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Gaston Flosse tire à boulets rouges sur Édouard Fritch

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Gaston Flosse tire à boulets rouges sur Édouard Fritch
PAPEETE, le 14 janvier 2015 - MàJ : Selon un proche de Gaston Flosse, les citations attribuées au président du Tahoera'a Huiraatira sont tirées d'un document de travail "piraté" sur un ordinateur portable 24h avant le conseil du Tahoera'a et pourraient ne pas représenter la vérité des paroles effectivement prononcées...

Les jeux sont faits et rien ne va plus entre les présidents du parti orange et celui du Pays. Devant les élus et militants du Tahoeraa, Gaston Flosse attaque vertement son ancien dauphin et désormais rival politique Edouard Fritch. Il l'accuse en particulier d'être à l'origine de l'affaire de la vaisselle de la Présidence.


Lors du conseil politique du Tahoera'a Huiraatira lundi soir, le président du parti orange Gaston Flosse a attaqué le président de la Polynésie française Édouard Fritch, pourtant membre du même parti. Les deux hommes ne pouvaient pas s'y rendre en même temps, le contrôle judiciaire de Gaston Flosse dans le cadre de l'affaire dite "de la vaisselle" lui interdisant de rencontrer Edouard Fritch, Marcel Tuihani et 9 autres personnes.

Selon nos confrères de Polynésie Première, lors de son discours le Vieux Lion a accusé le président du Pays de l'avoir dénoncé au procureur dans cette affaire de la vaisselle, qui lui a valu une garde à vue, une mise en examen et un contrôle judiciaire très strict : "non seulement il était au courant, mais en plus, il avait préparé ce qui apparait de plus en plus comme un coup tordu (…) contre Gaston Flosse, Pascale Haiti et Marcel Tuihani".

Édouard Fritch, en particulier dans le cas de la résolution du 19 décembre sur le nucléaire, se serait aussi transformé en "bras armé" de l'État pour semer la division au sein du parti orange.

Le bilan du gouvernement est critiqué

Il critique aussi son action, assurant à propos du bilan des 100 jours de pouvoir de son ancien gendre que "je n'ai pas ressenti les propos de quelqu'un qui sait où il va. Ce ne sont pas les propos d'un capitaine qui a tracé sa route et qui tient ferme sa barre". En particulier, la grande réussite de ce gouvernement, le retour de l'État au financement du RST, serait "un cadeau empoisonné" car "en réalité il aurait fallu que l'État double son aide initiale, au lieu de cela il l'a réduit à 1,4 milliard ! Il n'y a franchement pas de quoi pavoiser."

Le Vieux Lion dévoile aussi ses cartes pour son avenir : "ma succession n'est pas ouverte, je serai candidat à la présidence de notre mouvement lors de notre prochain congrès. Je compte bien assurer la victoire de notre parti aux prochaines élections".

Le président du Pays a répondu à ces attaques dans une interview accordée à La Dépêche. Il y assure notamment se sentir encore "soutenu, pas que par mon parti." Il nie aussi être à l'origine de la dénonciation dans l'affaire de la vaisselle de la Présidence : "Faux. Je n'ai jamais rien envoyé au procureur de la République".

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Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde: Du Samedi 17 et dimanche 18 janvier 2015

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Pharmacies de garde : Du Samedi 17 et Dimanche 18 janvier 2015

-Papeete : Pharmacie MAEVA, 51, Rue des Poilus Tahitiens. Tél : 40 50 88 99
Ouvert le samedi de 6h45 à 19h00 - Dimanche de 7h00 à 12h00 / 14h00 à 19h00
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 47 01 47

-Faa’a : Pharmacie TAUTIARE, pk 2c/mont Auae. Tél. 40 80 04 25
Ouvert le samedi de 7h30 à 20h00 - Dimanche de 08h00 à 11h00
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 46 72 00

-Punaauia : Pharmacie TAMANU, centre commercial TAMANU. Tél. 40 58 45 17
Ouvert le samedi de 7h30 à 12h30 / 14h30 à 19h00 et Dimanche de 8h00 à 11h00
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 54 38 60

Médecins de garde : www.ordre-medecins-polynesie.com/accueil/
Tour de garde officiel des médecins samedi 17 janvier 2015 à partir de 12h30 au lundi 19 janvier 2015 à 06h00

Iles du vent :

-Secteur Papeete-Faa’a et Punaauia : Dr DETRUN Grégory Tél. 40.82.97.13

-Secteur Papeete-Pirae-Arue-Mahina : Dr BARATEAU Francis Tél. 40.46.04.01

-Commune de Paea : Dr BAUDY Charlotte Tél. 40.53.35.12

-Commune de Papara : Dr FAYOLLE Florence Tel. 40.43.30.33

-Taravao et la presqu’île : Dr LOQUET Henry Tél. 40.57.21.88

-Secteur de MOOREA : Dr PERCHOC Yann Tél. 40.56.47.47

Iles sous le Vent :

-Ile de Bora-Bora : Dr LOPEZ-EGUILAZ Maria Tél. 40.60.36.36

-Ile de Huahine : Dr LABIT Christophe Tél. 40.68.81.81

-Ile de Raiatea : Dr MICHEL Christelle Tél. 40.66.23.01 – 87.74.94.04

-Ile de Tahaa : Dr ROUVEYROL Régis Tél. 40.65.60.60 – 87.73.95.04

TUAMOTU

-Atoll de Rangiroa : Dr CHABAB Latifa Tél. 40.96.86.99

MARQUISES

-Ile de Hiva Oa : Dr CHIU Philippe Tél. 87.73.49.55

CLINIQUES DE PAPEETE :

- Cardella : Tél. 40,46,01,25 ou 40,46,04,00 (à partir de 07h00 et de 12h00)

- Paofai : Tél. 40,46,18,18 poste 4114 (à partir de 08h00 et de 13h00)

S.O.S. MEDECINS : 7/7 - 24H/24H - Tel. 40,42,34,56

Vétérinaire de garde : Du Dimanche 18 janvier 2015
Clinique vétérinaire de TAMANU. Tél : 40 58 45 14

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Attentat contre Charlie Hebdo : « Ils ont été tués parce qu'ils avaient fait des dessins »

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Attentat contre Charlie Hebdo :  « Ils ont été tués parce qu'ils avaient fait des dessins »
PAPEETE, le 14 janvier 2015. Mercredi matin, une minute de silence a été observée dans les établissements scolaires du fenua en mémoire des victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo. Depuis la rentrée, les professeurs ont évoqué avec leurs élèves cet événement. Avec leurs mots, les collégiens de Taaone expliquent comment ils ont perçu cette actualité dramatique.

« Nous avons fait une minute de silence pour rendre hommage à Charlie Hebdo. Douze personnes sont mortes », explique un groupe de collégiens en classe de 4e de Taaone. Mercredi matin, les écoles et les établissements scolaires de Polynésie française étaient invités à observer « une minute de silence en mémoire des victimes des attentats des derniers jours à Paris » indique la présidence. «Cet événement ce n'est pas seulement une dizaine de personnes tuées à Paris. Cet événement a fait la une de tous les journaux dans le monde entier », a expliqué Guillaume Froeschel, principal du collège de Taaone, quelques secondes avant la minute de silence. « Aujourd'hui nous allons montrer que la liberté de s'exprimer est un droit absolu pour tout un chacun y compris vous les élèves. »
A 8 h 45, les 820 élèves du collège de Taaone se sont tus pendant une minute avant de chanter La Marseillaise, hymne national français.

