la ferme Tipapa fera déguster ses produits et préparations culinaires le même jour.

"On fait nos courses dans notre jardin"

Naomi Parau et sa famille se sont lancées dans la permaculture en 2014. "Nous avons fait de gros travaux pendant un peu plus de deux ans. L’aménagement de base prend du temps." Leur objectif ? Faire pousser les produits qu’ils consomment. "On fait nos courses dans notre jardin", indiquent-ils. Ils veulent aussi "montrer que l’on peut manger de très bonnes choses ici au fenua avec des produits du fenua. On dit que les biscuits, le steack frites, le pain beurre le matin c’est culturel, mais ce sont en fait des habitudes alimentaires très récentes, datant d’il y a 30 ou 40 ans".

Naomi Parau est originaire de Rurutu aux Australes. Elle se rappelle ses petits-déjeuners, des crêpes, du riz au lait, des produits à base de farine de manioc. "On avait tout dans la cours, le miel, les fruits et les légumes. C’est ça que j’ai voulu retrouver à Tahiti pour moi et ma famille." Elle a neuf enfants dont Jonathan Cunéo et dix petits-enfants. Aujourd’hui, elle a un jardin vivant, qui n’a plus besoin d’elle ou presque. La production nourrit sa famille qui vend le surplus sans garanti ni de quantité, ni de type de produits à ses clients.

L’exploitation avance, avec son temps. "Le problème", résume Jonathan Cunéo, "c’est qu’on a tout segmenté dans notre société, alors que tout fonctionne ensemble. L’agriculture est un art de vivre associé aux éléments, aux organismes, aux avancées technologiques aussi." À Tipapa, les exploitants ne se privent pas d’internet, de Google map et autres outils numériques pour cultiver.

La permaculture mise en lumière au village de l’alimentation

La permaculture mise en lumière au village de l’alimentation
Qu’est-ce que VAI ?

C’est le premier village de l’alimentation et de l’innovation en Polynésie. Son objectif : "promouvoir des comportements alimentaires sains et durables par une meilleure compréhension de l’alimentation et des mécanismes et interrelations qui a sous-tendent pour permettre aux consommateurs de poser des choix éclairés, raisonnés et citoyens". Organisé par Asae Conseil, il réunira des acteurs du secteur venus de Polynésie, de Nouvelle-Calédonie et de métropole. Il se découpera en cinq espaces : exposition-vente avec des professionnels du secteur (agriculteurs et transformateurs), expositions, ateliers (expériences sensorielles conçues spécialement pour l'évènement avec la directrice de l'Institut du goût de Paris), conférences et animations-démonstrations.
Il se déroulera du jeudi 20 au samedi 22 avril de 8 heures à 17 heures à la Maison de la culture.
Accès libre.

Contacts

Facebook : Ferme Permacole Tipapa
Tél.: 87 29 34 87

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Surf – « Tahiti Open Tour » : Plus de 80 participants pour cette première étape !

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La première étape du Tahiti Open Tour s’est terminée ce dimanche sur le spot de l’embouchure à Papenoo. Plus de 80 surfeurs étaient encore en lice alors que la fédération faisait passer les demi finales et les finales de toutes les disciplines (bodyboard, drop knee, kneeboard, longbard et surf).
Surf – « Tahiti Open Tour » : Plus de 80 participants pour cette première étape !
Les vagues étaient glassy, avec une houle d’un mètre cinquante. En surf, chez les garçons, Teoro Tahutini remporte la compétition, chez les filles c’est Karelle Poppke qui est première. En bodyboard, Tuahiti Toofa est victorieux en prone comme en drop knee, en prone chez les juniors, Faua Iron remporte la compétition. En longboard, Heifara Tahutini Junior prends la première place et enfin, en Kneeboard, Tuahine Tehei s’adjuge la victoire.

Teoro Tahutini :

« Ça va les vagues sont plutôt bonnes. J’ai réussi en prendre pas mal pendant ma série en demi finale. Mais la meilleure c’était bien la dernière gauche que j’ai eue. Je l’ai bien vue arriver, j’ai regardé les deux cotés la droite était pas mal, mais je me suis dit que j’allais varier un peu. J’ai bien fait puisqu’elle a déroulé jusqu’au bord et j’ai pu y effectuer plusieurs manœuvres.»

Résultats :

Surf

Teoro Tahutini
Taumata Puhetini
Tevai Wong

Surf Ondine

Karelle Poppke
Tehani Tefaatau
Leina Thion

Bodyboard

Tuahiti Toofa
Varoa Boosie
Iron Faua

Bodyboard Junior

Heiarii Balducci
Tevei Gras
Iron Faua

Drop Knee

Tuahiti Toofa
Manuarii Taharie
Varoa Boosie

Longboard

Heifara Tahutini
Michel Demont
Heifara Tahutini Junior

Kneeboard

Tuahine Tehei
Wilfried Villet
Stevens Pahape

Retrouvez tous les résultats sur www.sportstahiti.com.

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Beach-Soccer : 1er trophée de l’année pour les Tiki Toa en Amérique Latine

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Les Tiki Toa sont montés sur la plus haute marche de la Copa Pilsener Fubol Playa 2017, remportant ainsi leur premier trophée de l’année au Salvador ! Une excellente nouvelle pour le Fenua avant le début de la coupe du monde de Beach Soccer 2017 qui débutera ce samedi 22 avril aux Bahamas. En attendant retour sur cette compétition au Salvador, ou Naea Bennett et consorts ont fait trembler les filets !
Beach-Soccer : 1er trophée de l’année pour les Tiki Toa en Amérique Latine
Invaincus dans cette compétition, nos aito ont d’abord du se défaire du champion de la CONCACAF (Championnat Américain), le Panama. Un match rude en ouverture de la compétition, mais qui a rapidement tourné à l’avantage des tahitiens. Naea Bennett, Teva Zaveroni, Heimanu Taiarui et Patrick Tepa se sont chargés de trouver 7 fois le chemin des filets. Score final 7 buts à 3.

Au tour suivant, cela a été au tour de l’Equateur de faire face aux Tiki Toa. C’est dernier n’ont pas fait dans la dentelle pour s’imposer 9 buts à 1. Tearii Labaste à notamment brillé en marquant un triplé, suivi de Taiarui, Tepa et Bennett, qui ont mis chacun un doublé.

Enfin la finale opposait Tahiti au pays hôte de la compétition, le Savador. Ayant manqué leur ticket pour la coupe du monde face au Panama, le Savador, souhaitait vraiment remporter ce trophée à domicile, mais s’était sans compter sur des tahitiens combatifs ! Qui vont marquer 10 fois, avant de soulever leur premier trophée de l’année (10-5).

Tandis que Heimanu Taiarui s’est vu remettre le trophée du meilleur joueur de la compétition, Naea Bennett et Patrick Tepa se partagent le titre de meilleur buteur de la compétition. De quoi mettre les Tiki Toa sur de bons rails avant la coupe du monde aux Bahamas, qui commencent ce samedi 22 avril.

Suivez tous nos aito à l’international sur www.sportstahiti.com.

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Le bouglou, ou quand la verge se customise en Guyane

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Le bouglou, ou quand la verge se customise en Guyane
Saint-Laurent du Maroni, France | AFP | mercredi 19/04/2017 - Deux petites billes blanchâtres accompagnées d'une rose fluo : dans sa main, le rasta "One sting", néo-chirurgien à ses heures, tient trois "bouglous" qu'il implantera bientôt dans des verges, une pratique carcérale censée multiplier le plaisir féminin, qui se propage en Guyane.
"Des bouglous, j'en ai mis des centaines", sourit cet homme portant de longs dreadlocks, assis sur la terrasse en bois d'un salon de tatouage bon marché, dans un quartier pauvre de Saint-Laurent du Maroni (ouest), la deuxième ville du département.
Et de montrer un manche de brosse à dents, dont les additifs péniens sont issus. "Je les fabrique à la main. Je les lime", raconte-t-il. Jusqu'à parvenir à des sphères ou cylindres parfaits, mesurant de quelques millimètres à un centimètre.
Pour 20 euros, "One sting", ainsi surnommé car il ne "pique" qu'une fois chaque client, évitant les douleurs inutiles, selon ses dires, fournit, outre le bouglou, un petit scalpel - qu'il affirme à usage unique -, un baume visant à engourdir le membre, ainsi qu'un antibiotique, acheté au Suriname voisin. Il insère l'implant sous la peau.
L'opération, rapide, se fait de nuit et "à la lumière de (son) téléphone portable", pour ne pas trancher les veines, rendues "bien rouges", qui irriguent le pénis, explique-t-il. "Ce sont des gens qui sortent de prison qui m'ont appris, narre le rasta. J'ai pratiqué sur eux en premier."
Le bouglou a de fait une forte connotation carcérale. Dans le centre pénitentiaire de Guyane, près de Cayenne, près de 47% des détenus interrogés en portent au moins un, dont 63% en ont moins de six et 2% plus de vingt, observe le médecin pénitentiaire Vincent About, qui a compilé des données sur plusieurs années.
Là, les bouglous sont aussi appelés "dominos", car ils sont fabriqués à partir de pièces de ce jeu chinois. La pose s'y fait dans des conditions spartiates. Si certains "docteurs dominos" utilisent des lames de rasoirs, d'autres se servent de "couvercles de boîtes de sardines", chauffés à blanc ou enduits de désinfectant, observe le médecin.
 

