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Japon: sur une île inhabitée, une ville fantôme fait face à son passé trouble

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Japon: sur une île inhabitée, une ville fantôme fait face à son passé trouble
Hashima, Japon | AFP | mardi 13/02/2017 - Sa lugubre silhouette surgit de la mer : Hashima, petite île japonaise abandonnée, fut en 1960 le lieu le plus densément peuplé du monde, une mini-ville habitée de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants, toute consacrée à la récolte du charbon sous-marin.

Au fur et à mesure qu'approche le bateau qui file à sa rencontre, ce qui aurait pu passer pour un gigantesque navire de guerre laisse apparaître au grand soleil de la région de Nagasaki de hauts immeubles gardés par une brutale digue de béton.

Dans un spectacle d'ombres et de lumière, leurs façades lépreuses aux vitres absentes et à l'armature de fer rouillé et tordu sont des témoins aux yeux désormais crevés de la folle industrialisation qu'a connue le Japon entre le milieu du XIXe siècle et le début du XXe.

L'île, désertée et abandonnée aux assauts des typhons depuis la fermeture de la mine en 1974, est entrée en 2015 au Patrimoine mondial de l'Humanité de l'Unesco. Elle a aussi servi pour les images du repaire du malfrat dans l'épisode de James Bond Skyfall.

Le navire déverse ses touristes sévèrement encadrés par des guides en rouge. Mais rien de cela ne dérange les rapaces qui planent en nombre au-dessus des toits envahis par les herbes.

Parmi les visiteurs, Minoru Kinoshita, 63 ans, est venu revoir sa chère île surnommée Gunkanjima, "l'île cuirassé", et l'immeuble où il est né, premier bâtiment en béton armé du Japon, construit en 1916.


- 'Un lieu maléfique' -
Japon: sur une île inhabitée, une ville fantôme fait face à son passé trouble
"Je suis venu ici à de nombreuses reprises et je découvre à chaque fois ma ville natale dans un état de délabrement toujours plus grand", dit-il.

Son père était le projectionniste du cinéma et, jusqu'à l'âge de 13 ans, il n'a connu que cette île miniature de 480 m sur 160 m avec son école, sa piscine, son marché en plein air, ses magasins, ses jardins potagers sur les toits, son hôpital, sa cellule de prison...

Un monde féérique où il jouait à cache-cache jusqu'à se perdre dans le dense labyrinthe des bâtiments, où la solitude n'existait pas, où l'on vivait à quatre voire plus dans une pièce de six tatamis (10 à 12 mètres carrés), où la population à son pic était de près de 5.300 personnes en 1960 sur une surface de 6,3 hectares, soit la plus forte densité au monde à l'époque, selon la préfecture de Nagasaki. Un monde animé et solidaire semblable à celui des corons et cités minières des bassins du Nord-Pas-de-Calais en France, de Belgique, du Royaume-Uni.

Mais, sous la surface, tout comme leurs confrères européens, les mineurs abattaient le charbon dans des conditions terribles, 24 heures sur 24 par équipes de huit heures, et jusqu'à 1.000 mètres sous le niveau de la mer.

"On dépassait 95% d'humidité, l'air était juste moite, collant. A cela s'ajoutait la poussière de charbon qui se mélangeait à notre sueur. On finissait noir de la tête aux pieds", raconte à l'AFP Tomojo Kobata, 79 ans. Sans oublier les coups de grisou et les accidents, qui ont coûté la vie à 215 hommes sur les 84 ans de cette mine, et la silicose, maladie pulmonaire provoquée par l'inhalation de poussières.

Cette île mystérieuse porte aussi en elle la blessure, pour certains encore ouverte, du travail forcé chinois et coréen pendant l'occupation japonaise en Corée de 1910 à 1945 et en Chine de 1932 à 1945. "Gunkanjima est un lieu maléfique", a lancé récemment à l'AFP le vice-président de l'association chinoise du travail forcé, Zhang Shan, pour qui le statut donné par l'Unesco est "une profanation et un choc pour les victimes".


- 'N'oublie jamais' -
Japon: sur une île inhabitée, une ville fantôme fait face à son passé trouble
A Hashima, ont été dénombrés 204 anciens travailleurs chinois. Mitsubishi Materials, descendant de Mitsubishi Mining, qui avait repris l'exploitation en 1890, a engagé des procédures de dédommagement des ouvriers chinois de ses sites miniers japonais. Sur l'un, l'entreprise prévoit "une stèle commémorative" .

Désormais "ce que veulent les ouvriers chinois, c'est une reconnaissance de l'histoire" de la part du gouvernement japonais, "comme l'a fait Mitsubishi", affirme Zhang Shan. "Nous ne renoncerons pas", prévient-il.

Tokyo s'était engagé en juillet 2015 à "prendre des mesures permettant de faire comprendre qu'un grand nombre de Coréens et d'autres ont été amenés (au Japon) contre leur volonté et forcés à travailler dans des conditions très dures dans les années 1940".

Sur l'île, une brochure évoque le travail forcé et les visiteurs s'entendent dire par les guides en rouge: "Tous n'étaient pas Japonais, il y avait aussi des travailleurs étrangers. Consacrez un instant au souvenir de tous ceux qui sont morts."

En reprenant le bateau à l'issue de son pèlerinage, M. Kinoshita repense à ses adieux à "l'île cuirassé" en 1966. Alors qu'il lui jetait un dernier regard, il eut la surprise de voir ses camarades d'école brandissant une banderole avec son nom et un message: "N'oublie jamais notre île."

bur-qt-uh/anb/ak

Japon: sur une île inhabitée, une ville fantôme fait face à son passé trouble

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Baleines échouées en Nouvelle-Zélande: risques d'explosion des carcasses

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Baleines échouées en Nouvelle-Zélande: risques d'explosion des carcasses
Farewell Spit, Nouvelle-Zélande | AFP | mardi 13/02/2017 - Les autorités s'employaient mardi à débarrasser une plage de Nouvelle-Zélande de centaines de carcasses de baleines-pilotes après des échouages massifs tandis que le site était fermé au public en raison du risque d'explosion des cadavres.

Près de 700 cétacés ont péri en s'échouant sur Farewell Spit, un cordon littoral de plus de 26 km débordant à l'extrême nord de l'île du Sud. Cette longue langue de sable, qui ferme le côté nord de Golden Bay, piège régulièrement pour des raisons inconnues ces cétacés en perturbant leurs capacités de navigation.

La plage a été fermée au public en raison du risque sanitaire posé par les corps en décomposition.

Les carcasses de plus de 300 baleines devaient être transportés par camion jusqu'à une partie inaccessible au public d'un parc national, où la nature reprendrait ses droits, a expliqué le service néo-zélandais de protection de l'environnement.

Les baleines-pilotes ou globicéphales peuvent peser jusqu'à deux tonnes et mesurer jusqu'à six mètres de long. L'opération représente un défi logistique, a dit Herb Christophers, porte-parole du service de l'environnement.

"Elles sont en train d'être déplacées mais la plage est loin d'avoir été nettoyée", a-t-il dit à l'AFP. "Le simple fait de les enlever de la plage va prendre plusieurs jours".

Des employés de son service en combinaison de protection perçaient les cadavres avant enlèvement pour prévenir les risques d'explosion due aux gaz de décomposition.

