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Tiripuna : E hi'opo'a fa'ahou-hia i te 'ohipa no te mau merēti no te aora'i

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Tiripuna : E hi'opo'a fa'ahou-hia i te 'ohipa no te mau merēti no te aora'i
PAPEETE, le 11/03/2016 - Ua ha'afaufa'a-'ore-hia i te anira'a a Pascale Haiti e ia fa'a'ore hia i te fa'aotira'a a te piha uiui, no te tahi mau hape o tāna i rave. 'Aita rā te tiripuna ha'apararīra'a i Pari i 'āpe'e i teie mana'o, tōna aura'a, e fa'aho'i-hia te reira i mua i te aro a te ha'avā uiui, Laurent Mayer, e nāna e fa'aoti atu e ia fa'aho'i hia anei o Pascale Haiti rāua Gaston Flosse i mua i te tiripuna fa'ahapara'a.

Ua hōro'a te tiripuna ha'apararīra'a no Pari i tāna fa'aotira'a i te 26 no fepuare i topa a'e nei, i muri a'e i te anira'a a Pascale Haiti e ia ha'afaufa'a-'ore- hia te mau tuatāpapara'a a te ha'avā uiui no te tiripuna fa'ahorora'a no Pape'ete. Inaha, no Pascale Haiti, te vai nei te tahi mau 'ohipa tano 'ore o tei rave hia e, 'aita ato'a oia i māuruuru i mua i tera tātarara'a.

No reira, i teie mau hepetoma i muri nei, tātou e pāpū-roa-atu ai, e ti'a anei o Pascale Haiti e tōna hoa Gaston Flosse i mua i te ha'avā no te tiripuna fa'ahapara'a no Pape'ete. Na te ha'avā uiui, Laurent Mayer e fa'aoti atu. I roto i teie 'ohipa, e riro o Gaston Flosse i te tāviri i te faufa'a a te nūna'a.


E ONO MIRIONI FARANE O TEI TAVIRI HIA
I te 'āva'e no te tītema 2014, ua 'ite hia, i Erima, i te tahi mau merēti nehenehe mau e moni ato'a ho'i, e, o tei ho'o hia i te fenua Farāni fatu hia e te Aora'i o te Fa'aterera'a o te Hau Fenua. Fa'ahapa hia ia Pascale Haiti i te 'ohira'a mai i teie mau merēti, mau punu tāipu e te tahi mau hāpaina, i muri a'e i te fa'a'erera'a hia o Gaston Flosse i tona mau ti'ara'a mana i te matahiti 2014.

Ia au i te mau tītorotorora'a a te ha'avā uiui, e riro ra, e 6 mirioni farāne pātifita te tino moni o tei ha'amāu'a hia no te ho'o i tāua mau tauiha'a ra. Ua rave hia te tahi mau pāherura'a i te fare o Gaston Flosse rāua o Pascale Haiti, i Erima e, na reira ato'a i te piha 'ohipara'a a Gaston Flosse i Taraho'i. Te tahi ato'a horora'a o tei tu'u hia i mua i te tiripuna no te pāto'i i te tihepūra'a hia ia Gaston Flosse i ni'a i te ti'ara'a 'aivana'a ta'a'ē no te pupu puātou i Taraho'i, e i roto i te mau tītorotorora'a a te ture, ua 'ite hia teie 'ohipa pi'i hia te mau merēti no te Aora'i o te Fa'aterera'a.


UA FA'AHO'I HIA TEIE 'OHIPA I MUA I TE HA'AVA UIUI
Mai te mea ra, 'aita te tiripuna ha'apararīra'a i Pari i fāri'i i te anira'a a Pascale Haiti, e fa'aho'i hia te reira i roto i te rima o te ha'avā uiui no te tiripuna fa'ahorora'a no Pape'ete, Laurent Mayer. Ia tae i te reira taime, e nehenehe te ha'avā uiui e fa'ahope i tana mau tuatāpapara'a, e, nāna ato'a e fa'aoti atu i te taime a nehenehe na ti'a to'opiti i te tu'u i roto i te rima a te tiripuna fa'ahapara'a no Pape'ete, mai tei ani hia e te 'auvaha ture, José Thorel, i te matahiti 2015 ra. E hōro'a o Laurent Mayer i tāna fa'aotira'a i teie mau hepetoma i muri nei.

E AHA TE AURA'A ?

tāvirira'a faufa'a : détournement de fonds


Le premier mot de ce composé est construit à partir de la racine ancienne viri (vili en tongien et en samoan) qui signifie ‘vriller’, ‘enrouler’ ou ‘rouler’, comme pour carguer une voile, enrouler une natte ou rouler une cigarette. Tāviri, c’est ‘tourner quelque chose sur lui-même’, et c’est aussi la clé ou la manivelle. Métaphoriquement, le terme signifie ‘rouler’ quelqu’un, ‘détourner’ des mots de leur sens premier (tāviri i te parau) ou détourner de l’argent (tāviri i te moni). Le suffixe ra'a permet ici de nominaliser tāviri : tāvirira'a ‘le fait de tourner/détourner ; le tournage ; le détournement’. Le mot faufa'a désigne les biens, les richesses ou toute chose qui a de la valeur.

Exemples :

- Ua tāvirihia vau : J’ai été roulé.
- 'Aita rātou i tāvini i te nūna'a, 'ua tāviri rā : Ils n’ont pas été au service du peuple, mais ils se sont servis. (littéralement : …mais (ils) ont détourné (des fonds))
- E ha'apa'o faufa'a 'ōna i roto i te tā'atira'a : Il est trésorier dans l’association.


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Un expert en pneumologie à Tahiti

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Un expert en pneumologie à Tahiti
PAPEETE, le 11 mars 2016. Le professeur Similowski, chef du service pneumologie et réanimation à l’Hôpital de la Pitié- Salpêtrière, était en mission cette semaine en Polynésie française.

Thomas Similowski, chef du service pneumologie et réanimation à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et professeur à l’Université Pierre et Marie Curie, était en mission cette semaine au fenua. Lundi, il a animé une session de formation destinée aux infirmières, techniciens, secrétaires médicales et pharmaciennes de l’association Apair qui est à l’initiative de la venue de ce professeur de renom.

Le professeur a partagé son expérience sur notamment la thématique du suivi des patients à domicile en ventilation non invasive (VNI).

Les professionnels de santé de l’Apair, confrontés au quotidien à ces problématiques, ont écouté attentivement le professeur Similowski. "Un patient bien ventilé est un malade pour lequel il existe un équilibre optimal, une adéquation entre l’efficacité clinique de la VNI et la tolérance du malade vis-à-vis de son traitement", a-t-il expliqué.

Mardi et mercredi, le professeur a rencontré des médecins prescripteurs libéraux et hospitaliers. Jeudi, il a participé à la réunion du service de réanimation du CHPF.

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1089 élèves de Papeete et Pirae passent le permis piéton

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1089 élèves de Papeete et Pirae passent le permis piéton
PAPEETE, 11 mars 2016 - La direction de la sécurité publique a achevé vendredi une sensibilisation dispensée à 1089 élèves de CM2 de Papeete et Pirae, sur le thème de la sécurité routière.

Sur sa zone géographique d’intervention, depuis octobre dernier, les agents de la direction de la sécurité publique (DSP) sont intervenus dans 17 écoles et sensibilisé au code de la route quelques 1089 élèves, répartis sur 46 classes de CM2.

Cette opération de sensibilisation à la sécurité routière s’est articulée en deux temps. En octobre et novembre derniers, une première phase de l’opération avait conduit la police à intervenir dans les classes pour distribuer un kit piéton comprenant un CD-Rom à destination de l’enseignant et un livret, le Code du jeune piéton, remis à chaque écolier. Ce petit livret édité dans le cadre de l’opération nationale de prévention Permis piéton, expose diverses situations à risque dans la rue et sur la route et initie aux bases du code de la route.

