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Hollande à Futuna, première visite présidentielle sur l'île

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Hollande à Futuna, première visite présidentielle sur l'île
ALO, France | AFP | lundi 22/02/2016 - Après Wallis, François Hollande est arrivé lundi à Futuna pour une première visite présidentielle sur cette petite île volcanique du Pacifique sud.

"Aujourd'hui, nous savons que nous sommes Français", s'est réjoui un dignitaire local à l'arrivée du chef de l'Etat dans ce "territoire le plus lointain de l'hexagone", où l'a accueilli une vibrante Marseillaise entonnée par des enfants en tenue traditionnelle de fibres de coco ocre.

"Vous êtes attachés à la République, vous l'avez voulu. Vous êtes l'expression aussi de la diversité française", a souligné M. Hollande, lors d'une cérémonie du Kava, du nom d'un breuvage sacré à base de racines et de branches de poivrier broyées, diluées et malaxées.

Dans son discours, il a répondu à des attentes locales très fortes en annonçant la création d'un distributeur de billets de banque - inexistant sur l'île jusqu'à présent - ainsi que de nouvelles dessertes aériennes et maritimes et l'installation d'un centre de dialyse.

Auparavant, François Hollande avait fait escale à Wallis, 37 ans après la précédente visite d'un chef d'Etat, Valéry Giscard d'Estaing.

Perdues dans le Pacifique sud, les îles de "Wallis et Futuna sont loin de la France par la distance mais proches de la France par le coeur", a lancé le ministre de la Justice coutumier de ce territoire d'outre-mer, Mikaele Tauhavili.

A Wallis, François Hollande était l'hôte de la chefferie du royaume d'Uvéa, l'un des trois royaumes coutumiers que compte l'archipel.

Assis sous l'auvent du palais royal, un vaste pavillon de briques noires, le chef de l'Etat, ceint d'une couronne de fleurs, a assisté pendant plus d'une heure à un rituel très haut en couleur qui s'est achevé par la dégustation d'une coupe de Kava taillée dans une noix de coco.

Pour l'occasion, une trentaine de porcs avaient été abattus puis alignés face à lui, mi-cuits et pattes en l'air, sur une pelouse, le plus gros lui étant offert symboliquement.

Tout autour: de solides guerriers, porteurs de lances d'apparat et vêtus de pagnes en fibres de coco ornés de motifs géométriques ocre ainsi que des centaines de dignitaires locaux et de Wallisiens.

- Dette nucléaire -

Un peu plus tard, devant l'Assemblée territoriale, François Hollande a multiplié les promesses : davantage de crédits pour la santé, l'installation d'un scanner, un prix de l'électricité, aujourd'hui cinq fois supérieur à celui de la Métropole, ramené progressivement au même niveau d'ici à 2020, une nouvelle liaison aérienne...

En campagne, le candidat Hollande avait promis de visiter les onze territoires d'outre-mer habités. "Mission" accomplie, s'est-il félicité devant les élus de l'île.

Wallis puis Futuna étaient les premières étapes d'un périple de plus de 45.000 kilomètres qui devait conduire ensuite le président en Polynésie française, une visite plus "sensible" politiquement, selon ses propres mots.

Il s'agira alors, selon l'Elysée, au-delà de l'accueil avec forces colliers de fleurs et danses traditionnelles, de "solenniser une relation avec la République un peu abîmée et froissée" lors du précédent quinquennat.

Avec un "enjeu principal" : l'indemnisation des victimes des 193 essais nucléaires que la France a conduits de 1966 à 1996 sur les atolls de Mururoa et Fangataufa. "Où ma parole sera la plus attendue, ce sera sur les réparations, les indemnisations liées aux essais nucléaires", a confirmé M. Hollande.

Seuls une vingtaine de dossiers sur un millier ont fait l'objet d'une indemnisation, relève l'Elysée. François Hollande devrait ainsi apporter une "réponse politique" aux Polynésiens qui considèrent que ces essais sont la cause de nombreux cancers dans l'archipel.

Il devrait être aussi question de la "dette nucléaire", également surnommée "le milliard Chirac" (aujourd'hui 150 millions d'euros), une rente annuelle accordée par l'Etat à la fin des essais en 1996 mais dont le montant a été réduit à plusieurs reprises. Les élus polynésiens souhaitent qu'elle soit pérennisée.

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Nouvelle-Zélande: Christchurch commémore le dévastateur séisme de 2011

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Nouvelle-Zélande: Christchurch commémore le dévastateur séisme de 2011
Christchurch, Nouvelle-Zélande | AFP | lundi 22/02/2016 - Les habitants de la ville néo-zélandaise de Christchurch ont observé lundi une minute de silence, cinq ans après un séisme dévastateur, mais l'impatience monte quant aux retards de l'enquête et des indemnisations.

Au total, 185 personnes avaient été tuées dans le tremblement de terre de magnitude 6,3 qui avait frappé la capitale de l'île du Sud à l'heure du déjeuner, à 12H31 heure locale (23H51 GMT).

C'est à cette heure précise que la ville s'est figée lundi. Toute la journée, des habitants ont jeté des fleurs dans l'Avon, la rivière qui serpente dans l'agglomération.

Les joueurs des sélections néo-zélandaise et australienne de cricket, qui s'affrontaient à Hagley Oval, arboraient un brassard noir.

"Aujourd'hui, nous pensons au séisme de Christchurch et à ceux que nous avons perdu, et nous regardons l'avenir avec optimisme", a déclaré le Premier ministre John Key dans un message sur Twitter.

Ce sentiment n'est cependant pas partégé par tous les sinistrés de Christchurch, la rancoeur grandissant face aux lenteurs de l'enquête officielle et des indemnisations par les compagnies d'assurance.

L'épouse de Maan Alkaisi est une des 115 personnes qui a péri dans l'effondrement de l'immeuble CTV. Depuis qu'il est apparu que la construction ne respectait pas les normes, il ne cesse de demander que les responsables soient identifiés.

"Comment expliquez-vous le fait qu'on attende toujours, cinq ans après?", a-t-il déclaré au New Zealand Herald.

Ann Brower, unique survivante sur les neuf personnes qui se trouvaient dans un bus qui a été écrasé par un autre bâtiment, en veut à la municipalité de ne pas avoir bouclé la zone auparavant, sachant que cet immeuble avait été fragilisé cinq mois plus tôt par un autre tremblement de terre.

"Ce n'est pas le séisme qui a tué les passagers du bus, c'est le bâtiment", a-t-elle dit à Radio New Zealand.

"Non, non, ce n'était pas un accident. C'est la responsabilité de la municipalité de ne pas avoir demandé au propriétaire de l'immeuble de le réparer, de ne pas l'avoir détruit, de ne pas avoir mis une clôture."

Un porte-parole de la mairie s'est refusé à tout commentaire, indiquant qu'il attendait les conclusions de l'enquête de police.

Dimanche, un millier d'habitants ont manifesté contre les retards des compagnies d'assurance.

Sarah Miles, auteur du livre "Le fiasco de Christchurch", affirme que des milliers de personnes pâtissent de retards dans les remboursements ou de travaux de réparations baclés.

Ministre chapeautant la reconstruction de Christchuch, Gerry Brownlee assure au contraire que la ville récupère bien.

"La plupart des demandes de réglement ont été traitées par les compagnies d'assurance, la plupart des démolitions ont été faites, la plupart des réparations d'infrastructures aussi", a-t-il dit.

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A Vegas, des cartes à jouer pour départager Clinton et Sanders

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A Vegas, des cartes à jouer pour départager Clinton et Sanders
Las Vegas, Etats-Unis | AFP | dimanche 21/02/2016 -Dans le Nevada où les casinos sont rois, plusieurs bureaux de vote ont utilisé des cartes à jouer pour désigner le vainqueur, entre Hillary Clinton et Bernie Sanders, lors des "caucus" démocrates de cet Etat samedi.

Selon une directive du parti démocrate local citée dans la presse, il avait été établi qu'en cas de résultats à égalité entre les deux candidats, il convenait de s'en remettre à... la chance.

Avec un jeu de cartes, la plus élevée devant déterminer le gagnant.