- Douleurs -

 
"En prison, il faut faire ça pour montrer que tu es un homme", affirme un ancien détenu, interrogé par l'AFP. "J'ai aussi mis des bouglous car ça fait tourner la tête des femmes",  poursuit-il, confiant avoir toutefois enlevé les siens car sa concubine "n'aimait pas". "Ca lui faisait mal".
Les dominos, dont la pose génère "hémorragies et infections", selon le Dr About, favorisent la transmission de maladies vénériennes ou du VIH, extrêmement présent dans les prisons guyanaises avec une prévalence de 2,9%, contre environ 1% dans le département et 0,35% pour la population française.
Ils causent en outre la "dyspareunie", soit des douleurs durant les rapports, qui font qu'"un grand nombre de détenus, une fois libérés, soient sommés par leur partenaire de les enlever", note le médecin, qui a fait agrandir "des photos de complications", montrant des sexes déformés, pour dissuader les candidats. 
"Ma meilleure copine m'a dit : +ça fait mal+ et +ça ne fait pas autant d'effet qu'ils le disent+", ironise Huguette, une serveuse. Alors que 29% des détenus qui portent des bouglous se les sont fait poser avant la prison, la jeune femme confie que ses frères, bien insérés, en ont "pour le style".
"One sting" est convaincu de leur efficacité. Et raconte l'histoire d'un homme au "long pénis" qui en avait "75" et pour qui "les femmes se battaient". "Moi, quand j'avais mes billes, mes conquêtes tremblaient", se souvient-il. Il les a pourtant retirées sur injonction de sa compagne.

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Colombie : au moins huit morts et 20 disparus après de fortes pluies

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Colombie : au moins huit morts et 20 disparus après de fortes pluies
Bogota, Colombie | AFP | mercredi 19/04/2017 - Au moins huit personnes sont décédées et 20 étaient portées disparues mercredi en Colombie, où de fortes pluies se sont abattues sur la ville de Manizales (centre), peu après la gigantesque coulée de boue qui a dévasté Mocoa, faisant 323 morts.
Un premier bilan de la Croix-Rouge faisait état de "8 morts, 20 disparus, 5 blessés et 40 logements touchés" à Manizales. 
La situation "n'est pas facile", a déclaré aux radios locales José Octavio Cardona, le maire de cette localité, principale ville du département de Caldas. 
D'importantes précipitations se sont abattues sur la ville mardi soir. 
"La ville (est) littéralement isolée à cause des éboulements de terrain, d'effondrements et d’inondations", a expliqué M. Cardona. Les cours ont été suspendus mercredi
Le président colombien Juan Manuel Santos a annoncé sur twitter qu'il se rendait sur place et a demandé à l'Unité nationale de gestion du risque de catastrophe (UNGRD) de se déplacer à Manizales. 
Cette nouvelle catastrophe naturelle intervient après le torrent de boue qui a détruit le 31 mars la ville de Mocoa, dans le sud de la Colombie, et fait 323 morts et 103 disparus, selon le dernier bilan officiel diffusé mardi.

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Un étrange mollusque marin mis au jour aux Philippines

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Un étrange mollusque marin mis au jour aux Philippines
Manille, Philippines | AFP | mercredi 18/04/2017 - Un mollusque étrange semblable à un énorme ver noir et gluant, qui survit dans la vase au fond de la mer grâce à des bactéries, a été étudié vivant par des scientifiques pour la première fois.

Le taret géant peut mesurer jusqu'à 155 centimètres de long et vit une existence sédentaire dans les sédiments de l'océan, ingérant uniquement selon les apparences les rejets produits par les micro-organismes qui vivent sur ses branchies.
"Nous sommes étonnés. C'est la première fois qu'on voit un taret aussi grand. Normalement, ils ne sont pas plus grands qu'une allumette et sont blancs", a déclaré à l'AFP la biologiste marine Julie Albano.
Le mollusque bivalve, de son nom scientifique Kuphus Polythalamia, possède une coquille en forme de tube. 
A la différence de ses cousins plus petits qui se nourrissent de bois en décomposition, il survit grâce aux bactéries qui vivent sur lui: celles-ci se servent des sulfures d'hydrogènes -- gaz à l'odeur d'oeufs pourris -- présents dans les sédiments pour créer du carbone organique qui alimente la créature.
Le Kuphus a un appareil digestif mais il semble s'être rétréci et être devenu largement superfétatoire.
"Nous suspections que le taret géant, une espèce jamais étudiée jusqu'alors, était complètement différent des tarets mangeurs de bois. Le fait de trouver l'animal l'a confirmé", a déclaré Margo Haygood, professeure de l'Université de l'Utah qui a participé à l'étude. 
D'après un article publié cette semaine dans la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences, c'est la première fois que des spécimens vivants ont pu être étudiés. "Cette espèce remarquable doit encore être décrite et expliquée de manière exhaustive", dit le journal.
Les créatures ont été découvertes dans la ville côtière de Kalamansing, dans la province méridionale de Sultan Kudarat. Ces animaux étranges sont peut-être une nouveauté pour les scientifiques internationaux mais les habitants du coin les connaissent depuis des années, explique Julie Albano. 
"Les tarets sont comestibles, ils le goût de poulpe", dit-elle. "Les habitants les mangent et ils les considèrent comme aphrodisiaques".

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"Moana" : un film tourné aux Samoa pour la nouvelle série "Histoires d'Océanie"

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PAPEETE, le 19 avril 2017 - La Maison de la culture et l’Association pour la diffusion de la culture en Polynésie (ADCP) lancent une nouvelle formule pour les amoureux du septième art : "Histoires d'Océanie". Pour ce premier rendez-vous cinématographique, le public pourra découvrir ce soir "Moana - A Romance of the Golden Age" (1926) réalisé par Robert Flaherty aux Samoa.


Pendant douze ans, le public local a pu apprécier des petits bijoux du septième art polynésien grâce à Cinématamua. Depuis la fermeture de l'Institut de la communication audiovisuelle (ICA), le 31 décembre 2011, qui avait pour mission la conservation et la valorisation du patrimoine audiovisuel, les archives audiovisuelles sont désormais gérées par le Service du patrimoine archivistique et audiovisuel (SPAA). Les fonds étant aujourd'hui épuisés, la Maison de la culture collabore avec l’Association pour la diffusion de la culture en Polynésie (ADCP) afin de lancer la série "Histoires d'Océanie". Ce nouveau rendez-vous cinématographique dévoilera, deux à trois fois par an, des films restaurés issus de l'ensemble du bassin Pacifique. L'entrée est libre et, à l'issue des projections, un débat pourra être ouvert avec les spectateurs.

Pour la première, découvrez une version en haute définition et mise en son du chef-d’œuvre de Robert Flaherty : "Moana - A Romance of the Golden Age" (1926). "Le succès mondial de "Nanook of the North" a permis au réalisateur et à sa femme Frances d'aller passer deux années entières aux Samoa. Ils vont pouvoir partager l'existence des Polynésiens qui vivent là en pleine harmonie avec la nature, à l'écart de toute civilisation moderne", explique Mylène Raveino, responsable des activités permanentes à la Maison de la culture. Dans ce docu-fiction, l’action se déroule précisément dans le village de Safune sur l’île de Savai’i, aux Samoa occidentales, et tous les personnages jouent leur propre rôle, à l'instar de Ta'avale Uni dans la peau de Moana. Tourné de mai 1923 à décembre 1924, le montage du film a été assuré par Julian Johnson et la première a eu lieu à New York le 7 février 1926.

