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Moorea:Lancement officiel de la révision du PGEM

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Moorea:Lancement officiel de la révision du PGEM
MOOREA, le 27 juin 2916- Jeudi prochain, le 30 juin, la révision du PGEM de Moorea va officiellement débuter avec une journée de rencontre entre les différents usagers du lagon de l’île sœur à Pihaena. Des ateliers y seront organisés avec pour objectif la discussion des enjeux majeurs de cette révision, la nomination des représentants de la CLEM et la fixation du calendrier des groupes de travail pour cette année 2016.

Le Plan de Gestion de l’Espace Maritime (PGEM) de Moorea, adopté en 2004, est un instrument emblématique des efforts polynésiens pour tendre vers une gestion durable intégrée entre la terre et la mer. Malgré des acquis non négligeables, il a cependant peiné à trouver les ressources (juridiques, financières, humaines) de sa mise en œuvre, et a fait face à des critiques parfois virulentes. En fêtant ses 10 ans d’existence en 2014, les autorités polynésiennes et municipales concernées ont souhaité entamer un processus de révision robuste, en accordant une attention particulière à la mise en place d’une concertation satisfaisante. Il s’agit dans cette révision de concilier objectifs et légitimité des politiques publiques d’un côté, de la société civile de Moorea de l’autre.

Dans le cadre de la révision de son PGEM, la commune de Moorea-Maiao, en partenariat avec l’association PGEM et grâce à l’appui du projet RESCCUE (piloté par la Communauté du Pacifique-CPS), organise une première journée d’atelier de travail et de discussion entre les différents usagers du lagon de l’île sœur le jeudi 30 juin 2016 dans les locaux de l’association à Piha’e’ina.

Ces ateliers de travail sont prévus pour discuter des enjeux majeurs de cette révision (ressources, valorisation touristique,…) et des objectifs souhaités pour l’avenir du lagon. Ce premier atelier permettra également de nommer des représentants de Moorea pour intégrer la Commission Locale de l’Espace Maritime, commission chargée de suivre le processus de révision. Des groupes de travail se réuniront pendant tout le deuxième semestre de cette année 2016 et le calendrier sera programmé suite aux échanges entre les acteurs concernés.

« Nous invitons la population à venir participer à ces ateliers en vue de la révision du PGEM. On espère vraiment que ceux qui ont l’habitude de critiquer ce plan de gestion en dehors de nos réunions habituelles viendront nous donner des arguments constructifs pour que ce projet de révision aboutisse dans l’intérêt de tout le monde » explique Lee Rurua, présidente de l’association PGEM

Moorea:Lancement officiel de la révision du PGEM

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Indonésie: 12 disparus après le naufrage d'un bateau en Papouasie

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Indonésie: 12 disparus après le naufrage d'un bateau en Papouasie
Jakarta, Indonésie | AFP | lundi 27/06/2016 - Douze personnes sont portées disparues après le naufrage d'un bateau par mauvais temps au large de l'océan Pacifique en Papouasie, province la plus à l'est de l'Indonésie, ont annoncé lundi les autorités locales.

Le petit bateau à moteur effectuait la liaison entre Biak et Numfor, deux îles de Papouasie, quand il a coulé dimanche, vraisemblablement après avoir chaviré dans de "hautes vagues en raison de conditions météorologiques extrêmes", a déclaré à l'AFP un responsable des opérations de secours, Albert Wenno.

Seul un des 13 occupants du bateau qui transportait une importante cargaison de riz destinée à des habitants de villages isolés a réussi à rejoindre une rive à la nage, selon la même source.

Les liaisons maritimes sont essentielles en Indonésie, un archipel de 17.000 îles et îlots. Mais les accidents mortels sont fréquents en raison d'une sécurité défaillante et de la surcharge fréquente des embarcations.

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L'Australie va faire équipe avec Wellington pour affronter le Brexit

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L'Australie va faire équipe avec Wellington pour affronter le Brexit
Sydney, Australie | AFP | lundi 27/06/2016 - L'Australie a ordonné une étude urgente sur les conséquences de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, ajoutant qu'elle ferait équipe avec la Nouvelle-Zélande pour négocier de nouveaux accords sur l'immigration et les échanges.

Les deux pays, membres du Commonwealth, sont sous le choc du vote de jeudi au Royaume-Uni comme le reste de la planète.

Le Premier ministre australien Malcolm Turnbull, qui a parlé d'un "très gros changement", a ordonné au ministère des Finances, à la banque centrale et au régulateur financier d'étudier les conséquences du Brexit en consultation avec Londres et Bruxelles; et de lui rendre les conclusions la semaine prochaine.

Le Premier ministre a parlé à son homologue néo-zélandais John Key et les deux dirigeants ont convenu de gérer ensemble l'après-Brexit en vue de parvenir à "un cadre coopératif".

"Nous avons beaucoup d'intérêts communs avec nos voisins de Nouvelle-Zélande et j'ai discuté des implications du Brexit avec le Premier ministre John Key et elles sont considérables".

"Nous avons des intérêts communs (...) pour ce qui est d'y faire face, du point de vue des échanges commerciaux, des mouvements de personnes", a-t-il déclaré.

Des législatives ont lieu samedi en Australie et M. Turnbull a déclaré qu'il rencontrerait M. Key rapidement s'il était reconduit.

Canberra et Wellington sont en train de négocier séparément un accord de libre-échange avec l'UE. Une fois la sortie de la Grande-Bretagne effective, ils devront également négocier avec Londres.

De juillet 2013 à juin 2014, les échanges entre l'Australie et l'UE se sont élevés à 83,4 milliards de dollars australiens (55,5 milliards d'euros).

Les échanges entre Wellington et l'EU ont atteint 19,6 milliards de dollars néo-zélandais en 2014-15 (12,5 milliards d'euros).

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Australie: légère avance des conservateurs dans l'ombre du Brexit Australie

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Australie: légère avance des conservateurs dans l'ombre du Brexit Australie
Sydney, Australie | AFP | lundi 27/06/2016 - Les conservateurs au pouvoir en Australie ont saisi l’occasion du Brexit lundi pour mettre en garde contre un vote travailliste aux prochaines législatives tandis qu'un sondage leur donnait pour la première fois une légère avance.

Les Australiens sont appelés aux urnes samedi pour des élections législatives anticipées.

L'onde de choc provoquée par le vote des électeurs britanniques pour sortir de l'Union européenne fait passer au premier plan les préoccupations économiques.

"Il y aura pendant un moment des incertitudes considérables", a déclaré le Premier ministre Malcolm Turnbull. "Il est essentiel que nous conservions un gouvernement fort et stable".

Le ministre des Finances Scott Morrison a renchéri: "Il est si important d'avoir de la stabilité en ce moment, plus qu'à n'importe quel autre moment".

Depuis qu'il a convoqué les législatives il y a sept semaines, le Premier ministre fait campagne sur le thème de la bonne gouvernance économique, des sujets tels que le changement climatique ou l'immigration passant à l'arrière plan.

Les travaillistes font campagne sur des thèmes traditionnels comme l'amélioration du système de santé et de l'éducation.

Les deux parties étaient jusqu'à présent au coude à coude dans les sondages.

Mais pour la première fois, la coalition conservatrice au pouvoir, dont le Parti libéral de Malcolm Turnbull est la principale formation, arrive en tête des intentions de vote.

Selon un sondage réalisé par Newspoll et publié par le journal The Australian, les conservateurs remporteraient 51% des voix contre 49% aux travaillistes.

Cette enquête, réalisée auprès de 1.713 électeurs entre jeudi et dimanche, est la première depuis le Brexit.

D'après The Australian, certains Australiens renonceraient à voter pour des petits partis au profit des conservateurs à cause des incertitudes liées au Brexit.

Des politologues des deux camps ont expliqué au Sydney Morning Herald que M. Turnbull continue d'être perçu comme un meilleur Premier ministre que ne le serait le leader travailliste Bill Shorten.

Ils s'attendent à ce que M. Turnbull soit reconduit mais avec une majorité moins affirmée.

Les conservateurs craignent que les petits partis indépendants et minoritaires n'avancent leurs pions au Sénat, ce qui pourrait leur permettre de bloquer des projets de loi en s'alliant aux travaillistes.

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Le Panama offre une nouvelle vie à son canal, rénové et agrandi

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Le Panama offre une nouvelle vie à son canal, rénové et agrandi
Panama, Panama | AFP | lundi 27/06/2016 - Après neuf ans de travaux pharaoniques pour l'agrandir et le rénover, le canal de Panama a accueilli dimanche un premier porte-conteneurs chinois avec l'espoir de doper ses recettes et le commerce entre Asie et Etats-Unis.