"J'ai vu des baleines exploser, ce n'est pas joli à voir", a ajouté M. Christophers.

Un nombre total estimé à 666 cétacés s'est échoué en deux fois vendredi et samedi à Farewell Spit. Environ 75% des baleines du premier groupe de 415 individus sont mortes tandis que les secours ont réussi à renflouer environ 250 cétacés du second troupeau.

Farewell Spit, à 150 kilomètres au nord-ouest de la ville touristique de Nelson, est régulièrement le théâtre d'échouages massifs de baleines-pilotes. Neuf au moins se sont produits au cours des dix dernières années.

ns/bp/ev/laf

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Californie: course contre la montre pour réparer un barrage

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Californie: course contre la montre pour réparer un barrage
Oroville, Etats-Unis | AFP | mardi 13/02/2017 - Les autorités américaines sont lancées en Californie dans une course contre la montre pour tenter de réparer, avant l'arrivée des prochaines pluies, le plus haut barrage des Etats-Unis.

Près de 200.000 personnes restaient lundi sous ordre d'évacuation sans savoir quand elles pourraient réintégrer leurs domiciles.

Le réservoir du barrage d'Oroville, situé à 120 km au nord de Sacramento, la capitale de la Californie, est plein à ras bord après des semaines de fortes pluies.

Si le niveau du Lac d'Oroville a baissé ces dernières heures, faisant diminuer les risques immédiats d'inondations "catastrophiques" évoqués par les autorités, ces dernières s'inquiétaient des fortes pluies annoncées à partir de jeudi.

Elles "ne vont pas donner (aux autorités) le répit dont elles ont besoin" pour réparer les problèmes des déversoirs du barrage, s'est inquiété Alan Hayes, porte-parole de l'autorité fédérale de l'atmosphère et de l'océan (NOAA), interrogé par l'AFP.

- Tempête prévue -
"Nous avons une tempête de pluie qui arrive jeudi et vendredi mais (elle) semble plus faible que celle des derniers jours, puis encore plusieurs tempêtes prévues" samedi et en début de semaine prochaine, a expliqué Bill Croyle, commandant par intérim du DWR de Californie, lors d'une conférence de presse lundi.

Ces précipitations pourraient de nouveau remplir dangereusement le lac et mettre le barrage, dont les déversoirs d'urgence sont endommagés, sous forte pression.

"L'infrastructure tient très bien pour le moment même si elle est endommagée", a affirmé Bill Croyle.

En attendant, "l'ordre d'évacuation reste en vigueur", a indiqué le shérif du comté de Butte Kory Honea en conférence de presse lundi, sans pouvoir dire quand il sera levé.

"Je reconnais que c'est déplacer beaucoup de gens et c'est très difficile pour notre communauté", a-t-il ajouté.

Le barrage de 235 mètres de haut n'est pas lui-même en danger, selon le département des ressources en eau de Californie, mais les inquiétudes concernent le déversoir auxiliaire d'urgence en raison de l'érosion du haut d'un mur bétonné qui a commencé samedi à laisser échapper de l'eau.

Les autorités évaluent aussi la solidité du déversoir principal, également endommagé.

Un ordre d'évacuation d'urgence a été lancé dimanche concernant 188.000 personnes, et beaucoup ont passé la nuit dans des abris d'urgence improvisés dans les gymnases, des églises ou des bases militaires.

Quelque 580 détenus de la prison du comté de Butte ont dû être déplacés, entraînant une opération délicate sous haute sécurité.

- En service depuis 1968 -
Jerry Brown, gouverneur de Californie, à l'ouest des Etats-Unis, a décrété dimanche l'état d'urgence afin de pouvoir mobiliser toutes les ressources gouvernementales de l'Etat, et le Pentagone a prévenu que des militaires pourraient être déployés si besoin.

"Nous sommes prêts à déployer (...) l'armée fédérale, vite si besoin", et 23.000 militaires de la garde nationale en Californie sont en alerte, a déclaré un porte-parole du Pentagone.

C'est la plus forte mobilisation de la Garde nationale en Californie depuis les émeutes de Los Angeles en 1992 après le verdict dans l'affaire Rodney King.

Les autorités laissent échapper de l'eau au rythme de 3.000 m3 par seconde et veulent que le niveau du Lac d'Oroville diminue de 15 mètres avant les prochaines pluies, ont-elles indiqué.

Des images télévisées montraient des torrents d'eau grondante s'écoulant dans une gorge vers un réservoir secondaire, également plein, avant d'aller dans la rivière Feather qui traverse Oroville.

Les déversoirs d'urgence ont été renforcés à la hâte par des sacs de pierres posés à l'aide de grues et hélicoptères, d'après des images télévisées.

Plusieurs médias américains soulignent que trois associations de défense de l'environnement, The Friends of the River, the Sierra Club et le South Yuba Citizen League, avaient déposé une motion fédérale il y a douze ans affirmant que le barrage d'Oroville, en service depuis 1968, n'était pas aux normes de sécurité.

Ron Stork, de Friends of the River, a déclaré à CNN que son organisation a "pressé les autorités fédérales et californiennes de renforcer les déversoirs" en les bétonnant: "notre argument était que sans un déversoir adéquat, la colline" où il se trouve "risque de s'éroder et d'entraîner des inondations catastrophiques".

Le DWR n'a pas répondu aux demandes de commentaires de l'AFP.

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Dur, l'apprentissage du ski : un Brésilien passe la nuit sur une piste

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Dur, l'apprentissage du ski : un Brésilien passe la nuit sur une piste
LYON (AFP) - Parce qu'il n'arrivait plus à descendre, même à pied, un jeune Brésilien, skieur débutant, a passé la nuit de dimanche à lundi sur une piste des Deux-Alpes (Isère), a-t-on appris auprès de la gendarmerie.

C'était une piste verte mais même en déchaussant, il n'y arrivait pas. Après quatre heures de descente, il jette l'éponge et se réfugie dans des bosquets, raconte Le Dauphiné Libéré.

C'est à 8H15 qu'il a finalement été retrouvé, sain et sauf, selon les gendarmes. Heureusement, cette nuit il faisait particulièrement doux, même à 1.800 mètres d'altitude.

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Football féminin – ITW Jane Mahiatapu : « Les mentalités changent »

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Pour la deuxième année consécutive, les championnats de football féminin senior et U16 sont proposés par la fédération tahitienne de football. En ligne de mire, la Coupe du monde U17 de la Fifa qui se déroulera en Uruguay en 2018. Le développement du football féminin est une des priorités de la fédération. Nous avons rencontré ce dimanche la présidente de la commission féminine, Jane Mahiatapu.
Football féminin – ITW Jane Mahiatapu : « Les mentalités changent »
Après une interruption momentanée, le football féminin refait surface en Polynésie française. La prochaine Coupe du monde féminine U17 de la Fifa se déroulera en Uruguay en 2018 et la Polynésie compte bien tenter d’y participer. Comme pour les garçons, un tournoi de qualification aura lieu pour la zone Océanie. Le lieu n’est pas encore connu, il n’est pas exclu que cela puisse être Tahiti.
 
Rappelons que fin décembre 2016, la France est arrivée en finale de la dernière Coupe du monde féminine U20, avec les retombées médiatiques inhérentes. La pratique du football féminin est en train de se développer en métropole mais également en Polynésie. La jeune joueuse de Tefana Kiani Wong a été sélectionnée pour intégrer le pôle France à Mulhouse. Elle va ainsi tenter une carrière de joueuse professionnelle.

