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Et si vous deveniez marin ?

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Et si vous deveniez marin ?
PAPEETE, le 29-02-16- Avec sa superficie de 5,5 millions de km2 de ZEE, la Polynésie française est tournée vers la mer. Le secteur du maritime est très présent sur le territoire. L'Ecole nationale supérieure maritime (ENSM) permet de se former aux métiers de la mer pour exercer sur l'eau et aussi sur terre. Les prochains concours se déroulent sur le territoire les 23 et 24 mai.

Pour les élèves de terminale et pour les étudiants en filière scientifique (BAC +2), la voie maritime offre de très nombreuses perspectives de carrière, en mer comme à terre. Jusqu’au 1er avril 2016, les bacheliers et futurs bacheliers peuvent s’inscrire aux concours de l’Ecole Nationale Supérieure Maritime (ENSM) (www.supmaritime.fr) Cet établissement supérieur public forme les officiers de la marine marchande mais également les futurs cadres des secteurs d’activités para-maritimes basés à terre. Le concours est accessible après le bac ou après deux années de formation scientifique. Les Polynésiens ont toutes leurs chances car l'année dernière toutes les places n'ont pas été pourvues pour l'admission après deux années d'études scientifiques.

Compte tenu de la gamme des formations délivrées par l'ENSM, quasiment tous les postes relatifs au domaine maritime de transport sont accessibles en Polynésie. Il est possible d'être embarqué ou à terre dans les armements présents ou à venir sur le territoire, de devenir expert maritime privé ou travailler dans les sociétés de classification comme le Bureau Véritas. "Bien entendu avec une bonne expérience préalable pour les postes d'experts", indique Ollivier Amaru, pilote au port maritime. Les anciens élèves de l'ENSM peuvent également prétendre au remorquage ou pilotage, sur concours après une dizaine d'années de navigation.

Et si vous deveniez marin ?
Le concours

Le concours d’officier de première classe de la marine marchande ouvre sur une formation de cinq ans et sur un double diplôme : le diplôme d’études supérieures de la marine marchande (DESMM) qui donne accès aux plus hautes fonctions à bord des plus grands navires du monde et un diplôme d’ingénieur d’autre part. Le concours comprend trois épreuves écrites (synthèse en français de textes anglais, mathématiques et physique) et, pour l’oral, un entretien de motivation. Le concours se déroulera le 23 mai 2016.

Pour les futurs officiers chef de quart machine et chef mécanicien sur des moteurs allant jusqu'à 8000 kW, la scolarité dure trois années auxquelles s’ajoute un temps de navigation en qualité d’élève. Par la suite, les titulaires du brevet d’officier chef de quart machine et de chef mécanicien 8000 kW peuvent accéder à la formation de chef mécanicien illimité. Le concours se déroule les 23 et 24 mai.

Le Cluster maritime de Polynésie française (CMPF) travaille actuellement sur la question de la mise sous loge des candidats, qui permettrait à ces derniers de passer les concours nationaux à des horaires diurnes car jusqu'à présente le concours se passe en nocturne au même moment qu'en métropole.

Les fonctions

Les officiers de la marine marchande exercent différentes fonctions :

En machine :

Officier chef de quart machine (OCQM) : l'officier mécanicien est responsable de toutes les opérations d’entretien et de réparation des groupes électrogènes et des machines auxiliaires du navire. Il est placé au service "machine" sous les ordres directs du second mécanicien.
Officier électronicien et système de la marine marchande (OESMM) : leur métier consiste à intervenir sur tous les domaines de la technique industrielle où l’électronique, les réseaux, l’informatique sont implantés y compris les équipements de navigation, de radiocommunication ou de communication interne au navire et tous les systèmes de détection et de sécurité.

Second mécanicien : il est responsable de la propulsion du navire. Sous la direction du chef mécanicien, il encadre les officiers et les marins du service « machine » et a en charge toutes les opérations d’entretien et de réparation du moteur principal.

Chef mécanicien
: il dirige le service machine. En pleine mer, le navire fonctionne en autonomie, à bord, il est responsable du bon fonctionnement de tous les appareils. Toutes les opérations d’entretien, de maintenance et de réparation des installations du navire se font sous sa direction.

En Passerelle :

Le chef de quart passerelle, ou lieutenant pont, est l'officier qui prend les décisions pour assurer la bonne marche du navire lorsque celui-ci est en navigation et participe aux opérations commerciales lorsque le navire est à quai.

Second capitaine : bras droit du capitaine (commandant), le second capitaine gère le service pont. Il a en charge la stabilité et la sécurité du navire. Il dirige les opérations commerciales, embarquement et débarquement des passagers et de la cargaison, les relations avec les agents de l’armateur, dans les différents ports d’escale. Il assiste le commandant à la passerelle lors des manœuvres d'accostage et d'appareillage. Il est responsable de la propreté et de l'hygiène à bord : cabines, locaux, magasins, chambres froides et cuisine.

Capitaine : au plus haut de la hiérarchie des officiers, il a sous ses ordres un équipage dont l'importance varie selon la taille du navire et le type d'activité. Commandant est un titre, pas une fonction. C’est celui donné au Capitaine, parce qu’il commande « l’expédition maritime ».
Pilote maritime : le pilote de port est le conseiller et l'assistant technique du capitaine lors de l'arrivée ou d'un départ d'un navire. Attaché à un port, il le connaît parfaitement avec ses particularités techniques, ses zones de navigation, son organisation et ses différents services au navire.
Le reclassement à terre est possible à tout moment.

Les écoles nationales supérieures maritimes (ENSM) sont au Havre, Nantes, Marseille et St Malo. Inscription aux concours de l’ENSM jusqu’au 1er avril : www.supmaritime.fr:// www.supmaritime.fr

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Les parents retournent en maternelle

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Les parents retournent en maternelle
PAPEETE, le 29-02-16- Du 29 au 4 mars c’est la semaine de l’école maternelle, une action organisation pour promouvoir et valoriser les apprentissages à l’école maternelle. Cette deuxième édition a pour thème : bien dans mon corps, bien dans ma tête, bien dans mon école.

Ce lundi matin, à l’entrée de l’école Raitama, sous le préau, les élèves arrivent au compte-goutte. Par grappe ils franchissent les grilles, cherchent une place, puis s’installent sur un banc laissé libre. Souvent le même d’un jour sur l’autre. Une nouvelle semaine commence. Mais cette semaine est un peu particulière ! Les parents vont en classe, eux aussi !

Le tambourin s’agite dans les mains de la maîtresse chargée de surveiller la cours. Les élèves rejoignent leur enseignant dans un calme relatif. Les enfants écoutent attentivement leur enseignant qui fait un dernier point sur l’opération en cours. Puis les portent s’ouvrent aux parents. Les uns s’invitent auprès d’un intervenant ou d’un enseignant, les autres participent à une activité mise en place pour l’occasion.

PARTAGER LE QUOTIDIEN DES ELEVES

La semaine de l’école maternelle a commencé hier. Elle dure jusqu’à vendredi et est organisée pour la deuxième année consécutive. Elle a pour thème : bien dans mon corps, bien dans ma tête, bien dans mon école. Concrètement cette opération se traduit par l’accueil des parents au sein des établissements. Pour Cécile Lenoir, directrice de l’école Raitama à Taunoa, "cette opération donne l’occasion aux enseignants de faire entrer les parents dans les classes pour qu’ils voient ce que leurs enfants font, qu’ils partagent le quotidien des élèves".

"Les parents, en s’intéressant à ce que les enfants font, donnent de l’importance à l’école." Avant la mise en place de la semaine de l’école maternelle, une journée porte ouverte était organisée. Mais cela ne suffisait pas, les parents restaient "spectateurs".

Par ailleurs, l’opération permet aux parents de se réconcilier avec l’école. Certains n’ont pas de bons souvenirs des années passés sur les bancs de l’école. Un sentiment qui se transmet d’une génération à l’autre. Enfin, la semaine de l’école maternelle est, pour Cécile Lenoir, "une aide à la parentalité. Les parents voient comment on parle aux enfants, comme on lit une histoire, on apprend. Tout cela n’est pas inné".

Lancée par la mission maternelle de Polynésie française, la semaine de l’école maternelle concerne 25 établissements. Pas moins de 368 classes y participent, ce qui correspond à 9 200 élèves et leurs familles. Au total, 13 542 élèves sont scolarisés en classes maternelles ou classe multiniveaux contenants des maternelles.

Au menu

La mise en place des activités et à la charge des écoles et varie donc d’un établissement à l’autre. Par exemple : littérature et contes (lecture d’album, parents conteurs, défi poésie,…), liens avec les personnels de santé (atelier équilibre alimentaire, hygiène dentaire, hygiène corporelle,…), langues et cultures polynésiennes (écoute de contes, restitution de lectures, goûter polynésien…), débats avec les parents et partenaires, sorties, visites dans le quartier (boulanger/pâtisserie, potager,..), activités sportives et artistiques (jeux, marche, activité art et spectacle,…), expositions et films…
www.maternelle.education.pf

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Une femme, deux passions : le filage de verre et le raku

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Une femme, deux passions : le filage de verre et le raku
PAPEETE, le 29-02-16 - Les deux activités, le filage de verre et le raku, sont suffisamment rares sur le territoire pour mériter une présentation. Le premier est un vieux métier français exercé par 127 personnes seulement, le second est né dans le Japon du XVIe siècle de la rencontre entre un maître du thé et un potier. À Tahiti, ils sont pratiqués par une seule et même femme, Sandrine Garcia-Depeyris.