Au moins deux bureaux ont eu recours à cette méthode samedi, a rapporté le Wall Street Journal (WSJ) dont un journaliste a tweeté la photo de Peggy Rhoads, responsable d'un bureau de vote, tenant un six de coeur dans une main pour Bernie Sanders et un as de trèfle dans l'autre pour Hillary Clinton. L'as a gagné.

Selon le WSJ, la chance a également souri à la candidate dans un autre bureau de vote avec un neuf de pique, contre un sept de carreaux pour Sanders. Ils avaient obtenu 51 voix chacun.

In fine, Hillary Clinton a remporté la consultation démocrate du Nevada, selon les projections des télévisions américaines.

Déjà lors des caucus de l'Iowa, le 1er février, six bureaux avaient eu recours au pile ou face avec une pièce de monnaie pour désigner le vainqueur.

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Muay Thaï – Benjamin Desnos : Un an d’immersion en Thaïlande

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Après quelques années de combats en Polynésie, ce masseur-kinésithérapeute s’est offert un an de stage intensif dans un camp d’entrainement de muay Thaï en Thaïlande. Il perd aux points un premier combat spectaculaire face à un adversaire coriace mais ce n’est que le début de sa longue quête pour cet art martial qui le passionne.
Muay Thaï – Benjamin Desnos : Un an d’immersion en Thaïlande
BANGKOK, le 22 février 2016. On se souvient bien à Tahiti de Benjamin Desnos, combattant de boxe thaïlandaise. Il avait remporté le titre de champion Aito Nui en décembre 2014 contre Benoit Rajat, puis il avait battu également l’excellent Kalani Kavera lors du Super Fight en mai 2015 et avait même remporté son combat international contre Jake Maccowat lors d’une soirée ‘Tahiti versus Nouvelle Zélande’ en juillet dernier.
 
Kinésithérapeute de profession exerçant des remplacements à Tahiti, il nous avait avoué en interview économiser pour réaliser son rêve, partir en Thaïlande pour en apprendre un peu plus sur sa passion : La boxe thaï. Et bien c’est chose faite, Benjamin est en Thaïlande depuis quelques semaines. Il a intégré un camp d’entrainement de boxe thaïlandaise et vient même de participer à son premier combat.
 
Il a pu prendre part mercredi dernier à une soirée de combats au ‘MBK Center’, une aire de combats mise en place par les autorités dans un centre commercial, avec des combats destinés aux touristes mais proposant un niveau plus qu’honorable. Les deux centres plus anciens sont payants et moins accessibles au public : Le lumpini et le Radjamnoen. C’était en tous cas un bonne entrée en matière pour Benjamin qui a intégré le camp d’entrainement intensif depuis seulement un mois.
 
Ce premier combat, il l’a perdu de justesse aux points face à ‘Prince Nyembo’ un combattant luxembourgeois d’un très bon niveau. La vidéo du combat montre une belle ambiance avec notamment l’aspect culturel de cet art martial. Pendant les cinq rounds Benjamin n’a cessé d’avancer sur son adversaire, la décision des arbitres s’est faite sur très peu de choses. SB

Muay Thaï – Benjamin Desnos : Un an d’immersion en Thaïlande
Benjamin Desnos depuis la Thaïlande :
 
Quelques mots sur ton rapport spécial avec Tahiti ?
 
« J’étais venu à Tahiti pour le travail, pour découvrir les tropiques, puis quelques personnes m’avaient donné envie de revenir pour travailler et pour pratiquer la boxe thaï. C’est à Tahiti que j’ai débuté, avec la famille Darrouzes que je salue au passage, c’est à Tahiti que j’ai fait la plupart de mes combats. »
 
Pourquoi être venu en Thaïlande ?
 
« Je suis venu pour le travail, pour apprendre toutes les techniques de massage mais je suis venu surtout pour la boxe thaï car la Thaïlande en est la source. (…) Au début du combat, il y a eu la danse traditionnelle des boxeurs, il y a une dimension spirituelle autour de tout ça, sensée apporter protection pendant le combat. Chaque camp à sa danse propre, je l’ai apprise au camp où je m’entraîne, je l’ai faite en partie pour faire plaisir à mes entraineurs. »
 
Comment as-tu vécu le combat ?
 
« Le combattant était très fort. J’ai essayé de compenser mon manque d’expérience en y allant avec le cœur, cela a failli passer mais cinq rounds de trois minutes c’est long. Sur le dernier il m’a manqué un peu de jus pour continuer sur la lancée. J’ai entendu dire que le score était très serré, à deux points près, après je ne sais pas si on me l’a dit pour e faire plaisir ou pas ! »
 
Quelques mots sur la vie dans ce camp d’entrainement ?
 
« C’est génial. C’est plus qu’un boulot, c’est à temps plein. C’est un mode de vie, tu fais du muay thaï toute la journée, six jours sur sept. Tellement intense qu’il y a peu de temps pour les loisirs. J’en passe par là car tu es obligé pour combattre ici, pour être au niveau. J’ai choisi ça pour un an environ, pour satisfaire ma curiosité pour ce sport que j’aime. Les boxeurs locaux vivent comme ça des années. »
 
Un remerciement ?
 
« Coucou à tous les gens de Tahiti qui m’apprécient et qui me soutiennent et au plaisir de les revoir car je serai amené à revenir pour le travail et pourquoi pas pour boxer. J’envoie également un message de soutien aux boxeurs qui vont partir bientôt boxer en Nouvelle Zélande et à tous ceux qui s’entrainent à Tahiti car c’est comme ça que le niveau augmente. Merci à la famille Tahiata, mes amis de Tahiti et leurs familles, mes collègues de travail, ma famille et coucou aussi à mon club de Muay Thai à Mulhouse, en France. » SB

http://www.tahiti-infos.com/video/

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Guitare Club 2016 : les portraits des candidats N°1 et N°2

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Guitare Club 2016 : les portraits des candidats N°1 et N°2
PUNAAUIA, le 22 février 2016 - Dans le cadre de la 9e édition du Tahiti Festival Guitare, qui se tiendra les 25, 26 et 27 février au Méridien Tahiti, six candidats sont en lice pour le concours Guitare Club. Retrouvez chaque jour, dans Tahiti Infos, les portraits de ces jeunes talents.


Six jeunes artistes passionnés, âgés de 16 à 31 ans, s'apprêtent à concourir pour le Guitare Club 2016. Révélateur de talent, le Tahiti Festival Guitare leur donne l'opportunité de se faire connaître du grand public, en interpréteront la chanson de leur choix, en solo ou accompagné (les personnes ne jouant pas de guitare doivent être accompagnées par un guitariste). Parrainé par Serge Wuilmet, ils tenteront de succéder à Eto, le lauréat 2015.

Les candidats au Guitare Club se produiront sur la scène du Méridien Tahiti jeudi 25, vendredi 26 et samedi 27 février (finale). Le jury prendra en compte le vote du public (50 %) et celui des professionnels (50 %) pour départager les lauréats lors de la finale le samedi 27 février.

Demain : découvrez les portraits des candidats N°3 et N°4


CANDIDATS N°1

Johanna HEITAA-FORTIN
Âge : 29 ans


Profession : secrétaire générale bénévole de la société Secamap

Quand et comment est née votre passion : "Je chante depuis toute petite. J'assistais aux bringues familiales et j'allais à la chorale (église) avec maman et puis j'ai un mari et une famille qui me soutiennent en tout et pour tout. De plus, étant arrière-petite-fille de Laurent Tarahu, auteur compositeur polynésien, je baignais déjà un peu dans la musique. J'ai décidé de reprendre le flambeau, car je suis devenue à mon tour auteur compositeur."

Qu'est-ce qui vous a motivé à vous inscrire au casting : "J'ai eu la chance d'être sélectionnée d'office pour le concours grâce à mon timbre de voix et par la suite, j'ai cherché un guitariste. Finalement, j'ai trouvé le meilleur guitariste et chanteur, mon beau-frère Manea Bennett."

Votre style de musique préféré : "Je n'ai pas de style en particulier, je chante aussi bien en tahitien, en anglais, en français… Mais si je devais choisir, je dirai sans doute la variété française."

