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Un hommage à John Doom au CESC

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Un hommage à John Doom au CESC
PAPEETE, le 31 juillet 2017. Les membres du Conseil économique, social et culturel ont rendu hommage ce mardi matin à John Doom, qui siégeait encore l'an dernier dans la quatrième institution du Pays.

Figure éminente de la culture polynésienne et homme engagé, John Doom s'était éteint le 25 décembre dernier, à l'âge de 80 ans, des suites d'une longue maladie. Co-fondateur de l’Académie tahitienne et ardent militant anti-nucléaire, il était aussi très impliqué au sein de l’église protestante mā'ohi. Membre de l'académie tahitienne, il siégeait à ce titre au sein du CESC.

Plusieurs proches de John Doom étaient présents pour cet hommage, parmi lesquels, sa sœur Eleonor Doom, sa petite-fille Heiava Lenoir, et plusieurs membres de l’Académie Tahitienne. Les personnalités présentes n’ont pas manqué de saluer la vie remarquable de « Papy Doom », notamment la ministre du tourisme Nicole Bouteau, le ministre de la Culture Heremoana Maamaatuaiahutapu, le Consul de Chine Long Ling, et le président du CESC Winiki Sage et le président de l’Assemblée Marcel Tuihani.

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Faut-il rendre l'école obligatoire à 3 ans ?

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Faut-il rendre l'école obligatoire à 3 ans ?
PAPEETe, le 31 janvier 2017. Le Conseil économique, social et culturel a dressé une liste de recommandations ce mardi après avoir examiné le texte de la charte de l'éducation. Ses membres recommandent d'impliquer davantage les parents et les grands-parents à l'école et « s’interrogent » sur le fait « d’avancer à 3 ans » l’obligation scolaire.

L'assemblée avait adopté en juillet dernier la délibération mettant en place la nouvelle charte de l'éducation. Mais le véhicule juridique n'étant pas le bon, les représentants devront examiner de nouveau bientôt le texte à travers une loi du Pays. C'est donc ce projet de loi du Pays qu'ont étudié ce mardi les membres du conseil, économique, social et culturel.

Absentéisme
L'absentéisme et le décrochage scolaire sont au cœur des inquiétudes du ministère de l'Education. C'est "un phénomène récurrent et problématique", souligne le président du Pays, Edouard Fritch dans l'exposé des motifs du texte. Le ministère de l'Education fait état d’une perte de près de 1 000 élèves chaque année, dont plus de la moitié en collège, soit pour une population scolaire dans le second degré de 23 000 élèves, un ratio de 4 % d’élèves décrocheurs.
Pour lutter contre l’absentéisme, le CESC "encourage le Pays à développer une véritable politique d’accompagnement des familles et plus particulièrement des parents qui doivent signaler les absences de leurs enfants quand ils en ont connaissance au risque de perdre les allocations familiales".
Le CESC a aussi insisté sur le rôle des chefs d’établissement « qui doivent être tenus de prévenir, sans délai les parents de l’absence de leur enfant ».


L’école obligatoire à 3 ans ?
En métropole, l’école est obligatoire à partir de 6 ans. Depuis 1996, la scolarité est obligatoire pour tous les enfants âgés de 5 à 16 an au fenuas. Le CESC « s’interroge » sur le fait « d’avancer à 3 ans » l’obligation scolaire « dans la mesure où 99%des enfants vont à l’école à cet âge ». « Le CESC soutient la mise en place d’un politique visant à inciter les parents à scolariser leurs enfants dès l’âge de 2 ans sous réserve de la création de classes de STP et de structures supplémentaires dotées de tous moyens correspondants", souligne le CESC. "Les spécialistes de la petite enfance ont mis en relief la grande importance de la période de 0 à 6ans. Les événements et le contexte de cette période peuvent avoir des impacts à long terme, entre autres, sur le développement de la personnalité d’un enfant et sur la suite de ses apprentissages. "

Valoriser CJA et Cetad
Les CJA sont des structures scolaires spécifiques à la Polynésie française. Ils ont été créés pour accueillir les élèves en difficultés scolaires, âgés d’au moins 13 ans. Le CESC "recommande que les filières professionnelles des CJA et des Cetad soient mieux valorisées, au travers d’une meilleure communication des formations disponibles, notamment à l’égard des élèves en difficultés scolaires, afin de leur permettre de rester dans leur commune ou leur île de résidence ".

Une place pour la famille
Le CESC souhaite qu’un « partenariat de qualité » soit mis en place « avec les parents et familles ». Le CESC envisage même l’implication de la famille au sens large. « Compte tenu des contextes familiaux particuliers et spécifique à la Polynésie, le CESC suggère que ce travail de partenariat et de maillage avec les familles s’ouvre également aux plus anciens comme les grands-parents, qui souvent assument la responsabilité et de la charge de l’enfant, à la place des parents (…) Ayant davantage de temps libre et étant moins stressés, leur participation peut être bénéfique, à la réussite de l’élève d’un point de vue affectif et éducatif, sans pour autant se substituer aux parents ».

Dans l'annexe à la politique éducative de la Polynésie française, le ministère de l'Education fait un bilan du système éducatif : "Le programme international pour le suivi des acquis des élèves a révélé des résultats du système éducatif français préoccupants parce qu’ils mettent en évidence, sur les dix dernières années, un accroissement des écarts de niveau entre les élèves." "La Polynésie française n’échappe pas à ce phénomène, mais dans disproportions plus importantes, particulièrement en 2014. Si les résultats des élèves dans le groupe de têt progressent de manière insatisfaisante, les élèves en difficulté sont, en revanche, nettement plus nombreux qu’en 2012", met en avant le document.

En chiffres
- Le nombre d’élèves dans l’enseignement public est passé de 30 958 en 2012 à 29 840 élèves soit une diminution de 1 118 élèves (-3,6%). Dans le privé, le nombre d’élèves est passé de 8 724 à 8 304.

- Entre 38 et 42% de jeunes sont en situation d’illettrisme en Polynésie française selon le test élaboré par l’Education nationale réalisé lors des Journées défense et citoyenneté.

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Une exposition au CESC sur l'arrivée des premiers Chinois

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Une exposition au CESC sur l'arrivée des premiers Chinois
PAPEETE, le 31 janvier 2017. Depuis ce mardi et ce jusqu'au 10 février, le Conseil économique, social et culturel célèbre l'année du Coq de feu en accueillant une exposition sur l'historique de l'arrivée des premiers chinois et des projections de documentaires. Dans cette exposition, les visiteurs pourront en savoir plus sur les descendances des familles Lee See Sen Amin, Ton Sing, Akiau Tang, qui a eu pour descendant Pouvana'a a Oopa, A Yam… A travers des panneaux, l'histoire de la création de la société des secours mutuels, qui deviendra le Si Ni Tong et la création de la plantation à Atimaono sont retracées.
L'entrée est gratuite du lundi au vendredi, une projection est prévue à 10 heures et 14 heures. La projection comprend un historique sur l'arrivée des premiers Chinois à Atimaono et les interviews de Charles Lansun, Sounam, Jules Wong et Mélanie Tchong Len.
Renseignements au 40.416.516, 40.416.524 ou 40.416.506


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Parlement : Voici les élus qui vont entériner la loi pour l'égalité réelle

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Parlement : Voici les élus qui vont entériner la loi pour l'égalité réelle
PARIS, le 31 janvier 2017. L'Assemblée nationale vient de publier sur son site internet les membres de la commission mixte paritaire qui auront pour mission de finaliser le texte de loi pour l'égalité réelle. Elle se réunira lundi prochain.