Le Cosco Shipping Panama, désigné par tirage au sort, a traversé les 80 kilomètres du canal reliant l'océan Atlantique au Pacifique, salué par des milliers de spectateurs agitant des drapeaux panaméens, aux étoiles rouges et bleues, ou s'abritant sous des ombrelles pour se protéger de la chaleur tropicale.

Dans la matinée, le bâtiment chinois, large de 48,25 mètres et long de 299,9 mètres, a franchi la première des deux nouvelles écluses, celle d'Agua Clara côté océan Atlantique, avant de rejoindre quelques heures plus tard celle de Cocoli sur le Pacifique, un trajet facturé près de 600.000 dollars. Faisant retentir sa sirène à de multiples reprises, il a été ovationné par le public à son arrivée.

"C'est un grand jour pour le Panama", dont le canal est "la route qui unit le monde", a lancé le président panaméen, Juan Carlos Varela.

Plus d'un siècle après l'inauguration en 1914 de cette infrastructure qui avait révolutionné le commerce mondial, une dizaine de dignitaires étrangers tous vêtus de blanc, dont les présidentes de Taïwan Tsai Ing-wen et du Chili Michelle Bachelet, ont assisté à la cérémonie.

Dans son discours, M. Varela a estimé que cette rénovation apporterait "un meilleur avenir" au Panama.

Elle survient à point nommé pour le pays d'Amérique centrale, chahuté par le scandale mondial d'évasion fiscale Panama Papers, qui a révélé début avril l'utilisation à grande échelle de sociétés offshore via le cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca.

"Nous montrons au monde le vrai visage du Panama et cela doit avoir un effet positif sur l'image du pays face à ces adversités que nous traversons", a déclaré à l'AFP l'administrateur du canal, Jorge Quijano.

Désormais, le canal pourra accueillir 97 à 98% des porte-conteneurs dans le monde, des bateaux contenant jusqu'à 14.000 conteneurs, mesurant jusqu'à 49 mètres de large et 366 mètres de long, triplant ainsi sa capacité. Auparavant, les navires trop imposants transitaient par le canal de Suez, plus large.

Le Panama espère, d'ici à dix ans, doper ses performances annuelles, en doublant son volume de transit (300 millions de tonnes) et en triplant ses recettes (un milliard de dollars).

- 'Un effet domino' -
Le canal est déjà le passage obligé pour 5% du commerce maritime mondial, avec les Etats-Unis et la Chine comme principaux clients.

Son agrandissement stimulera les échanges commerciaux entre les Etats-Unis et l'Asie, qui verront se réduire les coûts de transport des marchandises.

Le marché visé est notamment celui du transport de gaz naturel liquéfié depuis le Texas et la Louisiane jusqu'en Asie (Japon surtout), à un moment où ces échanges sont intensifiés par l'essor du gaz de schiste américain.

L'agrandissement du canal est "fantastique", a commenté à l'AFP Peter Schaerf, vice-président de l'armateur Seaspan Corporation, basé à Hong Kong, dont la moitié de la flotte de 100 bateaux était de trop grande dimension pour l'ancien canal.

"L'impact sur le commerce (mondial) sera énorme", a-t-il prédit.

Cette rénovation aura "un très grand impact" dans les prochaines décennies en permettant d'économiser du temps et du carburant dans le transport de marchandises, a renchéri Toshiyuki Suzuki, un des hauts responsables de l'armateur japonais Kawasaki Kisen Kaisha.

Le Panama devient ainsi "l'un des centres névralgiques du commerce international", a estimé samedi le président de la Banque interaméricaine de développement, Luis Alberto Moreno, tablant sur "un effet domino sur tout le continent américain en modifiant profondément toute la chaîne logistique".

Lancé en 2007, le projet consistait à bâtir une troisième voie et un nouveau jeu d'écluses, tout en procédant à quelques rénovations.

Sa mise en pratique a été semée d'embûches: des disputes incessantes entre l'administration du canal et le Groupement Unis pour le canal (GUPC), consortium chargé des travaux et réunissant les groupes espagnol Sacyr, italien Salini Impregilio, belge Jan de Nul et panaméen Constructora Urbana, ont créé des retards, de même que plusieurs grèves d'ouvriers.

Le canal élargi est inauguré avec presque deux ans de retard et un coût de 5,45 milliards de dollars, sur lequel planent encore les réclamations déposées par le consortium, pour 3,5 milliards.

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La guitare de Prince et une boucle de cheveux de Bowie vendues pour plus de 150.000 dollars

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La guitare de Prince et une boucle de cheveux de Bowie vendues pour plus de 150.000 dollars
LOS ANGELES (AFP) - Une guitare mythique de Prince, "Yellow Cloud", et une boucle de cheveux de David Bowie se sont arrachées à plus de 150.000 dollars lors d'une vente aux enchères samedi à Berverly Hills.

La guitare de couleur jaune, qui était l'instrument préféré du chanteur à la fin des années 80 et au début des années 90, a été vendue à 137.500 dollars. Une mèche des cheveux blonds de David Bowie est partie pour 18.750 dollars, selon la maison Heritage Auctions qui a organisé la vente aux enchères à Los Angeles.

Heritage Auctions a précisé que cette petite boucle de cheveux blonds attachés avec du fil bleu venait d'une ancienne employée du musée de cire Madame Tussauds à Londres. Cette employée avait été chargée de recréer la chevelure de Bowie en 1983 pour sa statue de cire. Elle avait gardé la boucle en souvenir.

Le chanteur britannique, icône de la pop, est mort en janvier d'un cancer, juste après son 69e anniversaire. Quant à Prince, il a disparu soudainement à l'âge de 57 ans le 21 avril.

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Boxe Thaï – Gala Tini Thaï Boxing : Eddy Bellais gagne contre le « thaïlandais » Benjamin Desnos

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Le club Tini Thaï Boxing a organisé une soirée de gala samedi soir à Fautaua, sous l’égide de la fédération polynésienne de boxe thaïlandaise. Le public a répondu présent, la discipline semble connaître un regain d’intérêt. Le « main event », a opposé le champion Eddy Bellais à Benjamins Desnos, revenu de Thaïlande, un combat qui s’est soldé par la victoire du jeune prodige Eddy Bellais.
Boxe Thaï – Gala Tini Thaï Boxing : Eddy Bellais gagne contre le « thaïlandais » Benjamin Desnos
C’était bien évidemment l’attraction de la soirée : qu’avait donc appris Benjamin Desnos lors de sa longue immersion dans un camp d’entrainement en Thaïlande ? Le combat a été intense et spectaculaire mais la fougue et la jeunesse d’Eddy Bellais lui ont permis de prendre le dessus et de s’imposer aux points sans contestation possible.
 
La soirée a débuté à 18 heures par une quinzaine de combats de « light contact », la catégorie « novice », en présence du président de la fédé Roland Darrouzes. Le club Tini Thaï Boxing était bien représenté mais les autres clubs n’étaient pas en reste : Team Arupa, BBTF, AS 7 Legend, Team Black Devil, Tunoa Fight School, Team Family et Team Spirit. 

Boxe Thaï – Gala Tini Thaï Boxing : Eddy Bellais gagne contre le « thaïlandais » Benjamin Desnos
Dans la catégorie « amateur » constituée de boxeurs confirmés, c’est le talentueux Kalani Kavera qui s’est logiquement imposé aux points contre Alexandre Destang grâce à son excellent arsenal de coups de pieds. Le combat suivant, entre Teiva Maui et Jérome Marunui, a été rude, commençant par un choc de tête qui a fait saigner les deux combattants. Grâce à ses low kicks surpuissants (coups de pieds en bas), c’est finalement Jérôme Marunui qui s’est imposé.
 
Dans le troisième combat Tamiano Tarano, du club Tini Thaï Boxing, a semblé plus expérimenté que son adversaire Teahi Mahaga, il a proposé un beau style de combat et il a pu, dans la dernière reprise, bloquer le pied de son adversaire pour le faire tomber avant de s’imposer logiquement.
 
Dans le combat suivant, après trois victoires du Tini Thaï Boxing club, c’est le deuxième club renommé, le team Arupa, qui s’impose avec Taitorai Uura. Il réussit à prendre le dessus sur Fabrice Liard, en s’imposant aux points sans discussion possible. Deuxième victoire du Team Arupa dans le combat suivant avec Hans Tinomoe face à Maui Teriinohorai, lors d’un combat très engagé. Maui termine épuisé mais ne lâche pas, il s’incline malgré tout aux points.

Boxe Thaï – Gala Tini Thaï Boxing : Eddy Bellais gagne contre le « thaïlandais » Benjamin Desnos
Dans le sixième combat, en super lourds, David Mauati semble initialement prendre le dessus grâce à sa rapidité mais c’est sans compter sur l’opiniâtreté de Rooua Tauraatua qui continue d’avancer et de projeter régulièrement au sol son adversaire après lui avoir bloqué le pied. Le combat se termine finalement sur une égalité.
 