Les élèves du fenua
ont donc fait la minute de silence une semaine, jour pour jour, après l'attentat contre Charlie Hebdo. Mercredi dernier, vers 11h30 (heure de Paris), deux hommes ouvraient le feu au siège de Charlie Hebdo à Paris en pleine conférence de rédaction, criant "Allah akbar" et tuaient 12 personnes, dont huit collaborateurs de l'hebdomadaire satirique -parmi lesquels cinq dessinateurs- et deux policiers. Les tueurs depuis ont été identifiés: les frères Chérif et Saïd Kouachi, 32 et 34 ans, le premier étant un jihadiste condamné en 2008.


Des discussions en classe

Une semaine après, les collégiens se posent encore beaucoup de questions. « Dès que j'ai eu la circulaire de Madame la ministre, j'ai donné des instructions aux enseignants d'histoire-géographie pour que systématiquement, chacun y consacre un peu de son temps dans sa classe pour expliquer les événements et l'importance de la liberté d'expression », explique Guillaume Froeschel, principal du collège de Taaone.

Tous les collégiens de Taaone ont respecté la minute de silence et ont compris que c'était un « hommage » aux victimes. Mais qui est Charlie Hebdo ? « Un journaliste ? », hésite une élève de 4e. « Non, c'est un journal », complète sa camarade. « Des gens ont été tués parce qu'ils avaient fait des dessins du dieu des musulmans », ajoute une élève de 6e.


« Le caricaturiste te fait ta tête en plus gros »

Symbole d'une presse libre, fondeuse et anticléricale, l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, victime de l'attentat meurtrier, avait déjà été la cible ces dernières années de menaces et d'un incendie criminel après la publication de caricatures de Mahomet. « Une caricature, c'est quand quelqu'un te dessine, mais déformé », expliquent en groupe Marlealani, Gaspard, Mihiarii, Tauatea, Manua, Tautiare et Thomas, élèves de 4e. « Le caricaturiste te fait ta tête en plus gros. Il se moque. Pour eux, ces dessins étaient une insulte à leur Dieu. »

Parmi les élèves hier, certains portaient un panneau sur lequel était écrit « Je suis Charlie » ou « O Vau teie o Charlie ». Tous n'ont pas compris cette phrase, lancée par le directeur artistique et journaliste musical au magazine Stylist, devenue un étendard de la liberté. "Ce que je voulais dire, c'est que c'est comme si on m'avait touché moi, je me sens personnellement visé, ça me tue, quoi", avait-il confié à RTL la semaine dernière. « Cela veut dire que toute la France a été touchée ?», demande une des adolescentes. « Oui », lui répond un camarade. « Même l'Amérique nous a représentés, l'Allemagne aussi ! »

Attentat contre Charlie Hebdo :  « Ils ont été tués parce qu'ils avaient fait des dessins »

Guillaume Froeschel, principal du collège de Taaone
« Des instructions ont été données aux enseignants d'histoire-géographie »

Avez-vous donné des consignes depuis la rentrée aux professeurs ?
Dès que j'ai eu la circulaire de Madame la ministre, j'ai donné des instructions aux enseignants d'histoire-géographie pour que systématiquement, chacun y consacre un peu de son temps dans sa classe pour expliquer les événements et l'importance de la liberté d'expression.

N'est-ce pas compliqué d'expliquer aux collégiens un événement qui s'est passé à plus de 17 000 kilomètres ?
C'est extrêmement compliqué. Le sentiment d'appartenance à la communauté française est parfois un petit peu ténu. On a eu des réactions d'élèves qui nous disaient : « Mais on est Tahitiens. On ne comprend pas trop ». On a donc aussi parlé des notions de respect, de non-violence et le droit de la liberté d'expression, qui sont des droits universels. On a aussi insisté sur la solidarité.

Quels mots utiliser pour parler de cet événement à des collégiens ?
Les mots les plus simples possibles et il faut peut-être aussi partir d'événements quotidiens comme dans les établissements scolaires aussi. L'établissement peut-être un lieu avec des violences.

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Tahiti Quest de retour sur Polynésie 1ère le 6 février

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Tahiti Quest de retour sur Polynésie 1ère le 6 février
PARIS, le 14 janvier 2015. Tahiti Quest est de retour, pour la deuxième saison, sur la chaîne Gulli. L'émission sera diffusée sur Polynésie 1ère à partir du 6 février.


La saison 2 de Tahiti Quest, l'émission d'aventures familiale animée par Benjamin Castaldi, est de retour sur la chaîne Gulli début février. Elle sera diffusée à partir du vendredi 6 février, 19h30, sur Polynésie 1ère. Nouveauté, il y aura cette année une émission quotidienne qui sera programmée à partir du 9 février, du lundi au vendredi, à 19h20.
Cinq familles sont venues s'affronter à Moorea. Comme lors de la saison précédente, les épreuves demandent beaucoup de concentration, de dextérité, et une bonne entente entre tous les membres de la famille, pour les réussir que ce soit sur la terre ferme, sur ou sous l'eau.

A l'issue des six émissions, une famille remportera la finale de Tahiti Quest et gagnera une croisière en Polynésie.

Programmée du 14 février au 14 mars 2014, la première saison de Tahiti Quest a été un succès pour Gulli. Les cinq primes avaient réuni 734 000 téléspectateurs, en moyenne, soit 2,9% du public. Une saison 3 a déjà été signée toujours avec Benjamin Castaldi aux commandes.


Benjamin Castaldi, animateur : " une vraie bouffée d’oxygène"
« Je me suis éclaté sur la saison 1 et j’étais impatient de repartir pour une nouvelle aventure cette année.
Je n’ai pas été déçu ! Cette émission est une vraie bouffée d’oxygène. Les décors sont splendides, les familles attachantes, les enfants surprenants et enthousiastes. Il y a du sport, des défis, de la réflexion mais aussi beaucoup de rire et d’émotions. Pour moi, aussi bien en tant que papa que professionnel de la télé, Tahiti Quest est un format génial qui réunit des valeurs positives et très fédératrices en ménageant un vrai suspense jusqu’au bout. Un vrai bon divertissement familial ! »

http://www.tahiti-infos.com/video/

Famille Laas : Équipe jaune
Tahiti Quest de retour sur Polynésie 1ère le 6 février
Hélène, employée dans un restaurant, est une bavarde. Elle sait se montrer combative et est prête à tout pour ses filles.

Fabrice, militaire dans l’armée de l’air, est généreux mais peut être coléreux. Après avoir vécu sept ans loin de sa famille, il retrouve doucement sa place au sein du foyer et veut à tout prix vivre une aventure exceptionnelle avec ses filles.

Chéryne, 11 ans (6e), extravertie et pétillante, la jeune fille peut manquer de confiance en elle. Aujourd’hui très proche de son papa, elle prend cependant toujours la défense de maman.

Jaïna, 8 ans (CE2), la petite dernière de la famille a obtenu une bourse par la ligue de tennis et compte parmi les meilleures joueuses de sa région.

Famille Cabannes : Équipe rose
Tahiti Quest de retour sur Polynésie 1ère le 6 février
Emilie, responsable marketing, pétillante et dynamique, est une maman sportive, fière de sa tribu.

Laurent, prothésiste dentaire drôle et généreux, est un papa poule mais qui ne rigole pas avec les règles de politesse. Sa passion ? Se déguiser en super héros !

Isis, 11 ans (6e), alerte et drôle, est très proche de son petit frère qu’elle protège et encourage. Émotive mais déterminée, elle adore le challenge et tout comme le reste de sa famille est passionnée de déguisement.

Liam, 9 ans (CM2), vif et bavard, adore faire la fête, se déguiser, faire du sport, embêter sa sœur.