Par des mises en situation et un jeu de questions-réponses, ce Code du jeune piéton enseigne les règles de circulation piétonne, le sens de la responsabilité individuelle et un ensemble de précautions, de réflexes et d’astuces permettant aux enfants d’assurer leur propre sécurité, sur la route.

A l’éclairage de son support pédagogique, chaque enseignant a eu l’opportunité d’évoquer la notion de sécurité routière avec ses élèves.

Depuis le 26 janvier dernier, les agents de la DSP visitent chaque classe pour faire passer un test aux écoliers afin de jauger leur niveau de sensibilisation. Ce questionnaire à choix multiples (QCM) s’articule autour de 12 questions.

Un permis piéton a été remis aux élèves ayant eu au moins six bonnes réponses sur 12 à ce test.

La gendarmerie nationale conduit depuis 2006 cette opération de sensibilisation à la sécurité routière, sur sa zone d’intervention (la Polynésie française hors Papeete et Pirae). Des évaluations sont d’ailleurs programmées du 11 au 13 avril prochains à Taiarapu et au Australes, puis à partir du 19 avril à Moorea et Huahine. L'enjeu est que tous les écoliers de Polynésie française soient sensibilisés à leur entrée au collège.

1089 élèves de Papeete et Pirae passent le permis piéton

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Lancement du 3ème concours scientifique des collèges

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Lancement du 3ème concours scientifique des collèges
PAPEETE, le 11 mars 2016 - Organisé pour la troisième année consécutive, le concours scientifique des collèges commence mercredi. Une première épreuve est prévue dans les établissements équipes inscrites. Elle permettra de sélectionner les dix finalistes.

"On ne fait pas du contrôle de connaissances, on fait en sorte que les élèves apprennent en s’amusant, qu’ils raisonnent sur des choses de tous les jours pour découvrir, réfléchir, s’instruire,... ", indique Régis Plichard, le président de l’association Proscience organisatrice du concours scientifique des collèges. À la veille de la première épreuve, elle aura lieu mercredi 16 entre 10 et 11 heures dans les établissements des équipes inscrites, il présente l’événement.

Il se déroule en plusieurs étapes. Les inscriptions des équipes est possible entre le 11 janvier et le 5 février. Les équipes sont constituées de trois membres d’élèves de 4ème, 5ème ou 3ème. À l’issue des inscriptions chacun reçoit un livret de recherches.
"Cette année, le thème de ce livret est le voyage. Notre mascotte, le jeune garçon Eteroa, à l’occasion d’un voyage entre les Australes dont il est originaire et Tahiti, est entré dans le cockpit de l’avion. Il s’est intéressé aux instruments de navigation. Il est aussi allé voir des pêcheurs pour mieux comprendre les cartes marines, il a fait du surf ce qui l’a amené à s’interroger sur les données météo mais aussi sur l’intérêt de mettre de la crème solaire avant de glisser sur l’eau."

Un concours en deux temps

Le concours se déroule en deux temps. La première épreuve, celle qui a lieu mercredi, consiste en un ensemble de questions à choix multiples, de rébus et mots croisés. Les dix meilleures équipes sont ensuite invitées à la finale. Elle aura lieu le 17 avril, vraisemblablement dans un établissement de Punaauia. Une épreuve théorique et une épreuve pratique clôtureront le rendez-vous 2016. "Nous ferons le maximum pour corriger les copies de la première épreuve rapidement pour que les dix finalistes puissent se préparer. "

Les épreuves de navigation marine du concours ont été validées par le Centre des métiers de la mer et celles de navigation aérienne par les pilotes du Centre de pilotage C2P de Faa’a. Partenaire, ce dernier offrira une demi-heure de vol sur simulateur aux trois élèves de l’équipe vainqueur.

Fête de la science et concours

L’association Proscience, Te Turu ‘Ihi, existe depuis plus de 20 ans. Elle organise tous les ans la fête de la science via des financements de l’État et du Pays ainsi que des concours aux collégiens, lycéens voire chercheurs. Elle invite aussi des scientifiques du territoire, de métropole, de Nouvelle-Calédonie pour animer des conférences sur des thèmes variés.

GPA et greffe de rein

Par exemple, en novembre dernier, Émilie Grange, médecin biologiste et Clothilde Dechanet, médecin gynécologue, ont fait la lumière sur la gestation pour autrui (GPA). En 2014, le professeur Arnaud Mejean, chef du service d’urologie à l’hôpital européen Georges Pompidou et au centre hospitalier universitaire Necker, a parlé des greffes de rein en Polynésie.

L’association, dans l’attente de construire un grand planétarium, possède aussi un planétarium mobile. Il comporte un dôme gonflable et un simulateur astronomique. Une tente gonflable, hémisphérique, sert de salle de projection tandis que le planétaire projette les étoile sur la voûte du dôme.

Contact

Facebook : As ProScience
Tél.: 87 72 02 60
www.proscience.pf


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Lutte contre le Diabète et l’Obésité : Dépistage gratuit à Hyper U le 12 et 13 mars

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Lutte contre le Diabète et l’Obésité : Dépistage gratuit à Hyper U le 12 et 13 mars
Dans le cadre de la lutte contre le Diabète et l’Obésité, L’ADOPF va pratiquer un dépistage gratuit à Hyper U Pirae le Samedi 12 Mars 2016 de 8h00 à 16h00 et le Dimanche 13 Mars 2016 de 8h00 à 12h00

Venez nombreux aux séances d’information et de sensibilisation sur le diabète, l’hypertension artérielle et l’obésité.

Contact ADOPF 40 43 96 84

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Yves Laugrost reconduit à la présidence de la CPS

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Yves Laugrost reconduit à la présidence de la CPS
PAPEETE, 11 mars 2016 - Le Conseil d’Administration de la Caisse de prévoyance sociale s’est réuni ce vendredi afin de renouveler son bureau et ses commissions.

Le conseil d’administration de la CPS a procédé vendredi matin à l’élection des membres du bureau.

Au terme de ce scrutin, Yves Laugrost est reconduit à la présidence du conseil d'administration de la Caisse de prévoyance sociale pour un mandat de deux ans. Il sera assisté de Marc Stuhlfauth (vice-président), de Ronald Terorotua (secrétaire) et de Alain Dusart (secrétaire adjoint).

Le vote s'est tenu à bulletins secrets conformément aux textes. Au final, la candidature Laugrost rassemble 16 votes sur 26, contre huit en faveur de Patrick Galenon. On compte également un bulletin blanc et un bulletin nul.

Les 28 membres du Conseil d'administration de la CPS
Arrêté n° 0155/PR du 2 mars 2015 modifié

REPRESENTANTS DES EMPLOYEURS

- Représentants des organisations professionnelles d'employeurs (10 personnes)
Alain Dusart (Confédération générale des PME, CGPME)
Gilles Yau (Fédération générale du commerce, FGC)
Thierry Mosser (Syndicat des industriels de la Polynésie française, Sipof)
Laurent Darcy (Conseil des professionnels de l'hôtellerie)
Cédric Vidal (Union patronale de Polynésie française, UPPF)
Marc Stuhlfauth (Médef)
Daniel Palacz (Chambre syndicale des métiers du génie civil et des travaux publics)
James Estall (Comité des banques de la Polynésie française de la fédération bancaire française)
Valérie Jan (Association des transporteurs aériens locaux de la Polynésie française)
Ronald Blaise (Syndicat polynésien des entreprises et prestataires de service)

- Représentants de la Polynésie française (3 personnes)
Patrick Howell, délégué du ministre en charge de la santé
Ministre en charge des affaires familiales
Teura Iriti : représentante APF

-Représentants des maires, désigné par le SPCPF (1 personne)
Cyril Tetuanui (Président du Syndicat pour la promotion des communes de Polynésie française)
(Suppléant : Christian Vernaudon)


REPRESENTANTS DES ORGANISATION SYNDICALES DE SALARIES (14 personnes)

Confédération des syndicats de travailleurs de Polynésie française/Force ouvrière (CSTP/FO)
Patrick Galenon
Angélo Frébault
Edgar Taetua
John Faatua
Jean-Paul Lehartel

Confédération A Tia i Mua
Moeata Wohler
Yves Laugrost
Dimitri Pitoeff

Confédération des syndicats indépendants de Polynésie (CSIP)
Patrick Taaroa
Eugène Sommers

Confédération Otahi
Teamio Tuarau
Teva Philippe

Confédération O Oe To Oe Rima
Ronald Terorotua
Atonia Teriinohorai

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Assemblée : une institution en perpétuel mouvement

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Assemblée : une institution en perpétuel mouvement
PAPEETE, le 11 mars 2016. 11 mars 1946-11 mars 2016 : 70 années séparent ces deux dates. Entre temps, l'assemblée a changé régulièrement de statut, passant de représentative à territoriale jusqu'à devenir l'assemblée de Polynésie française qu'elle est aujourd'hui. Une prochaine évolution est attendue dans les prochains mois avec des mesures de "toilettage du statut".