En août dernier, le gouvernement a engagé la procédure accélérée sur le projet de loi pour l'égalité réelle, ce qui a pour conséquence qu'après un passage à l'Assemblée nationale et au Sénat, c'est désormais à la commission mixte paritaire d'examiner le projet de texte et de le finaliser.

La commission mixte paritaire (CMP) est une commission composée de sept députés et sept sénateurs. La composition de la délégation de chaque assemblée doit obéir à des considérations techniques, politiques et d’équilibre entre les groupes.

Parlement : Voici les élus qui vont entériner la loi pour l'égalité réelle

Sur les quatorze parlementaires qui composent la commission mixte paritaire neuf ont été élus dans une circonscription ultramarine. A noter que Victorin Lurel, ancien ministre des Outre-mer, participe à cette commission mixte paritaire. C'est lui qui avait été chargé par François Hollande de réaliser un rapport sur l'Egalité réelle. En mars 2016, il avait présenté ses propositions pour les Outre-mer. Ce travail a servi de base au projet de texte pour l'égalité réelle.

Nous avons surligné en gras ci-dessous les élus ultramarins.

Ibrahim Aboubacar, député Socialiste, écologiste et républicain (Mayotte)
Chantal Berthelot, députée Socialiste, écologiste et républicain (Guyane)

Mathiau Darnaud, sénateur Les Républicains (Ardèche)
Daniel Gibbes député Les Républicains (Saint Barthélemy et Saint Martin)
Gélita Hoarau, sénatrice communiste républicain et citoyen (La Réunion)

Serge Larcher, sénateur socialiste et républicain (Martinique)
Victorin Lurel, député Socialiste, écologiste et républicain (Guadeloupe)
Michel Magras, sénateur Les Républicains (Saint Barthélemy)

Thani Mohamed Soilihi, sénateur socialiste et républicain (Mayotte)
Dominique Raimbourd, député Socialiste écologiste et républicain (Loire-Atlantique)
Catherine Troendlé, sénatrice Les Républicains (Haut-Rhin)
Jean-Marie Tétard, député Les Républicains (Yvelines)
Lana Tetuanui, sénatrice Union des Démocrates et Indépendants - UC (Polynésie)

La commission mixte paritaire chargée de proposer un texte se réunira le 6 février prochain.

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Les rues fantômes de Papeete

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Les rues fantômes de Papeete
PAPEETE, le 31 janvier 2017 - Comment se repérer à Papeete quand les noms de lieux ne sont même pas référencés sur internet ou les cartes officielles ? Heureusement, les Polynésiens connectés peuvent proposer eux-mêmes les modifications à apporter au plus gros service de cartographie au monde : Google Maps.

La remarque a été portée à notre attention suite à la publication du journal officiel la semaine dernière : "Dans le JOPF du 24 janvier 2017, un arrêté est publié pour interdire la circulation dans la rue des Halles à Papeete. Problème, si on cherche sur Google Maps ou sur les cartes les plus communes de la capitale, la rue des Halles... n'existe pas! Du coup comment se repérer à Papeete quand tu es un touriste ou un nouvel arrivant ? Ou même quand tu habites à Tahiti depuis 10 ans, que tu ne sais pas où est la rue des Halles et qu'un arrêté municipal te dit que tu ne vas plus pouvoir t'y garer ?" nous a interpellé par mail une lectrice assidue du JOPF.

Et effectivement, la rue des Halles n'est pas référencée sur Google Maps, ni sur la carte de Papeete de l'annuaire téléphonique ou la carte de Papeete distribuée par Tahiti Tourisme. Il faut dire que c'est la toute petite rue à sens unique le long du marché de Papeete, côté mer. Elle est effectivement référencée sur le portail TeFenu@, l'excellente carte interactive maintenue par le service informatique du Pays, mais le site est très peu utilisé en dehors de l'administration…

De fait, le problème n'est pas spécifique à la petite rue des Halles. Le Carrefour du Pacifique, très cité dans les communiqués officiels, est introuvable sur les cartes. Pareil pour les rues et servitudes de Fare Ute, Motu Uta, de la Mission ou de Taunoa qui ne sont pas référencées (sauf sur TeFenu@)… Et c'est encore pire dans les communes périphériques, qui communiquent leurs événements avec des noms de quartiers ou de lieux-dits probablement bien connus dans leurs territoire mais mystérieux pour les autres habitants de Polynésie.

CORRIGER GOOGLE MAPS SOI-MÊME !

Mais ne désespérez pas, puisqu'il est très simple de corriger le tir : Google Maps, le service de cartographie le plus utilisé au monde, peut facilement être complété par les internautes. Il suffit d'un clic-droit sur la carte pour accéder à l'option "Ajouter une adresse manquante". Dans l'exemple en image d'illustration, nous signalons le nom de la rue des Halles.

Les rues fantômes de Papeete
Vu l'énorme faute d'orthographe à côté ("Marché municipale"), nous utilisons aussi l'option "Signaler un problème lié aux données" pour proposer "Marché de Papeete - Mapuru a Paraita", lien vers le site de la mairie de Papeete à l'appui.

Google nous a aussitôt envoyé un mail assurant que les équipes de Google Maps allaient examiner ces propositions. Le géant américain est tellement avide de ce genre de corrections qu'il nous propose immédiatement de devenir "Local Guide", avec de l'espace Google Drive, des avant premières et diverses récompenses à la clé…

Il apparait également que de nombreux commerces du centre-ville ne se sont pas encore localisés sur la carte. L'opération se fait pourtant en quelques clics et peut rapporter gros : 25% des recherches sur Google sont des recherches de proximité selon Anthedesign, une agence de communication.

Le plus efficace est d'utiliser Google My Business, qui référencera gratuitement votre commerce sur le moteur de recherche Google et sur Google Maps en même temps. Les internautes pourront alors trouver facilement les horaires d'ouverture de votre commerce, son adresse et son numéro de téléphone, des photos de la vitrine, des photos de l'intérieur, un menu, une liste de produits… Seule contrainte : une fois la fiche créée, les internautes pourront donner une note à votre commerce et laisser un avis public.


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Exposition "Fa'aiho" : Evrard Chaussoy retrouve la flamme

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Exposition
PAPEETE, le 31 janvier 2017 - L'artiste de Raiatea est de retour après plus de dix ans d'absence. Son exposition "Fa'aiho" ("faire renaitre une coutume") présentera à la galerie Au Chevalet, du 11 au 18 février, une trentaine d'œuvres réalisées à l’acrylique, au fusain et à la pierre noire. La grande nouveauté dans le travail d'Evrard Chaussoy est l’introduction de la couleur par la peinture, "un clin d’œil" à sa famille.


