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Reprise des rotations du Aremiti Ferry 2

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Reprise des rotations du Aremiti Ferry 2
PAPEETE, le 2 février 2015. (COMMUNIQUE) Les horaires du navire AREMITI FERRY 2 sont modifiés exceptionnellement pour sa reprise demain Mardi 03 Février 2015 ainsi que les nouveaux horaires applicables à compter du Mercredi 04 Février 2015.


Reprise des rotations du Aremiti Ferry 2

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"Beaucoup de bruits pour rien" de Shakespeare, scolaires, réservez vite!

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La compagnie "ChanPaGne, des idées qui pétillent !!!" a ouvert ses réservations pour sa prochaine pièce de théâtre "Beaucoup de bruits pour rien" de William Shakespeare, adaptée par la compagnie ChanPaGne

En mars 2014, plus de huit mille élèves du secondaire sont venus découvrir « Le jeu de l’Amour et du Hasard » de Marivaux servie par une mise en scène innovante et pleine de surprises . Elle leur a permis d’apprécier toute la saveur de ce texte classique.
En mars 2015, la Compagnie ChanPaGne récidive en proposant « Beaucoup de bruit pour rien” (« Much Ado About Nothing »), une comédie de William Shakespeare, publiée en 1600.
Elle reste à ce jour l’une des comédies de Shakespeare les plus populaires.

Stylistiquement, cette pièce a beaucoup de points communs avec les comédies romantiques qui jouent sur deux couples d’amoureux : le couple romantique, Claudio et Mona, et leur contrepartie comique, Bérénict et Béatrice.

Deux dates et deux lieux sont proposés aux établissements scolaires :
• A la salle Manu iti de Paea Le jeudi 19 mars 2015 : Séances scolaires à 9h et à 13h
• Au Grand Théâtre de la Maison de la Culture : Du mardi 24 au vendredi 27 mars 2015 : Séances scolaires à 8h30 et à 13h

Public concerné : Collèges et Lycées

Tarif : 800 francs par élève avec 1 accompagnateur gratuit pour 15 élèves
Toute réservation se fera uniquement par mail : Chanpagne.tahiti@gmail.com

Mise en scène :
Dans un univers résolument contemporain (l’intrigue se déroule à la fin de la deuxième guerre mondiale) la Compagnie ChanPaGne rend à la pièce son aspect incongru, un peu velléitaire aussi. En effet, dans cette comédie on s’agite, on rit, on s’affronte, on danse, on frôle le drame, la mort, la trahison, le duel – mais au final, tout rentre dans l’ordre.
Ce rythme et ces changements de tonalité font, sans aucun doute, une grande partie du charme de cette comédie de William Shakespeare.

Résumé :
Deux intrigues en miroir, mettant en scène deux couples, constituent la trame de cette comédie étincelante. Mona et le colonel Claudio s’apprêtent à célébrer leur mariage mais des insinuations calomnieuses conduisent Claudio à interrompre la cérémonie. La jeune fille s’évanouit et la famille la fait passer pour morte…
Dans le même temps on entreprend de faire éclore l’amour entre le colonel Bénédict, et la nièce de la Comtesse Léonata , Béatrice, tous deux farouchement opposés au mariage…
C’est cette attitude face à la vanité du monde qui rend cette œuvre si attachante ; on y décèle le scepticisme plein de vitalité qui refuse à la fois de fermer les yeux et de se scléroser.

C’est une belle occasion de faire découvrir aux élèves l’œuvre de Shakespeare, dont on a célébré en 2014 le 450ème anniversaire de la naissance.
10 acteurs interprèteront cette superbe pièce, pleine de rebondissements et de surprises !


La compagnie « ChanPaGne, des idées qui pétillent », se tient gracieusement à la disposition des enseignants pour partager une heure avec leurs élèves, durant les heures de cours, avant ou après la représentation, pour discuter avec eux de la pièce, du choix de la mise en scène, des costumes …du travail effectué à différentes étapes de la mise en place de la pièce.

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14è édition du salon du tourisme

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14è édition du salon du tourisme
PIRAE, le 2 février 2015. (COMMUNIQUE) La quatorzième édition du Salon du Tourisme se déroulera du vendredi 6 au dimanche 8 février 2015 à Aora’i Tinihau à Pirae.

Plus de stands, plus d’espace, plus de stationnements…

Ce sont environ 220 exposants représentant la diversité de l’industrie touristique et des archipels polynésiens qui vont se regrouper sur 180 stands d’une surface globale de 3 000 m2. Pour l’inauguration, le vendredi 6 février, sont attendus de nombreux invités dont les représentants du Gouvernement, de l’Assemblée de Polynésie Française, du Haut-commissariat, du CESC…

Pour éviter les problèmes de stationnement : un grand espace est à disposition de tous avec des parkings exposants et visiteurs séparés.

…et toujours plus d’enthousiasme !

Pendant trois jours, Tahiti Tourisme proposera des points de restauration et des animations : dégustations culinaires, démonstrations artisanales, prestations musicales.

Pour cette édition, Tahiti Tourisme proposera chaque jour la présentation d’un archipel différent afin de donner envie au public de les découvrir : vendredi les Marquises, samedi les Australes et dimanche les Tuamotu.

Un jeu concours est aussi organisé pour élire « le plus beau stand du salon » par catégorie (hôtels, pensions de famille, activités, charters). Le public pourra voter sur le stand Tahiti Tourisme, grâce à des tablettes tactiles, pour tenter de gagner des billets d’avion Air Tahiti.

Le Salon du Tourisme, au fil des années

Le Salon du Tourisme a été créé en 2008, par Tahiti Tourisme en vue de répondre à 3 objectifs :
1/ développer en priorité le tourisme local qui représente un potentiel de visiteurs,
2/ répondre à une demande des pensions de familles des îles éloignées,
3/ combler la basse saison internationale par le flux intérieur des résidents locaux.

Le principe du Salon consiste à réunir tous les prestataires touristiques, en un même lieu, pour proposer des séjours (vols, hébergements et activités) à bas prix pour les résidents. Les réductions, notamment grâce à Air Tahiti, vont jusqu’à 60% pour les séjours pris dans les pensions de famille et 50% pour les séjours dans les hôtels. L’opération connaît un véritable succès et la fréquentation des
salons ne cesse d’augmenter passant de 7 000 visiteurs à sa création à 16 000 en septembre 2014.

En 2014, le Salon installé traditionnellement Place Tarahoi a été obligé de se tenir à un autre endroits, par soucis d’équité, envers les autres organisateurs d’évènements sollicitant eux aussi la Mairie de Papeete. Tahiti Tourisme doit donc lancer un appel d’offre chaque année pour trouver le prestataire de l’année suivante pour les deux salons. Ce sont les prestataires qui proposent le lieu. Cette
année, le prestataire retenu DB TAHITI est différent de celui de la dernière édition, qui se tenait à Vaitupa, expliquant ce nouveau changement de lieu.

Toutes les informations et les actualités du salon du tourisme sont également disponibles sur le web, rendez-vous sur www.salondutourisme.pf ou www.facebook.com/pages/Salon-du-Tourisme-Tahiti-et-ses-Iles/256791029565

Le programme :

Vendredi 6 février 2015:
Journée d’ouverture du Salon du Tourisme
7 h 30 à 8 h : Accueil des invités et des exposants par Tahiti Tourisme.
8 h à 8 h 30 : Cérémonie d’ouverture du 14e Salon du Tourisme
- Discours d’ouverture
- Ouverture officielle du salon (coupure du ruban) et visite aux sons des
'ukulele.
10 h 00 à 11 h 00 : Dégustation culinaire chinoise.
10 h 30 à 13 h 30 : Duo de musique local contemporain : Yannick et Teura
(Music Attitud).
14 h 00 à 14 h 30 : Présentation de l’archipel des Marquises.
18 h 00 : Fermeture du salon.