Enfin, le « main event » est annoncé, le seul combat de la soirée en 4 x 2 minutes au lieu de 3 x 2 minutes, qui s’est fait sans plastron mais avec casque de protection. Benjamin Desnos démarre doucement le premier round et c’est Eddy Bellais qui prend légèrement l’ascendant grâce à ses coups précis et rapides. Le 2e round est plus équilibré et Benjamin Desnos se fait plus dangereux.
 
Dans le 3e round, Benjamin semble affûté, on sent que le combat pourrait basculer à son avantage mais les coups de pieds d’Eddy Bellais pleuvent, il encaisse et cherche le corps à corps pour placer ses coups de genoux, sa spécialité. La 4e reprise est spectaculaire mais rien à faire, le jeune Eddy Bellais est plus fort, c’est indiscutable, il s’impose logiquement aux points.
 
Dans le dernier combat de la soirée, le rugbyman-lutteur Loïc Tautu ne parvient pas à prendre le dessus sur Enoha Tauraatua, le combat se termine par une égalité. SB

Boxe Thaï – Gala Tini Thaï Boxing : Eddy Bellais gagne contre le « thaïlandais » Benjamin Desnos
Benjamin Desnos après son combat :
 
Content d’être de retour à Tahiti ?
 
« Oui, cela fait plaisir, c’est l’occasion de boxer à nouveau avec un gars que je respecte beaucoup. On a passé tous les deux un bon moment, c’est le sport, des fois tu gagnes, des fois tu perds. C’est sans regrets. J’ai commencé un peu doucement mais c’est un peu mon style et quand j’ai voulu accélérer, je me suis rendu compte que je manquais un peu de jus, je n’ai plus vingt ans non plus, il a 19 ans et j’en ai 30. »
 
Tu as appris des choses en Thaïlande ?
 
« Oui, mais j’aurais voulu montrer plus de choses, j’ai progressé en genoux, coudes, corps à corps mais il a bien progressé aussi. Je pensais m’en sortir mieux que ça avec mon corps à corps qui est ma spécialité mais bravo à lui, il n’a pas chômé pendant mon absence. Chacun essaie de faire sa petite popote, sa petite recette. »
 
Ton expérience en Thaïlande reste une chance ?
 
« Oui, je souhaite à tous ceux qui aiment le Muay Thaï d’avoir la chance d’y aller quelques mois car c’est la Mecque de ce sport là, tout passionné devrait avoir la chance d’y faire au moins un tour. Je travaille un peu et je suis censé y retourner fin août mais je reviens de temps en temps pour le travail, les amis et la famille puisque les amis sont devenus la famille. Merci à cette famille et à tous ceux qui prennent soin de moi quand je reviens. »

Boxe Thaï – Gala Tini Thaï Boxing : Eddy Bellais gagne contre le « thaïlandais » Benjamin Desnos

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Quels projets pour réaménager le quai des paquebots et Vaiete ?

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Quels projets pour réaménager le quai des paquebots et Vaiete ?
PAPEETE, le 27 juin 2016 - Le Port Autonome a publié au Journal officiel un appel à candidatures pour une assistance de maitrise d'ouvrage dans le cadre de l'aménagement du futur terminal de croisière international et de la place Vaiete. Les candidats vont donc plancher pour proposer au port un projet comprenant le "parti architectural et l’implantation des bâtiments et des aménagements connexes du futur terminal de croisière international situé sur le front de mer de Papeete, [faisant un angle] droit du quai des paquebots."

La description du projet précise que, "outre le terminal en lui-même, le projet redéfinira la place Vaiete avec son office du tourisme, son espace artisanal et son espace de restauration sous forme de food-trucks." Donc a priori, les roulottes de Vaiete ne vont partir nulle part, même si on ne sait pas encore combien de place il leur restera dans ce projet d'aménagement.

Il ne s'agit là que de la toute première étape, qui produira trois concepts différents. Les autorités en choisiront ensuite un, les bureaux d'études travailleront sur les plans techniques, puis les travaux pourraient commencer en 2017 pour une livraison en 2018. Bref, les grands travaux sur le Front de mer ne sont pas encore prêts de s'arrêter.

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Conférence : Comment les pirates abusent de notre confiance

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Conférence : Comment les pirates abusent de notre confiance
PAPEETE, le 27 juin 2016 - Une conférence publique et en anglais est organisée le jeudi 7 juillet prochains dès 17h à la CCISM sur le thème "Social Engineering ou l’Art de vous duper". Elle sera animée par Paul Koblitz, consultant sécurité senior pour la société américaine TrustedSec.

L'ingénierie sociale est impliqué dans la grande majorité des attaques informatiques, car elle est redoutablement efficace : qui se méfierait d'un mail envoyé par un proche ? Mais cliquer sur un fichier contaminé, même s'il semble avoir été envoyé par votre patron, peut rapidement se transformer en cauchemar sécuritaire...

Ce sont l'OSB et l'association polynésienne des professionnels de la sécurité CLUSIR - Tahiti qui sont à l'origine de l'événement. Dans leur invitation ils expliquent : "Encore plus féroce que les programmes malveillants les plus intrusifs, l’ingénierie sociale s’attaque au maillon le plus faible de la chaîne de sécurité : l’humain."

Ils présentent leur invité comme suit : "l’expert Paul Koblitz , consultant sécurité senior pour la société américaine TrustedSec. Ancien ingénieur réseau de l’US Navy, Paul Koblitz est un intervenant récurrent des grandes conférences de hacking telles que la Black Hat, la DerbyCon et la Defcon, des événements rassemblant dans un cadre officiel des experts d’agences gouvernementales et des industries avec les hackers les plus reconnus du milieu."

Au programme : "Histoires vraies, démonstration, techniques et bonnes pratiques... vous apprendrez les bases de l’ingénierie sociale pour savoir vous en protéger...en tant qu’utilisateur, employé, manager ou directeur...mais surtout en tant que cyber citoyen."

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L'économie polynésienne retrouve la forme

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L'économie polynésienne retrouve la forme
PAPEETE, le 27 juin 2016 - Les chiffres de l'IEOM pour le premier trimestre 2016 montrent que la reprise économique s'est accélérée en début d'année, confirmant de précédentes publications. Les patrons investissent, les ménages consomment et même l'emploi reprend des couleurs.

La nouvelle publication de l'Institut des émissions d'Outre-mer "Tendances conjoncturelles – 1er trimestre 2016" sera mise en ligne ce mardi, avec de bons chiffres. Ainsi, l'indicateur du climat des affaires (qui reflète l'optimisme des patrons et est un bon prédicteur des variations du PIB) est à un plus haut depuis deux ans, très largement au-dessus de sa moyenne de long terme.

"Les chefs d’entreprise des secteurs de l’industrie, de l’hôtellerie et des services marchands confirment les bons résultats constatés le trimestre passé, notamment concernant l’activité et la trésorerie. Pour le deuxième trimestre, les chefs d’entreprise des secteurs de l’hôtellerie, des services marchands et du BTP anticipent une nouvelle hausse de leur activité" note l'Institut.

Seul point noir, l'indice des prix : il reste orienté à la baisse à cause de la fin de la haute saison aérienne, par contre les produits alimentaires hors alcool continuent de s'enchérir (+3,9% sur le trimestre), ce qui touche directement les foyers les plus modestes. Du coup, la consommation de biens alimentaires semble se tasser.

CONSOMMATION, INVESTISSEMENTS ET EMPLOIS À LA HAUSSE

Malgré tout, la consommation est tout de même repartie à la hausse "comme en témoigne la progression des importations de biens de consommation (hors biens alimentaires) sur le trimestre (+7,5%) et des immatriculations de véhicules de tourisme neufs (+8,9%)." Les patrons plus optimistes ont repris leurs investissements, ce qui transparait dans la hausse de l'importation de biens d'équipement et de biens intermédiaires. Même l'immobilier se tient bien.

Du coup, les entreprises recrutent : l'indice de l'emploi salarié marchand est en légère hausse de 0,3 points, "grâce au secteur tertiaire, surtout le commerce (+0,8 %) et l’hôtellerie-restauration (+0,5 %)." Le nombre d'inscrits au SEFI a baissé de 3,8%. En espérant que la tendance se poursuive dans les mois à venir…

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RST : ce qui va changer

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RST : ce qui va changer
PAPEETE, le 27 juin 2016. Le CESC a donné un avis favorable ce lundi au projet de loi du Pays modifiant les conditions d'admission au Régime de solidarité territorial. Voici le détail des changements prévus.