Après une longue pause artistique - sa dernière exposition date de 2006 -, Evrard Chaussoy a ravivé la flamme. Tel un phénix, il renaît de ses cendres suite à plusieurs tragédies. D'ailleurs, ce n'est pas un hasard si sa nouvelle exposition s'intitule "Fa’aiho", ce qui signifie en tahitien "faire renaitre une coutume". Originaire de Raiatea, marié et père de deux filles, il baigne en effet dans l’art depuis sa plus tendre enfance grâce à son père Joseph Chaussoy, peintre de renom, qu'il observe avec attention. Jeune, il noue aussi une complicité avec son grand frère Gilbert, également artiste, qui savait le "motiver" et lui fixait "des challenges". Une passion qui se partage en famille, puisque sa nièce, Raina Chaussoy, présente, elle, ses réalisations à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, où elle vit.

Evrard Chaussoy se souvient : "J’ai toujours su que j’étais doué en dessin, déjà par mes institutrices en maternelle, puis mes camarades à qui je reproduisais avec grand plaisir nos héros préférés. Adolescent, j'ai essayé le fusain, le crayon, le pastel, la peinture à l’acrylique, et je faisais en outre beaucoup d’aérographie." Il dévoile tout d'abord quelques créations à l’école philanthropique chinoise en 2002, puis réalise en 2004 sa première exposition individuelle à la galerie Au Chevalet, où il met en scène des mains dans la vie polynésienne. Connaissant un franc succès, il poursuit son chemin avec brio jusqu'à la consécration en 2007, où il obtient le Prix spécial du jury au Salon national des Beaux-Arts au Carrousel du Louvre à Paris. Il remarque : "Ce titre a permis aux trois œuvres que j'avais présenté de se retrouver exposées à Florence, en Italie, la même année. Puis, lorsque j’ai monté ma société de fabrication d’enseignes, il a fallu concilier ma vie de famille à mon activité de chef d’entreprise, aussi j’ai dû laisser temporairement ma passion de côté."

Exposition
DES DRAMES FAMILIAUX QUI CRÉENT LE DÉCLIC

Peu de temps après, son père a de gros ennuis de santé. Il confie : "Il a eu une hémiplégie, paralysant tout son côté droit… et il est droitier ! Il a également eu une lourde aphasie. J’ai pensé qu’il ne pourrait plus jamais peindre. Nous avons perdu tragiquement mon frère Gilbert, il y a deux ans. Tous ces événements m’ont persuadé qu’il ne fallait absolument pas perdre ce lien, je devais m’y remettre pour eux. Mais le quotidien et mes responsabilités chronophages ont été plus forts. Il aura fallu que mon père accomplisse un exploit inattendu : ayant récupéré la motricité, et malgré son handicap et les difficultés qui y sont liées, il s’est remis à peindre et a présenté une exposition individuelle en septembre dernier, exposition couronnée d’un franc succès. Nous étions tous fiers de lui et impressionnés par son courage et sa ténacité. À 36 ans, mon père m’avait encore donné une belle leçon de vie. Cela a été mon véritable déclic. Je me suis remis à travailler sur mes tableaux, sous les yeux passionnés de ma petite Kaluann, ma fille qui a sept ans, et qui présente aussi de très bonnes aptitudes au dessin. Cette exposition est le reflet d’une coutume familiale que je souhaite faire perdurer, transmettre à mes enfants."



Exposition
La trentaine de toiles qui seront exposées du 11 au 8 février sont œuvres figuratives réalisées en combinant plusieurs techniques : de l’acrylique, du fusain et de la pierre noire. La grande nouveauté est l’introduction de la couleur par la peinture. Il précise : "C'est un clin d’œil à ma famille. Mon père et mon frère exposaient déjà avant moi en peinture, alors j’ai voulu me différencier, et j’ai donc choisi le fusain, visuellement très différent. Aujourd’hui, je suis dans la démarche inverse, j’éprouve le besoin de me rapprocher d’eux, c’est pourquoi j’introduis la peinture dans mes dessins. La peinture est lancée de façon énergique sur mes dessins ; c’est le sentiment familial qui fait vivre tout ça. Petit à petit, je proposerai mes peintures sur toile, mais j'attends encore de gagner en maturité. J’aime traiter des personnages et jouer avec les ombres et les lumières. Les corps sont riches en expressions ; sans dire un mot, on comprend une joie ou une mélancolie rien que dans une attitude. Les mains sont encore plus expressives, leurs rides reflètent toute une vie." Parmi ses projets, l'artiste envisage d'exposer cette année dans son île, "une demande systématique de mes proches à Raiatea". Il prépare également pour 2018 un salon à Phoenix, aux États-Unis. En attendant, il sera présent lors du vernissage prévu le 11 février au matin.

Exposition
Infos pratiques

Du 11 au 18 février
Vernissage samedi 11 février, à partir de 8 heures
Galerie Au Chevalet
Avenue Pomare V – Fariipiti
Contact : 40 42 12 55

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Secosud : les "sudistes" tirent leur dernière cartouche

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Secosud : les
TEAHUPOO, 31 janvier 2017 - Les maires frondeurs du conseil syndical de Secosud en appellent à la "bonne conscience" des élus du conseil municipal de Hitia’a o te Ra. Les 29 élus de la côte Est sont convoqués jeudi pour statuer sur le remplacement de Jacqui Drollet et d’Abel Tehotu par Dauphin Domingo et Henri Flohr, au sein du Secosud.

Jusqu’à l’issue du vote, tous les espoirs sont permis. Et c'est probablement ce qui a motivé les maires frondeurs du Secosud à lancer, mardi, un appel à leurs homologues de la côte Est. Le sort de la concession Secosud jusqu'en 2034 se jouera jeudi matin, lors du conseil municipal de Hitia'a o te ra.

A quelques jours de la date limite pour le choix du fournisseur d'électricité de Secosud, la candidature d’EDT-Engie pourrait bénéficier d’un renversement providentiel du comité directeur du syndicat pour l'électrification des communes du Sud de Tahiti (Secosud). Le groupement intercommunal a en effet jusqu'au 28 février, pour arrêter le choix de la société qui lui fournira l’électricité au cours des 17 prochaines années sur les communes de Hitia'a o te Ra, Teva i Uta et de la Presqu’île.

Pour l’instant deux sociétés sont engagées dans la dernière ligne droite d’un dialogue compétitif qui doit s’achever mi-février afin de conclure la délégation de service public avant le 28, faute de quoi les 35 110 habitants de la zone seraient courraient le risque d'un black-out dès le 1er mars.

Ces deux sociétés en concurrence sont EDT-Engie et la société Teva Rua Nui. Toutes deux ont franchi depuis juillet dernier toutes les étapes d'une sélection qui devait établir si elles étaient techniquement en mesure d’honorer le marché. Celui-ci représente aujourd’hui 11 508 abonnés et développe une consommation annuelle d’environ 50,9 GWh.