Samedi 7 février 2015:
2ème Journée d’ouverture du Salon du Tourisme
8 h : Ouverture du Salon du Tourisme.
10 h à 11 h : Démonstration de peinture artisanale sur tissus.
12 h 00 à 16 h 00: Duo de musique locale moderne : Rohi et Noa.
14 h à 14 h 30 : Présentation de l’archipel des Australes.
18 h : Fermeture du salon.

Dimanche 8 février 2015:
Dernière journée du Salon du Tourisme
8 h : Ouverture du Salon du Tourisme.
10 h 00 à 10 h 30 : Présentation de l’archipel des Tuamotu.
11 h 00 à 15 h 30 : Prestation de musique live du groupe d’orchestre de Mapu.
16 h : Fermeture du salon.

14è édition du salon du tourisme
Le plan :


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FIFO : Une semaine d'histoires océaniennes

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FIFO : Une semaine d'histoires océaniennes
PAPEETE, le 2 février 2015 - Le Fifo sera officiellement lancé demain, et c'est donc ce mardi matin que le jury va commencer à examiner les premiers films en compétition. Un de ses membres, directeur d'une école de cinéma australienne, nous a confié sa vision du documentaire.

Le Fifo 2015 sera officiellement lancé demain matin. 15 films documentaires sont en compétition pour gagner la palme. Le jury, qui a été présenté à la presse au complet pour la première fois ce lundi, aura donc du pain sur la planche pour faire émerger un gagnant. Jan Kounen, qui le préside cette année, a déjà annoncé sa méthode : il voit son rôle comme celui de médiateur pour sortir du lot "le meilleur film, celui qui plaît le plus."

Il cherche donc un film qui va aller droit au cœur, et il devrait être servi. La puissance des documentaires montrés au Fifo est expliquée par Walles Kotra, le président de l'AFifo : "Dans le Pacifique nous avons l'angoisse de disparaitre. Physiquement à cause des changements climatiques dont nous voyons les effets, et culturellement à cause de la globalisation. Ce festival a pour but de faire entendre notre voix et de montrer que nous existons."

Marie Kops, organisatrice de l'événement, assure aussi que "dès le début nous avons fait ce qu'il faut pour ne pas sombrer dans une douce nostalgie mais pour aller de l'avant."


FIFO : Une semaine d'histoires océaniennes
Herman Van Eyken, directeur de la Griffith Film School de Brisbane

Tahiti Infos : Que pensez-vous du Fifo ?
Herman Van Eyken : "Je suis le Fifo depuis quatre ans maintenant, et le Fifo m'avait approché à l'occasion du "French Film Festival in Australia" où ils étaient également invités. J'ai une bonne idée de ce qu'est le Fifo et on m'en a beaucoup parlé, donc c'était important pour moi de venir voir ce que ça donne."

En tant que membre du jury, comment allez-vous juger les documentaires ?
"Je pense qu'il est vrai que le cinéma a ce pouvoir incroyable de toucher les émotions, c'est très important. Donc l'idée qu'on se fait après avoir vu un film est essentielle, ensuite les défauts techniques viennent dans un second temps. Mais bien sûr, quand un film est mal raconté, il y a de grandes chances pour qu'il ne vous touche pas tant que ça car vous serez distrait par ses défauts.

Finalement, ce qui me parlera le plus sera l'authenticité du traitement du sujet, et je suis très curieux car en Australie nous en savons tellement peu sur la région, alors que nous en sommes partie. C'est d'ailleurs une des raisons de ma venue, je veux savoir quels films sont faits ici."


A Tahiti nous n'avons pas beaucoup de réalisateurs, mais tous assurent que nous regorgeons d'histoires à raconter…
"Si on parle du potentiel pour les histoires à raconter, je pense sincèrement, après avoir passé une semaine à Moorea et discuté avec tout le monde, qu'il est clair que la tradition orale est encore un élément essentiel de la vie ici. Les histoires sont transmises de génération en génération. La communication entre les îles malgré la distance, la façon dont les familles et la société est organisée, tout dépend encore de la tradition orale. Et le cinéma est parfait pour transcrire les traditions orales."

Comment encourager les jeunes réalisateurs tahitiens ?
"Je pense qu'il suffit d'installer quelques modules de formation, et il faut ensuite que les gens qui ont du talent aient des opportunités pour le développer. Parce que, après tout, il s'agit de maitriser la technique, et le mot dit tout : il faut devenir un maître de ce média pour vraiment bien raconter une histoire.

Mais j'ai pu voir lors de la projection des courts métrages que l'audience est très demandeuse, soutient ses productions locales et a très envie d'apprendre sur sa région. Donc il y a un potentiel. Le problème est vraiment que le modèle commercial pour les films n'est pas basé sur quelques milliers de spectateurs, mais sur quelques millions."


Il faudrait donc faire des films en anglais ?
"Non, lorsque j'enseignais à Singapour, la première règle que je donnais à mes étudiants est : 'faites des films dans la langue où vous êtes à l'aise.' La langue n'est jamais un problème, si vous voulez faire un film en tahitien, faites un film en tahitien. Nous lisons tous les sous-titres désormais."

Quels conseils donneriez-vous à des jeunes réalisateurs ?
"D'abord restez très authentiques, fidèles à vous-même. Ensuite confectionnez vos histoires très, très bien, parce que c'est la partie la moins chère dans le développement de votre projet. Vous travaillez seul ou avec une petite équipe et c'est un gros travail, mais il faut faire attention à ce que le script soit nickel. Enfin allez-y et faites-le. Aujourd'hui ça coûte beaucoup moins cher, et vous n'avez pas besoin de faire un blockbuster immédiatement, il faut juste vous consacrer à ce que vous savez faire, il faut posséder la technique. Une fois que vous savez que votre sujet est important, vous pouvez vous accrocher à lui. Enfin, faites plusieurs films : le meilleur apprentissage est de le faire, voir ce qui a marché, et le montrer à tout le monde pour avoir des retours.

Ce que j'ai vu qui a marché dans le monde entier ce sont des groupes de réalisateurs qui restent ensemble et s'entre-aident. Et quand il y a un bon noyau 10 personnes environ, vous ne faites plus un film mais 10 films, vous aidez les autres et vous continuez d'apprendre."


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Deux braconniers de tortues jugés ce mardi matin

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Deux braconniers de tortues jugés ce mardi matin
PAPEETE, le 2 février 2015. En novembre, les agents de la douane ont découvert 93 kilos de viande de tortues chez deux particuliers de Paea et Papara. Les deux hommes seront jugés ce mardi matin par le tribunal correctionnel. Le commerce de la chair de tortue reste lucratif sur le marché noir malgré son interdiction.



Le 14 novembre dernier, à la sortie du port de Papeete, les douaniers enchaînent les contrôles. Dans un pick-up avec deux hommes à bord, ils ouvrent des glaciaires réfrigérées. A l'intérieur, une quarantaine de kilos de viande de tortue congelée.
Les douaniers poursuivent alors leur enquête aux domiciles des deux hommes à Paea et à Papara. Ils trouveront ainsi au total 93 kilos de viande de tortue conservée dans des congélateurs, mais aussi 181 perles et 545 keishis, une arme et enfin des traces d'ice sur l'un des deux hommes. Les deux prévenus qui comparaîtront libres devront s'expliquer ce matin devant le tribunal correctionnel.

