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Affaire de la vaisselle : le contrôle judiciaire de Gaston Flosse examiné mardi

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Affaire de la vaisselle : le contrôle judiciaire de Gaston Flosse examiné mardi
PAPEETE, 11 janvier 2015 - La chambre de l’instruction examine ce mardi le recours en annulation formé par Gaston Flosse envers le contrôle judiciaire qui le pénalise depuis mi décembre après sa mise en examen dans deux affaires de détournement de biens publics.

La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Papeete examine ce mardi matin le recours déposé par Gaston Flosse le 12 décembre dernier en vue de lever le contrôle judiciaire qui le pénalise depuis lors. Le leader politique est inquiété par deux informations judiciaires, dans l’affaire de la vaisselle et celle des employés de la Présidence.

Après en avoir délibéré, l’instance pourrait rendre une décision dès le 20 janvier.

Gaston Flosse est depuis le 11 décembre mis en examen pour le délit de recel de détournement de biens publics dans l'affaire dite de la vaisselle et pour celui de complicité de détournement dans celle, connexe, des employés de la Présidence. Les dossiers ont été confiés aux juge d'instruction Philippe Stelmach.

Le leader politique est l'objet, depuis l'ouverture de ces instructions, d'un contrôle judiciaire très strict. Il a interdiction formelle de paraître à l’Assemblée territoriale, à la Présidence ou dans toute autre administration de la Polynésie française et ne peut sous aucun prétexte rencontrer Edouard Fritch, Marcel Tuihani et neuf autres personnes liées à l'affaire de la vaisselle, le tout sous peine de mise à l’écrou.

D’une part la justice s’intéresse aux circonstances par lesquelles Gaston Flosse s’est trouvé en position de profiter d’une partie du vaisselier de la Présidence, après déchéance de ses mandats électifs. Des assiettes en porcelaine de Limoges estampillées à l'emblème du Pays, de l’argenterie et des verres en cristal : les éléments d’un service complet de 40 couverts avait été retrouvés et saisis lors de deux perquisitions à l’ancien domicile de Gaston Flosse, lotissement Erima à Arue, et au réfectoire de l’Assemblée, dans un espace privatif réservé au président du Tahoera’a.

La justice enquête également depuis octobre sur le possible emploi d'agents de la Présidence par Gaston Flosse, à titre personnel, lors de la rénovation d’un ensemble de bureaux mis à sa disposition au sein des locaux de l’Assemblée de Polynésie française.

Affaire de la vaisselle : le contrôle judiciaire de Gaston Flosse examiné mardi

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Petite hôtellerie de Tahiti iti : vers un collectif pour être entendu ?

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Petite hôtellerie de Tahiti iti : vers un collectif pour être entendu ?
TAHITI ITI. Le 11 janvier 2015 - La presqu’île compte plus d’une dizaine de pensions de famille lesquelles souhaiteraient que la destination soit plus mise en valeur lors des opérations promotionnelles. Certains parlent de la création d’un collectif, une idée qui ne met pas tout le monde d’accord.

La majorité des pensions de famille de Tahiti iti veut faire entendre sa voix ou plutôt mieux « se faire voir ». Selon les propriétaires, la destination « presqu’île » n’est pas mise en valeur « ou alors très peu par rapport aux îles ». Annick de la pension « Bonjouir » située au fenua ‘aihere (Teahupoo) déplore cette situation : « Pour tous ceux qui font la promotion touristique, ceux de Pape’ete, Tahiti est une île de transit ! (…) On est les oubliés du tourisme et ça fait cinq ans que je me bats pour que ça change.»

Interrogés, d’autres gérants éprouvent le même sentiment, comme Marc qui vient d’ouvrir sa pension appelée « Reva Teahupo’o » : « C’est vrai que nous aimerions être mieux vus. Vous savez, la presqu’île a ses charmes : les cascades, les rivières, ses côtes et sa cuisine mais ça on n’en parle rarement. ».

Un collectif pour se faire entendre ?