Et si, pour fêter les 70 ans d'existence de l'assemblée de Polynésie française, on parlait d'avenir? Car, si l'Histoire doit nous apprendre d'où l'on vient, son intérêt est clairement dans le présent et même dans les projections pour l'avenir. Dans son discours d'ouverture pour cet anniversaire prononcé ce vendredi matin à la tribune de Taraho'i, Marcel Tuihani s'est d'abord tourné vers le passé. "Certains d'entre vous se souviennent peut-être qu'à deux reprises, lors de discours solennels, j'ai eu l'occasion de saluer les présidents de notre Pays encore parmi nous, puis les présidents de notre assemblée. Il est rare que nous rendions hommage à nos prédécesseurs. Pourtant cette démarche me semblait devoir être une évidence tant nous sommes inscrits dans une forme de continuité. Je m'étais alors engagé à leur rendre un hommage tout particulier à l'occasion des 70 ans de l'assemblée : ce jour est arrivé et je les remercie chaleureusement de nous faire l'honneur de leur présence (…) C'est un demi-siècle de notre histoire qui se trouve réunie parmi nous. Vous tous ici présents -et ceux qui ne sont pas là- avez fait la Polynésie moderne, chacun à sa manière".

Mais, c'est bien entendu vers l'avenir que celui qui est actuellement le plus jeune président de l'assemblée polynésienne veut s'inscrire. "Il était important pour moi de s'approprier l'histoire et l'évolution institutionnelle de la Polynésie. En devenant président de cette assemblée, j'ai découvert comment cette assemblée avait agi sur l'évolution de notre pays (…) J'estime que c'est une institution vivante et qui est appelée encore à évoluer dans le cadre des relations partenariales avec l'Etat français" nous déclare-t-il quelques instant plus tard alors que les invités découvrent les panneaux de l'exposition sur l'histoire de l'institution dans le hall de l'assemblée. "Le statut de la Polynésie française est une boîte à outils à partir de laquelle nous définissons le cadre dans lequel nous travaillons avec le gouvernement central". Marcel Tuihani estime donc que les compétences du Pays pourraient s'élargir. "Pour prendre en main véritablement notre destin, il y a des compétences qui sont partagées avec l'Etat qui doivent évoluer. Par exemple, ne serait-ce que les visas, voire même la capacité pour le Pays d'aller négocier avec des établissements bancaires dans le monde… "

UNE NOUVELLE RÉVISION STATUTAIRE AVANT LA FIN DE L'ANNÉE

Et justement, le toilettage du statut de la Polynésie française, dont on parle depuis de longs mois, où en est-on exactement ? "Nous sommes en train de discuter sous forme de séances de travail avec des responsables de l'Etat et j'espère qu'en mai prochain nous aurons fait tout le tour de cette question. Il s'agit, en ce qui nous concerne, seulement d'un toilettage pas d'une révision institutionnelle, pour rendre cet outil un peu plus efficient" précise Edouard Fritch, le président polynésien, qui espère pouvoir proposer un projet abouti "au gouvernement central" d'ici le mois de mai afin que le texte puisse être présenté avant la fin de l'année au parlement français.

Le Haut commissaire, Lionel Beffre précise que l'un des thèmes en cours de discussion porte sur "les recours devant le conseil d'Etat dont on a vu parfois que les délais pouvaient être importants et notamment sur les lois du Pays, ces recours sont suspensifs. La question se pose s'il faut les maintenir suspensifs ou pas, puisque pendant ce temps-là la loi ne s'applique pas ce qui peut poser problème pour les lois de nature économique. C'est un exemple de ce que l'on peut faire évoluer". Selon nos informations, ce projet de révision du statut de la Polynésie française pourrait comporter au total une modification sur une soixantaine d'articles de la loi organique de 2004 qui organise les compétences actuelles du Pays.



Assemblée : une institution en perpétuel mouvement
La "surprise" d'Oscar Temaru

Ce vendredi matin, à l'ouverture des festivités prévues dans l'hémicycle, les invités présents ont pu s'étonner, durant le premier quart d'heure, de l'absence des élus du groupe UPLD. Avec Oscar Temaru, les représentants UPLD ont fini par entrer dans l'hémicycle en passant directement par la tribune "présidentielle" jusque avant que Marcel Tuihani se positionne pour prononcer son discours. Une entrée remarquée sous les yeux de tous les invités et du Haut commissaire Lionel Beffre, une banderole "Bienvenue à l'assemblée nationale de Maohi Nui" a été déployée.

Cette manifestation était symbolique mais elle affirme une fois de plus s'il le fallait, dans quelle direction marche l'UPLD. "Cela va faire 70 ans que cette assemblée existe alors je pose la question : à quel âge devenons-nous matures ou adultes. On sait très bien ce qui se passe. C'est vrai que c'est l'assemblée qui délibère mais toutes les lois que nous appelons lois du Pays ne sont que des actes administratifs et réglementaires. Nous sommes un pays, nous avons une histoire, nous avons tout ce qu'il faut pour être un état souverain, comme tous les autres pays du Pacifique, comme tous les pays de la planète, comme tous les peuples de la planète… Nous avions décidé en 1982 d'utiliser les institutions pour faire avancer nos idées et c'est ce qui se passe" commentait Oscar Temaru.

Assemblée : une institution en perpétuel mouvement
Un peu d'histoire

L'assemblée polynésienne est créée par un décret du 31 août 1945. Joseph Quesnot est élu président de l'assemblée représentative le 11 mars 1946. Depuis, cette date 25 présidents de cette assemblée se sont succédé à Tarahoi, dont une présidente, Lucette Taero du 17 mai 2001 au 3 juin 2004.

Pour en savoir plus, une exposition est à découvrir jusqu'au dimanche 27 mars dans le hall de l'assemblée permet de suivre les différentes évolutions en fonction des différents statuts de la Polynésie française ou bien le site internet sur l'histoire de l'assemblée de Polynésie : CLIQUER ICI

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Peut-on baisser le prix des billets d'avion ?

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Peut-on baisser le prix des billets d'avion ?
PAPEETE, le 11 mars 2016. Les prix des billets d'avion peuvent-ils baisser ? C'est la question à laquelle va répondre l'Autorité polynésienne de la concurrence. Celle-ci s'est emparée de ce dossier ainsi que de ceux des PPN, des médicaments, de la filière porcine… "Tout le monde saura comment cela s'organise dans un secteur", souligne Jacques Mérot, président de l'Autorité.