Cette saisie de 93 kilos de viande de tortue est importante :
"cela démontre qu'il y a un trafic régulier" précisait alors Bruno Hamon, directeur adjoint des douanes en novembre. Pourtant, depuis 1971, le gouvernement de la Polynésie française s’est doté d’outils juridiques de protection des tortues marines. Toutes les espèces de tortues marines fréquentant les eaux polynésiennes sont désormais protégées. Depuis 1990, “sont interdits : le transport, la détention, la collecte des œufs de tortues marines, la capture à terre ou en mer, la taxidermie, la commercialisation, l’importation et l’exportation de toute tortue marine”. Le code de l'environnement polynésien prévoit que les auteurs de ces infractions « seront punis d’un emprisonnement de 3 mois au moins et un an au plus et d’une amende de 100 000 Fcfp à 980 000 Fcfp ou de l’une de ces deux peines seulement ». Ils encourent en plus une peine d'amende douanière d'un million de Fcfp.

La tortue verte, la plus prisée pour sa chair

La vente de la chair de tortues se fait sur le marché noir. Il est donc difficile d'évaluer réellement ce phénomène. « On manque totalement d’informations sur le braconnage. On a des témoignages qui indiquent qu'il y a encore du braconnage dans les îles éloignées mais on ne sait pas dans quelle proportion le braconnage persiste », note Matthieu Petit, responsable de la clinique des tortues de l'association Te Mana o te Moana. En 10 ans, 400 tortues sont passées par la clinique des tortues. 50 % d'entre elles avaient été blessées par l'homme.

En Polynésie française, cinq espèces de tortues marines sont présentes : la tortue caouanne, la tortue imbriquée, la tortue luth, la tortue olivâtre et la tortue verte. Les tortues vertes et les tortues imbriquées sont les plus souvent rencontrées au fenua. Mais la chair des tortues imbriquées n'est pas comestible ce sont donc les tortues vertes qui sont le plus prisées par les braconniers.


Un marché lucratif

La technique utilisée par les braconniers pour capturer leurs proies est bien rodée. Le braconnage le plus organisé a lieu sur les lieux des zones de ponte quand la tortue remonte femelle remonte à la surface. Elle est attachée à la surface de l'eau afin d'attirer les mâles et les capturer.
Selon les membres de l’association Te Mana o te moana, la viande de tortue reste très prisée des Polynésiens qui seraient prêts à débourser entre 4 000 et 9 000 Fcfp pour en acquérir un kilo, sachant qu’un animal de taille adulte peut peser jusqu’à 70 kilos. En moyenne, une seule tortue rapporterait environ 120 000 Fcfp aux braconniers.




Du sacré à la réglementation
Dans la mythologie polynésienne, la tortue marine tient une place importante dans les mythes et légendes locales. Elle est ainsi décrite comme un animal sacré créé par Tumoana - Urifa et son épouse Rifarifa, premier habitant de l’île de Raiatea, berceau de la civilisation polynésienne. Les tortues étaient considérées comme l’émanation des puissants dieux de l’océan.
La tortue, bien que sacrée, était pêchée et consommée selon des rites particuliers, et respectée de part sa fragilité. La tortue était consommée partout, mais pas par tout le monde. Aux Tuamotu, seuls les anciens y avaient droit, alors que dans les autres archipels c’était le menu des familles royales (Ari'i). Il était interdit de consommer cette chair pour les autres (tapu), sous peine de mise à mort. Cet interdit religieux a été levé par le roi Pomare V dans les années 1890, sous la pression des missionnaires et avec l’arrivée du catholicisme.
Ainsi , avec la levée du tapu, la consommation de tortue devint populaire et coutumière, répondant à l’attrait des Polynésiens pour cette viande. Devant cet accroissement de la demande, les Polynésiens ont modifié leurs techniques traditionnelles de pêche , et sont passés d’une technique à mains nues ou une tortue sur dix était pêchée, à des techniques plus productives, plus rentables. Celles- ci (fusil, appât par les femelles, braconnage des nids...) menaçant d’impacter fortement la population des tortues ont conduit à une modification de la législation.
Source : Te Mana o te Moana

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Aides à la relance à l’agriculture : commission d’attribution des aides Ara

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Aides à la relance à l’agriculture : commission d’attribution des aides Ara
PAPEETE, le 2 février 2015. (COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE) Le ministre du Développement des activités du secteur primaire, Frédéric Riveta, a présidé, jeudi dernier, la première commission d’attribution des aides à l’agriculture de l’année. La commission, dont la composition est fixée par la loi du Pays du 6 mai 2013 réglementant les aides financières aux agriculteurs, comprend 7 membres : le ministre en charge de l’agriculture, le ministre en charge de l’économie ou son représentant, Thomas Moutame, représentant de l’Assemblée de Polynésie française, un représentant de la Chambre d’agriculture, un représentant de la CCISM et deux représentants des groupements d’agriculteurs. Elle est chargée de donner un avis sur les dossiers de demande d’aide dont les montants dépassent 900 000 Fcfp.

Les aides peuvent s’élever de 10 à 50% du montant des dépenses éligibles, selon les types de projets, la situation du demandeur et le site de l’exploitation. Les jeunes agriculteurs, les projets dans les archipels éloignés, les groupements agricoles et les projets en agriculture biologique bénéficient de davantage de majoration. La commission, selon différents critères fixés par la loi, propose un taux d’aide pour chaque dossier. Les critères portent notamment sur les capacités professionnelles du porteur du projet, la faisabilité technique et la viabilité économique des projets, la disponibilité des crédits et la pertinence des projets par rapport aux objectifs des politiques publiques.

La commission a examiné 24 dossiers de demande d’aide enregistrés au service du développement rural en 2014 et portant sur la réalisation de plus de 275 millions Fcfp d’investissements. Les investissements prévus portent sur l’acquisition de matériel agricole et de transformation, sur le développement de l’apiculture, sur la réalisation d’aménagements fonciers pour la mise en culture de nouvelles parcelles agricoles et sur la réalisation de nouveaux bâtiments d’élevage répondant aux normes sanitaires en vigueur.

Sur les 24 dossiers de demande d’aide portant sur tous les archipels, 2 dossiers ont été ajournés pour complément d’informations et les 22 autres ont été validés avec des taux d’aide proposés par la commission allant de 30 à 66% du montant des dépenses prévus. Ainsi, si tous les projets présentés se réalisent, condition nécessaire au versement de l’aide, ce sont près de 95 millions Fcfp qui seront versés aux agriculteurs.

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Un séminaire pour les pensions de famille

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Un séminaire pour les pensions de famille
PAPEETE, le 2 février 2015. Le séminaire Ia Ora, organisé par l'association des Hôtels de Famille de Tahiti et ses Îles, s'est ouvert ce lundi matin.

Ce séminaire qui se tient jusqu'au mercredi 4 février, de 8h à 17h, est l’occasion d’informer les propriétaires d’hôtels de famille de Tahiti sur les droits, obligations et alternatives propres à leur secteur d’activité. Les conseils prodigués et les échanges portent notamment sur la fiscalité, ou encore sur des questions sociales et de droit.

Des conférences seront assurées par les professionnels du secteur tels que le Service du tourisme, Air Tahiti Nui, la Direction des Impôts et des Contributions Publiques (DICP), la Caisse de Prévoyance Sociale (CPS), et la CCISM. Des ateliers sont notamment mis en place le mercredi matin ainsi que des stands d’informations organisés par les partenaires du séminaire.

Depuis quatre ans, l’association des Hôtels de Familles de Tahiti et ses Iles (HFTI), présidée par Mélinda Bodin, travaille sur une professionnalisation des hôtels de famille en Polynésie française. Cette démarche est tout d’abord passée par une mise en place d’un label qualité mais aussi par des relations mieux définies avec le ministère du Tourisme, le GIE Tahiti Tourisme, Atout France et Air Tahiti Nui.