Jusqu’à présent, une majorité de 5 élus sur 8, au sein du Secosud, s’oppose au choix de son président, le Tapura Anthony Jamet, qui souhaiterait céder le marché au concessionnaire actuel et historique, EdT-Engie. Cette majorité composite lui préfère l’offre, vue comme économiquement plus intéressante, de Teva Rua Nui. Mais elle est aujourd'hui en passe d'être démolie par le remplacement de deux des siens : le maire UPLD de Hitia’a, Jacqui Drollet et le maire Tapura de Tiarei, Abel Tehotu.

Et c’est précisément l’objet du conseil municipal qui doit se tenir à la mairie de Tiarei jeudi matin, à partir de 9 heures. Les 29 conseillers municipaux de Hitia’a o te Ra y sont convoqués pour une assemblée extraordinaire afin de rafraîchir la composition de plusieurs commissions extérieures : à Fenuama, au Syndicat pour la promotion des communes (SPC), à Ecoparc… mais surtout à Secosud où les deux délégués proposés pour Hitia’a o te Ra sont le tāvana Dauphin Domingo et Henri Flohr. Tous deux partagent le point de vue d’Anthony Jamet pour la concession Secosud.

"C’est une drôle de conception de la démocratie que voilà", s’indigne Jacqui Drollet. "Notre vote ne convient pas alors on nous remplace. Pour ma part, j’appelle ça de la « démo-crassie »".

Car selon toute vraisemblance, ce scrutin sera une formalité. Et il mettra un clap de fin à la fronde "sudiste" de Secosud. Sauf retournement de dernière minute d’une partie significative des élus de l’alliance Flohr-Domigo. Et visiblement, les frondeurs s’accrochent à cette lueur d’espoir.

"Il faut qu’ils votent en pensant à leur population"

Ils organisaient une conférence de presse mardi matin à la mairie de Teahupoo pour exposer leur point de vue. Leur dernier espoir est d’en appeler à la "bonne conscience" des élus de Hitia’a o te ra, dont le vote, jeudi, sera déterminant pour l’avenir de la concession Secosud.

Ils veulent y croire. C’est leur dernière cartouche. "Il faut qu’ils votent en pensant à leur population", lance le maire Tahoera’a Huiraatira de Teahupoo, Gérard Parker. "Notre majorité de 5 au sein du Secosud n’a pas d’autre objectif que de servir l’intérêt de notre population. (…) Les habitants qui vivent au Sud de Tahiti souffrent de la cherté de l'électricité", plaide-t-il aussi : "Plus de la moitié de notre population vit au seuil de la pauvreté. On dénombre 5700 familles qui ont du mal à payer leur facture d’électricité tous les mois. A Teahupoo je dois en embaucher régulièrement pour faire des travaux de jardinage afin qu’ils puissent régler leur électricité. L’offre de Teva Rua Nui est plus intéressante économiquement. Ils proposent un tarif « social » à 5 Fcfp les 30 premiers kilowatts, au lieu de 17,05 Fcfp. Pour l’éclairage-public le tarif est de 5 Fcfp pour les 300 premiers kWh. Il y a aussi un tarif basse tension pour les professionnels à 15 Fcfp les 110 premiers kWh au lieu de 33,8 Fcfp. Pourquoi devrions-nous choisir l’offre qui est la plus chère ?"

"La société d’étude consultée Secosud nous assure que techniquement les deux offres sont recevables", ajoute Taputu Faana, proche du Tauhotu Rau et suppléant au sein du conseil syndical de Secosud. "Alors pourquoi devrions-nous choisir l’offre qui est la plus chère ? On pense qu’ils sont en train de mettre en place un système qui défavorise notre population".

"Mon souci est de mettre est l'intérêt des usagers du Secosud en termes de qualité, de garantie, de coût financier et de tarifs dans le respect de la légalité", se défend Anthony Jamet par communiqué.

Mais les frondeurs dénoncent aussi "un manque de transparence" au sein de Secosud : Anthony Jamet serait en possession des dernières propositions du dialogue compétitif depuis 15 jours et ne les auraient toujours pas communiquées au conseil syndical. Ils parlent de pressions multiples : "Depuis le mardi 10 janvier, certains d’entre nous ont subi toutes sortes de pressions et un harcèlement quotidien de la part du gouvernement et d’envoyés du gouvernement pour changer de position et soutenir la proposition du groupe EDT-Engie".

"Les bons sentiments n’ont malheureusement pas leur place dans ce domaine-là", déplore Jacqui Drollet, pessimiste sur l’issue du scrutin de jeudi matin. Le clan Flohr-Domingo devrait en effet s’appuyer sur une large majorité à Hitia’a o te Ra. "J’ai l’impression que c’est le mariage de l’eau est du feu. Et je suis curieux de voir qui prendra finalement le dessus". En attendant, tout cela présente des augures très favorables à la candidature de la filiale polynésienne de GDF-Suez.

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Raita Richmond, une femme au grand coeur

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Raita Richmond, une femme au grand coeur
PAPEETE, le 31/01/2017 - Le Salon du tourisme ouvre ses portes à partir de vendredi et jusqu'à dimanche à Aora'i Tini Hau. L'occasion pour les professionnels de promouvoir leurs activités à des prix intéressants. Nous avons rencontré Raita Richmond, qui tient une pension de famille à Ahe, dans l'archipel des Tuamotu. Un havre de paix où Raita fait de son mieux pour accueillir comme il se doit sa clientèle. Rencontre.

La 18e édition du Salon du tourisme se tiendra du 3 au 5 février à Aora'i Tini Hau. Trois jours pour profiter des offres promotionnelles proposées par les hôtels, pensions de famille et prestataires touristiques. Chaque année, la compagnie Air Tahiti affiche des tarifs intéressants sur les billets d'avion.

Parmi les nombreux exposants, il y a Raita Richmond, 48 ans, propriétaire d'une pension de famille depuis 11 ans à Ahe, dans l'archipel des Tuamotu. Un atoll qui regroupe près de 500 habitants. Raita et sa famille gèrent une des deux pensions sur l'atoll.

Un havre de paix où l'authenticité est mise en avant : "On propose en plus de nos bungalows, la pêche en lagon ou hauturière. Après il y a diverses activités avec des pique-niques et des visites sur l'atoll, comme les fermes perlières", décrit Raita.

Avec son fils et son mari, Raita fait tout son possible pour que le séjour de ses clients soit réussi. "Quand mes clients arrivent, je les accueille en musique avec mon 'ukulele. C'est un plus que j'ai voulu mettre dans la pension parce que je trouve que dans les pensions de famille ou dans les hôtels, ce ne sont pas les patrons qui accueillent leur clientèle, mais plutôt les employés. Donc je me suis dit que si je faisais cela, ce sera un plus que je donne à ma clientèle et comme j'aime la musique..."

Le Salon du tourisme est un bon moyen pour promouvoir son activité. "Ce que j'aime bien avec le salon, c'est qu'il y a déjà le premier contact avec les clients qui viendront chez toi. Donc, ils voient déjà sur qui ils tombent, c'est important. Ce sont en tous les cas, les retours des clients que j'ai reçus chez moi."

