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Experts pour le foncier : le gouvernement propose 6 personnalités

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Experts pour le foncier : le gouvernement propose 6 personnalités
PAPEETE, le 15 février 2017. Le conseil des ministres vient de proposer une liste de personnalités pour la composition du collège d'experts en matière foncière. Parmi elles, on trouve l'anthropologue Simone Grand. C'est l'APF qui décidera du nom de trois des neuf personnalités qui y siègent.

Le conseil des ministres a proposé mercredi dernier une liste de personnalités "désignées en raison de leur compétence et de leur intérêt en matière foncière pour la composition du collège d'experts en matière foncière".

Liste des personnalités proposées par le conseil des ministres
1- PICARD Louis Ancien receveur-conservateur des hypothèques de 1998 à 2012 aujourd'hui retraité
2 GRAND Simone Anthropologue
3 SAGE Yves-Louis Maître de conférences en droit privé à l'Université de la Polynésie française
4 BERTHOU Tania Conseillère technique auprès du cabinet du président de l'assemblée de la Polynésie
française
5 PAOLETTI Hinatea Juriste responsable du contentieux à la direction des affaires foncières

Dans son rapport sur le foncier en 2016, la chambre territoriale des comptes (CTC) avait regretté "L’absence de recours au collège d’experts en matière foncière".

Ce collège d'experts est composé de neuf personnes. Trois de ces membres sont des personnalités
nommées par l'Assemblée de la Polynésie française pour une durée de trois ans renouvelable. Tamatoa Bambdrige, Bruno Saura et Sabine Bazile ont été désignés à ce titre en 2013. Les six autres, membres sont de droit. Il s'agit du :
- bâtonnier de l'ordre des avocats de Papeete ou son représentant
- président de la chambre des notaires de Polynésie française ou son représentant
- président du conseil de l'ordre des géomètres de Polynésie française ou son représentant
- responsable de la division du cadastre et de la délimitation des terres ou son représentant
- conservateur des hypothèques ou son représentant
- chef du service de l'urbanisme ou son représentant.

Ce collège d'experts a deux principales missions. "Il peut d'une part être consulté par le président de la Polynésie française, le président de l'Assemblée de la Polynésie française ou le haut-commissaire de la République en Polynésie française, sur toute question relative à la propriété foncière en Polynésie française", rappelle le rapport de la CTC. "Il doit d’autre part proposer, à l'assemblée générale des magistrats de la cour d'appel, des personnes qualifiées en matière foncière pour y être agréées, non
seulement comme experts judiciaires, mais également comme assesseurs aux tribunaux statuant en matière foncière."

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Intempéries : les 36 millions de Fcfp du Fonds d’extrême urgence consommés

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Intempéries : les 36 millions de Fcfp du Fonds d’extrême urgence consommés
PAPEETE, le 15 février 2017. Le haut-commissaire a annoncé ce mercredi que "les 36 millions de Fcfp du Fonds d’extrême urgence, décidés par l’Etat ont été entièrement consommés pour venir en aide aux sinistrés par les intempéries".

Après les fortes pluies qui avaient touché la Polynésie les 21 et 22 janvier, l’Etat avait débloqué un Fonds de secours d’extrême urgence pour apporter une aide immédiate d’un montant de 24 millions de Fcfp portée ensuite à 36 millions de Fcfp. "Ces crédits, ont été totalement utilisés, ils ont permis d’apporter, en liaison étroite et complémentaire avec les initiatives prises par le gouvernement du Pays, une réponse rapide pour subvenir aux besoins de première nécessité des populations sinistrées", indique le haut-commissaire dans un communiqué.

Les financements ont été répartis de la manière suivante :
- Traitement des conséquences immédiates et urgentes : 61,56%
- Hébergement en urgence et temporaire des sinistrés : 17,98%
- Protection des bâtiments endommagés : 7,25%
-Besoins de première nécessité des sinistrés : 13,21%

Les aides ont été réparties auprès des communes qui ont été touchées ainsi qu’auprès des associations qui ont aidé les sinistrés à sécuriser leurs habitations et qui les ont accueillis dans les différents centres d’hébergement en finançant notamment l’achat de matelas, de matériels pour cuisiner, de produits alimentaires et hygiéniques etc.

Le haut-commissaire rappelle aussi que "dès le 3 février 2017, sans attendre la procédure d’évaluation des dégâts, la ministre des Outre-mer a procédé à l’activation du Fonds de secours en procédure normale, soit un gain de temps de quatre mois par rapport à la procédure ordinaire". Les services du haut-commissariat "travaillent actuellement, en lien étroit, avec ceux du Pays et des communes, pour recenser, dans les meilleurs délais, les entreprises artisanales et familiales et les collectivités ayant subi des sinistres et pour les aider à constituer les dossiers qui seront présentés afin d’obtenir les financements nécessaires pour rétablir le fonctionnement normal des équipements publics essentiels à la vie collective (ponts, routes, enrochements des rivières, réseau d’alimentation en eau potable…)".

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Pré-campagne présidentielle en France pour Oscar Temaru

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Pré-campagne présidentielle en France pour Oscar Temaru
PARIS, 15 février 2017 - Oscar Temaru est de passage dans l'Hexagone pour une dizaine de jours. Le président du Tavini Huiraatira multiplie les interviews dans la presse nationale afin de faire connaître sa candidature à l'élection présidentielle française et son combat indépendantiste. L'objectif est aussi de réunir les derniers parrainages dont il a besoin afin de concourir au scrutin de mai 2017.

Dans les locaux du journal Mediapart, à Paris, Oscar Temaru exulte : "Et voilà ! Je viens de l'apprendre, nous avons un nouveau soutien en Guyane, cela nous amène à 20 départements : plus que 10 !"

Le président du Tavini Huiraatiraa est à quelques minutes d'une longue interview en direct mais il garde toujours un œil sur l'avancée de sa quête de parrainages. L'enjeu est de taille, s'il parvient à réunir 500 parrainages d'élus répartis sur 30 départements, il pourra concourir à l'élection présidentielle française. "Je ne veux pas être élu, je suis candidat pour défendre le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes", explique-t-il inlassablement aux journalistes et aux contacts qu'il rencontre depuis une semaine qu'il est en métropole. Le candidat veut surtout réunir la majorité des suffrages du fenua, afin de proclamer une "déclaration de souveraineté" unilatérale. A l'impact juridique incertain.

Son bras droit, Moetai Brotherson est arrivé fin janvier et a loué une voiture pour sillonner le sud de la France à la recherche d'élus qui pourraient accompagner la démarche indépendantiste d'Oscar Temaru. "Les contacts sont bons, nous progressons, je fais du porte-à-porte et j'essaye de convaincre les maires et les élus locaux un par un. C'est un travail de longue haleine", raconte Moetai Brotherson.

Un travail qu'Oscar Temaru et Moetai Brotherson ont commencé il y a de longs mois déjà. Ils étaient tous deux en métropole il y a six mois afin de s'assurer du soutien des régionalistes français, du Pays Basque à la Corse en passant par l'Alsace et la Bretagne. Un réseau à consolider par de nombreux et éprouvants voyages. "C'est un véritable sacrifice, cela coûte beaucoup d'argent et je n'aime pas m'éloigner de chez moi pour aller dans le froid", confie le leader indépendantiste. "Depuis 40 ans que je mène ce combat j'ai parcouru plusieurs fois la planète : la démarche était tout aussi difficile pour obtenir de l'ONU qu'elle réinscrive notre pays sur la liste des pays à décoloniser".

C'est l'argument numéro un du candidat indépendantiste, pour ce déplacement en France. Auréolé de cette victoire et du soutien de l'organisation internationale, l'homme espère fédérer les élus de sensibilité régionaliste et nationaliste, comme en Corse. Pourtant, le combat est loin d'être gagné puisque des rivalités au niveau national l'empêchent d'avoir l'hégémonie sur le courant régionaliste à la présidentielle.

Christian Troadec, maire de la ville de Carhaix, en Bretagne, et figure du mouvement régionaliste dans l'Ouest de l'Hexagone revendique lui aussi le leadership des fédéralistes-nationalistes-indépendantistes à l'élection présidentielle. Il est candidat. Selon lui, c'est le bon score de ces mouvements aux élections régionales de 2015 qui laisse penser qu'il y a un créneau à prendre.

Christian Troadec était d'ailleurs invité en même temps qu'Oscar Temaru à l'émission en direct de Mediapart, mercredi. Mais il a décliné l'invitation au dernier moment. "C'est peut-être une angine diplomatique parce que vous êtes là et qu'il y a une rivalité entre vous deux M. Temaru ?", a questionné le journaliste Edwy Plenel. A quoi le maire de Faa'a a répondu en souriant qu'il s'agit au contraire "d'un ami", avec qui les contacts sont bons et la lutte commune. La rivalité tournera forcément à l'avantage de celui qui réunira le maximum de parrainages. Oscar Temaru et son équipe restent dans l'Hexagone jusqu'à la semaine prochaine. Ils vont notamment aller prospecter dans l'Est de la France. S'il va jusqu'au premier tour de l'élection présidentielle, Oscar Temaru devra revenir affronter le climat continental à plus d'une reprise.

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L'UPF célèbrera sa journée polynésienne le 24 février

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L'UPF célèbrera sa journée polynésienne le 24 février
PUNAAUIA, le 15/02/2017 - La culture polynésienne sera mise en avant le 24 février à l'université de la Polynésie française. Comme chaque année, des prestations seront programmées par les étudiants de la filière de "reo mā'ohi". Le thème qui a été retenu pour cette nouvelle édition est : "u'i-tau-'ati" pour accentuer le renforcement des liens entre chaque génération.

