Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46866 articles
Browse latest View live

Collège et lycée de Bora Bora : les travaux doivent bientôt commencer

$
0
0
Collège et lycée de Bora Bora : les travaux doivent bientôt commencer
BORA BORA, le 15 juin 2016. Les travaux pour la construction du collège-lycée de Bora Bora doivent commencer d'ici la fin du mois, annonce le ministère de l'Education.

La construction du collège-lycée de Bora Bora, initié en 2013, est attendue par de nombreux élèves et parents. Il permettra en effet aux adolescents de pouvoir rester plus longtemps sur leur île pour effectuer leur scolarité. "Les travaux commenceront dans la deuxième quinzaine du mois de juin", précise le ministère de l'Education. "Toutes les entreprises ont eu leur marché de travaux. Il y aura un gros chantier de préparation du terrain. Les travaux sont prévus pour s'achever à la fin de l'année 2017, hormis intempéries. On espère réceptionner le collège fin 2017."
Le nouveau collège/lycée s’étendra sur plus de un hectare et pourra accueillir 1 200 élèves. Le Centre d’Education aux Technologies Adaptées au Développement (Cetad) n’a pas été oublié et les élèves, ainsi que les enseignants auront enfin à leur disposition des ateliers conformes aux spécifications en vigueur, le projet pédagogique prévoyant la création, en plus des filières actuelles, de Certificats d’Aptitude Pédagogique (CAP) mais aussi de baccalauréats « cuisine » et « service en restauration ».

Des filières générales (lettres, sciences, gestion) seront proposées au lycée. Cet établissement se veut respectueux de l'environnement. Il est prévu des économies d’eau et d’énergie, une ventilation naturelle, des protections solaires…
D'autres travaux sont en prévision du côté du ministère de l'éducation. Des appels d'offres ont été passés pour la construction de l'internat de la cité scolaire de Faa'a et l'internat de Atuona (Hiva Oa).

Le programme de construction de ce nouvel établissement est un projet de plus de 2,6 milliards de Fcfp, financé à 100 % par le Pays.




Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Pétanque – Trophée Tahiti Infos : Les inscriptions sont ouvertes

$
0
0
La deuxième édition du Trophée Tahiti Infos se déroulera cette fois-ci au nouveau boulodrome de Papara, les samedi 30 et dimanche 31 juillet, les inscriptions sont désormais ouvertes. Cette compétition de pétanque est proposée par la fédération polynésienne de pétanque en partenariat avec Tahiti Infos, un événement incontournable du calendrier officiel de la FPP.
Pétanque – Trophée Tahiti Infos : Les inscriptions sont ouvertes
Les catégories sont celles habituelles, la triplette homme et la doublette femme. Les droits d’inscription sont fixés à 1300 xpf par personne, donc 3 900 xpf par triplette et 2600 xpf par doublette, donnant droit à un tee-shirt Tahiti Infos/FPP. La clôture des inscriptions est fixée au mercredi 27 juillet à 19 H. Le tirage au sort sera fait le lendemain, le jeudi 28 juillet. Aucune inscription ne sera acceptée si elle n’a pas été réglée au préalable.
 
La publication des résultats du tirage au sort et la distribution des tee-shirts se fera le vendredi 29 juillet au boulodrome du complexe d’Excelsior pour les participants de la ville, à Mahina et au boulodrome de Papara pour les autres. Chaque participant devra donner son nom et prénom. Les perdants du premier tour pourront s’inscrire au tableau des parties de consolation. INFOS au 87 78 16 10 ou 89 74 04 89.

Pétanque – Trophée Tahiti Infos : Les inscriptions sont ouvertes
Georges Tokoragi, directeur technique de la FPP :
 
Vous attendez à nouveau une belle participation ?
 
« L’année dernière il y a eu quand même 416 triplettes et 217 doublettes soit plus de 1600 participants ! Cette année, cela ne sera plus à Faa’a mais à Papara, plus loin, mais on espère malgré tout avoir 350 triplettes et 180 doublettes. On est optimistes. On a gardé les mêmes prix que l’année dernière, toujours en espèces. Chez les hommes, il y a 16 prix qui vont de 15 000 fcp à 360 000 fcp. Chez les femmes, nous avons 8 prix de 9 à 120 000 fcp. »
 
Quelques mots sur le renouvellement de la fédération ?
 
« Il y a eu un changement de président. Tous les quatre ans il y a renouvellement. Le 24 septembre, l’équipe conduite par l’actuel président Rémy Aumeran a gagné les élections. La partie adverse a fait un recours, suite à cela on a fait appel et l’appel nous a donné raison. Nous avons eu la délégation de service public, nous sommes donc habilités à organiser de telles compétitions et à décerner les titres officiels. »
 
Les perspectives de la nouvelle équipe ?
 
« En février-mars il y a eu les Océania au Vanuatu, on a pu envoyer notre sélection, ce qui était très important pour nous. Ensuite, on a terminé notre championnat qui avait débuté avec un peu de retard. On a terminé également les sélectives avec les îles, avec pas moins de 150 participants. On a débuté le « championnat jeune » qui avait disparu depuis 2008. On a terminé ce « championnat jeunes » par une sélection que l’on enverra à Nouméa pour un « tournoi jeunes » international. »
 
« On a également en ligne de mire les championnats du monde, les 16 meilleurs ont été présélectionnés et les 4 meilleurs représenteront la Polynésie au Madagascar, du 1e au 4 décembre 2016. »
 
Quelques mots sur la pétanque en général ?
 
« Nous sommes une grande famille. Tous les week ends on a 3 à 400 compétiteurs, ce sont souvent les mêmes donc c’est devenu convivial. Il y a aussi beaucoup de sérieux, quand on pense pétanque on pense vacances et détente mais il y en a qui viennent pour gagner leur place pour les championnats du monde, chez les hommes comme chez les femmes. »
 
Qu’en est-il de l’éventualité de championnats du monde à domicile ?
 
« Suite au loupé de 2014, nous étions dans l’inconnue par rapport à notre fédération, donc on demandé de pouvoir organiser les championnats du monde en 2018 et cela a été accepté par M. Claude Azéma. »
 
« Pour l’organisation du mondial, c’est très important que nous participions régulièrement au Océania car ce sont les trois premiers qui seront qualifiés, sur les six pays participants. Je rappelle qu’à l’ouverture du Trophée Tahiti Infos du 30 juillet, nous organiserons l’inauguration du boulodrome de Papara, à laquelle seront invités les dirigeants du Pays, entre autres. Un grand merci à Tahiti Infos » SB

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Surf Pro – Fidji Pro : Michel Bourez revient dans le Top 10

$
0
0
Le spot de Tavarua, à Fidji, a proposé de belles conditions pour cette troisième journée de compétition. Le Fidji Pro, rappelons-le, est la 5e étape du championnat du monde. Avant le début de la compétition, Michel Bourez se trouvait à la 13e place du Top 44 qui forme l’élite du championnat du monde prévu en 11 étapes, mais il pourrait remonter à la 8e place du classement à l’issue de la compétition.
Surf Pro – Fidji Pro : Michel Bourez revient dans le Top 10
Michel Bourez en est à sa 8e année consécutive de participation sur le World Tour, son meilleur résultat a été obtenu en 2014 avec une 5e place à l’issue du classement annuel. L’année 2015 sera plus difficile, marquée par plusieurs blessures, Michel Bourez la terminera à la 21e place. A aucun moment de l’année 2015, Michel n’aura pu se retrouver dans le top 10.
 
Michel Bourez a du mal à scorer à Fidji
 
Michel Bourez, avec un total de 11.14, ne gagnera pas le round 1 à Fidji et devra passer par les repêchages du round 2 pour continuer à avancer. Il se qualifiera malgré tout pour le round 3 grâce à un total de 11.50 sur 20 contre Stu Kennedy. Dans le round 3, il obtiendra seulement 7.67 sur 20 contre Kanoa Igarashi, un score cependant suffisant pour se hisser de justesse jusqu’au round 4. Il aura certaine réussite au niveau tirage des séries puisqu’il tombera contre des « rookies », des jeunes, au round 2, 3 et 5.
 
Dans le round 4, il obtiendra seulement un total de 10.23 laissant la victoire de série à un Gabriel Medina survolté qui obtiendra un 10/10, couplé avec un 4.60 pour un total de 14.60. Le round 5, le round de repêchages, est encore plus catastrophique : par 7 fois il tube sans sortir de la vague. Il ne totalisera que 3.77, car quand finalement il semble parti sur une grosse vague tubulaire, il souffle la priorité à Wiggolly Dantas, il sort de la vague immédiatement mais c’est trop tard, il écope d’une interférence.
 
Une fois encore, Michel Bourez aura manqué de réussite dans les spots de récif. Surfant dos à la vague, il aura tout osé, en tentant sa chance sur des vagues impressionnantes de 2 à 3 mètres, alors que Wiggolly Dantas, qui surfe face à la vague et qui est 21e au classement pour sa 2e année en WCT, surfe plus timidement mais joue bien sa chance quand même, grâce à un 7.00 et un 7.27 pour un total de 14.27. 
 

Surf Pro – Fidji Pro : Michel Bourez revient dans le Top 10
Michel Bourez pourrait occuper la 8e place au classement
 
Dans cette compétition où le facteur chance est important, il s’avère que les surfeurs juste au dessus de Michel Bourez - qui est 13e avec 12 700 points au classement général - vont perdre au round 2, ne gagnant donc que 500 points : Julian Wilson le 12e, Nat Young le 11e et Kolohe Andino le 8e. Joel Parkinson, le 10e, est forfait pour blessure et ne prendra que 500 points lui aussi.
 
Au round 3, Jordy Smith sort lui aussi, il engrange 1750 points qui s’ajoutent aux 14 250 qu’il a déjà pour un total de 16 000, contre les 16 700 de Michel Bourez, puisque sa 9e place lui rapporte 4 000 points. Les surfeurs derrière lui : Filipe Toledo sera derrière lui car sorti au round 3 et Adrian Buchan, qualifié pour les quarts, le dépassera seulement s’il accède en demi finale, Mick Fanning le dépassera seulement s’il remporte la compétition.
 
Michel Bourez a donc de fortes chances de se retrouver à la 8e place du classement général ou en tous cas dans le top 10, ce qui n’était pas arrivé depuis décembre 2014, ce malgré un manque de réussite certain dans cette 5e étape fidjienne où on a senti qu’il aurait pu faire beaucoup mieux. Cette remontée de 4 ou 5 places est de bon augure avant les prochaines étapes, l’Afrique du Sud puis ensuite Tahiti.
 