Les instruments que vous jouez : "Alors… de la guitare mais à un stade débutant encore et je souhaite évoluer rapidement car c'est un bel instrument. Par contre, je joue bien au 'ukulele."

Les artistes qui vous inspirent le plus localement : "Maruia, Sabrina, Kareen de Natura Jam que j'adore en passant, Léo Marais sans aucun doute, Jimmy Teriihoania, Gilbert Martin, Angélo, Petiot, Michel Poroi, etc. Tous les artistes m'inspirent car ils ont tous un genre, une voix, une histoire, et c'est ce mélange de genres qui me passionne dans la musique."

Vos influences extérieures : "Céline Dion, Edith Piaf, Lara Fabian, Natasha ST Pier, Goldman, Stromae, Brel, Garou, Micka, Adèle, Christina Alguiera, et bien d'autres encore !"

La chanson que vous allez interpréter : "Seul au monde" de Léo Marais

La raison de votre choix : "Tout simplement parce que c'est une très belle chanson, remplie d'émotion et tellement vrai, car la routine et la solitude touche tellement de couples de nos jours."

Les conseils de votre parrain Serge Wuilmet : "M'approprier plus la chanson, moins stresser, respirer et, pourquoi pas, les soirs du concours jouer à la guitare. Surprise…"

Pourquoi faut-il voter pour vous : "Parce qu'avec mon binôme, on saura vous emporter, on fera tout pour vous plaire et on donnera tout de nous pour que lors de cette soirée, vous ne soyez pas déçus, c'est une promesse. Et si par ces petits mots, j'ai pu vous convaincre de voter pour nous, vous pouvez nous aider en envoyant 1 au 7230 et en aimant notre vidéo sur la page de Polynésie 1ère.

Votre message au public polynésien : "Pour finir, deux citations du célèbre philosophe Platon. "La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à nos pensées" / "Pour connaître un peuple, il faut écouter sa musique". Donc si vous voulez nous connaître plus, je vous invite à regarder notre vidéo et si vous aimez merci de voter pour Manea et Moi-même.



Manea BENNETT (en duo avec Johanna)
Âge : 32 ans


Études : Bac pro compta (et papa à plein temps)

Quand et comment est née votre passion : "C'est lors de petites sessions Jam avec mes amis durant les années lycée que ma passion pour la musique a commencé. Je venais tout juste alors de connaître ce qu'était vraiment une guitare."

Qu'est-ce qui vous a motivé à vous inscrire au casting : "Ma belle-sœur m'a inscrit d'office (rires). J'avais entendu parler du concours mais je ne pensais pas y participer, vu mon âge avancé (rires)."

Votre style de musique préféré : "J'aime la musique locale, et plus largement celle du Pacifique."

Les instruments que vous jouez : "Je suis assez polyvalent, mais mes instruments préférés sont la guitare, le 'ukulele et le kamaka."

Les artistes qui vous inspirent le plus localement : "Michel Poroi, Rod Dennis et Maruarii Ateni."

Vos influences extérieures : "Bruno Mars, Ed Sheran, Satriani, et beaucoup d'autres encore."

La chanson que vous allez interpréter : "Seul au monde" de Léo Marais

La raison de votre choix : "Une très belle composition qui parle au cœur."

Les conseils de votre parrain Serge Wuilmet : "Éclatez-vous sur scène ! Apprenez à bien changer vos fils de guitare ! (rires)"

Pourquoi faut-il voter pour vous : "Parce que nous le valons bien (rires)"

Votre message au public polynésien : "Allez les amis, venez nous encourager ! Si vous aimez le bon son, la bonne musique, et surtout si vous voulez encourager deux jeunes artistes locaux à réaliser leur rêve, saturez le réseau en envoyant 1 au 7230 ! Et n'oubliez pas d'envoyer vos factures à Johanna (rires)."

Guitare Club 2016 : les portraits des candidats N°1 et N°2
CANDIDAT N°2


Pierre MULLER
Âge : 31 ans


Profession : enseignant

Quand et comment est née votre passion : "Au lycée, et plus particulièrement en classe de première avec une bande de copains. C'était avant tout la passion de chanter, et donc j'ai commencé à apprendre seul la guitare pour accompagner ma voix."

Qu'est-ce qui vous a motivé à vous inscrire au casting : "L'envie de rencontrer des personnes du monde musical local et métropolitain, mais également le plaisir de jouer sur scène et de partager un bon moment avec le public."

Votre style de musique préféré : "J'apprécie la chanson française, mais aussi pop-rock. J'aime également les chansons mettant en avant la formule guitare/voix."

Les instruments que vous jouez : "Je joue du piano et de la guitare."

Les artistes qui vous inspirent le plus localement : "Je n'ai pas vraiment trouvé de groupe partageant mon univers musical, même si je reconnais le talent et le travail des groupes de la place que je prends plaisir à écouter lors de divers concerts."

Vos influences extérieures : "J'aime Jean-Jacques Goldman, De Palmas, Saez et Renan Luce."

La chanson que vous allez interpréter : "La vie par procuration" de Jean-Jacques Goldman

La raison de votre choix : "C'est une des premières chansons que j'ai maîtrisée et que je trouve assez riche mélodiquement parlant. De plus, elle a été écrite il y a 30 ans et le texte reste toujours d'actualité."

Les conseils de votre parrain Serge Wuilmet : "De moins frapper les cordes de la guitare, mais plutôt de mettre cette intensité dans le chant afin d'en livrer une réelle interprétation."

Pourquoi faut-il voter pour vous : "Car j'ai encore plein de choses à vous prouver et à partager. Ce concours n'est qu'une première étape, laissez-moi vous montrer la suite."

Votre message au public polynésien : "Venez nombreux lors des trois soirées pour nous encourager. Six candidats et six univers différents qui montrent bien la richesse musicale du fenua."

Guitare Club 2016 : les portraits des candidats N°1 et N°2
Votez pour votre candidat préféré

Les modules de présentation des candidats sont diffusés jusqu'au 25 février en télé, en radio ainsi que sur www.polynesie1ere.fr. Pour voter, il suffit d’envoyer le numéro de son candidat préféré par SMS au 7230 (47 Fcfp TTC le SMS).

Candidat N° 1 : Johanna et Manea
Candidat N° 2 Pierre
Candidat N°3 : Mickaël
Candidat N° 4 : Phil et Bertrand Baillat
Candidat N° 5 : Manea
Candidat N° 6 : Noho et Tama

Guitare Club 2016 : les portraits des candidats N°1 et N°2
Pratique

Jeudi 25 février, à 18h30 : Guitare Club et Outside Duo
Vendredi 26 et samedi 27 février, à 18h30 : Guitare Club et Ketelo Tropo, Sophie Tapie et Axel Bauer
Contact : 87 73 50 55
Entrée : 3 500 Fcfp (avec une conso)
Billets en vente à Carrefour Arue et Punaauia, Radio 1 et en ligne sur www.radio1.pf
Hôtel Le Méridien Tahiti

Plus d'infos : www.tahitifestivalguitare.org ou Facebook : Tahiti Festival Guitare

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François Hollande s'est entretenu avec la famille de Pouvana'a a Oopa

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François Hollande s'est entretenu avec la famille de Pouvana'a a Oopa
PAPEETE, le 22 février 2016. Le président de la République a déposé une gerbe sur la tombe de Pouvana'a a Oopa au cimetière de l'Uranie ce lundi matin. Il s'est ensuite entretenu en tête avec les descendants de l'ancien homme politique.

Le président de la République a commencé sa journée marathon ce matin en se rendant au cimetière de l'Uranie sur la tombe de Pouvana'a a Oopa. Il a déposé une gerbe de fleurs sur la tombe de l'ancien sénateur. Puis, il s'est entretenu en tête en tête avec les descendants de Pouvana'a a Oopa.