Football féminin – ITW Jane Mahiatapu : « Les mentalités changent »
Jane Mahiatapu, présidente de la commission féminine
 
Quelques mots sur cette journée ?
 
« Tous les dimanches, il y a la « Te Vahine Socredo ». C’est la dernière journée de la phase aller. Aujourd’hui, on termine la phase aller, la semaine prochaine on reprend avec la phase retour pour terminer au plus tard fin avril. Pour la phase de retour, on va diminuer le temps de jeu parce qu’il fait très chaud, même avec le « water break », c’est très éprouvant. »
 
Quelques chiffres au niveau participation ?
 
« Bon, à la reprise il y a quand même eu une petite baisse de présence mais cela revient doucement. Actuellement, nous avons quand même huit équipes engagées en senior, en U16 nous avons 5 équipes. Heureusement, les parents sont là pour accompagner, c’est essentiel. La catégorie senior est importante aussi, pour motiver et donner l’exemple. »
 
Après seulement deux ans, c’est plutôt bien ?
 
« Pour ma part, je compterais plutôt par rapport à la création de la commission féminine que je préside, c’est à dire un an. Oui, c’est satisfaisant. Cela fait plaisir de voir ces équipes féminines sur le terrain jouer au football. La fédération tahitienne de football nous a aidées en fournissant des tenues, des ballons et des chasubles que l’on a donné en priorité aux clubs ayant des U16. »

Football féminin – ITW Jane Mahiatapu : « Les mentalités changent »
Les mentalités changent ?
 
« Avant c’était « tu restes à la maison faire la popote ». Maintenant, avec le championnat de l’année dernière, les gens sont réceptifs au football féminin. Le fait de voir à la télé les équipes féminines cela joue aussi, puisque la France est arrivée en finale de la Coupe du monde U20. Il y a aussi le cas de Kiani Wong, sélectionnée en Pôle Espoir en métropole, cela ouvre des portes et cela fait réfléchir. »
 
Un dernier mot ?
 
« Merci à tous les volontaires, les joueuses bien sûr mais aussi aux coachs, à la nouvelle chef de projet Stéphanie Spielmann qui nous aide énormément. Merci aussi à Patrice Flaccadori qui est là pour nous aider, pour nous encourager quand il faut et pour résoudre les problèmes. On oublie pas non plus la fédération tahitienne de football et son président Thierry Ariiotima, on a lu l’article où il décrivait le développement du football féminin comme une priorité, c’est super. » SB/FTF
 

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Sécosud : No Te Aru Tai Mareva interpelle le haut-commissaire

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Sécosud : No Te Aru Tai Mareva interpelle le haut-commissaire
PAPEETE, le 14 février 2017. Le syndicat No Te Aru Tai Mareva a adressé un lundi un courrier au haut-commissaire pour faire part "des inquiétudes exprimées par les habitants concernés par le réseau de distribution électrique du sud de l’île de Tahiti dit Secosud".

Dans un courrier envoyé lundi au haut-commissaire, Denis Helme, président du syndicat No te Aru Tai Mareva, qui regroupe un grand nombre d’associations de tout horizon œuvrant dans la protection de l’environnement ou dans les problèmes liés au foncier, dénonce des "tractations non conformes aux conditions d’attribution du marché" pour distribution de l'électricité sur les quatre communes du conseil syndical de Sécosud.

Le groupement intercommunal a en effet jusqu'au 28 février pour arrêter le choix de la société qui lui fournira l’électricité au cours des 17 prochaines années, sur les communes de Hitia'a o te Ra, Teva i Uta et de la Presqu’île.

Pour l’instant deux sociétés sont engagées dans la dernière ligne droite d’un dialogue compétitif qui doit s’achever mi-février afin de conclure la délégation de service public avant le 28, faute de quoi les 35 110 habitants de la zone courraient le risque d'un black-out dès le 1er mars.

Ces deux sociétés en concurrence sont EDT-Engie et la société Teva Rua Nui. Toutes deux ont franchi depuis juillet dernier toutes les étapes d'une sélection qui devait établir si elles étaient techniquement en mesure d’honorer le marché. Celui-ci représente aujourd’hui 11 508 abonnés et développe une consommation annuelle d’environ 50,9 GWh.

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Cyril Tetuanui condamné à de la prison ferme

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Cyril Tetuanui condamné à de la prison ferme
PAPEETE, 14 février 2017 - Cyril Tetuanui a été condamné ce mardi matin à 12 mois de prison ferme et 2 ans d'inéligibilité, pour trafic d'influence passif. Il lui est reproché d'avoir reçu, en 2013, 1,5 million de francs d'un ami commerçant pour favoriser ses affaires avec la commune.

Le maire de Tumaraa (Raiatea) et président du syndicat pour la promotion des communes (SPC) était renvoyé en correctionnelle pour trafic d'influence passif. Il lui est reproché d'avoir accepté 1,5 million de francs des mains d'un ami commerçant de Raiatea, lors des élections territoriales de 2013, en échange de menus services. Outre une peine d'inéligibilité de 2 ans, le tribunal a prononcé une condamnation à de la prison ferme en raison "des antécédents" de Cyril Tetuanui. Son conseil, maître Quinquis, n'a pas souhaité faire de commentaire. L'édile de Tumaraa a 10 jours pour faire appel.

Dans cette même affaire, Mederic Tavaearii écope de 12 mois de prison avec sursis.

L'affaire été née après la découverte d'une lettre gravant noir sur blanc les termes d'un "sponsoring" politique, destinée au départ à l'épouse du maire, Lana Tetuanui. Celle-ci a été mise hors de cause dans cette affaire. Dans ce courrier, Mederic Tavaearii enjoignait la commune de se fournir dans sa boulangerie pour le pain à distribuer aux écoles ; de lui attribuer six lots pour ses stands de vente à emporter lors des Heiva ; ou encore de mettre gratuitement à sa disposition une remorque du parc municipal. Les enquêteurs de la gendarmerie avaient découvert la missive fortuitement, à l'occasion d'une perquisition chez le commerçant dans le cadre d'une enquête distincte pour trafic de stupéfiants.

> Lire aussi : "Sponsoring" politique à Tumara'a : 2 ans ferme et 5 ans d'inéligibilité requis contre Cyril Tetuanui

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Le risque négligeable supprimé de la loi Morin

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Le risque négligeable supprimé de la loi Morin
PARIS, 14 février 2017 - Le Sénat a adopté, mardi à Paris, la loi « égalité réelle outre-mer » qui comprend un amendement supprimant la notion de risque négligeable de la loi Morin, de reconnaissance et d’indemnisation des victimes des essais nucléaires français.

Le Sénat a voté mardi à l’unanimité l’article 34 nonies de la loi égalité réelle outre-mer, validant la suppression de la notion de risque négligeable de la loi d’indemnisation dite Morin. Le ministère des Outre-mer a transmis immédiatement après ce vote un communiqué saluant une loi "pour avancer vers une mémoire collective apaisée" qui "marque une étape historique dans la reconnaissance des victimes des essais nucléaires en Polynésie".