En ce début d’année, l’association HFTI a souhaité apporter d’autres outils de formations, d’information et de services à l’hôtellerie familiale par le biais du séminaire Ia Ora, dédié aux propriétaires d’établissements.







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Sea Shepherd, gardien de nos requins

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Sea Shepherd, gardien de nos requins
PAPEETE, le 2 février 2015. Depuis 2011, Sea Shepherd a une antenne à Tahiti. Leur mission : soutenir les actions internationales des « Bergers de la mer » et aussi être vigilants face à la pêche ou à commercialisation de tout ou partie des requins, deux pratiques interdites au fenua.



Le logo de Sea Shepherd blanc sur fond noir ne passe pas inaperçu. « C'est un peu voulu ce côté agressif. Certaines de nos campagnes sont agressives », reconnaît Yves-Michel Denis, vice-président de Tiaimoana, l'antenne locale de Sea Shepherd. « Sea Shepherd cela signifie le berger de la mer. Sur le logo, à côté du crâne, on retrouve le bâton de berger et le trident de Neptune, le dieu de la mer. Sur le crâne, un dauphin et un cachalot sont esquissés. Le crâne, c'est pour représenter ce que l'homme est en train de semer sur la terre, la mort ».

À l'international, on connaît surtout Sea Shepherd pour leurs actions contre les baleiniers japonais. En 2011, après le passage du bateau Gojira (aujourd'hui le Brigitte Bardot) de Sea Shepherd, Yves-Michel Denis décide de monter une antenne locale de l'association internationale avec l'aide de l'antenne en Australie. Taimoana, constituée en association loi de 1901, représente ainsi Sea Shepherd en Polynésie. Jean-Marc Mahiatapu le rejoint peu après et devient le président de la structure. Aujourd'hui, l'association revendique une trentaine de membres.

Son but premier est de collecter des fonds
pour financer les grandes compagnes de Sea Shepherd contre les baleiniers japonais ou aux îles Féroé, où tous les ans, la population s'adonne à la mise à mort de plusieurs centaines de globicéphales dont la route de migration passe dans leur région. « Notre but est d'être vigilant et de surveiller tous les abus pour contre-attaquer », souligne Yves-Michel Denis. « Mais on intervient toujours dans le cade légal. Sea Shepherd intervient quand personne d'autre ne le fait ».


Des dents de requins vendues en ville

En Polynésie, les membres de Sea Shepherd sont vigilants sur le sort réservé aux requins. « Cet animal est au sommet de la chaîne alimentaire. Il mange les poissons blessés, malades... », insiste Yves-Michel Denis. « Dans un atoll, la vie est super concentrée. Si vous enlevez les requins, vous n'aurez plus de poissons. Ils n'auront pas enlevés les poissons malades et blessé.»

Au fenua, depuis 2006, il est interdit de pêcher les requins et de détenir tout ou partie de l'animal quels que soient leurs objets. Le commerce, la mise en vente et l'achat de tout ou partie du requin, y compris monté en article de bijouterie, sont interdits. Même le requin Mako a rejoint la liste en 2012.

Récemment, Sea Shepherd a constaté qu'un restaurant proposait de la soupe d'ailerons sur son menu. L'association a donc déposé plainte pour commercialisation d'ailerons de requin auprès du parquet de Papeete. Tiaimoana surveille avec attention aussi les commerçants qui vendent des dents de requin à Papeete. Ces dents proviennent souvent de petits requins, comme les pointes noires.

Ces militants de Sea Shepherd sont également opposés
au shark-feeding en Polynésie. « Cela donne de très mauvaises habitudes aux animaux. Ce qui les protège, c'est leur peur de l'homme. S'ils se familiarisent avec l'homme, cela va entraîner des problèmes de sécurité pour les plongeurs, mais aussi les requins.

En 2012, le Pays a intégré le requin mako, la seule espèce qui n'était jusqu'ici pas à l'abri des pêcheurs, à la liste des espèces protégées. Cette décision a permis de créer le plus large sanctuaire pour requins au monde, c'est-à-dire une zone de protection pour toutes les espèces de squales. « C'est cela qui devrait être mis en avant pour les touristes ».

Contacts :
Mail : tahiti@seashpherd.org
Facebook : Sea Shepherd Tahiti
Tél. 87 77 15 07 ou 87 29 82 07

Shark Girl cette semaine au Fifo
Sea Shepherd, gardien de nos requins
Le documentaire Shark Girl est en compétition cette semaine pour 12e Festival international du film documentaire océanien.
Madison Stewart, spécialiste du requin au sein de l'association Sea Shepherd, est une Australienne qui, dès son plus jeune âge, a plongé sur la Grande Barrière de corail et s’est passionnée pour les requins. Or la pêche met aujourd’hui leur population en danger. Madison les filme et s’est lancée dans un combat pour les réhabiliter, faire comprendre leur utilité ainsi que les dangers entraînes par la consommation de leur chair.
Le film sera diffusé mardi à 15 heures, mercredi à 10 heures, jeudi à 20 heures et dimanche à 9h35.

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Carambolage sans gravité sur la RDO

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FAAA, le 2 février 2015 - Ce lundi vers 16h15, un petit carambolage impliquant entre 4 et 5 voitures a eu lieu sur la RDO, au niveau de l'échangeur de Pamatai. La gendarmerie, constatant que seuls des dégâts matériels étaient à déplorer, a rapidement rétabli la circulation une fois les voitures mises sur le bas-côté, alors que les conducteurs réalisaient leurs constats.

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Kayak – Hiromana Florès, nouvel ambassadeur d’Air Tahiti Nui.

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Kayak – Hiromana Florès, nouvel ambassadeur d’Air Tahiti Nui.
PAPEETE, le 2 février 2015. Après le jeune Loic Mevel en athlétisme, c’est maintenant Hiromana Florès qui devient ambassadeur Air Tahiti Nui. Une conférence de presse était organisée ce lundi matin au restaurant de la gare maritime pour la signature de la convention entre la représentante d’Air Tahiti Nui Tahia Teikikaine et Hiromana Florès.
 
Hiromana Florès, rappelons le, est le n°1 du kayak polynésien. Il est également un des rameurs du grand club de Shell Va’a. Il s’est illustré en 2014 en terminant à la 6ème place du circuit mondial open de surf ski et à la 1ère place en catégorie U23.
 
Gordon Barff, son entraîneur, était également présent pour ce moment important de la carrière du jeune athlète. Hiromana Florès va donc pouvoir participer plus facilement aux différentes étapes du circuit mondial 2015. Cette convention avec Air Tahiti Nui arrive au bon moment et va permettre de ‘booster’ sa carrière sportive.
 
Rappelons qu’en fin d’année 2015, Tahiti accueillera le championnat du monde d’Ocean Racing, (kayak de haute mer). Hiromana et bien évidemment le mieux placé pour défendre les couleurs de la Polynésie. L’année risque d’être chargée pour le jeune rameur, entre le kayak, la pirogue V6, V1…mais Hiromana Florès est sérieux et organisé, il devrait donc réussir à garder son cap.
 
Il a longuement remercié les personnes qui ont cru en lui depuis ses débuts : Albert Moux et Patrick Moux ses employeurs, son entraîneur Gordon Barff, Tauhiti Nena qui lui a permis de faire sa première course à l’international, Lucien  Teupoohuitua de Aro Piscine sponsor de la première heure, Teiva Heiman qui est le premier à lui avoir fait essayer un kayak…

Kayak – Hiromana Florès, nouvel ambassadeur d’Air Tahiti Nui.
Hiromana Florès au micro de Tahiti Infos :
 
C’est un jour important pour ta carrière sportive ?
 