Les critères d’éligibilité au régime de solidarité territorial ont été considérablement modifiés le 1er janvier dernier. Ces modifications avaient pour but de lutter contre la fraude mais elles ont aussi rendu les démarches pour accéder à ce régime plus compliquées. Début juin, le gouvernement avait reconnu des "situations iniques et incohérentes" dans le texte en application depuis le début de l'année.
Le gouvernement a donc préparé un nouveau texte, qui a été étudié ce lundi au Conseil économique, social et culturel. Il a rassemblé 25 voix pour et sept abstentions.
Le texte retravaillé par le gouvernement a pour objectif de "clarifier les procédures et rendre plus efficiente la gestion de certaines allocations (handicap et vieillesse)",
détaille l'exposé des motifs du projet de loi du Pays.


LE ROLE DES COMMUNES
Aujourd'hui, les communes doivent monter et vérifier les dossiers de demande d'admission de leurs administrés à ce régime de solidarité. Un rôle que certains tavana avaient dénoncé mais que le Conseil d'Etat avait validé l'an dernier. Les communes devaient donner un avis motivé. Le projet de loi du Pays prévoit de revoir l'implication des communes. Le texte précise que la commune devra vérifier "la complétude du dossier" et fournir "toutes observations permettant l'examen des déclarations" produites par les demandeurs.
Pour le CESC, "l'obligation d'attestation du maire doit être maintenue", souligne l'avis de la quatrième institution du Pays. "Les services communaux doivent vérifier que les documents qui sont fournis à l'appui d'une demande d'admission au RSPF sont réguliers".

LES REVENUS
Le gouvernement a constaté que la réforme a "eu pour effet de générer des refus d’admission pour les demandeurs privés de toutes ressources au moment du dépôt de leurs demandes et pour les salariés effectuant moins de 80 heures par mois (mais percevant plus de 87 346 Fcfp), qui, alors même qu’ils cotisent, ne peuvent bénéficier ni de la couverture maladie, ni des prestations familiales servies par le régime des salariés".
Le projet de loi du Pays prévoit donc "d'extraire des éléments d'évaluation des ressources pour l'admission au régime de solidarité l'intégralité des revenus salariaux, des revenus d'activité professionnelle salariée et des revenus ou indemnités versées au titre d'un mandat électif local lorsque les personnes n'ont plus de revenus professionnels le jour de la demande d'admission".
Les membres du CESC ont mis en garde contre des risques "d'effets d'aubaine". Le CESC demande donc au gouvernement de préciser que les revenus d'activité professionnelle ne doivent pas être pris en compte à condition que la suspension de l'activité professionnelle soit "non volontaire".

Enfin le CESC ne perd pas des yeux la nécessité de lutter contre les fraudes et recommande que "les contrôles soient intensifiés, notamment par le biais d'informations croisées de la CPS et des services du Pays".
Même si le CESC a émis un avis favorable à ce projet de loi du Pays, il note que qu'il "regrette que ces modifications, qui demeurent incomplètes, interviennent dans la précipitation". "Le projet de texte constitue une réelle avancée que le CESC soutient mais considère encore insuffisant. Ce dernier insiste donc pour qu'il soit complété afin que l'admission au RSPF de ces salariés soit facilitée".
Après le CESC, ce projet de loi du Pays devra maintenant être adopté par les représentants à l'assemblée.

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Le "Songe de Taupapa" au marae Arahurahu (photos)

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PAEA, le 27 juin 2016. Cette année, c’est la troupe Tamariki Poerani qui donnera chaque samedi de juillet un spectacle sur le marae Arahurahu, à Paea. Dimanche, les danseurs et danseurs ont effectué une grande répétition générale.



Pratique
Le spectacle se déroule au marae Arahurahu, à Paea, tous les samedis en juillet : 2, 9, 16, 23 et 30 de 16 heures à 17h30. Le tarif est de 2000 FCP.
Les billets sont en vente chez Radio 1 et au carrefour de Arue et de Punaauia.
Production : conservatoire artistique de la Polynésie française.
Renseignements : 40 50 14 18


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Les coups de coeur de la Maison de la culture et de la médiathèque de Paea

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Les coups de coeur de la Maison de la culture et de la médiathèque de Paea
PAPEETE, le 27 juin 2016. Les bibliothécaires de Polynésie française vous donneront pendant ces vacances des conseils de lecture. Aujourd'hui, la Maison de la culture et la médiathèque de Paea ont sélectionné dans leurs étagères des livres pour les enfants et les adultes. Bonne lecture !

Une cuisine du monde pour les bébés
De Judith Gueyfier et Anne Kerloc'h
Rue du monde


L'histoire :
Ce grand format explore les délices que les cuisines du monde entier réservent aux tout jeunes enfants, de 6 mois à 2 ans. En galette, en petits dés, en mousse, les recettes sont évidemment adaptées pour les petites bouches, même sans dents.
À chaque page, une déclinaison plus copieuse ou plus relevée est proposée pour satisfaire toute la famille. Du mini-kebbé libanais au picata de veau à l'orange d'Italie, les couleurs et les épices se donnent doucement la main pour éveiller le goût des plus jeunes. Toutes ces saveurs sont accompagnées d'anecdotes et de coutumes culinaires qui célèbrent, au gré des pays, la grossesse et la naissance.


L'avis de Mylène Raveino, responsable de la médiathèque de la Maison de la culture
"Ce livre a été édité par Rue du monde. Nous apprécions particulièrement cette maison d'édition car elle propose une belle ouverture d'esprit sur le monde pour les enfants. C'est important pour les enfants qui vivent ici, sur une île du Pacifique, de voir ce qu'il se passe dans le monde.
Les thèmes traités par cette maison d'édition sont originaux et sont toujours traités de façon originale. Cet ouvrage, qui est une nouveauté, est un livre de cuisine pour bébé mais qui fait aussi voyager. Il y a des propositions de menus très originaux. Parents et enfants partagent ce moment en découvrant des nouveaux menus, des coutumes des différents pays… C'est une autre façon de découvrir le monde et de les habituer à manger autre chose que de la purée et du jambon comme on voit en Europe. Les illustrations sont aussi très belles."

Ce que tu veux
Sabine Durrant
Préludes


L'histoire :
Lizzie pensait que le perdre serait la pire chose qui pourrait lui arriver. Elle avait tort. Ils lui ont dit de ne pas s'inquiéter sa sœur, la police , que c'était quelque chose de courant, quand un proche mourait, de le voir partout. De le sentir partout. Seulement ils ne connaissaient pas Zach. Ils ne savaient pas à quel point il l'aimait ni jusqu' où il pouvait aller pour se venger. Que sait-on réellement de la personne qui partage notre vie ?

L'avis de Mylène Raveino, responsable de la médiathèque de la Maison de la culture
"C'est un thriller psychologique. Une femme perd son mari. Elle finit par le voir tout le temps. Tout le monde lui dit que c'est normal, mais en fait non ce n'est pas si normal… C'est un livre dans lequel il y a une très grosse tension. C'est une écriture forte et originale. Ce livre vous prend aux tripes. Il secoue le lecteur.
Cet ouvrage, qui vient de sortir, a été salué par de nombreux critiques. "


Pratique
Retrouvez les ouvrages de la Maison de la culture sur son portail accessible depuis le site internet www.maisondelaculture.pf.
Ouvert du lundi au jeudi de 8 à 17 heures et le vendredi de 8 à 16 h.

Le Papyrus de César
Les coups de coeur de la Maison de la culture et de la médiathèque de Paea
De Jean-Yves Ferri et Didier Conrad
Les Editions ALBERT RENE

L'histoire : Jules César, s’essayant à l’écriture, décrit ses batailles victorieuses repoussant sans cesse les limites de son empire et de sa gloire. Toutefois, l’un des chapitres du récit décrit les multiples revers subis face aux irréductibles Gaulois. Pour l’œil avisé de son conseiller Promulus, tout cela fait « tache ». César décide donc de censurer cette partie de l’histoire. Il charge Promulus de veiller à ce que cela se fasse dans le secret, sous peine de se voir affecté à conseiller les lions. Mais les secrets ne sont-ils pas fait pour être dévoiler ?


L'avis de Vaianu Tupai, de la médiathèque de Paea
"Les fans des aventures d’Astérix auront certainement des avis divergents sur le style d’écriture de ce nouvel album. En effet, depuis que Jean-Yves Ferri s’est vu confié la lourde tâche de continuer l’œuvre du maître incontesté de la bande dessinée René Goscinny, il était difficile pour les habitués de s’y retrouvé. Goscinny avait l’art des mots et des blagues bien « frappées ». Son style était unique. Ainsi, depuis l’album « Astérix chez les Pictes » les réseaux s’enflamment quant à la légitimité des héritiers du projet Astérix. Cependant, en homme résolument optimiste, je souhaite laisser une chance à ce nouveau duo Ferri/Conrad pour faire évoluer dans le meilleur sens possible ce grand monument de la BD. Ils ont su ici garder les fondamentaux tout en apportant une certaine modernité au texte. Les plus jeunes se délecteront très certainement des blagues faisant référence à des technologies ou autres concepts modernes. Les moins jeunes, habitués au phrasé 'goscinnien', pourront s’ils font preuve d’un peu d’ouverture d’esprit, apprécier la renaissance de leur héros d’enfance."