Rappelons qu’il n’a jamais pu aller plus loin que le round 5 lors de la Billabong Pro à domicile. Espérons que cette année sera la bonne. Il se retrouve en tous cas à mi saison dans le top 10, avec désormais le Top 5 en ligne de mire. SB

Surf Pro – Fidji Pro : Michel Bourez revient dans le Top 10

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Conseil des ministres du 15 juin

$
0
0
Voici le compte-rendu du conseil des ministres de ce mercredi 15 juin


Mise en œuvre d’un système de communication à haut débit pour les Tuamotu et les Marquises

Les îles de l’Archipel de la Société (Moorea, Huahine, Raiatea et Bora Bora) sont reliées à Tahiti par le câble de télécommunications sous-marin Honotua depuis 2010 dans sa portion domestique. Les autres îles de la Société (Maupiti, Maiao, Tetiaroa) et les îles des archipels des Tuamotu, des Gambier, des Australes et des Marquises, sont reliées à Tahiti par le système satellitaire du réseau de télécommunications Polysat.

Les capacités satellitaires sont onéreuses et très limitées en termes de débit, comparativement à celles d’un câble sous-marin, accroissant ainsi la fracture numérique entre Tahiti et les autres îles desservies par le réseau Polysat. Dans ses orientations stratégiques, le gouvernement de la Polynésie française a mis l’accent sur l’e-santé, l’e-éducation et le développement touristique et économique.

L’Office des postes et télécommunications de la Polynésie française (OPT) a ainsi inscrit dans son programme des orientations stratégiques Ambition 2020, la mise en œuvre d’un système de communication à haut débit par câbles sous-marins à fibre optique et réseaux de faisceaux hertziens dans certaines îles des archipels des Tuamotu et des Marquises. Le conseil d’administration de l’OPT a validé ce projet d’envergure en début d’année.

Ce projet consiste à raccorder :

- par câbles sous-marins, l’île de Tahiti :
o aux îles Marquises : Nuku Hiva et Hiva Oa ;
o à certaines îles des Tuamotu : Rangiroa, Manihi, Takaroa, Arutua, Fakarava, Kaukura, Makemo et Hao ;
- par réseaux de faisceaux hertziens, à partir de :
o Nuku Hiva : Ua Pou et Ua Huka ;
o Hiva Oa : Tahuata, l’île de Fatu Hiva faisant l’objet d’une étude spécifique ;
o Rangiroa : Tikehau ;
o Manihi : Ahe ;
o Takaroa : Takapoto ;
o Arutua : Kaukura,
o Fakarava : Faaite ;
o Hao : Amanu ;

Les îles non citées et certaines vallées des îles des Marquises devront être maintenues dans le réseau Polysat pour des raisons techniques. Le coût de l’investissement global est estimé à 6 milliards Fcfp. Le montant de la phase études est évalué à 250 millions Fcfp, avec une participation financière de 125 millions Fcfp au titre du fonds exceptionnel d’investissement (FEI) en 2016, pour cette tranche de travaux. La mise en service de cette nouvelle infrastructure est prévue pour le dernier trimestre 2018.


Présentation du guide de l’éco-construction « Fareco »

Le Vice-Président de la Polynésie française, au titre de son portefeuille de l’énergie, a présenté en Conseil des ministres la sortie du guide technique relatif à l’éco-construction en Polynésie française. Ce guide, dénommé « Fareco », comprend une trame principale qui développe la méthodologie et les principes généraux de l’éco-construction, ainsi qu’un premier fascicule spécifique au logement. Il est prévu que d’autres fascicules soient produits par la suite, pour d’autres typologies de bâtiments (établissements scolaires, structures hôtelières, bâtiments tertiaires, etc.)

A travers ce guide, le Pays et l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) ambitionnent d’initier la montée en compétence, dans le domaine de l’éco-construction, des professionnels du bâtiment, afin de réduire la facture énergétique globale du Pays, et dans le même temps contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, tout en se souciant en priorité du confort et de la qualité de vie des occupants des bâtiments ainsi construits.

En effet, en Polynésie française, le bâtiment constitue le deuxième plus gros secteur consommateur d’énergie, responsable de près de 30% de la consommation énergétique finale, juste derrière les transports. De nos jours, bon nombre de projets de construction tiennent encore peu compte des ressources qui nous entourent et n’intègrent pas les approches en coût global (cumul des coûts d’investissement et de fonctionnement sur la durée de vie de l’ouvrage). Cette vision à court terme des projets aboutissent à des constructions relativement peu adaptées au climat polynésien, obligeant par exemple à recourir de manière quasi généralisée à la climatisation, en particulier dans la zone urbaine de Tahiti.

Dans ce contexte, la QEB (Qualité environnemental du Bâti) et plus largement, l’éco-construction et les principes du bio-climatisme sont perçus comme une solution pour concevoir des bâtiments plus sobres énergétiquement, et plus respectueux de l’environnement. Ainsi, afin de donner les moyens aux acteurs locaux de la construction de répondre à cette demande, la Polynésie française et l’ADEME ont initié une démarche de sensibilisation et de formation sur ces sujets depuis janvier 2013. En marge de ces formations, des ateliers de concertations avec les différents acteurs locaux ont permis de concevoir un référentiel de l’éco-construction destiné aux professionnels et adapté à l’environnement polynésien. Près d’une centaine de personnes ayant suivi ces formations en éco-construction ont pu, en parallèle, contribuer aux ateliers d’échanges visant l’élaboration de ce guide.


Création et organisation d’un système de dédouanement dématérialisé – Fenua Import Export (F.E.N.I.X)

Dans le cadre du processus de modernisation de l’administration impulsé par le gouvernement de Polynésie française, la direction régionale des douanes lance le projet d’un nouveau système d’informations automatisé de prise en charge et de dédouanement du fret international. Dénommé Fenua Import Export (F.E.N.I.X), ce nouveau système d’informations est appelé à remplacer l’actuel système, devenu obsolète.

Le projet de loi de pays présenté en Conseil des ministres par le Vice-président vise à abroger la délibération du 10 septembre 1998 modifiée qui avait créé le précédent système de dédouanement S.O.F.IX et à reprendre les principales dispositions de cette délibération en les complétant pour les rendre compatibles avec les fonctionnalités de F.E.N.IX. Ce projet va couvrir l’ensemble de la chaîne de dédouanement, instaurer des formalités douanières dématérialisées et modifier en conséquence la réglementation douanière (modification de certains articles du code des douanes). Le dédouanement deviendra alors plus simple, plus rapide, plus fiable et s’effectuera à moindre coût.

Les opérateurs économiques (petites, moyennes et grandes entreprises) sont étroitement associés à la construction du système. A terme, ils pourront gérer de manière entièrement dématérialisée la déclaration en douane, en lieu et place de l’actuelle version partiellement « papier ». Les personnels douaniers sont appelés à être formés vers la fin de cette année et les opérateurs pilotes accompagneront à partir de janvier 2017 les phases de test avant la mise en service et le déploiement du système prévu en avril 2017.


Projet de délibération relatif à la déclaration sommaire polynésienne

Dans le cadre de la mise en place du nouveau système informatique rénové couvrant l’ensemble de la chaîne de dédouanement et instaurant des formalités douanières dématérialisées, Fenua Import-Export (F.E.N.I.X), il est prévu la mise en place d’une Déclaration Sommaire Polynésienne (D.S.P) dématérialisée qui a vocation à encadrer la conduite et mise en douane (prise en charge douanière des marchandises importées/exportées par voie maritime ou aérienne).

Le projet de délibération présenté par le Vice-président a donc pour objet la D.S.P, qui comportera les mêmes énonciations que celles qui sont actuellement disponibles dans le manifeste de cargaison et qui seront fixées par arrêté pris en Conseil des ministres. Il s’agit principalement de données liées au pays de provenance ou de destination, à l’identification de l’opérateur, aux caractéristiques du moyen de transport, au mode de conditionnement et à la désignation précise de la marchandise.

L’intérêt de cette nouvelle déclaration est de répondre aux objectifs affichés du gouvernement de simplification et d’allègement des formalités administratives. Les informations contenues dans la D.S.P serviront également à la déclaration en détail dématérialisée, dispensant ainsi les opérateurs d'une double saisie. Les contrôles douaniers seront ainsi mieux ciblés puisque la fiabilité des opérateurs sera mesurée en amont du dépôt déclaratif aux fins d'alléger les vérifications effectuées par le service des douanes et de fluidifier le traitement des opérations.



Bilan de la mission en métropole du ministre de la Relance économique
Quatre principaux rendez-vous étaient prévus dans le cadre de la mission du ministre de la Relance économique en métropole du 7 au 10 juin. La mission avait pour objet principal la participation du ministre de la Relance économique au conseil de surveillance de l’IEOM, au sein duquel il représentait la Polynésie française. Lors de cette réunion, un point de conjoncture général a été réalisé afin d’examiner l’évolution économique des différentes collectivités d’outre-mer. D’autres points ont également été abordés tels que la politique monétaire, l’activité de l’IEOM, et diverses questions administratives et techniques associées à la gestion de l’Institut.

La mission a également été mise à profit pour une rencontre avec Gilles Cantal, conseiller auprès de la ministre des Outre-mer. Les principaux points du plan d’actions économiques engagé par le Gouvernement ont fait l’objet d’échanges lors de cette rencontre. Le ministère des Outre-mer a ainsi été sollicité en appui sur plusieurs mesures, notamment celles nécessitant des financements ou des partenariats avec des organismes nationaux, tels que la Banque Publique d’Investissement et l’Agence Française de Développement. Les dossiers de l’économie bleue ont également été abordés, notamment les projets de définition d’une stratégie de pêche et de réforme de la perliculture engagés par le ministère de la Relance économique. Enfin, un point a été réalisé avec M. Cantal sur les modalités de mise en œuvre des « Accords de Papeete », suite à la récente mission du Président de la Polynésie française en métropole.

