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103ème Hiro'a

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103ème Hiro'a
PAPEETE, le 8 avril 2016. (COMMUNIQUE) Voici une nouvelle parution du journal Hiro’a - la 103ème - qui apporte un passionnant éclairage sur une opération de sauvegarde nécessaire : celle des grands tiki de Puamau. Une entreprise menée par le Service de la Culture et du Patrimoine et qui portera ses fruits prochainement.

Place à la musique dans ce journal, qui valorise le big band jazz du Conservatoire avec une apparition assurément réussie au Majestic ou encore le concert du chœur des enfants qui réjouira comme toujours les adeptes. Grande première également avec ce concours de Ta’iri paumotu organisé par la Maison de la Culture et le Conservatoire : valorisation de nos traditions, de nos exceptions culturelles, ce concours promet aux amateurs une soirée d’intense bonheur !

Au delà de nos spécificités, les établissements dépassent nos frontières culturelles et géographiques : le Centre des Métiers d’Art offre à ses élèves la reconnaissance de leur diplôme par l’Etat tandis que la Maison de la Culture accompagne la 1ère coupe du monde de ‘ori tahiti place To’ata.

Le Service du Patrimoine Archivistique et Audiovisuel met pour sa part le patrimoine à portée du public via les voies numériques, tandis que le Service de l’Artisanat traditionnel présente son travail de sensibilisation à destination des artisans sur les espèces marines. Le Musée de Tahiti et ses Îles accueille l’exposition Hoho’a, qui est introduite avec une somptueuse et fascinante photographie ; enfin, le Service de la Culture nous présente un trésor tout proche : une pierre du marae Taputapuätea de Moorea située à Papetoai.

Vous aurez également remarqué une nouvelle rubrique, parmi celles que vous retrouvez chaque mois : E re’o to’u qui met à l’honneur nos langues. En paumotu le mois dernier, en marquisien ce mois-ci, en tahitien le mois prochain, cette page est une fenêtre sur ce lien plus intime et puissant que tout autre : notre langue, nos langues. A parcourir sans modération.

Une fois de plus, c’est la richesse de notre culture qui ne peut que saisir le lecteur dans cette multitude d’événements et de sujets dont le Hiro’a se fait l’écho.

Premier journal culturel mensuel gratuit de Polynésie française, Hiro'a est l’expression de la synergie entre 7 établissements et services devenus partenaires sous la tutelle du Ministère de la Culture. Né en septembre 2007 et tiré à 5 000 exemplaires en quadrichromie, retrouvez-le dans les grandes surfaces, hyper et supermarchés, librairies, hôtels, mairies etc., ou téléchargez-le, comme près de 2 000 internautes chaque mois, sur les sites suivants : www.conservatoire.pf, www.museetahiti.pf, www.culture-patrimoine.pf, www.cma.pf, www.maisondelaculture.pf et www.artisanat.pf

Découvrez vite ce nouveau numéro sur www.hiroa.pf !

Au sommaire ce mois ci :

10 questions à Antoine Arakino et Maxime Hauata, adeptes du ta’iri paumotu.
La culture bouge Le Big Band jazz investit le Majestic
Le concert du chœur des enfants
Une coupe du monde de ‘ori tahiti place To’ata
Le tätau, une révolution en marche
Pour vous servir : Vers une reconnaissance nationale du diplôme polynésien
Dossier : Opération de sauvegarde des grands tiki de Puamau
E re’o to’u : Tumu hana no te haapohuè häkaùa mai i te tau tiki kakaùoo
me i Puamau
Le saviez-vous ? Faire revivre le patrimoine
Les artisans et la règlementation sur la protection des espèces marines
Nahea ra ? Comment fait-on ? : Le ta’iri paumotu sur une guitare
L’œuvre du mois : La photographie s’expose
Trésor de Polynésie : Tuia-marafea : pierre de Taputapuätea à Papetoai
Retour sur : 5ème concert de la femme à Pirae
Concert des ensembles du Conservatoire
70 ans de l’Assemblée de Polynésie française
Actus
Programme

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Une délégation russe en visite

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Une délégation russe en visite
PAPEETE, le 8 avril 2016. Dans le cadre d'un jumelage avec la commune de Teva i Uta, une délégation russe est en visite au fenua. Le président du Pays a annoncé qu'il souhaite développer les relations entre la Polynésie française et la Russie.

Le président et ses ministres ont reçu, jeudi en fin d’après-midi, une délégation de représentants de la ville de Saint-Pétersbourg en visite en Polynésie française dans le cadre du jumelage avec la commune de Teva i Uta.
Le gouvernement a présenté à la délégation les grands projets d’investissement en matière touristique, de ressources marines et aquacoles, de transports et de culture.
Le président Edouard Fritch a ainsi souligné le souhait du gouvernement de voir se développer des partenariats économiques, culturels et sportifs entre la Polynésie française et la fédération de Russie.
Fédor Kozlov, président du Centre d’affaires internationales et des échanges culturels de Saint-Pétersbourg et chef de la délégation, s’est dit ouvert à ce type d’échanges.
Il a annoncé que la fédération de Russie avait déposé une demande d’accréditation auprès de l’Etat français pour la nomination prochaine d’un consul de Russie en Polynésie française.
Il a par ailleurs souhaité que la Polynésie française puisse ouvrir un bureau à Saint-Pétersbourg, capitale russe de la culture, afin de faire la promotion de son tourisme et de sa culture.
Pour lui, la Polynésie est mal connue en Russie et des échanges culturels, notamment au travers de prestations de groupes de danse et de chants ou encore au travers d’exposition d’art, seraient un bon moyen de faire connaître la destination et inciter les Russes à visiter la Polynésie.
De même, la Polynésie pourrait accueillir des artistes russes.
La délégation russe est ensuite allée à Teva i Uta, au motu Ovini de Papeari (jardin botanique). Un grand village culturel a été organisé. Un spectacle de chants et danses de la troupe Tamarii Mataiea a été présenté. Les Russes ont aussi pu découvrir les tuaro ma'ohi, les courses de pirogue et le ma'a tahiti.


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Surf Pro - Margaret River Pro : Encore un bon début de compétition pour Michel Bourez

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Après ses 13e et 5e places lors de deux premières compétitions de la saison 2016 qui en compte 11, Michel Bourez a débuté la troisième compétition, le Drug Aware Margaret Pro par une victoire au round 1 qui le qualifie directement pour le round 3. Un bon début lors de cette compétition qu’il avait remportée en 2014.
Surf Pro - Margaret River Pro : Encore un bon début de compétition pour Michel Bourez
AUSTRALIE, le 8 avril 2016. Après une année 2015 compliquée, Michel Bourez avait à cœur de bien réussir l’entame de cette 8e saison avec l’élite mondiale du « world championship tour », une série d’épreuves proposées par la world surf league. La 3e épreuve du championnat, qui en comporte 11, a débuté dès le premier jour de la période d’attente, ce jeudi 7 avril.
 