« Je suis très content de signer ce contrat avec Air Tahiti Nui, cela va beaucoup m’aider pour cette année. Je vais pouvoir me focaliser sur les entrainements alors qu’avant il fallait chercher des sponsors... J’ai des billets pour toutes mes courses à l’international. Il y a Shell Va’a, plus le kayak, je sais que c’est possible de gérer les deux, mais il faudra travailler dur. »
 
Cela tombe bien, l’année va être riche en évènements ?
 
« Oui, cela tombe vraiment bien puisqu’on accueille les championnats du monde de Surf Ski ici pour la première fois dans l’histoire. Il y a aussi des courses dans des pays éloignés comme l’Afrique du Sud…Je n’aurais pas d’excuse, il va falloir que je cartonne ! J’aimerais me placer dans les trois premiers. »

Kayak – Hiromana Florès, nouvel ambassadeur d’Air Tahiti Nui.
Tahia Teikikaine, représentante d’air Tahiti Nui :
 
C’est votre premier ambassadeur lié au va’a ?
 
« Jusqu’à aujourd’hui on avait pas eu cette démarche de la part des athlètes du va’a, c’est un peu compliqué parce que ce sont des équipages mais certains pratiquent le V1. On a eu la chance qu’Hiromana soit venu nous solliciter pour être ambassadeur. On en est très fier. »
 
Hiromana Florès a des qualités sportives mais également humaines remarquables ?
 
« Exactement, il représente l’exemple type de jeune que l’on souhaiterait mettre en avant à l’international, j’espère qu’il servira d’exemple pour d’autres jeunes polynésiens. Il est l’exemple qu’un simple polynésien vivant à Tahiti peut accomplir de grandes choses. »
 
Le programme ambassadeur est une des clés de votre stratégie ?
 
« On adore le sport à Air Tahiti Nui, le sport est également un bon vecteur de développement de l’image d’une société, d’un pays. Le rôle de l’ambassadeur est de faire la promotion de notre destination partout où il se trouvera à travers ses performances, sa personnalité. Il est souvent le seul polynésien à participer, le fait de voir ses performances relayées par les médias c’est une bonne chose pour notre destination. » SB

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Surf à Hawaii – Tuhiti Haumani victime d’un grave accident de surf.

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Surf à Hawaii – Tuhiti Haumani victime d’un grave accident de surf.
HAWAI’I, le 2 février 2015. ‘Banzaï Pipeline’ est un des spots de surf les plus dangereux au monde. Un spot de récif qui a déjà coûté la vie à un surfeur de Tahiti, Malik Joyeux, en 2005.
 
Tuhiti Haumani serait tombé la tête la première en surfant à Ehukai Beach, sur l’île d’Oahu dans l’archipel de Hawai’i. Il serait inconscient et aurait été transféré à l’hôpital.
 
Avant hier, c’était le jeune italien Léonardo Fioravanti qui faisait une très mauvaise chute lors de sa première série du Volcom Pro, il a échappé de très peu à la paralysie des membres inférieurs. Suite à un ‘take off’ tardif, il a heurté le récif se brisant deux vertèbres et se déchirant des ligaments du dos. SB

Surf à Hawaii – Tuhiti Haumani victime d’un grave accident de surf.

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Les Fidjis veulent bannir l'Union Jack de leur drapeau

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Les Fidjis veulent bannir l'Union Jack de leur drapeau
Suva, Fidji | AFP | mardi 03/02/2015 - Les Fidji veulent bannir l'Union Jack de leur drapeau national et le remplacer par un motif qui symbolise le Pacifique et non plus l'ancienne puissance coloniale, a déclaré mardi le Premier ministre, Voreqe Bainimarama.

Auteur d'un coup d'Etat en 2006 mais élu en septembre lors des premières élections démocratiques en huit ans, l'homme fort de cet archipel mélanésien de 900.000 habitants a estimé que près de 45 ans après l'indépendance en 1970, le drapeau actuel était démodé.

"Nous devons remplacer les symboles sur notre drapeau qui sont dépassés et ne sont plus appropriés, dont ceux qui font référence à notre passé colonial", a-t-il déclaré.

"Le nouveau drapeau doit refléter la position du pays dans le monde, celle d'une nation moderne et totalement indépendante".

Sur un fond bleu ciel, le drapeau est décoré de l'Union Jack, de la croix de St Georges, d'un lion britannique, d'une canne à sucre, de bananes, de palmiers et d'une colombe de la paix.

"Qu'est-ce que tout cela a à voir avec nous?", a également déclaré le chef du gouvernement fidjien, estimant que ces illustrations "faisaient honneur à notre passé mais à pas notre avenir".

Un concours national va être lancé pour concevoir un nouvel étendard, avec l'objectif de l'adopter le 11 octobre prochain, à l'occasion du 45éme anniversaire de l'indépendance, a-t-il dit.

En 2012, Voreqe Bainimarama avait déja supprimé le jour férié pour l'anniversaire de la reine Elizabeth II, tandis que son effigie a été retirée de la monnaie locale, le dollar fidjien.

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Afrique du Sud: le corbillard perd un cadavre en pleine ville

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Afrique du Sud: le corbillard perd un cadavre en pleine ville
Johannesburg, Afrique du Sud | AFP | mardi 03/02/2015 - Un cadavre est tombé de l'arrière d'un fourgon mortuaire samedi sur une avenue passante de Durban, le grand port sud-africain, horrifiant automobilistes et passants, a rapporté la presse locale.

"Un bruit a attiré mon attention, et quand j'ai regardé derrière moi, j'ai vu un plateau en acier sur la route. Une fraction de seconde plus tard, un corps a dégringolé de l'arrière de la camionnette, sur une civière", a raconté Mike Mears, un concessionnaire automobile.

"Nous avons réalisé que c'était un fourgon mortuaire lorsqu'il a fait demi-tour pour récupérer le cadavre", a-t-il expliqué mardi au quotidien Daily News.

"Il y avait du sang par terre (...). Il semble que le corps était enveloppé dans un linceul et attaché à la civière. Les gens étaient estomaqués!"

Le chauffeur du fourgon s'est arrêté après avoir réalisé que quelque chose n'allait pas, quand les automobilistes ont commencé à le klaxonner.

Deux personnes sont alors descendues du véhicule funéraire et ont rapidement ramassé le corps et les objets tombés sur la chaussée, a précisé M. Mears.

Selon Ian Neil, un autre témoin, la porte arrière du fourgon était cassée.

Le ministère régional de la Santé a indiqué au journal avoir ouvert une enquête.

Afrique du Sud toujours: le pasteur et le croque-mort tombent dans la tombe
Afrique du Sud: le corbillard perd un cadavre en pleine ville
Johannesburg, Afrique du Sud | AFP | mardi 03/02/2015 - Un pasteur, l'entrepreneur des pompes funèbres et les porteurs du cercueil sont tombés dans une tombe lors de l'enterrement d'un jeune homme en Afrique du Sud, a rapporté mardi la presse locale.

Un témoin a raconté au journal Afrikaans Volksblad qu'une planche de bois s'est brisée sous les pieds du croque-mort, qui est tombé dans la fosse, entraînant dans sa chute le pasteur et plusieurs porteurs.

"Le croque-mort a atterri sur le cercueil et s'est blessé au bras", a raconté au journal un camarade d'université du mort, qui avait 25 ans. "Ensuite, le pasteur lui est tombé dessus. Il a été rapidement suivie par quatre ou cinq des porteurs."