Le ministre a également eu un entretien avec Martial Rozier, directeur de l’offre de produits de la Banque Publique d’Investissement. Cette rencontre a permis, en premier lieu, de faire le point sur la convention signée en décembre dernier et les modalités de mise en œuvre de celle-ci dans les prochaines semaines en Polynésie, afin de permettre à la SOFIDEP de distribuer les « prêts développement » de la BPI aux porteurs de projets polynésiens. Le rendez-vous a également permis de valider une nouvelle convention portant sur les prêts BPI dédiés aux secteurs de l’hôtellerie et de la restauration. Ces prêts seront également distribués en Polynésie par la SOFIDEP et permettront de financer spécifiquement les projets des secteurs de l’hôtellerie et de la restauration.

Le prêt « restauration » a pour objet de financer les investissements au titre de la modernisation, de la mise aux normes ou de l’équipement (matériel, numérique ou immatériel) y compris dans le cadre d’une opération de transmission. Le montant du prêt se situe entre 4,8 et 72 millions Fcfp. Le prêt participatif pour la rénovation hôtelière, pour sa part, a pour objectifs d’accompagner les entreprises de l’hôtellerie dans leurs programmes de rénovation, comprenant notamment la mise en conformité avec la classification hôtelière. Le montant du prêt se situe entre 3,6 et 72 millions Fcfp.

Ces deux dispositifs seront lancés dans les prochaines semaines en Polynésie française. Enfin, une dernière rencontre a été organisée avec François Parmantier, Directeur adjoint outre-mer au sein de l’Agence Française de Développement. Cet entretien a permis de confirmer la participation de l’AFD au financement du projet de plateforme associative Initiative Polynésie française, dont la mise en œuvre est engagée par le ministère de la Relance économique en partenariat avec la CCISM. Cette nouvelle structure distribuera des prêts d’honneur aux porteurs de projets polynésiens présentant un dossier validé par un comité d’experts, avec un accompagnement personnalisé par des parrains issus des grandes entreprises du Pays.

Le rendez-vous a également permis d’aborder la pérennisation du « mécanisme de développement », permettant d’alimenter différents dispositifs d’accompagnement du Pays (SOFIDEP, ADIE,...) par les dividendes de la Banque Socredo. La poursuite des travaux de définition d’une stratégie de pêche par le Pays, en partenariat avec l’AFD, a également été évoquée au cours de cette rencontre. D’autres thématiques pourraient être adressées conjointement selon le même schéma dans les prochains mois, notamment dans le domaine de l’aquaculture.



Avis sur un projet de décret relatif à la lutte contre le financement du terrorisme

Par lettre du 27 mai dernier, le Haut-commissariat sollicite l’avis du Conseil des ministres sur un projet de décret relatif à la lutte contre le financement du terrorisme.
Le projet de décret renforce le dispositif français de lutte contre le financement du terrorisme par plusieurs moyens et notamment :

- permettre aux agents de la cellule de renseignement financier nationale (Tracfin) d’accéder au fichier des personnes recherchées ;
- limiter les conditions d’émission de la monnaie électronique anonyme ;
- renforcer les obligations de vigilances applicables aux crédits à la consommation en abaissant de 4 000 à 1 000 euros (119 300 Fcfp) le seuil au-delà duquel l’octroi de ces crédits doit faire l’objet de mesures de vigilance.

Les dispositions équivalentes applicables dans les collectivités d'outre-mer, dont la Polynésie française, sont également modifiées.



Opération « voitures propres »

Dans le cadre de son plan de relance de l’économie, le Gouvernement a décidé d’instaurer une aide au renouvellement de véhicules en faveur des ménages qui aura aussi pour effet de soutenir l’activité du commerce automobile. Le dispositif s’inspire de précédentes mesures d’incitation à l’achat de véhicule neuf tout en s’inscrivant dans la continuité des actions menées par le Gouvernement en matière de transition énergétique.

Sont éligibles à ce dispositif toute personne physique ou entreprise de moins de dix salariés ou association, propriétaire ou copropriétaire d’un véhicule âgé de sept ans et plus, désireuse d’acquérir ou de louer dans le cadre d’un contrat de location avec option d’achat ou de location longue durée, chez un concessionnaire importateur, un véhicule automobile neuf.
L’incitation financière est dégressive selon le mode de motorisation (électrique ou hybride) et le taux d’émission de CO². Elle se présente comme suit :

- Pour un véhicule électrique : 250 000 Fcfp ;
- Pour un véhicule hybride : 225 000 Fcfp ;
- Pour un véhicule émettant entre 0 et 165 grammes de CO²/km : 200 000 Fcfp ;
- Pour un véhicule émettant entre 166 et 210 grammes de CO²/km : 150 000 Fcfp.



Soutien à la création audiovisuelle et numérique
Le Conseil des ministres a choisi de donner une suite favorable à trois demandes de soutien à la création audiovisuelle et numérique (SCAN) déposées par plusieurs sociétés locales et examinées par la commission consultative SCAN du 15 mars dernier. Cette commission a rendu 20 avis favorables concernant plusieurs projets de documentaires, fictions Tv, films d’animation et clips musicaux. Trois dossiers examinés par la CCBF, le 3 mai dernier, et ayant fait l’objet d’un avis favorable, ont été soumis à la décision du Conseil des ministres de ce jour.

Le premier projet aidé, pour un montant de 3 600 000 Fcfp, est la production d’un documentaire de 52 minutes, intitulé « Pouvana’a ni haine ni rancune », portée par la SARL Bleu Lagon production. Le second projet, aidé à hauteur de 2 500 000 Fcfp, est la production d’un court-métrage de fiction de 4 minutes, intitulé « Parmi eux », portée par la SARL Les Studios Hashtag. Le troisième et dernier projet du jour, aidé à hauteur de 3 500 000 Fcfp, est la production d’un documentaire de 52 minutes, intitulé « Nous les autres », portée par la SARL Oceania Film.



Indice des prix à la consommation : baisse de 0,6% sur douze mois

En mai, l'indice des prix à la consommation croît de 0,2 % et s'établit à 107,24, exclusivement en raison de la hausse de 0,6 % des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées. Sur douze mois, l'indice général est en repli de 0,6 %. La diminution des prix dans les divisions Transports et Logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles compense en partie la hausse des prix des produits alimentaires.

L'indice ouvrier augmente de 0,2 % en mai. Il est en repli de 0,3 % sur douze mois. Hors transport aérien international, l'indice général reste stable, il baisse de 1,8 % sur douze mois.


Index des travaux du bâtiment et des travaux publics : baisse de 0,1% en mai

En mai, l'index du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) baisse de 0,1 %, comme l'index du Bâtiment et celui des Travaux Publics. La baisse des prix des produits pétroliers se répercute sur les produits d'étanchéité pour le Bâtiment et sur certains dérivés de la pétrochimie (PVC et autres matériaux plastiques) pour les Travaux Publics. Dans le Bâtiment, l'index du Gros Œuvre baisse de 0,1 %, celui du Second Œuvre reste stable. Dans les Travaux Publics, l'index du Génie Civil diminue de 0,1 % et celui des Travaux Spécialisés se maintient. Sur douze mois, l'index général du BTP est en repli de 2,4 % (- 5,2 % pour l'index des Travaux Publics et - 0,2 % pour celui du Bâtiment).



Simplification des conditions de prise en charge du déficit cumulé de l’assurance maladie du régime général des salariés

Le Conseil des ministres a examiné, préalablement à sa transmission au Conseil économique, social et culturel de la Polynésie française, un projet de loi du Pays visant à simplifier les conditions de prise en charge du déficit cumulé de l’assurance maladie du régime général des salariés.

Celle-ci est devenue déficitaire dès 2007 suite à la mise en application partielle de l’accord Te Autaeaeraa signé en 2006 entre le Pays et les partenaires sociaux, qui actait une baisse des cotisations en matière d’assurance-maladie. Le financement des dépenses hospitalières - le plus gros poste en matière de dépenses de santé - devait, quant à lui, être assuré par des recettes fiscales. La réforme fiscale envisagée n’ayant jamais été mise en œuvre, l’assurance maladie du RGS présentait, à fin 2010, un déficit estimé à 14 768 671 338 Fcfp, que le Pays s’est engagé à prendre en charge.

Créé par délibération du 21 février 2011, le Fonds pour l’Amortissement du Déficit Social (FADES) est un compte d’affectation spéciale qui a pour finalité l’apurement du déficit de la branche maladie du RGS, dans les conditions définies par la loi du Pays du 7 avril 2011 relative à la prise en charge et aux mesures de résorption du déficit cumulé de l’assurance maladie du régime général des salariés. Cette loi du Pays prévoit notamment :

- à l’article LP 4 que : « Les excédents qui seraient constatés chaque année au titre du résultat de la branche maladie du régime général des salariés, diminueront à concurrence le montant du déficit restant à apurer au moment de leur constatation.

- à l’article LP 5 que : « La Polynésie française verse chaque année à la Caisse de Prévoyance Sociale (CPS) au bénéfice du RGS une somme de 800 millions Fcfp diminuée, le cas échéant, du montant des excédents du régime constatés à la clôture des comptes de l’année précédente ».

Ce mode de financement aléatoire - qui est source d’insécurité - ayant entraîné des retards de versement au budget de l’assurance-maladie, le projet de loi du Pays faisant l’objet de la saisine du CESC tend à mettre fin à ces variables d’ajustement en figeant la somme due chaque année à un seuil minimum de 800 millions Fcfp.

Le projet de loi du Pays met par ailleurs fin à l’ambiguïté résultant de la combinaison des articles LP 4 et LP 5, l’article LP 4 de la loi du Pays visant « le résultat de la branche maladie » du RGS, tandis que l’article LP 5 vise les excédents du « régime ». Cette combinaison des articles laissait à penser que ce sont les excédents de toutes les branches qui sont concernés et que la résorption du déficit de la maladie pèse sur les cotisants de toutes les branches.

Soumis pour avis à la commission globale tripartite le 5 avril dernier et au conseil d’administration du RGS le 20 mai, le projet de loi du Pays a reçu un avis favorable de ces deux instances.


Protection et promotion de l’emploi local

Le Conseil des ministres a examiné une communication présentée par la ministre en charge du Travail exposant les lignes directrices d’un dispositif visant à protéger et à promouvoir l’emploi local.

L’article 18 de la loi organique du 27 février 2004 modifiée permet en effet à la Polynésie française de prendre des « mesures favorisant l'accès aux emplois salariés du secteur privé au bénéfice des personnes justifiant d'une durée suffisante de résidence sur son territoire ou des personnes justifiant d'une durée suffisante de mariage, de concubinage ou de pacte civil de solidarité avec ces dernières ».

