Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46622 articles
Browse latest View live

Vol d’un jet-ski à Moorea : les clés étaient sur l'engin

$
0
0
Vol d’un jet-ski à Moorea : les clés étaient sur l'engin
Un producteur et photographe de mode, Florent Carmin, s’est fait dérober un jet-ski qu’il réservait à la réalisation de ses tournages, dimanche dernier à l’aube à Moorea.
Une information relayée par nos confrères de La Dépêche de Tahiti et dans laquelle la victime, qui s’était déjà fait voler tout son matériel informatique et photographique il y a quelques mois sur l’île sœur, promet une récompense et dénonce surtout « une très mauvaise publicité » faite à la Polynésie française.
Un point de vue qu’a souhaité tempérer le commandement pour la gendarmerie en Polynésie française qui, piqué au vif, a tenu à préciser que les clés de l’engin volé étaient accessibles à n'importe quelle personne mal intentionnée sous le siège du jet ski, autant dire « une quasi mise à disposition » des voleurs.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

A Teva i Uta, la vente d'alcool reste limitée

$
0
0
A Teva i Uta, la vente d'alcool reste limitée
PAPEETE, le 4 août 2015. Le tribunal administratif de Papeete a débouté la requête d'une société distributrice d'alcools du territoire qui avait attaqué l'arrêté municipal de 2014 limitant très strictement la vente de boissons alcoolisées sur l'ensemble de cette commune.

Depuis le 4 août 2014, la vente et la consommation d'alcool à emporter sont strictement encadrées sur la commune de Teva i Uta. Un arrêté municipal a interdit la vente à emporter d’alcool avant 8 heures et après 19 heures du lundi au samedi, ainsi que les dimanches et jours fériés toute la journée. Par ailleurs, la vente de boissons alcooliques réfrigérées est interdite sur l’ensemble du territoire de la commune. Après des années de flou à propos d'une soi-disant interdiction totale de commerce et de consommation d'alcool depuis plus de soixante ans, cet arrêté municipal avait le mérite de poser des repères en fonction des jours et des heures. Faute de pouvoir interdire totalement la vente de boissons alcoolisées -ce qui est contraire au droit de la liberté de commerce- le maire Tearii Alpha avait pris des dispositions pour limiter les créneaux autorisés.

Cet arrêté municipal avait été attaqué, fin novembre 2014, par une société distributrice d'alcools au motif que le terme générique d'alcool est trop imprécis et que, notamment, "les troubles générés par la vente à emporter d’alcool des magasins d’alimentation ne sont nullement établis par des circonstances particulières". Dans sa décision rendue ce mardi, le tribunal administratif répond néanmoins que la commune "justifie les restrictions apportées à la vente de boissons alcoolisées par l'objectif de limiter les risques d'attroupement et d'alcoolisation collective susceptibles de générer des rixes ou des conduites en état alcoolique". Le tribunal indique qu'en 2009 une personne était morte lors d'un bal à Papeari à la suite d'une bagarre sur fond d'alcoolisation massive. La décision du tribunal rappelle par ailleurs que l'interdiction de vente d'alcool n'est ni générale ni absolue à Teva i Uta. Elle rejette donc la demande d'annulation de l'arrêté municipal.

Une supérette de Papaeri pourra vendre de l'alcool

En août 2014, une supérette de Papeari (commune de Teva i Uta) avait transmis une demande au Pays pour obtenir une licence de vente d'alcool. Un mois et demi plus tard, la réponse du ministre de la relance économique était négative, au motif que le magasin est situé "à moins de 50 mètres du fare amuiraa de l'Eglise protestante maohi".

Mais, il ressort des éléments transmis au tribunal administratif que ce local, vétuste, n'est plus utilisé comme lieu de culte, ni même pour des réunions de prières. Un courrier du président du conseil d'administration des biens de l'Eglise protestante maohi du 31 mars 2015 indique que "cette maison de réunion et de prière est actuellement en réparation". Ainsi, en refusant d’accorder cette licence de débit de boissons demandée, l’autorité ministérielle a méconnu sa propre réglementation. La supérette de Papeari pourra ainsi vendre de l'alcool dans la limite de ce qui est autorisé par l'arrêté municipal du 4 août 2014 (voir ci-dessus).

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Réunion de préparation pour 19 cadres dirigeants de l’enseignement public

$
0
0
Réunion de préparation pour 19 cadres dirigeants de l’enseignement public
PIRAE, 4 août 2015 - La ministre de l’Education et le vice-recteur ont officiellement accueillis, mardi, 19 chefs d’établissements ou cadres dirigeants de l’enseignement public du second degré qui prennent leurs fonctions dès le 10 août en Polynésie française.

Les chefs d’établissements ou adjoints de direction nouvellement mutés en Polynésie française ont participé mardi à une matinée de travail dans les locaux de la Direction générale de l’éducation et des enseignements à Pirae.

Au total, 19 nouveaux chefs d’établissement prennent leurs fonctions cette semaine, dont une néo-titulaire polynésienne qui a réussi son concours en 2013 et vient d’achever ses deux années de stage en métropole à Bordeaux. Cet effectif représente un tiers des personnels de direction ou de leurs adjoints affectés sur le territoire. Tous ces fonctionnaires de l’Education ont été réunis pour affiner la préparation de la rentrée scolaire qui débutera le 10 août prochain. Ils sont affectés en Polynésie pour une mission de deux ans éventuellement renouvelable une fois.

Cette réunion s’est notamment tenue en présence de la ministre de l’Education, Nicole Sanquer, et du vice-recteur de Polynésie française, Jean-Louis Baglan.

Ces cadres de l’enseignement du second degré sont appelés à prendre, dès la rentrée d’août 2015, la direction de l’un des 35 établissements du second degré de l’enseignement public répartis sur le territoire de la collectivité. Demandeurs d’une mutation en Polynésie française, ils ont été sélectionnés parmi une soixantaine de candidats sur des critères de motivation, de compétence et d’évaluation dans leurs postes précédents. Les sélections ont eu lieu en février dernier, sur entretien, à Paris.

"Par rapport aux objectifs éducatifs du Pays, nous avons regardé les différents profils et mis en avant leur expérience en réseaux d’éducation prioritaire, dans le développement de l’école numérique, de la gestion d’internat, en somme leur parcours et leur expérience en métropole ou ailleurs", a commenté Nicole Sanquer.

Une présentation des particularités hiérarchiques du système polynésien a été faite à ses nouvelles recrues. En Polynésie française, l’Education est régie par les statuts d’autonomie de 1984 et de 2004 et par la convention décennale de 2007. Les fonctionnaires sont affectés et rémunérés par l’Etat mais placés sous la tutelle du Pays, compétent en matière d’éducation.

23000 collégiens et lycéens cette année

"L’essentiel est de faire en sorte qu’ils puissent comprendre que nous travaillons ensemble avec Mme la ministre dans la mise en œuvre de l’évolution du système éducatif", a précisé Jean-Louis Baglan. "Le deuxième point est de leur rappeler qu’ils sont des représentants de l’Etat et que j’attends d’eux une attitude digne de la mission qui leur a été confiée. Enfin, il s’est agi de leur expliquer – même si nous l’avons déjà fait à Paris avec Mme la ministre – le contexte dans lequel ils vont travailler".

Un des points importants de la politique éducative conduite par Nicole Sanquer est la lutte contre l’illettrisme et le décrochage scolaire. La ministre et le vice-recteur ont rappelé aux nouveaux arrivants à quel point ils seront des éléments importants dans le cadre de ce chantier alors que le système éducatif polynésien doit intégrer, dès la rentrée scolaire 2015-2016, trois réseaux d’éducation prioritaire "plus" (REP+), à Faa’a, Papara et aux Tuamotu.

Le chantier est d’ampleur. Le protocole national d’évaluation en fin de CM2 montre en 2014 que sur le territoire 38% des élèves souffrent d’illettrisme (contre 7% en métropole) et qu’en mathématiques un jeune Polynésien sur trois n’a pas le niveau, contre 1/10 des écoliers dans l’Hexagone. A moyens constants, ces résultats se sont aggravés depuis 2012 et placent dorénavant la Polynésie française dans les trois derniers rangs nationaux, devant la Guyane et Mayotte.
De telles évaluations posent la question du devenir des élèves au collège, en termes de décrochage scolaire. Puis dans la vie : "lorsque l’on n’a pas de diplôme il y a de fortes chances pour que l’on subisse une mauvaise insertion dans la vie professionnelle", note Jean-Louis Baglan. La synthèse des états généraux de l’outre-mer a établi en 2010 que les jeunes Polynésiens étaient 30% à sortir du système éducatif sans aucun diplôme tandis que seule 40% d’une classe d’âge accède au baccalauréat.

Un peu plus de 500 enseignants nouveaux doivent prendre leurs fonctions dès la prochaine rentrée scolaire, en remplacement de personnels en fin de mission. Plus de 23 000 élèves sont attendus à partir du 10 août prochain dans les collèges et lycées de l'enseignement public en Polynésie française.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Billabong Pro Tahiti : Les Pro Surfeurs bientôt dans l’arène !

$
0
0
La Billabong Pro Tahiti va bientôt commencer à Teahupo’o, les 32 trialistes vont s’affronter pour tenter de gagner les 2 wildcards donnant accès au ‘Main Event’. La compétition principale est prévue entre le 14 et le 25 août, avec son lot de dramaturgie : Les performances attendues de notre ‘Spartan’ Michel Bourez, le retour à la compétition de Mick Fanning après son attaque de requin, les prouesses du ‘King Kelly Slater, l’absence de Ricardo Dos Santos assassiné au Brésil…
Billabong Pro Tahiti : Les Pro Surfeurs bientôt dans l’arène !
PIRAE, le 4 août 2015. La conférence de presse de la Billabong Pro Tahiti a eu lieu ce mardi matin dans les locaux de l’Ijspf. La 7e étape du championnat du monde de surf, qui en compte 11, se déroulera sur 3-4 jours de compétition compris entre le 14 et le 25 août inclus, en fonction des conditions climatiques. La dotation financière est de 500 000 dollars US.
 