Sandro Stephenson, petit-fils de Pouvana'a a Oopa, n'a pas souhaité commenter la teneur de leur entrevue préférant laisser au chef de l'Etat la primeur pour faire une annonce lors de son discours en fin de matinée à la présidence. Mais il a confié que c'était "beaucoup d'émotion". "C'est un geste fort de la part du représentant de l'Etat. Je pense que c'est François Hollande qui a compris le combat de mon grand-père."
La famille rappelle que "Mon grand-père a déjà pardonné". En novembre 1968, il avait dit : « Je n’ai ni haine, ni rancune envers la France, car c’est une grande nation. Et je sais qu’un jour, elle me rendra justice. »

La famille a remis à François Hollande un courrier de remerciement ainsi que le DVD du film documentaire réalisé par Marie-Hélène Villierme « L’élu du peuple, Pouvanaa Te Metua ».



François Hollande s'est entretenu avec la famille de Pouvana'a a Oopa
Pour rappel, en juin 2014, le ministère de la Justice a annoncé le lancement du processus de révision du procès de Pouvana'a a Oopa.

L’homme politique polynésien avait été condamné à 8 ans de prison et 15 ans d’exil, accusé d’avoir voulu provoqué l’incendie de Papeete qui ravagea la capitale polynésienne dans la nuit du 10 au 11 octobre 1958, sur fond de révolte et de volonté d’aller vers une indépendance du territoire.

Il a été déchu de son mandat de député en mai 1960. Il est rentré à Tahiti en novembre 1968, après avoir bénéficié de mesures de grâce, avant d'être amnistié un an plus tard et d'être élu sénateur en 1971. Il est décédé en 1977.


François Hollande s'est entretenu avec la famille de Pouvana'a a Oopa
La commission de révision des condamnations pénales est composée de magistrats de la Cour de cassation et décide de l'éventuelle saisine de la Cour de révision.

Le processus de révision a pu être enclenché grâce à de nouveaux éléments issus notamment des recherches menées, en 2012, par l’historien Jean-Marc Régnault dans les archives du fonds Foccart. Ils viennent étayer la thèse d’un complot fomenté pour faire tomber le premier député polynésien car, en 1958, Pouvana'a a Oopa s’opposait à ce que les essais nucléaires militaires français aient lieu en Polynésie et avait milité pour le vote du «non» au référendum de Gaulle du 28 septembre 1958.

François Hollande s'est entretenu avec la famille de Pouvana'a a Oopa

François Hollande s'est entretenu avec la famille de Pouvana'a a Oopa

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François Hollande au monument aux morts ce matin

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François Hollande au monument aux morts ce matin
PAPEETE, le 22/02/16 - Ce matin, à 7h, François Hollande s'est rendu au morts de Papeete. Un moment solennel où il s'est recueilli et a salué les anciens combattants. Il a également rencontré des jeunes du service civique et a incité à promouvoir cette initiative. Ensuite, il a vu les étudiants Erasmus et a même posé pour un selfie avec eux. Très enthousiaste, il a ensuite continué son périple direction le marché et la mairie de Papeete.


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Visite du marché de Papeete du Président de la République

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Visite du marché de Papeete du Président de la République
Papeete, le 22/02/16- Au marché de Papeete, François Hollande a découvert la fabrication du mono'i et goûté aux fruits locaux. Il a signé le livre d'or puis a pris un énième bain de foule avant de rejoindre la mairie.


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Spectacle de danses à la mairie pour François Hollande

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Spectacle de danses à la mairie pour François Hollande
PAPEETE, le 22-02 - 12 - Après le marché, François Hollande s'est rendu à la mairie de Papeete où il a admiré un spectacle de danses tahitiennes et marquisiennes. Il a ensuite pris un bain de foule, toujours dans une bonne ambiance.

Discours de François Hollande à la mairie de Papeete
http://www.tahiti-infos.com/video/


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Nucléaire : le décret de la loi Morin sera modifié

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Nucléaire : le décret de la loi Morin sera modifié
PAPEETE, le 22 février 2016. Le président de la République François Hollande a annoncé que le décret de la loi Morin permettant l'indemnisation des victimes des essais nucléaires allait être modifié. Son discours était très attendu sur le dossier des essais nucléaires.



"Je reconnais que les essais nucléaires menés entre 1966 et 1996 en Polynésie française ont eu un impact environnemental, provoqué des conséquences sanitaires et aussi, c'est un paradoxe, entrainé des bouleversements sociaux lorsque les essais eux-mêmes ont cessé", a annoncé François Hollande devant près de 800 personnes à la présidence ce lundi.

Les propos du chef de l'Etat étaient très attendus sur le dossier des essais nucléaires. Alors que très peu de victimes des essais nucléaires ont obtenu une indemnisation, François Hollande a annoncé que le décret de la loi Morin allait être modifié. "J'ai donc décidé de modifier le décret d'application pour préciser la notion de risques négligeables pour certaines catégories de victimes lorsqu'il est démontré que les mesures de surveillance indispensables n'avaient pas été mises en place. Ainsi, cette commission indépendante pourra faire accéder à l'indemnisation de nouvelles victimes", a-t-il expliqué.


Extrait du discours de François Hollande
"Sans la Polynésie française, la France ne se serait pas dotée de l'arme nucléaire et donc de la force de dissuasion. La France serait toujours une nation respectée dans le monde, serait toujours membre permanent du Conseil de sécurité mais n'aurait pas par cette force de la dissuasion la capacité d'être une nation pleinement indépendante et capable de se faire entendre partout, de pouvoir sanctuariser son territoire et de pouvoir, aussi grâce à la force de dissuasion, contribuer à la paix.
Alors cette contribution que vous avez vous-même à travers les essais nucléaires, je veux la reconnaitre solennellement aujourd'hui devant vous.
(applaudissements)
Je reconnais que les essais nucléaires menés entre 1966 et 1996 en Polynésie française ont eu un impact environnemental, provoqué des conséquences sanitaires et aussi, c'est un paradoxe, entrainé des bouleversements sociaux lorsque les essais eux-mêmes ont cessé.
J'ai voulu aussi lors de ma visite m'incliner sur la tombe de Pouvana'a a Oopa parce que je voulais signifier ce que représente la lutte pour l'aspiration des Polynésiens à plus de responsabilité. Le gouvernement a saisi la commission de révision de son dossier. La justice agira en toute indépendance.

Mais je voulais que nous puissions tourner la page du nucléaire. Je connais les revendications des associations des victimes, qui sont d'ailleurs portées par les élus polynésiens. Je veux y répondre. Il sera créé avec le Pays un institut d'archives, d'information et de documentation en Polynésie française afin que la jeunesse polynésienne n'oublie pas cette période de notre histoire commune (applaudissements. Le traitement des demandes des victimes des essais nucléaires sera revu. Il y a eu des avancées, la loi du 5 janvier 2010, la création d'un comité d'indemnisation des victimes des essais nucléaires mais quand on fait le constat : seule une vingtaine de dossiers ont donné lieu à des indemnisations. J'ai donc décidé de modifier le décret d'application pour préciser la notion de risques négligeables pour certaines catégories de victimes lorsqu'il est démontré que les mesures de surveillance indispensables n'avaient pas été mises en place. Ainsi, cette commission indépendante pourra faire accéder à l'indemnisation de nouvelles victimes.
Enfin, l'Etat accompagnera le développement du service oncologie au centre hospitalier de Polynésie française avec un apport de 700 millions de Fcfp et la mise à disposition de trois médecins internes.
Il y a la question de la réparation, la dotation globale d'autonomie, celle qui est souvent représentée comme la dette nucléaire. Cette dotation globale d'autonomie sera sanctuarisée dans le statut de la Polynésie française et son niveau sera, dès 2017, rétabli à plus de 90 millions d'euros.
Je veux aller plus loin car tout ne résume pas à des financements. Les conséquences environnementales des essais devront aussi être traitées. L'Etat achèvera le démantèlement des installations et de la dépollution de Hao en recourant aux techniques les plus modernes. Quant aux atolls de Moruroa et de Fangataufa, ils feront l'objet d'une vigilance méticuleuse. Un service de surveillance 24/ 24 sera mis en place et des missions destinées à mesurer les conséquences radiologiques et psychochimiques sur les atolls et les lagons seront poursuivies et amplifiées pour que nul ne puisse avoir le moindre doute sur cette volonté de transparence."

