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Ua Pou tente de rattraper Ua Huka

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Ua Pou tente de rattraper Ua Huka
ATUONA, le 14 décembre 2016. Alors qu'il ne reste plus que deux jours de compétitions, Ua Pou et Huka ont désormais le même nombre de médailles d'or : quatre ! Mais au nombre de médailles total, Ua Huka conserve sa place de leader. Mais tout est encore possible.

Les jeux des Marquises se terminent vendredi soir.

Retrouvez ci-dessous les résultats complets et le programme de ce jeudi.

Tableau des médailles
Ua Pou tente de rattraper Ua Huka

Programme de ce mercredi
Ua Pou tente de rattraper Ua Huka

Télécharger les résultats complets de mercredi
Ua Pou tente de rattraper Ua Huka

Ua Pou tente de rattraper Ua Huka

Ua Pou tente de rattraper Ua Huka

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R.P. Jean-Pierre Cottanceau nommé archevêque de Papeete

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R.P. Jean-Pierre Cottanceau nommé archevêque de Papeete
PAPEETE, 14 décembre 2016. Le pape François a nommé archevêque de Papeete à Tahiti le R.P. Jean-Pierre Cottanceau, ss.cc., actuellement Administrateur apostolique de la même circonscription ecclésiastique.

R.P. Jean-Pierre Cottanceau, ss.cc., est né le 14 Janvier 1953, à Ussel, dans le diocèse de Tulle, en France. Après l'école primaire à Capdenac dans l'Aveyron, il a fréquenté l'école secondaire au Petit Séminaire de la Congrégation des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie (Picpus), Villefranche de Rouergue. En 1970, il est entré au noviciat et a été envoyé à Strasbourg pour la formation théologique. Après avoir fait ses vœux perpétuels le 16 Avril 1979, il a été ordonné prêtre le 10 mai 1980.

Après son ordination, il a occupé les postes suivants :
1979-1981 : service pastoral dans la paroisse de Saint-Gabriel, Paris ;
1982 : Il a obtenu un doctorat en théologie biblique à l'Université de Strasbourg ;
1981-1985 : Aumônier collège Hélène Boucher et Maurice Ravel à Paris ; 1985-1986 : études supérieures à l'École française de Jérusalem (École Biblique et Archéologique Française) ;
1986-1988 : Directeur du Petit Séminaire de Graves ;
1988-1994 : Directeur provincial de la région du Sud (Picpus) pour deux mandats ;
1998-2000 : envoyé à Papeete, nommé Supérieur de Picpus (ss.cc.) Pirae ; Responsable de la formation initiale ; Professeur d'Écriture Sainte au Grand Séminaire de Papeete ; animateur de cours théologiques pour les laïcs et aumônier de l'Université ;
2000-2010 : Curé de la paroisse du Sacré-Cœur, Arue (Papeete) ;
2010-2015 : Formateur des séminaristes au Centre de Formation Prénoviciat Damian, Quezon City, Manille, Philippines ;
2015: Administrateur apostolique de Papeete.

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L'Uritrottoir ou comment uriner utile et fertile en ville

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L'Uritrottoir ou comment uriner utile et fertile en ville
Nantes, France | AFP | jeudi 14/12/2016 - Satisfaire une envie pressante tout en faisant du compost: conçu par une agence de design nantaise, l'"Uritrottoir", mi-pissotière de rue mi-jardinière, s'installe début janvier à Paris et au printemps à Nantes dans des lieux à risques d'épanchements urinaires, sauvages et nauséabonds.

"Les pipis partout, les mercredis, jeudis, vendredis et samedis soirs, sont une problématique majeure des centres-villes. Et les services de propreté de la ville passent un temps fou à les nettoyer, avec des produits et des détergents agressifs et une quantité d'eau importante", souligne Laurent Lebot, l'un des co-gérants de l'agence Faltazi.

Déjà conceptrice d'un urinoir sec champêtre à destination des festivals, qui se présentait sous la forme d'un entonnoir, l'agence nantaise a imaginé une mini-vespasienne citadine "écologique et économique" pour "civiliser les pipis" sauvages de rue, retrace-t-il.

Composé de deux bacs en aluminium, l'un rempli de paille ou de sciure de bois, l'autre de fleurs, l'Uritrottoir "est l'association de deux déchets, l'urine et la paille. Le mélange de carbone et d'azote donne du fumier qui, une fois composté, sera utilisé comme engrais pour l'horticulture", décrit son associé, Victor Massip.

La SNCF et la ville de Nantes ont déjà passé commande, et deux premiers modèles expérimentaux seront installés tout début janvier aux abords de la gare de Lyon à Paris, puis trois au printemps dans des "rues à pipi" de la cité des ducs de Bretagne, sur des sites qui doivent encore être définis par la municipalité, en concertation avec les riverains.

Ces toilettes sèches de rue seront par ailleurs connectées, la présence de capteurs permettant de contrôler à distance le niveau d'urine dans la caisse et éviter ainsi tout débordement, tout en épargnant aux prestataires chargés de la collecte de l'urine des déplacements inutiles si les bacs ne sont pas pleins.

"On va solutionner le pipi sauvage, mais derrière il y a une dimension écologique. Le type qui a une envie pressante et qui cherchait un recoin pour ses petites commissions, maintenant va uriner utile", se réjouit M. Lebot.

L'Uritrottoir existe en "version XXL pour 600 pipis", haute de 1,20 mètre, en version "300 pipis", ou encore en format triangulaire adapté aux recoins, selon ses concepteurs.

asl/hdu/it

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Les commerçants fêtent noël en ville et dans les îles

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Les commerçants fêtent noël en ville et dans les îles
PAPEETE, le 15 décembre 2016 - La Chambre de commerce, d’industrie, des services et des métiers (CCISM), les associations de commerçants et ses partenaires se sont mobilisés cette fin d’année. Ils proposent des animations, jeux, offres spéciales à Papeete, Tamanu, Taravao, Maharepa et Uturoa.

Tahiti, Moorea et Raiatea, par le biais de la Chambre de commerce, d’industrie, des services et des métiers (CCISM), les associations de commerçants et ses partenaires, vont proposer des animations de noël à différentes dates et horaires pour cette fin d’année. Marchés, offres promotionnels, jeux, concours… attendent les visiteurs dans ces villes.

À Tahiti...