Famille Garin : Équipe Violette
Tahiti Quest de retour sur Polynésie 1ère le 6 février
Florence, assistante marketing, est une maman attentionnée qui s’adapte aux envies de ses « petits mecs ».

Fabrice est contrôleur de gestion. Cet ancien footballeur professionnel est un vrai sportif. Il partage sa passion avec ses deux fils.

Eden, 10 ans (CM2), prend son rôle de grand frère très à cœur, et veut pousser Ilan vers l’avant. Très sociable, il est très compétiteur dès qu’il s’agit de sport.

Ilann, 8 ans (CE2), très sportif. Il souhaite faire comme son papa un jour et devenir footballeur professionnel.

Famille Villette : Équipe Orange
Tahiti Quest de retour sur Polynésie 1ère le 6 février
Marlène, professeure d’anglais, fait de ses enfants sa priorité ! Peu sportive, elle est déterminée et veut faire plaisir à ses garçons. Son mental d’acier lui permet d’être endurante. Même si elle et Olivier, le papa d’Hugo et Oscar, sont séparés, ils ont tenus à vivre cette expérience ensemble.

Olivier, avocat, est un papa généreux et avenant très investi dans son rôle.

Hugo, 10 ans (6e), passionné de basket. C’est un garçon joyeux qui aime gagner, toujours partant pour des activités physiques (natation, ski, footing…).

Oscar, 8 ans (CM2) est un très bon élève, qui a sauté une classe.


Famille Laffargue : Équipe bleue
Tahiti Quest de retour sur Polynésie 1ère le 6 février
Cécile, cadre, ne mâche pas ses mots. Tonique, c’est une sportive qui aime la randonnée.

Benoît, directeur d’agence bancaire, est un papa poule bavard et avenant.

Mattéo, 11 ans (6e), a dû affronter une maladie des os. Aujourd’hui guéri, il a su faire preuve de courage et de volonté. Champion de natation, il ne craint personne et veut croquer la vie à pleine dents.

Mailys, 8 ans (CM1), volontaire, est une vraie compétitrice. Excellente élève, elle aime le sport et surtout gagner.








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Compte rendu du Conseil des Ministres du 14 janvier 2015

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Indice des prix à la consommation de décembre 2014

L'indice des prix à la consommation progresse de 0,7 % en décembre 2014 et s'établit à 108,52. En 2014, l'indice général baisse de 0,2 %. L'indice ouvrier augmente, quant à lui, de 0,1 %.
L'augmentation saisonnière des prix des transports aériens (+ 18,8 %) explique l'augmentation globale des prix dans la division transport de 4,1 %. En glissement sur 12 mois, les prix des transports aériens diminuent de 3 % dans un contexte international marqué par une forte réduction des prix du pétrole en fin d'année.
La baisse mensuelle de 0,8 % des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées est principalement liée à celles de 6,1 % des prix des produits de la mer (fruits de mer frais, thon blanc et poissons de lagon) et de 4,7 % des prix des fruits. Sur la même période, les prix des légumes augmentent de 2,1 %. Sur l'année, les prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées sont en hausse de 1,3 %.
En décembre 2014, les prix des tabacs augentent de 3,5 %. Sur l’année 2014, les prix des boissons alcoolisées augmentent de 2,4 % et les tabacs de 7,9%.


Stratégie de développement économique, dynamisation de l’économie : création d’un comité de pilotage

Dans le cadre de l’élaboration du plan stratégique de développement économique 2020, d’un plan de dynamisation de l’économie 2016 et de la politique sectorielle du tourisme, il est créé un comité de pilotage.

La méthode retenue comprend 3 temps forts :

- Une phase de consultation (janvier-février 2015)
- Une phase de propositions et co-construction (février-mars 2015)
- Une phase de validation (mars-avril 2015).
Dans le cadre de cette démarche, le comité de pilotage sera chargé d’assurer le suivi et la validation des différentes étapes de construction de la stratégie. Il sera composé de 9 membres :
- Le Président du Pays,
- Le Haut-commissaire,
- Le Président de l’Assemblée de la Polynésie française,
- Le Vice-président du Pays,
- Le ministre de la Relance économique et du tourisme,
- Le ministre de l’Equipement et des transports,
- Le ministre en charge de la Culture,
- Le Président du syndicat pour la promotion des communes,
- Le délégué aux affaires internationales, européennes et du Pacifique.
La première réunion aura lieu le 20 janvier 2015.


Habitat social : nouvelles dispositions pour faciliter l’instruction de demandes d’aides

Les dernières modifications apportées à la réglementation sur l’habitat social se révélant insuffisantes pour répondre aux objectifs que s’est assigné le gouvernement en matière de construction de logements sociaux, il est apparu opportun de modifier plusieurs dispositions de l’arrêté n° 184 CM du 3 février 2012 actuellement en vigueur. Ces nouvelles dispositions vont faciliter l’instruction des dossiers de demande d’aides en logement et en matériaux et donc faciliter leur attribution.

L’arrêté n° 184 CM modifié qui encadre les programmes de construction en habitat dispersé et en amélioration du logement individuel permettra ainsi aux familles polynésiennes de bénéficier d’une réduction significative de leur participation financière, ce qui augmentera par voie de conséquence le nombre d’attributaires, lequel est par ailleurs en constante augmentation.

Ces mesures qui visent à mettre en cohérence les textes existants avec le niveau de vie et la structure des foyers polynésiens s’inscrit dans un vaste chantier de refonte de la politique du gouvernement en matière de logement social qui est aujourd’hui en gestation au niveau du ministère du Logement.

L’arrêté adopté a ainsi plusieurs objectifs :

1- simplifier la constitution des dossiers et optimiser les procédures d’attribution des aides publiques, notamment par la réduction des délais et l’allègement du nombre de pièces obligatoires (4 au lieu d’une quinzaine);

2- mettre en place une information claire et responsable avec les administrés pendant toute la durée de validité de leur dossier et de leur renouvellement ;

3- mettre en adéquation le montant de la participation financière des ménages avec leurs capacités financières, sachant que 70% des aides dernièrement accordées concernent des ménages dont le revenu mensuel moyen est inférieur ou égal à 1 SMIG et que 47% d’entre eux ont des revenus inférieurs à 87.348 Fcfp. Par conséquent, le montant maximum de la participation financière passe de 55% à 35% du coût du logement (soit actuellement de 4 382 276 Fcfp à 2 788 721 Fcfp pour un fare de type F4), le minimum de participation passant de 5% à 2% du coût du logement (soit de 398 389 Fcfp à 159 356 Fcfp pour un fare de type F4), ce qui constitue un effort substantiel pour les familles les plus démunies.

L’adoption de ce texte constitue enfin le prélude à la modification d’autres dispositions plus spécifiques qui concernent les arrêtés n° 185 et n°1610 CM des 3 février et 2 novembre 2012 relatives aux aides financières au logement accordées directement aux ménages. Ces évolutions seront proposées très prochainement au gouvernement.