Dans son atelier, installé à Terres d’Arts cours de l’Union sacrée, Sandrine Garcia-Depeyris file et modèle. Elle fabrique des perles de verre et des objets en raku. Ces deux activités, deux passions pour l’artiste, n’ont pas grand-chose à voir. Si ce n’est qu’elles sont peu communes. La pratique du raku est une première sur le territoire.

Le filage de perles est un très vieux métier français, pratiqué par de rares initiés. Ils sont 127 fileurs de perles certifiés dans l’hexagone, dont Sandrine Garcia-Depeyris. Armé d’une baguette de verre et d’une tige en inox, le fileur de perles travaille dans la flamme. "Les températures s’échelonnent entre 500 et 2 000 degrés Celsius environ", précise Sandrine Garcia-Depeyris. Le verre, rigide à température ambiante, fond lorsqu’il est soumis à ces très grosses chaleurs, se laissant façonner à l’envi.

Une femme, deux passions : le filage de verre et le raku
Certification et garantis

Sandrine Garcia-Depeyris est devenue fileuse de verre récemment. "J’ai vécu à Tahiti pendant 12 ans, de 1999 à 2011. J’œuvrais alors dans le domaine des loisirs créatifs, j’animais beaucoup d’ateliers pour adultes et enfants. Pour des raisons de santé, j’ai dû rentrer en France. Je suis restée alitée pendant une année. Cette pratique m’a sauvée. Je m’y suis mise seule, me suis équipée du matériel adapté et me suis lancée. Je suis autodidacte mais j’ai été certifiée par l’association des perliers d’art de France." La certification valide la bonne pratique des artisans prétendants, les outils utilisés et les matériaux manipulés. "Je me fournis chez un verrier de Murano qui ne vend que du verre de Murano. J’ai les garantis", affirme Sandrine Garcia-Depeyris.

Les perles qui naissent dans l’atelier de l’artiste résultent d’une superposition de couches de verre. Certaines sont issues d’un mariage du verre avec une pierre semi-précieuse, du sable volcanique, de l’or ou de l’argent. Toutes finissent montées sur des sautoirs, des bagues, des bracelets, transformées ou non en figurines.

Feu, choc et hasard


La passion de Sandrine Garcia-Depeyris pour le raku est plus ancienne. Elle remonte à une trentaine d’années. "J’ai été initiée à cet art traditionnel japonais dans une communauté hippie en Haute-Garonne." Mis au point par un maître du thé et un potier, le raku est une succession de stress appliqués à une pièce de poterie. Une pièce faite à partir d’une terre particulière que Sandrine Garcia-Depeyris fait venir d’un artisan en France.

"On commence par faire la poterie que l’on cuit au four de façon traditionnelle. La pièce est ensuite recouverte d’émail avant de passer à nouveau au four. Cette deuxième cuisson est rapide, en une heure la température monte à 1 000 degrés Celsius alors que pour des pièces de poteries classiques, on lui donne 24 heures."

Au bout d’une heure la pièce est sortie du four et se retrouve à 30 ou 35 degrés Celsius, l’émail choqué se fend. La pièce est placée dans une sorte de bassine pleine de papier journal. Le papier, sous la chaleur prend feu. Le noir de la fumée teinte les espaces fendus qui ne sont jamais les mêmes d’une pièce à l’autre.

Une femme, deux passions : le filage de verre et le raku
Contact

Sandrine Garcia-Depeyris connue sous le nom de Sandy Tahiti Création : 87 32 31 10
Facebook : Sandy Tahiti Création
Facebook : Terres d’arts Tahiti

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Poètes à vos plumes !

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Poètes à vos plumes !
PAPEETE, le 29-02-16 - L’association des étudiants de l’école supérieure du professorat et de l’éducation (Espe), Te Hiti Marama, dans le cadre de la manifestation du Printemps des poètes, organise un concours de poésie. Il est ouvert à tous les étudiants de l’université de Polynésie française et de l’Espe. Vous avez jusqu’à 10 mars pour déposer vos œuvres.

"La forme est libre, les inscrits peuvent écrire en vers, en prose,…Il peut être illustré. La seule contrainte est que le poème tienne sur une page et soit rédigé en français",
annonce Annita Yu, conseillère pédagogique et responsable des formations continues à l’’école supérieure du professorat et de l’éducation (Espe). "Cette liberté dans la forme permet à chacun de s’exprimer comme il le souhaite dans le cadre d’un concours de poésie."

Chaque année la manifestation nationale et internationale, le Printemps des poètes, met la poésie à l’honneur. Cette année (18ème édition) elle se déroule du 5 au 20 mars et a pour thème le grand 20ème d’Apollinaire à Bonnefoy – cent ans de poésie.

Le printemps des poètes version Espe

Pour la première fois, l’association des étudiants de l’Espe, décline la manifestation à son niveau. Elle appelle tous les étudiants de l’Espe et de l’université de Polynésie française à participer à un concours ouvert jusqu’au 10 mars. Le thème, local, de la manifestation est : la ville. À réception, les poèmes seront remis à un comité de lecture composé d’enseignants, d’auditeurs, de personnels de direction.

Plusieurs poèmes sont déjà arrivés. "Ils sont d’ores et déjà très varié. Les étudiants se sont approprié le thème de façon très personnelle. Certains ont parlé d’une ville en particulier, d’autres de la ville en général, d’autres encore ont fait un lien avec la terre et a culture polynésienne." La remise des prix aura lieu le vendredi 18 mars à l’Espe avec à la clé des tablettes numériques pour les "élus".

Pratique

Le formulaire est disponible en ligne sur le site de l’université de Polynésie française (www.upf.pf) ou bien directement à l’école supérieure du professorat et de l’éducation (Espe) à Punaauia.

Vous avez jusqu’au 10 mars pour envoyer vos productions par mail à amandine.gille@upf.pf ou pour les déposer à l’Espe.

Pour en savoir plus : http://www.printempsdespoetes.com/

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Papara : Des heures fixes pour la vente de boissons alcoolisées

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Papara : Des heures fixes pour la vente de boissons alcoolisées
PAPARA, le 29/02/2016 - Le conseil municipal a pris un arrêté le 8 février dernier pour règlementer la vente et la consommation de boissons alcoolisées sur Papara. Un rappel à l'ordre pour les habitants et les commerçants qui prend effet demain. L'arrêté sera publié partout dans la commune et des poursuites seront engagées en cas de délit.

L'arrêté a été publié dans le Journal officiel de vendredi et il règlemente la vente et la consommation de boissons alcoolisées sur Papara à compter de demain.

"Pour les titulaires d'une licence de 1re, 2e et 3e classes, la vente de boisson alcoolique et d'alimentation est autorisée : de 7 heures à 20 heures du lundi au samedi ; de 7 heures à 12 heures les dimanches et jours fériés. Pour les titulaires d'une licence de 4e, 5e, 6e, 7e, 10e et 10e bis classes, la vente de boisson alcoolique et d'alimentation à une personne en état d'ébriété est formellement interdite", précise l'arrêté.

La consommation est interdite à toute heure de la journée et de la nuit sur la voie publique et sur les parkings des magasins et centres commerciaux. "Il incombera aux commerçants de veiller à la stricte application de cet arrêté et de prendre leurs dispositions pour que la responsabilité de la commune et du maire ne soit en aucun cas recherchée."

Les infractions seront poursuivies devant la justice. Ce nouvel arrêté vient également annuler celui pris par le conseil municipal le 31 juillet 1992.

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Moorea : Gabilou et Moeata ont reçu la médaille de l'ordre national du Mérite hier

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Moorea : Gabilou et Moeata ont reçu la médaille de l'ordre national du Mérite hier
MOOREA, le 29/02/2016 - Gabilou et Moeata ont été récompensés pour leurs parcours exceptionnel dans la musique et la danse. Ils font la fierté de leur famille et de leurs fans qui étaient présents lors de la cérémonie qui s'est tenue dimanche à Moorea. Un aboutissement pour ces deux artistes qui ne comptent pas en rester là.

La cérémonie s'est tenue à Haapiti, dimanche matin, en présence du haut-commissaire, Lionel Beffre. Après des années dans le milieu artistique, Gabilou et Moeata ont reçu la médaille de chevalier de l'ordre national du Mérite. Cette reconnaissance de l’État vient ainsi récompenser leur parcours dans la musique et dans la danse, ainsi que les services qu’ils ont rendus à la population, à la culture et au pays. En faisant notamment la promotion de la Polynésie française dans le monde entier, tout au long de leur carrière. "J’ai tout fait pour réussir ma carrière et pour mon pays. C’est une distinction honorable et intéressante", explique John Gabilou.