Outre les images incroyables révélant les us et coutumes du village samoan, c'est l'histoire autour du film qui est également extraordinaire. En effet, le film étant à l'origine muet, Monica, la fille du couple Flaherty, est retournée à Sava’i en 1975 avec le cinéaste Ricky Leacock pour y enregistrer une bande son synchrone. Intitulé simplement "Moana with sound", le nouveau métrage a été diffusé tout d'abord à la Cinémathèque française, à Paris, le 17 juin 1981. Et l'histoire ne s'arrête pas là, puisque c'est Sami Van Ingen, l'arrière-petit-fils de Robert Flaherty, qui s'est chargé de la dernière restauration du film. Par ailleurs, la bande son a entièrement été remixée par Lee Dichter en 2014. Ne manquez pas ce trésor culturel. Le prochain rendez-vous est d'ores et déjà fixé au 4 octobre.

Le résumé

Au sein d'une nature luxuriante et généreuse, ils déterrent des racines et coupent les plantes qui serviront d'aliments. Près du rivage, les pêcheurs ont mis au point une technique aussi rudimentaire qu'efficace pour harponner les gros poissons. Ils chassent également la tortue géante qu'ils retournent sur le dos avant de l'embarquer difficilement. On traque aussi le petit sanglier et les enfants grimpent sur les troncs inclinés des cocotiers pour détacher les noix. Une jeune fille tisse une robe avec des fibres de palmiers. Les parents et les amis de Moana se préparent à la cérémonie du tatouage qui représente un des moments essentiels de la vie du jeune homme, puisqu'elle consacre sa virilité. Le rituel commence par une minutieuse préparation culinaire. Les aliments, enveloppés dans de grandes feuilles, sont cuits sur de larges pierres chauffées. Moana subit avec courage l'épreuve du tatouage, alors qu'une pointe d'os enfonce sous sa peau une teinture faite de noix de coco, de suie de chandelle et d'épices. Sa jolie fiancée le réconforte avec des gestes amoureusement apaisants. La séance de tatouage se termine par des réjouissances. Les participants dansent une harmonieuse "siva". Moana et son épouse goûtent le bonheur d'être ensemble alors que la fête se prolonge.

Infos pratiques

Mercredi 19 avril, à 18 heures et 19h30
Entrée libre
Contact : 40 544 544
Petit théâtre

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Festival Hoho'a Nui - Christian Coulombe et Sylvain Girardot : "La photographie est un art captivant"

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Festival Hoho'a Nui - Christian Coulombe et Sylvain Girardot :
PAPEETE, le 19 avril 2017 - Cofondateurs de l'Association F16, Christian Coulombe et Sylvain Girardot sont à l'origine de l'exposition annuelle consacrée à la photographie polynésienne depuis 2010. Cette année, l'événement rebaptisé Festival Hoho'a Nui prend de l'envergure et se décline en plusieurs lieux, thèmes et activités. Expositions, ateliers, démonstrations, rencontres et conférences sont au programme jusqu'au 30 avril.


Comment est née l'idée de l'exposition Hoho'a ?
Nous avions conscience qu'autour de nous gravitaient beaucoup de photographes en herbe, d'autres déjà reconnus et également des professionnels, mais qui au final se croisaient sans vraiment trop se rencontrer. Nous n'avions jamais vu de projet de la sorte sur une île ni de par le monde, aussi original par son caractère mixte, donc nous avons décidé de lancer ce concept intéressant. Certains débutent à peine et font déjà de magnifiques clichés, c'est une belle opportunité pour eux. Nous avons le plaisir en outre de constater l'évolution du niveau des participants réguliers, qui progressent considérablement au fil des éditions.

Quelle est l'histoire de votre rencontre professionnelle ?
Nous avons des métiers distincts (Christian Coulombe est un ancien aiguilleur du ciel et Sylvain Girardot est médecin au Centre hospitalier de Polynésie française, ndlr), mais des amis en commun ont tenu à nous faire rencontrer, car ils disaient que nous avions la même approche de la photographie. Et ils avaient raison ! Nous avons découvert et apprécié le travail l'un de l'autre et appris à nous connaître. C'est vrai que nous sommes complémentaires, nous sommes tous les deux plutôt dans la photo sous-marine, mais nos styles sont différents.





Festival Hoho'a Nui - Christian Coulombe et Sylvain Girardot :
Racontez-nous les débuts de votre collaboration…
Nous avons démarré notre Association F16 avec presque rien. Nos premières interventions étaient des petits cours de photographie pour initier les gens, puis nous avons fait le marathon photo et très vite l'exposition Hoho'a, qui devient aujourd'hui le Festival Hoho'a Nui et prend une ampleur remarquable.

Le nombre de photographes augmente-t-il au fil des éditions ?
Il y aura encore une quarantaine de photographes locaux cette année. Nous n'avons pas davantage de participation, ça tourne. Il y a un noyau qui reste, des nouveaux qui arrivent et d'autres qui reviennent.

"Nous irons en Iran, en Inde, en Amérique du Sud, en Afrique… avec l'œil polynésien"
Festival Hoho'a Nui - Christian Coulombe et Sylvain Girardot :
Il n'y a pas de thème imposé ?
Depuis nos débuts en 2010, nous avons un thème dans la salle du Musée de Tahiti et des îles, celui de la Polynésie. Nous restons fidèles à ce sujet, car il est inépuisable en clichés et nous tenons à mettre en avant le fenua. Pour l'exposition dans la salle Muriavai de la Maison de la culture, nous avons étendu ce thème avec "Les Polynésiens dans le monde, photos de voyage". Ce sont des photographes locaux qui s'exportent et ramènent des clichés du monde entier. Nous irons en Iran, en Inde, en Amérique du Sud, en Afrique… avec l'œil polynésien.

Avoir "l'œil du photographe", c'est inné ou cela s'apprend ?
Des personnes sont réellement douées dans cet art, mais cela s'apprend bien sûr, cela s'entretient, cela se cultive… On a un œil photographique en regardant aussi ce que font les autres, en observant la nature, en découvrant une belle lumière, etc. Lorsque nous ne sommes pas initiés, il est parfois difficile de se rendre compte que, par exemple, juste avant le coucher du soleil, la lumière est absolument splendide et propice à mettre en valeur un paysage, un portrait, ou même une ambiance sous-marine (souvent très influencée par la lumière qui l'éclaire). Nous sommes donc très contents que les gens qui nous suivent dès le début ont appris tout ça et avancent dans leur démarche artistique. Nous les accompagnons dans leur phase d'apprentissage et de découverte, c'est gratifiant. La photographie est un art captivant. Par ailleurs, beaucoup ne se savent pas et pensent qu'ils sont incapables de réaliser une photo esthétique. Il faut venir s'essayer.

Comment va se dérouler le marathon photo ?
C'est un concept dans lequel les amateurs de photo s'éclatent et qui nous a été de nouveau réclamé.
Rendez-vous samedi 22 avril, à 8 heures, à la Plazza haute du Centre Vaima, devant le magasin Ivea, c'est ouvert à tous ! Les participants auront six thèmes à illustrer, qui seront dévoilés toutes les 30 minutes. À l'issue du concours, nous récupérerons les données de la carte mémoire des appareils afin que le jury sélectionne les gagnants. Les prix seront ensuite remis lors de la cérémonie de clôture du festival, samedi 29 avril, à midi, sur le paepae a Hiro de la Maison de la culture. Nous avons une enveloppe de 100 000 Fcfp de lots pour les plus méritants.

Festival Hoho'a Nui - Christian Coulombe et Sylvain Girardot :
Les expositions

. Jusqu'au dimanche 30 avril
Musée de Tahiti et des îles
Vernissage vendredi 21 avril, à partir de 17h30 (entrée gratuite)
Salle d’exposition temporaire - Ouverte du mardi au dimanche, de 9 à 17 heures
Tarifs : 500 Fcfp ; gratuit (étudiants et moins de 18 ans)
Renseignements : www.museetahiti.pf

. Du mardi 25 au samedi 29 avril
Maison de la culture (salle Muriavai, paepae a Hiro et esplanade basse)
Vernissage mardi 25 avril, à partir de 18 heures (salle Muriavai)
Ouvert du mardi au samedi de 8h30 à 19 heures (13 heures le samedi)
Salle Muriavai : "Les Polynésiens dans le monde, photos de voyage"
Paepae a Hiro : grands formats en plexiglas rétroéclairé
Esplanade basse : grands formats

. Du mardi 18 au samedi 29 avril : Heiva 'ite mata roa
BU du Campus d'Outumaoro à l’Université de la Polynésie française
Vernissage mardi 18 avril, à partir de 9h30
Du lundi au vendredi de 7h30 à 19 heures et le samedi de 8 à 16 heures, sur le thème "Te puta 'e te totaiete : ‘a pata i te hoho’a – Littérature et société : arrêts sur image". 14 photos format kakemono équipées de QR code donnant accès aux textes d’auteurs du Pacifique qui les ont inspirées.