À Papeete, l’association Papeete centre-ville organise son traditionnel grand marché de noël autour de la cathédrale. Près de 100 exposants y sont attendus et, pour la première fois sur le territoire, un petit train circulera en ville. Des tours gratuits seront possibles. Par ailleurs, des séances photos avec le Père Noël sont prévues ainsi qu’un défilé de mode, des concerts-spectacles… Lancement des festivités ce vendredi à partir de 17 heures et jusqu’à 23 heures.

À Tamanu, Punaauia, des manèges vont être montés, une séance de maquillage est annoncée, avec distribution de ballons, séance photos avec le Père Noël, rencontres avec els mascottes de Wald Disney. Les commerçants du centre Tamanu promettent une remise de 30% aux visiteurs car, en plus de fêter noël, ils célèbrent les 30 ans du centre. À partir du 21 décembre. À Taravao, un grand jeu est organisé : Noera i Taravao. Le Père Noël est attendu dans la commune les 23 et 24 décembre et des animations seront mises en place dans les centres commerciaux.

... et dans les îles

Au centre Raehau de Maharepa, des animations gratuites avec un manège gonflable, un atelier créatif de Noël, du maquillage pour enfants vont avoir lieu le 23 décembre. À Raiatea, l’association Uturoa Centre ville est à l’initiative d’une exposition vente et d’animations (concerts, chorale, séance photos avec le Père Noël, cinéma au grand air…). Les festivités ont commencé elles durent jusqu’au 23 décembre.

Enfin, la CCISM a lancé un jeu La hotte du Père Noël avec ses partenaires et un concours des plus belles vitrines. Vingt-cinq commerçants participent à ce concours dont les gagnants seront choisis en janvier. Plus d’information sur la page Facebook de la chambre de commerce pour qui "l’évènementiel est un boosteur pour les ventes".

Pratique

Pour connaître les jeux et offres précises ainsi que les dates et horaires des manifestations, visitez les pages Facebook des acteurs.
Facebook Papeete : PCV
Facebook Tamanu : Centre Commercial Tamanu Punaauia
Facebook Raiatea : UCV Uturoa Centre Ville
Facebook CCISM : La Magie de Noël


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Arrivée du Bougainville: des bruits de canon résonneront demain à Papeete

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Arrivée du Bougainville: des bruits de canon résonneront demain à Papeete
PAPEETE, le 15 décembre 2016- Parti de Brest de 16 octobre, le B2M Bougainville accostera demain à la base navale de Papeete.
Il sera accueilli par les militaires des forces armées en Polynésie français, des autorités de l’Etat, du pays et des acteurs civils du monde la mer.
Des tirs au canon de salut (tir à blanc) seront réalisés depuis la Base navale à l’arrivée du bateau. Il s’agit d’une tradition de la marine. Le bruit des canons étant très puissant, ils seront entendus en ville par la population.

Le Bougainville sera affecté en Polynésie française. Il s’agit du même navire que le d’Entrecasteaux qui était venu en escale en juillet dernier.
Le B2M est un bâtiment destiné à assurer de nombreuses missions outre-mer: présence, surveillance et protection des zones économiques exclusives, projection de forces, soutien logistique, action de l’Etat en mer, police des pêches, intervention à la mer, lutte contre les trafics illicites, sauvegarde et assistance au profit des populations (catastrophes naturelles…).

Armé par deux équipages de 23 marins et pouvant assurer un déplacement d’environ 2300 tonnes en charge, le B2M peut atteindre une vitesse de 13 nœuds. Ce type de bâtiment permettra d’effectuer des missions de 30 jours sans ravitaillement et sera en mesure de naviguer 200 jours par an grâce au système de double équipage.

Les plaisanciers qui souhaiteraient assister à l’arrivée du Bougainville devront se conformer à l’arrêté n°1349 HC du 07 décembre 2016.

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L'accueil de l'hôpital de Afareaitu inauguré

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L'accueil de l'hôpital de Afareaitu inauguré
MOOREA, le 15 décembre 2016. L’unité d’accueil et de tri infirmier des urgences de l’hôpital de Afareaitu a été inauguré mercredi. Cette unité va permettre notamment d’accueillir, de traiter et de trier plus efficacement les personnes malades ou blessés selon le degré d’urgence de leur état de santé.

Le personnel de l’hôpital de Afareaitu a inauguré, en présence notamment du représentant du ministère de la santé, Francois Laudon, de la représentante de la Direction de la santé et de quelques de quelques conseillers municipaux de l’ile sœur, à l’inauguration de l’unité d’accueil et de tri infirmier des urgences.

Grace à cette unité, l’hôpital dispose désormais d’un service d’accueil des urgences plus efficace avec une évaluation du degré d’urgence des patients, puis de leur affectation soit en urgence, soit en salle d’attente pour ceux qui nécessitent pas de prise en charge immédiate.

Un tableau des procédures de la gestion de l’accueil des patients est également mis à la disposition du public.
Pour le Docteur Philippe Biarez, responsable des formations sanitaires de Moorea-Maiao, l’ouverture de cette unité est indispensable pour un meilleur tri des patients vu le nombre limité de son personnel. « Entre 2014 et 2015, le nombre de personnes de Moorea évacuées en urgence vers le centre hospitalier de Taaone a augmenté de 30 %. De même, on reçoit 500 malades par mois en urgence, soit 6 000 par an. De temps en temps, on est en situation d’embouteillage. Cela nous arrive même d’appeler en renfort des membres du personnel en repos », explique-t-il.
Le taote Biarez rappelle que le plus grand travail à faire reste celui de la prévention de la population pour que « moins de personnes arrivent en urgence à l’hôpital ».


Pour cela, plusieurs actions de prévention sont menées conjointement par le personnel de la santé et les agents de la municipalité en faveur de la population de l’ile sœur.
Taotane Rurua

L'accueil de l'hôpital de Afareaitu inauguré

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Le chirurgien plasticien violent hospitalisé en psychiatrie

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Le chirurgien plasticien violent hospitalisé en psychiatrie
PAPEETE, le 15 décembre 2016 - Impliqué dans une bagarre au poing avec un anesthésiste en pleine opération à la clinique Cardella en octobre dernier, le chirurgien plasticien interpellé lundi dernier par les policiers de la DSP et réputé "accro" aux médicaments a été placé mercredi soir à l'unité Tokani de l'hôpital psychiatrique à Pirae.