Pour cette cérémonie exceptionnelle, l'émotion était à son comble et toute la famille était présente. Gabilou se dit profondément touché par la reconnaissance de l’État envers son travail. "Il y a encore des choses à faire et je me sens toujours capable à relever les défis. Je vais à l’Olympia l’année prochaine et je compte sur le soutien de la population car j’y vais pour le pays. Je sais que la Polynésie va me soutenir", assure-t-il.

Les pensées de Moeata sont tournées vers sa famille et en particulier vers son mari et ses enfants. "i[Gabilou mérite qu’il soit récompensé pour son travail. Il va continuer à œuvrer pour son pays. Quant à nos enfants et nos mo'otua [petits-enfants, NDLR], ils peuvent être fiers de nous. C’est magnifique]i", déclare-t-elle avant d’avouer sa surprise face à une telle distinction. "Dans toute ma vie et ma carrière, jamais je n’aurais pensé avoir cette médaille. C’est une joie, une fierté et un honneur", ajoute-t-elle, les larmes aux yeux.

Avec cette médaille en poche, la vie continue pour les deux piliers de la culture polynésienne. Une série de spectacles seront organisés pour récolter des fonds, afin de permettre à Gabilou de se rendre en France, l’année prochaine. Il compte se produire sur la scène mythique de l’Olympia, à Paris. Un retour aux sources pour le Johnny Hallyday version locale. Mais en attendant le jour du grand départ, le couple organisera un spectacle le 9 avril prochain, à la Maison de la culture.

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Coups de poing contre coups de marteau à Tubuai : le couple convoqué en justice

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Coups de poing contre coups de marteau à Tubuai : le couple convoqué en justice
TUBUAI, le 29 février 2016 - L'altercation s'était produite samedi dernier au petit matin au domicile du couple. Blessés tous les deux dans la bagarre, ils sont sortis de garde à vue avec une convocation au tribunal pour ces violences réciproques.

L'origine de la dispute semble être l'alcoolisation excessive du mari. Sa femme, excédée de le voir dans un tel état un samedi à 6 h 30 du matin, lui avait fait la leçon tout en le menaçant d'un marteau. Le tane ne s'était pas laissé faire et avait pris le dessus en lui assénant des coups de poing et des coups de pied avant de la projeter au sol.

La vahine s'était alors défendue avec l'outil qu'elle avait toujours en main, le blessant à son tour au crâne. Victime de plaies importantes, l'homme avait été transporté au dispensaire de l'île par son neveu, témoin de la scène, et sa femme placée en garde à vue après son interpellation chez elle, où elle s'était retranchée.

Tous les deux se sont vus délivrer quatre jours d'incapacité totale de travail (ITT). Après leurs auditions par les gendarmes, chacun est reparti avec une convocation pour le tribunal entre les mains et devra répondre de ces violences réciproques.

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Un blessé dans une collision frontale à Paea

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Un blessé dans une collision frontale à Paea
PAEA, le 29 février 2016 - L'accident impliquant deux véhicules s'est produit ce lundi matin à 6 h 30 devant la caserne des pompiers.

Une voiture qui circulait en direction de Papeete s'est subitement déportée sur la voie de gauche, hier matin à Paea, jusqu'à finir sa course contre un second véhicule qui arrivait en sens inverse. Le face à face était inévitable et cette collision frontale qui s'est produite juste en face de la caserne des pompiers de la commune a fait au moins un blessé léger. La victime a été conduite au centre hospitalier du Taaone. L'accident a provoqué un important ralentissement.

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Deux paquebots à quai à Papeete au lieu d'un seul

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Deux paquebots à quai à Papeete au lieu d'un seul
PAPEETE, le 29 février 2016. Le mauvais temps dans le Pacifique sud entraîne quelques désagréments pour les croisiéristes qui ont choisi de visiter nos îles à cette période de l'année. Escales annulées, changement d'itinéraire : les agents maritimes des compagnies doivent s'adapter. La sécurité des passagers et des navires passe avant tout.

Arrivé samedi matin dans le port de Papeete, le Costa Luminosa et ses 1956 passagers devait appareiller ce lundi matin à 5 heures à destination de Moorea. "Nous avons eu de la chance, le paquebot est arrivé à Papeete avec les éclaircies et les passagers ont pu profiter d'une bonne journée de découverte et ils ont pu partir en excursion comme prévu" indique Moana l'agent maritime. Mais dès dimanche en fin de matinée, les choses se sont de nouveau gâtées.

La pluie, parfois drue était de retour, et les prévisions pour ce lundi matin, particulièrement exécrables, avec des conditions en mer difficiles. "Nous avons pris la décision d'annuler le départ prévu ce lundi matin à destination de Moorea car nous ne pouvions pas être certains de pouvoir rentrer dans la baie. C'était du 50/50. Nous avons préféré rester tranquillement à Papeete pendant cette journée. On rate donc l'escale à Moorea et nous enchaînerons directement sur celle prévue à Bora Bora". Au sein du paquebot, ce genre d'aléa climatique est accueilli finalement sans trop de mécontentement de la part des passagers qui se rendent bien compte par eux-mêmes que les conditions météo ne sont pas optimales. En revanche, à terre, ces annulations de dernière minute peuvent causer des pertes importantes pour les prestataires d'activités qui tirent une grande partie de leurs revenus avec les visites des croisiéristes.

Mais, si Moorea a dû faire sans l'escale du Costa Luminosa ce lundi, en revanche, le port de Papeete a accueilli ce lundi matin sur ses quais, un second paquebot : l'Europa et ses 400 touristes allemands. A l'origine, l'Europa n'avait pas prévu de passer en Polynésie française. Son programme de croisière de luxe le faisait passer dans le Pacifique bien loin de nos côtes. Mais le cyclone Winston qui a touché les îles Fidji a contraint les organisateurs à revoir les escales en urgence. A la place des îles fidjiennes, c'est donc un programme polynésien qui a été concocté dans l'urgence avec des escales à Raiatea, Bora Bora, Papeete hier, Moorea aujourd'hui et enfin Rangiroa. "Il a fallu s'organiser rapidement, mais c'est faisable : il suffisait que d'autres paquebots ne soient pas en escale au même moment, sauf à Papeete où il y a de la place pour plusieurs navires. Les passagers à bord comprennent bien que ces modifications de programme, pour raisons météorologiques, ne sont la faute de personne" indique Stéphane Mercadal, l'agent maritime du paquebot.

Quant à l'escale de Papeete de ce lundi, même si l'Europa n'a pas été accueilli sur le quai principal en raison de la présence du Costa Luminosa, cela n'a pas été un problème impossible à gérer, un peu d'organisation suffit. "Les prestataires d'activités ont été informés de notre emplacement avant notre arrivée afin que les excursions, qui ont pu être maintenues en fonction de la météo, puissent démarrer de là". Ces touristes allemands ne découvrent pas forcément les paysages de la Polynésie française dans les meilleures conditions de lumière et d'ensoleillement, mais ces bouleversements de programme font que cette croisière leur laissera, certainement, des souvenirs plus intenses.

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Météo : pas de véritable amélioration avant jeudi mais la vigilance baisse

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Météo : pas de véritable amélioration avant jeudi mais la vigilance baisse
FAA'A, le 29 février 2016. Selon Météo France, l’axe Nord ouest Tuamotu Société Australes va rester encore exposé jusqu’à jeudi à un temps très dégradé en dépit de l'accalmie de ce lundi après-midi qui ne va durer que jusqu'à mardi matin. La dépression faible 12F située qui était située ce lundi (à 14 heures) à environ 250 km au sud-ouest de Bora et à 300 km au sud-ouest de Tahiti, poursuit son déplacement vers le sud en direction des Australes, qu’elle devrait atteindre ce mardi après-midi. Elle affectera essentiellement les Australes de l’ouest.

A Tahiti et Moorea, il y a aura encore des passages pluvieux ce mardi dès le matin, un temps maussade mercredi, avec des pluies continues et du vent localement assez fort jusqu'à 60 à 70 km/h sous les grains. Selon les prévisions à moyenne échéance de Météo France il faudra attendre jeudi pour voir une vraie amélioration du temps "avec des précipitations en net recul et quelques trouées" et une "franche amélioration vendredi". Dans les îles Sous-le-Vent, la grisaille reste bien installée entre ce mardi et jeudi avec un nouvel épisode perturbé avec des averses et des grains parfois de forte intensité se maintenant jusqu'à mercredi soir.

Dans les Tuamotu et les Gambier, un temps perturbé prédomine jusqu'à mardi midi avec des averses localement fortes et des passages de grains. De Takaroa à Fakarava et Anaa, ciel passagèrement nuageux, averses isolées. Ailleurs, le soleil prédomine largement jusqu'à mercredi soir. Jeudi, le beau temps s'étend à l'ensemble de l'archipel, même si un voile d'altitude traîne encore sur l'Ouest." Franc soleil vendredi" sur tous les Tuamotu et Gambier promet Météo France dans son bulletin de prévisions à moyenne échéance.