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"Un fou noir au pays des Blancs" : de nouvelles dates au programme

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PAPEETE, le 22 février 2016 - Le spectacle culte de Pie Tshibanda rencontre un joli succès au fenua. Joué déjà en 2008 à Tahiti et aux quatre coins du monde depuis plus de vingt ans, le public en redemande !


"Devant l'engouement suscité par Un fou noir au pays des Blancs, nous organisons une représentation supplémentaire dimanche 28 février à 17 heures, au Petit théâtre", a annoncé ce matin la Compagnie du Caméléon. Et de préciser : "Cette semaine, deux représentations scolaires ont lieu mardi 23 février (demain) à 13 heures et jeudi 25 février à 9 heures. Chaque scolaire est suivie d'un débat entre les classes et l'artiste. Le spectacle dure 1h20, l'échange commence juste après. Ce sera l'occasion de recueillir les réactions des jeunes après ce spectacle à la fois émouvant, drôle et porteur de sens."

L'histoire, inspirée du vécu du comédien, raconte l'exil en Belgique d'un homme originaire du Congo contraint, forcé à quitter son pays victime d'une épuration ethnique. Un témoignage poignant sur les différences culturelles, rapporté avec beaucoup d'humour.

Infos pratiques

Jusqu'au 5 mars
Les vendredis et samedis à 19h30
Dimanche 28 février à 17 heures
Petit Théâtre
Tarifs : 4 000 Fcfp (adultes) ; 3 000 Fcfp (étudiants et moins de 18 ans) ; 2 500 Fcfp (moins de 12 ans)
Pass famille (2 adultes + 2 enfants) : 10 000 Fcfp (valable uniquement le 1er week-end)
Réduction de 1 000 Fcfp sur le plein tarif pour le spectacle "Race(s)" sur présentation du billet plein tarif pour "Un fou noir au pays des Blancs"

Mercredi 2 mars à Raiatea
Hôtel Raiatea Lodge

Représentations scolaires
Mardi 23 février à 13 heures, jeudi 25 février à 9 heures et lundi 29 février à 13 heures
Petit Théâtre
Tarif unique : 1 500 Fcfp

Billets en vente à Carrefour Arue & Punaauia, à Radio 1 et sur www.radio1.pf

Service de garderie : cameleon@mail.pf


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Une bouteille à la mer d'un peintre newyorkais retrouvée par ...une peintre charentaise

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Une bouteille à la mer d'un peintre newyorkais retrouvée par ...une peintre charentaise
Saintes, France | AFP | lundi 22/02/2016 - En octobre 2013, l'artiste-peintre américain George Boorujy lance dans la baie de New York une bouteille qui sera finalement, retrouvée deux ans et demi plus tard et 5.700 kilomètres plus loin, sur une plage d'Aquitaine par ... une artiste-peintre charentaise.

Le quotidien régional Sud Ouest rapporte l'étrange histoire de cette bouteille contenant le dessin d'un cormoran et une lettre dactylographiée signés de l'expéditeur, George Boorujy.

Les grandes marées ont jeté la bouteille sur une plage de La Tremblade, en Charente-Maritime, où Alain et Brigitte Barthélémy, un couple de retraités saintais, la retrouvent, le 16 février 2016, en se promenant avec leur chien Elton.

Brigitte est intriguée par le flacon incrusté de coquillages, et portant l'inscription: "New York Pelagic".

Le couple découvre à l'intérieur deux parchemins "dans un état impeccable", selon Sud Ouest. Le premier est le dessin d'un cormoran réalisé par l'expéditeur et le second une lettre dactylographiée félicitant les découvreurs d'avoir trouvé la bouteille.

Brigitte, qui est peintre, va rapidement découvrir que l'auteur est George Boorujy, un artiste-peintre américain militant pour la sauvegarde des oiseaux, notamment des cormorans.

Dans sa missive, il demande à quiconque la trouvera d'y répondre "mais pas avec une bouteille à la mer", un moyen de communication aléatoire et "très inefficace", écrit-il.

Sur la lettre figurait une adresse courriel. Alain et Brigitte le contactent. George Boorujy leur apprend qu'il a lancé cette bouteille en 2013. "Précisément à Wolfe's Pond Park, sur l'île de Staten Island, à New York".

"Quand j'ai vu les messages d'Alain et Brigitte, j'ai été stupéfait et fou de joie (...) Et le fait que Brigitte soit aussi peintre ajoute un côté extraordinaire", a-t-il déclaré à Sud Ouest.

Avec ses bouteilles à la mer, George Boorujy espère attirer l'attention sur son combat pour la protection des oiseaux.

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Après les annonces, les associations attendent l'application

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Après les annonces, les associations attendent l'application
PAPEETE, le 22 février 2016 - Plusieurs associations, dont les principales étaient l'association 193 et Moruroa e Tatou, attendaient le Président de la République de pied ferme sur la question du nucléaire. Un sujet que le chef de l'État n'a pas éludé, avec plusieurs annonces dans le sens des revendications. Restera, pour les associations, à voir leur mise en application.

Ils étaient prévus sur tout l'itinéraire de la visite présidentielle à Papeete. Avec moins d'une centaine de manifestants mobilisés, il a fallu être mobile et chanter fort pour se faire remarquer, mais l'objectif a été atteint. Quelques dizaines de bénévoles autour du marché ou à l'Hippodrome de Pirae, une soixantaine pour faire la rotation entre le Monument aux morts de l'Avenue Pouvana'a a Oopa et Tarahoi, et des banderoles aux messages forts : les passants et la délégation présidentielle n'ont pas pu les rater.

Après les annonces, les associations attendent l'application
Rongonui Tchoung, de la section de Mahina de l'association 193 portant cette banderole représentant un essai nucléaire aérien, expliquait en début de matinée être là pour "manifester, montrer au président que nous tenons ferme sur les revendications de notre association, à savoir la demande de pardon et de réparation sur le fait nucléaire. On y croit, aujourd'hui nos revendications pourraient être entendues, pourquoi pas. Sinon on continuera le combat. Rome ne s'est pas faite en un jour !"

Mais après avoir été reçus dans la matinée par la conseillère pour les dossiers Climat et environnement de François Hollande, Marie-Hélène Aubert, les associations étaient restées sur leur faim. Les annonces étaient réservées au président. Moins d'une heure plus tard, des annonces ont effectivement été faites lors du grand discours de François Hollande à la Présidence : reconnaissance de la légitimité des revendications des victimes et des conséquences environnementales des essais nucléaires, création d'un institut d'archives "afin que la jeunesse polynésienne n'oublie pas cette période de notre histoire commune", dotation du service oncologie du CHPF de 700 millions de francs et de trois médecins internes, et surtout une révision du décret de la loi Morin pour permettre d'indemniser de plus de victimes.

"NOUS SOMMES MITIGÉS, MAIS IL Y A DES AVANCÉES"

Le père Auguste Uebe-Carlson, président de l'association 193, nous a expliqué par téléphone, juste après le discours de Hollande, être "mitigé, la France ne s'est pas excusée, même si en apparence il y a des avancées, comme la reconnaissance de nos revendications. Maintenant, nous attendons de voir dans la pratique. Mais il y a tout de même de bonnes nouvelles, comme ces trois médecins en oncologie, ils vont permettre d'accompagner les malades. Il y a aussi la source d'archives, pour éduquer la jeunesse à ce qu'il c'est passé."

C'est plus le manque de détails des autres annonces qui met l'activiste en porte-à-faux. "Sur les décrets de la loi Morin, il affirme qu'ils vont retirer la mention "non-négligeable", mais qu'est-ce que ça va changer sur les dossiers, est-ce qu'ils vont faciliter les indemnisations ? On verra avec les nouveaux décrets d'application. Ça manque de logique sur la reconnaissance. Par exemple les études sur les maladies transgénérationnelles, il n'en a pas parlé."

Le mot de la fin pour le président de l'association 193 : "c'est un pas dans la bonne direction, ce sont des avancées, mais on ne lâchera rien. On verra comment ce discours sera appliqué."