Depuis 8 ans, la filière de reo mā'ohi organise la journée polynésienne de l'université la semaine prochaine.

L'occasion pour les étudiants de présenter plusieurs spectacles de chants et danses. Des scénettes seront également mises en place.

Cet événement permet aux étudiants de partager l'amour de leur culture au public.

L'accent sera mis cette année sur "le renforcement des liens entre chaque génération, de trouver une entente entre chaque individu, de recentrer nos visions sur l’unité familiale polynésienne et de remotiver la jeune génération à s’impliquer plus dans sa culture", indique un communiqué.

Le thème qui a été retenu est : "U’i-tau-‘ati".

Une dégustation de produits locaux sera aussi proposée pour illustrer et partager toute la diversité et richesse de la culture polynésienne.


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Réhabilitation de l’immeuble Van Bastolaer en 64 logements étudiants

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Réhabilitation de l’immeuble Van Bastolaer en 64 logements étudiants
PAPEETE, 15 février 2017 - Le lancement des travaux de réhabilitation de l'immeuble Van Bastolaer a été annoncé "sous peu", mercredi par Jean-Christophe Bouissou.

"Les plans sont réalisés. Les travaux doivent commencer sous peu", a assuré mercredi à l'issue du Conseil des ministres le porte-parole du gouvernement, Jean-Christophe Bouissou, à propos du chantier de réhabilitation de l’immeuble Van Bastolaer, quartier Paraita à Mamao.

Ces travaux, pour lesquels une ligne de crédits de 500 millions Fcfp est inscrite au budget prévisionnel 2017, doivent permettre d’aménager 64 logements en faveur d’un public étudiant. Il s’agira de 50 appartements de type T1 et 14 T2, dont un logement réservé au gardien. Une emprise sera également réservée au rez-de-chaussée pour 16 places de stationnement ainsi que 200 m2 pouvant accueillir des activités commerciales.

La maîtrise d’ouvrage déléguée de cette opération est confiée à Tahiti Nui Aménagement et Développement (TNAD). L’immeuble est situé avenue du Régent Paraita sur un terrain d’une superficie de 868 m2. La parcelle a été affectée au ministère de l'Education.

Elle comprend un bâtiment dont la construction a été interrompue à la fin des années 80, alors que le gros-œuvre était terminé. Des études ont permis de valider la solidité du gros-œuvre existant. Un diagnostic amiante a été réalisé et a conclu à l’absence de substance dangereuse dans l’édifice. La compatibilité de l’existant vis-à-vis des règles d’urbanisme en vigueur a également été vérifiée.

Le lancement des travaux a été décidé lors du Conseil des ministres, ce mercredi, comme l’a confirmé Jean-Christophe Bouissou.

Ces 64 nouveaux logements étudiants sont programmés alors que la collectivité connaît un déficit en capacité d’accueil aidée.
A la rentrée 2016, sur les 422 demandes de logement présentées à la cellule des œuvres sociales universitaires et jugées éligibles, sur des critères de revenus familiaux ou d’éloignement du foyer parental, seules 316 ont pu être contentées : 122 couples au Centre d’hébergement des étudiants et 72 étudiants en chambres universitaires. C’est-à-dire que 106 étudiants éligibles à l’aide au logement n’ont pu obtenir satisfaction. Ils étaient 192 à n'avoir pas obtenu de logement universitaire en 2015.

En 2017, un projet d’extension (840 millions Fcfp) du Centre d’hébergement des étudiants actuellement en cours renforcera de 83 logements supplémentaires l’offre sur Tahiti.

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Compte rendu du Conseil des ministres du 15 février 2017

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15ème Edition du Forum Pays et Territoire d’outre-mer - Union européenne

La Commission européenne, en coopération avec le président de l'Association des Pays et Territoires d'outre-mer (OCTA), indique que la 15ème édition du Forum Pays et Territoires d’outre-mer (PTOM) – Union européenne (UE) aura lieu à Oranjestad (Aruba) du 20 au 24 février prochains.

Le Forum PTOM-UE est l’instance de dialogue politique à haut niveau réunissant les autorités des Pays et Territoires d'outre-mer (PTOM), les représentants des Etats membres dont ils relèvent, la Commission européenne, les membres du Parlement européen, les représentants de la Banque Européenne d'Investissement et les représentants des régions ultrapériphériques.

Le Forum sera précédé le 20 février d’un atelier sur le programme BEST (Biodiversty and Ecosystem Services in Territories of European Overseas) et par les 21 et 22 février par les réunions trilatérales rassemblant les Ordonnateurs territoriaux et régionaux des PTOM, les représentants des Etats membres dont relèvent les PTOM et la Commission européenne. Ces réunions porteront sur la programmation et la mise en œuvre des allocations régionales et territoriales du Fonds européen pour le Développement (FED). Le 23 février, se tiendra la Conférence de l’OCTA et enfin, le 24 février, le Forum PTOM-UE sera présidé par le Premier ministre d’Aruba, Mike E. Eman.

L’un des principaux objectifs de ce Forum concerne la réflexion sur un partenariat futur entre l’UE et les PTOM, car le financement du FED pour les PTOM arrive à échéance en 2020. Il est urgent que tous les gouvernements des PTOM aient une réflexion commune sur cette échéance de financement et mettent notamment en exergue la valeur ajoutée que les PTOM offrent à l’Union Européenne. L’OCTA sera chargée de soumettre à chacun des gouvernements une stratégie commune de financement des Etats membres, de la Commission Européenne et du parlement européen.

Pendant la conférence ministérielle de l’OCTA, le renouvellement du bureau de l’OCTA sera également à l’ordre du jour. La délégation de la Polynésie française sera menée par la ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu.


Schéma directeur d’aménagement du numérique de la Polynésie française

Le projet de Schéma directeur d’aménagement du numérique (SDAN) de la Polynésie française porté par la Présidence, a été construit par l’ensemble des parties prenantes de la société, dans un esprit d’écoute et d’intégration, avec l’appui du Haut-commissariat de la République en Polynésie française, du ministère en charge de la politique numérique via la Direction générale de l’économie numérique (DGEN) et de la Caisse des dépôts et consignations (CDC).

Le développement numérique impacte toutes les politiques publiques de manière transversale afin d’impulser une transformation de notre société et de notre économie. Dénominateur commun des initiatives publiques et privées en faveur d’un déploiement numérique harmonieux, le SDAN-PF a pour but de garantir une action cohérente, pérenne et efficace en vue d’un aménagement équilibré de l’ensemble du Pays et de lutter contre la fracture numérique du « haut débit » et du « très haut débit » entre les différents archipels de la Polynésie française.

Il s’agit d’un document stratégique de long terme, d’une feuille de route gouvernementale qui fixe les ambitions numériques pour la Polynésie française. Sa mise en œuvre appelle aujourd’hui la mobilisation de tous, autour des quatre axes majeurs retenus et déclinés en douze propositions hiérarchisées selon leur temporalité (court et moyen/long terme).

Le SDAN-PF constitue un enjeu économique et social, facteur de croissance, d’attractivité et de développement durable du Pays. A l’instar de sa conception, collaborative et concertée, sa mise en œuvre appelle l’ensemble des partenaires et acteurs de l’économie polynésienne à agir de concert et de manière complémentaire, dans une démarche structurée que le Pays aura à cœur d’animer. Ce dossier est soumis pour avis au Conseil économique, social et culturel, préalablement à une adoption de ces orientations via une délibération par les représentants de l’Assemblée de la Polynésie française.


Indice des prix à la consommation : baisse de 0,9% en janvier


En janvier, l'indice des prix à la consommation est en baisse de 0,9 % et s'établit à 107,05. Cette diminution est liée à une baisse des prix de 5,6 % dans la division Transports.

Sur douze mois, l'indice général est en repli de 0,6 %. Les prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées augmentent de 0,3 %. Les prix de la division Transports diminuent de 2,8 % et ceux de la division Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles, de 1,1%.

Par ailleurs, l’indice ouvrier baisse de 0,2 % en janvier. Il diminue de 0,7 % sur l’année. Hors transport aérien international, l'indice général est stable en janvier (- 0,5 % sur douze mois).


Index des travaux du Bâtiment et des Travaux Publics : baisse de 0,5% sur douze mois

En janvier, l'index du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) croît de 0,1 %. Cette évolution est essentiellement liée aux augmentations de prix des matériaux électriques et des minéraux. L’index du Bâtiment reste stable et celui des Travaux publics progresse de 0,2 %.

Dans le Bâtiment, l'index du Gros Œuvre augmente de 0,1 %, celui du Second Œuvre baisse de 0,2 %. Dans les Travaux Publics, l'index du Génie Civil augmente de 0,3 % alors que l'index des Travaux Spécialisés baisse de 0,1 %.

Sur douze mois, l'index général du BTP baisse de 0,5 %, l'index des Travaux Publics diminue de 1,7 % et celui du Bâtiment augmente de 0,5 %.

En janvier, par ailleurs,, les index du Gardiennage et de la Sûreté augmentent de + 0,3 %. Les index des Véhicules Légers et des Véhicules de Chantier restent stables.


L’ISPF présente les résultats de l’Etude sur le budget des Familles de 2015


L’Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF), a présenté, au Conseil des ministres, les premiers résultats de « l’Etude Budget de Familles 2015 ». Ces résultats sont l’aboutissement d’un processus statistique de grande envergure et techniquement complexe qui a nécessité huit mois de préparation, un an de collecte des informations et un an de traitement des fichiers de données. La dernière enquête de ce type réalisée sur l’ensemble des archipels polynésiens remonte à l’année 2000.