Aux Australes, le ciel se charge en cours de nuit de lundi à mardi, des averses et des grains se déclenchent en fin de nuit et ce mardi matin. Retour de larges éclaircies mardi après-midi. Mercredi, alternance d'éclaircies et de passages nuageux, quelques averses sont possibles vers Raivavae. A Rapa, persistance d'un temps gris avec alternance d'épisodes pluvieux et de périodes d'accalmies. Au Nord de l'archipel, vent de sud-est modéré tournant au sud mardi vers Rimatara et au secteur Nord de Rurutu à Raivavae, il est temporairement assez fort sous grains. Mercredi, vent se généralisant au Nord-Ouest modéré. A Rapa, vent de nord-est modéré venant mardi au nord-ouest modéré à assez fort sous grains. Pointes à 80 kilomètres/heure.

Aux Marquises, jusqu'à mardi soir, ciel passagèrement nuageux avec de temps à autre une averse mais également quelques grains isolés pouvant tourner localement à l'orage. Une nouvelle dégradation est prévue à partir de jeudi avec passages nuageux et averses.

A 15 heures, ce, lundi Météo France a redescendu le niveau de vigilance météo à "jaune" sur les Tuamotu Nord Ouest, les Îles du Vent et les Australes. Les autres secteurs sont au vert.
La dépression faible 12F ne devrait plus concerner la Polynésie française d'ici mardi milieu d'après-midi.

Météo France communique enfin un avis de grand frais en direction des pêcheurs et des plaisanciers dans le triangle Tahiti/Maupiti/Manihi : "Avis de grand frais numéro 40 en cours entre Société et Tuamotu. Vent de secteur Nord 14/18 nœuds, pouvant monter à 20/24 nœuds sous grains, pointes 35/40 nœuds. Mer agitée à localement forte avec des creux de 2 mètres 50 à à 3 mètres 50. Houle longue de Sud-Ouest d'1 mètre 50".

Les navettes vers Moorea par la passe de Taapuna (PHOTO)

Les conditions de mer, hier, entre Tahiti et Moorea ont conduit les compagnies assurant la liaison entre les deux îles à préférer la passe de Taapuna plutôt que celle de Papeete. La sortie ou l'entrée du lagon depuis Papeete aurait été bien trop inconfortable pour les passagers. C'était le cas, notamment, de la navette de 12h45 de l'Aremiti au départ de Papeete, ce qui a pu entraîner des retards sur les horaires. Quelques-unes des navettes du Terevau ont été annulées (un départ de Papeete et deux départs de Moorea) en raison de l'état de la mer, agitée.

La moitié des foyers de Tahiti brièvement privés d'électricité (PHOTO)

Un incident sur la centrale de la Punaruu a provoqué hier matin une rupture de l'alimentation électrique de près de la moitié des foyers de Tahiti, principalement entre Punaauia et Papenoo. La coupure, qui avait démarré à 8h05, a été effective durant plusieurs dizaines de minutes. A 8h30, tous les clients ont été réalimentés, après redémarrage progressif des groupes à la centrale de la Punaruu associé à la production des turbines hydroélectriques, indiquait EDT dans un communiqué de presse.
Cinq équipes d'intervention d'EDT ont été mobilisées également de nombreuses fois au cours des derniers jours en raison des fortes pluies et des inondations sur l’île de Tahiti qui ont provoqué des incidents sur les installations électriques. Dimanche, ces équipes ont réalisé des dépannages sur 185 points de l'île de Tahiti. Plusieurs grosses interventions ont dû être effectuées sur les réseaux haute tension (poteaux remplacés, lignes à terre) à la suite de chutes d'arbres ou d’éboulement au Pic rouge, au LEP de Faa'a, sur la route de la carrière à Papara et encore à Erima.

Météo : pas de véritable amélioration avant jeudi mais la vigilance baisse
Les navettes vers Moorea par la passe de Taapuna

Les conditions de mer, ce lundi entre Tahiti et Moorea ont conduit les compagnies assurant la liaison entre les deux îles à préférer la passe de Taapuna plutôt que celle de Papeete. La sortie ou l'entrée du lagon depuis Papeete aurait été bien trop inconfortable pour les passagers. C'était le cas, notamment, de la navette de 12h45 de l'Aremiti au départ de Papeete, ce qui a pu entraîner des retards sur les horaires. Quelques-unes des navettes du Terevau ont été annulées (un départ de Papeete et deux départs de Moorea) en raison de l'état de la mer, agitée.

Météo : pas de véritable amélioration avant jeudi mais la vigilance baisse
La moitié des foyers de Tahiti brièvement privés d'électricité

Un incident sur la centrale de la Punaruu a provoqué ce lundi matin une rupture de l'alimentation électrique de près de la moitié des foyers de Tahiti, principalement entre Punaauia et Papenoo. La coupure, qui avait démarré à 8h05, a été effective durant plusieurs dizaines de minutes. A 8h30, tous les clients ont été réalimentés, après redémarrage progressif des groupes à la centrale de la Punaruu associé à la production des turbines hydroélectriques, indiquait EDT dans un communiqué de presse.
Cinq équipes d'intervention d'EDT ont été mobilisées également de nombreuses fois au cours des derniers jours en raison des fortes pluies et des inondations sur l’île de Tahiti qui ont provoqué des incidents sur les installations électriques. Dimanche, ces équipes ont réalisé des dépannages sur 185 points de l'île de Tahiti. Plusieurs grosses interventions ont dû être effectuées sur les réseaux haute tension (poteaux remplacés, lignes à terre) à la suite de chutes d'arbres ou d’éboulement au Pic rouge, au LEP de Faa'a, sur la route de la carrière à Papara et encore à Erima.

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Assises : jugée pour avoir fait pression sur une victime de viol

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Assises : jugée pour avoir fait pression sur une victime de viol
PAPEETE, le 29 février 2016 - La cour d'assises d'appel se penche ce mardi sur le cas d'une femme accusée d'avoir tenté de faire revenir sur ses accusations une victime de viol dont l'agresseur, son propre père, avait finalement écopé de 8 ans de prison.


Condamnée l'année dernière à un an de prison avec sursis pour subornation de témoins, la prévenue avait fait appel. Quatre co-auteurs de cette infraction, des oncles et des tantes de la victime, avaient été condamnés pour les même faits à des peines de six mois à un an de prison avec sursis en marge du procès aux assises du père incestueux, qui avait lui écopé de huit ans de réclusion pour des viols et agressions sexuelles sur sa fille, adolescente au moment des faits.

Les proches du patriarche étaient allés très loin pour tenter de ramener l'accusatrice dans le rang et ainsi éviter l'éclatement de la cellule familiale provoqué par l'incarcération de ce père qui tenait les cordons de la bourse, mais qui reconnaîtra finalement les faits pendant son procès.

Pendant l'enquête, une des tantes de la victime avait donné à sa nièce une lettre à recopier et à transmettre au juge d'instruction, dans laquelle elle se rétractait des accusations lancées à l'encontre de son père. Dans ce courrier qu'elle n'avait plus qu'à signer, la jeune femme s'accusait d'être une menteuse et expliquait avoir dénoncé son père par vengeance, contre des parents qui soi-disant refusaient de lui donner de l'argent. Mais le magistrat chargé de l'enquête n'avait pas été dupé et des poursuites avaient été engagées contre les instigateurs de cette manipulation.

Un second traumatisme

Les juges ne seront pas assistés des jurés pour traiter cette affaire, le délit étant de nature correctionnelle bien que connexe à la procédure criminelle qui a abouti en février 2014 à la condamnation du père. Atypique, cette affaire est aussi symptomatique des violences psychologiques endurées par certaines victimes de viol déjà souvent fragilisée par le simple fait de révéler les faits et le dépôt de plainte.

Dans ce dossier, toute la famille avait fait bloc autour du père pour éviter le scandale, faisant de la victime un paria. Un second traumatisme après celui des relations incestueuses imposées par son père alors qu'elle n'était encore qu'une enfant.

La peine maximale encourue est de 3 ans de prison et 5 millions de francs d'amende.



Pas d'audience ce lundi pour cause d'intempéries, les parties civiles bloquées à Maupiti
Le procès d'un homme condamné pour viol en première instance et qui devait se tenir hier matin devant la cour d'assises d'appel a été annulé en raison des intempéries.

Les parties civiles, qui résident sur l'île de Maupiti aux iles Sous-le-Vent, ont été bloquées sur place en raison des fortes pluies et des inondations qui ont empêché leur avion de décoller. L'affaire sera audiencée lors d'une prochaine session.

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Hitiaa o te ra : Une cinquantaine de familles sinistrées ont reçu leurs bons en matériaux

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Hitiaa o te ra : Une cinquantaine de familles sinistrées ont reçu leurs bons en matériaux
HITIAA O TE RA, le 29/02/2016 - La remise des bons s'est tenue cet après-midi à Papeno'o et Tiarei, en présence du président du Pays, Édouard Fritch et du ministre du logement, Tearii Alpha. Pour ces familles, l'attente a été longue mais aujourd'hui, elles pourront remettre leurs maisons sur pied.