Depuis quelques mois, une rumeur circule sur la volonté de créer un collectif regroupant toutes les pensions de famille de Tahiti iti. Mais l’idée ne séduit pas forcément tout le monde, puisque bon nombre d’établissements sont déjà affiliés à une association touristique comme Tahiti Manava ou alors l’AFHTI, l’Association des Hôtels de Famille de Tahiti et ses Îles présidée par Mélinda Bodin.

Cette dernière a d’ailleurs vivement réagi : « Ce n’est pas un problème pour venir ensemble faire la promotion de la presqu’île, mais déjà s’ils se réunissaient pour mettre en avant une stratégie touristique. Il faut voir avec les communes, mettre en avant les sites historiques, les histoires et légendes de cette partie de l’île. Encore faut-il faire des propositions et être unis. Ils doivent se manifester. »

Alors, pour ne pas polémiquer, les établissements font eux-mêmes leur promotion via leurs sites internet « à défaut d’une reconnaissance plus grande, on se débrouille avec nos moyens.» nous confie encore Marc. Malgré tout, les taux de remplissage dépassent généralement les 45 % en moyenne grâce surtout à la clientèle locale et avoisine le plein pot lors des grandes manifestations de surf à Teahupo’o.

Peu à peu, l’idée d’une union fait son chemin. « Notre destination comporte beaucoup d’avantages : pas besoin de prendre l’avion, les coûts de séjours sont très abordables et nous ne manquons pas d’eau. » ajoute Carlos de la pension « Fare arearea » située à Faaone. Mais ce dernier tient à préciser que « Il ne faut pas s’élever contre les îles car elles n’y sont pour rien, mais je pense que nous sommes complémentaire et c’est là qu’il faut travailler. »

En attendant, la question est donc : Collectif ou pas ? Beaucoup le souhaitent, d’autres opteraient plutôt pour la création d’une association des pensions de familles de Tahiti iti. Affaire à suivre.

TP

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Attentats en France : l’Océanie aussi est Charlie

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Attentats en France : l’Océanie aussi est Charlie
AUCKLAND, dimanche 11 janvier 2015 (Flash d’Océanie) – De nombreuses manifestations de solidarité se sont déroulées depuis la fin de la semaine dans plusieurs pays océaniens, dont l’Australie et la Nouvelle-Zélande, en solidarité avec les victimes des attentats perpétrés sur le sol français, à Paris et dans sa région.
Vendredi dernier, à Auckland, une manifestation a eu lieu en hommage aux victimes de ces actes, dirigés notamment contre la rédaction du magazine Charlie Hebdo, mais aussi contre un supermarché kasher.
Ces attentats et ces prises d’otages se sont soldés par la mort de dix sept personnes, dont des journalistes et membres du personnel de Charlie Hebdo.
Sur la place Aotea, au cœur de la plus grande ville de Nouvelle-Zélande, plus de trois cent personnes ont défilé vendredi, brandissant pour la plupart des placards scandant le slogan désormais adopté à l’échelle mondiale : « Nous sommes Charlie ».
Parmi les personnes mobilisées, beaucoup étaient des membres de la communauté française résidant dans ce pays, mais aussi de simples citoyens néo-zélandais venus affirmer leur attachement aux libertés d’expression, fondements d’une société démocratique.
Au plan gouvernemental, le Premier ministre néo-zélandais, John Key (centre-droite), réagissait dès jeudi 8 janvier 2015 à ces actes terroristes en exprimant sa solidarité et en condamnant fermement ces atteintes aux principes de liberté d’expression.
Tony Abbott, son homologue australien, évoquait ce week-end un entretien téléphonique avec le Président français, François Hollande, au cours duquel il a exprimé « la solidarité du peuple australien envers le peuple français dans ces heures très difficiles ».
« Ce n’st pas une lutte contre la religion, c’est une lutte contre l’extrémisme. Aucune communauté n’est ciblée, nous ciblons le terrorisme », a-t-il déclaré en écho aux attentats en France.
En décembre 2014, un individu se réclamant de l’Islam avait pris en otages les clients d’un café en plein centre de Sydney, dans le quartier des affaires.
Le forcené avait été abattu au cours de l’assaut donné par les forces spéciales.
En Australie aussi, depuis les attentats en France, plusieurs manifestations en solidarité ont eu lieu dans les principales villes du pays, comme Sydney, Melbourne ou encore Perth.
À Melbourne, il a été recensé plus d’un millier de participants.
À Sydney, la plus grande ville du pays, ce sont plus de deux mille personnes, pour la plupart membres de la communauté française, qui sont descendues dans la rue, sur le lieu même de la prise d’otages de décembre dernier, à Martin Place, au café Lindt.
À cet endroits, ils ont déposé des milliers de bougies, avant d’observe rune minute de silence en mémoire des victimes des actes terroristes perpétrés en France.