La décision a été prise sur avis médical et en concertation avec l'intéressé, hier soir à la DSP, où le chirurgien devait être enfin entendu sous le régime de la garde à vue pour s'expliquer sur la violente bagarre l'ayant opposé à un anesthésiste, en plein bloc opératoire, en octobre dernier à la clinique Cardella. Interpellé à l'époque par les policiers appelés en renfort pour ramener le calme dans la clinique, le plasticien n'avait pas pu être interrogé pour raisons médicales, son état de santé ayant déjà été jugé incompatible avec la garde à vue.

Lundi dernier, comme le révélait Tahiti Infos, les enquêteurs de la DSP étaient à nouveau allés chercher le médecin en bas de son cabinet en ville, accompagné d'un magistrat et d'un membre du conseil de l'ordre des médecins. L'homme de 37 ans avait été contraint d'accompagner les policiers, épaulés du chien spécialisé dans la recherche de produits stupéfiants, jusqu'à la clinique Paofai où il disposait d'un casier qui a été perquisitionné.

Aucun produit illicite n'avait été trouvé mais le médecin, présenté comme "accro" aux médicaments, avait du suivre les policiers jusqu'au poste pour être finalement laissé libre dans la journée, là-encore pour raisons médicales. A nouveau convoqué par deux fois mardi, le plasticien a refusé de se présenter provoquant une troisième interpellation, mercredi matin. Hier soir, les médecins sollicités pour l'examiner et constatant son état de santé mentale se sont finalement prononcés en faveur d'une hospitalisation à l'unité Tokani de l'hôpital psychiatrique, à Pirae. Deux plaintes ont par ailleurs été déposées à son encontre et contre l'anesthésiste par le conseil de l'ordre des médecins. Il n'a toujours pas pu être auditionné sur les faits et répondre aux plaintes déposées contre lui.


Droit de réponse : "Cet événement ne concerne en rien la Clinique Paofai"
Dans un droit de réponse adressé à la rédaction, la commission médicale d'établissement de la Polyclinique Paofai souhaite "réagir et apporter un démenti catégorique" à notre article relatant l'interpellation du chirurgien lundi dernier. :


"Cet événement ne concerne en rien la Clinique Paofai. Un conflit entre deux praticiens est survenu le mercredi 27 octobre 2016 au bloc opératoire de la Clinique Cardella. A l'époque, la garde à vue du chirurgien n'a pu être menée à terme pour des raisons de santé. Les bruits concernant une éventuelle addiction à un quelconque médicament n'ont jamais été confirmés par la justice. La DSP dans le cadre de son enquête, a interpellé le chirurgien puis s'est présentée à la clinique Paofai, tout comme elle l'avait fait à la Clinique Cardella, pour perquisitionner le casier du chirurgien dans le vestiaire du bloc opératoire. L'accroche utilisée, ainsi que la photo de la Clinique Paofai illustrant l'article sont de natures à amener une confusion dans l'esprit du public et n'ont pour d'autres conséquences que de jeter le discrédit, une fois de plus, sur une clinique qui fait tous les efforts nécessaires pour apporter le maximum de sécurité et de confort à ses patients".


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400 enfants ont participé au Noël organisé par l'association Police 2000

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400 enfants ont participé au Noël organisé par l'association Police 2000
PAPEETE, le 15 décembre 2016 - L'association Police 2000 a organisé sa traditionnelle journée de Noël pour des enfants issus de milieu défavorisé et de quartiers difficiles, de Hitia’a o te ra à Papara. Une partie de la manifestation s'est tenue dans les jardins du haut-commissariat.

400 enfants, âgés de 5 à 9 ans, ont profité, ce jeudi, du Noël organisé par l'association Social Police Noël. Depuis 1988, l'association Police 2000 n'a pas relâché ses efforts pour offrir à des générations de jeunes habitants des quartiers dans lesquels les conditions de vie sont difficiles, deux fois par an, une journée récréative.

C'est l'occasion pour ces enfants de découvrir un environnement qu'ils ne côtoient pas habituellement et surtout d'être au contact d'éducateurs et de bénévoles qui font de leur mieux pour leur donner des repères.

Pour la première fois, une promotion de cadets de la République, a été associée à cette manifestation. Ils ont participé à l’encadrement des enfants, aidé à la distribution des petits déjeuners et, à la fin de la journée, pris part à la remise des cadeaux. Cinéma et plage sont au programme de cette journée de Noël.

Il est même possible que le Père Noël vienne leur rendre visite...

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[IMAGES] Noël à l'hôpital : Hei Tahiti met du baume au cœur des patients

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[IMAGES] Noël à l'hôpital : Hei Tahiti met du baume au cœur des patients
PAPEETE, le 15 décembre 2016 - La troupe et le centre de formation de Hei Tahiti étaient à l'hôpital ce jeudi. Ils ont livré une très belle performance afin d'apporter un peu de joie dans le cœur des malades et du personnel de l'hôpital.

Une fois n'est pas coutume, Tiare Trompette et ses danseurs ont renouvelé l'expérience.

Le centre de formation et une partie de la troupe de Hei Tahiti sont venus danser ce jeudi matin à l'hôpital. Devant un public conquis, danseurs et musiciens ont apporté chaleur et gaieté à l'hôpital.

"C'est une très bonne chose que la troupe vienne faire un spectacle. Il y avait déjà le sapin de Noël mais là, avec ce petit spectacle, je pense que les patients sentent vraiment l'esprit de fête", a commenté une interne.

Des plus petits aux plus grands, les patients du CHPF ont apprécié la performance.

En images...

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Citoyen de Pirae, vote pour ton projet préféré!

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Citoyen de Pirae, vote pour ton projet préféré!
PIRAE, le 15 décembre 2016 - Dans le cadre du premier budget participatif initié par la ville de Pirae, les citoyens sont invités à visiter une exposition dont le contenu présente les projets proposés par la population à l’occasion de l’agora citoyenne qui s’est tenue en août dernier.

Pour aller plus loin dans la responsabilisation et le principe de participation citoyenne, la commune de Pirae a décidé de mettre en place un budget participatif dès l’année 2017. Approuvé par délibération n°19/2016 du 26 avril 2016 au sein du conseil municipal de la ville de Pirae, il s’agissait de plafonner 5% du budget d’investissement de la ville pour la réalisation de projets proposés par la population. Ce budget pour l’année 2017 est de 20 millions de francs et ne concerne que des projets en investissement.