Des bons d'aide en matériaux ont été remis en main propre par le président du Pays Édouard Fritch, accompagné du ministre du Logement Tearii Alpha, à 22 familles sinistrées de Papeno'o et 29 de Tiarei. Une délivrance pour elles, puisque depuis les intempéries de décembre dernier, elles n'ont plus rien.

Selon le communiqué de la Présidence, sur les 152 dossiers d'aide en matériaux validés par la commission d'attribution spéciale du compte d'aide aux victimes des calamités (CAVC), 104 familles ont reçu l'aide du Pays. Les derniers dossiers sont toujours en cours d'instruction à l'Office polynésien de l’habitat (OPH) pour finalisation. Les familles devraient les recevoir d'ici quelques jours.

"Pour rappel, l’assemblée de la Polynésie française avait voté dans ce cadre une enveloppe de 200 millions de francs pour les aides en matériaux et de 400 millions de francs pour la reconstruction de fare de type OPH. Sur ce dernier point, le service en charge de l’urbanisme a déjà délivré huit permis de construire pour l’implantation de fare OPH au profit de familles sinistrées ayant perdu la totalité de leur habitation lors de cette calamité naturelle", précise le communiqué.

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Environnement : Bientôt un réseau de déchetteries dans les communes affiliées au syndicat mixte Fenua Mā

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Environnement : Bientôt un réseau de déchetteries dans les communes affiliées au syndicat mixte Fenua Mā
TAIARAPU EST, le 29/02/2016 - Le syndicat mixte ouvert (SMO) pour la gestion, la collecte, le traitement et la valorisation des déchets de Polynésie française, Fenua Mā, lance une étude pour l'élaboration d'un réseau de déchetterie sur l'ensemble du territoire des douze communes adhérentes à ce syndicat.

Cette étude, confiée à la Société polynésienne de l’eau, de l’électricité et des déchets (SPEED), doit permettre d’évaluer les investissements nécessaires à l’implantation des déchetteries pour chaque lieu préalablement défini d’un commun accord avec les communes. En fonction du contexte géographique, principalement dans les zones à faible densité de population, des points de tri pourront également être implantés. La présentation de cette étude a été faite vendredi dernier aux élus de Papara, Teva i Uta, Taiarapu-Est et Hitia'a o te Ra

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Recrutement dans les communes : quand les règles sont sujettes à interprétation

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Recrutement dans les communes : quand les règles sont sujettes à interprétation
TAIARAPU EST, le 29 février 2016. La commune de Taiarapu Est organisait, le 16 février dernier, des épreuves sportives au stade Pater afin de sélectionner des personnes en vue du recrutement de municipaux. Il y avait 195 candidats pour trois postes à pourvoir : aussi la sélection effectuée a été sévère. Une sélection dont les règles peuvent être soumises à interprétation.

Trouver un emploi en Polynésie française n'est pas facile. Dans la fonction publique (nationale, territoriale ou communale) encore moins. Aussi, chaque fois que des offres d'emploi sont publiées, c'est le raz-de-marée : le nombre de candidats aux concours de gendarmerie, de police ou dans l'administration pénitentiaire le révèle à chaque fois. Il en est de même lorsqu'une commune propose un emploi dans ses effectifs locaux. La preuve : pas moins de 195 candidats se sont présentés le 16 février dernier au stade Pater de Pirae pour passer les tests physiques en vue de les départager pour trois postes d'agent de police judiciaire adjoint.

Selon les textes en vigueur, "le candidat à un emploi relevant de la spécialité 'sécurité publique' doit être déclaré apte aux épreuves physiques et sportives suivantes : une épreuve de course à pied ; une épreuve physique choisie par le candidat lors de la procédure de recrutement parmi les disciplines suivantes : saut en hauteur, saut en longueur, lancer de poids ou natation". Dans les annexes de cet arrêté officiel de la Dipac (direction de l'ingénierie publique et des affaires communales) signé par le secrétaire général
du haut-commissariat en septembre 2013, il est précisé : "La somme des points de cotation obtenus dans les deux exercices est divisée par deux pour obtenir la note finale du candidat. Toute note inférieure à 8 entraîne l'élimination du candidat".

Mais cette formulation porte à interprétation et cause des incompréhensions de la part de candidats malheureux. Au Centre de formation et de gestion (CGF) de Polynésie, on nous précise que les communes interprètent le texte selon leur propre gré. Ainsi à Arue récemment, les candidats ont fait les deux épreuves physiques avant que leur note finale soit établie par la moyenne des deux. Mais, pour les candidats aux postes de policiers à Taiarapu Est, l'interprétation a été différente : les candidats qui ont eu moins de 8 à la première épreuve de course à pied ont été éliminés d'office. Au final, seuls 18 candidats ont pu passer le deuxième test physique. Ce que conteste l'une des candidates écartées dès l'issue de l'épreuve. "Le souci de cet arrêté est qu'il est soumis à deux interprétations différentes, suivant les communes. On attend une circulaire de l'Etat pour préciser les conditions" explique le responsable des concours au CGF. Du côté du Haut commissariat, on assure qu'un nouvel arrêté modificatif "est en cours de rédaction" pour modifier l'écriture de l'annexe qui cause bien des soucis depuis deux ans et demi.

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Nucléaire : une plainte en préparation vise la France pour "crime contre l’humanité"

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Nucléaire : une plainte en préparation vise la France pour
PAPEETE, 29 février 2016 - Le parti indépendantiste polynésien Tavini Huiraatira soutient le dépôt d’une plainte pour crime contre l’humanité visant la France devant la justice internationale, suite aux 193 essais nucléaires menés à Moruroa et Fangataufa jusqu'en 1996.

L’Etat des îles Marshall avait déposé, en avril 2014, devant la cour internationale de justice de la Haye, plusieurs plaintes contre les Etats-Unis, la Russie, la France, l’Angleterre et la Chine, pour violation flagrante du traité de non-prolifération nucléaire signé par ces mêmes pays en 1968. L’Inde, la Corée du Nord, Israël et le Pakistan sont également visés par ces plaintes en tant que puissances nucléaires.

Mais comme nous l’explique Moetai Brotherson, éminence grise du Tavini Huiraatira, cette procédure doit être entendue comme "un minimum syndical". Car le deuxième étage de la fusée est actuellement en préparation. Il prendra la forme d’une procédure collective pour "crime contre l’humanité" devant la cour pénale internationale (CPI) de La Haye. Plusieurs plaintes doivent être déposées avant le mois d’octobre prochain et portées collectivement par des Etats insulaires du Pacifique, dont celui des îles Marshall, qui s’estiment victimes des expérimentations nucléaires menées par les grandes puissances dans la région. Les doléances polynésiennes contre la France seront, dans ce cas, prises à son compte par l’un d’eux.

Moetai Brotherson et Richard Tuheiava sont attendus à New York le 12 mars prochain, pour une mission d’une semaine à l’ONU où ils doivent se livrer à un lobbying intensif. Sur place, une quinzaine de rendez-vous sont programmés avec des Etats membres des Nations Unies, déjà soutiens de la résolution pour la réinscription de la Polynésie française sur la liste des territoires non autonomes à décoloniser, en 2013.
Il s’agira notamment de peaufiner cette class action régionale. L’objectif étant que la série de plaintes soit déposée devant la CPI au plus tôt de manière à ce que le projet de résolution adopté par la commission chargée de la décolonisation en "prenne note", en octobre prochain.

Quant à l’objet de ces plaintes, le "crime contre l’humanité", pour Moetai Brotherson la situation se passe de commentaires après 46 tirs aériens sur les 193 essais nucléaires français dans le Pacifique de 1966 à 1996 : "le caractère inaccessible de nombreuses archives montre bien que l’Etat a des choses à cacher (…). Aujourd’hui on constate tous les morts connus sans parler de tous ceux dont on ne sait rien", ajoute-t-il à la lueur du millier de dossiers de demandes d’indemnisation déposés à ce jour dans le cadre de la loi Morin, par des malades atteints de cancers reconnus comme potentiellement radio-induits ou par des ayants-droits, suite à leur décès. "Et on apportera la preuve qu’avant de commencer les premiers essais l’Etat français avait connaissance des risques de contamination : ce n’est pas un homicide involontaire…".

A New York, le calendrier de la quatrième commission chargée de la décolonisation prévoit notamment une réunion préparatoire en juin prochain avant la séance plénière, mi-octobre, où devra être validé le projet de résolution présenté cette année en décembre devant l’assemblée générale des Nations Unies.

Politique de la chaise vide

Pour les souverainistes polynésiens, l’objectif d’une telle action devant la justice internationale est de provoquer un électrochoc à Paris. Depuis le 17 mai 2013, date de la réinscription de la collectivité sur la liste onusienne des pays à décoloniser, les indépendantistes dénoncent la politique de la chaise vide pratiquée par la France à New York. "Maintenant que l’on est réinscrits, un débat doit avoir lieu sur toutes les composantes de la problématique de décolonisation", explique un cadre du Tavini. "Le fait nucléaire est une des composantes du fait colonial, de même que l’éducation, le foncier ou la question des ressources naturelles".