Cette manifestation sportive de renommée mondiale est organisée par la WSL en partenariat avec la société privée Top Ocean Production de Pascal Luciani, la fédération tahitienne de surf présidée par Philippe Klima, le Pays, l’Ijspf, et la commune de Taiarapu ouest.
 
De nombreux sponsors locaux sont impliqués, comme Air Tahiti Nui, le Tahiti Tourisme, l’Opt, Vini, Jeep, Go Pro, Samsung Galaxy…Comme pour chaque épreuve du World Tour, une diffusion en direct sera proposée aux internautes du monde entier. (Plus de 7 millions par exemple pour le Rio Pro).

Billabong Pro Tahiti : Les Pro Surfeurs bientôt dans l’arène !
Michel Bourez est en phase de remontée au classement
 
Michel Bourez sera de la partie. Après un début de saison compliqué en raison de deux résultats moyens suivis d’une blessure l’ayant contraint au forfait sur deux épreuves, Michel avait pu prouver lors de la dernière compétition en Afrique du Sud qu’il avait pu revenir au top de sa forme, en se hissant jusqu’au round 5.
 
Michel est actuellement 25e au classement, il est en phase de remontée puisqu’il a gagné 4 places suite à la dernière compétition. Après plusieurs années de résultats en dessous de ses capacités à Teahupo’o, où il surfe à domicile, nous pourrons voir dans cette édition si la réussite décide enfin de pencher de son côté, pour poursuivre sa remontée vers le Top 10, lui qui avait terminé le championnat du monde 2014 à la 5e place.

Billabong Pro Tahiti : Les Pro Surfeurs bientôt dans l’arène !
Les Trials, une occasion pour les locaux de se faire remarquer
 
Comme chaque année, les Trials se dérouleront avant le ‘Main Event’, l’épreuve principale. Là aussi, la compétition se déroulera à l’intérieur d’une période d’attente comprise entre le 9 et le 11 août. Deux ‘wildcards’ seront octroyées, c’est à dire que deux surfeurs des Trials pourront intégrer le ‘Main Event’, le gagnant des Trials ainsi que le meilleur Tahitien.
 
Ces Trials seront composées de 32 surfeurs : Les huit meilleurs Tahitiens de l’édition 2014 Taumata Puhetini, Hira Teriinatoofa, Tikanui Smith, Kevin Bourez, Charles Teiki, Matahi Drollet, Tereva David et Kevin Johnson, 8 autres Tahitiens issus des pré-trials, 8 Wildcards WSL c’est à dire Nathan Hedge, Antony Walsh, Bruno Santos, Bruce Irons, Nathan Florence, Koa Rothman, Makua Rothman, Nick Von Rupp et les 8 Wildcards Billabong Jack Robinson, Ryan Callinan, Josh Moniz, Jack Freestone, Ian Gentil, Griffin Colapinto, Seth Monize et Taylor Clark.
 
Ce sera évidemment l’occasion pour nos surfeurs locaux de tenter de se faire remarquer. Le favori est Taumata Puhetini, il a déjà remporté ces Trials par deux fois et s’est imposé  lors du dernier WQS du Papara Surf festival. On peut remarquer le courage de Kevin Bourez qui participe à ces Trials après sa terrible blessure à la tête lors des Trials 2014. De nombreux surfeurs ont la capacité de créer la surprise, notamment Matahi Drollet, Tereva David ou encore Tikanui Smith pour ne citer que les quelques uns qui se sont illustrés dernièrement en session libre.
 
Malheureusement, la houle est mal orientée pour ces Trials, avec de surcroit un vent mara’amu qui ne présage rien de bon pour la qualité des vagues. Les organisateurs ont précisé qu’il n’est pas question pour l’instant de délocaliser la compétition en cas de conditions défavorables.

Billabong Pro Tahiti : Les Pro Surfeurs bientôt dans l’arène !
Attention à Owen Wright, excellent à teahupo’o
 
En ce qui concerne le ‘Main Event’, en dehors de la prestation de Michel Bourez qui sera bien évidemment très attendue au niveau local, la dramaturgie sera riche. Le retour à la compétition de Mick Fanning après l’attaque de requin dont il a été la victime en Afrique du Sud, les prouesses du ‘King’ Kelly Slater ou celles de John John Florence qui sort de blessure.
 
Gabriel Medina, champion du monde et tenant du titre à Teahupo’o, est 15e actuellement, devancé dans le Top 5 par deux autres Brésiliens, Adriano De Souza 1er et Filipe Toledo 4e. On retrouve en 2e position du classement général Mick Fanning, le seul des surfeurs à gros palmarès, suivi du héros de ‘l’aventure J Bay’ Julian Wilson l’Australien. Le français Jeremy Florès, actuellement 12e, fait lui aussi son retour après une terrible blessure au contact du récif indonésien.
 
En 4e position dans ce championnat 2015, attention à l’Aussie Owen Wright qui ‘cartonne’ depuis le début de saison et qui excelle à Teahupo’o, dans le carré final lors des deux précédentes éditions. Le grand absent des Trials et de cette Billabong Pro 2015 sera bien évidemment Ricardo Dos Santos. Ce double gagnant des Trials a été sauvagement assassiné au Brésil par arme à feu, un crime encore impuni comme le déplorait récemment son compatriote Adriano De Souza sur les réseaux sociaux.

Billabong Pro Tahiti : Les Pro Surfeurs bientôt dans l’arène !
La securite est le souci principal des organisateurs
 
 Suite à une édition 2014 historique par sa taille de vagues, les conditions de sécurité seront le souci majeur des organisateurs. Des gendarmes seront sur place prêts à photographier et verbaliser les contrevenants, des zones spécifiques seront délimitées pour les bateaux. Le public est invité à choisir des bateaux-taxi possédant le macaron de la compétition afin d’avoir la garantie d’être sur un bateau accrédité, adapté à la situation, à la réglementation.
 
Comme l’année dernière et malgré les polémiques de 2014 à ce sujet, les bateaux médias ne seront que 2 au lieu des 3 ou 4 habituels, avec un accès pour les médias locaux et indépendants limité et soumis à certaines conditions, ce qui n’a pas manqué d’être débattu pendant la conférence de presse. Des solutions permettant aux médias locaux de pouvoir suivre la compétition sont actuellement discutées. SB

Billabong Pro Tahiti : Les Pro Surfeurs bientôt dans l’arène !

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Rivière Mapuaura : 500 mètres cube de sable seront extraits prochainement

$
0
0
Rivière Mapuaura : 500 mètres cube de sable seront extraits prochainement
FAAONE, le 04/08/2015 - Protéger les habitations et éviter les débordements, c'est l'objectif que se lance le ministre de l'équipement Albert Solia pour justifier les travaux d'extraction qui auront lieu prochainement à l'embouchure de la rivière de Mapuaura. Une idée bien perçue par les riverains mais par contre, le syndicat de protection de l'environnement "No Tearutai Mareva" s'oppose à ce projet.

Les travaux de curage au niveau de l'embouchure de la rivière de Mapuaura se feront malgré les contestations de quelques membres de l'association "Tearutaimareva". Selon ces quelques membres, ces travaux risqueraient de nuire à l'activité des pêcheurs. Mais les riverains ne voient pas cela du même œil, "nous souhaitons que les travaux soient réalisés et qu'il y ait une extraction en bonne et due forme. On sera là pour veiller à ce que le travail soit fait correctement (…) Regarder le niveau de l'eau et le terrain, on va être inondés aux prochaines fortes pluies, si on ne fait rien. C'est vrai que certains sont contre mais nous les principaux concernés, sommes favorables", explique Eric Graffe.

Des extractions qui seront contrôlées par l'équipement, "pour qu'il n'y ait pas d'abus d'extraction et puis c'est à la demande de tous les habitants autour", confie Albert Solia. "Il y a des autorisations que j'ai signées et qui sont instruites par un service qui vérifie d'abord si c'est bien utile et quelle quantité etc. Ces autorisations sont faites depuis des années de la même manière."

"Je reçois du monde et je ne veux pas qu'il y ait des bactéries dans la rivière. Aujourd'hui, l'eau stagne et ce n'est pas bon avec la leptospirose et compagnie. Il faut que ça s'écoule et qu'il y ait le flux", déplore Eric Graffe, "beaucoup de personnes viennent se baigner ici. Moi déjà, je suis toujours dans l'eau. Mes "mootua"(petits-enfants) viennent aussi se baigner ici. En face c'est un spot de surf. C'est aussi un endroit pour les "ina'a". Maintenant ces petits poissons ne sont plus nombreux. Ils ne sont pas beaucoup à pouvoir entrer dans la rivière parce que c'est bouché. Si c'était large, il n'y aurait pas eu de problèmes, et là on pourra avoir du "ina'a" du matin au soir".

Les riverains qui ne comprennent pas pourquoi cette association s'entête à s'opposer à ce projet. "Le gars du syndicat "No Tearutai Mareva", Mr Van Cam propose de faire une saignée mais le mois d'après, il faudra faire une autre saignée et cela sans fin parce que le sable revient". Pour les habitants, ces travaux sont nécessaires, "les membres de cette association ne vivent pas ici donc ils ne peuvent pas comprendre".

"On n'est pas là à se faire du fric", s'écrie Eric, "je suis un retraité de la banque Socredo, j'ai une retraite et ça me suffit".

Pour ces travaux, le Pays fera appel à une entreprise qui se chargera d'extraire 500 m3 de sable. "Nous n'avons pas les moyens de le faire donc on le fait sous cette forme-là. Et la société paiera une redevance à l'administration de 400 Fcfp le mètre cube", précise le ministre de l'équipement.

Concernant cette fois-ci l'enrochement tout le long de la rivière. Ce sujet n'est pas à l'ordre du jour, "l'enrochement protègerait la berge de son érosion, mais ce que l'on fait est un curage de l'embouchure pour permettre la circulation de l'eau. Surtout qu'en cas de crue, il faut empêcher que le niveau de l'eau ne monte et inonde les terrains avoisinants" explique Albert Solia.