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Les parents invités en maternelle du 20 au 24 mars

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Les parents invités en maternelle du 20 au 24 mars
PAPEETE, le 14 février 2017. Les parents d'élèves sont invités à venir à l'école maternelle du 20 au 24 mars. L'occasion de mieux comprendre ce que font leurs enfants à l'école et de les accompagner au mieux à la maison. Cette troisième édition a pour thème : « Jouer pour mieux grandir ».

La mission maternelle organise du 20 au 24 mars la semaine de l'école maternelle une action de promotion et de valorisation des apprentissages à l'école maternelle. Ouverte aux parents d’élèves, enseignants, élus, partenaires institutionnels et associatifs, cette semaine a pour ambition de faire connaître le quotidien des élèves à « l’école maternelle d’aujourd’hui », et renforcer les liens entre l’école et l’ensemble des acteurs de la communauté éducative, en plaçant l’école maternelle au cœur de son environnement. "La place des parents reste fondamentale à l’école maternelle. Il est indispensable que l’école maternelle soit ouverte aux familles qu’elle entretienne avec elles des relations de confiance et les invite à participer à des actions, des activités", rappelle la mission maternelle. "Apprendre en jouant avec sa famille pour offrir à tous la possibilité de mieux comprendre l’importance du jeu à l’école maternelle qui favorise les apprentissages. La qualité de cette relation est le socle de la nécessaire coéducation qu’école et famille ne doivent cesser de construire."

Différentes activités seront donc proposées par les enseignants pour impliquer les parents dans les jeux. Les parents pourront ainsi mieux comprendre le travail des enfants à l'école mais aussi trouver des pistes de jeux pouvant être réalisés à la maison.
Lancée par la mission maternelle de Polynésie française, la semaine de l’école maternelle concerne 11 166 élèves et leurs familles.

L'importance du jeu
Le jeu favorise la richesse des expériences vécues par les enfants dans l'ensemble des classes de l’école maternelle et alimente tous les domaines d’apprentissages. "Il permet aux enfants d’exercer leur autonomie, d‘agir sur le réel, de construire des fictions et de développer leur imaginaire, d’exercer des conduites motrices, d’expérimenter des règles et des rôles sociaux variés", explique la mission maternelle. Il favorise la communication avec les autres et la construction de liens forts d’amitié. Il revêt diverses formes : jeux symboliques, jeux d’exploration, jeux de construction et de manipulation, jeux collectifs et jeux de société, jeux fabriqués et inventés, etc.

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Ces entreprises qui s'occupent de la santé de leurs salariés

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Ces entreprises qui s'occupent de la santé de leurs salariés
PAPEETE, le 14 février 2017. Quatre nouvelles entreprises (Newrest, Intercontinental Bora Bora, SIPAC, et Interoute) adhèrent à la charte encourageant la mise en place d’actions pour la promotion de l’alimentation équilibrée et la pratique de l’activité physique auprès de leurs salariés.

En Polynésie française, 70% de la population adulte est en surpoids. Afin d’inverser la tendance et d’agir sur les nombreux facteurs de risque qui influencent négativement l’état de santé de la population (sédentarité, consommation d’aliments néfastes pour la santé, alcoolisme, rythmes alimentaires, stress, etc.), il est nécessaire d’agir sur différents fronts.

Le lieu de travail constitue un terrain privilégié pour sensibiliser une partie de la population que sont les salariés. Dans ce cadre, la Direction de la santé a mis en œuvre une démarche auprès des salariés d'entreprises locales qui vise à encourager l'adoption de comportements de vie sains, en particulier sur l'alimentation équilibrée et la pratique régulière d'une activité physique. Il est démontré en effet que la promotion de saines habitudes de vie sur le lieu de travail peut avoir des effets bénéfiques pour améliorer la santé globale des employés, leur bien- être et de façon indirecte la santé des familles, et contribue également à une meilleure productivité de l’entreprise.

Promouvoir la santé au travail est une manière positive pour les entreprises d’optimiser la gestion des ressources humaines et de prévenir les difficultés directement en lien avec l’état de santé des salariés. Il se conjugue avec la performance et la culture d’entreprise.

En 2016, huit entreprises privées volontaires (Air Tahiti Nui, Hôtel Le Méridien, Electricité de Tahiti, Hôtel Intercontinental Tahiti, Polynésienne des Eaux, Tahitienne de Secteur Public, Brasserie de Tahiti et Caisse de Prévoyance Sociale) et un service public (Direction de la santé) ont signé la charte d’engagement des entreprises actives pour la santé des salariés. Ils bénéficient d’un accompagnement par une équipe de la Direction de la Santé dans la mise en œuvre d’actions favorables à l’adoption de comportements de vie sains avec une déclinaison de mesures en faveur de l’alimentation et de l’activité physique.

Aujourd’hui, le réseau s’agrandit avec quatre nouvelles entreprises signataires. Sous la supervision technique du Département des programmes de prévention, les entreprises signataires de la charte seront accompagnées à chacune des étapes de la démarche, en partenariat avec les organismes en charge de la médecine du travail (SISTRA, CGPME) en fournissant un soutien méthodologique et une aide à la prise de décision.

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Egalité réelle : quelles nouvelles dispositions pour le fenua ?

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Egalité réelle : quelles nouvelles dispositions pour le fenua ?
PARIS, le 14 février 2017. Hormis la suppression du risque négligeable, la loi pour l'égalité réelle outre-mer prévoit des mesures essentiellement applicables dans les DOM mais un certain nombre de dispositions sont applicables au fenua.

La loi pour l'égalité réelle a été adoptée ce mardi. En Polynésie française, ce texte restera désormais dans les mémoires surtout car il supprime le "risque négligeable" de la loi Morin et devrait donc faciliter l'indemnisation des victimes des essais nucléaires. Mais le document contient aussi une série de mesures destinées à lutter contre les inégalités des ultramarins.

Une aide au retour
Les Polynésiens partis étudier en métropole pourront bénéficier d'une aide financière pour revenir au fenua. Le fonds de continuité territoriale pourra financer des aides et mesures destinées à faciliter le retour des résidents ultramarins dans leur collectivité d’origine dans les cinq ans après l'accomplissement d’une période de formation en mobilité. "Pendant cinq ans, la personne qui est partie (formation, stage, études), pourra revenir sur le territoire, après s'être enrichie d'études mais aussi d'expériences professionnelles", avait expliqué lors des débats la ministre des Outre-mer Ericka Bareigts. Il faut changer l'approche en matière de mobilité "qui consistait uniquement à parler de la mobilité aller", et commencer "à penser au retour" avait-elle mis en avant.

Prise en charge lors d'un décès
Le texte prévoit désormais une disposition pour couvrir les décès survenant pendant une évacuation sanitaire. Pour les familles faisant face à un deuil, des aides contribueront à la prise en charge du voyage pour obsèques et le transport du corps. Cette aide finance également le transport de corps pour un décès intervenu au cours ou à la suite d’une évacuation sanitaire entre les territoires d’Outre-mer ou entre l’Hexagone et les Outre-mer.

Banque
La loi rappelle que le refus de délivrer un service, ou de manière générale le fait d’écarter de tout type de démarche une personne du fait de sa domiciliation bancaire, constitue une forme de discrimination. En effet, les 900 000 ultramarins résidant dans l’Hexagone rencontrent encore des difficultés en lien avec leur domiciliation bancaire. Trop souvent, ils voient leur demande de crédit ou de souscription à un service refusée en raison de leur domiciliation bancaire hors de l’Hexagone.