Le même article précise que ces mesures « doivent, pour chaque type d'activité professionnelle et chaque secteur d'activité, être justifiées par des critères objectifs en relation directe avec les nécessités du soutien ou de la promotion de l'emploi local ».

En application de ces dispositions, l’Assemblée de la Polynésie française a adopté, le 19 mai 2009 une loi du Pays que le Conseil d’Etat a déclarée illégale par décision du 25 novembre 2009.

Le Conseil d'Etat avait motivé sa décision sur trois considérants :

• « (…) qu'il ne ressort pas des pièces du dossier que la fixation d'une durée unique de résidence quel que soit l'activité ou le secteur d'activité professionnelle concerné soit justifiée par des éléments objectifs en relation directe avec les nécessités du soutien de l'emploi local, ces nécessités ne pouvant être regardées comme résultant de la seule situation globale de l'emploi dans le territoire .» ;

• « (…) que le champ des activités professionnelles et secteurs d'activités protégés est déterminé par ces dispositions par application des seuls critères tenant d'une part, à la disponibilité suffisante d'une main-d’œuvre résidente sans emploi, d'autre part, à l'existence de filières de formation locales ; que de tels critères, qui ne tiennent pas compte de la difficulté d'accès des résidents à l'emploi, ne sauraient être regardés, à eux seuls, comme étant en relation directe avec les nécessités du soutien de l'emploi local au sens des dispositions précitées de l'article 18 de la loi organique du 27 février 2004 . » ;

• « (…) l'assemblée ne pouvait, sans méconnaître sa compétence, se borner à faire référence à un nombre suffisant de demandeurs d'emploi disponibles ou susceptibles d'être formés par les filières de formation locale, sans préciser les critères en fonction desquels sera apprécié dans les deux cas ce caractère suffisant ».

Il ressort de ces considérants que, sauf à encourir à nouveau la censure, une loi du Pays relative à la protection de l’emploi local doit asseoir les durées de résidence requises sur des éléments objectifs :

• propres à chaque type d'activité professionnelle et chaque secteur d'activité,

• en prenant en compte la difficulté d'accès des résidents à l'emploi tout en étant en relation directe avec les nécessités du soutien à l'emploi local,

• appréciés en fonction de critères fixés explicitement par la loi du Pays elle-même.

L’étroitesse du marché du travail de Polynésie française et son éloignement des autres bassins d’emploi justifient pleinement que des dispositions spécifiques, basées sur l’article 18 de la loi organique, soient prises afin de favoriser l’accès à l’emploi de ses habitants.

Pour être efficaces ces dispositions doivent :

1. s’inscrire dans une politique générale de l’emploi et de la formation professionnelle, initiale et continue, visant à faire émerger sur le marché local de l’emploi, les compétences nécessaires au développement du Pays ;

2. reposer sur un consensus social fort, matérialisé par la prise en compte des avis et propositions des partenaires sociaux, ainsi que par la conclusion d’accords collectifs au niveau du Pays, des branches professionnelles et des entreprises ;

3. se concrétiser dans des mesures proportionnées aux enjeux, juridiquement fondées et aussi aisées que possibles à mettre en œuvre ;

4. être accompagnées de mesures complémentaires visant à prévenir les risques de contournement et à sanctionner les infractions.

Actant la nécessité d’une loi du Pays pour mettre en œuvre les dispositions de protection de l’emploi local ouvertes par l’article 18 de la loi organique du 27 février 2004 modifiée, le Conseil des ministres a marqué sa volonté d’associer les partenaires sociaux non seulement à l’élaboration de ce texte, mais également à la mise en œuvre du dispositif qui en résultera. Il a en conséquence décidé de leur soumettre la communication présentée au Conseil des ministres afin qu’ils puissent l’examiner à l’occasion notamment de leurs réunions mensuelles bipartites.


Etudes pour la Réhabilitation de la résidence Cité Grand

Dans le cadre de la cession de certains terrains militaire transférés à la Polynésie française suite au Contrat de Redynamisation des Sites de la Défense (CRSD), l’Office Polynésien de l’Habitat (OPH) va récupérer un foncier d’une superficie de 30 460 m², situé sur la commune de Pirae, où est implanté la « Cité Grand ». Cet ensemble composé de 121 habitations aujourd’hui désafectées, présente un intérêt certain pour l’OPH en termes de logements sociaux sur la zone urbaine, une fois les études et rénovations effectuées.

A cette fin, le financement d’une étude de diagnostic et de travaux pour 30 millions Fcfp a été validée ce jour par le Conseil des ministres. Il conviendra ainsi très rapidement d’analyser l’état des bâtiments et ouvrages communs afin de prendre en compte leur degré de vétusté ainsi que les réparations nécessaires par rapport à leur destination envisagée. Les études sont prévues sur 9 mois et déboucheront sur le lancement d’un marché de travaux auprès des entreprises.



Programme d’habitat dispersé : viabilisation de 14 parcelles à Puka Puka

Afin de contribuer à l’amélioration du cadre de vie des familles polynésiennes et de favoriser le maintien des populations dans les archipels, le gouvernement, avec le soutien de l’Etat, a mis en œuvre un programme d’habitat dispersé hors de Tahiti et de Moorea permettant aux populations d’îles éloignées de la zone urbaine de Papeete d’accéder à un logement digne.

Ce programme comprend également la viabilisation de parcelles domaniales qui seront mises en accession à la propriété au bénéfice des familles répondant aux critères socio-économiques des aides au logement en habitat dispersé. A cet effet, le Conseil des ministres vient d’attribuer une première subvention d’investissement en faveur de l’Office Polynésien de l’Habitat (OPH) pour financer l’opération « viabilisation de 14 parcelles sises à Puka Puka ». D’autres sites ont été identifiés et devraient faire l’objet d’études de faisabilité.

Le terrain sur lequel le lotissement est prévu est situé à proximité du centre du village de Teonemahina, à environ 200 mètres de la mairie. Le terrain est d’une superficie de 7 384 m². Au terme des travaux de viabilisation, les futurs attributaires pourront bénéficier de lots d’une superficie comprise entre 463 m2 et 523 m2 préalablement à leur demande d’aide de type « Fare bois ».

Le coût global de l’opération s’élève à 16 millions Fcfp, le financement étant assuré par l’Etat et le Pays dans le cadre du Contrat de projets n°2. L’attributaire devra s’acquitter d’une partie du coût par le biais d’un contrat de location vente. La durée des travaux de viabilisation est estimée à 3 mois.




Hiva Vaevae – Célébration de la 32ème édition de la Fête de l’Autonomie

Le ministre de la Culture a présenté au Conseil des ministres le programme de la célébration de la 32ème édition de la Fête de l’Autonomie. L’événement se veut aussi bien festif et populaire qu’institutionnel. La population est ainsi invitée à vivre ensemble, à Papeete, un moment de convivialité et de fraternité.

Le Hiva Vaevae, défilé populaire, aura lieu avenue Pouvana’a a O’opa, à partir de 15 h, et regroupera les forces vives du Pays, les associations sportives et culturelles ainsi que les associations de quartiers. Des animations sur le front de mer de Papeete seront ensuite prévues pour un très large public de 17 h à 22 h.

Dès 17 h, l’esplanade basse de To’ata accueillera un rassemblement de ukulele pour une sérénade sous les étoiles, tandis que les jardins de Paofai accueilleront les familles avec des bouées gonflables, des trampolines, ou encore des stands de maquillage artistique. A 18 h, un film d’animation sera projeté pour les enfants. Il sera suivi à 20 h par un film d’action pour les jeunes et les adultes.

De 18 h à 22 h, un concert sera donné au parc Bougainville, notamment pour les jeunes adultes. Une scène accueillera également les meilleurs guitaristes du fenua et « Arearea » avec les 2BBrothers animeront la place Vaiete. Ces animations seront gratuites et ouvertes à tous. Elles devraient satisfaire tous ceux qui viendront sur le front de mer pour passer une belle soirée en toute sécurité. Tout comme l’édition précédente, cette 32ème Fête de l’Autonomie sera résolument festive.




Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Des anguilles de Vaihiria déménagent

$
0
0
Des anguilles de Vaihiria déménagent
PAPEETE, le 15 juin 2016 - En aval des centrales se trouve un canal de fuite, un canal qui rend l’eau turbinée au milieu. La faune et en particulier les anguilles s’y plaisent comme nulle part ailleurs. Régulièrement les agents de Marama Nui les ramènent sur le bon chemin. Cette semaine, ils organisent un déménagement de masse peu ordinaire, car la centrale Vaihiria I va se mettre en veille pour rénovation.

Yann Wolf est directeur de Marama Nui, il explique : "Nous allons mettre la centrale Vaihiria I en carénage pour trois mois à partir du 15 juillet. L’électromécanique arrive en fin de vie, il nous faut la rénover pour améliorer le rendement. On espère gagner 10%". La mise en veille de la centrale va assécher le canal de fuite. "Le canal de fuite c’est le canal qui rend l’eau turbinée à la rivière", précise Yann Wolf.

Dans la vallée de la Vaihiria, le canal de fuite mesure près de 300 mètres de long. Il est particulièrement apprécié par la faune : les anguilles, les chevrettes, les gobis,… "Le débit y est important, l’eau est oxygénée", détaille Yann Wolf avant d’ajouter que, malgré les bonnes conditions de vie, les espèces n’ont rien à y gagner. "C’est un cul de sac biologique". Pour les anguilles notamment, dont le cycle de vie se trouve brisé. Or, les anguilles sont de grandes voyageuses !

Une espèce migratrice plein de surprises

Pour se reproduire, les anguilles adultes quittent les rivières où elles ont grandi. Avant le grand départ elles se transforment. Littéralement. Dans un premier temps, elles accumulent des réserves graisseuses. L’opération dure plusieurs mois. Lorsqu’elles sont suffisamment dodues, elles cessent de s’alimenter. Définitivement. Leur tube digestif s’atrophie, leur anus se bouche. Leur peau s’épaissit et leur couleur change pour passer inaperçu dans les eaux de l’océan. Après la transformation elles se mettent en chemin. Direction un lieu de reproduction… inconnu.

Les trois espèces d’anguilles de Polynésie n’ont toujours pas livré leur secret. Les chercheurs ont découvert le lieu de reproduction des espèces européennes. Il se trouve dans la mer des Sargasse. Celles de Polynésie se rendraient dans une zone entre le Vanuatu, les Samoa les Fidjis "mais cela reste une hypothèse", affirme Heheria Helme, doctorante. Elle travaille sur l’impact des aménagements hydrologiques sur la migration des anguilles de Polynésie française.