Rivière Mapuaura : 500 mètres cube de sable seront extraits prochainement

Rivière Mapuaura : 500 mètres cube de sable seront extraits prochainement

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Les victimes du crash d’Air Moorea décorées à titre posthume

$
0
0
Les victimes du crash d’Air Moorea décorées à titre posthume
PAPEETE, le 4 août 2015 - C’est en tout cas ce que vient d’annoncer sur sa page Facebook, ce mardi, l’association 987 des familles des victimes du crash du Twin Otter de Air Moorea. La catastrophe avait coûté la vie au pilote de l’appareil et à ses dix-neuf passagers, le 9 août 2007, en raison d’une défaillance technique et d’un défaut de maintenance de l’avion, au décollage de l’aéroport de Temae à Moorea.

« Nous vous informons que le Président de la Polynésie française a proposé que les victimes (presque toutes, nous continuons pour les dernières à militer) soient décorées à titre posthume prochainement », annonce ainsi l’association. « La cérémonie de décoration sera programmée prochainement afin que les familles soient le plus largement représentées ».

Cette communication de l’association 987 intervient à cinq jours de la commémoration de l’accident par les familles et proches des victimes, qui se réuniront le samedi 8 août à 17 h 30, au pied de la pierre commémorative dans les jardins de Paofai, pour la traditionnelle cérémonie de recueillement et le jeté de couronnes à la mer.

Une exposition sur le thème du crash

Cette huitième commémoration de la tragédie sera aussi marquée cette année par l’organisation d’une exposition sur le thème de l’accident, nous apprend l’association 987 : « Sur une idée originale d’Alban Noble-Demay et sous son impulsion, nous organiserons une exposition sur le thème de l’accident d’Air Moorea d’une dizaine d’œuvres au Café Verde, en face des Jardins de Paofai ».

L’association 987 devrait enfin, à cette occasion, dénoncer une fois encore « l’immobilisme de la justice qui après 8 ans sommeille toujours ». Si les procédures en indemnisations –contestées en appel- suivent leur cours, les familles attendent surtout aujourd’hui la tenue d’un procès au pénal dans ce dossier où sept personnes sont mises en examen. Leurs avocats avaient estimé possible qu’un tel procès se tienne avant la fin de l’année 2015, mais « plus raisonnablement au premier semestre 2016 ».

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Collecte de sang à Arue jeudi

$
0
0
Collecte de sang à Arue jeudi
ARUE, le 4 août 2015. Le Centre de transfusion sanguine informe la population qu'une collecte de sang, ouverte au public, est organisée le jeudi 6 août dans la salle du conseil de la mairie de Arue de 8 heures à 11 heures. Venez nombreux.

Les besoins en sang sont toujours importants sur le territoire pour alimenter les besoins des malades et des accidentés, car la Polynésie est complètement autonome en la matière. Pour donner son sang c'est simple : il faut être âgé de 18 à 70 ans révolus. Le don du sang est anonyme (et gratuit) ainsi donneur et receveur ne peuvent pas se connaître. Mais l'identité du donneur doit être très précisément enregistrée, ce qui est indispensable pour assurer la traçabilité des dons.

C'est pourquoi avant un don de sang, un questionnaire est rempli ainsi qu’une fiche de consentement éclairé attestant de la véracité des informations données. Un entretien confidentiel avec un médecin permet d'identifier les situations qui pourraient empêcher le don, pour préserver la santé du donneur et pour assurer la sécurité du receveur des produits sanguins. A l'issue du don, une collation est servie.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Des ateliers de formation pour les CAE de Punaauia

$
0
0
Des ateliers de formation pour les CAE de Punaauia
PUNAAUIA, le 4 août 2015. Depuis 2014, la commune de Punaauia accueille 22 bénéficiaires des Contrats d'accès à l'emploi (CAE) dans différents services. Alors que ces contrats arrivent à échéance prochainement, des sessions de formation sont organisées.

Les Contrats d'accès à l'emploi permettent aux bénéficiaires de se remobiliser après des périodes plus ou moins longues d’inactivité et de bénéficier d’une formation pratique. A Punaauia, 22 personnes ont intégré en 2014 divers services de la commune.

Mais, si la majorité de ces personnes aurait souhaité intégrer les services communaux de manière permanente, la capacité d’embauche de la commune reste limitée. C’est pourquoi, des ateliers de formations ont débuté la semaine dernière pour leur permettre de définir un projet professionnel autre que la mairie, et se donner les méthodes et les moyens de s’insérer dans des organismes d’accueils privés.

Pour cette formation, les bénéficiaires sont répartis en deux groupes de 11 personnes chacun et passeront par deux ateliers différents. L'un se déroule en ce moment sur quatre demi-journées en cours de contrat pour un état des lieux individuel : connaissance de soi, objectifs, méthodes, etc). Ces séances doivent permettre aux stagiaires de rester motivés malgré les obstacles, en fixant des objectifs à atteindre en fin de contrat CAE. Le but est aussi d'apprendre à mieux se connaître en déterminant les points forts et les points à améliorer de chacun et ainsi développer une stratégie dans le cadre du parcours d’insertion proposé par le Pu Ohipa de Punaauia. Au cours de cette session, ils apprendront à utiliser les nouveaux outils de communication que sont Internet et les réseaux sociaux pour leur stratégie de recherche d’emploi.

La deuxième séance de cette formation sur quatre demi-journées également en fin de contrat aura lieu fin septembre 2015 pour un bilan général sur les moyens mis en œuvre, gestion de soi et de l’environnement, etc). Lors de ce deuxième rendez-vous, les stagiaires sont invités à reprendre des notions vues lors de la première session de formation. Le formateur établit un bilan avec les stagiaires pour voir si des mesures ont été mises en place pour corriger les points à améliorer, vus lors de la précédente séance, ou si leurs objectifs personnels et leur stratégie ont évolué.

Les participants sont mis en situation d’entretien grâce à des jeux de rôle et des exercices filmés. La gestion de l’échec est également abordée de nouveau lors de cette séance de manière à ce que les participants restent motivés, qu’ils apprennent à valoriser leurs échecs. Le coût de cette action s’élève à 777 146 Fcfp, financé à hauteur de 60% par le Syndicat mixte en charge du Contrat de Ville.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Service de la traduction : Le premier lexique "Tahitien-Français / Français-Tahitien" est sorti

$
0
0
Service de la traduction : Le premier lexique
PAPEETE, le 04/08/2015 - Un lexique Français-Tahitien / Tahitien-Français est désormais disponible au Service de la traduction et de l'interprétariat. Un outil qui permet de simplifier l'usage de la langue tahitienne. Ce lexique est différent du dictionnaire puisqu'il ne donne aucune définition. Il est en vente au prix de 2 000 Fcfp

Imprimé à plus de 2 000 exemplaires, ce petit bijou pourra guider professionnels et particuliers en quête de mots à placer dans tel ou tel contexte.

Ce lexique qui n'est pas un dictionnaire, a été travaillé durant de longues années pour trouver une traduction à plus de 15 000 mots en tahitien/français et 16 000 mots en français/tahitien. "Nous avons extrait du dictionnaire du Fare Vana'a, mais sa particularité est qu'il est en même temps français-tahitien et tahitien-français. Nous avons amené également des termes administratifs pour les ministères par exemple ainsi que des termes concernant la santé. Pour cela, nous avons travaillé avec Taote Tetaria", explique Voltina Dauphin, chef du Service de la Traduction et de l'Interprétariat.

Un outil indispensable selon Voltina, "j'ai enseigné à l'université et c'est un besoin que nous ressentons parce que quand on fait de la traduction, on se demande toujours quel est l'équivalent de ce terme, etc. Il y a eu cette tendance à traduire par équivalence, par idée. Du coup, le terme lui-même, on ne l'avait pas."

Traduire un mot en tahitien n'est pas une mince affaire. Comme au Fare Vana'a, le Service de la traduction a eu recours aux "termes existants avec les dictionnaires hawaïens, maori et toutes les langues qui ont la même origine. Si nous trouvons un équivalent, on le prend et on l'adapte au tahitien", précise Voltina.

Et dans ce nouveau lexique, la santé a également été mise en valeur avec la collaboration de Taote Tetaria. "Pour cela nous avons dû décrire l'anatomie de l'être humain. S'il n'y a pas, taote va prendre les mots très techniques et là il va dans le latin, dans le grec. Il regarde l'origine du mot, ce qui fait que lorsque l'on créé et bien il devient adaptable après. Un exemple : douleur aigüe, en tahitien douleur on dit "maui" mais aigüe on a traduit par "'oi", ça fait rappeler une coupure brève mais qui fait très mal. Un autre exemple avec les gravelles pour le calcul, Taote a créé "'omaha ofa'i", "'ofa'i" qui veut dire caillou en tahitien."

Le plus gros travail qui leur restera à faire est de familiariser ces nouveaux mots avec la population. "Ça a été le premier souci de faire en sorte que les tahitiens les comprennent".

Ce nouveau lexique est en vente au Service de la traduction au prix de 2 000 Fcfp.

D'AUTRES PROJETS EN COURS
Le champ lexical tahitien est un chantier que le gouvernement veut mettre en valeur. Après la parution du second volet du dictionnaire de l'Académie Tahitienne en juin dernier, voici le premier lexique du Service de la traduction.

D'autres chantiers sont en cours de construction, comme la mise à jour du site de l'Académie. Les internautes pourront bientôt accéder à la traduction d'un mot en français, en tahitien. Jusqu'à aujourd'hui, seuls les mots en tahitien peuvent avoir leur traduction en français.

Le ministre de la culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu l'a assuré : "des conventions vont être passées afin de finir ce gros chantier."