Après les annonces, les associations attendent l'application

Les "petites" associations
Après les annonces, les associations attendent l'application
Chef coutumier Miko

Après les annonces, les associations attendent l'application
"Je suis le Grand chef du Triangle du Pacifique. Nous sommes venus à la rencontre de notre président Hollande, dans l'honneur et le respect. Nous demandons surtout l'application des traités, les restitutions de terres et les réparations. Il y a là plusieurs chefs coutumiers de la Atooi Nation. Là-bas ce sont les gens de Moruroa e Tatou, nous c'est différent, chacun son rôle. Nous sommes les chefs coutumiers, venus à la rencontre du Président, pour avoir un accord de reconnaissance avec la République, et le pardon pour notre peuple. Mais toujours dans l'alliance. Le contrat c'est le traité de 1880, le plus important."

Après les annonces, les associations attendent l'application
Avivi Manua, président de l'association Haoroagai
"Notre association s'occupe du problème de la pollution à Hao. A la conseillère du président, nous lui avons demandé simplement de retirer toutes ces terres polluées, et de les sortir de l'atoll. On ne veut pas qu'on les enterre à Hao, ça suffit avec les 30 ans d'essais nucléaires, on ne veut plus de la deuxième image. En ce moment à Hao, avec le projet aquacole, l'Etat français est obligé de décontaminer, et l'année dernière en avril ils avaient déjà creusé des trous pour enterrer ces terres polluées. Les propriétaires sont montés au créneau et ils ont refermé ces trous… Mais le président du Pays a déjà signé l'autorisation pour enfouir ces terres polluées, mais nous ne sommes pas d'accord !"

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Cyclone Winston aux Fidji: le bilan s'alourdit

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Cyclone Winston aux Fidji: le bilan s'alourdit
Suva, Fidji | AFP | lundi 22/02/2016 - Le bilan du passage du cyclone Winston sur les îles Fidji, le plus puissant de l'histoire de l'archipel, est passé à 29 morts, a annoncé lundi soir le porte-parole du gouvernement.

Winston, qui était accompagné de vents soufflant jusqu'à 325 km/h, a rasé dans la nuit de samedi à dimanche des dizaines de maisons, détruit des infrastructures et contraint des habitants terrifiés à se réfugier dans des centres d'évacuation d'urgence.

Des photos prises par avion montrent des villages détruits.

"Les images venant des évaluations aériennes des zones touchées fendent le cœur et ne laissent aucun doute sur la férocité de ce cyclone", a déclaré la coordinatrice de l'ONU pour les Fidji, Osnat Lubrani. "Avec cet impact catastrophique, il est clair que les Fidji font face à une longue convalescence".

Winston est le seul cyclone de catégorie 5 à avoir jamais touché les Fidji, un archipel mélanésien très dépendant du tourisme où vivent 900.000 habitants.

"Le bilan officiel désormais est de 29 morts, huit nouveaux corps ont été retrouvés sur l'île de Koro depuis hier", a déclaré le porte-parole du gouvernement Ewan Perrin à la radio New Zealand.

"Nous nous attendons à ce qu'il augmente encore mais, espérons-le, faiblement", a-t-il ajouté.

De son côté, la directrice régionale pour le Pacifique d'Oxfam, Raijeli Nicole, a estimé que "compte tenu de la force de la tempête et des images que nous avons vues pour l'instant, nous avons bien peur que le bilan des morts ne cesse de monter et que des centaines de personnes n'aient assisté à la destruction de leurs logements et de leur gagne-pain".

Environ 8.500 personnes étaient hébergées dans des centres d'urgence. "Dans certains endroits, les personnes déplacées vont le rester pendant des mois, car elles ont tout perdu", a déclaré M. Perrin, précisant que le contact n'avait toujours pas pu être établi avec certains zones de l'île.

Les touristes pris au piège par le cyclone commençaient lundi à quitter l'archipel avec la reprise des vols après une suspension de deux jours.

L'Australie a annoncé un programme d'aide de cinq millions de dollars australiens (3 millions d'euros) sous forme en particulier de vivres et d'eau potable.

La Nouvelle-Zélande a augmenté son aide à 2,2 millions de dollars néo-zélandais (1,3 million d'euros) et dépêché sur place un C-130 chargé de vivres.

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Visite Hollande à Faaa : "J'ai reçu un ami avant tout" (Oscar Temaru)

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Visite Hollande à Faaa :
FA'A'A, le 22/02/2016 - Le président de la République a terminé sa visite en Polynésie dans la commune de Faaa, où il a rencontré le maire, Oscar Temaru. Un accueil parfaitement préparé avec une haie de flambeaux ainsi que des chants entonnés par les membres du conseil municipal. François Hollande s'est ensuite entretenu avec Oscar Temaru durant près d'une vingtaine de minutes avant de repartir vers l'aéroport. Une rencontre basée sur une amitié qui dure depuis plusieurs années.

"Nous avons parlé d'amitié d'abord et de la joie de nous retrouver", le maire de Faaa a exprimé sa gratitude pour ce court moment passé avec son "ami" de longue date. Une rencontre qui n'aura duré que quelques minutes mais importante pour le maire de Faaa.

Si sa candidature à la présidentielle en 2017 ou encore l'inscription de la Polynésie sur la liste des Pays à décoloniser de l'ONU, n'ont pas été évoquées, selon Oscar Temaru. Les deux hommes ont, en revanche, discuté des projets touristiques qui pourraient développer la Polynésie. Et pour Oscar Temaru, ce développement touristique ne pourra se faire qu'en mettant en place un aéroport international aux Marquises. "Et plus particulièrement de nous rapprocher des iles hawaïennes qui sont à peines à deux heures des Marquises. Donc il y a des investissements à faire au niveau de l'aéroport, il m'a demandé qui était le propriétaire foncier ? Et je lui ai répondu le Pays. Je lui ai rappelé qu'il y a 7 millions de touristes qui vont à Hawaii chaque année, mais je lui ai rassuré que ce n'est pas ce que nous voulions. Ce qui serait intéressant pour nous est d'accueillir les touristes qui ont de l'argent. Ils viendraient d'abord aux Marquises, puis à Tahiti. Il veut savoir où on est ce projet aujourd'hui ? Je ne sais pas si cela fait partie du contrat de projet, en tous les cas, il a très bien compris que c'est un projet qui tient la route si on veut développer le tourisme chez nous", explique Oscar Temaru. "Il va falloir construire un ou deux hôtels 5 étoiles, des terrains de golf et tout ce qu'il y a comme activités", argumente-t-il.

Autre sujet développé ce lundi soir, l'instabilité politique qui touche la Polynésie depuis 2004. Pour le maire de Faaa, tout a été mis en œuvre pour l'éliminer afin qu'il ne soit pas président de la Polynésie. "Il se rappelle très bien de cela et il m'a dit oui et c'était madame Girardin qui était ministre de l'outre-mer. Je lui ai répondu oui voilà. Je l'ai remercié quand même car dès son arrivée au pouvoir en 2012, il nous a beaucoup aidé parce que le Pays était au bord du précipice, 6 milliards ont été alloués au Pays, sans remboursement", confie Oscar Temaru.

Un courrier des associations Moruroa e Tatou et 193 a également été remis au président de la République par le maire de Faaa.

Et pour conclure son interview, Oscar Temaru a assuré à la presse nationale que même s'il sera candidat aux présidentielles en 2017 et bien François Hollande sera reconduit dans ses fonctions "et moi je serai élu président de ce Pays (la Polynésie NDLR)."

Oscar Temaru qui a d'ailleurs été invité par François Hollande à Paris en juin ou juillet.


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3000 personnes pour accueillir François Hollande à Raiatea

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3000 personnes pour accueillir François Hollande à Raiatea
TAPUTAPUATEA (Raiatea), 22 février 2016 – Près de 3000 iliens se sont déplacés lundi pour la visite officielle du chef de l’Etat au marae Taputapuatea de Raiatea.

La délégation officielle emmenée par François Hollande a fait une visite brève mais très suivie, lundi après-midi sur le site historique de Taputapuatea où entre 2 500 et 3 000 des 12 237 habitants que compte l’île de Raiatea étaient présents pour l'accueillir, selon l’estimation faite par les services de secours.