Un appel à projet a été lancé auprès de la population en 2016 pour une réalisation de la saison 1 en 2017. C’est aussi la population qui votera pour les projets d’intérêts généraux qu’elle souhaite voir se réaliser en 2017. L’objectif étant de répondre aux besoins réels des habitants de la commune en les consultant et en les faisant participer à la co-construction de leur ville.

Les citoyens de Pirae sont invités à visiter cette exposition mise en en place dans le hall de la mairie du lundi 19 au vendredi 30 décembre afin de recevoir leur vote.

Pour voter, ils devront impérativement être âgés de 16 ans minimum et justifier de leur résidence dans la commune (une carte d’identité ou justificatif avec l’adresse de résidence mentionnée).

Ils pourront remplir leur bulletin avec le numéro du projet qui aura retenu ton intérêt et le déposer dans l’urne disposée à cet effet.

Sur place, une personne accueillera et renseignera les visiteurs de 10 heures à 14 heures tous les jours de la semaine.

Retrouver le détail des projets en PDF

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La CTC s'interroge sur l'indépendance de l'ISPF

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La CTC s'interroge sur l'indépendance de l'ISPF
PAPEETE, le 15 décembre 2016. La chambre territoriale des comptes recommande d'"inscrire dans le droit polynésien le principe d’indépendance professionnelle de l’ISPF, indispensable à la crédibilité des statistiques produites". La CTC a rendu public ce jeudi son rapport sur l'Institut de la statistique de la Polynésie française.

La chambre territoriale des comptes (CTC) a examiné la gestion de l'Institut de la statistique de la Polynésie française de 2006 à aujourd'hui. Les experts de la CTC ont émis sept recommandations principales. La première est d'"inscrire dans le droit polynésien le principe d’’indépendance professionnelle de l’ISPF, indispensable à la crédibilité des statistiques produites". "L’indépendance professionnelle de l’ISPF n’étant pas garantie par la loi, le positionnement de l’établissement vis-à-vis du ministère de tutelle s’est avéré parfois délicat durant la période examinée", peut-on lire dans le rapport. "L’ISPF, à défaut de pouvoir s’appuyer sur le droit, tente d’observer le principe d’indépendance professionnelle à travers ses méthodes. Mais cette indépendance professionnelle s’est vue ponctuellement fragilisée par certaines pressions exercées par le ministère de l’Economie." La CTC note que "Les tentatives d’intervention, plus marquées à certaines périodes, ont porté essentiellement sur la diffusion de certaines publications, pour laquelle l’aval préalable du ministère a été imposé, entraînant notamment des retards de diffusion."

Pour renforcer l'indépendance professionnelle de l'Institut, la CTC propose de confier "la présidence du conseil d’administration de l’ISPF à une personnalité de la société civile". Aujourd'hui, c'est Teva Rohfritsch, ministre en charge de la Relance économique, qui est président du conseil d'administration.
Dans sa réponse au rapport, le gouvernement indique qu'il examinera dans "quelle mesure (les dispositions existantes) pourront être renforcées."

Sur la question de changer la présidence du conseil d'administration, Edouard Fritch souligne que cela "n'emporte pas mon adhésion". Il explique : "il est impératif, dans le contexte actuel, que le ministre de l'Economie puisse impulser les orientations stratégiques décidées par le gouvernement, avec l'appui des autres membres du gouvernement présents au conseil."

La CTC souligne également le manque de moyens financiers de l'ISPF : " seuls les travaux routiniers sont véritablement planifiés". "Mais, nonobstant leur ampleur croissante au fil du temps, en quantité comme en qualité, ils ne sauraient suffire à l’élaboration de statistiques complètes et approfondies sur l’économie et la société polynésienne", regrette la CTC. La juridiction constate ainsi des "carences majeures" dans le domaine social mais aussi de l'emploi.


Lire le rapport de la CTC

Les recommandations
1. Inscrire dans le droit polynésien le principe d’’indépendance professionnelle de l’ISPF, indispensable à la crédibilité des statistiques produites.
2. Confier la présidence du conseil d’administration de l’ISPF à une personnalité de la société civile.
3. Présenter plus lisiblement au conseil d’administration l’impact sur le budget de l’ISPF de la mise à disposition de personnel dans le cadre des enquêtes subventionnées.
4. Etablir un règlement intérieur et assurer le contrôle de son application.
5. Adapter le financement aux missions de l’Institut et aux besoins des politiques publiques en programmant au moins une enquête d’envergure pendant les périodes intercensitaires.

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Le Tifaifai : œuvre des mains, de la tête et du cœur

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Le Tifaifai : œuvre des mains, de la tête et du cœur
PAPEETE, le 15 décembre 2016 - Le tifaifai est aujourd’hui un art métissé à part entière, résultat de la circulation du savoir et des réalisations collectives de femmes passionnées. Immersion et dépaysement au coeur de l’univers coloré et géométrique du tifaifai polynésien, tel un hommage rendu aux artisans porteurs de ce savoir-faire singulier, d’hier et d’aujourd’hui.

Objet de prestige, le tifaifai est le fruit du travail minutieux et attentionné d’une poignée de femmes, les "tifaifaiseuses". La confection des pièces suit des techniques précises et une méthode rigoureuse d’assemblage, pour le plus grand plaisir des amateurs d’arts et curieux d’artisanat polynésien. Rencontre avec un art en plein épanouissement qui reflète l’univers physique et mental des Polynésiens en capturant l’essence du vivant. Activité populaire et domestique de prime abord, le tifaifai polynésien possède pourtant une multitude de spécificités qui en font un art patrimonial immatériel et culturel, tant ornemental que graphique, immuablement évolutif au fil des modes et des générations d’artisans.

Un art voyageur métissé

Largement inspiré de la technique du patchwork, c’est de la rencontre entre les femmes de missionnaires et les femmes polynésiennes, issues de la bourgeoisie locale au XIXe siècle, que la technique de confection du tifaifai s’est transmise d’île en île, de famille en famille au gré des alliances et des migrations. A une époque où le tapa est progressivement délaissé au profit des tissus, leur confection s’avère utile et économique, permettant de recycler les vêtements usagés jusqu’aux plus petites chutes de tissus. Enfin, la réalisation collective des pièces dans le traditionnel fare pupu est une pratique déjà bien ancrée dans les moeurs des femmes polynésiennes, mariant une technique extérieure à d’autres formes d’artisanat local, notamment la maîtrise du tressage et de ses motifs récurrents. Leur créativité sans limite permet ainsi d’exalter des inspirations puisées dans la richesse de la nature environnante.