Parmi les résultats majeurs présentés, on note que les familles de Polynésie française ont dépensé près de 250 milliards Fcfp en 2015. La structure des dépenses monétaires des ménages a évolué. Après l’alimentation, le transport devient le deuxième poste de dépenses devant le logement. Le nombre d’usagers des transports publics est en forte baisse, au profit des voitures particulières, les dépenses dans ce secteur pesant sur le budget des familles.

Les inégalités entre familles riches et pauvres se sont accentuées depuis 2000, mais tendent à se stabiliser entre 2009 et 2015. La crise socio-économique a amplifié le phénomène de regroupement où cohabitent plusieurs générations et noyaux familiaux.
La convergence économique des archipels éloignés se poursuit, en particulier avec une monétisation de leur économie. Ces territoires voient leurs dépenses comme leurs revenus progresser en 15 ans.

On peut toutefois regretter, qu’à ce stade, les premiers résultats ne prennent pas en compte la valorisation des échanges non monétaires, notamment l’autoconsommation. L’ISPF annonce que des résultats sur ces thèmes seront progressivement publiés dans les prochains mois.


Commission de recensement des sinistres et de répartition des secours : modification du champ d’intervention

Le Vice-président de la Polynésie française a proposé de modifier le champ d’intervention de la commission de recensement des sinistres et de répartition des secours afin de lui permettre de valider l’inventaire des sinistres sur les véhicules liés aux catastrophes naturelles.

Cette validation permettra aux propriétaires de véhicule déclaré en perte totale de bénéficier du dispositif d’aide mis en œuvre par la délibération du 8 juillet 2016 instaurant une aide au soutien économique du secteur automobile, et qui est en cours de modifications.


Aides du Pays suite aux intempéries : virement de plus de 90 millions Fcfp de crédits

Le 25 janvier dernier, suite aux intempéries, le Conseil des ministres a procédé à un premier virement de crédits, à partir du chapitre « dépenses imprévues », de 46,8 millions Fcfp, pour permettre la prise en charge des premiers secours et des premières remises en état.

Le ministre des Finances a proposé lors du Conseil des ministres de ce jour de procéder à deux nouveaux arrêtés de virements de crédits pour un montant total de 91,65 millions Fcfp, dont principalement 50,755 millions Fcfp pour les aides à l’équipement des ménages sinistrés, 30 millions Fcfp pour la prise en charge par l’AISPF des loyers de certaines personnes sinistrées relogées dans le parc locatif privé et 10 millions Fcfp pour les réparations sur le site touristique des trois cascades.


TNAD : tarifs d’occupation des sites, modifications de l’EPRD 2016, et EPRD 2017

L’établissement TNAD (Tahiti Nui Aménagement et Développement) est propriétaire et affectataire d’emprises foncières destinées au développement de projets pour le compte du Pays.
Dans l’attente de réalisation de ces projets et pour couvrir les dépenses liées à la gestion de ces sites (entretien, gardiennage), ces fonciers font l’objet de mise à disposition ponctuelle, précaire et révocable au profit d’activités commerciales, culturelles et sportives.
Ces tarifs tiennent compte d’une dégressivité en fonction de la durée d’occupation du site mis à disposition et d’une réfaction de 50% du tarif pendant les périodes d’installations et replis des aménagements nécessaires au déroulement des activités sur une durée maximum de sept jours pour le montage et sept jours pour le démontage.
L’état provisionnel des recettes et des dépenses de l’exercice 2016 de l’établissement TNAD a, par ailleurs, été arrêté en recettes et dépenses nets à la somme de 4,398 milliards Fcfp.
La décision modificative budgétaire n°1 de l’exercice 2016, présentée et votée le 7 septembre 2016 par le conseil d’administration, fait apparaître un total net en recettes et en dépenses de 4,550 milliards Fcfp.
Le Conseil des ministres a en outre approuvé le projet de l’état prévisionnel des recettes et dépenses pour l’exercice 2017 de l’établissement public TNAD, qui est arrêté en recettes et en dépenses nets à la somme de 5,105 milliards Fcfp.
L’Etat Prévisionnel des Recettes et Dépenses 2017, voté en équilibre, a pour objet d’inscrire les crédits nécessaires au fonctionnement courant et à la gestion des actifs commerciaux propres et affectés à TNAD et de valider le programme d’investissement des opérations à mener en maîtrise d’ouvrage déléguée et en maîtrise d’ouvrage propre.


Bilan de la 18ème édition du Salon du Tourisme

La 18ème édition du Salon du Tourisme - Tere ‘ai’a s’est tenue du vendredi 3 au dimanche 5 février derniers. Le succès a été une nouvelle fois au rendez-vous.

Créé en 2007, cet évènement est organisé deux fois par an, les premiers week-ends de février et de septembre. Le salon regroupe en un seul lieu, les professionnels du tourisme venus des 5 archipels de la Polynésie française. Il a été créé notamment pour dynamiser le tourisme intérieur. Il permet à un grand nombre d’acteurs d’obtenir un flux réguliers de touristes et contribue fortement à maintenir et conforter leur activité, même dans des îles les moins accessibles et les moins connues. Cet apport et cet intérêt économiques sont considérables à l’échelle des îles de la Polynésie française.

Cette année, le Salon a accueilli environ 180 stands sur un site de 8000 m2 et 217 exposants dont 29 hôtels, 102 pensions de familles/maisons d’hôtes et 53 prestataires d’activités. Durant 3 jours, le Salon a accueilli plus de 15.000 visiteurs.

Pour la petite hôtellerie familiale le bilan est plutôt satisfaisant, en particulier pour les îles de la Société. L’hôtellerie internationale déclare également enregistrer une hausse des ventes. Au niveau de l’aérien, durant l’édition de septembre 2016, la compagnie Air Tahiti avait émis 3 163 billets. Cette fois-ci, le nombre de dossiers de réservation constitués sur son stand a été en augmentation de 7%, et ce dans l’attente des chiffres définitifs.


COPIL Famille : travail avec les forces vives du Pays pour l’élaboration d’un projet de société

Au mois de janvier 2016, suite à différents évènements qui ont bouleversé l’opinion publique, le Président de la Polynésie française a annoncé le lancement de travaux liés à la réalisation d’un plan d’orientation stratégique pour la mise en œuvre d’une politique publique de la famille. Ce travail a alors été confié à un comité de pilotage ad hoc, composé de personnalités reconnues pour leur implication quotidienne en faveur des familles polynésiennes. Après plusieurs mois de travaux, ce plan d’orientation stratégique a été approuvé par l’Assemblée de Polynésie française, par le biais de la délibération du 27 octobre 2016.

Les mesures proposées dans le plan étaient, cependant, destinées à répondre aux besoins les plus criants. Or, il convient non seulement d’assurer la mise en œuvre des actions préconisées, mais également de proposer d’autres mesures, allant bien au-delà, qui constitueraient un véritable projet de société. Aussi, il reviendra dorénavant à ce comité de pilotage de travailler avec l’ensemble des forces vives du Pays pour l’élaboration de ce projet de société.


Réhabilitation de l’immeuble Van Bastolaer

Les capacités actuelles d’hébergement des étudiants sont insuffisantes au regard du nombre de places offertes par les structures existantes et appartenant au Pays. Ce déficit de chambres n’est pas compensé par l’offre émanant du secteur privé.

Le ministère de l’Education, de la jeunesse et des sports en charge de l’enseignement supérieur, souhaite par conséquent augmenter la capacité d’hébergement actuelle en procédant à la réhabilitation d’un bâtiment existant, appartenant au Pays. Cet immeuble offrira à terme 64 logements nouveaux.

Il a été décidé de confier, par voie conventionnelle, la maîtrise d’ouvrage déléguée de cette opération à Tahiti Nui Aménagement et Développement (TNAD). L’immeuble est situé avenue du Régent Paraita sur un terrain d’une superficie de 868 m2. La parcelle a été affectée au ministère de l'Education, de la jeunesse et des sports, en charge de l'enseignement supérieur.

La parcelle comprend un bâtiment dont la construction a été interrompue à la fin des années 80, alors que le gros-œuvre était terminé. Des études ont permis de valider la solidité du gros-œuvre existant. De plus, un diagnostic amiante a été réalisé et a conclu à l’absence de substance dangereuse dans l’édifice. La compatibilité de l’existant vis-à-vis des règles d’urbanisme en vigueur a également été vérifiée.

Les travaux consistent en la réhabilitation d’un bâtiment existant qui offrira, à terme, 64 logements (50 T1 + 14 T2) dont un logement réservé au gardien, avec 16 places de stationnement ainsi que des locaux pouvant accueillir des activités commerciales (200 m2 utile).

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Football – Championnat d’Océanie U17 : Un match tendu entre Tahiti et la Calédonie, 1-1

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La sélection de Tahiti U17 participe actuellement au Championnat d’Océanie, un tournoi qualificatif pour la Coupe du monde U17 qui se déroulera en Inde en octobre. Après une première courte victoire 1-0 contre le Vanuatu, Tahiti a concédé le nul 1-1 contre le « frère ennemi » calédonien. Un match tendu qui s’est déroulé à Mahina mardi soir devant un public en feu.
Football – Championnat d’Océanie U17 : Un match tendu entre Tahiti et la Calédonie, 1-1
La sélection de Tahiti U17 participe actuellement à un tournoi important, le championnat d’Océanie de football organisé par la confédération du football océanien (OFC) et la fédération tahitienne de football. Huit équipes sont inscrites mais seuls les deux finalistes seront qualifiés pour la Coupe du monde U17 de la Fifa qui se déroulera en Inde en octobre prochain.
 