L’accès aux marchés publics pour les TPE/PME
Pour soutenir l’emploi, les services et les établissements publics de l’État peuvent réserver jusqu’à un tiers de leurs marchés aux petites et moyennes entreprises locales. Pour les marchés supérieurs à 500 000 euros (59.7 millions de Fcfp), les PME/TPE devront être intégrés à des plans de sous-traitance.
Cette disposition est mise en place pour cinq ans à "titre expérimental".

Le dispositif "passeport talent"
Lana Tetuanui avait déposé un amendement pour mettre en place le dispositif "passeport talent" afin d'alléger les formalités d'entrée et de séjour des investisseurs étrangers au fenua. La carte de séjour pluriannuelle portant la mention “passeport talent”, d’une durée maximale de quatre ans, sera délivrée, dès sa première admission au séjour : "À l’étranger qui justifie d’un projet économique innovant, reconnu par un organisme public".

Cette disposition a été adoptée contre l'avis négatif du gouvernement central. Pour celui-ci, cette disposition ne peut pas se faire à travers la loi sur l'égalité réelle en raison de "problèmes techniques et de coordination avec les autres dispositifs légaux et réglementaire". "Le Ceseda (Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile) n'est pas applicable à la Polynésie française", avait indiqué la ministre des Outre-mer lors des débats. Il reste donc à voir dans quelles conditions ce dispositif pourra s'appliquer.


Fonction publique communale
Le Centre de Gestion de Formation de la Fonction publique communale avait sollicité la sénatrice pour qu'elle dépose un amendement afin de débloquer les "concours, actuellement gelés suite aux revendications des élus municipaux et des organisations syndicales locales".
L’amendement adopté permet l’organisation de concours internes à l’ensemble des agents non titulaires de la Fonction publique en général. "Ce nouveau dispositif offrira à nos jeunes polynésiens ayant bénéficié de contrats successifs dans diverses administrations depuis plusieurs années l’option de pouvoir s’inscrire au concours de la Fonction publique communale, et plus particulièrement aux contractuels relevant des communes depuis plusieurs années et n’ayant pas à ce jour opté pour devenir fonctionnaire titulaire dans leur catégorie", avait indiqué la sénatrice Lana Tetuanui après le vote de l'amendement. "Cette avancée est capitale dans le cadre du déroulement de carrière de nos agents non titulaires, encore bien nombreux aujourd’hui en Polynésie dans nos différentes administrations. Cette ouverture permettra également à de nombreux polynésiens, de postuler pour servir leur commune d’origine."

Le texte pour l'égalité réelle doit maintenant être déclaré conforme par le Conseil constitutionnel avant d'être transmis au président de la République. C’est lui qui le rendra exécutoire par sa publication au Journal Officiel. Au lendemain de sa publication, la loi entrera alors en vigueur.

Les autres mesures en bref
Toute enquête statistique réalisée par l’État ou l’un de ses établissements publics sur l’ensemble des départements d’outre-mer intégrera désormais la Polynésie française (si celle-ci l'accepte)

Parmi les avancées, les parlementaires avaient aussi mis en avant "la dispense d’agrément fiscal préalable pour les opérations de logement social soutenues par l’État, accordée aux DOM en juin 2015". Elle est étendue à la Polynésie française, ce qui devrait permettre d'économiser "12 à 36 mois de procédure". Cette procédure de régime simplifié ne s’applique qu’aux programmes de logement social inscrits aux contrats de développement en Nouvelle‑Calédonie et au contrat de projets de la Polynésie française. »


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Heiva i Tahiti 2017 : 11 groupes en Hura ava tau et six en Hura tau

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Heiva i Tahiti 2017 : 11 groupes en Hura ava tau et six en Hura tau
Papeete, le 14 février 2017. La Maison de la culture a annoncé que l'édition 2017 du Heiva i Tahiti regroupera 11 groupes dans la catégorie Hura ava tau et six en Hura tau pour le concours de danse traditionnelle. En chants, cinq concurrents se sont inscrits en Tarava Tahiti, huit en Tarava Raromatai et sept en Tarava Tuhaa Pae.

Voici la liste des participants :
Hura ava tau : Vaihoataua, Toahiva, Pupu tamarii papara oire, Faretou, Hi’o-Atea, Heihere, Erai te toa no avera, Nuna’a e hau, Tamariki Teavaroa, Tamarii tupuai, ‘O Teva.

Hura tau : Tamariki Poerani, Tamarii Papara, Teva i Tai, Tahiti ia ruru-tu noa, Pupu tuha’a pae, Ahutoru nui.

Tarava Tahiti : Te noha no rotui, Pupu himene tamarii Vairao, Reo Papara, Te pare o Tahiti aea, Tamarii Papeari.

Tarava Raromatai : Vaihoataua, ‘O Faa’a, Tamarii Mahina, Natiara, Faretou, Te pape ore no Papofai, Nuna’a e hau, Tamarii Manotahi.

Tarava Tuha’a pae :
Tamarii tuha’a pae no Mahina, Tamari Rapa no Tahiti, Pupu tamarii Papara oire, Papara to’u fenua, Tamarii pereaitu, Tamarii Tupuai, Erai te toa no Avera.

Quant aux écoles de danse, de percussions et de ukulele, elles seront 41 à venir présenter le fruit de leur travail.

Le 23 e Heiva des écoles de danse aura lieu du 24 au 27 mai et du 31 mai au 3 juin 2017. Le Heiva i Tahiti 2017 aura lieu du 6 au 22 juillet 2017 (sous réserve de la programmation).


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Miss Moorea : le casting c'est samedi !

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Miss Moorea : le casting c'est samedi !
MOOREA, le 14 février 2017. Le casting pour Miss Moorea aura lieu ce samedi 18 février à l'hôtel Intercontinental de Moorea.

Le comité organisateur de l'élection de Miss Moorea invite les jeunes femmes de l'île soeur à se présenter à un casting ce samedi 18 février, à l'hôtel Intercontinental de Moorea, à partir de 15 heures. Il conseille aux candidates de venir "habillées en robe (local ou pas) avec des talons"; avec une "couronne de fleurs ou une fleur à l'oreille", d'être "maquillée légèrement", d'être "coiffée" et d'avoir "le sourire".

Pour être candidate, il faut être célibataire, sans enfant, habiter Moorea ou en être originaire, avoir entre 18 et 25 ans et être "motivée". Le comité organisateur précise que les "tatouages sont permis dans la limite du raisonnable" et qu'il "n’y a pas de critère de taille".

La soirée d'élection de Miss Moorea aura lieu le 8 avril. L'an dernier, c'est Raina Agnieray qui avait remporté le titre de Miss Moorea.

Pratique
Inscriptions et renseignements : 87 25 86 33,
Mail: lena@missmoorea.com
Facebook : Association Miss Moorea

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L'enquête de satisfaction touristique présentée à Nicole Bouteau

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L'enquête de satisfaction touristique présentée à Nicole Bouteau
PAPEETE, 14 février 2017 - La ministre du Tourisme et des transports aériens internationaux, Nicole Bouteau, a reçu, lundi après-midi, le directeur de l’Institut de la statistique de Polynésie française (ISPF), Fabien Breuilh.