La technique derrière l'objet de prestige

Leur confection exige une rigoureuse habileté manuelle et une créativité décorative. Reflet des croyances et des pratiques ancestrales, les motifs sont directement inspirés de l’environnement luxuriant des îles : feuilles, fleurs et objets du quotidien sont figurés puis transposés sur le tissu. La maîtrise de la symétrie est indispensable, de même que l’assemblage harmonieux des couleurs, souvent vives et contrastées, tout en respectant le sens des proportions. Puis vient le choix des fournitures (aiguilles, ciseaux, fils) et des tissus (généralement deux voire trois couleurs pour les tifaifai pa’oti et cinq ou six pour les tifaifai pu). Le coton semble être le meilleur compromis : confort, légèreté, souplesse, qualité à l’entretien et prix abordable.

Si le travail est traditionnellement réalisé à la main "de A à Z", ce privilège est l’apanage des artisans les plus expérimentés : les motifs sont dessinés "d’un trait" et "à l’œil", la découpe d’un coup de ciseau précis puis la couture du centre vers les extrémités, pour terminer avec la couture en interne des bordures. De nos jours, nombre de tifaifaiseuses utilisent des patrons, des tissus multicolores et cousent à la machine. Ce qui permet à cet art de s’épanouir de manière complémentaire en prenant des formes nouvelles, en créant des asymétries et en proposant d’autres utilisations décoratives (nappes, coussins, chemins de tables…).

Au cœur de ce livre, les artisans occupent une place centrale : grâce à eux, la transmission et la préservation du savoir-faire est possible. Une série de 27 portraits leur rend naturellement hommage, véritable recueil d’images, de témoignages et d’anecdotes collectés avec soin par Michèle de Chazeaux et Marie-Noëlle Frémy. En somme, un livre tifaifai fait de tifaifai…

Le Tifaifai : œuvre des mains, de la tête et du cœur
Repères

On distingue deux genres de tifaifai : le tifaifai pa’oti et le tifaifai pu (ou ‘iripiti à Rurutu). Le premier consiste à produire des motifs figuratifs obtenus en superposant une première pièce de tissu ajouré selon des motifs géométriques, ensuite révélés par l’applique d’un second tissu en arrière-plan, le tout étant assemblé par des coutures intérieures. Le second est une sorte de mosaïque composée de carrés multicolores de quelques centimètres, respectant des formes géométriques variées.
Cet ouvrage décline une multitude de motifs et de tifaifai représentatifs de tous les styles et de tous les genres, traditionnels et contemporains, mis en lumière par des photographies sensationnelles, enrichies d’une riche iconographie. Quelques motifs de référence : feuilles de ‘uru, taro et ‘ape (parfois décliné en liane), fleurs de tiare, roses de porcelaine, ‘opuhi et couronnes de fleurs.

Le Tifaifai : œuvre des mains, de la tête et du cœur
Un travail de femme…

C’est un travail de femme
Couper des bouts de son âme
Pour les rassembler
Et parvenir à former
Une famille, une unité.
C’est un travail de femme
Avec des bouts de son âme
Lier les étoffes de la mémoire
Tisser, réparer
Coudre, attacher
Le présent, le passé
Couvrir du mot espoir
Les lits où se sont aimés
Des aïeux oubliés.
C’est un travail de femme
Et des fragments de son âme :
Résoudre, raccorder
Rafistoler, retaper,
Conjuguer le verbe aimer
Dans les étoffes de la mémoire
Au présent, au passé
Tirer de longues aiguillées
Pour appliquer la fragilité
La féminité, la familiarité
D’une fleur tropicale
Au drap fondamental
Mais froidement étranger.
C’est un travail de femme
Et des lambeaux de son âme
Ensemble les piquer,
Les déployer, y lover
Le présent, le passé
Pour créer le tifaifai
Et déplier
Les étoffes décorées
D’une mémoire métissée.


Marie-Noëlle Frémy


Le Tifaifai : œuvre des mains, de la tête et du cœur

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3,6 milliards de francs du 11e FED consacrés au Tourisme

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3,6 milliards de francs du 11e FED consacrés au Tourisme
PAPEETE, le 15 décembre 2016 - Le Président Edouard Fritch, le Haut-commissaire, René Bidal, ont assisté, jeudi matin, à la réunion du comité de suivi du rapport annuel d’exécution de la coopération entre l’Union Européenne et la Polynésie française en compagnie de l'ambassadeur, chef de la délégation de l'Union européenne du Pacifique.

L’ambassadeur, chef de la délégation de l’UE pour le Pacifique, Andrew Jacobs, et le chef du bureau de la Commission européenne pour les PTOM du Pacifique, Efstratios Pegidis, ont rencontré le président Édouard Fritch et le Haut-commissaire, René Bidal dans le cadre de la réunion du comité de suivi du rapport annuel d'exécution de la coopération entre l'Union Européenne et la Polynésie française. Le rapport annuel d’exécution 2015 de la coopération entre l’Union européenne et la Polynésie française a été formellement adopté.

"le Président a tenu à souligner que le gouvernement appréciait à sa juste valeur l’effort financier que l’Union européenne consentait à la Polynésie française et a salué l’engagement constant de l’Europe pour le développement économique et social des Pays et Territoires d’Outre-Mer, et ce, depuis la signature du Traité de Rome en 1957", indique le communiqué de la Présidence.

Le 11e Fonds européen de développement qui s'étend de 2014 à 2020 est entièrement consacré au Tourisme. Le montant consacré à la Polynésie française et qui sera versé en plusieurs tranches directement dans le budget du Pays est de 3,6 milliards de francs Pacifique. Cette aide devrait servir à financer des projets concernant le secteur du Tourisme. Cet appui budgétaire " implique la définition d’une véritable stratégie, et des mesures d’organisation nouvelles, qui demandent des efforts d’adaptation et un investissement humain important. Le Président ne doute pas que ce défi sera relevé avec succès dans les prochains mois, et que la nouvelle convention de financement pourra donc bientôt être signée", indique-t-on à la présidence.