Un peu plus d'un mois après sa mise en marche officielle, l'Autorité de la concurrence a tenu, à travers une conférence de presse, à montrer vendredi qu'elle avait commencé son travail et qu'aucun secteur n'allait être épargné par son expertise. L'Autorité s'est déjà autosaisie de cinq thèmes : les PNN, les mécanismes d'importation et de distribution en Polynésie française, les prix des médicaments et des transports aériens et la filière porcine. Le choix de ces dossiers issus de secteurs variés n'est pas un hasard. Il s'agit pour l'Autorité polynésienne de la concurrence de montrer "qu'aucun secteur ne lui échappera", souligne Jacques Mérot, son président. "Il y aura des décisions, des avis donnés. Ce sera une arme redoutable : tout le monde saura comment cela s'organise dans un secteur."
Des entreprises auraient aussi déjà fait part de leur souhait de saisir l'Autorité pour dénoncer des pratiques anticoncurrentielles.
Au cours des prochains mois, l'Autorité polynésienne de la concurrence rendra un "avis après avoir discuté avec toutes les parties prenantes" sur ces autosaisines. "Dans cet avis synthétique, nous dirons ce qui semble être la meilleure voie d'action", explique Jacques Mérot.

"NI ORDRE, NI CONSEIL DE QUICONQUE"
L'ancien magistrat à la chambre territoriale des comptes insiste sur l'indépendance de l'organisme. "L'Autorité n'est pas soumise à une hiérarchie et ne peut recevoir ni ordre, ni conseil de quiconque", insiste Jacques Mérot. "Elle est indépendante des pouvoirs publics et des secteurs contrôlés."
Ainsi, l'Autorité de la concurrence a choisi de se pencher sur le prix des billets d'avion. D'abord car ceux-ci ont un impact sur la fréquentation touristique et par conséquent sur l'emploi local mais aussi parce qu'ils ont des conséquences sur les finances publiques par "le fonctionnement des transports administratifs ou la prise en charge des évacuations sanitaires".
Aujourd'hui, le conseil des ministres doit approuver les tarifs aériens internationaux et les programmes de vols. L'Autorité de la concurrence souhaite s'interroger sur la "pertinence" de ce système et déterminer si ce système "qui peut conduire à une homogénéisation des tarifs quelles que soient la compagnie" dessert ou non "les intérêts du consommateur qui souhaiterait faire jouer la différenciation tarifaire et si elle fait peser une rigidité dans la réponse commerciale d'une compagnie par rapport aux tarifs promotionnels pratiqués par une compagnie concurrente".

LE CODE-SHARE EN QUESTION
L'Autorité va également se pencher sur le partage de code : est-ce une aubaine oui non pour les consommateurs ? "Dans le cas de partage de code, une part équitable des gains et bénéfices dégagés doit être répercutée sur le prix des billets commercialisés auprès des consommateurs", souligne l'Autorité.
Enfin celle-ci va décortiquer la structure de prix d'un billet d'avion. Alors qu'on entend souvent parler du coût du carburant pour justifier les prix élevés, l'Autorité de la concurrence souligne dans son autosaisine "l'absence de corrélation entre l'évolution du prix du baril et le montant de cette surcharge (carburant, ndlr) quand elle est encore pratiquée". Celle-ci constate également "des prix moyens sur le segment entre Papeete et Los Angeles 30 % plus élevés que ceux pratiqués entre Los Angeles et Paris alors que la distance est 25% plus courte" !


Bon à savoir
L'Autorité de la concurrence a également pour mission la mise en place d'un observatoire des concentrations. Les 430 grandes entreprises du fenua devront fournir chaque année avant le 30 juin un document décrivant sa situation capitalistique afin que l'Autorité de la concurrence ait connaissance de la répartition des capitaux et des interactions entre les entreprises. Chaque année, l'Autorité de la concurrence sortira un rapport chaque septembre qui donnera l'état des concentrations.

L'Autorité de la concurrence prévoit des séances d'informations notamment à travers la CCISM car "le droit de la concurrence n'est pas encore bien connu par les entreprises", souligne Jacques Mérot.

L'Autorité polynésienne de la concurrence n'a pas encore de site internet mais a ouvert une page Facebook (Autorité Polynésienne de la Concurrence) où elle mettra en ligne des informations.


Les missions
• La lutte contre les pratiques anticoncurrentielles (ententes, abus de position dominante, abus de dépendance économique)
• Le contrôle a priori des concentrations, il s'agit d'une action préventive. L'autorité pourra autoriser ou refuser, ou encore autoriser moyennant des engagements de la part de l'entreprise pour que la concurrence ne soit pas faussée dans un secteur donné.
• Les avis au gouvernement sur tout ce qui touche à la concurrence (Ex : l'examen d'un tarif d'interconnexion en matière d'industrie de réseau) et sur la fixation des prix qui ne sont pas pratiqués librement.

Qui peut saisir l'Autorité de la concurrence ?
Ce ne sont pas les consommateurs individuellement qui peuvent saisir l'Autorité de la concurrence et signaler des dysfonctionnements. Cette dernière répond aux demandes d'intervention du président du Pays ou du président de l'assemblée polynésienne pour des avis sur des textes, aux entreprises elles-mêmes signalant des problèmes de concurrence déloyale ou par le biais de la CCISM, des associations de consommateurs, d'organisations représentatives (syndicats).
En revanche, l'autorité peut s'autosaisir de thématiques qui lui semblent utiles ou rendues incontournables par la rumeur publique.

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Le tatouage, son origine et sa pratique aux temps anciens

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Le tatouage, son origine et sa pratique aux temps anciens
MARQUISES, le 11 mars 2016. Traditions - Cette semaine, Tahiti Heritage vous propose de remonter aux sources du tatouage, avec la légende du a - tatouage maori, Ta moko, puis avec une description de la pratique de cet art aux Marquises aux temps anciens.

LÉGENDE DU TATOUAGE MĀORI, TA MOKO

Selon la mythologie māori, la pratique du tatouage a pour origine une histoire d’amour entre un jeune guerrier māori du nom de Mataora (qui signifie le "visage de la vitalité") et une jeune princesse Niwareka du clan des Turehu dont la demeure est dans le monde du dessous, le monde des esprits appelés Rarohenga.

Un jour, Niwareka monta dans le monde du dessus avec un groupe de danse et rencontra Mataora. Celui-ci fut ébloui par cette belle jeune fille et la voulut comme femme. Ils étaient mariés et vivaient ensemble depuis un certain temps, quand Mataora devint jaloux et furieux et frappa sa femme. Niwareka s’enfuit aussitôt pour rejoindre son père, Uetonga, à Rarohenga.

"VOUS AVEZ GACHE MON TATOUAGE"

Mataora, le cœur brisé et repentant, partit à la recherche de sa femme dans le monde du dessous, pour essayer de la reconquérir. Après bien des épreuves, et après avoir surmonté de nombreux obstacles, Mataora arriva finalement dans le royaume de Uetonga. Mais, après son long voyage, la peinture de son visage était sale et abîmée et la famille de Niwareka se moqua de la piteuse apparence de Mataora. Humilié, le jeune guerrier implora le pardon de sa femme, un pardon qu’elle accepta.

A son arrivée, Mataora vit Uetonga, le père de Niwareka, en train de tatouer une personne. Il découvrit que le tatouage était réalisé par ponction en piquant la peau et que ce n’était pas qu’un simple marquage sur la peau. Uetonga lui dit que c’était leur façon de tatouer dans le monde du dessous et étendit la main pour essuyer tous les dessins de la face de Mataora. Tout le monde riait en voyant les dessins effacés. Mataora dit, "Vous avez gâché mon tatouage, il faut maintenant le refaire correctement."

L’ART DU TATOUAGE MĀORI

Alors, Uetonga appela ceux qui concevaient les motifs de tatouage et leur dit de les dessiner sur le visage de Mataora. Il commença ensuite le tatouage en perçant avec son outil le long des lignes déjà tracées. Mataora connut ainsi la douleur intense d’être tatoué. Le père de Niwareka proposa alors à Mataora de lui enseigner l’art du moko (tatouage).

Mataora mis de longues années à maîtriser cet art, et quand cela fut fait il retourna avec sa femme dans le monde des humains en y rapportant Ta moko, l’art du tatouage maori.