Pas sûr dans ce contexte que la présence d’Edouard Fritch change quoi que ce soit à la donne, aux Nations Unies en octobre prochain. Le président de la Polynésie française a confirmé à Tahiti Infos, le 18 février dernier, qu’il souhaitait y porter la voix des autonomistes polynésiens devant la commission chargée de la décolonisation. "Pour le moment, notre partenaire privilégié reste l’Etat français", nous a-t-il affirmé lors de cet entretien exclusif. "Les Polynésiens savent bien que nos problèmes ne seront pas résolus à New York".

Mais pour Oscar Temaru, président du Tavini Huiraatira, la partie se joue ailleurs maintenant que le processus est enclenché à l’ONU : "C’est l’Etat qui n’admet pas, qui ne suit pas, cette résolution dans laquelle il est demandé à la France de commencer à mettre en place le processus de décolonisation".

Et sur le nucléaire, le leader indépendantiste polynésien est catégorique : "On ne peut pas trouver une solution avec l’Etat, parce que l’Etat devient à ce moment-là juge et partie : c’est le tribunal international qui doit s’occuper de ça. Et c’est là qu’il faut transmettre ce dossier tellement important. (…) Nous avons discuté de ça avec les îles Marshall : ils ont connu les mêmes problèmes que nous, avec les américains", confirmait-il déjà il y a deux semaines, tandis que, jeudi dernier, il a harangué les élus de Tarahoi pour leur suggérer de "rédiger ensemble un réquisitoire à l'encontre de l'État et mettre l'État devant les tribunaux pour cette affaire".

Cette action devant la cour de justice internationale prendra certainement corps dans quelques jours à New York, grâce au soutien d'un ou plusieurs petits Etats insulaires du Pacifique. Elle n'en sera pas moins redoutable. Comme l'a volontiers reconnu devant les élus polynésiens François Hollande, lors de son passage à Tahiti, "dans le système de l’ONU, c'est ainsi : un micro-Etat et une puissance d’un milliard d’habitants, c’est le même vote".

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Impôt foncier : EDT doit-elle donner ses fichiers clients au Pays ?

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Impôt foncier : EDT doit-elle donner ses fichiers clients au Pays ?
PAPEETE, le 29 février 2016 - Une loi de Pays passée le 23 décembre dernier veut obliger les distributeurs d’électricité à communiquer chaque année la liste de tous leurs clients, avec leurs adresses, à la direction des Contributions. Mais EDT a décidé de consulter la Cnil, le texte semblant enfreindre la loi protégeant les données privées de ses clients.

Le 23 décembre dernier, à l'Assemblée de Polynésie française, au milieu du grand texte sur la réforme fiscale et la transition énergétique défendu par le vice-président et ministre des Finances Nuihau Laurey, de nouvelles dispositions étaient intégrées au Code des impôts, pouvant grandement améliorer la collecte de l'impôt foncier.

Les services de la Vice-présidence savent en effet depuis des années que l'impôt foncier est payé sur 50 000 habitations, alors qu'EDT totaliserait entre 70 000 et 80 000 compteurs. La différence entre ces deux nombres comporte des boîtiers électriques inutilisés, certains logements collectifs, les bâtiments publics... Mais elle pourrait également inclure des milliers de fraudeurs. Ces dernières années, l'augmentation des contrôles a permis d'augmenter la collecte de cet impôt de 200 à 300 millions de francs par an. Des collaborateurs proches du vice-président nous confient que le ministère des Finances estime qu'un tiers des personnes redevables de l'impôt foncier y échappent. Une perte à gagner pouvant aller jusqu'à 1,2 milliard de francs de recettes pour le Pays.

Pour contrer les fraudeurs, récupérer le fichier client d'EDT

D'où une tentative de récupération du fichier client des distributeurs d'énergie et d'eau. En substance, l'article 17 de la loi du Pays n° 2015-17 (texte en encadré) oblige désormais EDT et les régies d'eau (essentiellement) à communiquer chaque année au Pays la liste de tous leurs clients, avec leurs adresses, leur numéro de contrat et leur identifiant technique.

La mesure vise expressément à lutter contre la fraude à la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB), appelée impôt foncier. Les données pourront ainsi être croisées avec les fichiers du fisc pour identifier les petits malins qui pensaient pouvoir ne pas payer. "L'objectif premier est de fiabiliser autant que possible la base d'imposition de l'impôt foncier", explique la vice-présidence. "Et il y a des précédents, la CPS doit communiquer chaque année à la direction des Impôts et des Contributions Publiques (DICP) la liste des praticiens et des actes qu'ils ont effectués."

Droit à la vie privée

Mais pour EDT, ainsi que plusieurs experts locaux de la loi Informatique et Liberté de 1978, un gouvernement ne peut pas exiger aussi simplement la liste des clients d'une entreprise privée. Pour éviter les abus, de nombreuses règles doivent être respectées, qui ont été ignorées par le texte. Un consultant juridique de la place doute de la légalité de certaines parties de la loi. Il manque en particulier un "avis motivé" de la CNIL, qui n'a même pas été consultée pour le projet de loi. Il faudrait également réussir à démontrer que l'objectif à atteindre est suffisamment important pour justifier cette mesure.

Car l'utilisation des bases de données incluant des informations personnelles est sévèrement encadrée par la loi Informatique et Liberté de 1978. Une loi qui s'applique en Polynésie. C'est la Commission nationale informatique et liberté (CNIL) qui est chargée de la faire respecter, et une jurisprudence très claire de la Commission interdisait dès 1982 à EDF-GDF de communiquer ses fichiers clients en entier au fisc, même si une loi pensait pouvoir l'y obliger (voir encadré). Le gouvernement de l'époque n'avait pas pu prouver que l'objectif en valait la chandelle.

Un écueil que la Vice-présidence pense éviter cette fois : "Cette loi fait suite à des démarches formalisées avec la CNIL depuis de nombreuses années, avec l'envoi d'agents de la DICP sur place pendant une semaine pour se former. On ne demande pas toutes les informations collectées par EDT, par exemple on ne demande pas les dates de naissance ou les adresses bancaires..."

Face à un risque de 5 ans de prison, EDT interroge la CNIL

Après le vote de la loi, des réunions ont eu lieu avec les communes et les distributeurs d'électricité, la dernière le 4 février. Mais il en est surtout ressorti des inquiétudes de la part des entreprises et des élus. Sans doute avaient-ils lu ce précédent article publié par Tahiti Infos en juillet 2015 intitulé "La Polynésie, Far West des données personnelles". Nous rappelions que le traitement des données personnelles inclus de nombreuses responsabilités pénales pour le directeur d'EDT et les maires des communes concernées : "Ne pas respecter la loi Informatique et Liberté, "y compris par négligence", c'est s'exposer à 5 ans de prison et 300 000 euros (35 millions de francs) d'amende" écrivions-nous…

Du coup il n'est pas étonnant que, lorsque nous avons demandé à EDT de réagir pour cet article, la seule réponse de l'entreprise a été : "Pas de commentaire pour le moment, nous attendons un avis que nous avons demandé à la CNIL." Une demande d'avis qui a fait bouger dans le ministère, puisqu'une source nous confiait mi-février que "le vice-président prépare un courrier de saisine de la CNIL pour faire confirmer la légalité de cette demande d'information, et rassurer EDT. (...) Ensuite, avec l'aval de la CNIL, EDT informera tous ses abonnés du traitement automatisé de leurs données. Ce sera écrit sur une de leurs factures, et cela permettra de respecter la loi." Ce proche collaborateur de Nuihau Laurey s'assure "confiant" sur le fait que la CNIL validera le texte.

Contactée par la rédaction, la CNIL assure étudier la question.


Le texte controversé : article 17 de la loi du Pays n° 2015-17

"Art. LP. 17.— Obligation de renseignements des sociétés produisant et distribuant de l'énergie électrique par voie de concession de service public et des communes.

Il est créé, après l'article LP. 443-4 du Code des impôts, les articles LP. 443-5 et LP . 443-6 ainsi rédigés :

Art. LP. 443-5.— Les sociétés distribuant de l'énergie électrique par voie de concession de service public en Polynésie française, doivent adresser chaque année à la direction des Impôts et des Contributions publiques la liste des contrats d'abonnements souscrits auprès d'elles. Cette liste doit notamment indiquer :
- le nom du client et sa qualité (propriétaire ou locataire) ;
- son adresse géographique et les références de sa boîte postale ;
- le numéro du contrat d'abonnement ; l'identifiant technique du compteur.

Art. LP. 443-6. — Les communes doivent adresser chaque année à la direction des Impôts et des Contributions publiques une liste indiquant le nom et l'adresse géographique des administrés redevables de la taxe ou de la redevance d'enlèvement des ordures ménagères ou de la redevance d'eau".