Le chef de l’Etat est arrivé vers 16 heures après une demi-heure de navigation sur le lagon, depuis l’aéroport de Uturoa.

Sur place, après que son embarcation ait été escortée par une demi-douzaine de pirogues, au son des pū et des pahu, la délégation a été reçue par une haie d’honneur tandis que la foule se pressait aux abords d'un chemin fraîchement aménagé avec des centaines de mètres cubes de sable blanc jusqu'aux esplanades du grand marae puis vers l'abris en bois et fibres végétales duquel les discours ont été prononcés.

> Lire aussi : Musée de Taputapuatea : Hollande annonce un soutien financier et technique de l'Etat

Peu avant, un Tarava d'accueil avait été entonné par les élèves des écoles de Raiatea et un 'orero de bienvenue prononcé en l'honneur du président de la République.

Pour Thomas Moutame qui s'est déclaré "très heureux", cette visite du chef de l'Etat est "un honneur pour la commune de Taputapuatea et pour l'île de Raiatea".

La délégation officielle s'est ensuite dirigée vers une plage créée de toute pièce pour l'occasion. Chemin faisant, le chef de l'Etat a volontiers signé des autographes et fait un bain de foule, avant d'aller mettre un mot sur le livre d'or de Taputapuatea.

La délégation présidentielle est restée un peu moins de deux heures sur l'île sacrée. Avant François Hollande, le dernier président de la République à se déplacer à Raiatea avait été Valéry Giscard d'Estaing, il y a 37 ans, le 20 juillet 1979.

3000 personnes pour accueillir François Hollande à Raiatea

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Gérard Larcher prône "unité et dialogue" en Nouvelle-Calédonie

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Gérard Larcher prône
Nouméa, France | AFP | mardi 23/02/2016 - Le président du Sénat, Gérard Larcher, a prôné mardi devant les élus du Congrès de Nouvelle-Calédonie "l'unité et le dialogue" pour préparer l'avenir politique de l'archipel où se tiendra d'ici 2018 un référendum d'autodétermination.

"Le dialogue et la recherche des convergences constituent ce qui conduit la Calédonie depuis plus d'un quart de siècle. C'est en prolongeant cette dynamique que nous définirons l'avenir partagé", a-t-il déclaré devant l'assemblée où siègent 29 élus de la droite non-indépendantiste et 25 indépendantistes.

La visite de Gérard Larcher intervient alors qu'en vertu de l'accord de Nouméa (1998), qui organise la décolonisation progressive de l'archipel, un référendum sur son maintien ou pas au sein de la République française aura lieu au plus tard en 2018.

Des échanges sont en cours entre l'Etat et les partenaires locaux pour envisager les hypothèses institutionnelles à l'issue du vote, entre statu quo et indépendance totale.

"Quelles que soient les orientations choisies, les Calédoniens resteront forts s'ils sont unis dans leur diversité. Ils seront faibles s'ils se divisent", a également déclaré Gérard Larcher.

Il a par ailleurs recommandé "d'appréhender comme il convient la notion de souveraineté", estimant que ce serait "une erreur d'en avoir une conception trop juridique ou trop doctrinale".

"Il n'existe, dans notre monde d'aujourd'hui, que des souverainetés partagées. Des indépendances dans l'interdépendance", a affirmé le patron du Palais du Luxembourg, lors d'un discours approuvé par la classe politique locale.

Il a souligné que "l'avenir s'inscrira pour beaucoup dans les relations qui se nouent entre les différents mondes du Pacifique", citant les puissances asiatiques, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et les pays insulaires d'Océanie.

Souhaitant que "l'Etat tienne toute la place qui est la sienne dans cette phase clé de l'histoire calédonienne", le président du Sénat a en revanche exclu que la Nouvelle-Calédonie puisse "redevenir un enjeu de politique nationale partisane".

Joignant le geste à la parole, l'élu Les Républicains a indiqué qu'il "ferait part à (son) retour des enseignements" de cette visite au Premier ministre Manuel Valls, qui sera à Nouméa du 10 au 13 mars prochains.

Gérard Larcher est en déplacement en Nouvelle-Calédonie jusqu'au 26 février. cw/dar

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Guitare Club 2016 : les portraits des candidats N°3 et N°4

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Guitare Club 2016 : les portraits des candidats N°3 et N°4
PUNNAUIA, le 23 février 2016 - Dans le cadre de la 9e édition du Tahiti Festival Guitare, qui se tiendra les 25, 26 et 27 février au Méridien Tahiti, six candidats sont en lice pour le concours Guitare Club. Retrouvez chaque jour, dans Tahiti Infos, les portraits de ces jeunes talents.


Six jeunes artistes passionnés, âgés de 16 à 31 ans, s'apprêtent à concourir pour le Guitare Club 2016. Révélateur de talent, le Tahiti Festival Guitare leur donne l'opportunité de se faire connaître du grand public, en interpréteront la chanson de leur choix, en solo ou accompagné (les personnes ne jouant pas de guitare doivent être accompagnées par un guitariste). Parrainé par Serge Wuilmet, ils tenteront de succéder à Eto, le lauréat 2015.

Les candidats au Guitare Club se produiront sur la scène du Méridien Tahiti jeudi 25, vendredi 26 et samedi 27 février (finale). Le jury prendra en compte le vote du public (50 %) et celui des professionnels (50 %) pour départager les lauréats lors de la finale le samedi 27 février.



Demain : découvrez les portraits des candidats N°5 et N°6


CANDIDAT N°3

Mickaël RINGOT
Âge : 16 ans


Études : première année de Bac Sciences et technologies du management et de la gestion (STMG)

Quand et comment est née votre passion : "J'ai découvert la guitare vers l'âge de 12 ans ; quand j'allais à l'église, j'étais fasciné par la musique. Puis j'ai regardé des vidéos sur Internet et je me suis lancé. En ce qui concerne le chant, ce n'est que depuis l'année dernière que je m'exerce."

Qu'est-ce qui vous a motivé à vous inscrire au casting : "C'est d'abord ma maman qui m'a encouragé à me présenter, puis je me suis dit pourquoi pas… C'est une belle occasion d'avoir une première expérience, car je ne me suis jamais produit devant un public."

Votre style de musique préféré : "J'apprécie des styles très variés, cela va de Metallica à Francis Cabrel, en passant par la musique locale."

Les instruments que vous jouez : "Mon instrument de prédilection est la guitare, mais je joue aussi un peu de 'ukulele."

Les artistes qui vous inspirent le plus localement : "J'aime beaucoup la musique locale, notamment John Gabilou, Tapuarii et Sabrina Laughlin, Teiva LC, Angelo…"

Vos influences extérieures : "Les artistes que je préfère sont, entre autres, Francis Cabrel, Eric Clapton et Jean-Jacques Goldman."

La chanson que vous allez interpréter : "Fakateretere" de John Gabilou

La raison de votre choix : "C'est un chant local qui a eu un grand succès, et tout le monde connaît ce titre !"

Les conseils de votre parrain Serge Wuilmet : "Il m'a dit d'avoir confiance, d'être à l'aise, de me lâcher sur scène afin de bien chanter."

Pourquoi faut-il voter pour vous : "Votez pour celui que vous préférez, l'important pour moi est de participer."

Votre message au public polynésien : "À jeudi, et votez pour moi ! Une danseuse, Kahealanie (âgée de 15 ans), m'accompagnera avec un 'ori tahiti."

Guitare Club 2016 : les portraits des candidats N°3 et N°4
CANDIDATS N°4


Philippe BAILLAT
Âge : 21 ans


Études : première année en Licence de physique

Quand et comment est venue votre passion : "Un soir il y a eu une tempête, j'avais 10 ans et peur des orages, puis mon père m'a passé une radio. J'ai branché des écouteurs sur le poste et je me suis mis à chercher des canaux ; je suis alors tombé sur une musique rock et ma passion pour la musique est venue naturellement."

Qu'est-ce qui vous a motivé pour participer au casting : "Les encouragements de mes amis et de ma famille."