Tahiti s’est retrouvé dans le groupe A avec le Vanuatu, la Nouvelle Calédonie et la Papouasie Nouvelle Guinée alors que dans le groupe B on retrouvait l’équipe favorite la Nouvelle Zélande, Fidji, les Salomon et les Samoa. Après une courte victoire contre le Vanuatu, Tahiti affrontait la Nouvelle Calédonie pour tenter de s’assurer la première place de la poule, afin d’éviter de rencontrer la Nouvelle Zélande en demi finale.
 
Comme lors du premier match, la jeune sélection de Tahiti s’est montrée fébrile et inexpérimentée, en deçà de ses performances habituelles à l’entrainement. Il faut rappeler que la sélection a été constituée en août dernier par Patrice Flaccadori. Elle avait pu acquérir une certaine expérience en participant au championnat de Ligue 1 Vini avec les équipes senior de Polynésie.

Football – Championnat d’Océanie U17 : Un match tendu entre Tahiti et la Calédonie, 1-1
Un match tendu contre le « frère ennemi » calédonien
 
Le match a débuté par une relative domination du clan calédonien. Quasiment aucune frappe au but pour Tahiti dans les premières vingt minutes. Comme lors du premier match, les arrières « balancent », Tahiti ne parvient pas à construire son jeu. Du côté de la Calédonie, le ballon circule légèrement mieux avec des séquences de 3-4 passes voire plus mais Moana Pito, le capitaine et gardien tahitien, gère bien la situation et enchaine les parades.
 
Il faudra attendre la toute fin de première période pour qu’à la suite du premier corner de la partie pour Tahiti, Kalani Beaumert passe la balle à Tutehau Tufariua qui s’élance vers lui du premier poteau. Tutehau lui remet la balle et Kalani Beaumert, qui rappelons-le avait été l’homme du match contre le Vanuatau, se décale vers le centre en dribblant trois défenseurs avant de frapper et de tromper le gardien calédonien. Les deux équipes rentrent au vestiaire sur le score de 1-0 pour Tahiti.
 
La deuxième période sera meilleure pour Tahiti, en terme de jeu. Globalement, nos jeunes font l’effort et gênent en permanence la Calédonie. Il y a toujours un pied tahitien pour toucher la balle et déjouer les phases de jeu calédoniennes. Le jeu se fait d’ailleurs parfois un peu dur, d’un côté comme de l’autre. Moana Pito continue son festival d’arrêts et de sorties aériennes et Tahiti a également son lot d’occasions, manquant à plusieurs reprises de doubler la mise, notamment suite à une contre attaque rondement menée.
 
Mais le deuxième but n’arrivera pas. Le ballon ne circule pas assez au milieu et les fautes directes se multiplient. L’envie est pourtant là, le n°8 Eddy Kaspard fait un meilleur match que le premier, en revanche cela coince trop souvent pour le n°6 Kavai’ei Morgant qui est habituellement un excellent joueur, central dans le dispositif de Patrice Flaccadori.
 
Alors que le temps officiel est écoulé, Kalani Beaumert commet une vilaine faute sur le côté droit et prend son deuxième carton du tournoi, synonyme de suspension pour le 3e match. Le coup franc rebondit une fois dans la surface et est repris du gauche par Robert Caihe qui marque le but de l’égalisation. Le match se termine sur le score de 1-1. La Calédonie exulte comme si elle avait remporté la finale du tournoi, on sent de la rivalité, de la provocation, un joueur calédonien tire la langue au public qui tantôt applaudit, tantôt hue l’équipe adverse.

Football – Championnat d’Océanie U17 : Un match tendu entre Tahiti et la Calédonie, 1-1
Il faudra jouer mieux vendredi, mais sans Kalani
 
Vendredi, le dernier match de poule opposera Tahiti à la Papouasie Nouvelle Guinée qui rappelons-le a été battue 3-2 par la Nouvelle Calédonie. Il faudra une défaite de la Calédonie contre le Vanuatu et une victoire de Tahiti contre la Papouasie pour espérer terminer premier du groupe. Même si Tahiti évite la Nouvelle Zélande en demi finale, elle risque d’avoir des difficultés contre Fidji ou Salomon qui ont proposé de bonnes prestations dans le groupe B.
 
Tahiti doit, à partir du prochain match de vendredi, proposer un meilleur jeu s’il elle veut se qualifier pour la Coupe du monde U17 en Inde, malheureusement cela se fera sans Kalani Beaumert, qui a écopé d’un match de suspension. L’égalisation de la Calédonie dans les arrêts de jeu est certes rageante mais logique compte rendu de l’ensemble du match. SB / FTF

Football – Championnat d’Océanie U17 : Un match tendu entre Tahiti et la Calédonie, 1-1
Patrice Flaccadori, coach de la sélection :
 
Il y avait de l’envie en deuxième mi temps ?
 
« Oui, il y avait de l’envie mais on porte trop la balle. Il y a des zones de terrain où on doit avoir des phases de conservation et de progression et là on porte, on dribble et on se fait rattraper en contre. On doit donner ce ballon et se déplacer et on l’a pas fait, où on l’a fait très très peu, c’est ça notre problème en ce moment. On a manqué de maturité, c’est notre premier tournoi important mais ça l’était aussi pour la Calédonie, donc on n’a pas d’excuse. »
 
C’est rageant de prendre un but dans les arrêts de jeu ?
 
« Complètement, car à la 90’ on doit plus faire de chichis, on envoie dans les tribunes, n’importe où, on arrose, et là on veut encore essayer de dribbler, de porter cette balle. C’est ce qui nous a tués ce soir je pense. Rien est fini, la Calédonie mérite ce match nul complètement. Il y a eu une belle équipe en face qui a joué avec ses forces, du jeu long avec parfois de bonnes séquences, c’est une belle équipe aussi. » Propos recueillis par SB / FTF

Football – Championnat d’Océanie U17 : Un match tendu entre Tahiti et la Calédonie, 1-1

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Le transport pèse de plus en plus pour les ménages

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Le transport pèse de plus en plus pour les ménages
PAPEETE, le 15 février 2017. "Les inégalités entre familles riches et pauvres se sont accentuées depuis 2000", a constaté l'Institut de la statistique de la Polynésie française en étudiant le budget des ménages. Face à une baisse des transports collectifs, les Polynésiens utilisent plus de voitures. Résultat, la part du budget consacrée au transport est désormais le second poste de dépense derrière l'alimentation.

En 2015, l'Institut de la Statistique de la Polynésie française (ISPF) a réalisé une grande enquête sur le budget des ménages. Les enquêteurs se sont déplacés dans 20 îles et se sont ainsi rendus dans 4 000 logements. Un ménage sur 20 a ainsi été passé à la loupe par les enquêteurs de l'ISPF. Les résultats de l'enquête, publiés ce mercredi, pourront servir aux autorités pour décider des prochaines politiques publiques à mettre en œuvre.

Le transport pèse de plus en plus
Le transport pèse de plus en plus pour les ménages
L'alimentation demeure le premier poste de dépenses des ménages. Les ménages les plus modestes y consacrent une part prépondérante de leur budget. "En Polynésie française, la faible évolution de ce coefficient budgétaire en quinze ans traduit la lente amélioration du niveau de vie sur cette période", analyse l'ISPF dans sa publication parue ce mercredi.

En 2000, lors de la dernière enquête sur le budget des familles, c'est le logement qui représentait le second poste de dépenses avec 16.6 % du budget contre 14.1% en 2015. Cette baisse s'explique par la baisse des prix moyens des locations et une diminution du nombre de locataires.

Ce sont désormais les dépenses en transport qui occupent la seconde place avec 16% de la part du budget en 2015 contre 14.4 % en 2000. L'ISPF explique cette augmentation des dépenses en transport en raison de "l’utilisation accrue des voitures particulières". "Le nombre d’usagers de la route est en forte progression au détriment des transports publics, dont l’offre s’est réduite, notamment avec le remplacement des trucks", analyse l'ISPF. "Hors transport scolaire, 5 % des familles utilisent le bus contre 16 % en 2000. Le budget « entretien et carburant » a augmenté d’un tiers en 15 ans, hausse portée principalement par celle du prix des carburants."
La part des dépenses en matière de transport aérien (international ou intérieur) a aussi augmenté en raison de la hausse des tarifs.


Les inégalités se creusent
"Les inégalités entre familles riches et pauvres se sont accentuées depuis 2000, mais tendent à se stabiliser entre 2009 et 2015. La crise socio-économique a amplifié le phénomène de regroupement où cohabitent plusieurs générations et noyaux familiaux", indique l'ISPF.

En 2015, les inégalités sont supérieures à celles de la métropole et des départements d’Outre-mer. La Guyane est le département qui se rapproche le plus de la situation polynésienne.
La dépense mensuelle moyenne d’une famille de Polynésie française est de 289 000 Fcfp. La dépense mensuelle médiane par ménage est de 203 000 Fcfp. Les familles qui dépensent en dessous de ce montant contribuent à 19 % de la dépense totale contre 25 % en 2000.

Un ménage, dont la catégorie socioprofessionnelle du chef de ménage est « employé », a un dépense équivalente à la moyenne polynésienne soit deux fois moins qu’une famille dont le chef est un cadre supérieur. Une famille dont le chef est agriculteur ou pêcheur professionnel dépense deux fois moins que la moyenne. "La prise en compte de l’autoconsommation atténuera ce constat pour ces familles où la consommation non marchande est la plus forte", relève l'ISPF.