"Je crois encore en notre tourisme. Les étrangers, quand ils viennent chez nous, sont émerveillés. Ils voient les Polynésiens souriants et généreux, c'est ça l'accueil. J'avais même reçu une Roumaine, je crois, et à son arrivée, elle était assez froide, elle est restée cinq jours chez moi et je peux te dire que quand elle est rentrée, elle m'a serrée dans ses bras, elle était en larmes. Elle a vraiment été touchée quand elle était venue chez nous", poursuit-elle.

La clientèle locale reste tout de même sa cible première, et le fait d'être sur un atoll aux Tuamotu a des atouts et des inconvénients. "Le plus gros souci est l'éloignement. Donc, tout ce que l'on achète est toujours plus cher comparé à Tahiti. Lorsque nous sommes chez nous, on se sent bien, il n'y a plus de stress. Enfin, si, on stresse un peu au travail parce qu'il faut voir si les repas sont prêts, si tout ton stock est prêt aussi (gaz, carburant…). Alors que quand tu es à Tahiti, tu viens, tu achètes et tu ramènes tout ça chez toi. Alors qu'à Ahe, tu viens au magasin, tu paies et tu paies en plus le fret. Et arriver sur place, il faut te débrouiller pour aller chercher, c'est un autre coût aussi. Il faut du carburant et un bateau."

Avant de se lancer dans le tourisme, cette mère de famille travaillait avec son mari dans le secteur perlicole. "Puis, on a vu que le prix de la perle chutait et là, mon mari m'a demandé si je ne voulais pas monter une pension de famille. Sur le coup, j'étais surprise par sa proposition parce que je ne me sentais pas capable de le faire. Mais il m'a répondu : oui je te vois bien faire cela parce que tu aimes le contact, et c'est vrai, j'aime bien discuter et rigoler avec les gens. Donc, on a fait d'abord un bungalow, puis deux autres et aujourd'hui, nous en avons cinq. On est contents et en même temps ça m'occupe parce que sinon tu t'ennuierais à Ahe si tu restais sans activité", assure-t-elle.

Le taux de remplissage atteint les 35 à 40 % par mois. En dehors des salons du tourisme, Raita et tous les propriétaires de pensions de famille redoublent d'efforts pour attirer la clientèle. Si le bouche à oreille fonctionne toujours autant, les réseaux sociaux sont aussi un bon moyen de communication.

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La campagne de lutte contre la filariose démarre le 9 mars à Bora Bora

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La campagne de lutte contre la filariose démarre le 9 mars à Bora Bora
BORA BORA, le 31/01/2017 - La municipalité s'organise avant le lancement de la prochaine campagne "prise observée directe (POD)", le 9 mars. L'occasion pour le premier magistrat de l'île de faire le point avec les représentants de la direction de la Santé. Des agents qui tirent la sonnette d'alarme pour inciter la population à prendre leurs médicaments et à éliminer les gîtes à moustiques.

Le maire de Bora Bora, Gaston Tong Sang, a reçu vendredi dernier, deux représentantes de la direction de la Santé, Pauline Niva et Rose Rochais, l’adjointe de soins à la subdivision de la santé à Raiatea, Sylvana Tiatoa et une infirmière du dispensaire de Bora Bora, Hina Scholermann.

L'occasion pour ces personnalités de faire un point avant le lancement de la prochaine campagne de "prise observée directe (POD)", en mars prochain.

Mise en place depuis 2010, la POD consiste à avaler les médicaments devant la personne qui les a distribués, pour s'assurer que les habitants jouent bien le jeu.

Cependant, la direction de la Santé voudrait tout de même améliorer certains points, "notamment sur l’hygiène et la communication au grand public. Les administrés n’ont pas conscience de la gravité de la filariose et des maladies transmises par le moustique. Par exemple, la filariose est incurable ! Ces cachets peuvent les protéger, il faut les prendre", précise Pauline Niva.

Éliminer les gîtes à moustiques présents dans vos jardins devrait être obligatoire.

Pratique

- Jeudi 9 mars : distribution dans les établissements scolaires ;
- Vendredi 10 mars : réunion d’information pour les ambassadeurs communautaires, religieux et hôteliers, à la mairie de Vaitape ;
- Du 20 au 30 mars : distribution à la communauté (porte à porte) ;
- À partir du 1er avril : distribution au dispensaire.

Pour plus de renseignements, contacter Sylvana Tiatoa au 40 60 02 00.


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Saisie record de cocaïne en Polynésie française : les photos de la prise

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Saisie record de cocaïne en Polynésie française : les photos de la prise
PAPEETE, le 31 janvier 2017 - Les clichés réalisés par les douaniers sur le second bateau, arraisonné le 23 janvier à la marina de Arue, permettent de mieux visualiser l'ampleur de la quantité record de cocaïne, près d'une tonne et demi, saisie la semaine dernière par les autorités françaises dans les eaux polynésiennes.

Les 21 et 23 janvier derniers, 1 438 kilos de cocaïne étaient saisis à bord de deux voiliers, au large des Marquises et à la marina de Arue, dans le cadre d'une opération conjointe associant la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), les services douaniers de la Polynésie française, le réseau international des attachés douaniers et la frégate "Le Prairial" de la Marine nationale. "Une prise sans précédent dans le Pacifique sud" soulignait dans la foulée le procureur de la République Hervé Leroy lors d'une communication à la presse.

Les images manquaient jusqu'à présent mais quelques clichés photographiques réalisés par les douanes sur le "Mojito", le second catamaran perquisitionné à la marina de Arue le 23 janvier, permettent de mieux visualiser l'ampleur de la saisie. On y voit des pains et des pains de cocaïne extraits des entrailles du bateau par les agents. 809 kilos en tout.

Les deux voiliers avaient été identifiés par la DNRED dans le cadre d'une enquête sur une filière criminelle impliquée dans le trafic international de cocaïne opérant depuis l'Amérique du Sud vers le Pacifique. La destination finale de la cargaison pouvait être l'Australie. Le premier catamaran avait été intercepté par "Le Prairial" le 19 janvier au large des Marquises "alors qu'il était en train de sombrer du fait de l'équipage" précisait jeudi dernier un communiqué du ministre de l'Economie et des finances, Michel Sapin. Les deux marins de nationalité espagnole, secourus à bord puis retenus par l'armée avant d'être remis aux gendarmes, auraient en effet tenté de dynamiter leur bateau avant l'intervention de la Marine nationale pour faire disparaître leur cargaison. Avant que le bateau ne coule, les forces de l'Etat en mer avaient néanmoins réussi à mettre au sec 524 pains de cocaïne d'un poids total de 639 kilos.