A l’occasion de cette rencontre, le directeur de l’ISPF a présenté les activités de l’institut en lien avec le secteur du tourisme, et notamment l'enquête de satisfaction touristique qui a été lancée en novembre dernier, et qui devrait s'achever à la fin de l'année.

Les échanges techniques ont également porté sur l'utilité de travailler sur la disponibilité de projections toujours plus fiables, et donc la modernisation progressive des modèles statistiques.

L'appareil statistique du tourisme est déjà bien fourni sur les flux internationaux. Il convient à présent de travailler sur des partenariats permettant de croiser des données de sources diverses, privés notamment, pour affiner encore la connaissance des flux et de l'activité.

La ministre a validé les directions et ambitions de l'Institut, tout en rappelant son souhait que les acteurs puissent disposer des meilleurs outils d'appréciation qualitatifs et quantitatifs sur les tendances à court et moyen termes. D'autres enquêtes complémentaires - notamment autour du segment de la croisière - pourraient être envisagées par ailleurs en fonction des ressources humaines et financières disponibles.

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Deux cas de dengue 2 : la lutte s'organise

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Deux cas de dengue 2 : la lutte s'organise
ARUE, le 14 février 2017. Deux joueurs de football venus du Vanuatu sont atteints de dengue de type 2. Une campagne de désinsectisation a débuté ce mardi matin.

Deux joueurs de football du Vanuatu venus participer aux qualifications pour la coupe du monde des moins de 17 ans ont été diagnostiqués ce mardi matin atteints de la dengue de type 2. La menace est à prendre très au sérieux puisque ce type a sévi en Polynésie française pour la dernière fois en 1997. Toutes les personnes qui sont âgées de moins de vingt ans et les nouveaux arrivants sont donc susceptibles -plus que les autres- d'être atteints par cette dengue qui vient de faire un mort en Nouvelle-Calédonie.

Les deux joueurs de football du Vanuatu ont été mis en quarantaine sous moustiquaire. Les deux jeunes garçons étaient hébergés au fare amuiraa Betelehema, à proximité du musée James Norman Hall.

Le rayon d'action du moustique porteur de cette dengue est d'une centaine de mètres. Il ne pique que le jour et de préférence tôt le matin ou en fin d'après-midi.

La mairie de Arue a mis en oeuvre son "plan d'action en étroite collaboration avec le centre de l'hygiène et de la salubrité publique", indique la commune. A 13 heures, une réunion a été organisée à la mairie pour définir le rôle de chacun dans la lutte antivectorielle. "S'il est admis que la meilleure mesure est préventive (élimination des gîtes potentiels que sont les fosses septiques mal isolées, les gouttières non nettoyées, les sous-pots...), la protection passe par les répulsifs classiques pour éviter de se faire piquer."

Depuis 13 h 30, dans un rayon de cent mètres, trois équipes municipales tournent pour prévenir les résidents un à un. En leur absence, un flyer d'information est glissé dans leur portail. Les présents sont informés de vive voix et pouvaient, s'ils le désiraient, bénéficier de la pulvérisation d'un produit bio par un agent municipal sur des gîtes potentiels. Ce jeudi, à 6 heures, un véhicule avec un large pulvérisateur va passer dans tous les quartiers concernés pour tuer les moustiques. Il est conseillé de laisser ses fenêtres ouvertes, mais de couvrir, bien entendu, nourriture, aquarium, etc.

Cette opération de pulvérisation opérée par le Pays sera renouvelée le 15, 20, 23 et 27 février. Les services du Pays s'emploient également à traiter toutes les zones fréquentées par les deux joueurs de football porteurs de la dengue.

La commune de Arue appelle également ses habitants à bien supprimer à les gîtes à moustiques chez eux. "Il est aussi important de se protéger par des sprays, des moustiquaires ou des tortillons contre les moustiques", souligne la commune de Arue.

Deux cas de dengue 2 : la lutte s'organise

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Sauvetage - Rossi-Rescue : Une première en Polynésie

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La toute première édition du « Rossi-Rescue » s’est déroulée samedi dans le grand bassin de la piscine de Tipaerui. Une vingtaine de compétiteurs sont venus s’affronter à travers plusieurs épreuves de natation et de sauvetage. Très développé dans des pays comme l’Australie ou la Nouvelle Zélande, le sauvetage en est à ses balbutiements en Polynésie.
Sauvetage - Rossi-Rescue : Une première en Polynésie
Malgré la pluie et le peu de participants, la journée Rossi-Rescue proposée par le club Olympique de Pirae et son président Arthur Agnieray s’est déroulée dans une ambiance conviviale. Sept équipes étaient engagées. L’objectif n’était pas de réaliser des performances mais plutôt de s’initier au sauvetage en récupérant des objets, des mannequins remplis d’eau ou des personnes.
 
Le « Rossi-Rescue » doit son nom au premier président de l’Olympique de Papeete Joël Rossi. Cette compétition fut l’occasion de lui rendre hommage. Rappelons que l’Olympique de Pirae est né en 2005 suite à la fusion entre l’Olympique de Papeete et l’Olympique de Pirae.
 
Les nageurs ont dû passer par plusieurs épreuves. La première partie était composée de plusieurs parcours de nage en sprint et de sauvetage en relais. La deuxième partie était composée de sauvetage par équipe.
 
Pour cette dernière, frites, mannequins ou personnes réelles étaient éparpillés dans le bassin, les équipes devant en ramener le plus possible. A l’issue de la journée, l’équipe des « pingouins » a remporté la compétition chez les hommes et l’équipe des « sirènes » s’est imposée chez les femmes.
 
Le sauvetage et ses spécificités liés à l’océan se sont fortement développés dans les zones balnéaires de Pays de la zone Pacifique comme les Etats Unis, l’Australie ou la Nouvelle Zélande. La Polynésie n’en est qu’à ses balbutiements dans ce domaine mais les choses pourraient évoluer.

Sauvetage - Rossi-Rescue : Une première en Polynésie
Arthur Agnieray organisateur :
 
« Depuis septembre dernier, l’Olympique de Pirae a pour objectif de développer également le sauvetage et le secourisme. Nous avons la chance de travailler avec Taaroa Natua. Il a un bon palmarès dans la discipline, il a participé à des championnats nationaux et internationaux. »
 
« Cette première édition n’a pas rassemblé énormément de monde, mais nous sommes quand même satisfaits. Ce n’est qu’une première édition, la prochaine fois plus de monde sera au courant et ça marchera encore mieux ! La mise en place du matériel a été facilitée par les nombreux parents venus apporter leur aide. Merci à eux ainsi qu’à Powerade et Moana Import pour leurs soutien. » Sport Tahiti

Sauvetage - Rossi-Rescue : Une première en Polynésie

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Guide des poissons : "la 4ème édition est presque un nouveau guide"

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Guide des poissons :
PAPEETE, le 14 février 2017 - Au Vent des îles fait paraître une quatrième édition augmentée du Guide des poissons de Tahiti et ses îles. L’un des ouvrages de référence de la maison d’édition. Mardi, Philippe Bachet et Yves Lefèvre, co-auteurs, sont revenus sur leurs travaux et les nouveautés de cet opus.