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La mairie de Faa'a lève son blocage mais poursuit le sit-in

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La mairie de Faa'a lève son blocage mais poursuit le sit-in
FAA'A, le 19 avril 2017. Depuis mardi soir, la mairie de Faa'a "manifeste". Après avoir bloqué la route entre Pamatai et le centre commercial Carrefour, la circulation a été rouverte mercredi matin. La mairie demande "des actions concrètes" pour les riverains du canal, situé à côté de l'aéroport, la hausse du Fonds intercommunal de péréquation et la mise en place d'une taxe aéroportuaire au bénéfice de la commune. Le conseil municipal organise une réunion d'information ce jeudi soir à Outuaraea.

Ce mercredi matin, les agents de la commune de Faa'a étaient en sit-in au flamboyant. Certains d'entre eux sont venus après avoir assuré le matin le ramassage des ordures. "Le service minimum est assuré", insiste-t-on.
Les muto'i ont été placés sur la RT1 en bas de Pamatai et au niveau du centre commercial Carrefour. Seuls les scooters qui ne peuvent pas circuler sur la RDO et les riverains pouvaient passer. Depuis mardi soir, la route était bloquée. Ce mercredi matin, vers 9 h 30, la circulation a été rouverte "temporairement pour que les automobilistes puissent lire les banderoles". Le maire de Faa’a a expliqué jeudi soir devant la presse les raisons de ce mouvement. « En usant d’autres moyens que la discussion, peut-être que ça réveillera les consciences et que chacun assumera ses responsabilités », a souligné Oscar Temaru.

Le tavana et les agents de la commune dénoncent quatre points : "l'absence d'actions concrètes et durables face à la situation désastreuse des familles sinistrées lors des intempéries, face à la colère des usagers des routes détériorées, des propriétaires désespérés vivants aux abord des ruisseaux et rivières, l'insuffisance de la dotation du FIP (Fonds intercommunal de péréquation), l'irresponsabilité de l'Etat dans l'application du CGCT (Code général des collectivités territoriales), le manque à gagner au budget communal constaté depuis 1975 suite au mépris de l'Etat et du Pays d'examiner sérieusement la mise en place d'une taxe aéroportuaire".

Le conseil municipal organise une réunion d'information sur ces questions ce jeudi 20 avril à 18 heures à l'esplanade de Outuaraea. En fonction de la réaction de la population, le maire de Faa’a décidera de la manière de poursuivre le mouvement.

En premier point d'inquiétude, Jimmy Panie, conseiller à la mairie de Faa'a, évoque la question de "la gestion du canal qui se trouve entre l'aéroport et l'ensemble des maisons qui se situent en contrebas". "Quand il y a une intempérie, ces foyers se retrouvent dans l'eau", souligne-t-il. "Aujourd'hui, la population ne comprend pas que le maire ne puisse pas intervenir mais ce n'est pas de sa compétence. C'est de la compétence du Pays et de l'Etat. A travers cette action, on a voulu dire à la population de Faa'a que la commune est solidaire même si elle n'est pas compétente dans ce domaine."

Sur cette question des sinistrés, le porte-parole du gouvernement, Jean-Christophe Bouissou, a répondu : "il s’agit d’un mauvais procès fait au Pays". "La critique est injuste : on n’a jamais été aussi rapide", a-t-il commenté. "Sur les 42 dossiers transmis par la commune de Faa’a et traités, 32 familles ont reçu leur aide. Les dix autres sont programmés à la prochaine commission. Toutes ces interventions ont été faites sur la base de déclarations faites auprès de la municipalité."


Pour une hausse du FIP
La hausse du FIP continue à être une revendication importante des maires et était sur les lèvres des manifestants ce mercredi.
Pour rappel, l'article 52 du statut de 2004 prévoit que le fonds intercommunal de péréquation (FIP) reçoive au moins 15 % des impôts, droits et taxes perçus au profit du budget général de la Polynésie française (ce pourcentage est actuellement à 17%). Depuis des années, les maires demandent la mise en place d’une véritable fiscalité communale. Le président du Pays avait rappelé lors du congrès des communes en août que ce souhait était "irréaliste en l’état actuel de l’économie et de la situation financière de la Polynésie française". Suivant cette même ligne, Jean-Christophe Bouissou a précisé que "Pour aller dans le sens d’un meilleur soutien financier des communes (…), il faudrait que l’Etat accepte de relever sa participation. Aujourd’hui, le Pays prend 17 % de ses recettes pour reverser au FIP ; je pense que l’Etat doit être en mesure de constater aujourd’hui qu’il y a un certain rattrapage à faire ».

Pour Jimmy Panie, "les communes ont beaucoup de mal à assurer leurs compétences". "Pour assurer ces compétences, il faut des moyens financiers. C'est le nerf de la guerre. Si vous voulez qu'on assume : 'rehaussez ce pourcentage pour soutenir les communes, qu'elles soient petites ou grandes'". En troisième point, c'est donc le Code général des collectivités territoriales qui coince du côté de la mairie de Faa'a : "Les objectifs sont impossibles à tenir", souligne Jimmy Panie.

Enfin, la mairie de Faa'a continue à réclamer une taxe aéroportuaire en faveur de la commune. En juillet 2015, le conseiller de François Hollande, Marc Vizy, avait indiqué, au micro de Radio 1 qu'il y avait "un débat juridique sur qui a le pouvoir d'instituer cette taxe. Pour l'instant, il y a une étude sur cet aspect juridique". "Il faut aussi qu'il y ait un consensus local sur le niveau de taxation", précise-t-il. "Le conseil municipal demande qu'une taxe soit mise en place pour permettre le développement de la commune en compensation des effets négatifs que l'aéroport a porté sur la commune", justifie Jimmy Panie.

Début avril, la Cour administrative d'appel de Paris a annulé la concession accordée à Aéroport de Tahiti qui s'occupe de la gestion de l'aéroport de Tahiti Faa'a au motif que l'appel d'offres n'avait pas été effectué de manière régulière. « Nous rencontrons des sociétés intéressées par la gestion de cet aéroport », a précisé Oscar Temaru. « Nous ne souhaitons pas qu’une société étrangère ou métropolitaine vienne. Là-dessus, on n’est pas d’accord avec l’État et on ne pourra jamais l’être. »

De son côté, Jean-Christophe Bouissou a indiqué ce mercredi : "Nous sommes favorables à ce que la commune puisse être indemnisée des nuisances liées à cet aéroport (…). Nous irons même plus loin au gouvernement puisque nous souhaitons l’intégration de la commune de Faa’a au sein de la société qui gère l’aéroport ou qui gérera, en fonction des décisions de justice à venir. (…) Notre volonté est de permettre à Faa’a d’intégrer la capitalisation de la future société qui devra gérer notre aéroport."
Le haut-commissaire ne peut pas s’exprimer publiquement sur ce dossier en raison de la période de réserve électorale liée au scrutin présidentiel.

La mairie de Faa'a lève son blocage mais poursuit le sit-in
Le maire de la commune de Faa’a et son conseil municipal invitent toute la population de Faa’a, les riverains du littoral (de Fanatea à Auae) à participer à la réunion d’information publique dans le but de vous informer sur la manifestation communale de ce mercredi 19 avril. Cette rencontre se tiendra ce jeudi 20 avril à 18 heures à l'esplanade de Outuaraea.
Pour toute information, veuillez joindre le standard de la mairie au 40 80 09 60.