Les petites anguilles, dites "civelles", ne restent pas vivre dans l’océan. Elles rentrent dans les eaux douces de leurs parents en empruntant le même chemin qu’eux avaient pris quelques semaines plus tôt. Ce qui explique qu’au pied de la centrale, les anguilles soient coincées. Elles n’ont pas, ou très peu d’espoir de pouvoir frayer un jour. Voilà tout ce qui explique le travail en cours au pied le centrale Vaihiria I.

Transfert

Tous les jours de cette semaine Heheria Helme, armée d’un filet électrifié et épaulée de deux agents de Marama Nui, sillonne le canal de fuite. Le débit y est réduit, de sorte que l’équipée peut repérer anguilles et civelles. "J’ai une perche dans laquelle passe un courant électrique. Le courant diffuse dans l’eau sur un périmètre d’un mètre. Les anguilles et civelles sont à la fois attirées puis étourdies au contact de ce courant." La paralysie ne dure que quelques secondes, le temps seulement d’attraper les individus et de les glisser dans un seau à proximité. La "pêche" à la perche dure une petite demi-heure. Les seaux lourds de poissons sont ensuite chargés sur un 4x4 qui part au lac en amont. Quelques individus sont placés dans la rivière naturelle qui coule non loin.

L’ascension en 4x4 dure 40 minutes. Suivent, sur les rives du lac, mesure de la taille, pesée, marquage. "Tout cela constitue un stress pour les animaux", indique Heheria Helme, "Je les endors avec quelques gouttes d’eugénol, un produit au clou de girofle que les dentistes utilisent pour nous endormir la gencive avant les soins, et je les manipule le plus rapidement possible avant de les relâcher." Le marquage est effectué via une seringue qui permet de placer un point de peinture acrylique sous le ventre. Parfois, Heheria Helme pose une puce électronique toujours au niveau du ventre. Tailles et poids consignés lors de ce déménagement sont autant de données qui viennent nourrir la thèse de la doctorante.

Des anguilles de Vaihiria déménagent
Interview
Heheria Helme, doctorante

Sur quoi porte votre thèse ?

"Je travaille sur l’impact des aménagements hydrologiques sur la migration des anguilles en Polynésie française. Je travaille surtout dans la vallée de la Papenoo en faisant des relevés régulièrement. Je mesure les individus, je les pèse, je les marque. J’identifie l’âge de certaines grâce aux otolithes."

Qu’est-ce que les otolithes ?

"Ce sont de petits cristaux osseux qui se trouvent dans l’oreille interne des poissons et qui grandissent en même temps que les individus. Un peu comme le cerne des arbres."

Quels sont les résultats de tes travaux aujourd’hui ?

"J’ai marqué plus de 600 anguilles depuis que j’ai commencé il y a trois ans. Il me reste une année de recherche et de rédaction. Mais dès à présent je peux dire que la faune est riche et que les vallées sont vivantes. Les anguilles vivent dans les rivières et remontent jusqu’au lac. Nous cherchons à savoir maintenant si elles peuvent redescendre une fois en haut. En Europe, il a fallu créer des passes pour les aider. Peut-être faudra-t-il faire la même chose ici. Il est aussi possible que les poissons empruntent non pas les rivières mais des chemins très humides, les anguilles sont capables de se déplacer sur de l’eau très humide. Tout cela est à confirmer."


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Des aides pour acheter une voiture propre

$
0
0
Des aides pour acheter une voiture propre
PAPEETE, le 15 juin 2016. Le gouvernement a détaillé les mesures de l'opération "Voitures propres. Une aide de 250 000 Fcfp est prévue pour 'l'achat d'un véhicule hybride.
Dans le cadre de son plan de relance de l’économie, le gouvernement a décidé d’instaurer une aide au renouvellement de véhicules en faveur des ménages qui aura aussi pour effet de soutenir l’activité du commerce automobile. Le dispositif s’inspire de précédentes mesures d’incitation à l’achat de véhicule neuf tout en s’inscrivant dans la continuité des actions menées par le gouvernement en matière de transition énergétique.

Des aides pour acheter une voiture propre
Sont éligibles à ce dispositif toute personne physique ou entreprise de moins de dix salariés ou association, propriétaire ou copropriétaire d’un véhicule âgé de sept ans et plus, désireuse d’acquérir ou de louer dans le cadre d’un contrat de location avec option d’achat ou de location longue durée, chez un concessionnaire importateur, un véhicule automobile neuf.
L’incitation financière est dégressive selon le mode de motorisation (électrique ou hybride) et le taux d’émission de CO².
Elle se présente comme suit :
- Pour un véhicule électrique : 250 000 Fcfp ;
- Pour un véhicule hybride : 225 000 Fcfp ;
- Pour un véhicule émettant entre 0 et 165 grammes de CO²/km : 200 000 Fcfp ;
- Pour un véhicule émettant entre 166 et 210 grammes de CO²/km : 150 000 Fcfp.
Jean-Christophe Bouissou, porte-parole du gouvernement, a indiqué que cette mesure devrait être mise en place avant la fin de l'année après son examen par les représentants à l'assemblée.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

L'emploi en légère hausse en avril

$
0
0
L'emploi en légère hausse en avril
PAPEETE, le 15 juin 2016 - Les chiffres de l'ISPF sur l'emploi salarié marchand viennent de tomber : l'indice progresse de 0,2% en avril. Contrairement à la tendance des derniers mois, c'est la construction qui a recruté.

L'emploi progresse légèrement en avril, selon les derniers chiffres de l'ISPF. Sur le mois, l'indice de l'emploi salarié marchand est en hausse de 0,2%, grâce à des recrutements dans la construction (+1,2%), les services (+0,4%) et l'industrie (+0,4%). Les indices pour les deux autres secteurs de l'étude - l'hotellerie/restauration et le commerce - ont légèrement diminué sur le mois, même si l’hôtellerie avait fortement recruté l'année écoulée.

Ces chiffres, plutôt bons, permettent de revenir aux niveaux d'emplois de... 2015. Mais depuis un an, l'indice a du mal à progresser plus. L'ISPF reste cependant optimiste : "Sur les douze derniers mois, l'indice de l'emploi progresse de 0,5 % alors que la variation moyenne annuelle observée de 2011 à 2015 est de - 1,1 %."


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un collectif de créateurs réinvente le concept du shopping

$
0
0
Un collectif de créateurs réinvente le concept du shopping
PAPEETE, le 15 juin2016 - Au total, ils sont 14 créateurs et artistes. Ils sont installés dans une suite spacieuse du Tahiti Pearl Beach Resort depuis dimanche dernier. Avec leurs vêtements, accessoires, bouteilles de champagne et ballotins de chocolats, ils ont investi les placards, les lits, les lavabos et même le coffre-fort de l’espace rebaptisé Suite 1401 pour l’occasion. Les curieux et amateurs de shopping y sont reçus en toute convivialité.

Au Tahiti Pearl Beach Resort une boutique peu banale est ouverte depuis dimanche dernier. Éphémère, elle fermera ses portes samedi. Elle n’a de boutique que le nom car il s’agit en fait d’une vaste suite (une cuisine, deux chambres, deux salles de bain, un salon, une terrasse avec vue sur Moorea) investie par quatorze créateurs et artistes.

Ceux-ci ont pris leurs aises. Ils ont rangé leurs vêtements et chocolats dans les placards, les bijoux dans la salle de bain et les chambres, les bouteilles de champagnes dans un seau sur une table de la cuisine, les tableaux aux murs. Ils attendent désormais les curieux et amateurs de shopping, proposant café et chocolats.

"Ce n’est pas seulement un espace de vente", insiste Isabelle Guardia fondatrice de Fenua Pop !. "On surfe sur l’idée, comme Airbnb, de replacer la relation humaine au cœur du business. Ce qui n’est pas incompatible avec le fait de gagner de l’argent. On reçoit les clients dans un espace agréable pour tisser des liens avec eux."

"La suite 1401 n’est pas un après Fashion Week", précise Isabelle Guardia, "mais une partie d’entre nous a participé à l’événement et notre nouveau concept nous permet de présenter les créations que nous avons pensées pour les défilés." D’autres ont ensuite été invités à rejoindre le cercle.

L’idée de la suite 1401 est partie d’une envie d’amis et d’amis d’amis de se retrouver dans un espace original, convivial et intime. "Nous avons voulu lancer un concept, proposer quelque chose qui n’existait pas jusqu’alors et avec lequel nous ne marchions sur aucune plate-bande", expliquent les créateurs désormais réunis en collectif. L’opération sera renouvelée aux mêmes dates l’année prochaine dans un lieu qui reste confidentiel.

Pratique

Facebook : Suite 1401
Jusqu’au samedi 18 juin au Tahiti Pearl Beach Resort
De 9 heures à 17 heures



Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un scootériste renversé par un camion frigorifique à Faa'a, la gendarmerie lance un appel à témoin

$
0
0
Un scootériste renversé par un camion frigorifique à Faa'a, la gendarmerie lance un appel à témoin
PAPEETE, le 15 juin 2016 - La gendarmerie lance un appel à témoin suite à un accident corporel de la circulation survenu le jeudi 9 juin à Faa'a.


Le jeudi 9 juin 2016 entre 11h45 et 12 heures, sur la RT1 PK 2,3 dans le sens Papeete/Faa'a/Faa'a (500 mètres après le magasin Carrefour au niveau de la station Total), un homme de 62 ans pilotant un scooter Keeway noir chute lourdement sur la chaussée après avoir été accroché par un camion frigorifique circulant dans le même sens.

Pour les besoins de l'enquête, le ou les occupants d'un Hummer couleur beige/crème qui circulait juste derrière les deux véhicules au moment des faits, ainsi que toute autre personne ayant été témoin ou en mesure d'apporter des renseignements relatifs aux circonstances de l'accident, est invité à se faire connaître auprès du centre opérationnel de la gendarmerie en composant le 17 (ou le 40 47 92 09 depuis Papeete ou Pirae)

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le Pays donne plus de moyens pour la formation des jeunes

$
0
0
Le Pays donne plus de moyens pour la formation des jeunes
Pirae, le 15 juin 2016 - Réunis à l'institut de la jeunesse et des sports (ISPF) à Pirae, La ministre de l'Education, Nicole Sanquer-Fareata, et le chef de corps du Régiment du service militaire adapté de Polynésie française (RSAMA-PF), le lieutenant-colonel, Philippe Payre, ont signé, mercredi après-midi, une convention qui fixe les conditions d’accès à l’ensemble des installations sportives de l’institut.