"Qu’est-ce qu’il y a de plus dans cette quatrième édition ? ", reprennent les auteurs du Guide des poissons de Tahiti et ses îles. "Beaucoup de choses", répondent-ils. "C’est plus qu’une nouvelle édition, c’est presqu’un nouveau guide", résume Philippe Bachet, co-auteur. Par exemple, "on est passé de 611 espèces à 654, de nombreuses images ont été remplacées, les données ont été enrichies, la répartition géographique mise à jour".

La troisième édition du guide date de 2011, depuis des choses ont changé. Les auteurs, Philippe Bachet, Yves Lefèvre et Thierry Zysman ont observé de nouvelles espèces, ils ont trouvé des espèces connues dans des endroits où elles n’avaient jamais été vues. Ils étaient peut-être passés à côté les années précédentes, il est possible aussi que les conditions de vie aient changé.

Philippe Bachet poursuit : "nous sommes aussi à jour de la systématique". La systématique c’est la science de la classification. En effet, l’homme a mis au point un ensemble de méthodes pour classer tous les êtres vivants de la planète sur la base de principes logiques. La taxonomie est l’application de ces méthodes. L’étude de l’ADN a bouleversé la systématique ce qui a eu pour conséquences de changer un certain nombre de noms. Les auteurs du guide en ont tenu compte.

Passionnés, Philippe Bachet, Yves Lefèvre et Thierry Zysman cherchent à être le plus juste possible, le plus scientifiquement précis. Ils s’attachent à observer, photographier et consigner. Ce sont des naturalistes des temps modernes qui ne prélèvent plus d’échantillons comme leurs ainés mais qui, comme eux, s’approprient l’espace et se donnent le temps.

Ils sont allés des mangroves aux lagons, des embouchures de rivières aux zones de déferlement. Depuis 32 ans, ils plongent aux quatre coins des eaux polynésiennes, de jour comme de nuit. Ils veulent tout connaître des espèces et de leurs différents stades d’évolution. Philippe Bachet peut passer des heures à débusquer une larve, à obtenir la bonne photo d’un poisson paré de sa robe de jour, puis à l’attendre pour le voir paré de sa robe de nuit.

Le trio a aussi apporté une dimension culturelle à son projet. "Quand on présente un poisson, on indique tous les noms existants, latin, anglais, français et ceux en langues polynésiennes. À Rapa par exemple on s’est rapproché du conseil des sages pour avoir les termes rapa. Qui sait si demain cela sera encore possible ? "

Le trio s’est rencontré la première fois à Rangiroa. Depuis, ils ne se quittent plus. "Un jour, Yves est venu me voir avec cette idée de guide. Je n’ai pas accepté tout de suite vu l’ampleur de la tâche", se rappelle Philippe Bachet. Mais, le photographe n’a pas mis longtemps à céder. Ils ont lancé le projet en 1997. La première édition a vu le jour en 2006.

Depuis le matériel et donc les méthodes de travail ont évolué. "Avant on descendait avec des appareils argentiques, on n’avait que 36 poses." La faune s’est livrée, elle a parfois déménagé. Plusieurs éditions se sont enchaînées. Des dizaines de pêcheurs, scientifiques, touristes, plongeurs qui vivent en Polynésie ou qui y sont un jour passé ont eu l’une d’elle entre les mains. La volonté du trio, elle, ne s’est pas émoussée. Une cinquième édition est possible. "Mais pas tout de suite", annoncent les auteurs. En attendant, Yves Lefèvre envisage d’utiliser le guide pour établir une liste rouge UICN régionale. Les auteurs ne sont pas seulement naturalistes, ils sont aussi d’ardents défenseurs de l’environnement.

Guide des poissons :
Quelques chiffres

La quatrième édition du Guide des poissons de Tahiti et ses îles c’est :
8 années de travail
648 pages
654 espèces
1 128 photographies
90 croquis explicatifs
41 pages d’index
710, noms scientifiques, 652 noms français, 575 noms anglo-saxons 1 401 noms vernaculaires polynésiens

Guide des poissons :

Guide des poissons :
Rendez-vous

Philippe Bachet dédicacera l’ouvrage le samedi 18 février de 9 heures à midi à la librairie Odyssey.

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Claude Morlot invité à l’Agora Gallery de New York

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Claude Morlot invité à l’Agora Gallery de New York
PAPEETE, le 14 février 2017 - Son travail de l’année a séduit la galerie d’art américaine Agora. Ses sculptures, photographiées et mises en ligne par son agent, ont été repérées à New York, puis Claude Morlota été invité à réaliser des œuvres pour une exposition en cours : Mélange of Milieu. Les temps de disette sont loin, la reconnaissance est là.

Verena, agent du sculpteur Claude Morlot gère sa communication, ses publications et sa promotion. Comme elle le fait depuis des années, elle a immortalisé puis diffusé les clichés des sculptures conçues pour le rendez-vous annuel de l’artiste à la Galerie des Tropiques, sur le front de mer de Papeete. "Suite à ça", raconte-t-elle, "l’Agora Gallery a appelé Claude pour l’inviter à exposer à New York".

"La galerie américaine voulait certaines des pièces qu’ils avaient vues en ligne, ce qui n’était pas possible car elles étaient toutes vendues", précise Claude Morlot. "J’ai dû travailler d’arrache pied pour proposer de nouvelles sculptures. J’avais peu de temps, j’en ai réalisé cinq, la fin d’année 2016 a été très chargée."

En effet, réaliser une sculpture prend du temps. "Au bas mot, pour une petite pièce, il faut compter une semaine." La plus grande des pièces envoyées à New York mesure près d’un mètre. Malgré les délais, l’artiste n’a pas revu ses ambitions à la baisse. Il a réalisé cinq femmes car, "c’est ce qui a attiré les organisateurs". Elles sont de différentes tailles et se distinguent par leur silhouette.

Jeu de contrastes


La particularité du travail de Claude Morlot est de jouer sur les contrastes. Tout commence par un dessin, un croquis, parfois une maquette en argile "quand mon projet est vraiment complexe". Ensuite il gagne le lit de la rivière non loin de son atelier. "Je sculpte au fond de la vallée d’Orofero à Paea, il y a tout ce qu’il faut là-bas et même plus. Surtout depuis les pluies, c’est un véritable supermarché." Dans le lit de la rivière, il récupère des blocs bruts. Pour les grandes sculptures, l’artiste doit faire appel à une machine pour déplacer les blocs.

Une fois dans son atelier, il travaille le basalte, cette pierre dure avec laquelle "il mène combat". Il utilise des outils aux diamants car les outils traditionnels ne tiennent pas. Il passe et repasse ses outils jusqu’à voir briller les faces choisies de ses pièces. D’autres surfaces restent plus brutes, tranchant avec le noir polie et lisse du reste de la sculpture.

Le corps à corps de l’homme et de la matière dure depuis plusieurs années. Électronicien de formation, Claude Morlot est arrivé en Polynésie il y a plus de 30 ans. "J’ai été embauché sur le territoire avec un contrat local. J’ai fini par quitter cet emploi pour me consacrer à ma seule passion, la sculpture. Ce qui me plaît avec cet art c’est l’espace, les trois dimensions, le plat comme le dessin et la peinture ne me vont pas." Installé à Bora bora il a d’abord utilisé le bois. "Tout simplement parce que j’en avais beaucoup à portée de main."