Le nombre de ménages a augmenté d’un quart entre les deux enquêtes. La progression des ménages dont le chef est retraité (+ 96 %) ou chômeur (+ 79 %) est beaucoup plus forte au détriment des employés et des ouvriers. Les familles dont le chef est retraité, sont devenues majoritaires en 2015 et regroupent plus d’un quart de la population de la Polynésie. Dans quatre cas sur dix, il s’agit de ménages dits « complexes » c'est-à-dire où cohabitent plusieurs générations et noyaux familiaux.
"Ces regroupements générationnels ont souvent une cause d’ordre économique. De fait, il apparaît que ces ménages complexes ont la dépense la plus faible rapportée au nombre d’individus qui les composent", explique l'ISPF. "A contrario, les couples sans enfants ou les personnes seules ont, en moyenne, de dépenses par tête 2,5 fois plus élevées qui s’expliquent en partie par les dépenses incompressibles (habitation, véhicule, etc.). Cela concerne un ménage sur quatre, soit 13 % des unités de consommation qui participent pour 22,5 % de la dépense monétaire totale."

Les ressources augmentent moins que les dépenses
Le montant des ressources monétaires de l’ensemble des ménages est en hausse de 35% depuis 2000. Une fois corrigée de l’inflation, cette hausse se réduit à 12%. Avec l’augmentation du nombre de ménages entre les deux périodes, le revenu moyen par ménage est en baisse de 10 % en francs constants. Il atteint 399 000 Fcfp en moyenne mensuelle. Les dépenses ayant augmenté, les familles ont, en moyenne, perdu un tiers de leur capacité d’épargne. Toutes les catégories professionnelles sont concernées par la diminution des ressources en francs constants. Par ailleurs, en tenant compte de la structure des ménages, la taille des ménages s’étant réduite, la ressource moyenne par unité de consommation en francs constants est stable à 145 000 Fcfp. Chez les agriculteurs, ouvriers et retraités, les ressources par unité de consommation progressent. Lorsque le chef de famille est une femme (soit près d’un ménage sur trois), le revenu moyen par unité de consommation est inférieur de 21 %.

On dépense moitié moins aux Australes et aux Tuamotu
Les ménages de la zone urbaine de Tahiti conservent une dépense supérieure à celle des îles et de la zone rurale. Par archipel, seule la dépense des îles éloignées ce qui témoigne "d'une monétisation de leur économie", met en avant l'ISPF. A noter que les ménages des Australes et des Tuamotu ont une dépense monétaire égale à la moitié de celle d'une famille à Tahiti.

Lire la publication de l'ISPF

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Vaiare : Moorea de nouveau consulté pour l'extension de la marina

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Vaiare : Moorea de nouveau consulté pour l'extension de la marina
MOOREA, le 15/02/2017 - Le maire de Moorea-Maiao, Evans Haumani demandera à ajouter ce sujet à l'ordre du jour du conseil municipal qui se tiendra ce jeudi matin. Un sujet sensible et qui alimente la presse locale depuis plusieurs mois. Selon le maire, la majorité des habitants de Vaiare serait contre ce projet d'extension. Son adversaire politique, le maire délégué de Afareaitu, John Toromona assure que plus de 1 500 habitants soutiendrait ce projet.

Le conseil municipal de Moorea-Maiao se réunira ce jeudi matin, et le maire Evans Haumani a bien l'intention d'apporter une modification à l'ordre du jour, en y ajoutant le projet d'extension de la marina de Vaiare.

Un sujet "urgent" pour le premier magistrat, sur lequel les élus doivent apporter leurs avis. "Si nous votons demain, eh bien nous le ferons dans les règles, à bulletins secrets, ce n'est pas un problème", explique Evans Haumani.

Et ce ne sera pas la première fois que le conseil municipal se penchera sur ce dossier, puisque le 9 mars 2016, une délibération a été prise par la majorité des élus de la commune afin d'exprimer leurs refus face à ce projet. Mais la semaine dernière, le tribunal administratif avait annulé cette décision, pour cause d’irrégularité de son mode de scrutin. "Du fait que le vote ne s'était pas fait à bulletins secrets comme demandé par le groupe d’opposition", explique John Toromona, maire délégué de Afareaitu, dans un communiqué.

Celui-ci met également en doute l'urgence qui est mise en avant par Evans Haumani. "L’urgence du maire, c’est de s’opposer au progrès et à tout ce qui peut créer des emplois sur notre île. Il se situe dans un nouveau coup de force pour ne pas tenir compte de l’avis de plus de 1500 habitants de Moorea qui étaient favorables au projet alors que seulement 700 étaient contre."

Des chiffres qui n'ont aucune légitimité pour le tāvana de Moorea-Maiao : "ce sont les chiffres qu'ils avancent. Nous, nous avons une autre réalité. Nous nous référons à la décision des habitants qui résident à Vaiare."

"Les gens ne sont pas contre le projet du Pays, ils veulent juste que la marina actuelle soit nettoyée et réhabilitée. Il n'y a plus personne qui va se baigner à la mer tellement elle est polluée", poursuit-il.

John Toromona qui craint aussi que les fonds qui ont été préparés pour ce projet, partent ailleurs. "Peut-on sérieusement croire que le Port autonome de Papeete a gelé les 600 millions de crédits prévus en attendant la décision du tribunal administratif, alors que les travaux du terminal de croisière et ceux de la marina de Papeete vont débuter."

En tous les cas, le conseil municipal prendra donc sa décision finale sur ce sujet, ce jeudi matin. Et Evans Haumani a assuré qu'une rencontre aura lieu dans les prochains jours, entre les élus et le directeur du Port autonome, Georges Puchon.


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Crime passionnel à Tipaerui : L'accusé condamné à 20 ans, la préméditation rejetée (Màj)

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Crime passionnel à Tipaerui : L'accusé condamné à 20 ans, la préméditation rejetée (Màj)
PAPEETE, le 15 février 2017 - Pour l'avocate générale Brigitte Angibaud, la préméditation ne faisait aucun doute dans ce pénible dossier. Les jurés ne l'ont pas suivie et ont condamné André A. pour meurtre et non assassinat. La défense avait plaidé l'abolition du discernement.


Les jurés de la cour d'assises ont rendu leur décision et viennent de condamner André A. à 20 ans de prison. Ce père de famille de 41 ans était jugé depuis hier pour l'assassinat de Gérard T., 35 ans, le 10 décembre 2014 dans une servitude du quartier des archives à Tipaerui, un dimanche tragique qui allait s'achever dans un bain de sang devant une multitude de témoins horrifiés. Les jurés qui n'ont toutefois pas retenu la préméditation, une question centrale de l'affaire.
Complètement ivre après avoir bu bière sur bière dans sa voiture toute la journée, André A., envahit par la rancœur et ses 2 grammes d'alcool dans le sang, avait lancé son véhicule à toute vitesse pour écraser son rival contre un mur puis lui rouler dessus à plusieurs reprises, avant de trainer son corps meurtri coincé dans le train avant sur une cinquantaine de mètres.

Bassin broyé, pied droit sectionné, cage thoracique enfoncée, lambeaux de chair arrachés, Gérard T. avait miraculeusement survécu à cette charge d'une violence inouïe avant de décéder au terme d'une lente agonie, le lendemain à l'hôpital. "Tu amèneras ma fille demain à l'école" auront été ses derniers mots. "Personne ne mérite un tel sort" a insisté, si besoin en était, l'avocat des proches du défunt, Me Dumas.

"Le réduire en miettes"

L'accusé, qui n'avait pas formellement nié la volonté de tuer son rival dans les premiers temps de l'enquête, est revenu sur ses intentions à l'audience. Il voulait juste lui faire mal, n'aurait eu l'idée de lui foncer dessus qu'à la dernière seconde, quand il a aperçu sa silhouette dans la servitude. Un revirement difficilement audible pour l'avocate générale qui avait retenu, elle, la préméditation dans ses réquisitions, suggérant cet après-midi aux jurés une peine de l'ordre de 20 à 25 ans de réclusion criminelle : "Il a décidé de faire payer ce rival qu'il rendait responsable des hésitations de sa compagne qui, après sept ans de relation, ne voulait plus vivre avec lui (…) Un rival qui n'en était pas vraiment un d'ailleurs, puisqu'elle n'envisageait pas de le quitter pour un autre homme, mais pour être libre. Il fallait bien que quelqu'un paie pour l'échec de son couple (…) Il a agi par vengeance, rancœur, volonté de punir, de détruire, de faire le plus de mal possible. Il a réussi, il pouvait difficilement infliger plus de douleur".

Le jour du drame, après des semaines à cogiter avec sa compagne sur ses problèmes de couple et cette relation extra-conjugale, André A. s'était présenté une première fois en voiture devant le domicile de la victime pour en découdre. Agressif et très énervé, il en avait été chassé par un frère de la victime. L'affaire aurait pu en rester là. Mais le mari délaissé, après avoir fini ses bières du côté du rond-point du Carrefour de Faa'a, prendra la décision de revenir sur place pour en finir, selon l'accusation : "Rien ne l'aura arrêté : ni l'absurdité, ni la cruauté de son geste, ni les cris de sa victime, ni les litres de sang déversés. Ce soir-là il n'a pas fait demi-tour pour le corriger, pour discuter. Il a fait demi-tour pour le réduite en miettes avec sa voiture, et c'est cela un assassinat".

Pour la défense, Me Antz a plaidé l'abolition du discernement au moment des faits, mélange d'alcoolisation massive sur fond de dépression. André A. avait fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique dans sa vie pour des tentatives de suicide consécutives à ses nombreux échecs sentimentaux. La préméditation ? "Personnellement je n'en sais rien, lui non plus, il était dans une telle logique suicidaire, lui-même ne connaissait pas ses intentions avant cette milliseconde où il s'est retrouvé par hasard avec la victime en face de lui, dans la servitude", avait lancé l'avocat aux jurés. Décrit par son entourage comme travailleur et bon père de famille, André A. était inconnu de la justice jusqu'à cette tragédie.