Tri des déchets dans l’administration : « Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas »

« Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas » : tel est le leitmotiv de la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets (SERD), qui a pour objectif de sensibiliser les collectivités, entreprises et particuliers à la prévention des déchets, dans une logique de développement durable. L’édition 2014 de la SERD, organisée du 22 au 30 novembre dernier par l’ADEME en partenariat avec la Direction de l'Environnement, a connu une mobilisation conséquente en Polynésie avec 41 porteurs de projet (administrations de l’état, communes, établissements publics, établissements d’enseignement, associations, particuliers ou entreprises du secteur privé), pour un total de 128 actions labellisées autour des 4 thématiques suivantes : les déchets de papier, le gaspillage alimentaire, la réutilisation/réparation des biens, et les déchets d’emballages.
L’administration de la Polynésie française doit à son tour s’engager dans une démarche d’exemplarité en matière de développement durable. Les 47 services et 14 établissements publics administratifs feront l’objet en 2015 d’un « plan pour une administration polynésienne exemplaire », comprenant des mesures d’éco- responsabilité.
D’ici-là seront mis en place rapidement des mesures permettant d’améliorer le tri des déchets produits par les services. Concrètement, cette action consistera en la mise en place pour chaque entité administrative de tris adaptés, avec la collecte et le traitement ad hoc des cartouches d’encre et des outils informatiques et télécoms, ainsi qu’une formation des agents d’entretien. Les exigences du développement durable doivent ainsi se traduire de manière concrète dans le fonctionnement quotidien des services et établissements du Pays.







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Le discours de Gaston Flosse "piraté" sur un ordinateur portable

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Le discours de Gaston Flosse
PAPEETE, le 14 janvier 2015 - La dernière polémique en date entre Gaston Flosse et Edouard Fritch serait partie d'un "piratage".

Selon un proche de Gaston Flosse, les propos très anti-Fritch qui sont attribués à Gaston Flosse par un reportage de Polynésie Première n'auraient pas forcément été prononcés. Les citations relayées par la chaîne de télévision seraient tirées "d'un document de travail, piraté sur un ordinateur portable 24h avant le conseil politique du Tahoera'a".

Ce proche du Vieux Lion continue en expliquant que la dernière version du discours a pu être adoucie, et surtout que le discours effectivement prononcé a pu ne pas du tout aborder les sujets qui fâchent entre les présidents du parti et du Pays. Malheureusement, nous n'avons pu nous procurer ni la version finale du discours, ni le verbatim du conseil politique du Tahoera'a.

Mais aucun des hommes politiques présents à la réunion que nous avons interrogé n'a commenté les éventuelles différences de version entre les citations diffusées par Polynésie Première et le discours effectivement prononcé.

En attendant, le "pirate" du Tahoera'a cours toujours...

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Entraves au passage sur la route Traversière : le dernier round ?

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Entraves au passage sur la route Traversière : le dernier round ?
PAPEETE, le 14 janvier 2015. Depuis quelques années, les plaintes pour blocage de la route Traversière, dans sa partie vers Mataiea se sont accumulées. Après une première audience pénale, en septembre 2014, pour entraves à la libre circulation sur cette voie conduisant au coeur de Tahiti, ce mardi, le tribunal correctionnel de Papeete évoquait d'autres épisodes (de l'année 2011) durant lesquels plusieurs membres de la famille Bennett avaient bloqué le passage en utilisant parfois la force.

Ce pourrait être un dossier judiciaire presque pour rien dans la mesureune procédure d'expropriation, en bonne et due forme par voie de déclaration d'utilité publique entamée par le Pays depuis des années est en passe d'aboutir, dès la fin de ce mois de janvier. Néanmoins, la famille de Timi Bennett (père, mère et fils) et deux autres prévenus habitants le PK 47,5 côté montagne à Maitaiea, comparaissaient ce mardi pour avoir entravé la libre circulation à diverses reprises au cours de l'année 2011. Trois faits sont visés ceux du 28 mars 2011, du 8 juin 2011 et du 23 août 2011. Seules ces trois affaires ont été retenues par la justice, mais les plaintes sont bien plus nombreuses. "L'instruction menée portait sur de multiples plaintes mais nous avons sélectionné les trois les plus importantes" indique la présidente du tribunal.

A la barre, le dialogue s'entame assez mal entre le tribunal et les prévenus. Il est fait référence à un compte-rendu de réunion de 1990 où un représentant de la famille Bennett, censé représenter tous les indivisaires avait accepté le passage des véhicules de Marama Nui ou leurs sous-traitants afin de pouvoir accéder aux ouvrages hydroélectriques en amont. Mais cette "convention" n'a que peu de valeur légale, admet le tribunal ; elle n'a été conclue que par une partie des indivisaires de la vallée et avant l'installation à Mataiea, au début des années 2000 de la famille de Timi Bennett. Laquelle indique que les engagements pris alors par Marama Nui d'installer grillage et portail à cadenas n'ont jamais été respectés.
La présidente du tribunal avançant dans le dossier, en dépit des vigoureuses dénégations des prévenus à la barre, pose alors la question centrale de ce dossier. La même qui fut posée lors d'un premier procès en septembre dernier. "Est-ce que cette voie –qu'elle soit privée ou non- était-elle ouverte à tous, oui ou non ? C'est la question qu'on doit se poser et à laquelle on doit répondre" résume la juge. Mais après deux ans d'instruction, l'audition de nombreux témoins ou riverains, des responsables locaux du cadastre ou du bureau des affaires foncières, force est de constater que la réponse ne s'impose pas avec limpidité.

Le tribunal fait état d'une ordonnance de 1932 au temps des Etablissements français d'Océanie (EFO) où étaient déclarés publics non seulement la route de ceinture de Tahiti, mais également tous les chemins vicinaux desservant les vallées et même les sentiers reliant ces vallées. Dans la mesure où il n'y a pas eu, comme en France métropolitaine, de transfert aux départements de ces voies secondaires, cette réglementation "d'Ancien régime" serait encore valable. Ce que réfute Me James Lau, avocat de la défense expliquant que ce texte est désormais non conforme à la Constitution et qui oppose le caractère inaliénable de la propriété privée. D'autant qu'un arrêt de la Cour d'appel de Papeete en 2011 a justement reconnu que ce chemin est une voie privée ! "Les Bennett ont subi beaucoup de choses dont deux gardes à vue et des violences policières. Tout ça pour défendre leur propriété privée" explique encore l'avocat de la famille de Timi Bennett.

Sur la vingtaine de plaignants, dont nombre de riverains situés en aval de cette route traversière, cités comme partie civile dans ce dossier, ils sont une douzaine à être venus à l'audience ce mardi. Quelques-uns prennent la parole à la barre. On leur a bloqué le passage, ils ont été insultés et indiquent qu'avant 2006 et l'arrivée de cette famille, ils pouvaient aller librement jusqu'au lac Vaihiria… Les plus anciens précisent qu'il y avait, avant les installations hydroélectriques (en 1984), un sentier tortueux au lieu de la route desservant les terres du fond de la vallée. Tous demandent à pouvoir passer librement, sans risquer d'être insulté, frappé ou racketté d'une quelconque somme d'argent pour parcourir ces 400 mètres qui posent problème. Le procureur de la République estime pour sa part que les faits d'entrave sont parfaitement établis et demande en répression des "peines de dissuasion suffisantes, car il est temps d'en finir". Il réclame ainsi une peine de un an de prison ferme et 200 000 Fcfp d'amende à l'égard du père Timi Bennett ; un an avec sursis et 100 000 Fcfp d'amende pour les autres prévenus. A l'audience de septembre 2014, le procureur avait réclamé, pour d'autres faits similaires d'entrave à la libre circulation et extorsion de fonds, des peines de six mois de prison avec sursis et 100 000 Fcfp d'amende. La décision du tribunal qui s'est laissé le temps de la réflexion sera rendue en mars prochain.

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Vol à la poste d'Arue : un butin à plus de un million de Fcfp

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Vol à la poste d'Arue : un butin à plus de un million de Fcfp
ARUE, le 14 janvier 2015. Un vol sans effraction mais particulièrement efficace a été commis dans l'agence postale d'Arue. Ce lundi (12 janvier) entre 13h15 et 13h30, deux jeunes hommes déjouent la vigilance du personnel du bureau de poste et emportent, en toute discrétion du matériel multimédia (tablettes multimédia, téléphones portables, matériel audio) qui était entreposé dans une vitrine et proposé à la vente. Le préjudice estimé du butin emporté par les deux jeunes cambrioleurs est estimé à 1 115 290 Fcfp.