Le caporal-chef Mahururu et ses collègues sourient. Devant eux, sur le parking du stade Pater à Pirae, le camion de formation au permis poids lourd du régiment du service militaire adapté (RSMA) dispose enfin d'un espace adapté. "C'est un bon lieu pour entraîner nos stagiaires à la maniabilité du véhicule, remarque la caporal-chef Mahururu, au régiment depuis quatre ans. Cela fait partie d'une des premières choses que nous leur apprenons. Temporairement, nous avons utilisé la caserne mais ici, c'est mieux."
Cette dernière a commencé le processus pour enseigner le permis poids lourd il y a deux semaines. Depuis lundi, l'heure est à la pratique, avec de "vrais stagiaires". La signature de cette convention entre le RSMA et l'IJSPF va apporter leur apporter une plus grande marge de manœuvre."Pour nous, les moniteurs, comme pour les stagiaires, ça ne peut être que du bénéfice", ajoute Maihiti Tetu, caporal-chef, lui aussi tout jeune formateur.

UNE LIGNE DE PLUS SUR LE CV
Le Pays donne plus de moyens pour la formation des jeunes
Pour le ministère de l'Education, cette convention représente une manière de plus de participer à la formation des personnes présentes au RSMA. "Aujourd'hui, ils vont pouvoir bénéficier d'un espace pour acquérir leur permis poids lourd. C'est notre contribution, au niveau de la jeunesse et des sports, afin qu'ils puissent avoir tout ce qu'il faut pour rajouter une ligne à leur CV", a souligné la ministre de l'Education et de l'Enseignement Supérieur, Nicole Sanquer-Fareata. La convention va permettre à tous les jeunes, souhaitant passer leurs permis poids lourd ou voiture, de bénéficier gratuitement du parking matérialisé de l'ISJPF. En contrepartie, le RSMA pourra être sollicité pour des chantiers d'application au profit de l'institut.
Philippe Payré, lieutenant-colonel du RSMA, s'est félicité de cette nouvelle aide du Pays. Ce protocole s'inscrit dans la continuité des partenariats entre le gouvernement de la Polynésie française et l'Etat : "Cela peut contribuer, si ce n'est à l'excellence, au bon déroulement de formations qualifiantes qui, nous l'espérons, continueront à contribuer à insérer des jeunes qui méritent que nous nous intéressions à eux."

Qu'est-ce que le RSMA PF ?
Le RSMA-PF a pour mission de faciliter l’insertion sociale des jeunes volontaires polynésiens en dispensant une formation militaire, citoyenne, scolaire et professionnelle adaptée. Il accueille chaque plus de 500 jeunes âgés de 18 à 26 ans. Son programme de formation repose sur l’acquisition de pré-requis dans les domaines du savoir-être (éducation comportementale et civique), du savoir (remise à niveau scolaire) et du savoir-faire (formation préprofessionnelle), grâce notamment à une participation du Pays qui se traduit par la mise à disposition de cinq professeurs des écoles. Les volontaires sont également préparés et présentés à divers modules susceptibles de favoriser leur insertion socioprofessionnelle, et surtout aux permis de conduire VL ou PL.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le câble Honotua sera prolongé vers les Marquises et les Tuamotu

$
0
0
Le câble Honotua sera prolongé vers les Marquises et les Tuamotu
PAPEETE, le 15 juin 2016. Le gouvernement a précisé ce mercredi le nom des îles des Marquises et des Tuamotu seront prochainement reliées par le câble Honotua. Voici le détail.
Les habitants des îles attendent avec impatience l'extension du câble Honotua. Les îles de l’archipel de la Société (Moorea, Huahine, Raiatea et Bora Bora) sont aujourd'hui déjà reliées à Tahiti par le câble de télécommunications sous-marin Honotua depuis 2010 dans sa portion domestique. Les autres îles de la Société (Maupiti, Maiao, Tetiaroa) et les îles des archipels des Tuamotu, des Gambier, des Australes et des Marquises sont reliées à Tahiti par le système satellitaire du réseau de télécommunications Polysat.

Les capacités satellitaires sont onéreuses et très limitées en termes de débit, comparativement à celles d’un câble sous-marin, accroissant ainsi la fracture numérique entre Tahiti et les autres îles desservies par le réseau Polysat. Dans ses orientations stratégiques, le gouvernement de la Polynésie française a mis l’accent sur l’e-santé, l’e-éducation et le développement touristique et économique.

L’Office des postes et télécommunications de la Polynésie française (OPT) a ainsi inscrit dans son programme des orientations stratégiques Ambition 2020, la mise en œuvre d’un système de communication à haut débit par câbles sous-marins à fibre optique et réseaux de faisceaux hertziens dans certaines îles des archipels des Tuamotu et des Marquises. Le conseil d’administration de l’OPT a validé ce projet d’envergure en début d’année.
Ce projet consiste à raccorder par câbles sous-marins, l’île de Tahiti aux îles Marquises (Nuku Hiva et Hiva Oa) et à certaines îles des Tuamotu (Rangiroa, Manihi, Takaroa, Arutua, Fakarava, Kaukura, Makemo et Hao). Ensuite, les autres îles entourant celles reliées par câble bénéficieront d'un internet par le biais du réseau de faisceaux hertziens. Les îles qui bénéficieront de ce système seront Ua Pou et Ua Huka, Tahuata, Tikehau, Ahe, Takapoto, Kaukura, Faaite et Amanu. L’île de Fatu Hiva fait l’objet d’une étude spécifique.

Les îles non citées et certaines vallées des îles des Marquises devront être maintenues dans le réseau Polysat pour des raisons techniques. Le coût de l’investissement global est estimé à 6 milliards Fcfp. Le montant de la phase études est évalué à 250 millions Fcfp, avec une participation financière de 125 millions Fcfp au titre du fonds exceptionnel d’investissement (FEI) en 2016, pour cette tranche de travaux. La mise en service de cette nouvelle infrastructure est prévue pour le dernier trimestre 2018.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Protection de l’emploi local : les partenaires sociaux seront consultés

$
0
0
Protection de l’emploi local : les partenaires sociaux seront consultés
PAPEETE, le 15 juin 2016. Afin d'aboutir à un projet de loi du Pays pour protéger l'emploi, le gouvernement a indiqué que les partenaires sociaux seront consultés pour l’élaboration du texte. Ce dossier sera donc examiné lors des réunions mensuelles bipartites.

Vouloir protéger l'emploi local n'est pas une nouveauté mais les tentatives ont pour le moment été mises de côté. En 2009, l'assemblée avait adopté une loi du Pays allant dans ce sens mais elle avait été déclarée illégale par le Conseil d'Etat. La juridiction avait notamment indiqué « (…) qu'il ne ressort pas des pièces du dossier que la fixation d'une durée unique de résidence quel que soit l'activité ou le secteur d'activité professionnelle concerné soit justifiée par des éléments objectifs en relation directe avec les nécessités du soutien de l'emploi local, ces nécessités ne pouvant être regardées comme résultant de la seule situation globale de l'emploi dans le territoire".
Le représentant UPLD Richard Tuheiava a déposé aussi en début d'année une proposition de loi du Pays pour protéger l'emploi local, qui a reçu un avis défavorable du CESC.
Pourtant, le statut de la Polynésie autorise bien la protection de l'emploi local. L’article 18 de la loi organique de 2004 permet en effet au Pays de prendre des « mesures favorisant l'accès aux emplois salariés du secteur privé au bénéfice des personnes justifiant d'une durée suffisante de résidence sur son territoire ou des personnes justifiant d'une durée suffisante de mariage, de concubinage ou de pacte civil de solidarité avec ces dernières ».

Pour ne pas être à nouveau censuré, le gouvernement souligne que la loi du Pays devra "asseoir les durées de résidence requises sur des éléments objectifs propres à chaque type d'activité professionnelle et chaque secteur d'activité, en prenant en compte la difficulté d'accès des résidents à l'emploi tout en étant en relation directe avec les nécessités du soutien à l'emploi local et appréciés en fonction de critères fixés explicitement par la loi du Pays elle-même".
Pour le gouvernement, la protection de l'emploi local est nécessaire en raison de "l’étroitesse du marché du travail de Polynésie française et son éloignement des autres bassins d’emploi". Mais, celui-ci a conscience que ce dispositif devra être mis en place en parallèle d'une "politique générale de l’emploi et de la formation professionnelle, initiale et continue, visant à faire émerger sur le marché local de l’emploi, les compétences nécessaires au développement du Pays".
Pour que cette loi du Pays repose sur un "consensus social fort" les partenaires sociaux seront associés non seulement à l’élaboration de ce texte, mais également à la mise en œuvre du dispositif qui en résultera. Le dossier sera donc examiné à l’occasion notamment de leurs réunions mensuelles bipartites.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Anuanuraro : nouvelle peine d’inéligibilité requise contre Flosse en appel

$
0
0
Anuanuraro : nouvelle peine d’inéligibilité requise contre Flosse en appel
PAPEETE, 15 juin 2016 - Une forte peine d’inéligibilité est requise contre Gaston Flosse à l’issue du procès en appel de l’affaire Anuanuraro. La cour s’est de nouveau intéressée mercredi aux conditions de l’acquisition par la Polynésie française en 2002 de cet atoll cédé par Robert Wan à une époque où ses affaires étaient au plus mal.

Le tribunal correctionnel avait considéré en septembre 2014 que, si le mobile de la vente était établi, il ne constituait pas un "élément constitutif de l'infraction" de complicité de soustraction de bien public et avait prononcé une relaxe générale en première instance. Le parquet avait fait appel de ce jugement concernant Gaston Flosse et Robert Wan. Mercredi, au terme d’un procès en appel qui aura pris une matinée d’instruction à l’audience, l’avocat général a requis 18 mois de prison avec sursis et 5 ans d’inéligibilité contre Gaston Flosse. Brigitte Angibaud demande à la cour de requalifier les faits reprochés à l'ancien président polynésien en détournement de fonds publics. Un an avec sursis et une amende "conséquente" sont demandés à l’encontre de l’homme d’affaires Robert Wan, pour recel de détournement de fonds publics. La cour rendra son arrêt le 20 octobre prochain.