Si le Président du Pays a tenu a rappelé que la récente intégration de la Polynésie comme membre à part entière du Forum des îles du Pacifique " était un événement fondateur qui ne manquerait pas d’avoir des répercussions sur la façon dont le Pays envisage la programmation des aides européennes avec ses partenaires de la région", l'ambassadeur Andrew Jacobs n'a pas manqué de saluer cette nouvelle intégration "le fait que la PF soit membre à part entière du forum des îles du Pacifique est un pas très important non seulement pour le pays, mais pour l'Union européenne, ça aide beaucoup à l'intégration du Pacifique."

En ce qui concerne l'engagement de l'Union Européenne dans le Pacifique, l'ambassadeur a tenu à préciser, "nous avons augmenté, triplé le montant alloué à la coopération régionale pour les PETOM d'ici 2020. Nous sommes en train de préparer notre programme régional qui va cibler le développement durable, l'environnement. Ça démontre le fait que notre engagement continu et que notre engagement devient encore plus important. En ce qui concerne le pacifique on reste et on sera toujours un partenaire important."

Pour l'ensemble du Pacifique le fonds européen de développement a alloué un budget de 750 millions d'euros d'ici 2020, cela représente une augmentation d'un tiers en comparaison à la période précédente.

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The explorers : Olivier Chiabodo dédicace l'ouvrage et raconte l'aventure

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The explorers : Olivier Chiabodo dédicace l'ouvrage et raconte l'aventure
PAPEETE, le 15 décembre 2016 - Après 18 mois de visites et rencontres en Polynésie française, premier territoire visité par The Explorers, Olivier Chiabodo revient avec un livre : L'inventaire de la terre, la Polynésie française. Les lecteurs qui veulent en savoir plus peuvent le rencontrer ce samedi à la libraire Odyssey.

Faire l'inventaire de la terre en haute définition, tel est l'ambitieux projet de The Explorers. "Nous récoltons des éléments d'information, des photos et vidéos du patrimoine naturel, culturel et humain de différents territoires", précise Olivier Chiabodo, chef d'expédition et concepteur de The Explorers. Cette "expédition des temps moderne" se veut être une "encyclopédie par l'image". Il a obtenu le financement pour douze années de récolte.

Le premier territoire exploré a été la Polynésie française en 2014 et 2015. Les équipes de tournage sont restés 18 mois. Elles ont visité les cinq archipels, y compris Rapa. "Nous avons avec nous des spécialistes de tous les milieux terrestres et sous-marins qui s'appuient eux-mêmes sur d'autres spécialistes et fixeurs locaux."

En pratique des personnes sont envoyées en repérage, les réalisateurs, rédacteurs, dessinateur, preneurs de son s'immergent plusieurs mois (en Polynésie ils se sont installés sur la flotille), puis la récolte est montée, rédigée, mise en forme. Pour chaque territoire visité, des documentaires ainsi qu'un livre, dans la mesure du possible, sont réalisés.

Pour la Polynésie, deux carnets d'aventure de 52 minutes, quatre films dans la série inventaire de 52 minutes eux aussi et trois 26 minutes vu du ciel et un livre sont sortis. Le livre, paru dans la collection Guide évasion de chez Hachette est désormais disponible, il est truffé de puces Shazam qui renvoient à des extraits vidéos complémentaires aux textes, photos et dessins. Certains des documentaires seront diffusés sur TNTV et à bord des avions d'Air Tahiti nui.

Deux autres territoires ont été visités à la suite de la Polynésie : l'Arctique (qui n'a pas fait l'objet d'un livre) et le Honduras. L'Indonésie est en cours d'inventaire. Suivront : l'Iran, la Namibie et la Russie.

The explorers : Olivier Chiabodo dédicace l'ouvrage et raconte l'aventure
Pratique

Dédicace à la librairie Odyssey de 9 heures à midi en présence d'Olivier Chiabodo, de Ben Thouars et de l'équipage de la flotille de Polynésie.

Pour en savoir plus

www.theexplorers.fr
Facebook : The Explorers
Facebook : GuideEvasion
evasion@hachette-livre.fr
twitter et Instagram @guideevasion

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Bora Bora : le voleur multicarte part en prison

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Bora Bora : le voleur multicarte part en prison
PAPEETE, le 15 décembre 2016 - Il a écopé de 15 mois de prison ferme avec mandat de dépôt pour Nuutania ce jeudi après-midi en comparution immédiate.

Les vols de trop. Un cambrioleur multirécidiviste a été condamné à 15 mois de prison ferme, cet après-midi devant le tribunal correctionnel, pour des vols d'espèces, de vini, et de matériel de pêche chez des particuliers. Les larcins avaient été commis en novembre dernier à Bora Bora mais l'homme n'a été interpellé que récemment par les gendarmes et transporté à Tahiti où il a été jugé hier en comparution immédiate.

Un mandat de dépôt pour Nuutania a été ordonné, le prévenu étant en état de récidive légale pour avoir été condamné pour des faits identiques en mars dernier.

Il accumulait en outre une huitaine de condamnations dont une partie pour des vols aggravés. Sans travail, hébergé chez sa mère, il avait perdu son emploi suite à une grave opération et connait depuis une certaine dérive.


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Grève à Air Archipels : un accord signé entre la direction et l'intersyndicale

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Grève à Air Archipels : un accord signé entre la direction et l'intersyndicale
PAPEETE, le 15 décembre 2016 - Après huit jours de grève, un accord vient d'être signé entre les syndicats de la compagnie Air Archipels et la direction. La grève est levée.

"La lutte a été dure, mais nous avons finalement été entendus.."
, souffle avec soulagement Lucie Tiffenat, secrétaire générale de O Tahiti. "Nos revendications ont été acceptées par la direction et surtout le premier point : il n'y aura pas de plan social. Il n'y aura pas de suppression de postes. Les salariés vont être reclassés dans les mêmes postes avec les mêmes salaires."

De leur propre aveu, les syndicats ont eux aussi accepté de "lâcher" sur certains points afin de débloquer la situation.

Les syndicats ont aussi réussi à négocier avec la direction que quatre des jours de grève leur soient comptés comme des congés payés.

Pour l'intersyndicale, l'accord trouvé reste "un bon accord dans l'ensemble". Conscients des problèmes imposés à la population par le mouvement social, les syndicats expliquent :" Nous ne voulions pas aggraver la situation. C'est pour cette raison que nous avons signé l'accord. Nous reverrons certains points plus tard..."

La grève est levée dès ce soir. Ceux qui sont d'astreinte pour la nuit seront à leur poste. La reprise de tous les employés sera effective demain matin.