Attentats en France : l’Océanie aussi est Charlie
Dans la grande région aussi, en Océanie insulaire, les organisations médiatiques et leurs associations se sont mobilisées à travers des porte-voix comme la branche Asie-Pacifique de la fédération internationale des Journalistes (International Federation of Journalists, IFJ)
« Ces attaques intolérables nos rappellent de la manière la plus violente possible les défis auxquels sont confrontés les journalistes à travers le monde, dans le cadre de leur métier », a notamment rappelé cette ONG.
À Fidji, dans la capitale Suva, l’association nationale des médias a elle aussi condamné, à son échelle, le « meurtre horrible de journalistes et collègues ».
Dans les collectivités françaises d’Océanie (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis-et-Futuna), des manifestations de solidarité ont aussi eu lieu, avec notamment près d’un millier de personnes descendues dans les rues de Nouméa (Nouvelle-Calédonie) pour condamner l’attentat perpétré contre Charlie Hebdo.

L’Islam à Fidji : vivre ensemble

C’est aussi à Fidji qu’un des nombreux jours fériés de cet archipel, célébrant la naissance du prophète Mahomet, a été célébré, lundi 5 janvier 2015, par l’importante communauté musulmane de cet archipel (environ six mille personnes) dans un esprit de partage et de promotion du vivre ensemble avec les autres confessions du pays (les principales autres étant le christianisme et l’hindouisme).
Cette fête religieuse reconnue par le gouvernement a donné lieu à de nombreuses manifestations et cérémonies à travers le pays, en présence notamment de responsables gouvernementaux.
Le Président fidjien, Ratu Epeli Nailatikau, a pour sa part tenu à saluer la contribution de la communauté musulmane de Fidji (essentiellement d’origine indienne) au développement national et aux valeurs de « tolérance » et de « compréhension » vis-à-vis des autres communautés de l’archipel.
Haji Hafizud Dean Khan, Président de la Ligue Musulmane de Fidji, a pour sa part saisi cette occasion pour encourager les Musulmans de l’archipel à ne pas avoir honte de leur confession.
« Ne vous excusez pas d’être Musulmans, il n’y en a nul besoin car nous sommes tous membres d’une religion qui croit en la paix (…) Nous apprécions aussi le fait que nous puissions célébrer cette fête dans ce pays, où nous avons un statut particulier parce que nous coexistons si pacifiquement et avons de voisins de toutes races et religions », a-t-il déclaré.

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Attentats en France : l’Océanie aussi est Charlie

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Kenya: des villageois s'en prennent à un sorcier qui "rate" une résurrection

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Kenya: des villageois s'en prennent à un sorcier qui
Nairobi, Kenya | AFP | vendredi 09/01/2015 - Des villageois kényans se sont plaints vendredi de la résurrection "ratée" d'un cadavre par un sorcier, trop "fatigué" pour réussir.

Des dizaines d'habitants du district de Kwale, dans le sud-est du Kenya, dansaient et chantaient jeudi en attendant de voir le "miracle" se produire, selon le quotidien kényan Star.

"Nous n'avons jamais vécu une chose pareille, nous voulons le voir de près", a déclaré le doyen du village, Ndaro Kokota, avant que le sorcier Samuel Kanundu ne commence son oeuvre.

M. Kanundu dit avoir à son actif la résurrection de cinq personnes. Il a assuré jeudi aux villageois qu'il ferait revivre "avant le coucher de soleil" un homme mort en octobre 2013.