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A Huahine, le cambrioleur de 16 ans était impliqué dans une dizaine d'affaires

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A Huahine, le cambrioleur de 16 ans était impliqué dans une dizaine d'affaires
HUAHINE, le 14 janvier 2015. Un jeune homme de 16 ans était interpellé par les gendarmes de la brigade territoriale de Huahine, dans la nuit de lundi à mardi après avoir menacé d'extorsion d'argent, sous peine de violence à leur encontre, les occupants d'une maison du district de Fare. Lors de son interpellation, le jeune homme s'était rebellé et avait, à plusieurs reprises, menacé de mort les forces de l'ordre.

Ce mercredi, l'enquête et les auditions effectuées par la Brigade territoriale de Huahine ont permis d'élucider une dizaine d'affaires de vols ou de cambriolages dont le jeune homme est l'auteur. Il aurait en effet reconnu deux cambriolages dans des maisons particulières, un vol sans effraction dans une pension de famille, deux vols par effraction dans un local commercial, trois vols de voiture, une tentative de vol par effraction dans un commerce et même deux vols de bicyclettes ! Au terme d'une mesure de garde à vue prolongée, le mineur a été remis en liberté ce mercredi après-midi. Il devra répondre de ses actes devant le juge des enfants le 22 mai prochain.


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Affaire de la vaisselle : "Je ne suis pas inquiet", déclare Marcel Tuihani après son audition

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Affaire de la vaisselle :
PAPEETE, 14 janvier 2015 – Marcel Tuihani a été entendu en début d’après-midi par le juge Stelmach dans le cadre de l’information ouverte pour recel de détournement de biens et de fonds publics, dans les affaires dites de la vaisselle et des employés de la présidence.

Le président de l’Assemblée de la Polynésie française avait été mis en examen le 24 décembre dernier, après avoir été longuement entendu en garde à vue par les enquêteurs de la direction de la sécurité publique à Papeete. Mais il n’avait alors pu être auditionné par le juge d’instruction en l’absence de son avocat.

En tant que président de l’APF, la responsabilité de Marcel Tuihani est automatiquement engagée par les délits qui pourraient avoir été commis dans l’enceinte de la 3e institution du Pays.

La justice tente de clarifier le degré d'information qui a été le sien lors de l’emploi d’agents du Service des moyens généraux (SMG) de la présidence pour la rénovation de locaux mis à la disposition de Gaston Flosse à l'Assemblée, tout comme lors de l’introduction à l’Assemblée d’un lot de vaisselle qui semble-t-il appartient à la présidence. Cette vaisselle avait été saisie lors d’une perquisition, début décembre, au 4e étage de l'immeuble administratif de l'APF, dans un espace de restauration réservé à l'usage exclusif de Gaston Flosse. Marcel Tuihani s’est confié à la presse à l’issue de son audition.

Quel est votre sentiment après cette comparution devant le juge Stelmach ?

Marcel Tuihani : Rien en particulier. Il n’y a pas eu de déclaration autre que les réponses que j’ai pu accorder aux enquêteurs durant ma garde à vue.

La justice soupçonne Gaston Flosse d’avoir emporté la vaisselle de la présidence. Etiez-vous informé de l’introduction dans les locaux de l’Assemblée de cette vaisselle ?

Marcel Tuihani : Oui et c’est la raison pour laquelle je suis entendu aujourd’hui par le juge Stelmach. Je n’ai jamais nié avoir accepté la présence de cette vaisselle à l’Assemblée, partant du principe que cette vaisselle appartient à Gaston Flosse et que je n’avais pas à remettre en question ses déclarations.

Etiez-vous également informé de l’emploi d’agents de la Présidence pour la rénovation des locaux mis à la disposition de Gaston Flosse à l’Assemblée ?

Marcel Tuihani : On me demande d’apporter des précisions sur les conditions dans lesquelles des agents du SMG sont intervenus pour des travaux à l’Assemblée. Ces personnels m’ont déclaré qu’ils étaient en congés. (…) Je n’avais pas à remettre en question la qualité et la nature de leur travail. Je leur ai fait confiance partant du principe qu’ils étaient en congés. J’aurais dû être plus vigilant.

Cette mise en examen vous inquiète-t-elle ?

Marcel Tuihani : J’estime avoir fait mon travail. Je fais confiance à la justice et j’ose espérer que les auditions faites aujourd’hui et les réponses apporteront l’éclairage nécessaire sur ces affaires. Mais en ce qui me concerne, je suis confiant : je ne suis pas inquiet.

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Une médaille de bronze pour Mister Tahiti 2014

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Une médaille de bronze pour Mister Tahiti 2014
PARIS, le 14 janvier 2015. Rangitea Bennett, Mister Tahiti 2014 est devenu ce mardi le 2e challenger du Mister France 2015. Un résultat très honorable pour ce jeune homme de 22 ans qui mettait pour la première fois les pieds en France pour cet événement. Rangitea Bennett revient de loin et il le sait, car les handicaps sur sa route, jusqu'à l'élection de Mister France 2015 étaient nombreux. Sur sa page Facebook il dédie cette 3e place à sa famille, ses amis et tout spécialement à sa fiancée Mahealanie Sandford Tetuanui qui l'a accompagné jusqu'à Paris pour cette consécration. Il rappelle les embûches de son parcours : il n'est arrivé à Paris que deux jours avant l'élection et le show au théâtre de La Bruyère à Paris, après 22 heures de vol, subissant les effets du décalage horaire, dans un froid hivernal parisien qu'il découvrait pour la première fois. Autre handicap, Rangitea cumulait un sacré retard à rattraper sur les votes du public sur Internet. Il admet même avoir eu du mal à gérer les critiques de certains médias.

A son arrivée à Paris, Rangitea était alors 9e du classement sur les 10 candidats en lice. Mais petit à petit il a su remonter la pente et mettre en valeur et sa plastique et son caractère. Sur Internet, Rangitea grapille une petite place, jusqu'à la 8e et met de la distance avec les candidats de Mayotte et de Provence Alpes Côte d'Azur. Il est encore bien loin des favoris mais s'accroche. Tout est encore possible. En effet, les règles des votes pour Mister France établies par l'organisateur Hugo Events sont simples. Pour la finale, la note de chaque candidat tient compte pour un tiers des votes sur le site Internet, un tiers à partir des votes du jury et un tiers le vote du public le soir de la finale. Et la surprise est totale : sans doute Rangitea Bennet a-t-il réussi à convaincre les six membres du jury, exclusivement féminin et présidée par l'actrice et animatrice de télé, Clara Morgane. A l'annonce des résultats, en tout cas, l'étudiant tahitien a réussi la prouesse de monter sur le podium à la place du second challenger. Devant lui se sont imposés Stéphane Châtelain du Nord-Pas-de-Calais en challenger N°1 et Aurélien Giorgino, originaire du Pays de Loire, sacré Mister France 2015.

Après cette aventure médiatique parisienne où il n'a pas démérité au contraire, Rangitea Bennett que l'on peut donc considérer comme le 3e plus bel homme de France en 2015 sera de retour au fenua ce samedi 17 janvier. Les fans qui voudront l'accueillir pourront se rendre à l'aéroport de Tahiti Faa'a dès 5 heures du matin (vol TN 07). Attention, ne tentez pas de lui serrer la main gauche, il se l'est fracturée pendant sa prestation de danse !