Après une 13e place lors de la première des trois épreuves australiennes du tour, le Quiksilver Pro, et une 5e place lors de la deuxième épreuve, le Rip Curl Pro, Michel Bourez est bien parti pour ce championnat, puisqu’il a pu réintégrer le top 10 après toute l'année 2015 en milieu de tableau en raison de ses blessures au dos et à la main..
 
La tendance semble se confirmer puisqu’il vient de remporter sa 5e série de la saison 2016 en s’imposant face à Jordy Smith qui l’avait tout dernièrement sorti de très peu en quart de finale du Rip Curl Pro. Michel Bourez prend sa revanche de peu en totalisant 14.17 contre 14.04 pour Jordy Smith et 13.13 pour Alejo Muniz.
 
Cette victoire de série est importante, chaque victoire à ce niveau l’est. Elle lui permettra d’obtenir au minimum une 13e place et les 1750 points qui vont avec. Pour conforter son entrée dans le top 10, il devra gagner sa série du round 3, une série « un contre un » éliminatoire et passer ensuite le round 4 et 5 pour gagner sa qualification en quart de finale.
 
Rappelons que Michel a déjà gagné cette compétition en 2014, sa première du tour pro, l’année qu’il avait terminé à la 5e place du classement mondial. A ce niveau, avoir déjà gagné la compétition est un point positif mais cela reste un avantage modéré car de nombreux surfeurs sont excellents sur tout type de vague, victoires et défaites ne se jouant que sur des dixièmes de point. SB

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Plus de 700.000 personnes suivent en direct sur internet l'explosion d'une pastèque

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http://www.tahiti-infos.com/video/
Washington, Etats-Unis | AFP | vendredi 08/04/2016 - Plus de 700.000 personnes ont suivi vendredi en direct sur internet la vidéo de deux employés du site d'information américain BuzzFeed encerclant d’élastiques une pastèque jusqu'à ce qu'elle explose.

Habitué des contenus devenant viraux et faisant le "buzz" sur internet, le site avait appelé les internautes à regarder deux employés "faire exploser cette pastèque élastique par élastique".

Message reçu: quelque 40 minutes plus tard, ils étaient plus de 730.000 à suivre les dernières secondes avant l'explosion attendue, contemplant sur Facebook la vidéo d'un homme et d'une femme protégés par des combinaisons blanches à capuche et des lunettes transparentes, s'en prendre à la désormais célèbre pastèque en l'entourant d’élastiques à un rythme soutenu.

Le nombre d'internautes visionnant la vidéo a augmenté par milliers dans les derniers instants avant l'explosion, jusqu'à dépasser les 740.000 avant de rapidement dégonfler pendant que les employés du bureau de BuzzFeed à New York dégustaient la chaire rouge du fruit maltraité.

Plus de 320.000 personnes avaient laissé des commentaires sur Facebook sous la vidéo, vue par plus de quatre millions de personnes.

"Voilà ce qui arrive à vos mains quand vous mettez environ 690 élastiques en caoutchouc autour d'une pastèque", a tweeté, avec une photo montrant de petites ampoules à ses doigts, la journaliste de BuzzFeed Chelsea Marshall qui a participé à l'expérience.

Opération de pub réussie pour le site: le hashtag #buzzfeed figurait parmi les plus commentés sur Twitter aux Etats-Unis peu après l'expérience et les GIF animés du moment de l'explosion circulaient sur internet.

Les internautes passaient eux du scepticisme à l'enthousiasme ironique.

"Nous sommes en 2030 et mon fils me demande +Papa, où étais-tu quand @BuzzFeed a fait exploser une pastèque avec des élastiques sous les yeux de 700.000 personnes?+", s'est amusé sur Twitter un journaliste américain, Bobby Blanchard.

"Ma mère vient de regarder l’explosion de la pastèque et maintenant je dois lui expliquer ce qu'est le journalisme piège à clics ("clickbait")", a confié une politologue américaine, Laura Seay, en référence aux contenus visant à attirer les internautes.

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Aire marine protégée des Australes : Pew Polynésie répond au ministre de l'Environnement

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Aire marine protégée des Australes : Pew Polynésie répond au ministre de l'Environnement
PAPEETE, 8 avril 2016 - L'antenne polynésienne de la fondation Pew charitable trusts a souhaité répondre aux déclarations faites jeudi à Tahiti Infos par le ministre de l'Environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu, à son sujet et concernant le projet d'aire marine protégée aux Australes, sur lequel travaille Pew depuis 2014.

> Lire aussi : Aire marine protégée des Australes : le Pays est opposé

Droit de réponse : Le Ministre de l’Environnement de la Polynésie française, Heremoana Maamaatuaiahutapu a fait hier (jeudi 7 avril, ndlr) des déclarations erronées sur l’Organisation non gouvernementale (ONG) Pew dans la presse. Avec tout le respect que nous devons au gouvernement de Polynésie française, nous devons répondre à ces accusations à caractère diffamatoire pour rétablir la vérité.

Concernant le projet d’AMP des Australes, le Ministre dit "ce n’est pas le projet des maires ni de la population des Australes, c’est le projet de Pew". Nous rappelons que les cinq mairies des Australes ont voté en 2014 une délibération appelant à "la création d’une réserve marine dans la ZEE des Australes". Suite aux nombreuses consultations de la population menées dans cet archipel, le projet élaboré a été présenté cette semaine à Papeete par une délégation de 22 représentants des Australes. Nous déplorons le fait qu’aucun représentant des services du Ministre n’était présent à cette présentation. Le Ministre aurait pu réaliser que ce projet est bien celui de la population des Australes. La délégation des Australes a d’ailleurs créé l’association Rahui Nui no Tuha’a Pae [jeudi] et s’est exprimée directement sur ce projet.

Concernant Pew, le ministre dit : "ils se croient chez eux et mettent en place des projets sans que personne ne leur ait demandé quoi que ce soit". Cela est faux. Nous rappelons que l’ONG Pew a été invitée par un courrier [voir fichier ci-dessous] du Ministère de l’Environnement en mai 2014 à "dresser un état des lieux écologique et économique des patrimoines naturels et culturels de l’archipel des Australes".