La cour s’est de nouveau intéressée aux conditions qui ont conduit la collectivité à acquérir sans réel dessein, si ce n’est de "constituer une réserve foncière", le 10 avril 2002, l’atoll de 260 hectares d’Anuanuraro, à 650 km de Tahiti, aux Gambier. Acheté pour 850 millions Fcfp à la société Anuanuraro Pearl Island Resort détenue par Robert Wan, ce bien avait fait l’objet d’une évaluation près de 6 fois inférieure (150 millions), quatre mois plus tôt, le 18 décembre 2001, par Direction des affaires foncières. Huit jours plus tard cependant, le 26 décembre 2001, la commission d'évaluations immobilières avait donné son avis favorable sur une seconde évaluation à 763 millions Fcfp, faite par la DAF à la lueur d’une expertise à 1,05 milliard diligentée par l’agent immobilier Henri Bontant, expert près le tribunal et ami de Robert Wan. En janvier 2002, une offre d’achat avait été acceptée en ce sens par l’homme d’affaires avant qu’il ne revienne quelques jours plus tard sur sa décision en demandant finalement 850 millions Fcfp. C’est à ce prix que l’atoll a été acquis en avril 2002 après que le Conseil des ministres en ait délibéré lors de sa séance du 13 mars précédent. La collectivité allant jusqu’à offrir une majoration de 13,6 millions Fcfp d’intérêts moratoires, compte tenu d’un paiement échelonné sur les exercices 2002 et 2003, faute de liquidités suffisantes.

Gaston Flosse : "auteur intellectuel de cette mascarade"

La justice a reconnu en première instance que cette vente avait été faite dans le plus strict respect de la procédure réglementaire en vigueur à l’époque : la décision d’acquérir l’atoll était issue d’une délibération du Conseil des ministres, compétent en la matière ; elle s'était appuyée sur une procédure administrative régulière ; la collectivité avait utilisé une ligne budgétaire dédiée à l’acquisition de réserves foncières. "Une pantalonnade", dénonce aujourd'hui le ministère public.

Pour l’accusation, l’enjeu de ce procès en appel est en effet d’établir qu'il existe à l’encontre de Gaston Flosse dans ce dossier des éléments matériels constitutifs de l’intention de commettre l’infraction de détournement de fonds publics. L’avocat général Brigitte Angibaud l’a rappelée à propos du leader autonomiste et de Robert Wan : il s’agit de "deux hommes qui sont amis, qui se rendaient des services réciproques. Ce dossier ne peut pas être appréhendé en faisant abstraction de ce fait". Pour elle, cette affaire est à considérer dans un "entre soi où les intérêts de la collectivité n’ont que peu de place". Et d’insister : "Gaston Flosse a rendu un service à son ami, non sur ses propres fonds, ce qui aurait été louable mais sur les deniers de la collectivité, ce qui constitue le détournement". L’ancien président est décrit comme "un homme politique qui règne sans partage sur la Polynésie française et dont l’influence est au zénith" à l’époque des faits. Aussi Gaston Flosse est-il présenté à la cour comme l’"auteur intellectuel de cette mascarade".

Pour maître Quinquis, la cour est dans l’incapacité de requalifier les faits de complicité pour faire de Gaston Flosse l’auteur principal : "En réalité, on nous reproche d’avoir procédé par voie d’instigation pour commettre une infraction. Or le nouveau code pénal n’érige pas encore l’instigation en troisième type de participation à une infraction. En fait il n’y a strictement aucun détournement de fonds, sauf pour le juge à interférer dans les choix politiques. Le Conseil des ministres a décidé d’acquérir un atoll après une procédure administrative qui en a déterminé le prix. Rien, ni le haut-commissaire chargé du contrôle de la légalité, rien ne s’opposait à cette transaction qui concerne une réserve foncière que le Pays a parfaitement la possibilité de constituer. Le tribunal correctionnel n’a pas dit autre chose. Je ne vois pas comment aujourd’hui la cour pourrait venir dire le contraire".

La cour a mis sa décision en délibéré pour quatre mois. Réponse le 20 octobre 2016.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Les organisations patronales reçues à la présidence

$
0
0
Les organisations patronales reçues à la présidence
PAPEETE, le 15 juin 2016. Le président, entouré des membres de son gouvernement, a reçu mercredi après-midi les représentants du Medef et de la CGPME.

Le président entendait par cette réunion apporter des réponses aux attentes des organisations patronales, et notamment sur la poursuite de la réforme de la PSG et sur la problématique des redressements opérés par la CPS auprès des entreprises sur les avantages en nature sur la base d’un texte réglementaire qui date de 1956. Olivier Kressmann, président du Medef, et Christophe Plée, président de la CGPME, ont ainsi pu exposer devant le gouvernement leur position vis-à- vis de l’ouverture de nouvelles négociations sur la réforme de la PSG avec les syndicats qui n’avaient pas participé aux travaux initiaux.

Le président Edouard Fritch, pour sa part, a rappelé qu’il avait souhaité ouvrir le débat avec l’ensemble des partenaires sociaux. « Mon vœu est d’avoir l’avis de tout le monde. Je leur ai donné un mois. Mais la décision, c’est le gouvernement et l’assemblée qui la prendront », a déclaré le président.

Il a également indiqué que l’objectif de présenter les textes de la réforme lors de la session budgétaire de l’Assemblée était toujours Sur la question des redressements de la CPS, les organisations patronales ont rappelé les difficultés insupportables que cela faisait peser sur les entreprises, tout en ne comprenant pas la décision du Conseil d’Etat qui a rejeté le recours du Medef. Le président, parfaitement conscient des difficultés économiques engendrées par l’action de la CPS, a proposé d’engager avec les deux organisations patronales une concertation afin de trouver une solution satisfaisante pour les chefs d’entreprises.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Hiro Tefaarere condamné en appel dans l’affaire de la Sétil-Aéroport

$
0
0
Hiro Tefaarere condamné en appel dans l’affaire de la Sétil-Aéroport
PAPEETE, 15 juin 2016 - Les accusés dans l'affaire de la Sétil-aéroport, Hiro Tefaarere et la belle-fille de Pierre Marchesini, sont condamnés en appel pour tentative de détournement de fonds publics.

Le délibéré a été rendu mercredi matin. Hiro Tefaarere est condamné à deux ans de prison avec sursis et mise à l’épreuve pendant 3 ans. Il devra en outre indemniser les victimes et payer un million Fcfp d’amende. Mareva Mao, belle-fille de Pierre Marchesini, est condamnée à 6 mois de prison avec sursis et 700 000 Fcfp d’amende. Les prévenus avaient fait appel de la décision rendue en première instance le 7 juillet 2015.

La justice reproche à Hiro Tefaarere d’avoir signé, alors qu’il était président du conseil d’administration de la Sétil-Aéroport, en septembre 2008, une convention de complaisance en faveur d’une société détenue par Pierre Marchesini, gestionnaire de commerces dans la zone Duty Free de l’aéroport de Tahiti-Faa’a et dans laquelle sa belle-fille pourrait avoir agi sous sa direction, alors qu'il était lui-même sous le coup d'une peine d'interdiction de gérer.

Cette convention complaisante avait été passée sans l’aval du conseil d’administration de la société gestionnaire de l’aéroport, sans même en informer l’Etat, pourtant autorité concédante, et alors que la société bénéficiaire était en conflit avec la Sétil depuis plusieurs années, qu’elle ne payait plus ses loyers depuis plusieurs mois et qu’elle était sous le coup d’un ordre d’expulsion ordonné par le tribunal après la perte de son autorisation d’occupation temporaire.

En dépit de tout cela, Hiro Tefaarere, es-qualité président du conseil d’administration de la Sétil-Aéroport nouvellement nommé, avait signé un accord transactionnel avec la société de Pierre Marchesini dans lequel était renouvelé le contrat d’occupation temporaire du commerçant en zone sous douanes. La convention prévoyait surtout l’indemnisation de la société de Pierre Marchesini à hauteur de 50 millions Fcfp.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Heiva : Entraînements intensifs, des conséquences douloureuses pour les danseurs

$
0
0
Heiva : Entraînements intensifs, des conséquences douloureuses pour les danseurs
PAPEETE, le 15 mai 2016 - Les entraînements intensifs pour préparer le Heiva I Tahiti ne sont pas anodins surtout pour des danseurs qui ne font pas de sport pendant l'année et qui du jour au lendemain prennent un rythme de sportif de haut niveau. Les conséquences se font vite sentir, le corps fatigue et les blessures ne sont jamais loin.

Le Heiva approche à grands pas, les groupes intensifient leurs entraînements. Les danseurs vont commencer à danser quatre voire cinq fois par semaines. Les bras toujours plus hauts avec des bouteilles remplies de sables pour assurer le maintien. Des chambres à air autour de la taille pour faire du poids sur le bassin et rechercher l’amplitude et la vitesse, répéter dix, quinze fois le même mouvement. Tout cela la plupart du temps sans échauffements et sans étirements. En soi, cela ne poserait pas plus de problèmes que ça, si les danseurs étaient tous sportifs et avaient un rythme d’exercice régulier tout au long de l’année, seulement ce n’est pas le cas, au contraire.

Un très grand nombre de danseuses ne fait pas de sport tout au long de l’année et tout à coup à partir du mois de février commence à s’entrainer trois fois par semaine pendant des heures durant. Cette reprise intensive sans préparation a des impacts conséquents sur le corps. Par ailleurs, les femmes en profitent pour se mettre au régime et perdre rapidement beaucoup de poids (10kilos environ en un mois ou deux).

Les nouvelles exigences des groupes qui excluent désormais les femmes faisant plus que du 42 ont accru la pression sur les danseuses qui parfois arrêtent de se nourrir pour accélérer la perte de poids. "J’ai certaines patientes qui m’ont avoué ne manger qu’une pomme par jour, parce qu’elles doivent perdre énormément de poids avant le Heiva pour rentrer dans du 42" raconte un soignant. Le problème se pose d’autant plus qu'un grand nombre de danseuses et de danseurs sont en surpoids voire en situation d’obésité, "ils ne devraient pas reprendre le sport d’un coup. Une reprise aussi intensive que l'entrainement du Heiva ça se prépare 6 mois voire un an à l’avance, par d’abord un régime puis une reprise progressive du sport. Tout ça impacte très fortement les articulations et les appuis des danseurs, ce n’est pas bon", explique le Dr Motyka, médecin du sport. "Ils s’entraînent comme des forcenés pendant cinq mois et arrêtent d'un coup le reste de l'année, ils pensent que ça leur donne du repos, mais c'est très mauvais parce que pendant cette période d'arrêt, les muscles perdent toute leur tonicité puis ils reprennent comme s'ils n'avaient jamais arrêté. Les douleurs reviennent plus vite parce que les déséquilibres des années précédentes restent voire s'accentuent", constate aussi Stéphanie Pereira, une ostéopathe qui a décidé de suivre gratuitement les groupes qui préparent le Heiva i Tahiti.