Sun Tzu, de l'art de la guerre à l'art de diriger
Les coups de coeur de la Maison de la culture et de la médiathèque de Paea
De Domitille Germain
Maxima

L'histoire : "L’Art de la guerre" de Sun Tzu donne les clés qui permettent « d’édifier la configuration victorieuse ». Il décrit un état d’esprit plus que des tactiques, et c’est probablement pour cela qu’il vieillit si bien et continue à connaître un franc succès en dépit de ses 2 500 ans.La lecture de "l’Art de la guerre" s’appuie sur les travaux des meilleurs sinologues et permet d’acquérir une connaissance fine du texte de Sun Tzu et transpose donc à l’usage du manager ce processus qui mène aux décisions gagnantes, quelles que soient les circonstances.

L'avis de Vaianu Tupai, de la médiathèque de Paea
La complexité croissante en matière de gestion d’entreprise, conjuguée au besoin d’innover et de s’adapter constamment aux nouveaux enjeux économiques, fait du quotidien professionnel des dirigeants d’entreprise un exercice toujours plus périlleux. Dans cet ouvrage, l’auteure Domitille Germain, sinologue avertie, expose de manière concise et précise les différents paramètres à prendre en compte au cours du processus décisionnel. Elle propose ainsi de s’inspirer du célèbre ouvrage de stratégie militaire « L’art de la guerre » de Sun Tzu, en adoptant un état d’esprit plus que des stratégies afin de mieux comprendre les processus décisionnels gagnants. Comment déceler les opportunités présentes ? Comment mener l’entreprise vers la réussite ? Quelle est la meilleure manière de conduire ses troupes ? Quel ensemble de règles instaurer pour garantir une organisation efficace ? Quels leviers activer pour susciter la motivation des collaborateurs ? Témoignages et matrice d’analyse stratégique à l’appui, l’auteure détaille en outre les meilleures approches pour cultiver le sens de l’action collective tout en maximisant la performance. Je recommande grandement ce livre à tous les dirigeants et cadres d’entreprise.

Pratique
La médiathèque de Paea est située près du collège.
Horaires :
Du mardi au vendredi de 9h00 à 17h00 en journée continue
Le samedi de 9h00 à 16h00 en journée continue
Fermé le dimanche, le lundi et les jours fériés.

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"La Polynésie française sous la bombe 1966-1974" : une exposition pour la mémoire

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PAPEETE, le 27 juin 2016 - Le Centre économique et social de Polynésie française accueille, depuis hier et jusqu'au 8 juillet, une exposition dédiée aux essais nucléaires qui se sont déroulés sur le territoire de 1966 à 1974.

Une trace de l'Histoire de la Polynésie encore bien présente dans les mémoires : le 1er juillet marquera le 50ème anniversaire du premier essai sur le territoire. A cette occasion, le Centre économique, social et culture de Polynésie, le ministère de la Culture et les associations Moruroa E Tatou ainsi que Tamarii Moruroa et 193 ont uni leurs forces pour présenter une exposition intitulée : "La Polynésie française sous la bombe 1966-1974". Le sujet, toujours délicat, est évoqué sous la forme de différents tableaux où sont décrits les essais, le contexte politique de l'époque et le déroulement de l'opération.
"Aujourd'hui, la parole est plus libérée, a souligné Winiki Sage, président du CESC dans son discours inaugural de l'exposition. Et le discours du Président de la République lors de sa visite représente une véritable avancée en matière de reconnaissance. Pourtant, il y a encore beaucoup de choses à faire. Tout n'a pas encore été éclairci…"
L'exposition a pour but de mettre en lumière cette partie sombre de l'Histoire de la Polynésie. Pour les organisateurs et participants, il est important que les habitants du fenua comprennent le passé. "Cette date doit réunir tous les Polynésiens et non pas les diviser, a expliqué le Père Auguste, président de l'association 193. Tous les Polynésiens sont victimes de ces essais."
Si le sujet est beaucoup moins tabou qu'il y a quelques années, la question divise encore. Cette exposition a pour mission de remémorer, d'apporter quelques réponses mais aussi de fédérer.

"ENVISAGER UNE SUITE A CETTE EXPOSITION"
Dans la continuité de nombreux travaux engagés, "La Polynésie sous la bombe" pourrait être aussi le commencement d'une nouvelle ère. "Il faut envisager une suite à cette exposition", a lancé le ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu.
Parmi les représentants des associations présentes, tous ont évoqué la construction d'un centre de mémoire dédié à la période des essais nucléaires "pour que les promesses ne restent pas que des promesses" a insisté Roland Pouira Oldham, président de l'association Moruroa E Tatou.
Enfin, beaucoup souhaitent aussi que cette partie de l'histoire ne soit plus occultée des programmes scolaires. En somme, que l'Histoire entre dans les cahiers d'histoire.

Pratique
- Quand ? Du lundi 27 juin au vendredi 8 juillet (de 8h à 17h du lundi au jeudi et jusqu'à 16h le vendredi)
- Où ? Au Conseil économique, social et culturel, avenue Pouvanaa a Oopa à Papeete.
- Combien? Gratuit
- Pour qui ? Tous ceux désireux d'en savoir plus sur les effets nucléaires et leurs conséquences.
Une conférence débat/politique publique aura lieu au CESC vendredi 1 juillet à 9 heures en présence des membres des associations et de l'ancien maire de la ville d'Hiroshima.

Trois question à Bruno Barillot, concepteur de l'exposition
"L'exposition est un signe que nous avançons vers les questions de la mémoire de la période des essais."

L'exposition a été préparée il y a 10 ans, pour le 40ème anniversaire du premier essai nucléaire. Quelles choses ont changé en 10 ans ?
Il y a eu beaucoup de choses qui se sont passées en 10 ans. Il y a eu, par exemple, la loi Morin en 2010. Cela n'a pas été un grand succès car on sait que cette loi est un peu une loi d'affichage. Jusqu'à présent, sur plus d'un millier de dossiers de victimes, il n'y a eu que 20 personnes qui ont été indemnisées. De plus, cette année, François Hollande est venu en visite. C'est la première fois qu'un président de la République prend position en disant clairement que les essais nucléaires ont provoqué des conséquences sanitaires et environnementales…

Certains lui reprochent de ne pas s'être clairement excusé…
Oui, bien évidemment, on veut toujours plus. On veut qu'il demande pardon, qu'il s'excuse etc… Un chef d'État, ce n'est peut-être pas son langage, surtout dans une République laïque. Mais je trouve que ce qu'il a fait, c'est déjà extraordinaire. C'est un pas nouveau qui va peut-être permettre d'aller vers relations plus apaisées entre l'État et le gouvernement du Pays. Et peut-être faire avancer aussi les différentes revendications. L'exposition est un signe que nous allons avancer vers les questions de la mémoire de la période des essais. Maintenant qu'il y a 20 ans que les essais sont arrêtés, nous nous rendons compte que beaucoup de jeunes ignorent pourquoi nous en sommes là aujourd'hui.

Avez-vous apporté des modifications à cette exposition?
Il y a eu d'autres expositions depuis. Il y a eu d'autres manières pour se remémorer cette période. Nous avons développé tout un programme audiovisuel pour que tous les Polynésiens s'intéressent à la problématique. Il y a eu aussi une exposition de portraits des témoins de la bombe et de nombreux livres. Ce sont sûrement des travaux à poursuivre. Le recueil de ceux qui ont vécu cette période est important.

Une marche autour d'île pour protester
Depuis hier et ce jusqu'à, les associations de défenses nucléaires organisent une marche autour de l'île de Tahiti pour dénoncer les effets des essais nucléaires sur la population polynésienne.
Les étapes de la marche :
➢ Lundi 27 juin : Papeete – Paea (21 kms)
➢ Mardi 28 juin : Paea – Mataiea (26 kms)
➢ Mercredi 29 juin : Mataiea – Taravao (15 kms)
➢ Jeudi 30 juin : Taravao – Hitia’a (17 kms)
➢ Vendredi 01 juillet : Hitia’a – Mahina (23 kms)
➢ Samedi 02 juillet : Mahina – Papeete (23 kms)
Départ à 8h00 sauf le samedi 02 juillet, départ à 9h00.

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Punaauia-Faa'a : deux petits trafiquants d'ice sous les verrous

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Punaauia-Faa'a : deux petits trafiquants d'ice sous les verrous
PUNAAUIA, le 27 juin 2016 - Les gendarmes avaient remonté la piste du second après avoir surpris le premier en flagrant délit de transaction, dans la nuit du 23 juin dernier au volant d'un véhicule de location, en bas du lotissement Green Valley à la frontière de Faa'a.