Source : "Ta Moko, Maori Tatoo Legend". Elsdon Best, Maori Religion and Mythology, 1924, Dominion Museum

Le tatouage, son origine et sa pratique aux temps anciens
Le tatouage aux îles Marquises autrefois d'après le Dr Louis Drollin, 1929

Avant l’arrivée des missionnaires, les jeunes Marquisiens étaient tatoués entre leur quinzième et leur vingtième année. Le moment venu, le père s’adressait au tuhuka patu tiki (tatoueur) et, si celui-ci déclarait pouvoir entreprendre le travail, il faisait édifier par quatre jeunes une case spéciale.

LES ASSISTANTS

Ces jeunes gens assistaient ensuite le tatoueur. Ils maintenaient l’opéré, le divertissant de facéties et de chansons gaies. Pendant toute la durée du tatouage, ils vivaient dans la petite case avec le patient et le tatoueur. Tous étaient soumis à un tapu rigoureux,
nourris et entretenus par la famille. L’opéré recevait une alimentation spéciale en raison de la fièvre et des autres réactions infectieuses provoquées par les imprégnations, toujours septiques. Entre chaque séance, il y avait quelques jours de repos pendant lesquels le tatoueur ornait ses aides de quelques dessins, en paiement de l’assistance qu’ils lui prêtaient. C’était, du reste, la seule façon de se faire tatouer gratuitement.

LE TATOUEUR

Le tuhuka patu tiki était un véritable artiste qui, entre deux clients, inventait des modèles et composait des motifs. Il transmettait habituellement sa fonction à son fils, dont il faisait son premier assistant, chargé de préparer l’encre, les peignes et de tendre la peau du champ opératoire.
Le matériel était des plus simples.

L’encre était simplement une dilution du noir de fumée provenant des noix de bancoul (ti'a'iri) qui servaient à l’éclairage des cases. Ce noir de fumée était recueilli sur une pierre plate placée
au-dessus des noix enflammées. On le mélangeait simplement avec de l’eau tiède selon une certaine proportion. Le peigne consistait soit en une lamelle d’os de largeur variable dont une extrémité était finement dentelée, soit en une dent de requin et s’emmanchait au voisinage de l’extrémité d’un bois. L’opérateur l’imprégnait d’encre, l’appliquait sur la peau et le percutait d’un coup sec avec un martelet en bois de fer ('aito).

EN MUSIQUE

Le patient était immobilisé, le plus souvent par un étau composé de deux troncs de bananier entre lesquels on le serrait et l’amarrait. Le tatoueur, accompagné par ses aides, chantait alors une sorte de mélopée de circonstance dont il scandait le rythme des percussions de son martelet.

DES INFECTIONS

Chaque goutte de sang était rapidement essuyée avec un morceau de tapa (tissu végétal), car aucune ne devait toucher terre. Ces piqûres répétées étaient fatalement septiques, étant donné le matériel employé, aussi les infections étaient-elles constantes, obligeant à suspendre fréquemment le travail jusqu’au moment ou le pus, devenu louable, était libéré par le tranchant d’une coquille. Ces inoculations étaient rarement mortelles, même si les infections à streptocoques de la peau étaient particulièrement fréquentes.

LES DESSINS DE TATOUAGE

Les dessins de tatouage traditionnels, qui ont disparu après leur interdiction par les premiers missionnaires, sont reparus il y a quelques années grâce aux notes et aux croquis de plus de 400 dessins réalisés par le médecin allemand Karl von Steinen en 1925-1928*. Les motifs traditionnels étaient divisés en deux grands groupes :
Enata : des symboles naturels représentant l’histoire de la vie, l’île d'origine, le travail et les activités. Un pêcheur, par exemple, pourrait avoir des symboles pour le protéger des requins, ou un guerrier contre ses ennemis.
Etua : des symboles mystiques représentant des tiki (divinités), des ancêtres divinisés. Ces symboles, qui conféreraient la protection des dieux contre les dangers naturels et les mauvais esprits, étaient étroitement liés au mana, le pouvoir spirituel.

* Son livre, Die Marquesaner und ihre Kunst, vient d’être réédité en français par l’éditeur Au vent des îles.

Le tatouage, son origine et sa pratique aux temps anciens

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La Ruche qui dit oui ! bourdonne à partir du 1er avril

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La Ruche qui dit oui ! bourdonne à partir du 1er avril
PAPEETE, le 11 mars 2016. La Ruche qui dit oui ! lance sa première vente le vendredi 1er avril aux jardins de Paofai. Les commandes débuteront le vendredi 23 mars.

La Ruche qui dit oui ! est connue, au niveau national, comme étant une organisation permettant, via une plateforme Internet, de commander des produits agricoles en direct auprès des agriculteurs cultivant à proximité de chez soi. En France, il existe déjà plus de 600 ruches.

Après plusieurs mois de préparation, la Ruche qui dit oui ! va avoir une version tahitienne. La ruche qui dit oui lance sa première vente le vendredi 1er avril aux jardins de Paofai, du côté de la Maison de la culture. Les ventes débuteront le 23 mars à 7 heures du matin. Vous pourrez venir récupérer votre commande à 15 heures le 1er avril.

Deux jeunes femmes sont derrière le projet de la Ruche qui dit oui ! : Maheata Hutia, technicienne agricole, et Audrey Lachaud, professeure d'éducation socioculturelle. Ensemble, elles ont créé l'association Manuia te fenua pour changer nos modes de consommation.

La ruche qui dit oui à Tahiti ! compte 257 membres et sept producteurs. Vous pourrez commander auprès d'eux des fruits, légumes, pain, poisson, gâteaux, achards, chutney, confitures ...

Les deux femmes choisissent avec soin les producteurs avec lesquels elles travaillent. Elles privilégient les produits issus de l'agriculture locale et cultivés de façon naturelle. Les deux fondatrices de la structure veillent à ce que les fa'a'apu soient entretenus avec le moins d'insecticides et pesticides possible. Elles choisissent des exploitants dont les méthodes sont raisonnées et intelligentes et qu'elles ont déjà rencontrés.


Pour en savoir plus
Page Facebook La ruche qui dit oui, à Tahiti
Mail : manuiatefenua@gmail.com
Portable : 87 21 46 00

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30 tonnes de déchets collectés à Pirae

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30 tonnes de déchets collectés à Pirae
PIRAE, le 11 mars 2016. Pas moins de 30 tonnes de déchets ont été collectés à Pirae. Avec la Fédération Te Ui Hotu Rau no Pare nui, la commune avait lancé en février l’opération de nettoyage et de collecte des déchets « Je débarrasse mon quartier».

Neuf quartiers de Pirae ont été vidés de leurs déchets en un peu plus d'un mois. La commune de Pirae en partenariat avec la Fédération Te Ui Hotu Rau no Pare nui a organisé une opération de nettoyage et de collecte des déchets. Les quartiers Tenaho, Nahoata, Tuterai Tane, Timiona, Pirae Uta, Atimaro, Fautaua Val, la Vallée de Hamuta et Cité ouvrière ont été passés au peigne fin.
Tout le monde a mis la main à la pâte pour ce travail : les services municipaux, les associations et les riverains.
Habituellement, les déchets verts sont ramassés une fois par semaine et les encombrants sont collectés une fois par mois. Ce grand nettoyage a permis d'enlever du paysage du mobilier, de la ferraille et autre détritus qui trainaient en bord de route.

Cette action a également permis de dispenser une piqûre de rappel sur le tri, le calendrier des collectes et l’élimination des gîtes à moustiques à l’origine de plusieurs maladies, note la mairie dans un communiqué.
Le coût total prévisionnel de l’opération cofinancée par le Contrat de ville s’élève à 2,1 millions de Fcfp, dont 840 000 Fcfp à la charge de la commune (40%). "La forte mobilisation des quartiers, en particulier des jeunes, ainsi que le bon accueil réservé par la population depuis le démarrage de l'opération, laisse penser que tous ensemble pour l’environnement, nous pouvons y arriver en unissant nos efforts", indique la mairie. "A Pirae, les quartiers adhèrent davantage à la démarche du tri sélectif."