Quant à la demande de la direction d'avoir une paix sociale pendant deux ans, l'intersyndicale l'a rejetée.

Les vols effectués pour le compte d'Air Tahiti pourront reprendre dès demain vendredi 16 décembre.

Les vols à destination de/vers Takume et Fakahina sont en cours de reprogrammation. Les passagers concernés seront contactés directement sous réserve que leur coordonnées figurent dans leur dossier de réservation.

"Air Tahiti renouvelle toutes ses excuses à sa clientèle", indique la direction dans un communiqué.

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SUP –Focus sur Lorenzo Bennett : Un jeune athlète prometteur

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Lorenzo Bennett, 19 ans, s’est fait remarquer le weekend dernier en s’imposant dans la catégorie SUP de la course « Ariihoe no Papara ». Il a gagné avec une avance confortable face à des concurrents de taille comme Bruno Tauhiro ou Yoann Cronstead. Ce n’est pas son seul exploit, le jeune SUP racer plein d’ambition s’est illustré au niveau local comme international cette année.
SUP –Focus sur Lorenzo Bennett : Un jeune athlète prometteur
Originaire de Mataiea, Lorenzo Bennett, 19 ans, est le frère de Rangitea Bennett, ex Mister Tahiti, danseur, chanteur mais également sportif, pratiquant le beach soccer, le SUP surf, ou le SUP race…Rangitea a été sans aucun doute un bel exemple pour son jeune frère Lorenzo qui est un des meilleurs SUP racer locaux. Lorenzo Bennett est connu pour son explosivité, il s’était fait remarquer dès 2015 en remportant, sur courte distance, la Air France Fun race.
 
Plus récemment, il s’est illustré dans tous les secteurs du SUP race sur moyenne et longue distance, avec une 21e position obtenue lors des Pacific Paddle Games en Californie, considéré comme l’événement SUP race de l’année au niveau mondial. Dans la lignée du « King » George Cronsteadt, 36 ans, il représente la nouvelle génération, au même titre que Niuhiti Buillard.
 
Lorenzo Bennett est actuellement classé à la 86e place mondiale du championnat du monde de SUP race. Le n°1 est le Hawaiien Connor Baxter. Georges Cronsteadt est le meilleur tahitien, il est 9e cette année, après une 4e place en 2014. Steeve Teihotaata est 24e au classement, Niuhiti Buillard est 33e et enfin Manatea Bopp Dupont est 52e, il est le dernier Tahitien dans le Top 100 mondial. SB

SUP –Focus sur Lorenzo Bennett : Un jeune athlète prometteur
Parole à Lorenzo Bennett :
 
Content de remporter la course en paddle SUP ?
 
« Très content d’avoir remporté cette course surtout que c’était la dernière de l’année donc ça me permet de finir l’année 2016 en beauté. Ce n’était pas une course facile au vu des conditions et de la distance. D’ailleurs, j’en profite pour féliciter tous les riders qui étaient présents ! »
 
Tu as terminé à quelle place au championnat local de SUP race ?
 
« En local cette année, je suis arrivé 2e en « bodysurf » qui est l’équivalent du « fa’ahe’e tino » comme on dit à Tahiti. En SUP race, je finis vice-champion de Polynésie donc je suis heureux de mon classement. La remise des prix a eu lieu il y a peu de temps donc je finis vraiment bien cette année au niveau local. »
 
Quels sont tes objectifs pour la saison prochaine ?
 
« Mon objectif premier est vraiment de m’améliorer encore et encore grâce aux entraînements, je suis jeune et je n’ai pas fini d’apprendre les secrets du paddle qui me permettront de faire de très bons résultats en Polynésie mais aussi à l’international. J’ai eu la chance, les années précédentes, de participer à diverses courses internationales et j’aimerais donc y parvenir plus régulièrement afin de représenter notre pays et pouvoir remonter au SUP World Ranking. »
 
Des remerciements ?
 
« J’aimerai remercier toute ma famille qui me soutient depuis le premier jour, tous les sponsors qui me fournissent du bon matériel et toutes les personnes qui me soutiennent. » Propos recueillis par Sport Tahiti

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Défense – Challenge Patrol : Focus sur Héloïse Moreau

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En début de mois a eu lieu une compétition inhabituelle : le « Challenge Patrol » a permis aux équipes engagées de tester leurs aptitudes policières sur une sorte de parcours du combattant. Les équipes engagées étaient essentiellement des équipes de la police municipale, nationale, la gendarmerie était là également, ainsi que plusieurs équipes de jeunes en réinsertion. La métropolitaine Héloïse Moreau avait fait le déplacement depuis la métropole.
Défense – Challenge Patrol : Focus sur Héloïse Moreau
L’événement « Challenge Patrol » avait réuni le 3 décembre dernier les divers corps de Police pour une journée de compétition intense, au gymnase Excelsior de la Mission. Une sorte de parcours du combattant était proposé incluant un atelier « gestion du stress », avec la participation de la brigade cynophile. La journée avait été intense mais aussi très conviviale.
 
Parmi les participants, des femmes dont Héloïse Moreau venue directement de Versailles, en métropole. Héloïse exerce la profession de policière municipale à Versailles et a précédemment exercé au sein de la gendarmerie nationale. Elle a réalisé l’ensemble des ateliers et a même remporté le « Trophée Equipe Mixte Gendarmerie » ainsi que le « Trophée Equipe Féminine Police ». SB

Défense – Challenge Patrol : Focus sur Héloïse Moreau
Parole à Héloïse Moreau
 
Comment ton passage à Tahiti a pu être programmé ?
 
« J’ai fait les championnats de France « Aito », des arts martiaux venus de Polynésie, au mois de mai 2016, j’ai été championne de France féminine. Par rapport à ça, cela m’a donné envie de poursuivre les compétitions dans le domaine, surtout dans le domaine police. J’ai été favorisée par ma commune pour venir ici à Tahiti pour défendre les couleurs de Versailles. »
 
Tes impressions sur la Polynésie ?
 
« L ‘ambiance lors de cet événement a été exceptionnelle, le fait d’être immergée dans l’univers Tahitien, c’est assez extraordinaire. Il y a le sourire et en même temps le travail en équipe, cette force de communication est là, c’est très intense. C’est vrai qu’avec la chaleur c’est pas évident, les ateliers s’enchainent, beaucoup de pression, beaucoup de bonne humeur, c’est vraiment un plaisir. »
 
Il y a des gabarits imposants aujourd’hui ?
 