Les convoyeurs écroués en métropole

Quatre hommes, les deux Espagnols ainsi qu'un Français et un Panaméen, ont été interpellés et écroués à Nuutania dans cette affaire. La juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Paris s'est saisie de l'enquête. Un mandat d'amener pour la métropole leur a été délivré jeudi dernier par le juge des libertés et de la détention à Papeete. Le quatuor pourrait rejoindre la métropole dès demain matin mercredi. Mis en examen pour association de malfaiteurs et importation de produits stupéfiants en bande organisée, ils encourent 30 ans de réclusion criminelle et 7,5 millions d'euros d'amende sans compter les énormes amendes douanières. "La valeur sur le marché au détail des stupéfiants saisis représente plus de 53 millions d'euros" précise le ministère des l'Economie et des finances. Soit près de 6,5 milliards de francs pacifique.



Saisie record de cocaïne en Polynésie française : les photos de la prise

Saisie record de cocaïne en Polynésie française : les photos de la prise

Saisie record de cocaïne en Polynésie française : les photos de la prise

Saisie record de cocaïne en Polynésie française : les photos de la prise

Saisie record de cocaïne en Polynésie française : les photos de la prise

Saisie record de cocaïne en Polynésie française : les photos de la prise

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Le "roi" Pakumotu et ses sbires condamnés pour les violences contre la police

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PAPEETE, le 31 janvier 2017 - Athanase Teiri, le "roi" Pakumotu, a écopé de 9 mois de prison ferme ce mardi dans le cadre de l'affaire des violences envers les policiers venus l'interpeller, à son domicile de la Mission en janvier 2014, pour émission de monnaie n'ayant pas cour légal. Les fameux "Patu".

Dans son délibéré, le tribunal correctionnel a aussi condamné à deux ans de prison ferme les deux hommes, un père et son fils, qui avaient mis en joue les agents de la DSP avec deux armes à feu. Le "roi" Athanase les employait comme gardes du corps. Dans la confusion, un coup de feu était parti en l'air, ne blessant heureusement aucun des 18 policiers mobilisés sur cette intervention.

Les deux hommes qui devront en outre verser 300 000 francs de dommages et intérêts à deux de ces policiers au titre de leur préjudice moral, et 1 franc symbolique à chacun de leurs collègues parties civiles au dossier. Une peine complémentaire d'interdiction de posséder une arme pendant une durée de cinq ans a été prononcée.




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Football – « Ligue 1 Vini » : Nos représentants pour la O’league s’inclinent

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La 18ème journée de ligue 1 s’est terminée samedi soir. Tefana, leader du classement général depuis le début de saison, a essuyé sa deuxième défaite face à Vénus. Les joueurs de la côte Est ont remporté le match sur le score de 4 contre 3 malgré plusieurs opportunités en faveur Tefana.
Football – « Ligue 1 Vini » : Nos représentants pour la O’league s’inclinent
Pirae s’est imposé face au Taiarapu FC samedi soir. Les oranges ont mis 5 buts aux joueurs de la presqu’ île. Dragon a battu Central 3-2, même si ces derniers ont récemment fait venir six joueurs étrangers pour la ligue des champions d’Océanie. Arue a affronté la sélection U-17 et s’est imposé 3-1.

Au classement général, Tefana reste au top (66 pts), l’AS Dragon occupe la deuxième place (60 pts), et l’AS Vénus complète le podium avec 54 points.

La prochaine journée se tiendra le dimanche 5 Février à 16 heures. Elle opposera Central au Taiarapu FC.

Suivez l’ensemble de l’actualité sportive du Fenua sur Sportstahiti.com.

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Voile : Un équipage pro à Tahiti pour s’entraîner contre les Trésors

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L’équipage pro « Trésors de Tahiti » entame, mardi 31 janvier, une session d’entrainement de 10 jours conjointement avec « Fondation FDJ – Des pieds et des mains » skippé par Damien Seguin.
Voile : Un équipage pro à Tahiti pour s’entraîner contre les Trésors
L’équipage Trésors de Tahiti s’entraine dans nos eaux polynésiennes !

Grâce au soutien de nos partenaires, Tahiti Tourisme et Air Tahiti Nui, l’équipage « Fondation FDJ – Des pieds et des mains », 19e du Tour de France à la voile 2016 mais entièrement remanié cette saison, débutera une session d’entrainement du 31 janvier au 10 février contre « Trésors de Tahiti » (7e du Tour de France à la voile) – composé de Teva Plichart, Manutea Mahai et Aymeric Arthaud. Le barreur Pierre Pennec sera à Tahiti du 5 au 15 février.

Skipper de l’équipe, le Guadeloupéen Damien Seguin, champion paralympique à Rio 2016 (2.4) et plusieurs fois nommé Marin de l’année de la FFVoile, a également participé deux fois à la Route du Rhum et à deux Transat Jacques-Vabre. Il prépare sa participation au Vendée Globe 2020.

Damien Ielh, plusieurs fois champion de France de Match-Race, était le barreur de l’équipage « Tahiti et ses Îles » sur le Tour de France à la voile 2007 (2e). A leurs côtés, deux jeunes marins professionnels, Mathieu Bourdais (équipe de France Jeunes 49er) et Benjamin Amiot (Spindrift Racing, Engie) seront également présents.

A l’occasion de leur présence, Tahiti Elite Voile a prévu une journée presse au départ du Yacht Club de Tahiti (Arue) à partir de 9 heures du matin. Pendant deux heures, les journalistes présents pourront suivre les entrainements à bord d’un voilier affrété à cette occasion par la société Bora-Bora Yacht Broker.

Les journalistes auront également la possibilité de monter à bord des Diam24 pendant les entrainements.

A partir de 11h30, un point presse avec les deux équipages au complet et une partie de l’équipage Jeunes skippé par Manuarii Poulain sera organisé au Yacht Club de Tahiti.

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En Auvergne, les chiens s'accouplent et la justice passe

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En Auvergne, les chiens s'accouplent et la justice passe
Nécessité de "faire évoluer" le droit des animaux ou "délire d'humanisation total"? La justice s'est penchée mardi sur le sort d'Eden, une épagneule dont le propriétaire a réclamé plusieurs milliers d'euros de dommages et intérêts pour les souffrances occasionnées par ses ébats avec le chien du voisin.
"J'étais loin d'imaginer que le coït d'un animal pouvait susciter autant d'intérêt!" s'est exclamé Me Clémence Marcelot, avocate du propriétaire du chien mâle, face aux médias assistant à l'audience civile du tribunal d'instance de Clermont-Ferrand.
Car il était bien question d'ébats canins à la barre. Le 24 novembre 2014 à Messeix (Puy-de-Dôme), Garfield, un border collie ne pouvant réfréner ses ardeurs, s'était défait de sa laisse pour rejoindre Eden, un épagneul breton femelle en chaleur, attachée dans une cour voisine. Les deux "amants occasionnels" avaient déjà copulé une première fois un an plus tôt, saillie qui s'était soldée par la naissance d'une portée de chiots.
Ce jour-là, il la "couvre" à nouveau et Eden met bas quelques mois plus tard: sept nouveaux chiots noir et blanc, comme son partenaire. Malade et épuisée, la chienne sera conduite trois jours plus tard dans une clinique vétérinaire qui procèdera à l'ablation de son utérus.
"La pauvre bête, elle n'avait rien demandé. Pendant un moment, j'ai bien cru que j'allais la perdre", s'est désolé son propriétaire, Armand Brandely, évoquant une chienne "dotée d'une intelligence phénoménale" et "très douée à la chasse".
Mardi, son conseil, Me Jean-Hubert Portejoie, a réclamé 2.000 euros de dommages et intérêts au voisin, arguant du fait qu'Eden ne peut plus désormais se reproduire, ainsi que 2.000 euros au titre du préjudice découlant des "souffrances avérées" endurées par l'animal.
 