30 tonnes de déchets collectés à Pirae

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Limogeages en série à la TEP : Marty débarqué, Salens en sursis

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Limogeages en série à la TEP : Marty débarqué, Salens en sursis
PAPEETE, 11 mars 2016 - Le conseil des ministres a entériné ce mercredi le remplacement de Bruno Marty par Marc Chapman, à la présidence du conseil d’administration de la TEP.

La tenue d’un conseil d'administration doit être programmée sous trois mois pour procéder à des changements d'importance à la tête de la société d'économie mixte Transport d'énergie électrique (TEP).

Bruno Marty est officiellement débarqué du conseil d’administration de la société, par un arrêté pris en conseil des ministres le 9 mars dernier. Il figurait jusqu’alors au nombre des huit administrateurs représentant le Pays. Il sera prochainement remplacé par Marc Chapman à la présidence du CA. Thierry Troulliet est pressenti pour prendre la direction générale de la société en remplacement de Guy Salens. Epilogue d’un bras de fer entre le ministère en charge des énergies et la TEP, au capital de laquelle le Pays représente 51%.

"J’ai l’impression que la TEP vit sa vie. C’est une autorité non administrative indépendante. J’ai demandé au président du conseil de réunir le conseil d’administration pour procéder au changement de l’équipe de direction parce que je ne suis pas satisfait du travail qui est mené, c’est la prérogative du pays, et j’ai constaté que le président du conseil n’applique pas les directives que j’ai envoyées. J’ai attendu de voir si mes directives étaient respectées et je constate que ce n’est pas le cas", expliquait Nuihau Laurey, début mars à l’hebdomadaire Tahiti Pacifique. Le vice-président, ministre en charge des énergies, venait de demander sans succès à Bruno Marty d’organiser un conseil d’administration, pour le 16 février, afin de démettre de ses fonctions Guy Salens, l’actuel directeur général de la TEP. Il n’en a rien été. Un courrier adressé le 21 janvier par le ministre Nuihau Laurey à Bruno Marty a précisé la demande en suggérant au président du conseil d’administration de la TEP de remplacer Guy Salens par Thierry Trouillet, à la direction de la société. Il n'en a rien été.

Cette perspective a dorénavant toutes chances de se réaliser dans les jours qui viennent. Actuellement conseiller en charge des énergies de Nuihau Laurey, Thierry Trouillet a dirigé la TEP de 2009 à 2015.

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Un speed dating pour trouver son stage

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Un speed dating pour trouver son stage
PIRAE, le 11 mars 2016 - Les BTS en Batiment du Taaone cherchent en ce moment un stage de huit semaines. Pour les aider à le trouver, ils ont eu droit à une rencontre très originale avec les entreprises : un speed dating qui leur a permis à chacun de se présenter et découvrir des employeurs potentiels.

23 élèves à la recherche d'un stage pour mai, qui veulent rencontrer quatre entreprises (deux n'ont pas pu venir), voilà qui pourrait prendre du temps. D'où l'idée originale des équipes pédagogiques du Taaone : organiser un speed dating, où des entreprises partenaires habituelles des BTS Bâtiment du Taaone pourraient rapidement avoir avec entretien avec tous leurs protégés. Il n'y aura pas forcément beaucoup d'offre de stages à la clés, mais une première prise de contact intéressante est garantie.

L'événement était organisé le mercredi 9 mars dans l'établissement polyvalent de Pirae. Les professionnels ont commencé par visiter les ateliers des élèves, voir comment ils travaillent, les outils auxquels ils sont habitués et le niveau de responsabilité qui peut leur être confié. Ensuite, place à une rapide explication des conditions du stage devant élèves (cahiers sortis) et entreprises, puis enfin au speed dating.

Chaque élève a eu deux minutes pour rencontrer une des entreprises présentes. Le temps de se présenter, faire passer un CV, et découvrir l'activité et les projets de l'entreprise. C'est aussi un exercice de socialisation professionnelle : un grand nombre de ces BTS en première année n'a qu'une vague notion de la vie professionnelle et il leur faut vaincre la timidité de leur âge pour arriver à laisser une impression sur l'employeur potentiel.

Jimmy Legros, proviseur du lycée de Taaone, nous explique que l'événement a deux objectifs : "d'abord rencontrer les professionnels avec qui nous avons l'habitude de travailler et leur dire merci. Parce que chaque année ils jouent le jeu, ils ont la gentillesse d'accueillir nos élèves en cycle de formation et ça permet de renforcer les partenariats avec les professionnels pour développer et soutenir les lieux de stages. L'autre objectif est d'aider nos élèves à se positionner sur ce qu'ils ont envie de faire ; et avec cette discussion moins formelle, d'installer un climat de confiance entre nos élèves et les entreprises. "

L'évènement en était à sa troisième édition. Il est destiné à s'élargir aux autres filières professionnelles s'il continue à rencontrer le succès. Il s'est terminé par un cocktail lors duquel entreprises, élèves et professeurs ont pu discuter dans un cadre encore moins formel. De quoi se créer un début de réseau professionnel pour les élèves les moins timides…



Contact : Les entreprises qui souhaitent accueillir un stagiaire du Taaone pour huit semaines en mai et juin peuvent contacter le lycée au 40 54 26 15 ou au 40 54 26 14.

Un speed dating pour trouver son stage
Erwan Courtin, ABS Construction

"Nous sommes une entreprise de construction, tous corps d'état. Nous travaillons à Tahiti et dans les îles, on fait des rénovations de bâtiments, surtout pour l'armée, le haut-commissariat, l'OPT… Actuellement nous rénovons les bâtiments de la DSP et des bâtiments du RSMA par exemple.

Nous sommes une vingtaine de salariés et nous accueillons régulièrement des stagiaires. On a un peu de mal ces temps-ci, puisque nous avons des chantiers sur des bases militaires sécurisées, donc il y a des problèmes d'accès. Mais quand on peut, on en prend.

Après sur un chantier, c'est vraiment plus pour les élèves qu'on le fait, ça n'apporte rien pour l'entreprise. C'est beaucoup de travail, on passe beaucoup de temps à les former, à vérifier les choses, à leur donner du travail et à checker tout ça, donc c'est pas mal de boulot finalement. Mais on aide, parce que quand on était jeunes on était contents de trouver des stages, et ça permet d'assurer une certaine continuité, d'assurer la relève."



Un speed dating pour trouver son stage
Maheanui Hapipi, 18 ans, première année en BTS Bâtiment au Lycée de Taaone

(Avec Maheanui sur la photo, le représentant de TBR Polynésie) "Pour mon stage j'ai déjà une idée en tête, c'est une des entreprises qui devait venir ce soir mais n'a pas pu. Je la recontacterai plus tard ! Mais j'aime bien ce concept de speed dating, ça permet de poser des questions aux entreprises, mieux comprendre ce monde.

Personnellement, j'aimerais travailler avec le béton. J'aime la construction depuis mon enfance, mon père est entrepreneur de gros œuvre, l'entreprise Taraki, et depuis que j'ai six ans je l'accompagne. C'est mon rêve d'en faire mon travail, le béton armé. Mon projet, c'est de continuer mes études, faire une licence professionnelle dans une école de génie civil et un jour reprendre l'entreprise familiale."


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Air France : les négociations se poursuivent

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Air France : les négociations se poursuivent
PAPEETE, le 11 mars 2015. Les négociations entre la direction de la délégation régionale d'Air France et le syndicat USAF-UNSA Air France se sont poursuivies toute la journée de vendredi. Elles doivent reprendre ce samedi après-midi.

"Nous avons pu échanger sur 15 des 18 points de revendication", a commenté David Fabrègues, secrétaire général du syndicat USAF-UNSA vendredi soir. Toute la journée, la direction d'Air France à Papeete et le syndicat USAF-UNSA Air France ont discuté. "Il reste trois points importants qui sont encore en cours de discussion", a ajouté le représentant du personnel.