Votre style de musique préféré : "J'affectionne notamment le rock, le hard rock, le blues, et également les musiques espagnoles."

Les instruments que vous jouez : "J'aime pratiquer la guitare."

Les artistes qui vous inspirent le plus localement : "Il n'y a pas vraiment d'artistes locaux qui m'influencent."

Vos influences extérieures : "J'écoute beaucoup BB king, Keith Richards, Gary Moore et enfin Slash."

La chanson que vous allez interpréter : "I knew a woman" de Theodore Roethke.

La raison de votre choix : "Deux raisons, la première étant que c'est le seul chant que je sache bien chanter, et la seconde est que je voulais rendre hommage à un ami."

Le conseil de Serge Wuilmet : "Il m'a expliqué par exemple comment bien changer les cordes."

Pourquoi faut-il voter pour vous : "Si vous votez pour nous, c'est parce que vous aimez ce qu'on fait."

Votre message au public polynésien : "il n'y a pas de finalité en musique, alors amusez-vous et faites-vous plaisir !"


Bertrand BAILLAT (en duo avec Philippe)
Âge : 19 ans


Études : Bac pro en boulangerie pâtisserie

Comment et quand est née votre passion : "J'ai commencé au collège, en apprenant les bases avec un professeur de guitare."

Qu'est-ce qui vous a motivé à vous inscrire au casting : "J'ai souhaité participer pour accompagner mon frère."

Votre style de musique préféré : "J'adore surtout le rock'n'roll."

Les instruments que vous jouez : "Je pratique la guitare."

Les artistes qui vous inspirent le plus localement : "Je n'ai pas d'inspirateurs locaux."

Vos influences extérieures : "J'aime surtout BB King et Chuck Berry."

La chanson que vous allez interpréter : "I knew a woman" de Theodore Roethke

La raison de votre choix : "J'apprécie beaucoup ce morceau."

Les conseils de votre parrain Serge Wuilmet : "Comment bien changer les cordes."

Pourquoi faut-il voter pour vous : "Si vous aimez notre musique, alors vous le ferez."

Votre message au public polynésien : "Ne pensez pas à la gloire, faites-vous plaisir."

Guitare Club 2016 : les portraits des candidats N°3 et N°4
Votez pour votre candidat préféré

Les modules de présentation des candidats sont diffusés jusqu'au 25 février en télé, en radio ainsi que sur www.polynesie1ere.fr. Pour voter, il suffit d’envoyer le numéro de son candidat préféré par SMS au 7230 (47 Fcfp TTC le SMS).

Candidat N° 1 : Johanna & Manea
Candidat N° 2 Pierre
Candidat N°3 : Mickaël
Candidat N° 4 : Phil et Bertrand
Candidat N° 5 : Manea
Candidat N° 6 : Noho et Tama

Guitare Club 2016 : les portraits des candidats N°3 et N°4
Pratique

Jeudi 25 février, à 18h30 : Guitare Club et Outside Duo
Vendredi 26 et samedi 27 février, à 18h30 : Guitare Club et Ketelo Tropo, Sophie Tapie et Axel Bauer
Contact : 87 73 50 55
Entrée : 3 500 Fcfp (avec une conso)
Billets en vente à Carrefour Arue et Punaauia, Radio 1 et en ligne sur www.radio1.pf
Hôtel Le Méridien Tahiti

Plus d'infos : www.tahitifestivalguitare.org ou Facebook : Tahiti Festival Guitare

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Papeete : Infos rentrée scolaire 2016/2017

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Papeete : Infos rentrée scolaire 2016/2017
PAPEETE, le 23 février 2016. (COMMUNIQUE) Les inscriptions pour la rentrée scolaire 2016-2017 sont actuellement en cours pour les écoles maternelles, jusqu'au jeudi 24 mars 2016.
Pour les écoles élémentaires et CJA, elles seront prises du lundi 11 avril au vendredi 13 mai 2016.

Les parents du secteur devront inscrire leurs enfants auprès des directions d'écoles situées dans leur secteur conformément aux dates d'inscriptions citées ci-dessus.
Toutes les demandes de dérogation scolaire (hors secteur) devront être déposées au Bureau de l'éducation de la mairie de Papeete.

Toutes les demandes de dérogation hors délai devront être faites au bureau de l'éducation de la mairie de Papeete à partir de la pré-rentrée d'août 2016.

Pour tous renseignements complémentaires, prendre l'attache du Bureau de l'éducation au 40 415 858 ou 40 415 735.

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François Hollande fait la promotion des technologies marines

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François Hollande fait la promotion des technologies marines
PAPEETE, le 23-02 -2016 - Lors de son interview sur Polynésie 1ère et TNTV le 22 février, François Hollande revient sur les forces économiques de la Polynésie et notamment l'économie bleue.

"Il faut que le nucléaire ne soit pas à chaque fois une question qui empoisonne les relations et donner aux polynésiens les ressources pour investir. L'économie bleue est une richesse considérable de la mer, il y a tout ce qu'on peut tirer de la pêche de l'aquaculture (…). La Polynésie Française a cette richesse-là autour d'elle, nous devons nous mobiliser ensemble pour valoriser ce patrimoine", a-t-il indiqué dans une interview donnée aux deux chaines de télévision locale avant son départ, le 22 février.

Ainsi, le Président de la République fera en sorte de promouvoir les technologies marines. " Ici, vous avez inventé le SWAC, j'en fais la promotion partout en disant que c'est une technologie polynésienne, notamment française", continue-t-il. " Vous avez voulu l'autonomie jusqu'au bout (…) utilisez là comme un acte qui vous donne les moyens d'assurer le développement", appuie-t-il.
Ainsi, endiguer le chômage reste une priorité pour l'Etat qui "vaut pour tous les territoires de la république Française, notamment en Outre-Mer." En Polynésie, "il y un levier qui est le contrat de développement", rappelle François Hollande.

La dette nucléaire

Pendant sa journée à Tahiti et Raiatea, François Hollande a reconnu l'impact du nucléaire. " Je suis venue en Polynésie pour parler de tous les sujets des Polynésiens. Parmi les questions, il y a le nucléaire, ce qu'il a apporté et détruit sur le plan environnemental, j'ai voulu une institution d'archives et de mémoires pour que les jeunes générations polynésiennes sachent ce qu'il s'est passé ici. Concernant la loi de 2010 (la loi Morin qui fixe les conditions d'indemnisation des victimes du nucléaire NDLR), il n'y a eu que 20 cas de reconnu (…), le décret sera modifié pour pouvoir ouvrir davantage de droit à l'indemnisation dès lors que les conditions seront réunies." François Hollande indique aussi que des renforts et des moyens seront apportés au service d'oncologie de l'hôpital.
Concernant la dette du nucléaire," la dotation globale sera sanctuarisée dans le statut et son niveau rétablie à 90 millions d'euros et les Polynésiens pourront utiliser cette somme pour investir dans l'avenir."

Investisseurs Chinois et environnement

Les investisseurs de Hao et du Mahana Beach bénéficieront de mesure de défiscalisation. A ce propos, il commente : " je fais en sorte que nos entreprises (Françaises) puissent investir en Chine mais je ne me plains pas que des entreprises chinoises puissent investir en France, à certaines conditions. Il ne s'agit pas qu'ils prennent nos ressources et des décisions contraires au gouvernement."

Sur l'aspect environnemental, François Hollande a confirmé que la Polynésie sera éligible au fonds vert pour "que puisse être financé des investissements exemplaires et notamment pour des territoires qui pourront assurer leur transition énergétique." Cela sera rendu possible par la caisse des dépôts."
Pour lui, le Territoire doit être utilisé comme un facteur de développement et la reconnaissance du marae Taputapuaeta au patrimoine mondial de l'Unesco en 2017 peut y contribuer. " Il y aura forcément plus de touristes, il y aura un musée, une convention a été passée entre la République Française et le gouvernement Polynésien. Nous devons regarder cette diversité comme un facteur de cohésion, d'unité pour en faire un projet de développement", conclut-t-il avant de qualifier son séjour en Polynésie de "trop court".

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