- 'Culotte antisexe' -

 
L'avocat s'est appuyé sur un article récent du Code civil, introduit par la loi du 16 février 2015 sur le nouveau statut juridique de l'animal, qui considère désormais les animaux comme "des êtres vivants doués de sensibilité".
Ce nouveau statut est une "avancée" - l'animal domestique constituait jusque-là un bien meuble - mais "ne va pas assez loin" selon Me Portejoie. "Il faut que les choses bougent et si la loi ne les fait pas bouger, c'est à la jurisprudence et aux magistrats de le faire avec les décisions qu'ils vont rendre."
Mais pour la défense du propriétaire de Garfield, "le texte a été pris pour protéger l'animal de la main de l'homme" et non pour le "préserver d'autres faits d'animaux", ce qui serait "compliqué et totalement ingérable".
Pour Me Marcelot, la responsabilité de son client "n'est absolument pas établie" compte tenu d'un flou persistant sur la date de la saillie - il n'est pas exclu qu'un autre mâle venu cabotiner dans le secteur soit à l'origine de la gestation.
"On est dans un délire d'humanisation total!" a lancé l'avocate, tout en imaginant la réaction d'Eden si celle-ci était une femme.
"Ne chercherait-elle pas à vérifier qu'elle n'a pas eu un problème gynécologique ou les conditions de l'accouchement, plutôt que d'incriminer la semence du géniteur?" s'est-elle interrogée, dénonçant par ailleurs les mesures de protection insuffisantes de l'épagneule en chaleur, que son propriétaire aurait pu "garder à l'intérieur" ou équiper de protections.
"Car je me suis renseignée et il existe une culotte sécurité antisexe femelle en tissu. Si, si ça existe", a assuré l'avocate, tentant de garder son sérieux face aux sourires dans le tribunal qui rendra son jugement le 13 mars.

avec AFP

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Piraterie aux Philippines: Duterte appelle Pékin à l'aide

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Piraterie aux Philippines: Duterte appelle Pékin à l'aide
Le président philippin Rodrigo Duterte a annoncé qu'il avait demandé à la Chine de participer à des patrouilles maritimes au sud de l'archipel pour lutter contre les actes de piraterie commis par des groupes islamistes.
M. Duterte a expliqué mardi soir qu'il espérait que Pékin dépêche des bateaux dans la zone, comme elle l'avait fait en 2009 dans le Golfe d'Aden pour protéger les bateaux chinois des pirates somaliens.
"J'ai demandé à la Chine si elle pouvait envoyer des patrouilles dans les eaux internationales sans nécessairement entrer dans les eaux territoriales des pays" de la zone, a-t-il dit lors d'un discours devant des officiers philippins venant juste d'être promus généraux.
"Les bateaux gris ne sont pas vraiment nécessaires", a-t-il ajouté, dans une référence vraisemblable aux navires militaires. "Des navires des garde-côtes iraient très bien, comme ils l'ont fait en Somalie".
Les Philippines accusent régulièrement des groupes islamistes de tenter d'établir dans le sud de l'archipel un "Etat" sur le modèle du califat créé par l'organisation Etat islamique en Syrie et en Irak.
En appelant la Chine à l'aide, plutôt que l'allié traditionnel américain, M. Duterte semble confirmer la réorientation radicale opérée par la diplomatie philippine depuis son investiture fin juin.
La multiplication des enlèvements aux confins des Philippines, de la Malaisie et de l'Indonésie, une zone où sévit notamment le groupe Abou Sayyaf, a conduit les trois pays à renforcer leur coopération militaire.
Le Premier ministre malaisien Najib Razak a récemment annoncé que M. Duterte avait accepté que les forces indonésiennes et malaisiennes pourchassent dans les eaux philippines les ravisseurs présumés agissant à l'intérieur de leur territoire.
S'il a prêté serment au groupe Etat islamique, Abou Sayyaf est aujourd'hui spécialisé dans les enlèvements crapuleux.
Le Bureau maritime international (BMI) a annoncé en janvier que les enlèvements en mer avaient atteint en 2016 un plus haut depuis dix ans, les eaux séparant le sud des Philippines et la Malaisie devenant de plus en plus dangereuses.
"L'enlèvement d'équipages de navires marchands dans la mer de Sulu et leur transfert dans le sud des Philippines représente une augmentation notable dans les attaques", a observé le BMI, recommandant aux armateurs d'éviter la mer de Sulu, située entre l'est de la Malaisie et le sud des Philippines, et de passer par l'ouest de l'île de Bornéo.

avec AFP

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Colombie : la guérilla de l'ELN revendique l'enlèvement d'un soldat

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Colombie : la guérilla de l'ELN revendique l'enlèvement d'un soldat
La guérilla colombienne de l'ELN, qui s'apprête à entamer des pourparlers de paix avec le gouvernement, a revendiqué mardi l'enlèvement d'un soldat de l'armée de Terre porté disparu depuis plusieurs jours, et qu'elle accuse d'"espionnage".
"Le 24 janvier, le soldat Moreno Maecha Fredy a été capturé par des unités à nous (...) alors qu'il procédait à des activités d'espionnage" dans le nord-est du pays, a précisé le Front de guerre oriental de l'Armée de libération nationale (ELN, guévariste) dans un communiqué dont l'AFP a eu connaissance.
"C'est une action connue des instances supérieures" de l'ELN, selon des sources de cette guérilla.
L'ELN s'est dit prête à relâcher l'otage "selon les règles du droit international humanitaire", en précisant qu'il "est en bonne santé".
Le soldat a été enlevé par la guérilla dans une zone rurale de la municipalité d'Arauquita (département d'Arauca, frontalier du Venezuela), considérée comme stratégique car traversée par une route reliant Caracas au port colombien de Buenaventura, sur la côte Pacifique.
La disparition de ce militaire avait été signalée dimanche par le commandement de la force spéciale Quiron, stationnée dans l'Arauca, où l'ELN et des gangs spécialisés notamment dans le trafic de drogue sont très actifs.
Des pourparlers de paix doivent débuter entre l'ELN et le gouvernement colombien du président Juan Manuel Santos le 7 février à Quito, capitale de l'Equateur voisin, à l'issue de négociations préparatoires menées en secret depuis janvier 2014.
Initialement prévus à partir du 27 octobre dernier, ces pourparlers avaient alors été annulés au dernier moment, la guérilla n'ayant pas libéré l'un de ses otages, l'ex-député Odin Sanchez, comme requis au préalable par M. Santos.
L'ELN, inspirée de la révolution cubaine et issue d'une insurrection paysanne en 1964, est la dernière guérilla active du pays suite à la signature d'un accord de paix avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes), dont les guérilleros doivent à présent déposer les armes d'ici six mois, sous supervision de l'ONU.