Service de la traduction : Le premier lexique

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Aircalin renouvelle et renforce son adhésion à Flying Blue

$
0
0
Aircalin renouvelle et renforce son adhésion à Flying Blue
Nouméa, le 04 août 2015. (COMMUNIQUE) Aircalin fait évoluer son adhésion au programme de fidélité Flying Blue. A la clé, depuis le 1er Août, plus de Miles et d’avantages sur Aircalin pour les adhérents du programme. Un choix commercial et un investissement destiné à récompenser la fidélité des clients de la compagnie Calédonienne.

LA PRISE EN COMPTE DES MILES-STATUT

C’est nouveau ! En plus des Miles-Prime*, Aircalin propose désormais à ses clients de cumuler des Miles-Statut** qui contribuent à atteindre les niveaux d’adhésion Elite et Elite plus. Ces Miles-Statut sont obtenus sur l’ensemble du réseau de la compagnie***, pour tout parcours effectué sur un vol commercialisé sous le code Aircalin (numéro de vol Aircalin, sur les vols opérés par la compagnie ainsi que sur les vols en partage de code opérés par Air Tahiti Nui, Qantas ou Air New Zealand).

* Les Miles-Prime : Ce sont les miles gagnés au cours d’un voyage ou d’un achat auprès d’un membre partenaire Flying Blue. Ils sont échangeables contre des billets primes ou autres prestations non aériennes (vaste sélection d’hébergements, d’activités touristiques, de loisirs, de magasins, etc…).
** Les Miles-Satut : C’est le nombre de miles accumulés sur des vols qualifiant effectués dans l’année en cours.
*** à l’exception de la route domestique entre Wallis et Futuna

PLUS DE MILES GAGNES

Autre nouveauté : en voyageant sur les vols commercialisés par Aircalin, les membres Flying Blue Elite et Elite Plus bénéficient dorénavant de leur Bonus Elite spécial, leur rapportant davantage de Miles.
Par exemple : Un membre Flying Blue ayant un statut Silver*** gagne 50% de Miles-Prime supplémentaires.
*** Le niveau Silver est atteint à partir de 25 000 miles statuts ou 15 vols qualifiants sur une année.

LES BONUS ELITE
STATUT FLYING BLUE Silver BONUS ELITE + 50%
STATUT FLYING BLUE Gold BONUS ELITE + 75%
STATUT FLYING BLUE Platinum / Club 2000 BONUS ELITE + 100%

DE NOUVEAUX AVANTAGES EXCLUSIFS

Conjointement aux Miles-Statut et aux Bonus Elite, Aircalin offre de nouveaux
avantages exclusifs à ses clients Elite Plus:

- un enregistrement prioritaire au comptoir Hibiscus / Affaires
- un bagage supplémentaire de 23 kg (en classe Economique et en classe Hibiscus)
- un accès au salon Hibiscus / Affaires pour le détenteur de la carte (Gold, Platinum
ou Club 2000)

UN PROGRAMME QUI CONCERNE L’ENSEMBLE DU RESEAU AIRCALIN

Ces nouvelles dispositions (Miles-Statut, Bonus Elite et avantages exclusifs) sont
valables sur l’ensemble du réseau Aircalin selon les conditions suivantes :
- Les Miles-Statut et les Bonus Elite : sur les vols commercialisés sous numéro
Aircalin, opérés par la compagnie ou l’un de ses partenaires code share.
- L’enregistrement prioritaire et l’accès au Salon Affaires : sur les vols commercialisés sous numéro Aircalin, opérés par la compagnie ou l’un de ses
partenaires code share.
- Le bagage supplémentaire : sur les vols commercialisés sous numéro Aircalin et opérés par la compagnie uniquement.

QUELQUES CHIFFRES FLYING BLUE
21 Millions de membres à l’international
37 Compagnies aériennes partenaires

AIRCALIN EN BREF

La flotte :
2 Airbus A.330-200
2 Airbus A.320-200
2 Twin-Otter DHC6-300

Le réseau :
AIRCALIN dessert, outre Nouméa, 11 destinations : Sydney, Brisbane, Melbourne, Auckland, Nandi, Port Vila, Wallis, Futuna, Papeete, Osaka et Tokyo.
Grâce à ses partenariats aériens avec différentes compagnies, elle propose plus de 110 destinations à la clientèle calédonienne.

L’activité :
En 2014, AIRCALIN a transporté 370 000 passagers et 5 700 tonnes de fret et de poste.
La compagnie a réalisé un chiffre d’affaires de 18,968 milliards de XPF (158 millions d’Euros).

Des engagements sécurité :
Membre de IATA, AIRCALIN est certifiée IOSA.

Une entreprise calédonienne :
AIRCALIN compte près de 500 collaborateurs dont 450 en Nouvelle-Calédonie dans une large diversité de métiers, pour la plupart hautement qualifiés.

Contact Presse : Agence On En Parle ! Tel 23 23 80

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le Pays complète son plan de financement pour l'exercice 2015

$
0
0
Le Pays complète son plan de financement pour l'exercice 2015
PAPEETE, 4 août 2015 - Le Pays a signé mardi deux conventions avec la banque de Polynésie dont une ligne de trésorerie de 2 milliards Fcfp et un emprunt à long terme de 1,5 milliard Fcfp permettant de compléter le plan de financement prévu au budget 2015.

Un emprunt de 1,5 milliard Fcfp à 3,41% sur 10 ans qui complète le besoin de financement prévu au budget 2015. Le Pays a planifié d’emprunter un total de 7,99 milliards pour l’exercice en cours, dans le cadre du financement de ses investissements. Le plan de financement de ce recours à l’emprunt a été achevé avec la signature de cette convention de prêt. Le besoin de financement avait été estimé à 6,99 milliards Fcfp dans le cadre du budget primitif 2015, le 4 décembre 2014, et a été abondé le 11 juin dernier d’un milliard supplémentaire, lors du premier collectif budgétaire. L’ajout étant prévu pour le le financement d’opérations complémentaires, notamment dans le logement social.

Compte tenu de ce nouvel emprunt, l’encours total de la dette de la Polynésie française s’établira au 31 décembre prochain à 93,386 milliards Fcfp. La charge annuelle de la dette représentera cette année 13,4 milliards Fcfp dont 9,1 milliards Fcfp pour le capital et 4,3 milliards Fcfp en intérêts.

Un niveau d’endettement que Nuihau Laurey a souhaité qualifier de "maîtrisé, puisque cela représente à peu près 17% du PIB, ce qui est relativement bas. Et, dans un contexte de reconstitution des capacités de remboursement du Pays, nous sommes dans une situation, sur le plan financier, qui est totalement satisfaisante".

La part des emprunts dits "toxiques" dans cet encours a été réduite à néant courant 2015 alors qu'elle était de près de 30% en 2011.

Entre 2014 et 2015, le total des emprunts à taux fixe mobilisés par la collectivité est passé de 17 milliards Fcfp à un peu moins de 8.

C’est la deuxième fois que la banque de Polynésie vient compléter les besoins de trésorerie du Pays. En 2014, l’établissement financier était déjà intervenu dans le prêt de 1,5 milliard Fcfp à la collectivité. Avec ce nouveau prêt, la part de la banque de Polynésie sur la dette totale de la Polynésie française avoisine les 7%.

"Nous participons à un effort de financement qui est plus large que le recours aux banques locales et nous apprécions la justesse des prévisions budgétaires et la diversification des sources de financement qui sont une marque de bonne gestion financière des deniers de la collectivité", a tenu à préciser mardi Christian Carmagnolle, le directeur général de l’établissement bancaire.

La seconde convention de prêt signée dans la foulée avec la banque de Polynésie porte sur une ligne de trésorerie de 2 milliards Fcfp concédée moyennant un intérêt annuel de 2% et remboursable en totalité avant le 31 décembre. "Elle va permettre au Pays de lisser sa gestion de trésorerie et de payer plus rapidement ses fournisseurs, ou de libérer ses subventions, notamment dans le cadre du contrat de projets, dans l’attente de l’encaissement des déblocages de crédits et de recettes fiscales. Cela permet une gestion beaucoup plus fluide de la trésorerie du Pays", a en outre justifié le vice-président Nuihau Laurey, ministre en charge des Finances et du budget.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Billabong Pro à Teahupo'o : go !

$
0
0
Billabong Pro à Teahupo'o : go !
PAPEETE, le 4 août 2015 - La planète surf est en ébullition avant le coup d'envoi imminent de la Billabong Pro Tahiti 2015. Ce matin, la Fédération tahitienne de surf et les organisateurs de cette compétition internationale ont fait le point sur le plus gros événement sportif de l'année en Polynésie. Découvrez le programme complet et le dispositif de sécurité mis en place à Teahupo'o, dans la passe de Hava'e.


C'est reva ! Dès samedi, la mâchoire de Teahupo'o accueillera les pré-Trials, une compétition au cours de laquelle les surfeurs polynésiens pourront saisir leur chance de se frotter à l'élite mondiale. Huit d'entre eux intégreront alors les Air Tahiti Nui Trials, prévus du dimanche 9 au mardi 11 août, et rejoindront les huit autres Polynésiens déjà sélectionnés, qui sont en fait les meilleurs classés lors des Trials 2014.

Cette antichambre du "Main Event" est un événement qualificatif qui donne la possibilité à 16 Polynésiens de se mesurer à 16 professionnels internationaux (huit surfeurs de la World Surf League et huit autres de la Billabong) sur la vague mythique de Teahupo'o. A l'issue des Trials, deux invitations seront également attribuées aux finalistes (le vainqueur des Trials et le meilleur Polynésien ou, si c'est un local qui gagne, ce qui est souvent le cas, au vainqueur tahitien et au meilleur étranger). Ces deux "wild cards" permettront alors aux gagnants de participer au "Main Event" qu'est la Billabong Pro, aux côtés du gratin du surf mondial réuni dans le Top 32 et des deux autres "wild cards" ASP (Association of Surfing Professionals).