La mairie de Faa'a lève son blocage mais poursuit le sit-in
Circulation sur la RDO : le rappel des règles
Pendant quelques heures, les poids lourds n'ont pas pu emprunter la route de ceinture à cause du blocage au niveau du flamboyant. Le ministre de l’Equipement et des transports intérieurs a rappelé dans un communiqué la règlementation pour la circulation sur la RDO des véhicules de transport en commun ou de transport de marchandises. "Pour des raisons impérieuses de sécurité et de solidité du réseau routier et des ouvrages d’art, la circulation des véhicules de transport en commun de personnes et de marchandises, sur la RDO, est strictement réglementée, et le non-respect des dispositions en vigueur exposent les contrevenants à des sanctions pénales et administratives", rappelle le communiqué. "Seules les demandes dûment justifiées peuvent faire l’objet d’une dérogation exceptionnelle et individuelle délivrée par le ministère chargé des transports intérieurs."

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Alimentation : "Il y a tellement de facteurs qui entrent en compte"

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Alimentation :
PAPEETE, le 19 avril 2017 - Le village de l'alimentation et de l'innovation ouvre ses portes aujourd'hui. Organisé par Manihi Lefoc, d'Asae conseil, ce village vise à rassembler les acteurs du secteur, il invite le grand public à se joindre à la fête pour réfléchir ensemble à de nouvelles façons de penser l'alimentation.

Manihi Lefoc est titulaire de deux masters, l’un en sociologie de l’alimentation et l’autre en physiologie et biologie cellulaire. Elle a longtemps travaillé pour le service public, suivant notamment le projet pilote de restauration scolaire dans les établissements de Polynésie. "Et puis finalement, en 2015, j’ai voulu créer ma société pour concrétiser ce projet de village qui mûrit depuis une dizaine d’années." Elle a fondé ASAE, l’acronyme "d’agir pour la santé et l’avenir de nos enfants". Le projet se concrétise, enfin.

Tahiti Infos : À qui ce village s'adresse-t-il?
Manihi Lefoc : "À tout le monde, aux professionnels mais aussi au grand public, aux grands et aux petits. Il y a d'ailleurs des ateliers pour les maternelles à partir de la SG, disons 6/7 ans. J'espère que pour les éditions prochaines nous pourrons aller encore plus loin."

Tahiti Infos : Vous parlez déjà d'une nouvelle édition alors que la première commence tout juste !
Manihi Lefoc : "Oui. Cette initiative n'est pas un événement isolé. Je ne le pense pas comme ça. L'idée est vraiment de créer une dynamique pour apporter un nouveau regard sur l'alimentation, une approche plus globale, transversale, innovante. La façon même d'aborder le sujet est innovante."

Tahiti Infos : À quel niveau?

Manihi Lefoc : "Manger ce n'est pas seulement intellectuel, ce n'est pas seulement des calories que l'on ingère, il y a tellement de facteurs qui entrent en compte, les sens, l'éducation, la culture, les émotions…"

Tahiti infos : Et quel est l'objectif du village dans ce contexte ?
Manihi lefoc : "Apporter des clés de compréhensions récentes, variées qui puissent ainsi toucher le public au sens large en fonction de ses propres habitudes, de son rythme de vie, de ses envies, de ses goûts… Transmettre des savoir-être et savoir-faire, parler de l'alimentation sous toutes ses dimensions, découvrir de nouvelles saveurs et nouvelles façons de voir et de penser pour que les gens aient un déclic."

Tahiti infos : Ce déclic est-il nécessaire en Polynésie?
Manihi Lefoc : "Oui ! Et pour tous, y compris les professionnels. En amont du village nous avons organisé une formation pour eux. Ils ont répondu présent et ont été surpris de découvrir l'ensemble des aspects qui touchent l'alimentation."

Tahiti Infos : Combien étaient-ils?
Manihi Le foc : "Quinze : infirmier, diététicien, psychologue, pâtissier, représentant de la restauration scolaire, responsable des programmes liés à l'obésité et au surpoids à la direction de la santé… Cette formation leur a permis de se rencontrer et de penser à des projets communs. C'est ça aussi l'objectif du village, que des projets voient le jour tout au long de l'année. En recevant une seule et même formation, un seul et même message, ils sont sur la même longueur d'onde. C'est l'idéal pour créer une dynamique."

Tahiti Infos : Du côté du grand public, sentez-vous une envie de changement, des tendances ?
Manihi Lefoc : "Oui, je crois qu'il y a un mouvement, une demande, un début de changement. De plus en plus de gens se mettent au sport, les habitudes végétariennes et véganes marquent le pas. Il manque peut-être seulement un peu de connaissances et d'informations pour aller encore plus loin."

Alimentation :
Cinq espaces : exposition, atelier, exposition-vente, conférences et animations

C’est le premier village de l’alimentation et de l’innovation en Polynésie. Son objectif : "promouvoir des comportements alimentaires sains et durables par une meilleure compréhension de l’alimentation et des mécanismes et interrelations qui a sous-tendent pour permettre aux consommateurs de poser des choix éclairés, raisonnés et citoyens". Organisé par Asae Conseil, il réunira des acteurs du secteur venus de Polynésie, de Nouvelle-Calédonie et de métropole. Il se découpera en cinq espaces : exposition-vente avec des professionnels du secteur (agriculteurs et transformateurs), expositions, ateliers (expériences sensorielles conçues spécialement pour l'évènement avec la directrice de l'Institut du goût de Paris), conférences et animations-démonstrations.
Il se déroulera du jeudi 20 au samedi 22 avril de 8 heures à 17 heures à la Maison de la culture.
Accès libre.

Contact

Facebook : Village de l'Alimentation et de l'Innovation
Tél.: 87 76 22 56
vai.exposition@gmail.com
Site internet

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Présidentielle : Jacquie Graffe milite pour le vote En Marche!

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Présidentielle : Jacquie Graffe milite pour le vote En Marche!
PAPEETE, 19 avril 2017 - Le maire de Paea doit annoncer ce mercredi publiquement son soutien à la candidature d’Emmanuel Macron au premier tour de l’élection présidentielle de samedi.

Après avoir appelé au vote François Fillon pour la primaire de la droite et du centre, Jacquie Graffe est aujourd’hui résolu à soutenir le candidat de centre gauche Emmanuel Macron, samedi pour le premier tour de l’élection présidentielle, comme l’ont révélé mardi nos confrères de TNTV.

"On est venu me demander d’aider. J’ai dit oui", explique-t-il tout simplement en évoquant une récente discussion avec le syndicaliste Patrick Galenon. Le maire de Paea prévoit d’officialiser son soutien ce mercredi, lors d’une réunion publique organisée à 19 heures dans les locaux de sa mairie. Une seconde réunion publique est programmée jeudi soir à la mairie de Papara, à 19 heures.

"Certains électeurs se demandent pour qui voter samedi. Je leur expliquerai que dans ces communes où certains militent déjà pour le vote Fillon et d’autre pour Le Pen, moi, j’appelle à voter Macron", souligne aussi le maire de Paea qui estime pouvoir rassembler 2000 suffrages derrière lui, entre le PK 19 et le PK 40, sur la côte ouest de Tahiti.

"Notre position est claire : on accepte tout le monde sauf le Front National", explique Loïc Brigato, coordinateur de la campagne En Marche! pour la Polynésie française. Le comité de soutien local à la candidature d’Emmanuel Macron pour l’élection présidentielle est en discussion avec Jacquie Graffe "depuis une dizaine de jours" et se félicite de voir avec le rapprochement de l’édile de Paea, "le premier maire à opérer ce ralliement".

Pour l’instant, pas question d’aborder ouvertement la perspective des élections législatives des 3 et 17 juin prochains. Patrick Galenon a annoncé fin mars qu’il envisageait d’être candidat, à condition d’obtenir l’investiture En Marche! sur la 2e circonscription électorale de Polynésie française où Jacquie Graffe se bat déjà depuis plusieurs mois pour imposer Tepuaraurii Teriitahi. Le mouvement politique d’Emmanuel Macron a annoncé qu'il ne donnerait pas d’investiture pour les législatives avant le 7 mai prochain.

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Rappel de la réglementation pour la circulation sur la RDO

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PAPEETE, 19 avril 2017 - Le ministre de l’Equipement et des transports intérieurs, Luc Faatau, rappelle la réglementation pour la circulation sur la RDO des véhicules de transport en commun ou de transport de marchandises, suite au barrage sur la RT1 à Faa’a.

Pour des raisons impérieuses de sécurité et de solidité du réseau routier et des ouvrages d’art, la circulation des véhicules de transport en commun de personnes et de marchandises, sur la RDO, est strictement réglementée, et le non-respect des dispositions en vigueur exposent les contrevenants à des sanctions pénales et administratives.