Il laisse le bois pour la pierre

Après plus de dix années sur la perle du Pacifique, le sculpteur a gagné Tahiti. "Là, j’ai trouvé de la pierre. Il y en avait à foison." Il est donc devenu sculpteur sur pierre. Il était seul ou presque à avoir fait ce choix. Malgré les périodes disettes, "ça n’a vraiment pas été drôle tous les jours", assure-t-il, il ne regrette pas son choix. "Je n’ai jamais eu la moindre lassitude en 25 ans, vous connaissez beaucoup de métier comme ça ? Et encore, je parle de métier mais pour moi ça n’en est pas un."

Un jour de 1999, Claude Morlot a rencontré Rose Vermande, de la Galerie des tropiques. "Les gens n’étaient pas du tout ouvert à la sculpture à l’époque. Personne n’était sensible à cet art ici. Mais d’abord j’ai une grande sensibilité personnelle à cet art et puis, quand c’est beau, c’est beau et il faut le montrer." Le duo a organisé une première exposition. Puis, une deuxième a vu le jour. "Ce qui a suscité l’intérêt des gens, c’est la pierre. Le déclic ça a été le changement de matière", se rappelle Rose Vermande.

Depuis, chaque année en novembre, Claude Morlot honore son rendez-vous. Il présente son travail de l’année. Toutes ses pièces trouvent preneurs en Polynésie. Bientôt il pourrait aussi avoir à répondre à des commandes américaines.

Mélange of Milieu, melting pot de nationalité

L’exposition collective à laquelle Claude Morlot participe réunit plusieurs artistes venus du monde entier, "Russe, Japonais, Américain, Européen…", indique-t-il. Ils sont peintres ou sculpteurs et ont été invités pour leurs origines. "C'est en fait ça le thème de l’exposition, on est là parce qu’on vient d’endroits différents."
À l'Agora Gallery
Du 14 février au 7 mars.


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Des ateliers pour s’initier à la pleine conscience

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Des ateliers pour s’initier à la pleine conscience
PAPEETE, le 14 février 2017 - Invitée par le centre de méditation Naropa, Hilary McMichael est sur le territoire pour animer des ateliers sur la pleine conscience. Formée à l’université de Toronto et de l’université de Massachusetts, elle présente des outils pour découvrir et pratiquer cette sorte de méditation qui est la pleine conscience.

Ses interventions grand public se découpent en deux grandes parties. Une première dite 16 attitudes pour mieux vivre propose des outils pratiques pour changer sa façon de penser, d’agir, d’entrer en relation et de créer du sens dans la vie. "Cet atelier permet de comprendre comment notre esprit fonctionne, comment on entre en relation avec les autres avec plus de bienveillance. Il s’appuie ses un livre et un jeu de cartes", explique Hilary Mc Michael, intervenante formée à l’éducation universelle.

La seconde partie, la pleine conscience transformative, se focalise plutôt sur des problèmes personnels d’ordre physique et/ou mental à régler. "C’est là un travail sur soi pour trouver les causes de ses propres souffrances. On se rend compte, à l’issue, que finalement tout le monde partage les mêmes problèmes même si ceux-ci se présentent différemment. On se rend compte à quel point nous sommes semblables, ce qui mène à plus de gentillesse."

"Une façon de se concentrer"

Pour y voir plus clair, Hilary Mc Michael explique : "La pleine conscience est une façon de se concentrer sur ce qui se passe dans sa vie moment après moment avec un esprit bienveillant, sans jugement et avec curiosité". Elle poursuit, "c’est une façon d’être là, présent dans vie au lieu de regarder le passé ou d’imaginer l’avenir".

Pour ceux qui ne sont pas familier avec le terme et ce qui se cache derrière, cela passe par la pratique d’un ensemble d’exercices et d’outils qui mène finalement à un mode de vie. "Une dizaine d’heures suffisent", assurent l’intervenante. "On découvre très vite les bénéfices de la pleine conscience. On est présent à soi-même, on est moins dans les peurs, les ‘ça va m’arriver’. Très vite on réussit à se défaire de ses pensées à les observer sans les suivre pour rester concentré sur le présent."

Reconnaître ses responsabilités

Même constat pour ce qui se rapporte au passé. "On arrive à couper court aux ruminations du passé, on voit nos pensées d’hier pour ce qu’elles sont, des ruminations, on se rend compte que tout cela ne sont que des histoires de la vie, que ce n’est pas la vie." D’après elle, "souvent on croit que les problèmes viennent de l’extérieur, alors qu’ils sont le résultat de notre attitude, notre façon de voir. Il faut reconnaître nos responsabilités pour s’ouvrir à nous-mêmes et nous ouvrir aux autres".

Hilary McMichael est formée aux programmes d’éducation universelle certifiés par la fondation pour le développement de la compassion de et la sagesse (Wisdom) à Londres pour ce qui est de l’atelier les 16 attitudes et par l’université de Toronto pour la pleine conscience. Elle se forme à l’université de Massachusetts au niveau Praticum MBSR (Rééducation du stress basée sur la pleine conscience). "Je serai diplômée en avril et deviendrai alors instructeur." Elle pourrait revenir à Tahiti pour de nouvelles interventions, selon la demande.

Programme

Atelier plein conscience transformative, le 16 et le 27 février de 18 heures à 19h30.
Les 16 attitudes pour mieux vivre les 18 et 19 février de 9 heures à midi et de 14 heures à 17 heures, le 23 février de 18 heures à 19h30.
La pleine conscience transformative les 25 et 26 février de 9 heures à midi et de 14 heures à 17 heures.
Des interventions particulières auprès de groupes de professionnels de l’éducation, de la santé… sont possibles sur rendez-vous, de même que des rendez-vous individuels pour des conseils personnalisés.

Céline: 87 71 28 81 & Monique: 87 29 47 44 pour plus de renseignements et pour les inscriptions.

Contacts

Le centre de méditation Naropa naropatahi.over-blog.com ou centremeditationnaropa@gmail.com
Facebook : Naropa Centre De Méditation Tahiti

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L'ice était caché dans des coques de téléphone

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L'ice était caché dans des coques de téléphone
PAPEETE, le 14 février 2017 - On en sait un peu plus sur le stratagème du couple de fonctionnaires incarcérés lundi après avoir été condamnés à de la prison ferme pour l'importation au fenua, en plusieurs envois, de 167 grammes d'ice.

Et selon une photo communiqué par les douanes de Polynésie française, c'est dans des coques de téléphone portable que les cristaux de méthamphétamine étaient dissimulés. Pour l'envoi intercepté le 7 février en tout cas. Le couple, un agent technique de la présidence et sa compagne professeur des écoles, se faisait livrer depuis six mois sa drogue d'abord en petites quantités sous pli par la poste, puis en quantité plus importante par Fedex cachée dans les coques de téléphone.

Interpellés en début de semaine dernière puis placés en garde à vue où ils ont reconnu les faits, ils ont écopé lundi dernier en comparution immédiate de 4 ans de prison ferme pour lui, et 1 an de prison ferme pour elle. Avec maintien en détention et 20 millions de francs d'amende douanière à payer.

Depuis début janvier, la douane a saisi près de 810 kilos de cocaïne, 10 kilos d'herbe de cannabis et près de 93 grammes d'ice soit l'équivalent à la revente de plus de 12, 1 millions de francs.

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