Les négociations entre les deux parties doivent reprendre ce samedi après-midi.

Le préavis de grève concerne les personnels au sol et naviguant. Les signataires du préavis de grève dénoncent notamment les "inégalités de traitements entre les agents polynésiens et métropolitains". "Nous demandons à ce que le personnel ici soit considéré de la même manière qu'en métropole", soulignait mercredi David Fabrègues, secrétaire général du syndicat USAF-UNSA. "Nous sommes écartés de toute convention collective signée en métropole".

Si aucun accord n'est trouvé, la grève sera effective ce lundi à 0 h 00. Mais les passagers ne devraient pas être impactés avant le mercredi 16, puisque les vols d'Air France sont programmés le mercredi, le vendredi et le dimanche.


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The Ultimate Waterman - Epreuve 1 OC1 : Manoa Drollet arrive 6e sur 8

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The Ultimate Waterman a commencé en Nouvelle Zélande. Après une cérémonie d’ouverture qui a permis aux 8 athlètes de ramer sur une pirogue traditionnelle Maori, c’est Danny Ching qui s’est imposé lors la première épreuve, le va’a OC1. Manoa Drollet progresse d’une place par rapport à l’an dernier en terminant à la 6e position.
The Ultimate Waterman - Epreuve 1 OC1 : Manoa Drollet arrive 6e sur 8
NOUVELLE ZELANDE, le 11 mars 2016. La première épreuve de l’Ultimate Waterman, proposée par Greg Townsend de Surfing New Zealand, s’est déroulée aujourd’hui, à l’ouest d’Auckland. Rappelons que les 8 athlètes invités s’affronteront pendant 8 jours sur 4 épreuves de surf, 3 épreuves d’endurance et une épreuve d’apnée.
 
Comme lors de la première édition, c’est l’Américano-Hawaiien Danny Ching qui est arrivé le premier à Takapuna Beach en parcourant les 16 km en 1H26’12’’. Le Hawaiien Connor Baxter spécialiste de SUP Race a profité du forfait de Georges Cronsteadt, 2e lors de la première édition, pour prendre la 2e place en 1H34’12’’.
 
Dans ce système de compétition particulier, chaque athlète choisi une des 8 épreuves qui devient ‘double-whammy’ et qui double ses points en cas de 1e ou 2e place. Danny Ching, qui avait choisi cette épreuve pour son double-whammy, prend donc une avance confortable au classement général qu’il perdra certainement lors des épreuves de surf à venir.
 
La surprise est arrivée du côté du big wave rider Australien Mark Visser, 7e et avant dernier en 2015, qui prend la 3e place en 1H35’01’’. Dans ces conditions météo calmes en terme de houle et de vent, le choix de cap n’a été prépondérant, il a plutôt été question de puissance et d’endurance. On peut dire qu’il est le concurrent direct de Manoa Drollet, ayant lui aussi le profil du surfeur de gros.

The Ultimate Waterman - Epreuve 1 OC1 : Manoa Drollet arrive 6e sur 8
La lutte a été intense entre le Maori Daniel Kereopa le tenant du titre et le Sup surfeur Hawaiien Zane Schweitzer, nouveau venu. Après une lutte de 16 km, le Maori avait réussi à prendre 50 mètres d’avance sur le Hawaiien mais au moment de poser le pied sur la plage il a été victime de fourmis dans les jambes, se faisant coiffer sur le poteau par Zane Schweitzer qui termine son sprint seulement douze secondes avant lui.
 
Notre surfeur Manoa Drollet fait mieux que sa 7e place de 2015 en terminant à la 6e place en 1H47’21’’ devant le champion du monde de Sup surf Caio Vaz en 1H50’21’’ et la légende du surf Hawaiien Kala Alexander.
 
Cette première épreuve a été précédée d’une cérémonie de bienvenue Maori. Les 8 athlètes ont eu le privilège d’embarquer sur une pirogue traditionnelle et de donner quelques coups de rames. Après la bienvenue au Marae de la première édition, ce fut une manière tout aussi intense de ressentir la force de la culture Maori.
 
Les athlètes se retrouveront à Piha Beach, sur la côte est, ce samedi pour une épreuve de paddle prone, une épreuve inédite dans le Ultimate Waterman. SB

The Ultimate Waterman - Epreuve 1 OC1 : Manoa Drollet arrive 6e sur 8

The Ultimate Waterman - Epreuve 1 OC1 : Manoa Drollet arrive 6e sur 8
Manoa Drollet a pu nous dire quelques mots :

« C’était assez intense aujourd’hui.  Il faudra avoir de l’énergie pour demain car il y a le prone à Piha après on descend sur l’île du sud lundi.  Il y a 4 m de houle prévue, c’est top.  Je suis content j'ai gagné une place en va’a cette année. Les conditions étaient assez difficiles. Fun la première moitié avec un peu de surf et plus difficiles au retour avec le vent et les vagues à 3/4 de face, avec aussi un courant de face, avec la marée qui descendait. »
 

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En Chine, la production industrielle continue de s'essouffler

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En Chine, la production industrielle continue de s'essouffler
Pékin, Chine | AFP | samedi 12/03/2016 - La production industrielle chinoise a continué de s'essouffler en janvier et février, progressant à son plus faible rythme de croissance depuis sept ans, au moment où le secteur reste plombé par les surcapacités et une demande terne -- en dépit d'investissmements accrus dans les infrastructures.

La production industrielle de la deuxième économie mondiale a gonflé de 5,4% sur un an sur les deux mois cumulés de janvier et février, contre une hausse de 5,9% en décembre, selon le Bureau national des statistiques (BNS). Il s'agit de son plus faible rythme de progression depuis novembre 2008 et les débuts de la crise financière. Les analystes sondés par Bloomberg Newswires anticipaient en moyenne une décélération moins sévère (+5,6%).

Les ventes de détail, baromètre des dépenses des ménages chinois, ne sont pas épargnées: elles aussi ont violemment ralenti sur les deux premiers mois de 2016, avec une progression de 10,2% sur un an, contre 11,1% en décembre. C'est moins qu'attendu et un plus bas depuis dix mois. Ces statistiques, présentées sur deux mois pour lisser les distorsions dues aux congés du Nouvel an lunaire, confirment l'assombrissement de la conjoncture pour le géant asiatique.

La demande internationale n'en finit pas de s'émousser, comme l'illustre le nouveau plongeon spectaculaire des exportations chinoises en février (de 25% sur un an). La demande industrielle intérieure, elle, est rognée par la faiblesse des investissements dans l'immobilier (un pilier du PIB) et les contractions de l'activité manufacturière.

"Le tableau d'ensemble est morose, le cocktail des récentes statistiques alarmant. Les indicateurs d'activité demeurent faibles, alors même que l'inflation et les prix de l'immobilier tendent à remonter", observe Zhou Hao, analyste de Commerzbank, cité par Bloomberg.

Conséquence notable du marasme: un gonflement incessant des colossales surcapacités de production industrielles chinoises, du ciment à l'acier. Pékin a promis de s'y attaquer, au prix de drastiques suppressions d'emplois et d'un durcissement à l'égard des "firmes zombies", souvent des sociétés étatiques structurellement non rentables et ne survivant que grâce à l'endettement.

Mais la réforme en cours des groupes étatiques --qui cible des secteurs en surcapacité-- vise à ne pas répéter "les vagues de licenciements massifs des années 1990", a promis samedi Xiao Yaqing, patron de l'organisation supervisant les entreprises publiques.

bur-jug/jh

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Fidji: Winston a fait un 44ème mort, les brèves du Pacifique de Radio Australia

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Fidji: Winston a fait un 44ème mort, les brèves du Pacifique de Radio Australia
Radio Australia, samedi 12 mars - Les brèves du Pacifique de Radio Australia

Les Samoa américaines poursuivent en justice le gouvernement fédéral américain devant un tribunal à Hawaï.