Seules les demandes dûment justifiées peuvent faire l’objet d’une dérogation exceptionnelle et individuelle délivrée par le ministère chargé des transports intérieurs.

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Maintien en détention provisoire pour quatre trafiquants d'ice

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Maintien en détention provisoire pour quatre trafiquants d'ice
PAPEETE, le 19 avril 2017 - Ils sont impliqués dans deux dossiers distincts d'importation de méthamphétamine depuis les Etats-Unis, certains sont écroués depuis 9 mois. Leurs demandes de libération sous condition ont été rejetées ce mercredi au palais de justice de Papeete.


Quatre trafiquants d'ice présumés avaient rendez-vous ce mercredi matin dans le bureau du juge des libertés et de la détention. Ecroués depuis des mois le temps de boucler les enquêtes judiciaires les concernant, dans deux affaires distinctes d'importation d'ice depuis les Etats-Unis, ils n'ont obtenu aucun fléchissement du magistrat sur la question de leur maintien en détention ou de leur éventuelle libération sous condition en attendant leurs procès. Tous ont regagné la maison d'arrêt de Nuutania en fin de matinée.

La première des deux affaires met en cause deux trafiquants présumés soupçonnés d'avoir tenté d'importer depuis la Californie 2 kilos d'ice dissimulés dans des essieux de voitures. La drogue n'avait pas eu le temps d'arriver jusqu'à Papeete, saisie à son point de départ aux Etats-Unis par les enquêteurs de la Drug Enforcement Administration (DEA), le service de police américain chargé de la lutte contre le trafic de produits stupéfiants, agissant en coopération avec les enquêteurs locaux de la section de recherches de la gendarmerie.

Les trafiquants présumés, interpellés en décembre 2016 à Tahiti, étaient censés réceptionner la marchandise à l'arrivée des véhicules au fenua. Les gendarmes avaient procédé à une fouille complémentaire des voitures saisies à Motu Uta sans découvrir de quantité additionnelle de drogue.

Le juge rappelle "les lourdes peines de prison ferme encourues"

Le second dossier implique une ressortissante américaine et un jeune trafiquant notoire de Tahiti, condamné par ailleurs la semaine dernière à 7 ans de prison ferme pour son rôle central dans l'affaire dite de la filière pakalolo (Il a fait appel, Ndlr).

La douane avait interpellé la jeune femme dans un hôtel de la côte Ouest en août 2016 alors qu'elle était chargée de réceptionner un colis contenant près de 200 grammes d'ice. Originaire de Californie, où son compagnon est lui aussi incarcéré pour trafic de stupéfiants, elle est en détention provisoire à Nuutania depuis neuf mois. Elle a demandé, en vain, son placement sous surveillance électronique.

Le juge des libertés et de la détention a profité de ces audiences pour rappeler à qui voulait l'entendre "les très lourdes peines de prison ferme encourues" en matière de trafic d'ice en Polynésie française. Le magistrat a aussi prévenu que la justice continuera à mettre tous les moyens coercitifs dont elle dispose pour protéger le fenua de ces trafiquants tentés par le juteux marché de cette drogue aux effets dévastateurs.

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BBTV : l’envoi dans les îles des plantes-hôtes interdit

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BBTV : l’envoi dans les îles des plantes-hôtes interdit
PAPEETE, 19 avril 2017 - L’île de Tahiti est déclarée infestée par le Banana Bunchy Top Virus (BBTV). Depuis mercredi, un arrêté gouvernemental interdit le transport des plantes-hôtes vers toutes les îles de Polynésie.

Observé pour la première fois à Tahiti en novembre 2016, à la suite de signalements de dégâts observés par des horticulteurs dans leurs parcelles de ‘ōpuhi, le Banana Bunchy Top Virus (BBTV) est une maladie importée qui menace potentiellement une partie importante de la flore locale. Le BBTV se transmet de plante en plante par un puceron et se propage en utilisant du matériel végétal infecté (boutures, rejets, bulbes, prélevés sur des plants malades). Aucun remède n’est connu contre cette infection végétale qui pourrait décimer les plantations de musacées (bananes, fe'i), de zingibéracées ('ōpuhi, torche, curcuma, gingembre…), les aracées (taro, 'ape, taruā…), les commelinacées (misère), les heliconia (oiseaux du paradis), et les cannacées (canna).

> Lire aussi : Le Banana Bunchy Top Virus : Les plantes locales en danger

Pour éviter la propagation du virus dans les îles encore indemnes, le Conseil des ministres a pris un arrêté déclarant Tahiti infestée par le "Bunchy top"et interdisant le transport des plantes-hôtes vers toutes les autres îles de Polynésie. Cette restriction réglementaire, qui vient compléter une campagne d’information et de sensibilisation du public, sera appliquée très strictement par le service en charge de la biosécurité.

Présent dans de très nombreux pays voisins de la Polynésie française, le"Bunchy top" est la maladie virale la plus grave pour les bananiers et les plantains. Il n’existe ni variété résistante connue, ni traitement pour lutter efficacement contre ce virus.

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Compte rendu du Conseil des ministres du 19 avril 2017

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Accord intergouvernemental pour la construction du câble Manatua

En janvier 2016, le conseil d’administration de l’OPT a autorisé son opérateur public à mener toute étude portant prioritairement sur la sécurisation du système de communication Honotua.

Un accord de coopération non engageant a été signé en février 2016 entre Niue, Cook, Samoa, Tokelau et la Polynésie française, sous l’impulsion du ministère des Affaires étrangères de Nouvelle-Zélande, dans le but d’améliorer la connectivité internationale des îles du Pacifique. Les études de faisabilité ont défini un projet reliant Samoa et Tahiti avec des branches sur les îles de Niue, Rarotonga, Aitutaki et Bora Bora (pour la sécurisation du câble domestique Honotua).

La Polynésie française et l’OPT ont confirmé leur intérêt à participer au projet de câble Polynesia Connectivity Project. Plusieurs options de coopération ont été proposées parmi lesquelles l’accord international de coopération initié par la Polynésie française et l’OPT et celui-ci a été retenu par l’ensemble des parties concernées.

En application de la loi organique de février 2004 portant statut d’autonomie de la Polynésie française, le président du Pays, dûment autorisé par arrêté du Conseil des ministres a sollicité et obtenu l’accord des autorités compétentes de la République pour engager des négociations multilatérales avec les gouvernements de Niue, Cook et Samoa aux fins de la conclusion d’un accord intergouvernemental.

Le projet d’accord comprend la désignation des opérateurs par les gouvernements respectifs, le rôle de ces opérateurs, la gouvernance du projet, les principes de la procédure d’appel d’offres et le droit applicable aux contrats. Comme suite à l’accord des Parties pour signer le texte finalisé le 4 mars à Auckland, les pouvoirs correspondant ont été donnés au président de la Polynésie française par le ministre des Affaires étrangères lui permettant de signer l’accord au nom de la République.

Le processus de signature de l’accord intergouvernemental concernant la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance du système de câble lié au projet Manatua de connectivité de Polynésie s’est achevé le 3 avril 2017. L’accord doit être soumis à la délibération de l’Assemblée de la Polynésie française.

Cet accord intergouvernemental traduit la volonté d’une coopération régionale forte de la Polynésie française au sein de la communauté du Pacifique, dans l’un des secteurs d’activité, celui des communications électroniques, sept mois après son admission comme membre à part entière du Forum des îles du Pacifique.


Maintien du prix des hydrocarbures au 1er mai

Aux dates de chargements des produits hydrocarbures liquides, les prix CAF ont diminué en raison de la baisse des cotations sur le marché de Singapour. Ainsi, l’essence sans plomb et le pétrole ont baissé de 6 %, et le gazole et le fioul EDT ont baissé de 5 %. La valeur CAF du gaz butane a augmenté de 12 % par rapport à la précédente livraison sous l’effet des augmentations du prix FOB et du dollar à la date de chargement.
Le Conseil des ministres a donc décidé de maintenir stables les prix de vente des hydrocarbures pour le mois de mai 2017, et garde une vigilance sur les prix d’approvisionnement en hydrocarbures sur les marchés internationaux dont l’évolution reste très instable.