Jugés ce lundi en comparution immédiate, deux consommateurs et dealers d'ice ont écopé chacun d'1 an de prison dont 6 mois avec sursis et mise à l'épreuve pour usage, transport, cession et acquisition de produits stupéfiants, en l'espèce de l'ice. Leur maintien en détention a été ordonné pour la partie ferme de la peine, soit 6 mois. Agés de 26 et 43 ans, les deux hommes ont été reconduits à la maison d'arrêt de Nuutania à l'issue de l'audience du tribunal correctionnel.

C'est une patrouille de gendarmerie de la brigade de Faa'a qui a mis fin à leur petit trafic dans la nuit de jeudi dernier. Intrigués par une voiture de location en stationnement avec deux hommes suspects à son bord, en bas du lotissement Green Valley à Punaauia, les militaires décident qu'un contrôle s'impose. Ils distinguent alors le passager du véhicule tenter de se débarrasser d'un petit sachet en plastique par la fenêtre. Interpellé et placé en garde à vue, le quadragénaire, agent technique à l'université toute proche, reconnait vendre à l'occasion mais régulièrement de petites quantités d'ice, des doses à 10 000 francs. Le conducteur du véhicule, lui, reconnait être l'acheteur du soir. Poursuivi pour usage, il a écopé quant à lui d'une peine de 6 mois de prison avec sursis. Mais son audition par les gendarmes, et celles de son dealer, permettront aux militaires d'identifier un second revendeur.

Un mystérieux "Patron"

Interpellé et placé en garde à vue à son tour, le jeune homme raconte qu'il traverse une mauvaise passe, dit s'être mis à fumer de l'ice il y a sept mois environ. Il reconnait consommer et revendre ponctuellement pour rentrer dans ses frais, avoir traficoté une quinzaine de grammes. Mais rejette les allégations du premier qui le présente comme le fournisseur principal dans l'histoire. Accusations réciproques, mensonges et intimidations, "un classique dans ce genre de dossier" relèvera le procureur de la République ce lundi à l'audience, le tribunal qui ne fera d'ailleurs pas de différence et leur infligera finalement la même peine de prison ferme. L'enquête des gendarmes, elle, a buté sur les dernières déclarations des deux hommes impliquant finalement un troisième intermédiaire, mystérieux individu répondant au surnom de "patron" dans le milieu mais que personne n'aurait jamais vu.

A noter enfin que l'un des deux dealers du jour, comme l'a souligné le procureur de la République hier à l'audience, "ne manquait pas d'une certaine audace" puisque les surveillants de l'administration pénitentiaire de la maison d'arrêt ont découvert caché sur lui, lors de son admission en détention provisoire ce week-end, 210 000 francs en liquide et une petite quantité d'ice dissimulés au fond d'une poche au nez et à la barbe des enquêteurs.

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Mavina Haumani, la voix de l’interprète

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Mavina Haumani, la voix de l’interprète
PAPEETE, le 27 juin 2016 - Le septuagénaire est interprète tahitien/français depuis un peu plus de 10 ans au tribunal de Papeete. Une mission qu’il prend très à cœur.

Mavina Haumani a un peu cette figure de vieux sage : des cheveux blanchis par le temps, une voix douce et posée, un regard droit. Au tribunal, où il siège environ deux fois par semaine, il est connu comme le loup blanc. Les avocats, le président et les vice-présidents du tribunal, les greffiers, les prévenus comme les victimes, tout le monde sait qui il est. Le septuagénaire officie comme interprète au tribunal de Papeete. Une mission qu'il a depuis un peu plus de 10 ans.
"J'ai commencé en 2005. C'est ma sœur, interprète elle aussi à l'époque, qui a fait l'intermédiaire entre le tribunal et moi. C'est elle qui m'a dit qu'il y avait besoin d'interprètes…", explique t-il, assit à une table d'une petite salle du tribunal. Après avoir passé plus de 40 ans dans l'enseignement, le jeune retraité décide de se lancer dans cette aventure judiciaire. Tahitien de père et Cook islander de mère, Mavina Haumani a grandi dans une famille bilingue anglais-tahitien. A l'école, il a appris le français puis l'espagnol. "En tant que membre de l'église adventiste, j'ai toujours fait beaucoup de traductions. Aussi, pendant mes études, j'ai obtenu un diplôme me permettant d'enseigner le français dans un pays étranger", souligne le retraité en jouant avec les branches fines de ses lunettes.
Au commencement, Mavina Haumani n'avait pas de spécialité. Il allait à toutes les audiences où il était appelé. "J'ai parfois vécu des situations difficiles. Je faisais les Assises et il y a des choses qui sont assez dures à porter. Après la première année, ça va mieux, on arrive à maîtriser, à ne pas se laisser écraser par les affaires." Et puis, au fil des ans, l'interprète glisse vers la correctionnel. Fini les Assises. "Je ne sais pas comment je suis tombé dans le tribunal correctionnel…", commente le septuagénaire, le sourire aux lèvres.

« NOUS SOMMES LE LIEN ENTRE LES GENS »
Assis dans la salle d'audience, Mavina Haumani écoute avec attention et observe avec minutie, le stylo toujours à la main, réflexe d'ancien professeur. Comme quand il était directeur d'un établissement privé, il sourit parfois des réponses formulées des prévenus. Le tribunal est un petit théâtre dans lequel il a su trouver sa place. "Nous, interprètes, sommes le lien entre les gens. Parler la même langue que l'autre, c'est vraiment une porte ouverte. Il n'y a pas de mur, que ce soit avec les prévenus ou avec les victimes qui ne maîtrisent pas très bien le français. C'est un pont entre les magistrats et eux."
Être ce lien n'est pas toujours évident. Quand il doit traduire les questions du président au prévenu, de grandes portes fermées se hissent parfois devant lui. "Ma mission est de traduire. Mais, de temps en temps, c'est un peu plus compliqué que cela. Le Tahitien est très gentil mais il ne dit que ce qu'il veut. S'il y a une question à laquelle il n'a pas envie de répondre, il va tourner autour du pot, sans jamais répondre franchement."
C'est avec l'expérience qu'il a su maîtriser ce problème. Après des années à assister aux audiences, il a appris beaucoup. "Tu réponds à ma question, c'est tout! Voilà ce que je leur dis… Parfois, les gens veulent me corriger mais je ne me laisse pas faire!", assure l'ancien avec vigueur.
Si c'est avec le respect qu'on attire la sympathie, alors l'interprète a réussi. Toujours prêt à rendre service, il est, au tribunal, en territoire conquis. Car ce qui lui plaît le plus dans cette mission : le pouvoir d'aider les gens et de traduire sa langue natale dans celle de Molière. "Ce que j'aime par-dessus tout, c'est le plaisir que l'on peut ressentir en aidant les gens dans leur situation. Certaines personnes ont un peu la crainte du tribunal et du jugement. Mais ils se sentent rassurés de voir que quelqu'un qui parle la même langue qu'eux est prêt à les aider, ou à les comprendre tout du moins."
Interprète, confident, ami, Mavina Haumani a différentes casquettes. A 70 ans, ce natif de Moorea a le sentiment de faire partie de cette « grande famille » du tribunal de Papeete.
Dans les couloirs du palais, tout le monde le salue et lui sourit, s'arrête souvent pour discuter. Son visage de jeune homme s'illumine. Ce père de deux enfants répond aux questions et accompagne ses conseils d'une poignée de main réconfortante.
Dans cinq ans, Mavina Haumani souhaite se balader encore et encore dans les allées froides du palais de justice. "Jusqu'à ce qu'alzheimer me rattrape", rit-il. La fonction elle-même, l'ex enseignant souhaite qu'elle perdure bien au-delà de sa fonction. "S'il n'y avait plus d'interprète, cela signifierait que la langue tahitienne est morte. En tant qu'enseignant, je ne veux pas la voir disparaître. Il faut la faire vivre et revivre", martèle ce vieux sage. Pour cet homme sage, interpréter, c'est aussi, quelque part, militer.

Bio express
- 29 septembre 1945 : Naissance à Moorea « La plus belle île », selon lui.
- 1990 : Licence en sciences de l’éducation à Lyon, en métropole.
- 2005 : Mavina Haumani prend sa retraite et met fin à sa carrière d’enseignant. Sa sœur lui met le pied à l’étrier de l’interprétariat au tribunal de Papeete.
- 2008 : Il prête serment devant la cour.
- 2016 : Interprète/traducteur au tribunal de Papeete.