Cet état des lieux a été financé par Pew et remis au gouvernement en juin 2015. Le gouvernement a également invité Pew à "développer par la suite les stratégies nécessaires à la gestion du territoire concerné". Le projet de réserve marine qui a été présenté cette semaine est une proposition de stratégie de gestion des ressources marines de cet archipel, élaborée de manière participative et concertée.

Le ministre dit "Pew est une fondation américaine financée par le lobby pétrolier". Cela est faux. Pew est une ONG internationale non-lucrative, non-politique, non-religieuse. Les financements de cette ONG proviennent des intérêts d’un fond de charité légué par la famille Pew en 1948. La famille Pew a certes fait fortune dans l’industrie pétrolière avant de léguer sa fortune, mais depuis sa création en 1948, l’ONG Pew est indépendante des intérêts de la famille Pew, de l’industrie pétrolière, et de tout autre intérêt privé et public.

Le ministre dit : "plus ils classent de km2 en zone intégrale, plus ils perçoivent de financements pour leur fondation". Cela est faux. Les financements de Pew proviennent des intérêts du fond de charité légué par la famille Pew et n’ont donc rien à voir avec le nombre de km2 protégé. Pew est particulièrement attaché au principe de transparence et publie sur son site Internet des informations relatives à sa situation financière et à son programme d’action.

Le Ministre dit : "ils se sont déjà fait virer par nos cousins de Hawaii". Ceci est faux. Pew a cofinancé en février dernier une conférence internationale à Hawaii sur les dimensions humaines des AMP. Pew travaille également avec les autorités de Hawaii sur l’extension possible du parc marin Papahanaumokuakea. D’ailleurs, deux "cousins" de Hawaii, Hano et Maile Naehu, étaient présents à Papeete cette semaine pour partager leur expérience et favoriser une coopération polynésienne pour la conservation de l’océan.

Le Ministre dit que Pew a un "comportement colonialiste". Ceci est une accusation grave et insultante. Nous considérons que donner la parole à des populations insulaires pour défendre leurs intérêts et protéger leur patrimoine naturel, dans le respect des cultures traditionnelles (comme le rahui), est loin d’être une attitude colonialiste, bien au contraire. Lors de notre dernière rencontre, le Ministre nous disait que "les gens des îles sont naïfs ; vous pouvez leur faire gober n’importe quoi". Nous n’avons pas la même considération des populations des archipels. Nous pensons au contraire qu’elles sont parfaitement capables de discerner ce qui est bon ou mal pour leurs îles.

Le Ministre dit que le Pays est en train de "transformer la ZEE en Aire Marine Gérée" et que Pew "ferait mieux de nous aider dans cette démarche". Nous sommes tout à fait disposés à accompagner le Ministre dans cette démarche. Nous le faisons d’ailleurs déjà en communiquant à la presse internationale que le Pays est le plus grand sanctuaire de mammifères marins et de requin du monde, favorisant ainsi le rayonnement de la Polynésie française au niveau international. Cela étant, nous n’avons jamais été invités, de même que les ONG locales, à nous prononcer sur ce projet d’Aire Marine Gérée, ni sur la modification du code de l’environnement polynésien, qui n’ont pas fait l’objet de consultation publique.

Sur TNTV, le Ministre dit que "Pew n’a pas réussi à répondre à un certain nombre de questions : qui va financer la gestion de cette aire ? Comment on peut morceler la ZEE du Pays ? Qui va avoir la responsabilité juridique ?". Le rapport présenté cette semaine répond à ces questions. La gestion d’une Aire Marine Protégée au large est essentiellement sa surveillance. L’armée française est compétente pour surveiller la ZEE et a déjà une stratégie de contrôle efficace. La création d’une Aire Marine Protégée au large n’entraînerait donc pas de coûts de surveillance additionnels selon l’armée. Il ne s’agit pas de morceler la ZEE du Pays, les grandes Aires Marines Protégées aux Australes et aux Marquises annoncées par le Pays au niveau international pourraient parfaitement s’intégrer au projet de grande Aire Marine Gérée proposé par le Pays à l’échelle de toute la ZEE. La responsabilité juridique de la gestion de la ZEE est de la compétence du Pays et la création d’une AMP ne modifierait en rien cette compétence.

Un conseiller d’Edouard Fritch dit "Pourquoi créer une aire marine protégée dans une zone où la pêche n’existe pas ?". C’est justement toute la philosophie du programme Héritage Mondial des Océans mené par Pew. Il ne reste plus que 10% des océans encore sains à l’échelle de la planète. La plupart des espèces commerciales du Pacifique sont surexploitées, avec par exemple une réduction de 84% des stocks de thons obèse. Pourtant, la pêche augmente chaque année dans le Pacifique. Créer une réserve dans une zone largement pêchée est très complexe, voire impossible. Et dans une zone surexploitée, il n’y a plus grand-chose à protéger. Il semble donc plus pragmatique de sécuriser la protection de certaines des dernières zones qui sont encore saines, avant que la pêche ne s’y intensifie. Les eaux des Australes sont encore préservées, mais pour combien de temps ? Selon l’Agence française de développement (AFD), sept dossiers de bateaux usines surgélateurs pour pêcher en Polynésie française ont été présentés à Bercy pour une défiscalisation. Les Australes ne veulent pas de ces bateaux usines dans leurs eaux, car ils pensent que leurs intérêts seraient nuls pour leur archipel alors que leurs impacts seraient importants pour la pêche côtière dont ces populations dépendent.

Le conseiller ajoute : "en revanche, une fois créée, l’AMP pourrait poser de sérieux problèmes à la population". Quels problèmes ? Le zonage proposé par la population des Australes prévoit une zone de pêche de 20 milles marins autour de chaque île pour les poti marara (il n’y pas de thoniers basés aux Australes). La population pourrait donc continuer à pêcher durablement au milieu de la plus grande réserve marine du monde. Les AMP, à travers leur notoriété internationale, entrainent également un développement de l’écotourisme. Par exemple, selon le Ministère de l’Environnement, la fréquentation touristique de l’île de Fakarava a été multipliée par sept, suite à la création de la réserve de biosphère de l’UNESCO il y a 10 ans. Plutôt que des problèmes, les AMP apportent donc des bénéfices directs pour les archipels.

Nous sommes peinés de devoir nous défendre publiquement face à ces accusations. Cependant, la vocation de Pew au niveau international est de stimuler la participation citoyenne au développement des politiques publiques. Donc nous sommes malgré tout heureux de voir que le projet de réserve marine proposé fait aujourd’hui l’objet d’un vrai débat public. Nous ne sommes pas rancuniers et nous sommes bien sûr disposés à continuer à travailler avec le Ministère et la population des Australes sur ce beau projet de Rahui Nui No Tuha’a Pae.