Indice des prix à la consommation, du Bâtiment et des travaux publics et index de la sûreté et des véhicules légers

Au mois de mars, l'indice des prix à la consommation est en augmentation de 0,5 % et s'établit à 108,02. Cette évolution est essentiellement liée à la hausse des prix des produits alimentaires (+ 1,2 % soit 0,3 point d'indice) et à celle des prix des Transports (1,3 % soit 0,2 point d'indice). L’indice ouvrier progresse de 0,4 % en mars 2017. Il augmente de 1% depuis janvier. Hors transport aérien international, l'indice général augmente de 0,3 % en mars 2017 (+ 0,9 % sur douze mois).

En mars, l'index du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) est en augmentation de 0,1 %. Cette évolution est pour partie liée aux augmentations de tarifs des services (+ 0,3 %). Les prix des matériaux de construction sont en hausse de 0,1 %. L'index du Bâtiment et celui des Travaux publics progressent de 0,1 %. Dans le Bâtiment, l'index du Gros Œuvre est stable et celui du Second Œuvre progresse de 0,1 %. Dans les Travaux Publics, l'index du Génie Civil et celui des Travaux Spécialisés augmentent de 0,1 %. Sur douze mois, l'index général du BTP progresse de 0,4 %, l'index du Bâtiment augmente de 0,8 % et celui des Travaux Publics diminue de 0,1 %.

Au mois de mars, les index de la Sûreté et des Véhicules Légers restent stables. Celui du Gardiennage augmente légèrement de 0,1 %, et l’index des Véhicules de Chantier baisse de 0,1 %.


Soutien à la création audiovisuelle et numérique

La commission consultative SCAN (soutien à la création audiovisuelle et numérique), chargée d’émettre un avis sur les demandes d’aide à l’audiovisuel et le numérique s’est réunie le mardi 21 mars. En tout, 27 projets, issus des filières audiovisuelle et numérique ont été examinés, et 20 d’entre eux ont reçu un avis favorable de la commission ad hoc.


Tahiti infestée par le Banana Bunchy top virus

Le Banana Bunchy Top Virus (BBTV) est une maladie qui se transmet de plante en plante par un puceron et se propage en utilisant du matériel végétal infecté (boutures, rejets, bulbes, prélevés sur des plants malades). Il a été observé pour la première fois à Tahiti en novembre 2016, à la suite du signalement par les horticulteurs des dégâts observés dans leurs parcelles.

Présent dans de très nombreux pays voisins de la Polynésie française, le"Bunchy top" est la maladie virale la plus grave pour les bananiers et les plantains, mais également pour d’autres plantes d’intérêt économique comme les opuhi, les anthurium, le gingembre ou le curcuma. Il n’existe aucune variété résistante ni de traitement pour lutter efficacement contre ce virus.

Aussi, pour éviter la propagation du virus dans les îles encore indemnes, le Conseil des ministres a pris un arrêté déclarant Tahiti infestée par le "Bunchy top"et interdisant le transport des plantes-hôtes vers toutes les autres îles de Polynésie. Cette restriction réglementaire, qui vient compléter une campagne d’information et de sensibilisation du public, sera appliquée très strictement par le service en charge de la biosécurité.


Réforme de la retraite du régime des salariés

Le ministre des Solidarités, en charge de la protection sociale, a présenté une communication sur les mesures à envisager pour garantir une retraite aux générations futures. Afin de préserver un taux de remplacement de 70%, des adaptations paramétriques portant sur l’âge de départ, la durée de cotisation et la retraite anticipée sont nécessaires. Pour sa part, le Pays augmentera sa participation dans la prise en charge de l’Allocation complémentaire de retraite au titre de la solidarité.


Projet de loi du Pays relatif à l’exercice de la plongée subaquatique de loisir

La plongée de loisir est régie en Polynésie française par une délibération du 20 octobre 1992 qui ne répond plus aux enjeux actuels et dont les dispositions anciennes, datant de 25 ans, sont aujourd’hui incomplètes et obsolètes. Or, cette activité représente un atout indéniable pour la destination. La diversité et le maillage géographique des structures et établissements pratiquant la plongée doivent ainsi être confortés et renforcés, tout en maintenant un niveau de sécurité élevé pour les pratiquants. En tout, 18% des touristes pratiquent au moins une plongée durant leur séjour en Polynésie, et le total cumulé de l’activité représente plus de 120 000 plongées loisir chaque année.

Fort de ce constat, les ministères en charge des Sports et du Tourisme ont travaillé en concertation et partenariat à l’élaboration d’une nouvelle réglementation encadrant l’exercice de la plongée subaquatique de loisir. Une consultation des organismes, fédérations et groupements sectoriels représentés en Polynésie française, a eu lieu en amont dans le cadre de la préparation du projet de loi du Pays sur le sujet.


Ce projet de loi du Pays a un triple objet : définir un nouveau cadre et abroger la délibération de 1992, répondre aux demandes relatives aux emplois locaux en permettant à la jeunesse polynésienne d’avoir un accès direct à la formation et aux métiers de la plongée et répondre aux attentes exprimées par les opérateurs touristiques pour faire face en toute sécurité aux flux et niveaux d’aptitudes des plongeurs internationaux visitant la Polynésie française.

Le premier impératif concerne donc notamment la prise en compte de la plongée aux mélanges autres que l’air (nitrox et trimix) et la prise en compte de la plongée recycleur. Ces pratiques, en fort développement en Polynésie française, sont utilisées aujourd’hui par plus de 50% des centres. Il convient de les règlementer, et de s’aligner sur les standards internationaux. Par ailleurs, les normes internationales de la plongée reposent sur un ensemble d’aptitudes et qualifications, acquises au sein de différentes structures qui délivrent leurs propres certifications. Elles ont été prises en compte et intégrées dans le nouveau texte.

Ce texte introduit également une obligation de déclaration renforcée, qui prend notamment en compte les navires de plaisance ou de croisière, toujours plus nombreux à proposer l’activité plongée. Une harmonisation des espaces d’évolution (zone de profondeur minimale et maximale de plongée) a été définie, en fonction notamment de l’accessibilité des sites de plongée touristiques ou encore de la reconnaissance des capacités et aptitudes des pratiquants en fonction de leurs certifications et brevets. Dans le même esprit, une limitation du nombre et de la durée de plongées quotidiennes a été instaurée.

Les parcours de formations actuels permettant l’accès aux métiers de l’encadrement et de l’enseignement sont, par ailleurs, trop contraignants et coûteux pour les plongeurs locaux. De plus la réglementation actuelle ne permet pas la reconnaissance officielle des brevets et qualifications créés depuis 1992, et notamment les qualifications instaurées en Polynésie française. Le nouveau texte permettra donc de proposer des alternatives et parcours professionnels adaptés et répondra aux aspirations des plongeurs polynésiens de pouvoir devenir autonomes, avec des perspectives réalistes d’évolution.

La plongée en Polynésie française s’adresse aujourd’hui à un public touristique et de pratiquants très occasionnels. Tous doivent être protégés et pris en compte pour le devenir et le développement de la filière. Dans ce cadre et pour s’aligner sur les standards internationaux, les dispositions sur les espaces d’évolutions et la composition des palanquées (groupes de plongeurs) ont été redéfinis tout en prenant en compte les impératifs de sécurité.

D’autres obligations nouvelles ont été introduites, également dans un souci de renforcement de la sécurité, comme notamment l’extension de l’obligation d’assurance aux patentés, l’attestation de bonne condition physique pour les pratiquants, la fiche de sécurité ou encore le plan et le tableau de secours. En outre, le cadre de l’obligation de surveillance de surface a été révisé. Celle-ci était imposée dès lors que le courant était supérieur à un nœud. Elle est aujourd’hui strictement nécessaire pour toute plongée hors lagon.


Subvention d’investissement pour le Centre nautique de la baie de Phaeton

Le Conseil des ministres a décidé d’octroyer une subvention d’investissement d’un montant d’un million Fcfp en faveur de l’association Centre nautique de la baie de Phaeton pour l’acquisition d’un moteur hors-bord de 115 CV.

Fondé en novembre 1992, le « Centre nautique de la baie de Phaeton » a le statut d’une association à but non lucratif, avec un siège social situé à Taravao. L’association, qui a pour objet la pratique des sports nautiques, comprend une soixantaine d’adhérents.

L’association a déjà mis en œuvre plusieurs actions telles que l’enseignement de la voile dans le cadre scolaire, la voile s’avérant être un support pédagogique très intéressant pour les enseignants. Elle s’intéresse aussi à la promotion de la navigation en pirogue à voile polynésienne.