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Une avance de trésorerie d'un milliard de Fcfp pour TNAD

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Une avance de trésorerie d'un milliard de Fcfp pour TNAD
PAPEETE, le 14 janvier 2015. L'établissement public industriel et commercial Tahiti Nui aménagement et développement (TNAD) a obtenu par arrêté ministériel une avance de trésorerie d'un milliard de Fcfp de la part du Pays. Les trois quarts de la somme doivent permettre à TNAD d'achever l'acquisition des terres de l'ex Moorea Beach.
"La Polynésie française consent une avance remboursable, à la société Tahiti Nui aménagement et développement (TNAD) qui lui permettra :
* d'achever les acquisitions dans le cadre de la promotion et du développement du projet Moorea Mahana Beach -1ere tranche pour un montant restant de 874 millions de Fcfp sur un financement global à hauteur de 1 749 millions de Fcfp (1ere tranche);
* de lancer le programme de construction de logements, dont le coût total prévisionnel s'établit à 178 millions de Fcfp et pour les deux premières années de participer au montage financier de ces opérations
". C'est l'objet de la convention tel qu'elle a été établie dans un arrêté ministériel en date du 15 décembre 2014. Cette avance de trésorerie à TNAD est conclue pour deux ans et se voit appliquer un taux d'intérêt nominal de 4,18 % annuel.

TNAD qui est devenu en décembre 2013 le "service constructeur au profit du Pays et de ses établissements, mais aussi de ses sociétés d'économie mixte" selon la formulation issue du rapport annuel effectué par des administrateurs de cet établissement public, fin août 2014, bénéficie ainsi de largesses financières soutenues de la part du Pays. Voilà un établissement qui coûte peu en personnel (ils sont à peine 25 agents en 2014 dont un directeur général) mais qui brasse des milliards de francs pour tous les travaux à effectuer pour le compte du Pays ou de ses satellites.

Le budget 2014 de cet établissement public s'est élevé au final à 9 milliards de Fcfp, dont 8 milliards pour la seule section d'investissement, preuve s'il en est de la puissance active en matière d'études, acquisitions ou valorisation de toutes assises foncières, maitrise d'ouvrage et travaux de construction ou de rénovation en tous genres. Depuis juillet 2013 et l'arrivée de la nouvelle majorité orange, "le gouvernement a souhaité confier de nouvelles missions à l’établissement. C’est ainsi que la promotion et le développement des opérations d’aménagement telles que Tahiti Mahana beach dans la commune de Punaauia, et Ainapare sur le front de mer de Papeete, ont été confiées à l’établissement" rappelaient en août 2014 des administrateurs de l'établissement. Lequel fait appel ensuite à des missions extérieures de conseils pour remplir les siennes (voir en encadré).

Les comptes arrêtés pour 2013 (établis en avril 2014) démontrent que le résultat global de TNAD était déficitaire de 334 millions de Fcfp soustraits du fonds de roulement de l'établissement qui a fondu de 6,8 milliards en 2009 jusqu'à 1,6 miliard en 2013 et à 705 millions de Fcfp en 2015. A noter que le budget prévisionnel de cet établissement public en 2015 est nettement revu à la baisse (en fonction des travaux prévus par le gouvernement) : il sera d'environ 5 milliards de Fcfp (dont 4,3 milliards en investissement) selon l'état provisionnel des recettes et des dépenses publié au Journal officiel le 13 janvier dernier.

Deux appels d'offres pour des missions de conseil

TNAD a publié ce mercredi deux avis d'appel d'offres pour des "marchés ad hoc". Un avis d'appel d'offres d'un montant total de 150 millions de Fcfp pour quatre ans concerne des prestations "intellectuelles de conseil et d'assistance en analyse économique et financière". Le second avis pour 250 millions de Fcfp et sur quatre ans concerne des prestations "de conseil et d'assistance juridique". Les deux marchés devront permettre de faire avancer "des projets de développement touristique d'envergure en Polynésie française". Pour le Pays, l'avantage de faire travailler TNAD est que les appels d'offres lancés, émanant d'un Epic, permet de ne pas être soumis au code des marchés publics.

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Cantine scolaire de Vaira'o : du travail pour des jeunes grâce au FIP

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Cantine scolaire de Vaira'o : du travail pour des jeunes grâce au FIP
VAIRA'O. Le 14 janvier 2015 - L’association de la cantine scolaire de Vaira’o recrute régulièrement, grâce au FIP (Fonds intercommunal de Péréquation) des jeunes sans emploi recensés dans la commune. Leur mission : accompagner les enfants à table et veiller à ce que tout se passe bien.

Ils sont onze jeunes à avoir été recrutés par l’association de la cantine scolaire de Vaira’o pour aider l’équipe de cuisine de l’école Potii durant les lundis, mardis et jeudis matin de 11h30 à 12H30. Ils ont entre 19 et 25 ans et étaient tous à la recherche d’une emploi, mais en vain. Ce « job » d’appoint leur permet donc d’avoir un peu d’argent. Ils sont rémunérés sur la base d’une heure par jour. Ce n’est pas beaucoup « mais c’est mieux que rien. » nous confie Teohi Avaepii, 20 ans qui en est à sa seconde année de contrat. « Je m’occupe de 30 à 50 enfants environ. Ce n’est pas facile, mais j’aime beaucoup ce que je fais. ». Un peu plus loin, Ella Mouati 22 ans, qui travaille au sein de l’école Potii depuis un an déjà . Elle aime ce qu’elle fait : « Je suis ici aussi parceque j’aime le contact avec les enfants. Mais ce travail est bien en attendant d’avoir un emploi stable. »

Ce dispositif d’aide à l’insertion et à l’emploi existe depuis quelques années déjà dans les écoles élémentaires du fenua. Si ces embauches ont été rendus possibles, c’est surtout grâce au FIP, Fond Intercommunal de Péréquation, reversé aux communes par le Pays. En ce qui concerne Taiarapu Ouest, cette quote-part représente 90% de son budget annuel comme nous l’explique Hélène Fariki, directrice général des services : « Notre budget global est d’environ 600 millions de francs et la part du FIP représente 500 millions. »

Une partie de cette manne est reversée à l’association de la cantine scolaire. « Nous devons reverser 20 millions par an ; ce qui couvre tous les frais dont le paiement des cantinières et de ces jeunes. » Le FIP bénéficie aux quelques 800 enfants répartis dans les trois écoles de la commune. Pour celle de Vairao, laquelle recense le plus grand nombre d’élèves (420), la municipalité attribue 28 950 fcp par enfant.

Du côté de la commune, l’embauche même partielle de ces jeunes aides-maternelles est l’occasion de « maintenir une certaine cohésion et éviter qu’ils ne sombrent dans l’alcool et la drogue. Cela a un effet préventif et c’est le but recherché. » déclare Jonathan Tarihaa, le jeune tāvana de Vaira’o.

TP

Cantine scolaire de Vaira'o : du travail pour des jeunes grâce au FIP

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Il touche un pourboire de 1.000 dollars pour une course de deux minutes

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Il touche un pourboire de 1.000 dollars pour une course de deux minutes
New York, Etats-Unis | AFP | mercredi 14/01/2015 - Une petite course, un brin de discussion et voilà un chauffeur de taxi de Philadelphie récompensé par un pourboire de près de 1.000 dollars.

Oumar Maiga, qui travaille de nuit, était si surpris qu'il a attendu un mois avant de toucher la somme pensant que son mystérieux bienfaiteur invoquerait une erreur auprès de sa banque.

Son patron, Everett Abitbol, de la compagnie Freedom Taxi, a confié à l'AFP qu'il n'avait jamais vu un tel pourboire pour une si petite course de 4,31 dollars dans le centre de Philadelphie en pleine nuit.