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Mutations : les fonctionnaires ultramarins pourront être prioritaires pour revenir chez eux

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Mutations : les fonctionnaires ultramarins pourront être prioritaires pour revenir chez eux
PAPEETE, le 8 avril 2016. Le Sénat a adopté jeudi le projet de loi relatif à la déontologie et aux droits et obligations des fonctionnaires. Deux articles nous intéressent particulièrement. Ils préconisent la prise en compte des CIMM (Centre des Intérêts Moraux et Matériels) lors de l'examen des candidatures à la mutation dans leur région d'origine des fonctionnaires ultramarins.

Le vote de cette loi instaure une priorité de retour vers leur territoire d'origine des fonctionnaires ultramarins exerçant dans l’hexagone.
En octobre dernier, l'Assemblée nationale avait adopté deux amendements sur la mutation des fonctionnaires effectuée lors de l’examen en séance publique du projet de loi relatif à la déontologie et aux droits et obligations des fonctionnaires. Avec ce vote au Sénat, le texte est définitivement adopté.
Dans un communiqué, le Conseil Représentatif des Français d'Outre-Mer (CREFOM) "salue cette avancée historique" mais note que "cette loi ne met cependant pas un terme définitif au combat engagé", car si la loi "considère les CIMM comme une priorité légale pour les enseignants et les corps relevant de statuts spéciaux", "Elle ne l’étend pas systématiquement aux autres administrations de l’Etat, mais ne fait qu’évoquer la possibilité accordée à l’autorité compétente d’en faire usage à titre subsidiaire", regrette le Crefom. Celui-ci demande donc une "harmonisation des barèmes pour toute la fonction publique".
Le « centre des intérêts matériels et moraux » s'apprécie en fonction d'un faisceau d'indices concordants, parmi lesquels figurent le lieu de naissance, le lieu de résidence des parents ou des ascendants proches, la propriété ou la location de biens immobiliers dans les départements d'outre-mer considérés, le lieu d'inscription de l'agent sur les listes électorales, les affectations professionnelles qui ont précédé son affectation actuelle.

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Mister Tahiti 2016 : les candidats n°9 et n°10

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Mister Tahiti 2016 : les candidats n°9 et n°10
Candidat N°9

Heremoana DESCAMPS

19 ans, 1m85, Punaauia
Stagiaire en mécanique

Qualités : généreux, naturel, solidaire
Loisirs et passions : boxe, randonnée, musculation
Convictions : "Défendre la culture et l'environnement."

Mister Tahiti 2016 : les candidats n°9 et n°10
Candidat N°10

Teava MU

17 ans, 1m85, Taravao
Études : terminale en Sciences et technologies de gestion (STG) au lycée de Taravao

Qualités : charmant, à l'aise en communication, motivé
Loisirs et passions : taekwondo, fitness
Convictions : "Mettre en avant la culture et les habitants du fenua."

Pour voter

Retrouver les portraits des 12 tane

Envoyer le mot "Mister", suivi du numéro de votre candidat favori, par SMS au 7321 (100 Fcfp HT le SMS).

Infos pratiques

Vendredi 15 avril, à 19 heures
Tarifs : à partir de 1 500 Fcfp (uniquement non dîneurs)
Billets en vente à Carrefour Punaauia et Arue, Radio 1 Fare Ute et sur www.radio1.pf
Hôtel Le Mérdien Tahiti

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Un baigneuse mordue par un requin décède en Calédonie

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Un baigneuse mordue par un requin décède en Calédonie
POE, le 8 avril 2016: Un femme de 69 ans a été attaquée par un requin à Bourail, samedi 9 avril, ont indiqué nos confrères des Nouvelles Calédoniennes.. Gendarmerie et pompiers ont été appelés pour intervenir sur la plage de Poé. L’incident est survenu peu avant onze heures.

La victime qui a été mordue en plusieurs endroits et présentait des blessures graves n'a pas survécu malgré les soins prodigués par les secours sur place. On ignore encore de quel type de requin il pourrait s’agir. Les pompiers effectuaient samedi des repérages en bateau pour déterminer si le squale était toujours dans les parages.

La plage de Poé a été immédiatement évacuée. La maire de Bourail, Brigitte El Arbi, a pris un arrêté d’interdiction de baignade à Poé, qui sera levé en temps voulu.


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Plus de 700.000 personnes suivent en direct sur internet l'explosion d'une pastèque

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Plus de 700.000 personnes suivent en direct sur internet l'explosion d'une pastèque
Washington, Etats-Unis | AFP | vendredi 08/04/2016 - Plus de 700.000 personnes ont suivi vendredi en direct sur internet la vidéo de deux employés du site d'information américain BuzzFeed encerclant d’élastiques une pastèque jusqu'à ce qu'elle explose.

Habitué des contenus devenant viraux et faisant le "buzz" sur internet, le site avait appelé les internautes à regarder deux employés "faire exploser cette pastèque élastique par élastique".

Message reçu: quelque 40 minutes plus tard, ils étaient plus de 730.000 à suivre les dernières secondes avant l'explosion attendue, contemplant sur Facebook la vidéo d'un homme et d'une femme protégés par des combinaisons blanches à capuche et des lunettes transparentes, s'en prendre à la désormais célèbre pastèque en l'entourant d’élastiques à un rythme soutenu.

Le nombre d'internautes visionnant la vidéo a augmenté par milliers dans les derniers instants avant l'explosion, jusqu'à dépasser les 740.000 avant de rapidement dégonfler pendant que les employés du bureau de BuzzFeed à New York dégustaient la chaire rouge du fruit maltraité.

Plus de 320.000 personnes avaient laissé des commentaires sur Facebook sous la vidéo, vue par plus de quatre millions de personnes.

"Voilà ce qui arrive à vos mains quand vous mettez environ 690 élastiques en caoutchouc autour d'une pastèque", a tweeté, avec une photo montrant de petites ampoules à ses doigts, la journaliste de BuzzFeed Chelsea Marshall qui a participé à l'expérience.

Opération de pub réussie pour le site: le hashtag #buzzfeed figurait parmi les plus commentés sur Twitter aux Etats-Unis peu après l'expérience et les GIF animés du moment de l'explosion circulaient sur internet.

Les internautes passaient eux du scepticisme à l'enthousiasme ironique.