La famille et les amis les ont aidé à sortir du trou, tandis que la chanson favorite du jeune défunt qui passait pendant l'enterrement --un tube afrikaans-- s'est subitement interrompue.

L'entrepreneur de pompes funèbres a confirmé au journal l'incident survenu près de Bethlehem (centre), refusant de donner des détails.

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Fidji: Bientôt du kava en infusion?

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Fidji: Bientôt du kava en infusion?
SUVA, lundi 2 février 2015 (Flash d’Océanie) – Une société fidjienne envisage de lancer prochainement sur le marché un nouveau mode de consommation pour le kava : en infusion, dans des sachets comparables à ceux utilisés pour le thé, rapportait la semaine dernière le quotidien local Fiji Times.

Selon le directeur de la société Fiji Kava Tea, Prem Chand, l’idée serait tout simplement de remplacer les feuilles de thé par du kava en poudre, à laisser infuser quelques minutes dans de l’eau chaude pour libérer les propriétés relaxantes de cette plante.
Avantage de cette formule, selon son promoteur : plus besoin de presser le mélange eau-kava, le produit ne requiert qu’une infusion.
Ce nouveau produit pourrait être lancé courant 2015.

Cibles visées : pas nécessairement le marché local (bien que ce produit soit prévu d’être aussi distribué localement), mais plutôt des clients vivant à l’étranger, qu’ils soient néophytes à ce breuvage ou Océaniens expatriés et en manque des vertus apaisantes du kava.
Les marchés les premiers ciblés sont l’Australie, la Nouvelle-Zélande, les États-Unis (où résident d’importantes communautés d’Océaniens, y compris des Fidjiens) ou encore, en Europe, l’Allemagne.

« Il y a beaucoup de Fidjiens qui vivent à l’étranger. Et là-bas, ils peuvent boire autant de cafés et de thés qu’ils veulent, mais pas de kava », a expliqué le responsable.
Son unité de production à Savusavu (île de Vanua Levu, Nord de l’archipel) fonctionne déjà depuis fin 2014.
Jusqu’ici, le mode traditionnel de consommation du kava, aussi bien à Fidji, à Vanuatu qu’en Polynésie (Tonga, Samoa) ou en Micronésie, était la décoction à froid des racines broyées du Piper methysticum (plante de la famille du poivrier).

À la fin des années 1990, les exportations de kava ont connu un début de boom avec le développement des médecines alternatives et naturelles : sous forme de gélules commercialisées en Europe et aux États-Unis dans les rayons (comme alternatives aux antidépresseurs et autres anxiolytiques), ce marché florissant a toutefois été stoppé net dans son élan après le signalement de plusieurs cas d’hépatites fulminantes, notamment en Allemagne, probablement liés à la consommation conjuguée de kava et de médicaments voire l’alcool.
Les interdictions alors placées sur les marchés européens et américains sont finalement en cours de levée depuis 2014.
Auparavant, des études avaient été menées, notamment à Vanuatu, pour tenter de parvenir à un kava instantané et une boisson directement soluble dans l’eau.
Concept qui avait alors été rapidement surnommé « Neskava », mais qui n’a pas connu de lendemain.

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Voyage en terre de coutume : l’ambassadeur de France à Vanuatu fait grand chef

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Voyage en terre de coutume : l’ambassadeur de France à Vanuatu fait grand chef
PORT-VILA, lundi 2 février 2015 (Flash d’Océanie) – Alain du Boispéan, ambassadeur de France à Vanuatu, a reçu les honneurs de la part des chefs coutumiers de la petite île de Maewo (proche d’Ambae, Nord de l’archipel) au cours d’une cérémonie haute en couleurs et marquée par la forte implication de ce diplomate dans les traditions ancestrales, fortes et toujours vivaces, de cet État mélanésien.
Au cours de cette cérémonie, qui a été organisée fin janvier 2015par l’un des grands chefs de Maewo, Philip Boedoro (par ailleurs élu local et Président du Parlement de l’archipel), le diplomate français a reçu le titre de « Mwase Buldara».
Lors de ce passage de grade, qui ponctue la vie coutumière mélanésienne (et se traduit systématiquement par une tuerie de cochons, une cérémonie du kava et un échange de nattes), le diplomate s’est fortement impliqué en revêtant, pour l’occasion, la tenue traditionnelle adéquate, dépouillée mais prestigieuse, faite de nattes tressées et de colliers de coquillages.
Il a aussi participé aux danses associées à ce rituel, rapporte le quotidien local Daily Post.

Alain du Boispéan est arrivé en poste à Port-Vila mi-octobre 2014.
Il a été nommé ambassadeur de France à Vanuatu par décret du 30 juin 2014, en remplacement de Michel Djokovic, qui a occupé ces même fonctions depuis 2011 et qui, pour sa part, est désormais en poste tout près de là, à Suva (Fidji).
M. du Boispéan, auparavant, était ambassadeur économique pour la région Limousin depuis mars 2013.
Avant cela, il a notamment été ambassadeur de France en Tanzanie (1995-1997), au Tchad (1997-2000) et en Malaisie (2005-2008).
Il fut aussi, en début de carrière, premier secrétaire à Tokyo (1980-1983) puis à Prétoria (1983).
De 2002 à 2004, cet ancien élève de l’Institut d’Études Politiques (Sciences-Pô) IEP- Paris a aussi été directeur du cabinet de Renaud Muselier, alors secrétaire d’État aux Affaires étrangères.

Lors de la cérémonie de présentation de ses lettres de créances au chef de cet État mélanésien (ancien condominium franco-britannique des Nouvelles-Hébrides, devenu indépendant en juillet 1980), le Président de la République de cet archipel, Baldwin Lonsdale avait rappelé les liens historiques entre la France et Vanuatu.
« Notre relation remonte à 1906 (…) et nous considérons que votre présence ici est très importante car la France est le seul pays européen à avoir encore une ambassade à Vanuatu», a notamment déclaré M. Lonsdale en rappelant que la coopération franco-vanuatuane passait essentiellement par les axes de l’éducation, le développement économique et social, ainsi que la parité.
Autre sujet abordé : l’environnement et les changements climatiques, dont les conséquences touchent déjà, de manière très concrète, plusieurs îles océaniennes, dont certaines sont située dans l’archipel de Vanuatu.
Sur ce dossier, M. du Boispéan a évoqué la collaboration franco-vanuatuane en vue de la réussite de la conférence Paris Climat 2015, qui se tiendra à Paris en décembre 2015.

Coopération décentralisée

La coopération française à Vanuatu possède cette particularité que depuis 2006, aux termes d’un accord de coopération « décentralisée », elle ne s’organise plus non seulement depuis Paris, mais aussi par le truchement de la collectivité française voisine de Nouvelle-Calédonie.
Régulièrement et alternativement, soit à Nouméa, soit à Port-Vila, une commission paritaire réunit officiels français et ni-Vanuatu pour définir les grandes lignes du programme d’aide au développement entre la France et Vanuatu.

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Projet d’un parc aquatique de 5 ha au Tahara’a

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Projet d’un parc aquatique de 5 ha au Tahara’a
PAPEETE, 2 février 2015 – La société mexicaine Aquakita envisage l’aménagement d’un complexe touristique et de loisirs comprenant un parc aquatique de 5 hectares et un établissement hôtelier, sur le site de l’ancien hôtel Tahara’a à Arue. L’investissement est annoncé de 7 milliards Fcfp pour une ouverture prévue en juin 2016.