Sécurité renforcée pour cette 15e édition

Cette année marquera la 15e édition de la Billabong Pro Tahiti, mais cela fait maintenant 19 ans que la passe de Hava'e offre son cadre idyllique à une compétition internationale. Comme l'a bien rappelé Pascal Luciani, membre du TOP (Tahiti Ocean Productions) et partenaire de la Fédération tahitienne de surf : "Teahupo'o est notre diamant, il faut le préserver". Considéré par tous les professionnels comme l'un des plus dangereux de la planète, le spot de la Presqu'île recevra la septième étape du World Championship Tour (WCT), le championnat du monde de surf, du vendredi 14 au mardi 25 août. Attention, ces dates correspondent à la "période d'attente" ; si les conditions sont bonnes, la compétition peut se réaliser en moins de quatre jours.

A noter que les organisateurs ont décidé de renforcer davantage la sécurité, compte tenu de l'ampleur internationale que prend la manifestation sportive et de l'engouement des résidents locaux. Ainsi, tous les spectateurs seront contraints de bien respecter les zones réservées (voir schéma du plan d'eau). Par ailleurs, des lifeguards seront mobilisés, de même que des water patrols pour s'assurer du bon déroulement de la compétition et éviter les risques d'accidents. En outre, les forces de l'ordre seront déployées sur place pour surveiller les baigneurs et contrôler éventuellement les bateaux.

Allez Spartan !

Qui entrera dans la légende et gravera son nom au panthéon du surf ? Si Gabriel Medina a marqué les esprits en remportant l'édition l'année dernière, le jeune Brésilien n'est actuellement qu'au 15e rang mondial. Adriano De Souza et Mick Fanning, respectivement 1er et 2e du classement, semblent être les favoris du moment, mais les jeux ne sont pas encore faits.

Bien sûr, tous nos regards seront tournés vers notre champion du fenua, Michel Bourez, privé de deux compétitions internationales après avoir chuté violemment à Teahupo'o et s'être blessé au pied et aux vertèbres. La dernière étape du WCT à Jeffreys Bay, en Afrique du Sud, lui a permis cependant de remonter à la 25e place. Gageons que "Spartan" continue sur cette lancée et s'illustre à domicile. Seul bémol, mais de taille : la houle n'est pas correctement orientée dans les jours à venir (sud-est) et le fort vent d'est-sud-est n'est pas favorable non plus… Prions que les dieux polynésiens soient avec nous pour que le spectacle soit au rendez-vous !

Billabong Pro à Teahupo'o : go !

Le programme complet
(sous réserve de modifications)

Vendredi 7 août
14 heures : cérémonie d’ouverture de la Billabong Air Tahiti Nui Trials
15 heures : danse du gagnant Hura Ava Tau 2015 (Tamarii Toahotu)
15h30 : invitation au cocktail d'ouverture
17h00 : concert

Samedi 8 août
Pré-Trials

Du dimanche 9 au mardi 11 août
8 heures : lancement de la Billabong Air Tahiti Nui Trials
16h00 : fin de la compétition

Mercredi 12 août
12h30-14h30 : séances de dédicaces avec la Team Billabong (parc Bougainville de Papeete)
14 heures : zumba au village de Teahupo'o

Jeudi 13 août
10 heures : cérémonie d'ouverture de la Billabong Pro Tahiti
12 heures : invitation des officiels au ma'a Tahiti
14h30 : concert

Vendredi 14 août
7h30 : lancement de la compétition (12 jours de "période d'attente")
16h30 : concert de Pepena

Samedi 15 août
Fitness au village de Teahupo'o

Dimanche 16 août
Concours hip-hop au village de Teahupo'o
Triathlon au village de Teahupo'o

Dimanche 23 août
Orchestre de 100 Ukulele au village de Teahupo'o

Mardi 25 août
16 heures : remise des prix
16h15 : groupe de danse
16h30 : soirée de remise des prix
17h30 : concert de Natura Jam

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Pas de "grandes vacances" pour le gouvernement polynésien

$
0
0
Pas de
PAPEETE, le 4 août 2015. En métropole, les ministres au grand complet ont démarré, vendredi dernier, une période générale de vacances de 18 jours. Trois semaines de repos "vigilant" à l'affût de l'actualité et de ses rebondissements éventuels. En Polynésie française, cette tradition n'existe pas.

Des vacances générales pour le gouvernement de Polynésie ? Cela n'existe pas, tout simplement. Pendant les grandes vacances scolaires de l'hiver austral, le calendrier du gouvernement reste inchangé avec pré-conseil le lundi matin et conseil des ministres le mercredi. "C'est quelque chose d'établi depuis toujours même si ce n'est écrit nulle part " estime Jean-Christophe Bouissou le porte-parole du gouvernement. En tout cas, dans tous les gouvernements auxquels il a participé la pratique était la même.

Alors que l'assemblée de Polynésie est en activité réduite depuis début juillet, sous la forme de la commission permanente jusqu'à une reprise des travaux en séance plénière à la fin du mois d'août, l'exécutif local continue de travailler sans s'accorder de répit complet.
Toutefois, le fait qu'il n'y ait pas de vacances générales n'est pas synonyme de pas de vacances du tout. Les ministres qui l'ont souhaité ont pu prendre une semaine de congés –pas plus- en fonction de leurs plannings officiels et des rendez-vous pris de longue date. Certains sont partis aux Etats-Unis, d'autres en Nouvelle-Zélande ou en France : rien de franchement exotique et rien qui ne dépasse la semaine, au maximum. Heremoana Maamaatuaiahutapu, le ministre de la culture et de l'environnement a ainsi pu prendre "cinq jours de congés juste après la fin du Heiva", ses premiers vrais jours de vacances depuis un an qu'il a été nommé "ministre en devenir" par le président Edouard Fritch.

Et encore, il ne s'agissait pas vraiment de congés complets puisque le ministre de la culture a profité de ce temps hors du territoire, avec "un petit saut à l'étranger" pour faire avancer des dossiers qui lui tiennent à cœur. Sur ces cinq jours officiellement "off", il n'a véritablement décroché de sa fonction ministérielle que le temps d'un week-end. Au menu de ces deux jours pour soi : balade et visite familiale. "C'est sans doute pour la famille que ce rythme soutenu est le plus difficile. Mes enfants, venus en vacances à la fin de leur année universitaire, auraient sans doute aimé avoir plus de temps avec moi. Car, finalement, on n'arrête jamais d'être ministre". Tout en sachant que la fonction de ministre s'exécute de manière bien différente en Polynésie qu'en France. "On a des cabinets ministériels très restreints. Pour ce qui me concerne je n'ai que deux conseillers techniques et un directeur de cabinet. Au final, on est obligé de s'imprégner de tout personnellement et de s'occuper un peu de tout" témoigne Heremoana Maamaatuaiahutapu. "On est un peu chef de service, un peu secrétaire parfois aussi, un peu chef d'orchestre assurément".

LE MIEUX C'EST DE PARTIR

Cette absence de vacances générales des ministres permet au gouvernement du Pays de répondre présent en toute circonstance pour assurer "la continuité dans le fonctionnement des affaires du Pays" explique Jean-Christophe Bouissou. Quand un ministre est autorisé à quitter le territoire, que ce soit en mission pour le Pays ou en voyage d'agrément, ses fonctions sont temporairement assurées par l'un ou l'autre de ses camarades pour les affaires courantes.

Ce qui a aussi ses avantages. "Les ministres français ne sont pas autorisés à quitter l'Hexagone durant cette période de vacances estivales. Ils doivent être capables de rejoindre Paris rapidement à tout moment. Pour nous c'est différent, on peut s'absenter et même quitter le territoire parce qu'il n'y a pas de cessation d'activité. Il n'est pas question de savoir quelle méthode est la meilleure : de toute manière, il en a toujours été ainsi" développe encore Jean-Christophe Bouissou, chez qui la fatigue "psychologique" surtout commence à se faire sentir. Le porte-parole du gouvernement n'a pas encore réussi à s'absenter de ses fonctions ministérielles pour prendre un peu de repos et "après 12 mois on commence à ressentir un peu de fatigue. Il faut pouvoir se mettre un peu en recul et couper le téléphone. Le mieux pour ça c'est de partir" admet-il, sans savoir quand il pourra lui-même bénéficier enfin de cette saine coupure.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

De "bons progrès" des pompiers en Californie grâce à un climat plus clément

$
0
0
De
Los Angeles, Etats-Unis | AFP | mercredi 05/08/2015 - Plus de 10.000 pompiers luttant contre plus d'une vingtaine d'incendies mercredi à travers toute la Californie, ont enregistré de "bons progrès" grâce à une hausse du taux d'humidité et à des températures plus basses, a indiqué Calfire, organisme de prévention des feux en Californie.

"Les températures plus douces et une humidité plus élevée ont ouvert une fenêtre d'opportunités pour les pompiers qui ont enregistré de bons progrès dans leurs efforts pour circonscrire plusieurs fronts", a relevé Calfire.

Un répit qui devrait néanmoins n'être que de courte durée, les prévisions pour mercredi étant un nouvel assèchement de l'air et une remontée des températures.

Et l'activité orageuse devrait reprendre jeudi. Or la foudre frappant lors d'orages secs pour la grande majorité a allumé des centaines de feu depuis la semaine dernière, dont certains ont dégénéré en véritables incendies.

Mais la cause du plus important, le "Rocky fire", faisait toujours l'objet d'une enquête. Depuis le 29 juillet, il a brûlé 276 km2, détruit 24 maisons et entraîné l'évacuation de plus de 13.000 personnes.

Daniel Berlant, porte-parole de Calfire, a fait savoir mercredi matin sur son compte Twitter qu'il était désormais circonscrit à 20% et que plus de 3.200 pompiers étaient mobilisés sur ce site très accidenté, situé à une centaine de kilomètres au nord de San Francisco.

La gravité de la situation et la mort d'un pompier jeudi avaient poussé le gouverneur de l'Etat Jerry Brown à décréter l'état d'urgence vendredi. La garde nationale de Californie puis celle du Colorado ont été sollicitées.