"Nous sommes en 2030 et mon fils me demande +Papa, où étais-tu quand @BuzzFeed a fait exploser une pastèque avec des élastiques sous les yeux de 700.000 personnes?+", s'est amusé sur Twitter un journaliste américain, Bobby Blanchard.

"Ma mère vient de regarder l’explosion de la pastèque et maintenant je dois lui expliquer ce qu'est le journalisme piège à clics ("clickbait")", a confié une politologue américaine, Laura Seay, en référence aux contenus visant à attirer les internautes.

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Trois hommes retrouvés par l'armée américaine sur une île déserte du Pacifique

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Trois hommes retrouvés par l'armée américaine sur une île déserte du Pacifique
Los Angeles, Etats-Unis | AFP | samedi 09/04/2016 - L'armée américaine a annoncé avoir participé au sauvetage jeudi de trois marins échoués sur une île déserte du Pacifique, des naufragés qui avaient signalé leur présence par le mot "HELP" ("A l'aide") écrit sur le sol à l'aide de frondes de palmier et de leurs gilets de sauvetage.

Les trois hommes, portés disparus à bord d'un skiff depuis trois jours avaient été repérés par l'équipage d'un avion P-8 Madfox 807 de la base de Misawa, au Japon, qui ont transmis l'information à leur famille et aux sauveteurs de l'île de Guam. Un petit bateau est venu les récupérer, ont rapporté les gardes-côtes.

Les trois hommes étaient en sûreté jeudi, trois jours après le signalement de leur disparition. Aucune autre précision n'a été donnée sur ces hommes.

L'équipage du P-8 et plusieurs navires étaient à leur recherche dans la zone où leur skiff avait été signalé pour la dernière fois. Des vraquiers, le Brilliant Jupiter et Ten Yu Maru, avec le soutien d'un réseau de secours parrainé par les Etats-Unis ont mené les recherches pendent 17 heures dans un rayon de 286 km.

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Cérémonie d’ouverture des championnats polynésiens des Oceania d’athlétisme

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Cérémonie d’ouverture des championnats polynésiens des Oceania d’athlétisme
PIRAE, le 09/04/2016 - La cérémonie d'ouverture des championnats polynésiens des Oceania d'athlétisme a eu lieu, jeudi soir, au stade Pater, en présence de la ministre chargée des Sports, Nicole Sanquer-Fareata, ainsi que du Président des Oceania d'athlétisme, lequel était accompagné de son vice-président et de sa directrice exécutive.

Les 6 pays polynésiens membres des Oceania - outre Tahiti, la Nouvelle-Zélande, Samoa, Samoa américaines, Tonga et les îles Cook - sont présents pour participer à cette compétition avec plus de 100 athlètes affûtés et prêts à battre des records.

Les premières courses se sont déroulées jeudi soir et les épreuves vont se dérouler jusqu'à samedi fin de journée.

A cette occasion, la ministre a rappelé le soutien du Pays pour ces manifestations qui rassemblent notre jeunesse autour des valeurs du sport.

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Un scootériste percute un automobiliste

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Un scootériste percute un automobiliste
PUNAAUIA, le samedi 9 avril 2016. Samedi matin, vers 6 h 30, au PK 17.6 à Punaauia, une voiture et un scooter se sont percutés.

Il était 6 h 30, ce samedi matin, quand un scooter circulant dans le sens Papeete-Punaauia s'est déporté sur la voie opposée. Le voyant arriver, la voiture qui arrivait en face de lui a klaxonné à plusieurs reprises sans effet. Le conducteur du deux-roues a alors percuté la voiture.

Le pilote du scooter qui était dépourvu de casque, âgé de 22 ans, a été pris en charge par le SAMU et transporté au CHPF de Papeete. Un prélèvement sanguin a été réalisé pour déterminer s'il était sous l'empire d'alcool ou de drogue. Le conducteur de la voiture est indemne et présente un dépistage négatif à l'alcoolémie.



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Interpellé après avoir harponné une tortue

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Interpellé après avoir harponné une tortue
TARAVAO, le samedi 9 avril 2016. Les forces de l'ordre ont arrêté ce samedi un habitant de Toahotu qui a harponné une tortue pour la manger. Il comparaîtra devant le tribunal correctionnel.

Les gendarmes de Taravao ont procédé à l'interpellation ce samedi d'un habitant de Toahotu. Cet homme, âgé de 45 ans, a tué une tortue au fusil harpon vendredi pour ensuite la ramener puis la dépecer à son domicile en vue de la manger.

Son matériel de pêche ainsi que la viande de tortue ont été saisis par les forces de l'ordre.

A la sortie de sa garde à vue, le quadragénaire a reçu une convocation au tribunal correctionnel pour le 27 septembre.

Le code de l'environnement polynésien prévoit que les auteurs de ce type d'infraction « seront punis d’un emprisonnement de 3 mois au moins et un an au plus et d’une amende de 100 000 Fcfp à 980 000 Fcfp ou de l’une de ces deux peines seulement ». Ils encourent en plus une peine d'amende douanière d'un million de Fcfp.

Depuis 1971, le gouvernement de la Polynésie française s’est doté d’outils juridiques de protection des tortues marines. Toutes les espèces de tortues marines fréquentant les eaux polynésiennes sont désormais protégées. Depuis 1990, “sont interdits : le transport, la détention, la collecte des œufs de tortues marines, la capture à terre ou en mer, la taxidermie, la commercialisation, l’importation et l’exportation de toute tortue marine”.

En Polynésie française, cinq espèces de tortues marines sont présentes : la tortue caouanne, la tortue imbriquée, la tortue luth, la tortue olivâtre et la tortue verte. Les tortues vertes et les tortues imbriquées sont les plus souvent rencontrées au fenua. Mais la chair des tortues imbriquées n'est pas comestible ce sont donc les tortues vertes qui sont le plus prisées par les braconniers.

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Il ébouillante une femme après une dispute

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Il ébouillante une femme après une dispute
AFAAHITI, le samedi 9 avril 2016. Un homme a ébouillanté une femme après s'être disputés à Afaahiti. Dans la nuit de vendredi à samedi, il a versé de l'eau brûlante alors qu'elle était couchée.

Vendredi, trois couples passent l'après-midi et la soirée ensemble. Ensemble, ils font la fête en consommant de l’alcool. Avant de se coucher chez leur hôte à Afaahiti, un homme s'en prend à sa compagne pour un motif futile.