"Nous travaillons pour ouvrir le parc aquatique de Tahiti en 2016", confie Rody Sanchez, le directeur du secteur Développement international de la société Aquakita, dans un courrier adressé à Tahiti infos. "Nous avons fait part au gouvernement de notre intérêt pour faire partie du projet Mahana Beach, par le biais de notre représentant local, Patrick Genet. Françis Oda (Groupe 70 international, NDLR) détient l’offre que nous avons faite pour le Mahana Beach. Il serait souhaitable que des décisions soient prises durant le premier trimestre 2015 (…). Mais nous sommes aussi en pourparler avec le propriétaire d’un terrain qui pourrait accueillir notre projet. Si le projet au Mahana Beach n’aboutit pas, nous irons sur ce second site. Nous avons l’investissement et le savoir-faire (…). Nous voulons commencer les travaux dans les plus brefs délais et vous savez qu’il n’y a pas la place pour deux grands parcs aquatiques à Tahiti".

Patrick Genet, représentant local de la société Aquakita, affirme que le géant mexicain des parcs aquatiques envisage d’investir 7 milliards Fcfp pour réaliser un parc à thème qu’elle souhaite ouvrir au public durant le premier semestre 2016.

Recrutements locaux

S’il n’est entrepris à Punaauia, dans le cadre du projet Mahana Beach, le terrain sur lequel la société Aquakita envisage de réaliser son parc aquatique est situé à Arue. Il s’agit du site de l’ancien hôtel Tahara’a : 14,41 hectares détenus par la société hôtelière de Tahiti anciennement dénommée société hôtelière de Tahara’a. Un accord est sur le point d’être conclu avec cette société pour l’acquisition de la totalité du foncier moyennant la somme de 2,5 milliards Fcfp. Patrick Genet, le représentant local d’Aquakita nous indique qu’une société par actions simplifiée, la SAS Paradise Park, est en cours de constitution pour prendre en charge ce transfert de propriété.

Le programme d’investissement prévoit ensuite la réalisation d’un hôtel de type trois étoiles qui pourrait être issu de la rénovation des bâtiments du complexe hôtelier d’Arue, à l’abandon depuis plusieurs années. Un bureau d’étude espagnol planche actuellement sur la faisabilité de ce projet. Le cabinet d’architecte Interproyetos pourrait rendre son étude technique dès le mois de mars 2015. La capacité d’hébergement annoncée fait état de 200 chambres et appartements et d’une dizaine de bungalows.

Ce complexe touristique et de loisir comprendrait notamment 5,04 hectares de parc aquatique avec un toboggan cabine reliant le plateau du Tahara’a au site du Beach House, en contrebas au niveau de la mer.

Patrick Genet assure que, mené à terme, ce projet créera 250 emplois permanents. "Les investissements seront étrangers mais notre volonté est d’employer des Polynésiens et tous les travaux et les contrats de maintenance seront conclus avec des entreprises locales", confirme Rody Sanchez. "La qualification des employés sera dispensée lors de stages dans nos parcs en Amérique ou en Europe".

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Les patrons en appellent à la responsabilité des représentants

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Les patrons en appellent à la responsabilité des représentants
PAPEETE, le 3 février 2015. Les patrons des patrons, Olivier Kressmann du Medef et Christophe Plée de la CGPME, ont décidé chacun d'adresser ce lundi une lettre ouverte aux 57 représentants à l'assemblée.



Olivier Kressmann et Christophe Plée, respectivement responsables du Medef et de la CGPME, ont décidé chacun d'adresser ce lundi une lettre ouverte aux représentants à l'assemblée. Les derniers événements à Tarahoi ont été mal vécus par les patrons des patrons (lire ci-dessous). « Les récentes divergences entre élus de l’assemblée de la Polynésie française, les dysfonctionnements qui en découlent au sein des commissions et les subites propositions d’éventuels changements de statuts (…), nous font réagir face au spectre alarmant d’une énième situation d’instabilité politique », écrit Olivier Kressmann dans cette lettre ouverte. Le même sentiment est partagé par Christophe Plée. « Nous avons un gouvernement qui est installé depuis quatre mois mais il y a déjà une menace d'instabilité qui vient du camp même de ceux qui l'ont mis en place », explique-t-il. « Nous sommes sceptiques. »


« Le marché du travail devient un rêve inaccessible »


Ces deux patrons s'inquiètent pour l'économie du pays. « Le retour à la croissance est totalement tributaire de la confiance et de la visibilité économique des entreprises polynésiennes existantes et des investisseurs potentiels tant espérés pour nos projets petits ou grands », souligne le Medef dans le courrier. « Aussi, les acteurs économiques polynésiens -portés par des signes encourageants du précédent gouvernement et confortés par la continuité pertinente du gouvernement actuel dans les travaux de refondation économique- maintiennent-ils leur combat au quotidien pour garantir au maximum possible la sauvegarde de l’emploi. »
La CGMPE, par la voix de son président, insiste sur « les attentes de la population des entreprises et de nos jeunes pour lesquels le marché du travail devient un rêve inaccessible ».

Face aux derniers événements qui se sont produits à l'assemblée, le Medef est direct : « Il n’y a plus de temps pour les querelles partisanes ou personnelles. C’est tous unis que nous devons affirmer notre soutien à l’équipe gouvernementale actuelle qui ne dispose, pas davantage que la précédente, des moyens pour tout changer en quatre mois. Une nouvelle situation d’instabilité politique conduirait à une gabegie financière scandaleuse et à un anéantissement pathétique des actions positives qui sont en cours. » Olivier Kressmann et Christophe Plée en appellent à la responsabilité des représentants : « Ne pas l’entendre et ne pas le considérer vous rendrait personnellement responsable des catastrophiques conséquences économiques et sociales que l’ensemble des Polynésiens continuerait de subir », souligne le Medef. La CGPME précise dans sa lettre qu'elle «s'opposera à toute tentative de déstabilisation qui ruinerait tout espoir de relance économique ».



« Arrêtez ! »


« Le message est de dire : 'Arrêtez !' »,
insiste Christophe Plée qui craint que « l'instabilité s'installe une fois encore ». Il souligne dans son courrier : « Toutes les conditions sont réunies pour qu'enfin le pouvoir en place, fort d'une majorité claire de 38 représentants, puisse mettre en œuvre des mesures propices au développement et ainsi créer les conditions favorables à la reprise économique et au redressement de l'emploi ».

Le Medef se veut malgré tout optimiste et garde espoir : « Nous voulons rester confiants, comme toute la population, que votre engagement politique volontaire, quelle que soit votre appartenance, est bel et bien pour servir le Pays et que vos actes soient guidés par l’intérêt collectif. »


Les derniers faits marquants à l'assemblée
28 janvier
Gaston Flosse, en compagnie de Marcel Tuihani, présente aux élus une proposition de résolution pour réformer le statut d'autonomie de la Polynésie française. Le groupe Tahoera'a la dépose à l'assemblée dans la foulée.

20 janvier
La commission permanente de l’assemblée a voté contre l’ordre du jour de la séance prévue le jour-même Parmi les dix textes susceptibles d'être examinés figurait le projet de délibération relatif à la réévaluation du régime indemnitaire du président. La majorité Tahoera’a s’est trouvée dans la situation paradoxale de voter contre l’ordre du jour qu’elle avait elle-même adoptée quelques jours plus tôt.

18 décembre 2014
La commission des finances de l'assemblée a rejeté un projet de délibération visant à aligner l’indemnité mensuelle du président de la Polynésie française avec celle des ministres du gouvernement. Ainsi, aujourd'hui, Edouard Fritch reçoit 378 100 Fcfp par mois comme indemnité au titre de sa fonction de président du Pays alors que ses ministres voient arriver sur leur compte en banque chaque mois 680 580 Fcfp.