Selon un bilan effectué mi-juillet par Calfire, le feu le plus important survenu cette année avait eu lieu fin juin près de San Bernardino, à environ 80 km de Los Angeles, avec 125 km2 brûlés.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Kerry dénonce la "militarisation" de Pékin en mer de Chine méridionale

$
0
0
Kerry dénonce la
Kuala Lumpur, Malaisie | AFP | mercredi 05/08/2015 - Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a dénoncé mercredi auprès de son homologue chinois Wang Yi la "militarisation" que Pékin a engagée en mer de Chine méridionale, à l'origine d'une poussée de fièvre avec ses voisins d'Asie du Sud-Est.

Le patron de la diplomatie américaine a fait part des préoccupations de Washington lors d'un entretien avec Wang en marge de rencontres diplomatiques régionales à Kuala Lumpur, en Malaisie, dominées par les revendications et les initiatives controversées de Pékin en mer de Chine méridionale. Une région stratégique pour les échanges internationaux.

"Le secrétaire d'Etat Kerry a réitéré son inquiétude face à la montée des tensions à propos de revendications conflictuelles en mer de Chine méridionale et à propos de la militarisation, réhabilitation et construction à grande échelle auxquelles se livre la Chine", a déclaré un diplomate du département d'Etat, en marge des réunions de l'Association des Nations d'Asie du Sud-Est (Asean), auxquelles participent aussi les Etats-Unis, la Chine, la Russie, l'Union européenne ou encore le Japon et l'Australie.

Devant M. Wang, M. Kerry "a encouragé la Chine, ainsi que les autres demandeurs (ndr: pays revendiquant des territoires en mer de Chine), à cesser d'agir de manière problématique afin de laisser la place à la diplomatie", a relaté le diplomate américain auprès de journalistes voyageant avec le ministre américain.

Les Chinois sont accusés de mener d'énormes opérations de remblaiement en mer de Chine méridionale, transformant des récifs coralliens en ports et en infrastructures diverses, afin de gagner du terrain sur l'eau - quelque 800 hectares ces 18 derniers mois, selon Washington - et étendre leur souveraineté.

- La chine veut continuer -

Les Etats-Unis et les nations d'Asie du Sud-Est ont appelé à mettre fin à ces opérations, ce que la Chine refusé. Mais mercredi, Wang a affirmé que la réhabilitation de territoires avait "déjà cessé".

"La Chine a déjà cessé. Vous regardez qui construit? Prenez un avion et regardez par vous-même", a dit Wang à des journalistes.

Une source diplomatique asiatique a toutefois indiqué que Wang avait déclaré à ses homologues dans la région que Pékin poursuivrait ses projets de construction sur les îles nouvellement créées.

De son côté, le vice-ministre japonais des Affaires étrangères, Minoru Kiuchi, représentant Tokyo aux rencontres, a fait part mercredi de sa "profonde préoccupation concernant la revendication à grande échelle de territoire, la construction d'avant-postes et leur utilisation à des fins militaires", selon un communiqué du gouvernement japonais.

Les contentieux en mer de Chine méridionale sont cette année encore au centre des réunions de l'Asean qui regroupe dix pays -- Malaisie, Thaïlande, Singapour, Vietnam, Indonésie, Philippines, Laos, Cambodge, Birmanie et le sultanat de Brunei. Elles ont débuté mardi et s'achèveront jeudi dans la capitale malaisienne.

Lors d'un mini-sommet entre les Etats-Unis et l'Asean à Kuala Lumpur, John Kerry lui-même s'était montré beaucoup plus apaisant mercredi matin, se contentant d'appeler à la "stabilité" et à trouver un règlement "pacifique" aux disputes territoriales.

Cette région est un carrefour de routes maritimes vitales pour le commerce mondial, et recèle potentiellement des réserves d'hydrocarbures.

Le Vietnam, la Malaisie, les Philippines et le sultanat de Brunei revendiquent la souveraineté de certaines parties stratégiques de cette mer, mais Pékin les revendique presque toutes et se montre de plus en agressive dans la région, ce qui alarme l'Asean et ses partenaires.

La Chine, qui fonde sa revendication sur des cartes remontant aux années 1940, a récemment donné du poids à ses prétentions en construisant des îles artificielles sur des récifs disputés.

Par ailleurs, M. Kerry rencontrera mercredi soir son homologue russe, Sergueï Lavrov, pour "discuter d'un éventail de sujets de préoccupation commune", selon un responsable du département d'Etat.

Les deux hommes s'étaient déjà vus lundi à Doha, en marge d'une réunion des pays du Golfe, lors d'une réunion tripartite inédite avec leur homologue saoudien Adel al-Jubeir, pour parler essentiellement du conflit syrien.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Rassemblement de camions à Nouméa en faveur de l’exportation de nickel vers la Chine

$
0
0
Rassemblement de camions à Nouméa en faveur de l’exportation de nickel vers la Chine
Nouméa, France | AFP | mercredi 05/08/2015 - Plus d'une centaine de camions de 30 tonnes venus de toute la Nouvelle-Calédonie se sont rassemblés devant l'immeuble du gouvernement local à Nouméa, pour l'exhorter à autoriser l'exportation de minerai de nickel vers la Chine, a constaté mercredi l'AFP.

Les rouleurs, qui transportent le minerai de la mine jusqu'au port, demandent l'ouverture d'un nouveau canal d'exportation vers la Chine, seul moyen selon eux de maintenir leur activité en cette période de crise.

Le Comité du Commerce extérieur minier, qui s'est réuni la semaine dernière, a émis un avis défavorable, préférant privilégier les clients historiques (Japon, Australie et, depuis 2008, Corée du Sud), mais c'est au gouvernement calédonien de trancher. Aucune date n'est pour l'instant fixée.

"L'exportation des latérites vers la Chine éclaircirait l'avenir des rouleurs qui ont beaucoup investi et se trouvent aujourd'hui confrontés à d'importantes difficultés en raison de la baisse des tonnages manipulés", a déclaré Max Foucher, le vice-président de ContraKmine, le syndicat des contracteurs miniers de Nouvelle-Calédonie.

"La mobilisation ne fait que commencer. Nous resterons jusqu'à ce que l'on ait une garantie d’avenir", a affirmé à l'AFP un rouleur entre deux concerts de klaxons. Payés au voyage quel que soit le minerai qu'ils transportent, les rouleurs craignent de subir les conséquences d'une baisse des volumes d'exportation.

ContraKmine a déposé auprès du gouvernement un cahier de revendications en sept points, dans lequel il demande, outre la diversification des exportations, la nomination d’un membre du gouvernement chargé du secteur de la mine et l'association des mineurs et des sous-traitants à l'élaboration de la stratégie minière du pays.

"Si les mineurs souhaitent sécuriser leurs exportations et garantir l'activité de leurs sous-traitants, ils peuvent le faire en renouvelant, comme depuis 28 ans, leur contrat avec la société QNI (l'australien Queensland Nickel), les exportations vers la Chine étant plus aléatoires", estime pour sa part le gouvernement dans un communiqué.

Le FLNKS (indépendantiste) et Calédonie Ensemble (centre droit, proche de l'UDI), auquel appartient le président du gouvernement Philippe Germain, estiment que l'approvisionnement en minerai du marché chinois, auquel ils attribuent la responsabilité de la faiblesse des cours du nickel, serait une erreur stratégique.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Réinsertion: La PJJ en première ligne pour éduquer les mineurs délinquants

$
0
0
Réinsertion: La PJJ en première ligne pour éduquer les mineurs délinquants
PAPEETE, le 5 août 2015- Dans le cadre de sa rubrique hebdomadaire "mieux comprendre la justice", Tahiti Infos aborde aujourd'hui la question de la réinsertion. Sonia Joachim-Arnaud est la directrice territoriale de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Elle nous présente les activités de cette administration pas comme les autres, dont le but est de tirer d'affaires les mineurs délinquants.

Tahiti Infos : En un mot, quelles sont les missions de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) ?

La mission de la PJJ est de prendre en charge les mineurs délinquants dans le cadre de mesures éducatives. Nous encadrons uniquement des mineurs, qui ont de 10 ans à 18 ans. Au-delà de 18 ans, il y a encore une prise en charge dans deux types de mesures. La première est quand le mineur a un sursis avec mise à l'épreuve mais pour des faits commis mineurs, si on estime que l'accompagnement éducatif est encore nécessaire au-delà de ses 18 ans et si le magistrat décide de faire un transfert du dossier au juge d'application des peines, donc chez les majeurs. L'autre cas se passe dans le cadre d'une mesure qui s'appelle la mise sous protection judiciaire, qui peut aller au-delà des 18 ans.

Donc vous vous occupez principalement des jeunes qui ne sont pas en prison, mais qui sont des petits délinquants qui sont passés devant la justice et qui vous sont confiés. ?

Majoritairement c'est ça. Nous avons en moyenne 400 jeunes en constant en ce moment. Nous en avons 4 incarcérés, il y en a en milieu ouvert, c'est-à-dire qu'ils rencontrent les éducateurs au service, et il y en a que nous rencontrons sur le terrain.
Mais nous n'avons jamais de mineurs avec un bracelet électronique. Ça c'est un aménagement de peine pour les adultes.

La PJJ représente combien de personnes ?

En Polynésie, l'équipe est composée de 24 personnes, pour éduquer 400 mineurs délinquants.

Vous parliez de quatre mineurs incarcérés, où sont-ils enfermés ?

Déjà 4 mineurs incarcérés c'est l'actualité du moment. On peut passer assez rapidement à 2 ou à 6 en fonction de la décision des juges.

La Polynésie est seul lieu où il n'y a pas de quartier des mineurs. Ils sont dans des cellules séparées qui leurs sont réservées, ils sont dans un bâtiment où il y a des majeurs mais ils sont un peu isolés artificiellement d'eux. Dans les maisons d'arrêt d'autres départements, il y a des quartiers des mineurs séparés, et ils font des activités qui sont préparées, annoncées, etc.

Quel est votre action envers eux ?