Une des femmes présentes le rabroue et lui dit de se taire. Mécontent, il se rend dans la cuisine, fait chauffer de l'eau dans une bouilloire électrique, revient et en verse le contenu sur le matelas et le dos de la femme qui est couchée. Cette dernière est brûlée au deuxième degré sur 9 % du corps. Elle s'est vu prescrire une ITT de 10 jours.

L'homme, âgé de 37 ans, a été entendu par les gendarmes de Taravao. Il devra s'expliquer le 19 mai devant le tribunal correctionnel. Il devra répondre également de violences envers sa conjointe qui s'est interposée au moment des faits.


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Les étudiants de l'Isepp ont de l'avenir !

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Les étudiants de l'Isepp ont de l'avenir !
PAPEETE, le samedi 9 avril 2016. Ce samedi matin, de jeunes étudiants de l'Isepp ont organisé un grand événement unique, ouvert à tous, sur le thème des liens entre modernité, culture et environnement. Etaient au programme : défilé de mode de jeunes créateurs, mur végétalisé, courts-métrages et rencontre avec leurs jeunes réalisateurs...


L’événement Young Tahitian Leaders a été organisé ce samedi par les étudiants de troisième année de la licence information et communication de l'Isepp. Les 14 élèves de la promo ont réalisé ce projet dans le cadre de leurs études.

Le thème retenu était "la vision des jeunes sur la Polynésie de demain, déclinée en trois thématiques : l'environnement, la modernité et la culture.

Pendant la matinée, le public a pu découvrir une exposition d'art, assisté à un défilé de mode, visionner des courts-métrages...

Mickey Spitz, le jeune comique de 19 ans, vainqueur du Tahiti Comedy Show, a animé avec brio toute la matinée.


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"Demain" : une avant-première et un débat

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PAPEETE, le dimanche 10 avril 2016. Colibris Tahiti organise ce mardi la projection du film Demain en avant-première. Ce documentaire sera ensuite projeté pendant deux semaines sur grand écran. À l’issue de cette période de projections, un deuxième rendez-vous est annoncé, à savoir une rencontre-débat autour des problématiques soulevées par Demain.

Deux raisons ont poussé l’association Colibris Tahiti à organiser l’avant-première Demain : "D’une part, les thèmes qui sont développés dans le film sont en rapport avec la démarche et les actions de notre association. D’autre part Colibris France, à laquelle est reliée Colibris Tahiti au sein du Mouvement Colibris, est l’un des co-producteurs du film", explique l’association par la voix de son président Claude Jacques-Bourgeat.

Il poursuit : "Pour résumer, Demain est un film pédagogique à l’heure de la COP 21 qui propose des solutions écologiques, économiques et sociétales alors que le monde se trouve à la croisée des chemins. Ce n’est pas seulement le réchauffement climatique qui est en cause, mais l’état de crise systémique dans lequel se trouve le monde".

Nominé et récompensé

Réalisé par Cyril Dion et Mélanie Laurent, Demain part d’une étude parue dans la revue scientifique Nature qui annonce la possible disparition d’une partie de l’humanité d’ici à 2100. Avec une équipe de quatre personnes, le duo est allé à la rencontre d’hommes et de femmes du monde qui réinventent l’agriculture, l’énergie, la démocratie et l’éducation. Les acteurs et réalisateurs ont traversé l’Europe, les États-Unis, l’Inde, l’Île de la Réunion. Le road movie porte haut les projets concrets et positifs.

Nominé aux Lumières 2016, il a reçu le prix du meilleur documentaire au César de la même année. Depuis sa sortie nationale en décembre 2015, il connaît un succès sans précédent pour ce genre de film. Il a dépassé le film d’Al Gore (Une vérité qui dérange).

À Tahiti, un premier débat sera organisé à la fin de l’avant-première. "L’objectif étant de susciter une réflexion autour des propositions d’alternatives évoquées dans le film. Mais aussi et surtout d’évoquer les possibilités de développement d’initiatives écologiques, socialement équitables et durables en Polynésie française", annoncent les Colibris Tahiti. Un second rendez-vous débat sera organisé après les deux semaines d’exploitation du film sur grand écran. La date est fixée (le 27 avril), le lieu reste à confirmer.

Etude qui a inspiré le film : Barnosky AD, Hadly EA and Al. Approaching a state shift in Earth’s biosphere. Nature 2012 Jun 6 ; 486(7401):52-8.




Pratique
Avant-première du film documentaire Demain le mardi 12 avril au cinéma Liberty à 18 heures. Ce documentaire sera ensuite exploité comme les autres pendant deux semaines. Un débat est prévu le 27 avril.

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Très peu de récifs préservés dans nos eaux (étude)

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Très peu de récifs préservés dans nos eaux (étude)
PAPEETE, le 8 avril 2016. Seulement 1,5 % des récifs sur la planète sont éloignés de l'homme. Un tiers d'entre eux se trouve en Calédonie. Dès qu'un récif est situé à moins de 12 heures de trajet en bateau, sa biomasse et sa biodiversité en poisson décroit. Au fenua, il existe peu de récifs épargnés par l'homme.

Avec 2.5 millions de km2, la Polynésie présente une surface grande comme l'Europe. Suffisamment de place pour abriter de nombreux récifs préservés ? Non selon les résultats du projet Pristine (sites quasi-vierges en anglais) mené par une équipe internationale de biologistes marins.
A travers le projet Pristine, les scientifiques avaient pour objectif de référencer la biodiversité marine dans les derniers récifs coralliens vierges, ou quasiment vierges, d’impact humain dans le Pacifique sud. Ils ainsi ont exploré les récifs de Minerve à Tonga, puis les récifs d’Entrecasteaux, de Pétri et de Chesterfields en Nouvelle-Calédonie. En Polynésie française, ils ont mis le camp sur les îles Actéon en Polynésie. Ce groupe d'atoll est situé à 245 km au nord-ouest des îles Gambier et composé de quatre atolls inhabités : Matureivavao, Tenarunga, Vahanga et Tenararo.
En mission, en mai 2013, les biologistes marins ont plongé dans les eaux de plusieurs atolls des Tuamotu-Gambier : Marutea, Maria Est, Matureivavao, Tenarunga, Vahanga, Ahunui, Paraoa, Nengo Nengo... Chaque plongeur s'est ainsi immergé pendant près de 50 heures. Cela a représenté plus de 200 heures d’observation sous-marine en 11 jours. " Nous venons d’observer des grands prédateurs dans 96% des plongées réalisées dans les récifs des îles isolées et pour la plupart inhabitées de Polynésie française. Ces îles se classent au premier rang de notre base de données en termes de fréquence des grands prédateurs", constataient alors les biologistes.