>>> Lire sur le journal officiel

La jurisprudence CNIL

la CNIL a été très claire sur la possibilité pour le fisc de collecter les fichiers d'un distributeur d'électricité, dès 1982 : "Lorsqu'un texte législatif autorise expressément des administrations, collectivités publiques ou organismes publics à demander communication pour des opérations de contrôle d'informations nominatives, EDF-GDF sont tenus de donner une suite favorable à ces demandes sous réserve du respect des conditions suivantes : que ces demandes soient ponctuelles et motivées ; qu'elles ne portent que sur des informations individuelles et nominatives ; et qu'elles n'aboutissent pas à la communication ou à la transmission de fichiers ou de sous-ensembles de fichiers, ou à l'organisation d'interconnections."

Du coup, la loi du Pays est en contradiction avec ces principes, sauf si la Cnil décide que la nécessité pour la communauté est si importante qu'une dérogation à ses principes doit être accordée. La même décision de la CNIL précisait que "sur les demandes d'accès à l'ensemble des informations contenues dans un traitement nominatif (…) il appartient à EDF-GDF de refuser la communication des informations qu'ils ont recueillies pour la tenue d'un fichier des abonnés, dans la mesure où aucune obligation légale ne leur impose."

Concernant l'obligation faite aux communes de communiquer au fisc polynésien la liste de leurs administrés payant la redevance sur l'eau, la CNIL a publié une fiche pratique sur son site internet qui est très claire : "À quelles conditions une collectivité locale peut-elle communiquer à des tiers des renseignements sur ses administrés ? (…) - la demande de communication doit viser des personnes nommément identifiées ou identifiables. Il est exclu qu'elle porte sur l'intégralité d'un fichier".

Qu'est-ce que l'impôt foncier ?

La taxe foncière sur les propriétés bâties, appelée également "impôt foncier" dans les textes de l'administration, est due pour l’année entière par le propriétaire du bien au 1er janvier. Elle est égale à 10 % de la valeur locative annuelle, majorés des centimes additionnels votés par la commune où se situe l’immeuble (jusqu'à 50% supplémentaires).

La valeur locative est déterminée de manière différente si le bien est loué (on prend alors le montant des loyers diminué de 25 % pour les non meublés et de 30 % pour les meublés) ou s'il n'est pas loué. Dans ce dernier cas, qui concerne la vaste majorité des familles polynésiennes qui sont propriétaires de leur maison, ça se complique. La direction des Impôts et des Contributions publiques calcule un loyer estimé qu'elle diminue de 25 %. Pour son calcul elle a deux méthodes au choix qui peuvent donner des résultats très différents : soit comparer le bien avec un autre bien similaire loué dans la commune, soit déterminer la valeur du bien et y appliquer un taux fixé par la loi (4 % à Tahiti par exemple).

Pour les entreprises uniquement, en cas de vacance d'un bien ou d'un arrêt temporaire de l'activité, le contribuable peut demander une remise sur son impôt foncier.

Les biens de l’État, du Pays, des communes et des associations d'utilité publique sont exemptées de l'impôt foncier de manière permanente, tout comme les lieux de culte, les écoles, les marchés municipaux, les habitations principales valant moins de 500 000 Fcfp et certaines infrastructures agricoles.


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Zika et syndrome de Guillain-Barré : la preuve par l'exemple polynésien

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Zika et syndrome de Guillain-Barré : la preuve par l'exemple polynésien
PAPEETE, le 29 février 2016. La revue médicale britannique The Lancet (une référence dans le milieu spécialisé) publie, ce lundi, une étude sur les cas témoins des 42 patients polynésiens atteints par le syndrome de Guillain Barré après avoir été infectés par le Zika, lors de l'épidémie de ce virus en Polynésie, entre octobre 2013 et mars 2014.

Cet article de neuf pages paru dans la revue médicale est cosigné par des chercheurs en virologie de l'Institut Louis Malardé, des médecins du CHPF (notamment les services de réanimation et de neurologie), le Bureau de veille sanitaire polynésien, mais encore des spécialistes de l'institut Pasteur de Paris, du département d'immunologie de l'hôpital La Pitié Salpêtrière de Paris et de l'université de Glasgow. Cette étude est "la première fournissant des preuves qu'une infection par le virus du Zika peut provoquer un syndrome de Guillain-Barré".

L'objectif, assumé, de ce long article documenté est que "le virus Zika se propage rapidement à travers les Amériques : les pays à risque (l'épidémie est avérée actuellement dans 25 pays ou territoires NDLR) ont besoin de se préparer à une réponse adéquate" insistent les auteurs. "Les résultats de notre étude confirment que le virus Zika doit être ajouté à la liste des agents pathogènes infectieux susceptibles de causer le syndrome de Guillain Barré. Comme le virus Zika se propage rapidement, les pays à risques doivent être prêts à avoir une capacité suffisante de lits de soins intensifs pour gérer les patients".

Il ressort de l'étude des 42 cas de Guillain-Barré observés en Polynésie française durant l'épidémie de Zika qui a touché le territoire, que 100% de ces malades "avaient des anticorps neutralisants dirigés contre Zika". La description détaillée des 42 cas de syndrome de Guillain-Barré (SGB) observés en Polynésie confirme le lien entre l'infection par le virus Zika et le SGB, mais "fournit également conclusions utiles concernant les caractéristiques cliniques des syndromes de Guillain-Barré". Par exemple, en Polynésie, 29% patients atteints du syndrome de Guillain-Barré après une infection par le Zika ont nécessité une assistance respiratoire.

En Polynésie française, l'épidémie de Zika a duré d'octobre 2013 à mars 2014. Le premier cas de syndrome de Guillain-Barré a été notifié après cinq semaines d'épidémie. Au total, 42 cas de Guillain-Barré ont été enregistrés. L'âge médian des patients atteints du syndrome de Guillain-Barré syndrome était de 42 ans : 74% des malades sont des hommes et 90% sont nés en Polynésie française. Les symptômes conduisant ces patients à se présenter à l'hôpital : 74% parce qu'ils étaient atteints d'une faiblesse musculaire généralisée, 44% avaient une incapacité à marcher, 64% présentaient une paralysie faciale. La durée médiane de séjour à l'hôpital est de onze jours pour l'ensemble des patients, 51 jours pour les seize patients qui ont été admis en soins intensifs. Aucun patient n'est décédé. Trois mois après la sortie de l'hôpital, 57% des patients étaient capables de marcher sans aide.

Pour lire l'article complet paru dans The Lancet, CLIQUER ICI

Zika et syndrome de Guillain-Barré : la preuve par l'exemple polynésien

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"La légende du ‘uru", le nouveau fruit de Nonahere

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PAPEETE, le 1er mars 2016 - L’association Nonahere, en coréalisation avec la Maison de la culture, présentera son nouveau spectacle "Te 'uru", demain, au Grand théâtre. Lors de cette représentation unique, Matani Kainuku et ses élèves vous raconteront l'histoire légendaire de la naissance du fruit de l'arbre à pain.


C'est une légende fortement ancrée dans la culture polynésienne qu'a choisie l'association Nonahere pour son prochain spectacle, "Te 'uru". "C'est l'histoire du sacrifice d'un père pour sauver sa famille, en proie à la famine, explique Matani Kainuku. L'objectif est de commémorer cette légende et de s'approprier les gestes culturels de notre patrimoine. Il y a aussi l'omniprésence de l'au-delà, avec cette transformation divine." En effet, le patriarche va prendre l'apparence d'un arbre à pain : le fruit est sa tête, les feuilles sont ses mains, le tronc représente son corps et les racines correspondent à ses pieds. D'ailleurs, l'affiche symbolise parfaitement cette métamorphose ; elle a été réalisée par Sven et Vaite, respectivement tatoueur et infographiste, couple à la ville et danseurs de Hei Tahiti.

Matani Kainuku s'est dit satisfait de l'aide de la Maison de la culture : "Ce projet artistique et culturel obtient un souffle en étant joué dans une vraie salle. Il ne s'agit pas d'un spectacle comme on peut le voir lors du Heiva par exemple, mais d'un gala de danse. Nous suivons une thématique – et non une chronologie – en deux actes, rythmés par différents pas de danse : 'ōte'a, 'aparima (type mehura) et même des pāta'u. Il y en aura en outre un 'orero interprété par les élèves." Chargé de la composition mélodique, Matani Kainuku présentera quatre créations musicales, dont l’adaptation d’un poème de Turo Raapoto, "Te 'uru".

SUR SCÈNE, 140 ARTISTES DE 3 À 65 ANS

L’association Nonahere regroupe 140 artistes, âgés de 3 à 65 ans, et répartis entre l’école de danse (90 élèves) et le groupe de danse (50 personnes). Matani Kainuku, conseiller pédagogique adjoint à l'inspection nationale et médiateur culturel, précise : "Le groupe des Jeunes Manuia devait être présent également, mais pour des raisons de transport, ses membres n'ont pas pu assister aux répétitions. Notre association aide en effet une quarantaine de décrocheurs scolaires issus de milieux défavorisés. Mais ils s'accrochent à leur culture ! Ils ont un talent musical remarquable et font preuve d'une belle expression corporelle. Ils monteront sur scène avec nous lors du Heiva des écoles."