avec AFP

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Banque de Polynésie : un taux de 2.9% pour remplacer sa voiture sinistrée

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Banque de Polynésie : un taux de 2.9% pour remplacer sa voiture sinistrée
PAPEETE, le 1er février 2017. Dans un communiqué, la Banque de Polynésie annonce que, suite aux intempéries, elle propose une "offre de prêt dédiée à l’acquisition d’un véhicule neuf ou d’occasion, à titre personnel ou professionnel, est disponible dès aujourd’hui à des conditions privilégiées". "En justifiant des dégâts subis, chacun peut bénéficier d’un prêt véhicule sur 5 ans maximum au taux de 2,90%, sans apport et sans frais de dossier", indique Banque de Polynésie. "Quelle que soit leur banque, les personnes sinistrées peuvent dès à présent se rapprocher de l’agence Banque de Polynésie la plus proche pour bénéficier de l’offre véhicule. Les conseillers Banque de Polynésie proposent également des conditions préférentielles pour tout autre besoin de crédit dans ce contexte. Et notamment en partenariat avec la CASDEN qui s’associe à l’effort de solidarité pour proposer une offre de prêt d’urgence pour les Sociétaires polynésiens."

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Information des assurés : Rohfritsch veut modifier la réglementation locale

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Information des assurés : Rohfritsch veut modifier la réglementation locale
PAPEETE, le 1er février 2017. Le vice-président Teva Rohfritsch a rencontré, mardi en fin de journée, le président du Comité des sociétés d'assurance (Cosoda), Alain Le Bris, ainsi que le vice-président du comité, Edgar Chung, et Sébastien Quiedeville, afin d’évaluer l’ampleur des dégâts enregistrés auprès des compagnies d’assurance suite aux intempéries des 21 et 22 janvier.

Le Cosoda a établi un premier bilan des demandes de dédommagement reçues et des dossiers examinés par les assureurs. Il a rappelé le contexte d’intervention des assureurs en métropole en pareille situation et expliqué les spécificités de leurs activités en Polynésie française.
Le vice-président a présenté le cadre d’intervention du Pays et de la commission de recensement des sinistres et de répartition des secours. Il a, par ailleurs, rappelé que l’intervention publique ne venait pas se substituer aux garanties des contrats d’assurance. Le vice-président a toutefois insisté sur la nécessaire coordination des différentes mesures de soutien qui seront mises en œuvre pour subvenir efficacement aux besoins de la population et des entreprises. Il envisage de faire évoluer la réglementation locale pour une meilleure information des assurés sur les contrats et leur couverture. Un groupe de travail va également être constitué pour voir de quelle manière la Polynésie aurait intérêt à bénéficier d’une mutualisation des risques à l’échelle nationale et ses contreparties en matière de coût pour l’assuré.


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Le maire de Papara souhaite utiliser les agrégats qui engorgent la Taharu'u

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Le maire de Papara souhaite utiliser les agrégats qui engorgent la Taharu'u
PAPEETE, le 1er février 2017. Le ministre de l’Equipement et des transports intérieurs, Luc Faatau, a reçu, mardi, le maire Papara, Putai Taae, afin de faire un point sur les dégâts occasionnés dans cette commune, lors des intempéries des 21 et 22 janvier.

En effet, des servitudes sont désormais difficilement praticables, de même que certaines berges de rivières sont à reconstruire ou à renforcer, et l’engorgement de la rivière Taharu’u par des agrégats a été constaté.

Le maire de Papara a fait part au ministre de son souhait de pouvoir extraire ces agrégats, qui serviraient à la réhabilitation des servitudes communales endommagées, et aussi, de remblayer le terrain de l’ancienne école maternelle d’Apatea afin de permettre sa reconstruction.

Il a également demandé à ce que la direction de l’Equipement intervienne afin de mettre en place un mur de protection à côté du marae de Maheatea. Le ministre a indiqué au maire qu’il était favorable aux propositions du maire de Papara mais qu’il souhaitait, avant que les travaux ne démarrent, rencontrer également les associations environnementales de Papara.

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Défiscalisation, innovation… : les demandes du Medef

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Défiscalisation, innovation… : les demandes du Medef
PAPEETE, le 1er février 2017. "Une instruction objective et rapide des dossiers de défiscalisation", un financement "facilité" pour l'innovation…, le Medef a listé ses propositions pour développer l'économie locale.


Le Medef a rédigé au niveau national une publication France Outre-mer 2020 où les différentes antennes de l'organisation patronale listent leurs propositions pour développer leurs collectivités respectives. "Le territoire manque de vision à long terme pour son développement économique au moment où le modèle économique social sur lequel il a vécu est clairement à bout de souffle", indique le Medef Polynésie. "L’ambition des chefs d’entreprise polynésiens est à la fois de proposer et de soutenir les réformes socio-économiques nécessaires au pays mais également de promouvoir des changements de modèle au sein même des entreprises."

"Dans un contexte où le nombre d’agréments de la direction générale des Finances publiques est en baisse, occasionnant moins d’investissements et donc moins d’emplois induits", les patrons polynésiens " déplorent une instabilité des critères d’éligibilité dans le traitement par le ministère des Finances des dossiers de défiscalisation alors que ceux-ci sont pourtant connus de tous et ont été établis dans la durée". Le Medef "exige une instruction objective et rapide des dossiers de défiscalisation". Les entrepreneurs s'adressent aussi au gouvernement local pour l'interpeller sur "la fiscalité aberrante qui frappe le secteur bancaire sur ce territoire (imposition des bénéfices supérieure de 18 points à ce qui se pratique en métropole, taxe sur le produit net bancaire qui n’existe pas en métropole), qui pèse sur le crédit et donc entrave le développement des entreprises". "Enfin, les entrepreneurs réclament un cadre légal de zone franche en Polynésie sur des zones de développement économiques prioritaires. Ce cadre devrait s’inscrire dans une discussion État/Pays, permettant aux entreprises privées de prendre le relais afin de favoriser le développement économique de ces zones", peut-on lire dans la publication.

Pour répondre au besoin de trésorerie des entreprises, le Medef demande aussi "la mise en œuvre de la convention BPI France/pays donnant accès à des prêts de développement". "Par ailleurs, étant donné la part importante du secteur public et des marchés publics notamment pour le secteur du BTP, les entreprises ont besoin à la fois d’une meilleure maîtrise des délais de paiement des collectivités publiques et une clarification des règles applicables selon les différents échelons de collectivités", précise le Medef.

Les patrons souhaitent aussi développer l'innovation polynésienne grâce à un "accompagnement spécifique" pour le financement de la recherche et du développement. Le Medef propose donc "d’intégrer un volet Recherche et développement entreprises dans le contrat de projet 2015-2019". Il souhaite que "l’accès aux outils de financement de la recherche et du développement soit facilité, par exemple par le biais d’avances à taux 0 % remboursables en cas de succès."

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