27 novembre 2014
La résolution nucléaire est adoptée à Tarahoi mais le texte est modifié. Les montants disparaissent. « L'assemblée sollicite de l’État la reconnaissance officielle du nucléaire comme un fait de l'histoire », ainsi que « la reconnaissance du préjudice ainsi causé d'un point de vue sanitaire, environnemental et économique ». Le haussaire parle le soir-même d'un « geste inamical ».

18 novembre 2014
Marcel Tuihani et Isabelle Sachet déposent un projet de résolution demandant à l’État de verser au Pays un montant de 90,4 milliards pour compenser le préjudice écologique sur les atolls de Moruroa et Fangataufa, plus 12,2 milliards par an pour le paiement de l'occupation des deux atolls.
Edouard Fritch, alors en déplacement hors du fenua, s’est dit "désolé" par cette proposition de résolution.








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Trois ans de prison pour le "professionnel du vol"

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Trois ans de prison pour le
PAPEETE, le 3 février 2015. Un homme a été condamné ce mardi matin par le tribunal correctionnel à trois ans de prison pour vol avec violences.


Dans le box des prévenus, l'homme reconnaît mardi matin avoir participé au cambriolage mais « je n'ai pas porté de coups », assure-t-il. En avril 2013, avec son neveu, âgé de 16 ans, il a cambriolé la maison d'un couple habitant à Paea. Tous les deux s'étaient introduits dans le fare après avoir bien pris soin d'attendre que toutes les lumières étaient éteintes avant d'y pénétrer. Mais ils n'avaient pas prévu que l'habitant des lieux se serait levé en pleine nuit.
L'un des cambrioleurs lui assène alors un coup à la tête, dès lors l'homme n'a plus aucun souvenir de son agression. L'oncle explique que son neveu a aussi asséné un coup de pied au malheureux à terre. Devant le tribunal, difficile de dire qui a porté les coups. Le neveu n'était pas présent à l'audience de ce mardi matin puisqu'il a été jugé par le tribunal des enfants.

Pour l'avocat de la partie civile, le prévenu, déjà condamné à plusieurs reprises pour vols, est « un professionnel du vol » qui « essaie de se faire passer pour le larbin de son neveu de 16 ans ! ».
Le procureur de la République a requis trois ans d'emprisonnement à l'encontre du prévenu. «C'est un acte prémédité. Ils ont repéré les lieux. Ils voit son neveu donner un coup de pied au visage de la victime ensanglantée mais il ne fait rien », insiste-t-il. Énumérant son casier judiciaire, le représentant du parquet souligne que le prévenu a « une personnalité bien ancrée dans la délinquance ».

Le conseil du prévenu, le dernier à prendre la parole, indique que son client reconnaît «avoir volé » mais indique qu'il « n'a pas frappé » la victime. « Il n'a exercé aucune pression sur son neveu », insiste l'avocate.

Après quelques minutes de délibéré, le tribunal correctionnel a décidé de suivre les réquisitions du procureur de la République et l'a condamné à trois ans d'emprisonnement. Entouré de gendarmes, le prévenu repart pour Nuutania où il purge déjà une peine pour vol.

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Stabilité institutionnelle : "Permettez-nous de dire 'attention !'", interpelle le patron du Medef-PF

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Stabilité institutionnelle :
PAPEETE, 3 février 2015 - Deux des principales organisations patronales polynésiennes ont adressé un courrier aux 57 représentants de l'Assemblée de la Polynésie française, ce mardi, pour les mettre en garde contre les méfaits d'une instabilité institutionnelle dans une Polynésie qui peine à redresser sa situation économique. Olivier Kressmann explique la problématique et les souhaits de l'organisation syndicale qu'il préside. Le Medef-PF représente 16 organisations sectorielles, 450 entreprises et près de 14000 salariés en Polynésie française.

> Lire aussi : Les patrons en appellent à la responsabilité des représentants

Ce n’est pas neutre que nous montions au créneau et que je me retrouve à communiquer au nom du Medef. (…) On se trouve en situation dans ce courrier d’être dans un bien regrettable rappel à la raison et à la responsabilité des élus. Quand on voit les chamailleries, les dissonances, un nouveau statut dont on ne voit pas le rapport avec la problématique économique du pays, on se demande si on est dans le même monde, on se demande si les élus mettent l’énergie là où il faut pour nous aider et aider le gouvernement à œuvrer. La seule chose qui peut sortir ce pays du marasme c’est l’unité et la stabilité politique : un gouvernement au travail (…) ; une Assemblée qui soutient le gouvernement dans son action voire le pousse à aller plus vite ; et des acteurs d’un monde économique qui reprennent confiance et croient dans la capacité de ce pays à renouer avec une phase d’investissement. Investir c’est prendre des risques. On ne peut pas prendre de risques si l’on n’a pas confiance dans la stabilité du pays et dans sa vision de développement. Le risque d’instabilité repose uniquement sur le vote de chaque élu. Nous mettons donc chaque élu devant le rappel de ses responsabilités vis-à-vis du retour d’une instabilité qui serait ca-ta-stro-phique pour le pays !

Vous évoquez une instabilité potentielle. Pensez-vous que la velléité existe au sein de l’Assemblée de renverser le gouvernement ?

Olivier Kressmann : Ça fait dix ans que l’on subit des renversements politiques dans tous les sens, des motions de censures inattendues, des renversements de gouvernement sensés être soutenus par une majorité, alors permettez-nous aujourd’hui d’avoir des craintes. Eh oui, le monde économique n’en peut plus. Il a décidé de se faire entendre avant que l’on soit de nouveau dans une situation regrettable.
Nous sommes très pragmatiques : les faits et rien que les faits. Notre quotidien c’est les pertes d’emplois, des moyens de financement qui n’existent plus, des entreprises qui se cassent la figure et par ricochet un système de santé qui a de moins en moins de moyens pour assurer l’ensemble des prestations qui lui incombent. C’est notre quotidien et c’est là-dessus qu’il faut se concentrer pour enrayer la crise et relancer la machine
.

Vous souhaitez que l’Assemblée soutienne l’action du gouvernement ?

Olivier Kressmann : Nous souhaitons que l’on soit dans la continuité de ce qui a été mis en place en 2013 avec une majorité stable à l’Assemblée pour permettre au gouvernement qu’elle a choisi de travailler, alors que nous sommes aujourd’hui dans la situation extraordinaire où on se demande s’il y a vraiment une unité autour de cette idée. On peut être de bords différents, l’important c’est la velléité que l’on a de s’en sortir.
On est tous sur la même pirogue. Et ce qui est déplorable c’est que (pendant que) des femmes et des hommes se battent tous les jours pour que les voiles profitent du moindre petit souffle de vent, on constate que les décideurs politiques sont en train de se chamailler pour savoir qui tiendra la barre. Mais en attendant, le récif approche. Alors, permettez-nous de dire « attention ! »
.

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La Banque de Polynésie, partenaire bancaire privilégié de la petite hôtellerie du Fenua

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La Banque de Polynésie, partenaire bancaire privilégié de la petite hôtellerie du Fenua
PAPEETE, le 3 février 2015. (COMMUNIQUE) La première édition du Séminaire Ia Ora, visant à professionnaliser les pensions de familles en Polynésie française a débuté ce lundi 2 février et se poursuivra jusqu’à mercredi 4 février 2015 dans les locaux de la CCISM.

La Banque de Polynésie, en partenariat avec l’Association des Hôtels de Familles de Tahiti et ses Iles (HFTI), est l’unique Etablissement Bancaire présent sur l’événement.

Un Conseiller expert de la Clientèle Professionnelle se tient à votre disposition durant les trois jours pour vous accompagner dans vos projets.

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