Pour eux, la PJJ a une intervention éducative en faveur de ces mineurs incarcérés, puisque notre mission est d'abord éducative. On doit proposer des activités aux mineurs en milieu carcéral car il ne faut pas qu'ils restent là à ne rien faire. Donc il y a des activités qui sont mises en place par la maison d'arrêt, et puis d'autres que la PJJ se doit de mettre en place. Il y a un temps de présence de deux heures par semaines où un éducateur va sur place pour proposer un certain nombre d'activité à ces mineurs. Toutes les interventions sont à but éducatif.

Toutes les interventions qui vont tourner autour du sport, des tags, du dessin, de la musique, de la vidéo, des jeux vidéo et autres, vont participer à ce que ces mineurs soient occupés, et ensuite il y a ce travail éducatif avec l'éducateur qui se fait en filigrane. On est dans la socialisation, dans la réinsertion et dans un temps d'activité. Par exemple avec le Taekwondo il y a des règles à respecter. Quand on fait de la vidéo aussi, il y a des règles à respecter. Quand on va faire de la musique il faut s'écouter et écouter les autres… C'est comme si on déplaçait les jeunes hors de Nuutania pendant ce temps éducatif. Parce qu'il y a le temps de la prison, car ils sont là aussi dans le cadre d'un suivi incarcération, et un temps pour la socialisation.

Le mineur suivi par la PJJ n'a pas le choix, il doit assister aux activités, il ne peut pas rester dans sa cellule. Mais l'éducateur essaye de lui proposer des choses qui permettent de susciter son adhésion (voir encadré).

Il y a aussi des activités plus courantes.

Oui, il y a par exemple un jeu d'échec qui est proposé toutes les semaines pendant deux heures. C'est bien pour eux. Il y a une activité foot, avec une partie de l'équipe de la PJJ, éducateurs, éducatrice, secrétaires… Beaucoup de personnels y vont. Bientôt on pourrait mettre en place une équipe de va'a. Il y a aussi, mis en place par la maison d'arrêt, l'intervention d'un professeur des écoles, qui donne des cours de base en français, math… Leur niveau scolaire dépend. Certains sont niveau 3ème, d'autre sixième, CM1, parfois moins. Mais ça fonctionne, certains ont passé leur DNB et ont été lauréats !

Dans quels cas un mineur peut-il aller en prison ?

Il y a peu de mineurs qui sont incarcérés, et c'est forcément pour des choses graves parce que sinon il y a d'autres réponses. À travers des mesures éducatives qui sont contraignantes aussi. Un contrôle judiciaire avec un certain nombre d'obligations, ou un sursis avec mise à l'épreuve, c'est très contraignant. Ceux qui sont en prison, ce sont les cas les plus graves ou ceux qui ont tellement commis d'acte qu'il faut à un moment qu'il y ait un coup d'arrêt.

Quand on a un mineur incarcéré, notre mission est de trouver tous les moyens pour le faire sortir.

Quels sont leurs taux de récidive ?

Alors ça arrive que certains qui aient été incarcérés reviennent. Je n'ai pas les chiffres précis, mais il y en a forcément un ou deux qui reviendront à un moment ou un autre. Mais globalement ça fonctionne.

Réinsertion: La PJJ en première ligne pour éduquer les mineurs délinquants
Des stars pour les mineurs incarcérés

Quatre stars locales ont participé aux actions de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) en faveur des quatre mineurs incarcérés à Nuutania. Au programme du Jiu-Jitsu brésilien, du taekwondo, de l'écriture et du chant de rap, du street-art.

"C'est une première expérience ici, c'est la première fois que je vois ça personnellement. Je sais que ça se fait pour les majeurs, par exemple Yannick Noah a fait un concert dans une prison de la région parisienne l'année dernière.

Je pense qu'avec ce côté lumineux de la star, le message passe mieux. On leur dit 'vous êtes en prison mais on vous prend aussi en considération puisque vous n'êtes pas privés de choses qu'on voit à l'extérieur.' Et puis ça valorise, ils rencontrent les stars après l'atelier, qui ont message très positifs pour chacun d'eux, que même si leurs parcours sont différents, ils peuvent réussir dans leurs passions, c'est l'objectif aussi" explique la directrice de la PJJ, Sonia Joachim-Arnaud.



Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Leur catamaran en passe de couler, deux marins secourus à Fakarava

$
0
0
Leur catamaran en passe de couler, deux marins secourus à Fakarava
PAPEETE, le 5 août 2015 - Les occupants d’un catamaran menaçant de couler à cause d’une importante voie d’eau ont été secourus, mardi matin à Fakarava, par les bénévoles de Fédération d'entraide polynésienne de sauvetage en mer (FEPSM). Ces derniers ont alertés le MRCC après avoir été informés de l’incident qui s’est produit vers 8 h dans la passe nord de l’atoll. Le centre de sauvetage en mer a ensuite coordonné les opérations depuis Papeete. Les deux naufragés ont été secourus alors qu’ils avaient trouvé refuge dans l’annexe.

Léon Teanuanua, patron de la station de sauvetage en mer 03 de Fakarava SSM03, a appareillé avec les bénévoles de la station vers 9 h 30 à bord d’une embarcation privée de la FEPSM. Equipé d’une motopompe, il a réussi à assécher la voie d’eau du voilier.

Le catamaran de 40 pieds a pu être sauvé du naufrage et a été convoyé trois heures plus tard par les bénévoles jusqu’à la marina. Ses deux occupants sont sains et saufs. « Une fois encore, l’organisation du sauvetage en mer s’est formidablement bien déroulée sous la coordination des professionnels du MRCC Papeete, grâce notamment aux bénévoles de la Station FEPSM de Fakarava et à la solidarité des gens de mer cet atoll des Tuamotu » se félicitent les bénévoles.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Election Fédé Va’a : les présidents devront trancher face à deux listes qui n’en formaient qu’une il y a 4 ans.

$
0
0
Samedi 8 août, le présidents de clubs de va’a procéderont au vote du conseil fédéral de la fédération polynésienne de va’a. Deux listes sont proposées. Il s’agissait initialement d’un unique groupe aux qualités complémentaires qui a bien fonctionné pendant environ deux ans. Pendant la 2e partie du mandat, ‘l’union’ n’a plus fonctionné et les présidents devront désormais trancher entre deux listes.
Election Fédé Va’a : les présidents devront trancher face à deux listes qui n’en formaient qu’une il y a 4 ans.
PIRAE, le 5 août 2015. Samedi matin, les présidents des clubs de va’a de Polynésie française procéderont au vote visant à élire les membres du conseil fédéral de la fédération tahitienne de va’a. Le bureau est élu tous les 4 ans, juste après les jeux du Pacifique. Deux listes seront soumises au vote, la liste ‘Te reo no te va’a’ derrière la présidente actuelle Doris Hart et la liste ‘Te va’a hotu’ derrière Rodolphe Apuarii, l’actuel vice-président.
 
Selon son programme, la liste de Doris hart est ‘composée de femmes et d’hommes d’horizons et de qualités diverses ayant pris l’engagement de construire et de défendre le programme d’actions ‘No te Va’a’ basé sur l’intérêt général, la transparence, le respect, l’égalité de traitement de tous.’
 
Doris Hart, à la tête de la fédération depuis 4 ans, est devenue courant 2014 vice-présidente de la fédération internationale de va’a, aux côtés de Lara Collins la Néozélandaise. Elle s’est notamment impliquée dans le développement du va’a en Europe à travers la course Vendée Va’a ou encore à Tahiti à travers le va’a scolaire.

Election Fédé Va’a : les présidents devront trancher face à deux listes qui n’en formaient qu’une il y a 4 ans.
Rodolphe Apuarii est vice-président de la fédération :

Rodolphe Apuarii, actuel vice-président délégué, à la fédération depuis deux mandats, est bien ancré dans le monde du va’a, il est à la présidence du club Mou’a Tamaiti no Papara depuis 2001, un club qui a pu mettre en avant la jeunesse avec succès. Il est également le gendre d’Edouard Maamaatua, grand monsieur du va’a aujourd’hui disparu.
 
Nous avons pu rencontrer Rodolphe Apuarii au fare va’a de Pirae. A ceux qui avancent que la fédération ne devrait pas être constituée par des présidents de clubs pour éviter le favoritisme, Rodolphe répond que ‘la plupart de doléances proviennent de ces présidents de clubs, on est pris en otage par certains règlements alors qu’il faudrait être un peu plus souple. Dans mon club, j’ai beaucoup de jeunes mais pour d’autres cela ne tourne pas bien. Doris se retranche derrière ce qui est écrit et ne solutionne pas les problèmes de certains présidents de clubs. Il y a une baisse des licenciés, on est autour de 4000 alors qu’on était à 6000-7000. Cela n’a rien avoir avec Doris mais il faut être ‘dans le paquet’ pour voir comment on peut sortir de ces difficultés. »
 
A ceux qui avancent que mettre le comité organisateur d’Hawaiki Nui Va’a et la fédération polynésienne ‘dans les mains’ d’une seule famille n’est pas souhaitable, il répond ‘ils n’ont pas compris qu’avant, le comité et la fédé c’était une seule personne, Edouard Maamaatua. Avec 15 ans de recul, si cette famille n’avait pas été dans ce sport, le va’a n’aurait pas été aussi loin. Souvent la femme rameuse renonce à son sport quand elle fonde une famille, ou quand elle se met en couple et que le tane n’est pas rameur. Nous on prône une ‘union’. Dans les associations c’est souvent ‘la famille’ au sens large qui est derrière. On fait des réunions et les colistiers ne sont pas là alors que la machine tourne. Dans ces moments là, il n’y a que la famille sur lequel tu peux compter pour finir le travail. »
 
Il poursuit : « Le va’a est un sport qui coûte cher, on perd du temps et de l’argent. Tous les week end nous avons des courses. A ces postes là, nous sommes tous bénévoles. Bon, si il y a une subvention du territoire ou s’il y a des voyages, tu as une chance de partir ou de céder ta place à quelqu’un du conseil qui partira. Dans tous les cas, c’est comme pour construire une maison, il faut s’entendre, il faut une union, ce qui n’est plus le cas. »

Election Fédé Va’a : les présidents devront trancher face à deux listes qui n’en formaient qu’une il y a 4 ans.
En cas d’election, la fédération serait composée de président de clubs :

Il a reconnu être moins performant que Doris au niveau administratif. Il nous a expliqué cependant que ‘le noyau de la fédération c’est nous, il y a 4 ans, on a nommé Doris présidente à ma place alors que j’étais premier sur la liste élue par les présidents, parce qu’elle était retraitée, disponible, on a bien fonctionné pendant deux ans, tant qu’elle habitait ici. Par la suite, les choses se sont dégradées, elle a commencé à travailler ‘dans son coin’. Nous devions diriger la fédération ensemble, elle en tant que présidente et moi en tant que vice-président. Arrivés à la 2e année, les dissensions ont commencé et aujourd’hui on ne peut plus travailler avec elle. »
 
Alors que la liste de Doris est constituée de personnes ‘d’horizons divers’, Rodolphe Apuarii a mis en avant le fait que dans sa liste il y avait beaucoup de présidents de clubs et que certaines évolutions pourraient se faire plus facilement. Il a évoqué plusieurs fois des modifications nécessaires au niveau des règlements de courses. Il a déclaré avoir voulu reprendre la présidence de la fédé suite à la demande de certains présidents de clubs qui avaient été mis devant les faits accomplis il y a 4 ans, la décision de laisser la place de Rodolphe Apuarii, 1er de la liste, à Doris Hart, ayant été prise en interne.