En montant à bord de la voiture de M. Maiga, le passager lui avait rapidement demandé comment se passait son service.

Les deux hommes avaient échangé quelques plaisanteries à propos de l'intensité des courses durant la période de Noël, le passager concédant combien le métier de taxi était difficile, a rapporté M. Abitbol.

"Il a alors dit: + Je vais m'occuper de vous+ et quand notre chauffeur a regardé l'addition il a dit, +Ca doit être une erreur, monsieur+ mais il lui a répondu: +Non, c'est ce que je voulais vous donner, je sais très bien ce que j'ai fait+".

L'aubaine ne pouvait pas mieux tomber que sur cet employé, a confié M. Abitbol qui l'a décrit comme "un bon père de famille et un très bon chauffeur, très fiable".

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Décès de Christopher Paiman, ancien président du CA de l'OPT

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Décès de Christopher Paiman, ancien président du CA de l'OPT
PAPEETE, le 15 janvier 2015- Nous apprenons le décès de Christopher Paiman, survenu en Nouvelle Calédonie où il résidait depuis un peu plus d'un an. Agé de 40 ans, d'origine calédonienne, Christopher Paiman avait été nommé président du conseil d'administration de l'OPT par le gouvernement Temaru en octobre 2010 après un bref passage à la direction de la SEP. Auparavant il dirigeait la société d'abattage de Tahiti, la SAEM.
Il était retourné en Calédonie où il dirigeait une société de location de catamarans.

Fenuacommunication présente toutes ses condoléances à la famille et aux proches.

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Les administrations se mettent (enfin) au tri sélectif

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Les administrations se mettent (enfin) au tri sélectif
PAPEETE, le 15 janvier 2015 - Le Conseil des ministres a décidé de verdir l'administration du Pays, en commençant par y introduire le tri sélectif. L'opération se déroulera en deux étapes et concernera tous les services. Ce sont 600 tonnes de déchets annuels qui devraient ainsi être triés.


Les administrations du Pays produiraient environ 600 tonnes de déchets par an, à 90% recyclables… Mais qui pour l'instant se retrouvent tous à Paioro dans le centre d'enfouissement technique. Le gouvernement Fritch a décidé lors du Conseil des ministres de mercredi dernier de s'attaquer au problème et permettre "à l'administration de faire son dû pour l'environnement".

Le plan du ministère de l'Environnement se déroulera en deux étapes :
1- Introduction d'une deuxième poubelle dans tous les bureaux, d'un deuxième collecteur dans chaque bâtiment administratif. Le recyclage commencera par le papier, le plus gros volume de déchets recyclables. En parallèle, des points de collecte pour les cartouches d'encre usagées et le matériel électronique seront mis en place.
2- Introduire ensuite plus de mesures environnementales : généraliser le tri de tous les déchets, trouver des solutions d'économie d'énergie…

Le porte-parole du gouvernement Jean-Christophe Bouissou assure que c'est la Semaine européenne de réduction des déchets (SERD, qui s'est déroulée fin novembre dernier) qui a motivé les administrations et le gouvernement. 128 projets d'actions avaient été proposés par les fonctionnaires, les citoyens et les professionnels, et certaines vont donc être mises en place.

Une source au ministère de l'Environnement nous explique que pour réussir, le projet devra surtout sensibiliser tous les agents de la fonction publique territoriale, des chefs de service aux techniciens de surface, en incluant les entreprises sous-traitantes.

Cette source nous raconte une anecdote démontrant comment un seul maillon faible dans la chaîne peut faire échouer tout le projet : la DirEn avait tenté il y a quelques années d'introduire le tri sélectif dans son service, et les fonctionnaires avaient joué le jeu. Mais l'opération a avorté lorsque le service s'est rendu compte que le prestataire chargé du nettoyage vidait toutes les poubelles dans le même bac et envoyait le tout à Paioro…


Le CHPF a commencé le tri de ses déchets en aout dernier

Les services publics se mettent tardivement au tri sélectif. L'Assemblée a commencé à trier ses déchets en octobre 2013, et le CHPF a signé une convention en ce sens avec le syndicat de traitement des déchets Fenua Ma (ex SEP) le 13 août 2014.

Cette dernière entérinait la mise en place du tri sélectif au sein du plus gros établissement de santé de Polynésie. Il aura fallu deux ans de travail de l'hôpital avec l'appui de Fenua Ma pour créer deux grosses filières de tri, une pour les déchets toxiques (ampoules, néons, cartouches d’encre, piles) et une autre pour les déchets recyclables.

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Un voyage via les tapa d'Océanie au Musée de Tahiti et des Îles

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Un voyage via les tapa d'Océanie au Musée de Tahiti et des Îles
PUNAAUIA, le 15 janvier 2015. Il reste un peu plus d'un mois au public –jusqu'au 21 février prochain- pour (re)découvrir l'exposition de tapa océaniens réunis pour la première fois. Pour le public cette exposition de tapa sera certainement une découverte incroyable de ce matériau parfois baptisé «l’étoffe des Dieux », des mythes qui accompagnent sa création, et des usages religieux qui en ont été faits dans les différentes cultures de l’Océanie. Étoffe végétale fabriquée par battage de la partie interne de l’écorce d’un nombre limité de plantes, le tapa trouve ses origines il y a 7 000 ou 8 000 ans en Asie du Sud-est, berceau aujourd’hui reconnu du peuplement du Pacifique.
D’étape en étape, au cours des siècles, la technique, tout en conservant ses grands principes de base, a sensiblement évolué et s’est affinée : les rudimentaires et grossiers battoirs en pierre de l’origine ont cédé la place à de jolis battoirs en bois dur finement rainurés, qui caractérisent le Pacifique. Jusqu’à produire des tapa n’ayant rien à envier aux plus beaux tissus importés : finesse extrême, décors géométriques ou floraux raffinés, teinture, parfum...

L'exposition s'attache aussi à faire comprendre les techniques de création de ces tissus végétaux. Parmi "les outils du tapa" sélectionnés pour l’exposition, on ne pourra manquer le battoir à tapa mis au jour à Huahine en 1977 par le Professeur Sinoto, preuve indiscutable d’une activité remontant au IX-XIIIème siècles. Trois superbes battoirs à tapa ayant appartenu à la Reine Marau (1839-1891) sont également présentés pour la première fois au public. Une matrice kupesi créée de ces fibres qui entourent la base des palmes de cocotier (kere) et à l‘aide de nervures (celles dont on fait les « balais niau »), permettait à Fidji comme à Samoa, la reproduction à l’identique par estampage d’un motif décoratif.

À travers des pièces de tapa originales, souvent uniques, provenant d’une dizaine d’archipels d’Océanie, le visiteur part pour un grand voyage depuis la West Papua indonésienne jusqu’aux extrêmes sommets orientaux du triangle polynésien : Hawai’i et Rapa Nui. Grands tapa vierges insoupçonnés des Marquises, larges tapa anciens ou plus récents des Samoa ou des Tonga aux motifs royaux, gigantesque tapa de Wallis de 42 mètres de long attestant du maintien des traditions culturelles dans la vie quotidienne d’aujourd’hui, tapa inattendus de Pitcairn dont beaucoup ignoraient jusqu’à l’existence il y a encore peu, les motifs de s’émerveiller sont nombreux. Parmi les visiteurs, il y a ceux qui s’attacheront aux usages, aux différences entre les archipels, mais l’exposition ne décevra pas non plus les esthètes qui découvriront les multiples motifs qui ornent les pièces. Suivant leurs critères purement personnels – la beauté est une appréciation subjective –, ils apprécieront telle ou telle pièce plus que sa voisine. Mais qu’on ne s’y trompe pas ! Les motifs qui ornent les tapa n’ont pas qu’un rôle de décor. Propriété d’une famille, d’un groupe, d’un clan, etc., ils sont chargés de symboles qui font la richesse des cultures du Pacifique.