Heiva : Entraînements intensifs, des conséquences douloureuses pour les danseurs
Le constat est sans appel, "je vois certains danseurs dans des situations inquiétantes. En général, ils ont des douleurs au niveau du bas du dos, des genoux, des chevilles et des pieds." À l'image de Steven, 24 ans danseur dans la troupe Hei Tahiti, "j'avais une douleur au genou qui s'est accentuée avec l'entrainement, du coup je suis allé voir l'ostéopathe pendant l'entrainement pour voir si tout allait bien dans mon squelette et comment faire passer la douleur."

Chaque troupe à sa particularité, "en fonction des groupes il y a des douleurs qui reviennent plus ou moins. Les entraînements sont tellement intenses et longs que les danseuses finissent pas se relâcher pendant l'exercice sans s'en rendre compte, c'est là qu'elles se blessent".

Le problème c'est que tous les chefs et présidents de groupes ne se sentent pas forcément concernés par la santé physique de leurs danseurs, "j'ai contacté tous les groupes amateurs et professionnels qui se présentent au Heiva, j'en suis que cinq sur les vingt, parmi lequel quatre professionnels et une troupe amateur. Les autres ne m'ont jamais répondu." L'ostéopathe se déplace au grès des entraînements des groupes et ausculte les danseurs qui viennent la voir "souvent ils viennent avec des questions et je fini par leur faire un bilan complet. Je donne directement les conseils aux danseurs en leur rappelant bien de s'échauffer avant les entraînements. Les chefs de groupe font ça depuis des années, ils connaissent leur métier et ont leurs façons de faire, mais il manque souvent des échauffements aux entraînements. Certains groupes proposent un peu de gainage, mais c'est rare", raconte Stéphanie.

Kelly Terorotua est une des danseuses qui a bénéficié de ce suivi, "je suis venue la voir parce que j'ai une douleur à l'épaule. Depuis quelques semaines elle est constante. Je suis très impressionnée par ça. C'est une belle opportunité pour découvrir l'ostéopathie, mais aussi pour apprendre sur son corps. J'ai appris que je suis tendue de partout."


Heiva : Entraînements intensifs, des conséquences douloureuses pour les danseurs
De son côté, la présidente du groupe Hei Tahiti, Sandrine Trompette, trouve l'initiative intéressante "c'est la première fois qu'on nous approche pour nous proposer ce genre de prestations. C'est bien, c'est une initiative peu courante, ça permet d'éviter les blessures graves et cela apprend aux danseurs à s'entretenir et à faire attention à leur corps. Cela implique que les danseurs changent de mentalité et fassent plus attention à ce que leur corps leur dit et aux douleurs qu'ils peuvent ressentir."

À l'image de Sandrine Trompette qui laisse l'ostéopathe ausculter ses danseurs pendant les entraînements "certains présidents de groupe s'inquiètent pour leurs danseurs et viennent me voir après l'entrainement pour prendre des nouvelles, mais ils sont une minorité. Le problème c'est qu'ils ont un seuil de résistance à la douleur bien plus élevé qu'en métropole donc quand ils viennent nous voir les dégâts sont bien avancés. Mais ils ont un tel amour de la danse et une telle passion qu'ils préfèrent faire avec la douleur plutôt que de ne pas danser", constate Stéphanie Pereira.

C'est la première année qu'il y a de l'ostéopathie pendant les entraînements, "ça va prendre un peu de temps pour entrer dans les mentalités, mais j'aimerai réitérer l'expérience l'année prochaine et pourquoi pas l'étendre au Hura Tapairu", conclut la spécialiste.

Un conseil qui mettra tout le monde d'accord pour le Heiva de l'année prochaine donc, continuer à s’entraîner et à se maintenir en forme et garder un régime alimentaire équilibré pour ne pas imposer à son corps un effort trop violent et diminuer le risque de blessures. .

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Cyclisme « Chpt de Polynésie » : Laurent Legoff et Raimana Mataoa s’imposent

$
0
0
Le week-end dernier à Hitiaa s’est déroulé le championnat de Polynésie du contre la montre individuel et de course en ligne. C’est Laurent Legoff (Pirae) qui remporte l’épreuve de vitesse tandis que Raimana Mataoa (A.S. Venus) décroche la victoire de la course en ligne.
Cyclisme « Chpt de Polynésie » : Laurent Legoff et Raimana Mataoa s’imposent
Le samedi 11 juin 2016, les coureurs se sont attaqués au 20 km du contre la montre avec un départ donné toutes les minutes depuis Hitiaa (PK25) en direction du PK35 pour un demi-tour jusqu’à Hitiaa. C’est Laurent LeGoff qui a été le plus rapide avec un chrono de 28mn24’59’’. Derrière lui on retrouve Régis Morandeau (Fei-Pi) avec un temps de 29mn05’74’’ et Lionel Teikihuavanaka (Arue) s’offre donc la troisième place (29mn08’72’’).

Le lendemain, c’est la course en ligne qui a été lancé. Les compétiteurs de la catégorie Open devaient effectuer 6 fois un circuit de 21 km partant de la Mairie de Papenoo jusqu’à la mairie de Tiarei soit un parcours total de 126 km. Raimana Mataoa (Venus) a été le premier à franchir la ligne d’arrivée en 3h18’04’’. Thomas Loreille (VCT) et Patrice Bourgon (VCT) ont pris la deuxième et troisième place respective.

Suivez toute l’actualité sportive du fenua sur www.sportstahiti.com.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Triathlon « Tri Gauguin » : Cédric Wane indétrônable

$
0
0
Le « Tri Gauguin » organisé par l’Association KONA TRI sous l’égide de la Fédération Tahitienne de Triathlon (FTTRI) s’est tenue le dimanche 12 juin 2016. Cette épreuve qui a eu lieu à travers le jardin botanique et sur la route de Papearii. Ce sont deux parcours qui étaient au programme ainsi qu’un triathlon jeunes qui était lancé après les deux courses majeurs.
Triathlon « Tri Gauguin » : Cédric Wane indétrônable
Le parcours « M » qui était composé d’une distance de 1500 m natation, 40 km vélo et 10 km à pied. C’est Cédric Wane (Kona Tri) qui s’impose en 2h00’53’’, sept minutes après on retrouvait Franck Digeonnet (CNP) en deuxième position et Cédric Tourneur (licence francaise) prenait la troisième place avec 2h10’57’’.

Pour la course « XS » il fallait franchir les 500 m de natation, 10 km de vélo et 2,5 km de course à pied soit une distance totale de 13km. Raimana Vivish prend le meilleur sur ses adversaires avec un chrono de 37’41’’ derrière lui on retrouve le minime Lilian Ferry et la jeune Mathilde Soulon complétait le podium.

Suivez toute l’actualité sportive du fenua sur www.sportstahiti.com.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

JO-2016/Zika: Paul Gasol compte congeler son sperme s'il se rend à Rio

$
0
0
JO-2016/Zika: Paul Gasol compte congeler son sperme s'il se rend à Rio

MADRID (AFP) - Le pivot de l'équipe d'Espagne de basket Pau Gasol a annoncé mercredi qu'il hésitait encore à participer aux jeux Olympiques de Rio mais qu'il envisageait de "congeler son sperme" en cas de voyage au Brésil, où plane toujours la menace du virus Zika.

"Congeler le sperme est une des options qu'il faut prendre en compte, et que je considérerai si je vais aux Jeux", a déclaré la star espagnole de 35 ans lors de l'ouverture de son camp d'été annuel à Barcelone. Le virus Zika est connu pour être potentiellement dangereux pour la gestation humaine.

"Je me suis beaucoup renseigné (sur le Zika) et ça confirme mes craintes, même si les risques sont minimes, a ajouté Gasol. C'est bien qu'il y ait eu beaucoup de débats et d'avancées en terme de prévention, mais la réalité est toujours préoccupante."

Le triple champion d'Europe et multiple médaillé olympique avec la "Roja" a confirmé qu'il n'avait pas encore décidé s'il se rendrait à Rio ou pas. "Une fois que j'aurai pris ma décision, je la communiquerai ouvertement. Ce sera dans tous les cas avant le début de la préparation de la sélection", a encore précisé le pivot des Chicago Bulls, qui ne pense pas, pour l'instant, à un retour en Europe en club, et souhaite reste en NBA.

Avec AFP


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Indonésie: 32 baleines-pilotes s'échouent sur une plage de Java, 8 sont mortes

$
0
0
Indonésie: 32 baleines-pilotes s'échouent sur une plage de Java, 8 sont mortes

Trente-deux baleines-pilotes se sont échouées sur le sable d'une plage de la mer de Java, dans le centre de l'Indonésie, et huit d'entre elles sont mortes, ont indiqué jeudi les autorités maritimes.

Les globicéphales, ou baleines-pilotes, se sont échouées de bonne heure mercredi pendant la marée haute sur une plage à Probolinggo, dans l'est de la province de Java, a déclaré à l'AFP Dedy Isfandi, directeur de l'agence locale maritime.

Les baleines se sont retrouvées piégées par l'arrivée de la marée basse. Des centaines de pêcheurs et membres des services publics ont alors tenté de les ramener vers le large pendant la nuit, mais huit d'entre elles sont revenues vers le rivage au petit matin et ont péri, a-t-il ajouté.

Des secouristes ont utilisé des bâches enroulées autour des mammifères pour les éloigner de la plage et d'autres ont plongé dans l'eau pour les attirer vers le large, selon la même source.

Des autopsies ont été pratiquées sur les baleines mortes, afin de tenter d'établir la cause de l'incident. Il pourrait s'expliquer par des eaux troubles dans l'océan Indien ou l'ingestion d'un poison, selon les autorités maritimes.

avec AFP


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46866 articles
Browse latest View live
<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>