La victime, Gérard T., avait servi dans l'armée de Terre en Afghanistan avant de voir sa vie brisée par un terrible accident de la route en métropole. A force de courage, il avait réussi à remonter la pente et vivait modestement depuis son retour au fenua, donnant tout pour l'éducation de sa fille de 11 ans. Gentil, serviable, pas épargné par les épreuves de la vie il souffrait en silence et était unanimement apprécié.

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7 candidates pour miss Marquises

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7 candidates pour miss Marquises
PAPEETE, le 15 février 2017 - Mercredi, les sept candidates au titre miss Marquises ont été officiellement présentées. Sept jeunes femmes, un titre et de nombreux mois de préparation.

L'archipel des Marquises n'avait pas eu de miss depuis 2011, à la demande de la communauté de commune (CODIM) le concours a revu le jour afin de promouvoir la beauté et la culture marquisienne. Mercredi, les sept candidates au titre de Miss Marquises se sont présentées au jury du concours ainsi qu'aux partenaires de l'événement.

Hinarere Taputu, la présidente du jury et Vaea Ferrand, miss Tahiti 2016, ont pu avoir un premier aperçu des candidates, "j'ai pu rencontrer certaines candidates aux Marquises, j'en connaissais d'autres via les réseaux sociaux. Je n'ai pas pu m'entretenir avec elles individuellement donc si je dois juger aujourd'hui c'est au physique et je suis très surprise, elles sont toutes filiformes. Leur coach doit faire un super boulot, en tout cas elles ont toutes une particularité qui fait leurs charmes. Elles sont toutes jolies", explique Hinarere Taputu, présidente du jury.

7 candidates pour miss Marquises
Après le concours de miss Tahiti, Miss Marquises est le concours de beauté le plus organisé. Inscrites depuis le mois d'octobre, les miss sont suivies par un coach sportif, elles sont formées pour devenir les représentantes de l'archipel.

Miss Marquises est un concours de beauté destiné aux jeunes filles d'origine marquisienne. Pour participer au concours de beauté, il faut être majeure le jour de l'élection et âgées de moins de 24 ans et avoir au moins un parent d'origine marquisienne. Cette année Ua Pou, Hiva Oa, Tahuata et Nuku Hiva sont représentées par les sept candidates.

7 candidates pour miss Marquises
Ce concours de beauté est également l'occasion de mettre en avant l'artisanat marquisien. Ainsi, le diadème a été confectionné en bois et en os à Tahuata par Marc Barsinas, les écharpes seront en tapa et chaque candidate recevra de l'artisanat marquisien et des sculptures en cadeau.

La miss qui remportera le titre, sera immédiatement sélectionnée pour le concours miss Tahiti. Ainsi, plusieurs problématiques ont été soulevées, comme celle du tatouage formellement interdit au concours miss Tahiti. "Nous cherchons d'abord à élire une miss Marquises, il est vrai que si nous pouvons concilier les deux ce serait bien, mais nous cherchons avant tout la miss Marquises 2017." Clarifie la présidente du jury.

7 candidates pour miss Marquises
Ce concours de beauté est également l'occasion de mettre en avant l'artisanat marquisien. Ainsi, le diadème a été confectionné en bois et en os à Tahuata par Marc Barsinas, les écharpes seront en tapa et chaque candidate recevra de l'artisanat marquisien et des sculptures en cadeau.

La miss qui remportera le titre, sera immédiatement sélectionnée pour le concours miss Tahiti. Ainsi, plusieurs problématiques ont été soulevées, comme celle du tatouage formellement interdit au concours miss Tahiti. "Nous cherchons d'abord à élire une miss Marquises, il est vrai que si nous pouvons concilier les deux ce serait bien, mais nous cherchons avant tout la miss Marquises 2017." Clarifie la présidente du jury.

7 candidates pour miss Marquises
"ici le but est de célébrer la beauté marquisienne, mais aussi notre culture. Nous devons voir comment ramener l'aspect culturel des Marquises dans ce concours", raconte le tavana de Ua Pou, "nous sommes tous derrière, il y a un regard porté sur cet événement avec beaucoup Joseph Kaiha d'interrogations sur la note culturelle. La question du tatouage a été évoquée, mais il y a quelque chose à mettre en place où le tatouage aura pleinement sa place dans un événement culturel comme à Rapa Nui"

La soirée sera organisée sous la forme de soirée dînatoire le 7 avril 2017 dans les jardins de la mairie de Papeete, les places seront en vente dès la semaine prochaine.


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L'ordination épiscopale de Monseigneur Cottanceau sera diffusée en direct sur Polynésie 1ère samedi

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L'ordination épiscopale de Monseigneur Cottanceau sera diffusée en direct sur Polynésie 1ère samedi
Ce samedi 18 février, suivez l'ordination épiscopale du nouvel archevêque de Tahiti, Mgr Jean-Pierre Cottanceau, en direct depuis l'église Maria no te Hau.

Nommé par le Pape François, le 15 décembre dernier, Mgr Jean-Pierre Cottanceau succède à Mgr Hubert Coppenrath.

> Dès 8h55, Polynésie 1ère dédiera ses antennes Télé et Radio, à cet évènement phare pour la communauté catholique de Polynésie.

> Le diacre Médéric Bernardino, conseiller liturgique de Mgr Cottanceau, sera le consultant de la rédaction durant ces 2 heures de direct.

L’archevêché de Papeete est considéré comme l’un des plus vastes diocèses du monde en superficie.

Sur les quelques 276 000 habitants, l'on recense 105 000 catholiques, une trentaine de prêtres, une cinquantaine de diacres permanents, 35 religieuses et une vingtaine de religieux.

Rendez-vous dès 8h55 sur Polynésie 1ère !

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Un hélicoptère pour sécuriser Punavai

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Un hélicoptère pour sécuriser Punavai
PUNAAUIA, le 15 février 2017 - Pour sécuriser la falaise de Punavai, l'Equipement a dû faire intervenir un hélicoptère et neuf cordistes. Ces travaux vont permettre de tranquilliser les riverains qui utilisent la contre-allée et de continuer l'aménagement du parcours santé.

Plus de 60 millions de francs de budget, 4 mois de travaux, 14 spécialistes mobilisés dont une dizaine de grimpeurs, et surtout la spectaculaire intervention d'un hélicoptère : la sécurisation de la falaise de Punavai n'est pas une mince affaire.

C'était aussi l'avis des nombreux passants et automobilistes qui s'arrêtaient au rond-point de Mil-Délice pour regarder la scène ce mercredi matin. Un hélicoptère bleu a passé une heure à attraper de grands grillages pour les transporter jusqu'aux travailleurs accrochés au milieu de la falaise. On aurait dit une araignée géante emportée par le vent avec sa toile… Une scène très rare.

L'intervention est spectaculaire mais elle va permettre de sécuriser toute cette portion de la contre-allée de la route des plaines. Cette route servait au départ à desservir les servitudes côté montagne et elle a été aménagée depuis en parcours de santé, des investissements qui vont continuer.


Un hélicoptère pour sécuriser Punavai
David Courajoud est le conducteur des travaux du chantier "Talus 4" pour JL Polynésie, l'entreprise qui a remporté ce marché public. "C'est un chantier pour le compte du Territoire et de l’Équipement, de sécurisation de la zone dans le cadre de l'aménagement du parcours de santé" explique-t-il.

"Travailler en hauteur est tout le temps à risque"

Ce spécialiste nous présente les travaux en cours : "La falaise a des blocs instables, donc pour commencer, les plus instables ont été purgés. On les a fait tomber à l'aide de longues cannes que l'on insère dans les fractures, et avec lesquelles on fait levier. Donc les gars ont fait tomber ces pierres dangereuses, puis on a débroussaillé la falaise. On a dû travailler de nuit et fermer la route des plaines, parce que les blocs en tombant peuvent rebondir loin. Effectivement, il y en a eu jusque de l'autre côté de la route !"

L'intervention de l'hélicoptère arrive en dernier : "On s'attache les services de Tahiti Hélicoptères pour la mise en place des grillages sur falaise. Les grillages déjà installés avaient pu être posés avec des grues, avec l'accès par le parking. Mais là on est trop excentré, on ne peut plus rien faire à la grue, et la seule solution c'est l'hélicoptère. Donc on a commencé par poser un millier d'ancrages, il faut forer sur 2,5 ou 3 mètres pour planter des piquets, et on va y attacher le grillage. On va aussi attacher les grillages existants, qui sont simplement posés sur la falaise pour l'instant, ils avaient été installés dans l'urgence. Là on vient finaliser le secteur."

Les grimpeurs comme les ingénieurs et chefs de travaux étaient sous tension en assistant à la scène. "Tous les travaux en hauteur sont des travaux à risque, et il est exceptionnel de travailler avec un hélicoptère" nous confie le responsable. Les plus exposés, les cordistes occupés à réceptionner les lourds grillages en s'accrochant à un rebord de falaise, étaient finalement les moins tendus. "Nous sommes formés, tous les ans on a des formations de recyclages, on a un équipement spécialisé. Travailler en hauteur est tout le temps à risque, donc on fait ce qu'il faut" nous assure-t-on sur le chantier.

Ces travaux devraient être achevés à la fin du premier semestre.

Un hélicoptère pour sécuriser Punavai


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Insolite : des habitants du Nord de la France doivent porter plainte à Tahiti !

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Insolite : des habitants du Nord de la France doivent porter plainte à Tahiti !
PAPEETE, le 16 février 2017. A Gondecourt, une ville de 4 000 habitants dans le Nord, la municipalité rappelle aux habitants de ne rien laisser dans leurs voitures pour ne pas tenter les voleurs. Une initiative similaire à ce qu'avait fait la DSP au fenua il y a quelques mois. La mairie de cette ville du Nord de la France s'est en effet inspirée de Tahiti.