« En métropole, je suis plutôt un gabarit costaud on va dire, pour une fille, là je me sens très gringalette. (rires) Ce n’est pas facile mais on s’adapte, c’est cela qui est bien. On travaille à deux et j’ai la chance d’avoir eu une super coéquipière tahitienne qui m’a donné la pêche pour faire les épreuves. »
 
Ce genre de métier, c’est une vocation ?
 
« C’est une vocation, parce qu’être sur la voie publique, on ne sait jamais ce que l’on va rencontrer. Notre travail est différent tous les jours, qu’on soit de jour, de nuit, la population est différente. On sait quand est-ce que l’on part, on ne sait pas quand est-ce que l’on revient. »
 
« Chaque cas est différent, il faut savoir être professionnel, être humain aussi, être à l’écoute des victimes, savoir bien communiquer et cela ce n’est pas évident tous les jours. C’est beaucoup de pression, c’est pour cela que d’avoir une épreuve sportive, cela permet de se libérer un peu et ça cela fait du bien. Mine de rien, on est des éponges, on prend beaucoup tous les jours mais cela reste un super métier. » Propos recueillis par SB

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En Australie, des insectes français pour se débarrasser des mouches envahissantes

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En Australie, des insectes français pour se débarrasser des mouches envahissantes
Sydney, Australie | AFP | vendredi 15/12/2016 - L'Australie importe de France des insectes coprophages, plus connus sous le nom de bousiers, afin de se débarrasser à terme des mouches très envahissantes dans les régions méridionales de l'île-continent au printemps et à l'été, a-t-on appris vendredi.

Le problème posé par ces mouches remonte à l'introduction des premiers bovins en Australie par des colons, il y a plus de deux siècles. Aujourd'hui, le pays compte près de 30 millions de têtes.

"Dans les centaines de millions de bouses fraiches déposées chaque jour, des milliards de mouches ont pu se développer", explique Jean-Pierre Lumaret, professeur émérite à l'Université Paul-Valéry Montpellier III, acteur clé de cette collaboration franco-australienne.

Ces parasites sont présents en si grand nombre dans certaines zones de l'Australie qu'il est nécessaire de se couvrir la tête de filets, similaires à des moustiquaires.

"Les mouches recherchent l'humidité dans la transpiration, la salive, les sécrétions des yeux, les blessures etc. Quand plusieurs centaines tournent autour d'une personne, elles sont sérieusement gênantes", décrit Bernard Doube, qui a des élevages de bousiers près d'Adelaïde en Australie méridionale.

Deux espèces d'insectes coprophages ont été collectées, testées et élevées à Montpellier, où l'agence nationale australienne pour la recherche, le CSIRO, dispose d'un laboratoire. "Nous avons fait venir de France plusieurs centaines de bousiers. Ils sont restés en quarantaine pendant neuf mois environ", explique Bernard Doube.

Ces introductions sont "difficiles à réaliser", encadrées par "des processus très sévères de mise en quarantaine afin d'éviter d'introduire en Australie des maladies du bétail ou autres parasites", souligne Jean-Pierre Lumaret.

Les bousiers "concurrencent" les mouches: ils perturbent leur ponte, assèchent la matière fécale des bovins ce qui est défavorable aux mouches, et recyclent les déjections du bétail, "privant les mouches de leur pitance", explique ce professeur. "Mais pour cela il faut énormément de bousiers actifs dans la même bouse", ajoute-t-il.

Des essais ont démarré en Australie occidentale et d'autres auront lieu au printemps 2017, entre septembre et décembre. "D'ici 2 à 5 ans, des dizaines de milliers de bousiers seront relâchés dans des élevages dans le sud de l'Australie", explique Bernard Doube. "Dans une décennie, ils devraient se trouver en grande quantité dans plusieurs régions et ainsi résoudre le problème posé par les mouches", espère-t-il.

ctx/etr/ef/ia

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Politique pénale: violences contre les gendarmes et alcool, priorités en N-Calédonie (JJ Urvoas)

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Politique pénale: violences contre les gendarmes et alcool, priorités en N-Calédonie (JJ Urvoas)
Nouméa, France | AFP | vendredi 15/12/2016 - Le ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, veut que la répression des violences contre les gendarmes et les policiers ainsi que celle concernant l'alcoolisme et les stupéfiants soient des priorités du parquet de Nouvelle-Calédonie, a-t-il indiqué vendredi.

"Il y a ici des spécificités qui appellent des réponses particulières", a déclaré le ministre, dénonçant des "agressions inqualifiables" à l'encontre "des personnes dépositaires de l'autorité publique, policiers et gendarmes, et aussi du personnel pénitentiaire".

Les déclarations du garde des Sceaux interviennent alors que le week-end dernier à la tribu de St Louis en périphérie de Nouméa des gendarmes ont été la cible de tirs nourris d'armes de gros calibres alors qu'ils intervenaient pour faire cesser des jets de pierre et des entraves à la circulation.

Une vingtaine de balles ont atteint les véhicules blindés des gendarmes, qui ont été amenés à riposter.

Le 30 octobre, toujours à St Louis, une dizaine de gendarmes ont été blessés lors d'émeutes survenues après la mort d'un jeune, tué par un gendarme alors qu'il fonçait sur un barrage au volant d'une camionnette.

57 gendarmes ont été blessés en Nouvelle-Calédonie depuis le début de l'année contre 35 en 2015 et 17 en 2014, selon des chiffres communiqués par les autorités.

M.Urvoas a également estimé que la répression de la consommation de stupéfiants, notamment de cannabis, et l’abus d’alcool devaient être les priorités de la politique pénale dans l'archipel, qui va faire l'objet d'une circulaire.

"La seule ville de Nouméa est responsable de 20% des ivresses sur la voie publique de la totalité de la République française. Il y a donc quelque chose qui est totalement anormal", a déclaré le ministre, à l'issue d'une matinée de rencontres avec les acteurs du palais de Justice.

Alexis Bouroz, procureur de la République, a de son côté souligné qu'en Nouvelle-Calédonie, "les agressions et les violences étaient toujours commises sous l'emprise d'une addiction quelconque (...) alcool ou cannabis".

Jean-Jacques Urvoas est en Nouvelle-Calédonie jusqu'au 20 décembre. Il visitera samedi la prison de l'île.

cw/caz/it

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