Election Fédé Va’a : les présidents devront trancher face à deux listes qui n’en formaient qu’une il y a 4 ans.
Le programme de la liste de Doris Hart :
 
Au niveau des objectifs ‘atteindre les 10 000 licenciés, notamment grâce aux jeunes de 6 à 16 ans et aux femmes. Consolider l’élite. Se préparer aux championnats du monde 2016 avec de nouvelles formules. Réussir l’organisation des championnats du monde. Recruter un cadre technique. Redynamiser le va’a dans le Pacifique et le promouvoir en Europe. Pas plus de deux mandats. Reconnaissance du label va’a polynésien.’
 
Au niveau du fonctionnement ‘réorganiser les missions des structures de la FTV, mettre en place un véritable outils de communication, des commissions fédérales dynamiques et autonomes représentant des forces de proposition.’ Au niveau statutaire ‘clarifier et adapter certains points du statut et des règlements des courses, mettre en œuvre la nouvelle formule de licence ‘loisirs’ et finaliser le statut du jeune rameur.’
 
Au niveau formation, ‘poursuivre la formation délocalisée des cadres et moniteurs-animateurs dans les îles, défendre et faire valider la mention va’a BPPES, le développement de l’emploi associatif dans le va’a étant une source d’emploi.’
 
Au niveau du calendrier, ‘prioriser les courses fédérales comme les championnats de vitesse, le championnat de marathon V6, les courses innovantes, valoriser les courses entreprise et maintenir le va’a mataina’a à Mataiea.’
 
Au niveau prévention, santé ‘mettre en place une politique éducative et préventive, collaborer à la mise en œuvre du contrôle anti-dopage pendant les compétitions à travers un texte bientôt opérationnel.’
 
Au niveau finances ‘poursuivre la gestion efficace et transparente des finances, validée par un expert comptable, rechercher de nouvelles sources de financement à travers des contrats de partenariat avec les entreprises.’
 
Au niveau développement et promotion ‘instaurer et développer une véritable politique sportive en faveur des jeunes, soutenir et accompagner les actions scolaires du va’a 1er et 2e degré, envisager une rencontre internationale, développer et dynamiser les écoles de va’a, partager notre identité culturelle, notre expertise avec les îles, avec l’international, faciliter la participation locale et étrangère aux grands évènements en négociant et en consolidant les partenariats avec les sociétés et les compagnies aériennes pour obtenir des packages, des tarifs préférentiels pour les archipels, les étrangers. Dans le cadre du projet d’aménagement du Taaone, définir et réaliser la construction de la nouvelle structure de la fédération.’

Election Fédé Va’a : les présidents devront trancher face à deux listes qui n’en formaient qu’une il y a 4 ans.
Le programme de la liste de Rodolphe :

Les traits du programme - plus succinct
- de la liste de Rodolphe Apuarii ont des similarités avec celui de Doris Hart, ce qui est compréhensible puisqu’il ne formaient qu’une seule et même équipe. Rodolphe souhaite ‘apporter un souffle nouveau au va’a et de nouvelles orientations basées sur la confiance mutuelle, le respect d’autrui et la transparence des actions.’
 
Au niveau développement ‘redynamiser les écoles de va’a au niveau des clubs, remettre un calendrier spécifique ‘jeunes’, redonner au va’a féminin le rayonnement qui lui revient, développer le sport de masse et mettre en place une licence spécifique loisir.’
 
Au niveau formation ‘reprendre la formation des cadres, mettre en place une formation pour les officiels.’
 
Au niveau culture ‘redonner l’authenticité au grand rassemblement des courses du Heiva.’
 
Au niveau calendrier ‘mettre en place un véritable championnat individuel et par équipe, valoriser les championnats de Tahiti, des districts et de Polynésie, remettre en place les compétition dans les catégories jeunes, créer des divisions au niveau des classements (élite, excellence), susciter la participation des clubs aux différentes régates organisées par les groupements, assurer au groupements sportifs le soutien nécessaire à leur organisation.’
 
Au niveau règlement ‘apporter des modifications aux statuts et règlements’ et au niveau communication ‘mettre en œuvre un outils de communication performant et accessible à tous (facebook, site internet)’

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Pacific Foodaholic, le 1er festival culinaire à Tahiti

$
0
0
Pacific Foodaholic, le 1er festival culinaire à Tahiti
PAPEETE, le 5 août 2015 - Le 1er Festival Pacific Foodaholic à Tahiti, qui a pour thème principal la "street food", se déroulera du 10 au 15 août. Cet événement culinaire, organisé par Leilana Miller et Clara Neves Iliou, souhaite promouvoir la gastronomie dans le Pacifique et surtout valoriser les produits locaux de notre fenua. Au programme : des Masterclass (cours de cuisine), un dîner et une soirée cocktail.


Leilana Miller et Clara Neves Iliou ont décidé de faire plaisir à nos papilles et de nous emmener, du 10 au 15 août, en voyage culinaire, au-delà des frontières polynésiennes. Dans ce but, elles ont invité plusieurs chefs de différentes nationalités et de renommée internationale au fenua pour faire découvrir aux Tahitiens leurs recettes et leurs savoir-faire au travers des produits locaux. Lors de ce 1er Festival Pacific Foodaholic, de jeunes chefs polynésiens vont ainsi se confronter, mais surtout partager avec les chefs étrangers autour de leur passion commune : la gastronomie.

Leilana Miller, originaire de Moorea, a eu l’opportunité de rencontrer des grands chefs à Paris et a acquis des enseignements précieux à leurs côtés durant ses années dans la capitale française. Constatant que le potentiel des ressources locales est loin d’être utilisé, elle est persuadée qu’il y a beaucoup à faire sur le plan gastronomique au fenua. Quant à Clara Neves Iliou, Parisienne depuis toujours, elle a été responsable web-marketing du chef Christophe Michalak pendant près de deux ans à la Michalak Masterclass, et a su s’entourer et partager avec de grands noms de la gastronomie. Aujourd’hui, elle cogère notamment l’agence culinaire Amélie&Amélia qui accompagne les chefs dans leur communication digitale et événementielle. En unissant leurs talents et leur amour de l'art culinaire, les deux jeunes femmes ont donné naissance au 1er Festival Pacific Foodaholic à Tahiti.

Un programme alléchant

Du 10 au 13 août, de 10h00 à 15h00 : Festival "street food" sur le thème "autour du poisson" au Morrison’s café, situé au centre-ville de Papeete. Les participants pourront découvrir, à travers les différents stands, les créations des chefs professionnels et amateurs.

Du 12 au 14 août : chaque chef invité donnera une Masterclass (cours de cuisine).
Mercredi 12 août, de 13h00 à 16h00 : le chef François Daubinet proposera, lui, trois desserts avec de la vanille de Tahiti et des fruits locaux.
Jeudi 13 août, de 11h00 à 14h00 : Leilana Miller et Shirley de The Social Food animeront une Masterclass "street food" qui permettra de percer les secrets de leurs recettes, tout en apprenant à cuisiner les produits locaux façon "street food".
Vendredi 14 août, de 15h00 à 17h00 : Mathieu et Shirley de The Social Food réaliseront différents cocktails avec et sans alcool.

Vendredi 14 août, de 19h00 à 23h00 : dîner gastronomique exceptionnel au Blue Banana

Samedi 15 août, de 22h00 à 2h00 : soirée cocktail par The Social Food, animée par la Djette autrichienne Jaël Rabitsch, au Morrison's Café

Les créatrices de l'événement souhaitent que le Festival Pacific Foodaholic s'installe comme un rendez-vous pérenne, c'est pourquoi elles ont d'ores et déjà mis en place l’édition 2016 à Tahiti et une autre en mars 2017 à Melbourne, en Australie.

Pacific Foodaholic, le 1er festival culinaire à Tahiti
Infos pratiques

Suivez le festival et réservez vos places pour les masterclass, le dîner et la soirée cocktail sur le site www.pacific-foodaholic.com://.
Facebook : Pacific Foodaholic Festival
Instagram : Pacific_Foodaholic_festival


Les chefs présents

. François Daubinet (chef pâtissier du restaurant Le Taillevent)
. Mathieu & Shirley (The Social Food - Les Bains douches & hôtel Costes Paris)
. Leilana Miller (hôtel Costes Paris)
. Kirahu Chavez (restaurant La Cagouille Paris)
. Lucie Morais (pâtissière)
. Fabrice Metais (Tahiti Gourmandise)


Les guests

. Jaël Rabitsch (Djette autrichienne, hôtel Costes Paris)
. Céline Nguyen (chef de Cook’in the World)

Pacific Foodaholic, le 1er festival culinaire à Tahiti

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46622 articles
Browse latest View live