Objectif: faire annuler une mesure qui autorise les grands thoniers américains à pêcher plus près des côtes des Samoa américaines. La plainte a été déposée hier. Le service des pêcheries américain a décidé de laisser les bateaux-usines s'approcher jusqu'à 18 km des côtes, alors qu'avant, la limite était à 80km. La zone proche du littoral était jusqu'alors réservée aux pêcheurs samoans américains. Le gouvernement des Samoa américaines estiment que le service des pêcheries fédéral a pris une « décision arbitraire ».

Aux Samoa voisines, 8 jours après les élections générales, les résultats définitifs ont été publiés samedi. C'est une déferlante HRPP. Le parti de protection des droits de l'homme remporte 47 des 49 sièges du Parlement. Les deux sièges restants sont occupés par deux rescapés du principal parti d'opposition, le Tautua Samoa. Ces élections marquent néanmoins un certain renouvellement de la classe politique, car 5 ministres, 8 ministres associés et le vice-Speaker du Parlement, tous membres du HRPP, ont été battus. Pour la première fois cette année, un quota de 5 femmes était imposé. En l'occurrence, seules 4 ont été élues, il faut donc créer un cinquième siège pour une cinquième femme, ce qui porte à 50 le nombre de députés au Parlement. L'une d'entre elles sera vraisemblablement vice-Première ministre. Et c'est Tuilaeapa Sailele qui devrait être réélu Premier ministre. La priorité du nouveau gouvernement sera l'adaptation des Samoa aux changements climatiques.

Fidji: Winston a fait un 44ème mort. Il s'agit d'une femme de l'île de Koro, la plus touché, qui était hospitalisée depuis plusieurs semaines, après le passage du cyclone le 7 février. On n'en sait pas plus pour l'instant sur les circonstances de sa mort. Parallèlement, il reste encore plus de 14 000 Fidjiens dans plus de 470 centres d'évacuation. Julie Bishop, la ministre australienne des Affaires étrangères ira aux Fidji demain, pour rencontrer le Premier ministre, Franck Bainimarama et se rendre compte de l'effort de reconstruction en cours dans le pays. En tout, l'Australie a promis de débloquer 15 millions de dollars pour les Fidjiens.

Nauru: il faut être riche pour arriver au pouvoir. Jeudi, le Parlement local a voté une loi controversée. Elle impose un droit d'inscription de 2000 dollars pour les candidats aux prochaines élections. C'est une augmentation spectaculaire, puisque jusqu'à présent les candidats devaient payer seulement 100 dollars. D'après Roland Kun, un député d'opposition, c'est une mesures destinée à réduire le nombre d'opposants. Le gouvernement, lui, se refuse à tout commentaire. La date n'a pas encore été arrêtée, mais le scrutin devrait se tenir autour de juin.

Et puis Tokelau, numéro 1 mondial du nom de domaine, devant la Chine et l'Allemagne. Le petit archipel administré par la Nouvelle-Zélande offre son nom de domaine gratuitement. Résultat: plus de 31 millions d'adresses de sites Internet se terminent par ".tk".

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La photo d'un rat géant capturé à Londres fait le tour du web

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La photo d'un rat géant capturé à Londres fait le tour du web
Lu sur Atlantico.fr - Tony Smith dit avoir trouve l'animal inanimé dans un buisson près d'une aire de jeu qui jouxte le réseau ferroviaire.

Réalité, fake ? C'est en tout cas l'insolite du jour qui fait le tour de la toile : « C'est le plus gros que j'ai vu de ma vie. J'ai un chat et un Jack Russel et je peux dire qu'il était plus gros que les deux réunis. Il devait faire environ 4 pieds (environ 1m20) », a-t-il précisé. « Nous allions le mettre à la poubelle mais nous avons décidé de le prendre en photo pour prouver aux gens que c'était bien réel », a ajouté l'homme de 46 ans.

L'immeuble dans lequel Tony Smith travaillait a connu récemment une invasion de rats. Il semble que certains rats soient désormais immunisés au poison. « Les poubelles restent ouvertes à proximité donc toutes ces petites deviennent de plus en plus grosses », a souligné l'ingénieur.

Lu sur le Daily Mail

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Formation à la presse écrite : les magistrats à la rencontre des journalistes de Fenua Communication

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Formation à la presse écrite : les magistrats à la rencontre des journalistes de Fenua Communication
PAPEETE, le 12 mars 2016 - Les rédactions de votre quotidien gratuit Tahiti Infos et du magazine Tahiti Pacifique Hebdo ont reçu, vendredi, une délégation de seize magistrats, gendarmes, policiers et avocats, dans le cadre d'une formation sur la presse écrite organisée par la cour d'appel de Papeete.

Les premiers rendent la justice, et les seconds en rendent compte à leurs lecteurs. Une rencontre riche en enseignements a eu lieu vendredi dernier au siège du groupe Fenuacom, à Fare Ute, entre une délégation de magistrats et fonctionnaires de la cour d'appel de Papeete et les équipes rédactionnelles de votre quotidien gratuit Tahiti Infos et des magazines Tahiti Pacifique Hebdo et Hine.

Organisée à l'initiative de Christophe Trillou, magistrat délégué à la formation pour la cour d'appel de Papeete, cette formation sur la presse écrite en Polynésie française a été élargie à d'autres acteurs de la chaîne judiciaire puisque des représentants de différents services de la gendarmerie, de la direction de la sécurité publique (DSP) et des avocats se sont joints à la discussion.

Organisation, devoirs et contraintes

"L'idée était d'échanger avec des professionnels de la presse locale pour qu'il nous exposent les caractéristiques, les conditions d'exercice, les difficultés de cette activité en Polynésie française, en général et pas seulement avec le monde judiciaire", explique Christophe Trillou.
Pendant plus de deux heures, les journalistes de la rédaction emmenés par la rédactrice en chef de Tahiti Infos, Nathalie Montelle, et son homologue Bertrand Parent pour les hebdomadaires Tahiti Pacifique Hebdo et Hine, ont fait entrer leurs invités dans les coulisses de la presse écrite polynésienne, ses devoirs, ses obligations, sans oublier ses contraintes.

Journée type d'une rédaction, de la conférence de rédaction matinale à la conférence de Une du soir, collecte de l'information, délais de bouclage, impression et diffusion, tous les rouages de la fabrication d'un quotidien print et on line ont été présentés sans oublier la révolution internet, la puissance des réseaux sociaux et leur impact sur le traitement de l'actualité.

La relation entre la justice au sens large et le traitement médiatique de son actualité, du simple fait divers aux affaires plus complexes ou sensibles, a également donné lieu à de constructifs échanges sur la confrontation des contraintes d'une institution qui ne peux pas tout dire ni tout montrer, avec les exigences d'une profession obligée de délivrer toujours plus rapidement à ses lecteurs une information objective et vérifiée.


Formation à la presse écrite : les magistrats à la rencontre des journalistes de Fenua Communication

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Tiarei : un motard sans casque ni lumière fonce contre une voiture

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Tiarei : un motard sans casque ni lumière fonce contre une voiture
TIAREI, le 12 mars 2016 - L'accident s'est produit vendredi soir, dans la vallée de Onohea. La victime a été hospitalisée aux urgences du CHPF du Taaone.

Le conducteur de la motocross qui circulait sans casque sur la tête, sans éclairage et dont l'engin n'était pas immatriculé, a-t-on appris ce samedi auprès de la gendarmerie, a heurté de plein fouet une véhicule qui arrivait en face de lui. L'accident s'est produit vers 18 h 50. Le motard s'est déporté pour une raison indéterminée sur la voie opposée de circulation.

Blessé au visage, son pronostic vital n'est pas engagé mais son état a nécessité son transport par les secours aux urgences du CHPF du Taaone, à Pirae. Un dépistage d'alcoolémie et de stupéfiants a été ordonné.


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