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L'Australie durcit l'obtention de la nationalité

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L'Australie durcit l'obtention de la nationalité
Sydney, Australie | AFP | jeudi 19/04/2017 - L'Australie a annoncé jeudi le durcissement des conditions d'obtention de la nationalité australienne, imposant comme préalables un bon niveau d'anglais, l'adhésion aux "valeurs australiennes" comme l'égalité entre les sexes et une période probatoire de quatre ans.

"Nous ne sommes pas définis par la race, la religion ou la culture, comme de nombreuses autres nations", a expliqué le Premier ministre australien Malcolm Turnbull à la presse.

"Nous sommes définis par notre adhésion à des valeurs communes, des valeurs politiques, l'Etat de droit, la démocratie, la liberté, le respect mutuel, l'égalité entre les hommes et les femmes", a-t-il dit. "Ces valeurs fondamentales nous définissent en tant qu'Australiens. Les procédures d'obtention de la citoyenneté doivent le refléter. Aujourd'hui, nous annonçons des changements pour renforcer la citoyenneté, pour avoir une Australie plus forte, une citoyenneté plus forte, des citoyens plus forts".

Cette annonce survient dans un contexte de pressions populistes croissantes, le parti anti-immigration One Nation de Pauline Hanson bénéficiant d'un nouveau souffle dans l'opinion.

Pour demander la nationalité australienne, les candidats devront avoir bénéficié du statut de résidents permanents pendant quatre ans, contre un an actuellement. Le test "civique" auquel ils sont soumis sera durci, avec par exemple des questions "sur la violence conjugale", a déclaré le ministre de l'Immigration Peter Dutton.

"On a le droit de dire que si quelqu'un veut devenir citoyen australien, il est tenu de faire la démonstration qu'il partage certaines choses", a ajouté M. Turnbull.

"Engagement derrière nos valeurs, l'allégeance à notre pays, un bon niveau d'anglais, être ici depuis quatre ans, faire la démonstration de son engagement, ce n'est pas simplement une procédure administrative", a-t-il encore dit.

Jeudi, le gouvernement a annulé un programme de visas temporaires pour certains travailleurs étrangers qualifiés et destiné aux entreprises manquant de main d'oeuvre, au profit d'un nouveau système visant à privilégier l'emploi d'Australiens.

M. Turnbull avait alors dit qu'il s'agissait de mettre "les Australiens et les emplois australiens d'abord".


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Fêtes foraines : du changement dans l'air

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Fêtes foraines : du changement dans l'air
PAPEETE, le 19/04/2017 - Le mois de juillet rime avec festivités, celles du Heiva i Tahiti et celles organisées par les communes. Il annonce aussi les fêtes foraines. À Tahiti, les habitants ont pris l'habitude de se retrouver à Aorai Tini Hau, pour les plus petits, et à Vaitupa, pour les plus grands. Cette année, des changements seront entrepris : à Pirae, le site ne changera pas, mais l'emplacement des baraques sera différent. À Vaitupa, les législatives empêcheront la tenue de la manifestation, qui sera déplacée à Outumaoro.

Des rumeurs sur l'annulation des baraques foraines circulaient il y a quelques jours sur les réseaux sociaux. Mais la réalité est bien différente puisqu'il ne s'agirait pas d'une annulation, mais plutôt de modifications qui seront apportées aussi bien sur l'aménagement des baraques foraines à Pirae, que sur le déplacement de la fête de la côte ouest, à Outumaoro.

Du côté de Pirae, malgré les travaux qui sont réalisés à Aorai Tini Hau, la famille Porlier assure que les baraques foraines et les attractions seront bien au rendez-vous cette année. "Nous nous installerons dans le sens de la longueur, en prenant une partie du parking intérieur. Donc, les véhicules pourront se garer dans le parking à l'extérieur, mais aussi derrière, près des travaux", explique Albert Porlier, le gérant des manèges "La Joie".

Côté manèges, aucune nouveauté n'est prévue, "parce qu'on manque de places publiques", regrette le forain. Pour Albert Porlier, les baraques foraines sont une distraction importante pour les familles polynésiennes. "Avec tout ce qu'il se passe aujourd'hui dans le monde, les gens ont besoin de se divertir."Les pāpio" de Pirae ouvriront leurs portes à compter du 25 juin.

À FAA'A, ON CHANGE DE CAP

Les forains de la côte ouest se retrouveront quant à eux à Outumaoro, "parce qu'il y a les élections législatives au même moment", justifie Oscar Temaru, maire de Faa'a. "Le président de l'association des forains m'a contacté, et je lui ai dit d'essayer de voir un autre endroit." "Ce n'est pas qu'on ne peut pas aller sur Vaitupa. Le problème pour nous est que nous mettons un mois pour monter toutes les attractions et les baraques. Et si on va sur Vaitupa, on ne pourra monter qu'à partir du 19 juin parce que les législatives se termineront le 18. Il faut savoir que l'ouverture se fera vers la fin du mois de juin. Donc, monter tout cela en dix jours ne va pas être évident et ce sera trop court", explique James Frogier, président de l'Association des forains de Polynésie.

Ce qui conduirait les forains vers le terrain de Outumaoro. Un site qui appartient au Pays et qui est sous la tutelle de Tahiti Nui aménagement et développement (TNAD).

Et, selon le porte-parole du gouvernement, Jean-Christophe Bouissou, c'est l'endroit idéal pour installer les baraques foraines.

De son côté, James Frogier a rencontré ce mercredi, en début d'après-midi, le maire de la commune de Punaauia "pour parler des questions sur la sécurité, l'eau et l'environnement". Il assure avoir les certificats de conformité pour les manèges en sa possession. Pour les forains, le site de Outumaoro est avantageux, même si "le terrain est plus petit que celui de Vaitupa. Nous avons essayé d'implanter les baraques, en diminuant bien sûr les lots."

Mais le fait de se déplacer dès qu'un problème se pose ne rassure pas les forains de la côte ouest. "Le réel problème est que nous n'avons pas vraiment de site de disponible. Nous avons toujours cherché un endroit, et si nous avions eu la possibilité d'en acheter, nous l'aurions fait. L'idée est de se poser et d'organiser nos fêtes chaque année et ne plus se déplacer", assure James Frogier.

Et dans les années futures, la situation pourrait se compliquer. "Pour le moment, il y a un projet sur Vaitupa, et il y a le Mahana Beach aussi qui devrait se monter. Et une fois que l'hôtel aura vu le jour, je pense que ce serait un autre souci pour nous, si nous restions à Outumaoro", rajoute le forain.

Surtout que les pāpio sont ancrés dans les mœurs polynésiennes. "Les fêtes foraines sont rentrées dans une tradition chez nous aussi maintenant. Nous, nous sommes forains depuis mon grand-père. Donc, c'est vraiment de père en fils que cette activité est venue. Aujourd'hui, on ne peut pas s'arrêter du jour au lendemain. Donc, pour toutes les fêtes de juillet, nous serons présents. Il va falloir que l'on se batte pour trouver le terrain adéquat."

Si les forains s'installent à Outumaoro, pas question pour eux de retourner à Vaitupa. "Sur Outumaoro, tout est à refaire. Mais il faut dire que Punaauia est quand même une ville propre, les déchets sont triés. Donc, il faudra que l'on trie nos déchets. Sur le point de vue assainissement, il y a un réseau de prêt et nous pourrions nous raccorder dessus", indique James Frogier.

Une fois que la convention sera signée avec TNAD, les forains s'installeront à Outumaoro à partir du 18 mai, pour une ouverture prévue le 16 juin, jusqu'au 14 août.


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Tubuai : 220 pieds de pakalolo à la benne

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Tubuai : 220 pieds de pakalolo à la benne
TUBUAI, le 19 avril 2017 - Une opération de police judiciaire a été menée conjointement par les gendarmes et la police municipale, le 10 avril dernier, pour vérifier des informations relatives à l’existence de plusieurs plantations de pakalolo sur l’île de Tubuai. 220 pieds ont été saisis.

Les investigations ont permis la découverte de 220 pieds de cannabis dissimulés dans la végétation sur les hauteurs de Taahueia.

Les propriétaires de la culture de pakalolo ont été identifiés et devront répondre de faits de détention et usage de produits stupéfiants devant le prochain tribunal forain.

Sur instructions du parquet de Papeete, les plants de cannabis découverts ont été détruits par incinération.

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