La moitié des récifs près de l'homme
Très peu de récifs préservés dans nos eaux (étude)
En s'immergeant sous l'eau dans les zones préservées, les biologistes ont été impressionnés par "des biomasses inégalées en poissons dans ces zones, surtout concernant certaines catégories qu'on ne voit quasiment plus ailleurs même dans les réserves comme les grands prédateurs, les requins aussi", décrit David Mouillot, professeur en écologie à l'université de Montpellier et coordonnateur du projet Pristine. "Il y a des catégories d'espèces qu'on ne voit quasiment plus dans les zones proches de l'homme même dans les réserves marines mais qu'on observe en abondance dans les îles isolées. Ce décalage entre les réserves, même les plus grandes et les mieux protégées, et ces zones isolées était la première grosse surprise de cette expédition."

En plongeant les chercheurs ont constaté qu'il y a un lien de corrélation entre le temps de trajet depuis les implantations humaines et l’état du récif. Les scientifiques ont révélé l’existence de seuils en deçà desquels les récifs sont fortement dégradés, et au-delà desquels ils atteignent des niveaux de référence. Par exemple, la biomasse en poisson chute de 44 % en zone péri-urbaine par rapport à la référence des récifs isolés, et commence à se rétablir à partir de 6h30 de temps de trajet des populations humaines. La biomasse des grands prédateurs chute de 69% et se rétablit à partir de 12 heures de temps de trajet. Pour les requins, la chute est de 90%. Pour la diversité fonctionnelle, c’est-à-dire la diversité des rôles assurés par les espèces pour le bon fonctionnement de l’écosystème, la chute est de 61%, et le rétablissement n’est visible seulement qu’à partir de 16h30 de temps de trajet.

"On pensait trouver des sites relativement peu impactés à partir de 8-9 heures de bateau. On s'est aperçu qu'il fallait aller au-delà de 12 heures voire 20 heures pour atteindre des niveaux de référence", explique David Mouillot. "Ces valeurs montrent que l'empreinte humaine est quasiment partout et que ces sites isolés sont vraiment les derniers refuges de la vie marine." Ainsi, les grands prédateurs et les requins, des espèces très prisées, commencent à disparaitre dès 8 à 10 heures de trajet de navigation.
Et le mauvais côté pour la Polynésie, malgré l’étendue du territoire, présente peu de récifs situés au-delà de ces seuils, la plupart sont accessibles relativement facilement ce qui les rend vulnérables à l'homme. "Au niveau de la planète, 58 % des récifs sont à moins d'une demie heure d'accès de l'homme. Nous avons été très étonnés", souligne le chercheur. "Dans l'imaginaire, on a l'idée du récif corallien sur un atoll préservé et éloigné, mais ça c'est dans l'imaginaire. Les grandes surfaces coralliens sont proches de l'Asie du Sud-Est, de l'Indonésie, où l'homme est quasiment partout. On a du mal à y trouver des sites à plus d'une heure ou une heure et demie de navigation."


1/3 des récifs préservés en Calédonie
Très peu de récifs préservés dans nos eaux (étude)
Ainsi, sur la planète, les ensembles éloignés à plus de 20 heures de trajet sont très rares, ne représentant que 1,5 % des récifs sur la planète. Ces derniers refuges de la faune marine se rencontrent principalement au milieu de l’Océan indien et dans le Pacifique, au large de la Nouvelle-Calédonie. Cet archipel regroupe en effet un tiers des récifs isolés de la planète. Les îles Chesterfield, à 40 heures de Nouméa en bateau, et les îles d'Entrecasteaux, à 30 heures, jouissent ainsi d'une biodiversité unique.

Les sites Pristine vont continuer à être surveillés à travers le projet Apex. Des requins ont été équipés de balises et des capteurs acoustiques sont installés. "Ces derniers vont nous permettre de mieux connaitre la fréquentation des habitats des grands prédateurs ou d'autres mammifères marins", explique David Mouillot. "Cela nous permettra d'étudier le cycle de vie de grands prédateurs et de démontrer le caractère essentiel de ces lieux."
Etudier l’écologie des requins, tout particulièrement dans les récifs coralliens, est un vrai challenge car ils ont déjà disparu de la plupart des récifs.



Les petites réserves ont une efficacité "très limitée"
Très peu de récifs préservés dans nos eaux (étude)
Jusqu'ici, les états de références des récifs sont pour la plupart issus des réserves marines. Mais ces réserves sont-elles cependant assez vastes, assez âgées et assez préservées pour être prises comme référence ? "On avait du mal à juger la pertinence des aires marines protégées car on ne pouvait que juger par rapport à l'extérieur qui est très dégradé, donc c'est toujours en meilleur dans les aires marines, mais meilleur jusqu'à quel point ?", explique David Mouillot, professeur en écologie à l'université de Montpellier et coordonnateur du projet Pristine. "Les réserves marines sont efficaces dans la mesure où on constate qu'on a des niveaux de biomasse (masse totale des êtres vivants qui occupent le milieu) conséquents mais il manque quelques espèces. Les réserves marines qui sont proches de l'homme remplissent une partie de leur mission on va dire. Mais elles restent encore largement inefficaces pour les grands prédateurs très mobiles comme les requins. Dans ces cas, les sites Pristine sont essentiels et servent de refuge là où les réserves marines ne peuvent pas jouer ce rôle."
Les biologistes recommandent également que les aires marines s'étalent sur de grandes surfaces. "On s'aperçoit que les petites réserves sont loin des niveaux des sites Pristine -un peu moins de la moitié en biomasse-. On a une efficacité très limitée des petites réserves", note David Mouillot. "Dès que la taille des espèces est un peu importante il y a la nécessité d'une aire assez large pour protéger efficacement les espèces." La visite de ces sites Pristine permet d’établir ces états de référence pour le Pacifique Sud.

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Une croisière aérienne privée passera par Tahiti

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Une croisière aérienne privée passera par Tahiti
PAPEETE, le 8 avril 2016. Le 24 novembre, des croisiéristes débarqueront à Tahiti. Ils auront la particularité de voyager à bord d'un avion et non d'un paquebot. Le premier prix pour cette croisière est fixé à 2,6 millions de Fcfp.


A Tahiti, on est habitué à l'arrivée des croisiéristes en bateau. Mais on connaît moins les croisières en avion. Pourtant en novembre, ils seront près de 200 croisiéristes à débarquer en avion à Tahiti.
C'est la société Safrans du monde propose ce concept. Elle vend un voyage de 22 jours à travers le monde, du 19 novembre au 10 décembre prochain.