Différence entre interprète et traducteur
Selon le dictionnaire Larousse :
• Interprète : Personne qui transpose oralement une langue dans une autre ou qui sert d'intermédiaire, dans une conversation, entre des personnes parlant des langues différentes.
• Traducteur : Personne qui traduit, transpose un texte, un discours d'une langue dans une autre.
Les interprètes du tribunal se cantonnent au fait de traduire les propos d’une personne à une autre, et non pas d’interpréter la loi. Sur la liste des experts du tribunal de Papeete, dont les interprètes et traducteurs font partie, interprétariat et traduction sont regroupés dans la même section. Cependant, à l’intérieur de cette même section, il y a deux groupes distincts : un pour l’interprétariat et un pour la traduction.

Combien gagne un interprète ?
Mavina Haumani, la voix de l’interprète
Selon le site du ministère de la Justice, en fonction de la mission, un interprète/traducteur gagne environ 30 euros de l’heure (soit 3584 francs). Lorsqu’il part en mission, par exemple dans le cas d’un tribunal forain (audiences dans les îles), les frais (hébergement, nourriture, voyage), ne sont pas pris en charge.

Le chiffre
11 : C’est le nombre d’interprètes en langue tahitienne inscrits au barreau de Papeete à l’heure actuelle. Parmi eux, neuf sont aussi inscrits en tant que traducteur. Il existe interprètes et traducteurs dans beaucoup d’autres langues : anglo-saxonnes, chinoise, mandarin, japonais et espagnol.

Trois questions à Catherine Levy, conseillère à la cour d’appel
« L’interprète est une aide précieuse pour la justice »

Quel est le rôle de l’interprète ?
Le rôle de l’interprète est d’aider les gens à se faire comprendre. Il a pour mission de traduire littéralement les textes sans les interpréter. C’est une aide précieuse pour la justice ! Ce n’est pas possible d’avoir une justice qui fonctionne sans interprète où que l’on soit et dans n’importe quel domaine ! C’est inscrit dans les textes : tout le monde a le droit d’être compris dans sa langue. C’est une aide pour le justiciable comme pour le magistrat. Pour nous, magistrats, l’interprète aide à la décision. Il nous aide à mieux comprendre le prévenu. Cependant, les interprètes ne doivent absolument pas poser de questions en dehors de nos questions.

Avez-vous déjà vu des débordements à ce propos ?
Il y a eu un cas exceptionnel dernièrement où on a vu l’interprète poser d’autres questions mais le président lui a demandé d’arrêter tout de suite. C’est en tout cas très rare ce genre d’incidents. Les interprètes ont l’habitude de rester dans la neutralité.

Est-ce possible d’envisager qu’un jour les magistrats parlent le Tahitien ?
Depuis peu, les magistrats qui le souhaitent peuvent suivre des cours de tahitien. C’est une formation qui n’est pas obligatoire mais à laquelle de nombreux magistrats se sont inscrits. Personnellement, je trouve que c’est une très bonne idée et que la formation est très enrichissante. Car, au-delà du simple aspect linguistique, c’est aussi le moyen de découvrir la Polynésie et sa culture ! C’est très important pour nous, et pas seulement pour notre travail, mais aussi pour la vie de tous les jours. C’est une formation très précieuse d’une heure et demie par semaine. Celle-ci ne nous aidera peut-être pas à être des experts en tahitien, mais nous aurons au moins quelques notions.

Stanley Cross : « Nous voulions aussi qu’il y ait des interprètes dans tous les tribunaux pour permettre aux justiciables de s’exprimer dans leur langue. »
Mavina Haumani, la voix de l’interprète
Il y a 15 ans, Stanley Cross, alors avocat au barreau de Papeete et président de la branche locale de la ligue des droits de l’Homme, a souhaité créer un service de l’interprétariat au sein du tribunal de Papeete. Il s’est heurté, avec les autres avocats James Lau, Théodore Ceran-Jerusalemy et Richard Tuheiava, a certaines difficultés. Celui qui est aujourd’hui avocat honoraire et collaborateur du groupe Union pour la démocratie (UPLD) raconte.

Il existait déjà des interprètes au tribunal, pourquoi avoir voulu créer un service de l’interprétariat ?
Il y a toujours eu des interprètes à la cour d’Assises, au tribunal Correctionnel et au tribunal de police. Mais là, où il n’y en avait pas, c’était devant les tribunaux civils. En général, c’était les greffiers qui faisaient fonction d’interprètes. Or, il ne faut pas oublier que le greffier, lui, est tenu de noter, de faire un résumer de tout ce qu’il se dit. C’est une charge importante. A côté de ça, qu’il fasse l’interprète, c’est quand même une charge en plus pour lui. Devant les juges d’instruction, c’était un peu la même chose. C’est vrai qu’à une époque où j’étais avocat et président de la Ligue des droits de l’homme, avec quatre autres avocats, nous avons décidé de nous battre pour cela, de dire qu’il n’était pas possible de continuer dans ces conditions là. Il fallait qu’il y ait un service de l’interprétariat. Dans les enquêtes, nous avons souvent été confrontés à des personnes qui, dans la préparation de la défense, quand nous étions amenés à lire leurs déclarations, nous disaient : « Mais je n’ai jamais dit ça.. » Peut-être que certaines personnes mentaient mais il s’est avéré que, la plupart du temps, les gens n’avaient vraiment pas dit ça. Dans les affaires criminelles, cela pose un vrai problème.

Comment avez-vous procédé pour faire bouger les choses ?

Il y a eu, en 2001, cette opportunité au niveau du Pays de réformer complètement le code de procédure civile, qui datait déjà de 1964. Mon épouse était à l’Assemblée de Polynésie à cette époque là dans le groupe Tavini Huira'atira, avec Oscar Temaru. J’ai donc proposé à ce dernier de faire évoluer les choses. J’ai préparé des amendements afin d’introduire la possibilité pour tout justiciable polynésien de pouvoir écrire en langue polynésienne. Nous voulions aussi qu’il y ait des interprètes dans tous les tribunaux pour permettre aux justiciables de s’exprimer dans leur langue. Il s’est trouvé aussi qu’à l’époque, beaucoup de nouveaux greffiers arrivaient et eux, ne parlaient pas forcément bien le Tahitien. Cette réforme et ces propositions d’amendements sont donc tombées à point nommé.

Que s’est il passé ensuite ?

L’Assemblée a adopté tous les amendements à l’unanimité. Je ne m’attendais pas du tout à cela, j’ai été très touché. C’est un combat que je menais déjà depuis 5 ou 6 ans au sein du Palais de justice en tant que président de la ligue des droits de l’homme. Mais le bâtonnier de l’époque a décidé de saisir le Haut-commissaire pour demander de déférer ce code de procédure civile et surtout, pour demander l’annulation de toutes ces dispositions.

Qu’avez-vous fait alors ?

C’est à ce moment là que nous avons réagi très fortement. Sur un plateau de télévision, j’étais interrogé par rapport à ce sujet, et cela me tenait tellement à cœur que j’ai traité mon bâtonnier de raciste et colonialiste. A la suite de cela, nous, les quatre avocats, avons fait l’objet d’une procédure disciplinaire de l’ordre des avocats de Papeete. Le dossier a été transféré à la cour d’appel. Nous avions appelé des témoins de moralité à la barre, et j’avais demandé au pasteur de l’église évangélique de venir. Il a eu cette belle phrase, qui m’avait beaucoup ému : « Monsieur le Président et monsieur les juges, vous savez, quand je vais dans votre pays en France, par respect pour vous, je parle votre langue et lorsque je reviens dans mon pays, par amour pour vous, je continue à parler votre langue. Quand est-ce que vous allez apprendre ma langue pour que je puisse, chez moi, parler ma langue ? » Nous avons été relaxés car la cour a estimé que les faits étaient prescrits mais elle a tout de même reconnu que les propos étaient quand même injurieux, ce qui, aujourd'hui, me paraît normal. Je reconnais que je suis allé trop loin dans mes propos…

Finalement, le service n’a jamais été créé…
Même si le service en lui-même n’a pas été créé, notre combat a tout de même eu un impact. Par exemple, aux affaires de terre aujourd’hui, il y a un interprète. S’il n’a pas été créé, c’est pour des raisons budgétaires. De plus, on cherche par tous les moyens qu’il y ait au moins un interprète pour le juge forain. Ça a quand même réveillé les consciences ! De plus, les magistrats instructeurs prennent la peine, quand ils ont à faire à quelqu’un qui a du mal à s’exprimer en français, de demander un interprète et ne font plus appel à leur greffier. L’idéal serait bien évidemment d’avoir des magistrats polynésiens qui parlent cette langue…


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Les étudiants et les évasannés seront, enfin, immatriculés à la Sécurité sociale

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Les étudiants et les évasannés seront, enfin, immatriculés à la Sécurité sociale
PARIS, le 27 juin 2016- Une bonne nouvelle pour les étudiants qui partent bientôt en métropole. Ils seront désormais immatriculés par l'Insee avant leur arrivée et seront donc affiliés automatiquement à la Sécurité sociale.