Parfois, en cas de bonnes idées, on fait de trop rapides "copier-coller", c'est ce qui est arrivé à cette mairie qui a édité un flyer où elle présente son nouvel agent de surveillance de la voie publique, rapporte le journal La Voix du Nord. Ce flyer recommande aussi aux personnes d'aller porte plainte en cas de vols auprès de la DSP, située Pouvana'a a Oopa, à Papeete !

Pas sûr qu'ils paye le billet d'avion pour les 4 0000 habitants de Gondecourt qui voudraient venir porter plainte à Tahiti...

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"Aucun Gouvernement n’a autant fait pour la reconnaissance des conséquences des essais nucléaires"

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PAPEETE, 15 février 2017 - La ministre des Outre-mer est attendue en Polynésie française vendredi matin, pour une visite officielle de quatre jours dans la collectivité. Ericka Bareigts a accepté de répondre aux questions de Tahiti Infos, au sujet de dossiers d’actualité, un mois après les sinistres causés par les fortes pluies du 22 janvier et alors que le Parlement vient de supprimer définitivement la notion de "risque négligeable" de la loi Morin. Une réunion de travail est également programmée avec le président Fritch pour finaliser la rédaction de l’Accord de Papeete, à un peu plus de deux mois de l’échéance du mandat présidentiel de François Hollande. Interview.

Aide aux sinistrés
Vous arrivez à Tahiti un mois presque jour pour jour après les fortes pluies du 22 janvier. L’Etat a très vite réagi en débloquant le fonds de secours d'extrême urgence. Des aides supplémentaires ont également été annoncées par votre ministère. Arrivez-vous avec des engagements au sujet de ces dotations complémentaires ?
Nous avons réagi immédiatement pour apporter notre aide aux Polynésiens qui ont été durement touchés par ces intempéries. J’ai, en urgence, mobilisé 200 000 euros (23,8 millions Fcfp : NDLR) pour financer des solutions d’hébergement pour les sinistrés, des opérations de déblaiement, de mise en sécurité des infrastructures, et l’approvisionnement en eau potable de certaines zones. Face aux besoins, j’ai porté cette aide à 300 000 euros (35,8 millions Fcfp : NDLR). J’ai également annoncé ma venue sur place le plus rapidement possible : je me rendrai dans les communes les plus touchées dès vendredi, pour y échanger avec les habitants.
J’ai également décidé d’activer le fonds de secours dans son volet indemnisation. Ce dispositif, indépendant des assurances, pourra indemniser les dommages subis par des biens non assurés ou non assurables des communes et de la collectivité de Polynésie française, des particuliers, des petites entreprises, des agriculteurs ou encore des pisciculteurs. Le haut-commissaire instruira les dossiers dans les six mois, avec l’objectif d’une indemnisation la plus rapide possible pour que les sinistrés puissent reprendre le cours normal de leurs activités. Nous examinerons à la fin de ce processus d’indemnisation si des besoins persistent. Si tel était le cas, nous pourrions envisager la mobilisation d’autres outils. Mais la priorité, pour l’instant, est de pouvoir procéder aux indemnisations, le plus rapidement possible.

Si l’Etat a vite réagi suite à cette catastrophe, des voix se sont élevées en Polynésie pour critiquer la faiblesse des aides d’urgence accordées jusqu’à présent. Comprenez-vous ces critiques ?
Je voudrais clarifier les choses. Les 300 000 euros dont nous parlons sont des crédits d’urgence : ils ont été mobilisés tout de suite et ont financé les opérations les plus urgentes de mise en sécurité des populations. Comme je l’ai indiqué, des indemnisations auront lieu dans un second temps, sur la base des dossiers transmis au Haut-commissariat. L’Etat a donc mobilisé tous les moyens nécessaires pour faire face à la situation, et j’ai suivi personnellement leur mise en œuvre.

Indemnisation des victimes du nucléaire
Dans la loi "Egalité réelle", le compromis adopté le 9 février sur proposition du gouvernement, en contrepartie de la suppression de la notion de risque négligeable de la loi Morin, est la création d’une commission de suivi chargée de proposer "les mesures destinées à réserver l’indemnisation aux personnes dont la maladie est causée par les essais nucléaires". Pouvez-vous nous expliquer ce que vous redoutiez en l’absence d’une telle commission ?
D’abord, avec le vote de la loi Egalité réelle, nous avons franchi une étape historique pour la reconnaissance des victimes des essais nucléaires avec l’inscription de la suppression du risque négligeable. Ensuite, rien n’aurait été possible sans l’engagement du Président de la République, qui s’était exprimé ici-même, en février 2016. Aucun Gouvernement n’a autant fait pour la reconnaissance des conséquences des essais nucléaires sur la population polynésienne et sur le territoire.
L’action du Gouvernement a été guidée par le principe de justice pour assurer la réparation que la solidarité nationale doit prendre en charge. L’action de la commission poursuivra le même objectif : elle sera chargée de veiller à ce les indemnisations soient réservées aux victimes qui ont été exposées aux essais nucléaires. Elle évaluera la mise en œuvre du nouveau dispositif, pour qu’il bénéficie au mieux aux victimes.
Avec cette mesure, c’est une nouvelle page qui s’ouvre dans la relation avec la Polynésie française, en construisant une mémoire apaisée et juste du "fait nucléaire".

Les associations anti-nucléaires analysent cette disposition comme un nouveau moyen dilatoire, pour retarder les indemnisations. Que leur répondez-vous ?
Comme je l’indiquais, nous poursuivons un objectif de justice. Il faut donc veiller à ce que le régime bénéficie aux victimes directement concernées. Ce sera le rôle de la commission. J’ajoute qu’elle sera composée pour moitié de représentants du Parlement, ce qui est un gage de contrôle démocratique. Je veux donc rassurer les associations.

Contribution au service public de l'électricité (CSPE)
En octobre 2016, Paris avait répondu à la demande des parlementaires polynésiens que "l'application de la contribution au service public de l'électricité se heurtait à la répartition des compétences entre l'État et les territoires de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie française" ; mais que des analyses complémentaires étaient en cours pour examiner d'autres possibilités d'application à la Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française. Un rapport a été réalisé à ce titre, mais non encore rendu public. Que précise-t-il ?
Effectivement, ce rapport conclut qu’au vu des compétences du territoire, une extension partielle de la Contribution au Service Public de l’Energie n’est juridiquement pas envisageable. Mais il souligne que le territoire pourrait tout à fait mettre en place un mécanisme similaire à celui de l’Hexagone. Ce dispositif, à la main du Pays, pourrait notamment financer le développement des énergies renouvelables pour la production électricité et les actions de maîtrise de la demande d’énergie, tout en garantissant des tarifs de vente identiques pour tous les Polynésiens.
Le rapport propose également que cet effort soit accompagné par l’Etat au travers de la signature d’un contrat de partenariat pour promouvoir les énergies décarbonnées, qui pourrait comprendre trois volets. Un premier pour le financement des projets de production en mobilisant le Fonds de financement de la transition énergétique. Un autre pour l’assistance technique sur des enjeux comme le raccordement des énergies renouvelables, la promotion des smarts grids ou le stockage. Enfin, un dernier sur l’association de la Polynésie française aux négociations internationales sur le climat.

Pensez-vous que la collectivité d’outre-mer polynésienne bénéficiera un jour du soutien de l’Etat au titre de la CSPE, à l’instar de Wallis-et-Futuna ?
Comme je viens de l’indiquer, cela n’est pas possible juridiquement dans la mesure où la compétence énergie est dévolue sans ambigüité à la Polynésie française.

Accord de Papeete
Lors de votre séjour à Tahiti, une séance de travail doit avoir lieu au sujet de l’accord-cadre dit de Papeete, "pour le développement de la Polynésie française dans la République", selon les termes de François Hollande. Que devra nécessairement contenir le texte de cet accord, selon vous ?
Le Président de la République lors de son déplacement ici il y a un an, avait souhaité que l’on puisse travailler ensemble à cet accord. Il constituera la base du partenariat entre la Polynésie et l’Etat pour les prochaines années. Il rappelle les engagements mutuels de l’Etat et du Pays au service du développement de la Polynésie française, sans négliger aucune dimension.
Tous les grands défis de la Polynésie française seront évoqués : le changement climatique, le développement économique, le désenclavement… Nous souhaitons que cet accord puisse inscrire l’accompagnement de l’Etat dans la durée.

Vous êtes en possession depuis novembre dernier d’une proposition d’accord faite par le gouvernement Fritch. Des arbitrages sont encore en cours à Paris. Qu’est-ce qui ne convient pas dans la proposition polynésienne ?
Des échanges ont lieu depuis octobre sur ce sujet. L’accord de Papeete porte des avancées et les fondements de notre partenariat dans de nombreux domaines. Nous avons voulu prendre le temps de la concertation avec tous les ministères concernés pour sécuriser au mieux l’accord.

Pensez-vous qu’il sera donné à François Hollande de le ratifier avant la fin de son mandat présidentiel ?
Je le souhaite et nous faisons tout pour cela ! Ce nouveau pacte avec la Polynésie française, c’est l’aboutissement d’une démarche ambitieuse qui doit poser les fondations d’un véritable partenariat pour les prochaines années.

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Nièvre: des parents mettent l'école en vente sur Leboncoin

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Nièvre: des parents mettent l'école en vente sur Leboncoin
Dijon, France | AFP | jeudi 16/02/2017 - Des parents d'élèves de Ternant, un village de quelque 200 habitants dans la Nièvre, ont "mis en vente" sur internet leur école primaire, dont ils redoutent la fermeture à la rentrée prochaine.