Martin Coeroli, le directeur par intérim de Te Fare Tauhiti Nui, s'est réjoui de cette collaboration : "Nous sommes ravis de coréaliser ce projet, notre rôle est de défendre le patrimoine polynésien, et c'est l'une des plus belles légendes, qui exprime amour, générosité et compassion." Et d'ajouter : "C'est le fruit de l'abondance et nous sommes en pleine saison de fructification. Les Polynésiens ont su croiser plusieurs variétés et développer des espèces différentes qui ont des fonctions précises pour le tapa, le bois, la médecine… C'est aussi un aliment hautement nutritif et diététique." Rendez-vous donc demain au Grand théâtre pour vibrer aux côtés de Nonahere. Une bonne entrée en matière, puisque le festival consacré au 'uru et aux cultures vivrières est programmé juste quelques jours après, du 17 au 19 mars.

L'histoire


Il y a fort longtemps, la famille de Rua-ta’ata et Rumau-ari’i habitait dans la plus grande vallée de Mahina. Ils se nourrissaient des produits de leur chasse et de l’agriculture. Un jour, la famine s’installa, les animaux se faisaient rares, les fruits et légumes ne poussaient plus. Ils se lamentaient sur le sort de leurs quatre enfants affamés qui étaient contraints de manger de la terre rouge et les conduisirent à une caverne dans la montagne pour y manger des fougères. Un soir, Rua-ta’ata dit à son épouse : "O Rumau-ari’i, lorsque tu t’éveilleras et que tu sortiras de la caverne, tu trouveras un grand arbre ; le tronc et ses branches seront mon corps et mes jambes, les feuilles sont devenues mes mains, le fruit rond que sera mon crâne et le cœur du fruit sera ma langue. Fais cuire le fruit, laisse-le tremper dans l’eau, puis enlève la peau en le battant et manges-en, puis donnes-en à nos enfants ; ainsi vous n’aurez plus faim." Puis Rua-ta’ata partit laissant sa femme dans la grotte avec les enfants. Le lendemain, Rumau-ari’i se leva de bonne heure et constata que l’entrée de la caverne était ombragée par un arbre splendide, et que des fruits mûrs étaient tombés sur le sol. Elle comprit que la prédiction de son mari était vraie et elle nomma cette petite vallée Tua-uru (Place de l’Arbre à pain). C’est alors qu’elle saisit le sens des paroles de son mari, elle ramassa les fruits tout en pleurant et les fit cuire pour nourrit ses enfants afin de les sauver de la faim.

Infos pratiques

Mercredi 2 mars, à 17h30
Grand théâtre
Billets en vente à la Maison de la culture
Tarifs : 1 500 Fcfp (adultes) ; 1 000 Fcfp (enfants moins de 12 ans)
Contact : 40 54 45 44

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Arts traditionnels et classiques unis pour le concert de la Femme

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Arts traditionnels et classiques unis pour le concert de la Femme
PAPEETE, le 1er mars 2016 - Pour la cinquième année consécutive, le Conservatoire artistique et le club Soroptimist s'unissent pour célébrer la Journée internationale de la femme. Le concert organisé vendredi se déroulera en deux temps : une première partie sera consacrée à la culture polynésienne, tandis qu'une seconde sera dédiée aux arts classiques.


Pour fêter la Journée internationale de la femme, un concert est organisé le 4 mars par le Conservatoire artistique de la Polynésie française (CAPF) et Soroptimist International. Depuis cinq ans environ, le CAPF et ce club service reconnu par l'ONU (qui s’adresse essentiellement à la gent féminine issue de milieux défavorisés) travaillent ensemble, main dans la main, à l'occasion de soirées musicales en l’honneur de la Paix (en septembre) et de la Femme (en mars). Vendredi, le spectacle, proposé en deux parties, offrira au public "un programme étincelant pour les amoureux de culture", s'enthousiasme Frédéric Cibard, chargé de communication au CAPF.

La première partie, honorant la culture polynésienne, sera ouverte par la classe adulte de ‘ori tahiti de Te Fare Upa Rau et l’orchestre traditionnel de l’établissement. Les "grandes" élèves de Vanina Ehu et d'Erena Uura seront une soixantaine de vahine à évoluer sur scène en trois groupes. Ensuite, la très renommée chorale Charles Atger nous régalera avec ses chants de Tahiti d’antan, interprétés par des voix grandioses.

UN SPECTACLE DE HAUT NIVEAU À BUT CARITATIF

La seconde partie, dédiée aux arts classiques, mettra en lumière un ensemble orchestral avec huit musiciens et – fait rare - deux pianos à queue, qui joueront le célèbre "Carnaval des animaux", la célèbre pièce de Camille Saint-Saëns, compositeur français du la fin du XIXe et début XXe siècle. Cette pièce fantaisiste de trente minutes, composée de 14 tableaux à la fois humoristiques et poétiques, associe chaque instrument à un animal et s'adresse aux petits comme aux grands.

Ce grand concert est ainsi la marque de l’entente artistique et solidaire entre les sections classique et traditionnelle du Conservatoire. L’intégralité de la recette de la soirée – trois cent personnes sont attendues dans la grande salle de la mairie de Pirae - sera comme d'accoutumée consacrée aux œuvres sociales du club Soroptimist, qui souhaite porter son effort de l’année sur des opérations d’alphabétisation.

Arts traditionnels et classiques unis pour le concert de la Femme
Pratique

Vendredi 4 mars, à 19h15,
Grande salle de la mairie de Pirae
Tarif unique : 2 000 Fcfp
Billets en vente au Conservatoire auprès de Nelly au 40 50 14 12 et le soir du concert sur place, à partir de 17 heures

Arts traditionnels et classiques unis pour le concert de la Femme

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L’affaire de corruption Haddad-Flosse n’est pas prescrite

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L’affaire de corruption Haddad-Flosse n’est pas prescrite
PAPEETE, 1er mars 2016 - La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Papeete a rejeté mardi la demande de constatation de la prescription de l’affaire Haddad-Flosse. L’avocat de Gaston Flosse déclare qu’il formera un pourvoi en cassation.

L’affaire Haddad-Flosse, autrement dénommée des annuaires de l’OPT, n’est pas éteinte selon l’arrêt rendu mardi matin par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Papeete. La justice était saisie par Gaston Flosse pour que soit constatée la prescription de l’action. Mais la chambre de l’instruction juge au contraire que la procédure est valablement jalonnée d’actes interruptifs de prescription. De sorte que jamais un délai supérieur à trois ans (le délai légal de prescription en matière délictuelle) ne s’est écoulé entre deux d’entre eux, depuis septembre 2011.

En juin 2014, la cour d’appel avait prononcé un arrêt, sur la forme, annulant l’ordonnance de renvoi en correctionnelle des 12 prévenus de ce dossier de corruption, avant d’être saisie de nouveau par le parquet et de confirmer cette position en avril 2015. Le jugement de première instance prononcé en janvier 2013 avait également été annulé, alors que Gaston Flosse était passible d’une peine de 5 ans de prison, 10 millions Fcfp d’amende et 5 ans d’inéligibilité pour corruption et trafic d’influence. Hubert Haddad, Geffry Salmon, Michel Yonker, Emile Vernaudon, Alphonse Teriierooiterai, Simon Bénichou, Melba Ortas et Noa Tetuanui avaient également bénéficié de ces arrêts.

Pour l’avocat du Vieux Lion "le parquet aurait dû relancer le dossier avant septembre 2014" par un pourvoi en cassation ; mais le ministère public soutient que l’arrêt de juin 2014 est pourvu de la qualité d’acte interruptif de prescription. Analyse qu’il partage visiblement avec la chambre de l’instruction.

Maître François Quinquis a annoncé dès lecture du délibéré, mardi matin, qu’il formerait sans attendre un pourvoi en cassation : "La chambre de l’instruction a décidé de ne pas faire droit à notre demande de constatation de la prescription. Je ne vous cache pas que ce n’est pas vraiment une surprise dans la mesure où on imaginait mal que les magistrats de cette maison aillent dire que les collègues de la porte d’à côté avaient mal travaillé. (…) Il nous semble – je veux dire à tous les intervenants du dossier, y-compris des professeurs de droit que nous avons pu consulter – que le droit n’a pas été respecté : la prescription semble totalement acquise faute de date interruptive pendant plus de trois ans".

Dans cette affaire, le dossier d’instruction soupçonne Gaston Flosse d’avoir, entre 1993 et 2006, perçu plus de 190 millions Fcfp de pots-de-vin de la part de l’homme d’affaires Hubert Haddad, et d’avoir en contrepartie usé de son influence pour favoriser les entreprises de ce dernier. En 2013, le préjudice matériel de l'Office des postes et télécommunications avait été évalué à 492,8 millions Fcfp.

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