C’est un casse-tête qui devrait enfin être résolu. Jusqu’à présent, les étudiants polynésiens qui partaient poursuivre leur cursus universitaires dans l’Hexagone, rencontraient les pires difficultés administratives pour se faire inscrire à la Sécurité sociale, l’équivalent de la CPS, afin d’être couvert en cas de maladie.

Jean-Marc Mormeck, l’ancien champion de boxe et tout nouveau délégué interministériel à l’égalité des chances des Français d’outre-mer, s’est saisi du problème. Suite à une réunion qui s’est tenue jeudi dernier à la Délégation, avec des représentants de l’INSEE (Institut national de la statistique) et des trois collectivités françaises du Pacifique, il a été décidé que « l’Insee mettra tout en œuvre pour que les étudiants originaires de Polynésie française, de Nouvelle-Calédonie et de Wallis-et-Futuna et identifiés comme devant se rendre dans l’hexagone soient désormais immatriculés avant leur arrivée dans l’hexagone. L’Insee s’engage à ce que cette immatriculation soit rapide, sous réserve que les dossiers transmis soient complets. Les étudiants du Pacifique pourront ainsi effectuer leur démarche d’inscription universitaire, à la sécurité sociale, d’accès au logement...exactement dans les mêmes conditions que tout autre étudiant français".

La même procédure s’appliquera aussi pour les Océaniens français qui doivent se rendre en France « pour des raisons d’urgence sanitaire ou de soins médicaux ».

Dans un communiqué transmis par les services du Premier ministre, Jean-Marc Mormeck estime qu’il s’agit d’une « avancée majeure et concrète qui va transformer le quotidien de plus de 700 étudiants dès la rentrée 2016 ».

SERGE MASSAU, A PARIS

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A Makemo, pas de réseau téléphonique depuis deux semaines

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A Makemo, pas de réseau téléphonique depuis deux semaines
PAPEETE, le 27 juin 2016-La population comme tous les services administratifs de l'île tirent la sonnette d'alarme. Depuis deux semaines la commune de Makemo est privée de réseau téléphone fixe. Comme si cela ne suffisait pas, un des deux pylônes du réseau Vini est tombé dimanche dernier.

Un matériel de la station de l'Office des Postes et des Télécommunications (OPT) de la commune de Makemo a brûlé le 12 juin dernier selon un des gestionnaires de l'entreprise, ce qui a causé la défaillance du réseau téléphonique de l'île. Des techniciens ont été dépêchés sur place avec tout le matériel nécessaire pour résoudre au plus vite la panne mais il semblerait que le problème persiste. "Nous avons expédié le matériel par avion. Au niveau de la station tout va mieux on ne comprend pas pourquoi il n'y a toujours pas de connexion, c'est sûrement au niveau du satellite qu'il y a un problème" confie un des responsables de l'OPT, Marc Helme. Le service technique est toujours à la recherche du problème.

Plus de 500 km séparent Makemo de l'île de Tahiti et cela ne facilite pas du tout le travail des agents de l'OPT de Tahiti d'autant plus que l'atoll n'est pas desservi tous les jours : "il n'y a que deux avions par semaine, un le jeudi et l'autre le dimanche. Il arrive qu'un matériel fonctionne bien ici et arrivé là-bas il ne fonctionne plus. On est donc obligé d'attendre le prochain vol pour pouvoir expédier d'autres équipements" indique Marc Helme.

Le problème d'éloignement ne suffisant pas, la commune de Makemo est depuis dimanche complètement coupée du monde mais surtout de Tahiti. Toujours selon le responsable de l'OPT, un des deux pylônes du réseau Vini (celui situé au village) est tombé dimanche dernier : "les équipements ont été changés mais on n'arrive pas à redémarrer pour que le réseau soit de nouveau opérationnel. S'il faut rechanger de carte cela ne se fera que jeudi". Ce qui est totalement pénalisant tant pour la population que pour les services administratifs de l'île mais encore plus pour l'agence OPT de Makemo et de Tahiti. Ces derniers ne pouvant à présent communiquer que par e-mail sur les problèmes du réseau téléphonique puisque l'autre pylône du réseau Vini se situe à plusieurs kilomètres du village.

Le service technique de l'OPT est toujours à la recherche de solutions pour trouver une liaison entre Papenoo, le satellite et Makemo.

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Les logements sociaux prennent du retard

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Les logements sociaux prennent du retard
PAPEETE, le 27 juin 2016 - La construction des 23 fare OPH de Raiatea ainsi que celle des 118 fare sur les îles de Tahiti et Moorea prend du retard, des délais supplémentaires ont été accordés par le conseil des ministres.

Les opérations de construction de logements sociaux à Raiatea, Vaitemanu 2 – foncier et travaux, Tahiti et Moorea, Habitat dispersé CDP 1, ont pris du retard. Le Conseil des ministres a approuvé la présentation à l'Assemblée de la Polynésie des avenants concernant ces deux projets. Ils devront néanmoins être approuvés par les membres de l'Assemblée avant la signature des parties.

Les 23 logements sociaux de l'ile de Raiatea aurait dû être finalisés le 14 mars 2016, "compte tenu des retards liés aux intempéries et aux travaux supplémentaires demandés en raison de la qualité du sol et de la mise en place d'une adduction en eau potable conforme aux normes exigées, l'office Polynésien de l'habitat (OPH) n'est pas en capacité de respecter ces délais", indique le compte rendu du conseil des ministres du lundi 27 juin 2016.

Conscient du retard, l'OPH avait sollicité le 3 février dernier une prolongation des "délais d'exécution de 14 mois pour permettre de solder complétement l'opération". Ce délai a été accordé par le gouvernement, "la livraison des logement est prévue pour octobre 2016".

Par ailleurs, dans le cadre du Contrat de projet 2008-2013, la construction de 118 fare à Tahiti et Moorea hors zone urbaine est prévu. Sur les 118 fare, seul 97 ont été réalisés, or les 21 fare restant ne pourront pas être livrés dans les délais impartis par le marché.

"Aussi, afin de pouvoir relancer les marchés publics ad-hoc, l'office polynésien de l'habitat a demandé une prolongation des délais de réalisation de l'opération de vingt-quatre mois. L'OPH compte livrer les derniers fare de ce programme pour l'année 2016."



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Une quarantaine d'étudiants polynésiens en 2e année de médecine

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Une quarantaine d'étudiants polynésiens en 2e année de médecine
PAPEETE, le 27 juin 2016- La séance d'acceptation pour les étudiants en médecine à l'université de Polynésie française (UPF) a eu lieu hier au sein même de l'établissement. Cette année, ils sont plus d'une quarantaine à poursuivre leurs études en 2e année de médecine ou dans les filières paramédicales l'an prochain.

Cela fait 13 ans aujourd'hui que la filière de préparation au concours de médecine a été ouverte à l'UPF. Depuis 13 ans, après les résultats du concours, une séance d'acceptation est organisée. C'est un moment où tous les étudiants de PACES (Première Année Commune aux Etudes de Santé) se réunissent afin de signer leur engagement pour poursuivre leurs études dans la filière dans laquelle ils ont été reçus.

Comme chaque année, 19 places en médecine sont attribuées aux étudiants et ce sont 19 futurs médecins polynésiens qui feront leur rentrée en 2e année de licence en médecine à Bordeaux l'an prochain. Cette année, quatre étudiants ont été reçu en odontologie, trois en pharmacie, trois en sage-femme et deux places sont attribuées chaque année aux filières en paramédical telles que la kinésithérapie ou encore l'ergothérapie.

Sur les 152 étudiants inscrits en PACES c'est uniquement une quarantaine qui a été retenue. Une formation que la responsable du PACES, Nelly Schmitt, avoue stressante mais la Polynésie détient tout de même de "très bons bacheliers en provenance de filière scientifique et réussissent très bien en médecine, en pharmacie ou en dentaire. Ces étudiants ont le même niveau que ceux de Métropole. Ils n'auront donc aucun souci d'intégration" rassure-t-elle.

Pour les 120 étudiants qui n'ont pas été retenus cette année, certains se réorientent en sciences de la vie et de la terre ou encore en BTS d'autres, surtout ceux qui ont une moyenne entre 8 et 12, redoublent. En médecine, le triplement est possible mais très limité selon Nelly : " en général, chaque année c'est entre deux et trois étudiants qui sont autorisés à tripler. Le doublement est au choix de chacun sachant que chaque année il y a souvent une quarantaine de doublant".

Ces étudiants en médecine ont donc passé le cap le plus dur, celui du concours, avant d'entamer les cinq années d'études. Ils repasseront cependant un autre concours au bout de la 6e année avec tous les étudiants en médecine de France afin de choisir leur spécialité
MANAVA TEPA


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