"Nous recherchons un repreneur pour le poste d'enseignant", indique l'annonce - factice - placée sur le site de vente en ligne Leboncoin. Le prix n'est pas mentionné mais y sont énumérés les avantages qu'y trouverait un futur instituteur, du tableau numérique à la cantine, en passant par une "équipe de parents d'élèves motivée".

"Nous voulions faire le buzz", explique Nathalie Thurel, déléguée des parents d'élèves, qui dit vouloir "se battre" pour que l'établissement reste ouvert. "On est loin des communes voisines, l'école la plus proche est à 15 km, soit 45 minutes", dit-elle.

L'école compte 10 élèves, du CE1 au CM2, et une enseignante. Selon les parents, elle devrait accueillir 13 enfants l'an prochain et 19 d'ici 2020.

La fermeture de l'établissement "est envisagée" mais "pas encore actée", a précisé le rectorat de l'académie de Dijon, contacté par l'AFP.

Ce n'est pas la première fois que des parents d'élèves mettent en vente une école en signe de protestation contre la fermeture annoncée de l'établissement ou d'une classe. Des propositions identiques avaient été ainsi faites à Woustviller (Moselle) en juin dernier, ou encore à Monein (Pyrénées-Atlantiques) en mai 2015, selon la presse locale.

ode/ppy/pap/DS

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Australie - Porté disparu, l'ex-nageur Grant Hackett retrouvé sain et sauf

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Australie - Porté disparu, l'ex-nageur Grant Hackett retrouvé sain et sauf
Sydney, Australie | AFP | jeudi 16/02/2017 - L'ex-nageur et double champion olympique australien Grant Hackett, a été retrouvé "en vie", a déclaré jeudi son père Neville après avoir signalé quelque temps plus tôt sa disparition, expliquant qu'il voulait simplement s"isoler" un peu du monde.

Hackett a lui-même pris contact avec la police. "Il leur a déclaré qu'il voulait juste s'isoler du monde", a expliqué son père soulignant qu'il ne semblait pas être sous l'empire de l'alcool.

L'ancienne star des bassins, qui souffre depuis plusieurs années de problèmes d'alcool, n'avait plus donné de nouvelles après avoir été relâché par la police.

Il avait été brièvement interpellé mercredi après avoir été pris d'une "rage incontrôlable" et d'une crise de délires au domicile familial à Gold Coast près de Brisbane. C'est son père qui avait appelé les forces de l'ordre. Hackett avait finalement été relâché quelques heures plus tard sans qu'aucune charge ne soit retenu contre lui avant de disparaitre mystérieusement.

"Cette situation semble l'avoir beaucoup affecté. Voyons comment les choses vont évoluer", a souligné Neville Hackett.

- Visage tuméfié -
Juste avant que sa famille ne signale sa disparition, l'ex-quadruple champion du monde du 1.500 m, avait posté une photo sur Instagram, le visage tuméfié, avec une coupure sous son oeil droit, le nez en sang, accusant son frère de l'avoir frappé.

"Mon frère a parlé aux médias... Mais est-ce que quelqu'un est au courant qu'il m'a défoncé la gueule. Tout le monde sait que c'est un homme en colère", avait-il écrit sur Instagram. Son frère Craig a expliqué jeudi que Grant connaissait des problèmes "chroniques" avec sa santé mentale. "Ce n'est pas le Hackett que nous avons connu", a-t-il dit.

Grant Hackett, 36 ans, l'une des grandes stars de la natation australienne, a souvent fait parler de lui en dehors de bassins. Il y a dix mois, ivre, il avait pincé le téton d'un passager dans un avion qui le ramenait d'Adelaïde, où avaient eu lieu les sélections australiennes pour les jeux Olympiques de Rio. Il avait expliqué quelques jours plus tard qu'il allait "chercher de l'aide" après avoir décidé "d'arrêter l'alcool".

Il avait pris sa retraite au lendemain des JO de Pékin en 2008 puis traversé un divorce compliqué avant de partir en cure de désintoxication en 2014 pour une addiction aux somnifères.

Il en était sorti en 2015 avec l'espoir de se qualifier pour Rio et devenir le nageur australien le plus âgé de l'histoire à se qualifier pour les Jeux. Mais il avait échoué.

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Egalité réelle: le député Gomés (UDI) se félicite des avancées pour la N-Calédonie

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Egalité réelle: le député Gomés (UDI) se félicite des avancées pour la N-Calédonie
Nouméa, France | AFP | jeudi 15/02/2017 - Le député Philippe Gomès (UDI) s'est félicité jeudi des "avancées considérables" obtenues pour la Nouvelle-Calédonie dans le cadre de la loi Egalité réelle Outre-mer, adoptée définitivement mardi.

"Ce texte érige en priorité de la nation la réduction des inégalités entre l'Outre-mer et l'Hexagone et son adoption à l'unanimité (par le Sénat et l'Assemblée nationale, ndlr) lui donne une force toute particulière", a déclaré à l'AFP l'élu, qui avait présenté une série d'amendements concernant l'île.

"Nous avons obtenu des avancées considérables", a-t-il ajouté.

La loi prévoit notamment une révision du dispositif d'aide à la continuité territoriale entre Nouméa et Paris dont les critères actuels jugés "trop restrictifs" limitent le nombre de bénéficiaires, alors que le prix des billets d'avion est élevé (environ 1.915 euros). Un dispositif de "continuité territoriale intérieur" à l'archipel pour les habitants des îles Loyauté, de l'île des Pins et de Belep va en outre être instauré.

Alors que des discussions laborieuses ont lieu chaque année avec les banques pour faire baisser le niveau des tarifs bancaires, largement supérieurs à la moyenne de ceux pratiqués dans l'Hexagone, la loi sur l'égalité réelle impose "un alignement dans un délai maximum de trois ans".

"Les banques en Nouvelle-Calédonie viennent d'enregistrer sur les trois dernières années, leurs plus beaux exercices de la décennie avec des résultats nets annuels d'environ 9 milliards CFP (75 millions euros) et elles pratiquent des taux de marges exorbitant de 30%", a indiqué M. Gomès.

Une extension de la "totalité" des missions de la Banque Publique d'Investissement (BPI) à la Nouvelle-Calédonie, une simplification de la procédure d'agrément pour la défiscalisation des logements sociaux et une intégration du territoire dans les enquêtes statistiques nationales sont également inscrites dans cette loi.

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Nouvelle-Zélande: un feu de forêt provoque un millier d'évacuations

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Nouvelle-Zélande: un feu de forêt provoque un millier d'évacuations
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | jeudi 15/02/2017 - Un millier d'habitants ont dû être évacués de la ville néo-zélandaise de Christchurch en raison de feux de forêt et de broussailles qui ont rasé des logements, ont annoncé jeudi les autorités.

Les services de la protection civile ont déclaré mercredi soir l'état d'urgence dans cette localité de l'Ile du Sud alors que deux incendies qui couvaient depuis plusieurs jours ont convergé pour former une seule ligne de front gigantesque

D'après la municipalité de Christchurch, plus de 1.800 hectares de forêts et de broussailles ont été rasés dans la zone de Port Hills, un terrain accidenté et difficile d'accès à l'est du centre-ville.

Un millier d'habitants ont été évacués. Comme les services météorologiques annoncent un renforcement du vent, les autorités ont demandé aux gens d'être vigilants et de fuir au moindre signe de danger.

"Nous comprenons qu'il soit difficile de quitter sa maison mais le feu peut changer de direction et se déplacer incroyablement vite", a déclaré le sergent Ash Tabb, membre de la police locale. "Si vous êtes inquiets, n'attendez pas qu'il soit trop tard. Mieux vaut prévenir que guérir".

Des feux d'une telle férocité sont rares en Nouvelle-Zélande où des niveaux réguliers de pluviométrie les empêchent en général de dégénérer comme cela peut se produire en Australie ou sur la côte ouest des Etats-Unis.

Le sinistre a provoqué la mort d'un pilote d'hélicoptère bombardier d'eau (HBE).

La protection civile a confirmé la destruction de 11 logements, ajoutant que 200 pompiers, 14 HBE et trois avions avaient été mobilisés.

Les conditions météorologiques devraient s'améliorer vendredi.

ns/bp/ev/jac/laf

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L'élue orange Alice Tinorua démissionne de l'Assemblée

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L'élue orange Alice Tinorua démissionne de l'Assemblée
PAPEETE, 16 février 2017 - L’élue Tahoera’a Huiraatira Alice Tinorua a déposé sa démission au bureau de l’Assemblée de la Polynésie française, jeudi matin.

La démission de l'élue Tahoera'a Huiraatira de la première section des îles du Vent, officialisée jeudi en début de matinée par le bureau de l'assemblée de la Polynésie française, permet à Evans Haumani de retrouver une place sur les bancs du groupe orange à Tarahoi.

Le maire de Moorea avait dû quitter l'hémicycle à la suite du remaniement ministériel de novembre 2015, suite au retour à Tarahoi de René Temaharo. Déjà à l'époque, la démission d'Alice Tinorua avait été envisagée par le Tahoera'a pour maintenir l'édile de l'île sœur à son poste de représentant.

Contactée jeudi matin, Alice Tinorua explique que sa démission est motivée par la préparation du Tahoera'a aux échéances électorales "importantes" à venir : "La présidentielle, les législatives, les territoriales de 2018 et les municipales de 2020, précise-t-elle. J'ai réfléchi et je pense qu'un élu comme Evans est plus utile à l'assemblée. Nous devons mettre tout en œuvre pour réussir. Moorea est une commune importante. Je demeure élue de Papeete et très engagée dans la fédération Tahoera'a. Je vais continuer mon travail au sein du parti".

Détachée de l'administration du Pays, Alice Tinorua a fait une demande de réintégration à la direction des impôts.

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