Tapa à toucher !

Le tapa est un matériau fragile et il est interdit de toucher aux pièces exposées. Néanmoins pour permettre au public de "sentir" l'étoffe, trois échantillons de tapa brut non-amidonné, réalisés par des artisans des Marquises à partir d’écorce de aute, uru et ora sont là, justement pour être palpés, touchés, autant qu’on le souhaite, juste pour en apprécier la matière, la souplesse, la douceur.


Informations pratiques

Où ? Dans la salle d’exposition temporaire du Musée de Tahiti et des îles

Quand ? jusqu'au 21 février 2015
Ouvert tous les jours de 9h à 17h, sauf le lundi.
Entrée : 600 Fcfp ; groupe (à partir de 10 personnes) 500 Fcfp ; gratuit pour les enfants, les étudiants et les membres de l’association Les Amis du Musée de Tahiti et des Îles.

Contact :
Tél : 40.54.84.35 – www.museedetahiti.pf
Facebook : Musée de Tahiti et des Îles – Te Fare Manaha

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L'égorgeur de BlancBlanc condamné

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L'égorgeur de BlancBlanc condamné
PAPEETE, le 15 janvier 2015. L'égorgeur de Blancblanc a été condamné jeudi matin par le tribunal correctionnel.

« Ça a été une boucherie votre affaire », souligne le juge unique ce jeudi matin. Face à lui, Raymond T. En juin dernier, il a égorgé sa chienne avec un couteau. Celle-ci avait réussi à s'échapper et avait été recueillie par une voisine. Emmenée chez le vétérinaire, elle avait été opérée, mais était morte trois jours plus tard.

Son propriétaire a été reconnu coupable d'acte de cruauté envers un animal domestique. Il a été condamné à payer 15 000 Fcfp d'amende et a l'interdiction de détenir un animal. Il encourait deux ans d'emprisonnement.

Il a également été condamné à verser un Fcfp de dommages et intérêts à l'association Ia Maita'i Te 'Animara et 50 000 Fcfp de dommages et intérêts et 10 000 Fcfp au titre de l'article 475 au profit de l'association Brigitte Bardot.
L'association Ia Maita'i Te 'Animara s'est dite satisfaite de la décision du tribunal. « C'est ce qu'on voulait, cela va faire jurisprudence. On ne peut pas égorger son animal pour X raisons », a commenté Marie-Christine Boutillier, présidente de l'association Ia Maita'i Te 'Animara. « Toutes les associations sont derrière nous et beaucoup de Polynésiens aussi. Ce n'est pas parce qu'on a un problème avec un animal qu'on doit l'égorger, le maltraiter ou lui jeter de l'huile sur le dos parce qu'il aboie."

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Le Scan se dote d'un site Internet dédié à la création audiovisuelle et numérique

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Le Scan se dote d'un site Internet dédié à la création audiovisuelle et numérique
PAPEETE, le 15 janvier 2015. Le site Internet www.audiovisuel.pf consacré à l’audiovisuel polynésien et au Scan (Soutien à la création audiovisuelle et numérique) est mis en ligne par la DGEN (Direction générale de l’économie numérique) à partir de ce jeudi 15 janvier 2015.
Pour faire suite à l’adoption par le conseil des ministres de l’arrêté d’application du dispositif Scan, la direction générale de l’économie numérique (DGEN) a souhaité consacrer un site Internet entièrement consacré au secteur de l’audiovisuel polynésien. Le site Internet est accessible depuis ce jeudi 15 janvier 2015.

Qu’est-ce que le SCAN ?

Le Pays souhaite favoriser le développement de sa filière de production audiovisuelle et les solutions innovantes s’appuyant sur les capacités créatives et de développement des entreprises du secteur des services numériques. Le Scan a été créé pour réformer le premier dispositif d'aide à l'audiovisuel, l'Apac ouvert en 2007. "Son impact économique direct et indirect reste aujourd’hui vague et peu mesurable. Un récent constat a permis surtout de mesurer un dispositif vieillissant, inadapté et qui, contrairement aux objectifs initiaux, avait laissé place au financement majoritaire de documentaires qui certes contribuent à la visibilité de notre Pays mais qui emploient peu de personnels. Contrairement à son prédécesseur, le Scan sera un outil mieux encadré, permettant une utilisation optimale et ciblée des fonds publics" affirme aujourd'hui un texte publié sur le site Internet du Scan. Le volet numérique de ce soutien à la création audiovisuelle et numérique vise à valoriser "à leur juste valeur les initiatives de nos start-up dans les différents métiers du numérique".

Que peut-on trouver sur le site audiovisuel.pf ?

Ce nouveau site au design “long scrolling” (page à défilement continu de haut en bas) a été construit pour répondre aux nouveaux standards de navigation imposés par l’Internet mobile et en particuliers au “surf tactile” à partir de tablettes.
Le site propose de nombreuses rubriques et fonctionnalités qui permettent à la fois aux professionnels et au grand public de trouver toutes les informations pratiques : catalogue des œuvres, les dispositifs d'aide à la création, les contacts des professionnels etc.
La production audiovisuelle polynésienne pourra ainsi être découverte au travers d’une médiathèque en ligne où seront présentés des clips vidéo et des bandes annonces de courts métrages et de documentaires. D’autres catégories seront ouvertes au fur et à mesures des productions collectées par la DGEN auprès des professionnels. Il est d'ailleurs proposé aux professionnels de se référencer et de promouvoir leurs activités sur le site.

Pour accéder au site Internet, CLIQUER ICI




Le Scan se dote d'un site Internet dédié à la création audiovisuelle et numérique
Envoyez vos projets !

Une première commission du Scan aura lieu le jeudi 12 mars 2015. Le dépôt des demandes d’aides sera clos 30 jours avant cette date (soit le 12 février prochain). Les formulaires de demande d’aides au Scan seront disponibles à partir du 15 janvier 2015 par simple demande par courriel à l’adresse suivante : contact@dgen.gov.pf
La DGEN, qui a la gestion du dispositif, sera présente sur le Fifo 2015 pour présenter le Scan, délivrer les formulaires de demande d’aide, répondre aux questions des professionnels et récupérer les demandes d’aides de la première commission.

Le Scan se dote d'un site Internet dédié à la création audiovisuelle et numérique
Le Scan ne financera pas les gros projets

Outre la professionnalisation attendue de la filière, le Scan prendra en compte des garanties de retombées économiques, notamment en terme d’emplois locaux des projets qui seront financés. Le montant de l’aide, dans le cas d’une production audiovisuelle, sera ainsi plafonné à 50% des dépenses locales. Le Scan est un dispositif plus rationnel qui écarte volontairement les projets budgétivores. Les longs-métrages cinématographiques sont ainsi exclus du dispositif.
Pour autant, ceci ne veut pas dire que la Polynésie française abandonne les projets de longs-métrages. Les retombées que peuvent avoir des projets comme Thérapie de couples (film américain mais avec Jean Reno de Peter Billingsley sorti en France en février 2010, en 2009 aux Etats-Unis) ou L’ordre et la morale (film de Mathieu Kassovitz sorti en novembre 2011) avaient été importantes, avec plus 600 millions Fcfp de dépenses locales. Le gouvernement a d’ores et déjà entamé une large consultation avec les professionnels du secteur pour identifier d’autres outils d’accompagnement.

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