Pour l'occasion, un Airbus 340 sera privatisé et emmènera les voyageurs aux quatre coins du monde. Dans le cadre de ce voyage, les formalités et les temps de vol interminables seront considérablement réduits, puisque l’accès à l’appareil est direct et les escales ralliées très rapidement.

Une croisière aérienne privée passera par Tahiti
La croisière commencera à Rio de Janeiro, avant de mettre le cap sur le Pérou avant d'aller à l'Île de Pâques puis Tahiti. L'avion arrivera le 24 novembre à l'aéroport de Tahiti Faa'a. Le programme lisible sur le site internet de Safrans du monde précise que "si vous voyagez en Espace Safrans vous vous installerez dans votre hôtel à Tahiti et profiterez d'une journée de repos au bord de la plage. Si vous voyagez en Première Classe vous vous envolerez pour un séjour libre de trois nuits à Bora Bora". Mais des variantes sont possibles : les croisiéristes pourront selon leur choix : s'envoler vers Moorea ou Tetiaroa. Au programme de ceux qui resteront à Tahiti ressemble à celui des touristes habituels : les jardins de Vaipahi, le Trou du souffleur, la vallée de la Papeno'o…

Les croisiéristes continueront ensuite vers la Nouvelle-Zélande, le Vietnam, la Birmanie et l'Inde.
Pour participer à cette croisière, les voyageurs devront débourser 21 900 euros (2,6 millions de Fcfp) pour l'Espace Safrans / 45 700 euros (5,5 millions de Fcfp) pour la Première Classe mais à ce prix-là, la pension complète et les excusions sont prises en charge. 235 personnes maximum seront à bord de cet avion.

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Raid des vahine : première réussie ! (photos et vidéo)

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Raid des vahine : première réussie !  (photos et vidéo)
MOOREA, le dimanche 10 avril 2016. Pour sa première édition, le Raid des vahine a été couronné samedi de succès avec plus de 1 000 participantes ! Karine Voiturin et Sophie Gardon sont les premières à avoir franchi la ligne d'arrivée.

En février dernier, le Raid des vahine avait dû être reporté en raison des fortes pluies. La première édition de cet événement sportif s'est finalement passée sous un soleil radieux.
La première course en montagne dédiée aux femmes s'est tenue samedi, sur l'île de Moorea. Rarement on a vu le quai des ferries aussi bondé. Pour participer, il fallait s'inscrire en duo. Il y avait donc plus de 530 équipes, soit 1074 femmes, inscrites. Copines, mères et filles, collègues ont couru ensemble et se sont soutenues mutuellement.

Le top départ a été donné au quai de Vaiare à 8 h 30. Les participantes ont ensuite pris la direction de la mairie de Teavaro sur la route de ceinture pendant 1,5 km avant d'entrer dans la vallée au niveau de la Polynésienne des eaux. Elles sont ensuite montées vers le col de Temae au-dessus du lotissement, avant de redescendre sur la crête jusqu’à l’OPT. Les participantes ont ainsi pu admirer le paysage. En haut du col, un très beau panorama sur Tahiti et la plage de Temae s'est offert aux yeux des sportives.

La ligne d'arrivée était sur la plage de Temae, où de nombreuses animations étaient prévues.

Sur le podium, on a retrouvé des habituées. C'est l'équipe de Karine Voiturin et de Sophie Gardon qui s'est imposée en 51 minutes et 20 secondes.




Vidéo du peloton peu après le départ


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Le Petit Village de Haapiti retrouve le sourire

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Le Petit Village de Haapiti retrouve le sourire
Haapiti, le dimanche 10 avril 2016. Les commerçants du centre commercial Le Petit Village de Haapiti reprennent espoir grâce à l’arrivée de nouveaux commerçants depuis la fin de l’année 2015 et la construction des nouvelles résidences à proximité.


« Tout le monde a coulé en cascade. C’était une spirale descendante »
se souvient Fanny Labeau, propriétaire de La Pirogue (librairie, papeterie, presse, journal…), une des « survivantes » de la période difficile que viennent de vivre les commerçants du Petit village de Haapiti, à Moorea.

Le centre commercial Le Petit Village de Haapiti a connu des années florissantes dans les années 90 quand le Club Med était ouvert. Mais, depuis 2014, les fermetures se sont enchaînées et ont rendu de moins en moins attractif le site. La fermeture de l'agence de la Banque de Polynésie a accentué la désertion du centre commercial. Les habitants et touristes ont alors dû se rendre dans les banques de Maharepa pour y faire leurs opérations bancaires.
Puis le magasin d’alimentation général du centre commercial Le Petit Village de Haapiti a fermé ses portes. La station d'essence, située alors tout près du centre commercial, a elle aussi ensuite baissé le rideau.

La panne du distributeur automatique de billets pendant quelques mois et des séries de vols sont venus s’ajouter à la série noire des commerçants de Haapiti.
Mais il en fallait plus pour décourager les derniers commerçants en activité qui ont redoublé d’efforts.
« On a subi un coup dur. Mais, on a essayé d’avoir de nouvelles idées et de créer de nouvelles activités. Cela nous a permis de tenir pendant cette période de crise. A La Pirogue par exemple, j’ai ajouté des nouveaux jeux de la Pacifique des Jeux comme le jeu « Amigo ».J’ai aussi donné la possibilité à ma clientèle de s’abonner à Vodafone » explique Fanny Labeau.
Les commerçants ont commencé à apercevoir le bout du tunnel lorsque Ruta Moise a racheté la station d'essence et a ouvert le magasin d’alimentation générale « Mahana Beach Store » situé non loin du centre commercial en juillet 2015 et du restaurant « Mahana Coffee » en plein centre commercial en octobre dernier.
Ces ouvertures ont permis de  «  donner plus de vie » à cette zone touristique et de faire revenir progressivement résidents et touristes.
Depuis le début de l'année, l’optimisme semble revenu chez les commerçants avec l’ouverture de nouveaux commerces au centre commercial comme le nouveau magasin d’alimentation général Mahinano, un salon de coiffure et un salon de tatouage en attendant l’ouverture prochaine de nouvelles boutiques.
Les commerçants voient également d’un bon œil la construction de nouvelles résidences et des nouveaux bungalows à Haapiti.
« On a connu une période difficile. Mais il faut que les gens sachent que de nouveaux commerces sont ouverts et que d'autres sont à venir. J’appelle donc les habitants de Moorea, en particulier ceux de Haapiti à reprendre leurs bonnes habitudes et à revenir dans leur centre commercial à Haapiti », lance la propriétaire de La Pirogue.



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