A mesure que la journée avançait, et que rien ne se passait, les villageois ont commencé à s'énerver. Le sorcier leur a demandé d'attendre, leur disant qu'il était "fatigué".

"Dites-nous la vérité", a crié la foule, selon le journal. "Vous ne devriez pas nous faire perdre notre journée comme ça".

La famille de l'homme décédé avançait cependant que le processus de résurrection avait pu être compliqué par les circonstances de son décès: l'homme aurait été "tué par une sorcière qui a caché son cadavre" sous un bananier, selon le journal.

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Disparition d’une figure francophile de Fidji

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Disparition d’une figure francophile de Fidji
SUVA, dimanche 11 janvier 2015 (Flash d’Océanie) – Une des rares figures francophiles de Fidji, le chef d’entreprise et philanthrope Ronald Gatty, s’est éteint fin décembre 2014 à l’âge de 85 ans.
Figure haute en couleur dans le paysage local, cet Australien originaire de Tasmanie, botaniste de formation, est considéré comme le père fondateur d’une florissante industrie des épices, qu’il a développée à partir d’une plantation baptisée « Jardin des Épices » sur l’île principale de Viti Levu, non loin de la capitale Suva.
Son père, Harold Gatty, avait en son temps acquis une notoriété mondiale en devenant le premier à effectuer un tour du monde en avion, en compagnie de l’Américain Wiley Post, sur un Lockheed Vega, en 1931.
Dans les années 1950, Harold Gatty fondait à Fidji la première compagnie aérienne de l’archipel, baptisée Fiji Airways.
Ensuite renommée Air Pacific, la compagnie a depuis 2014 repris son appellation d’origine.
Outre sa contribution au développement de la filière des épices à Fidji, Ronald Gatty a aussi été un acteur de premier plan, avec son épouse Janette d’origine française, au développement de la francophonie à Fidji.
Début janvier 2015, l’ambassadeur de France à Suva, Michel Djokovic, a salué la contribution de ce couple à la promotion de la culture française à Fidji.
« M. Gatty était certes un entrepreneur, un philanthrope et un écrivain connu de tous, mais il faisait aussi partie de la famille de la France à Fidji », a déclaré le diplomate lors de la cérémonie de crémation.
Il a notamment contribué à la création de l’Alliance Française de Suva, à la fin des années 1980.
En 2012, ce millionnaire avait aussi fait un don à cette même Alliance Française, afin de lui permettre de s’établir dans des nouveaux locaux, en plein centre de la capitale Suva.


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Un Sarkozy qui s'incruste partout fait rire internet

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Un Sarkozy qui s'incruste partout fait rire internet
Paris, France | AFP | lundi 12/01/2015 -Internet se moquait lundi à coup de photomontages de l'ancien président Nicolas Sarkozy, qui s'est retrouvé au premier rang du cortège des chefs d’État non loin de François Hollande, lors de la "marche républicaine" de dimanche.

Nicolas Sarkozy s'est retrouvé à un moment de la "marche" dimanche à Paris au premier rang du cortège, alors qu'il avait commencé à défiler, accompagné de son épouse Carla Bruni-Sarkozy, plus à l'arrière.

De source diplomatique, Nicolas Sarkozy était placé en deuxième ligne avec sa femme, à côté de Manuel Valls et Gérard Larcher, juste derrière le rang des chefs d’État. Mais aucun protocole particulier n'était prévu à part la présence de la chancelière allemande Angela Merkel et du président malien Ibrahim Boubacar Keïta autour du président Hollande.

Les réseaux sociaux se sont du coup gaussés de l'ancien locataire de l'Elysée avec l'une de leurs armes préférées, le "mème", une image déclinable à l'infini, en l'accusant de s'être "incrusté" en première ligne.

Cette fois, c'est une photo en pied du chef de l’État, regardant au loin, qui a été incrustée selon les montages sur la photo finale de la conférence de Yalta, sur la "Liberté guidant le peuple" de Delacroix, sur la photo de la rencontre entre François Mitterrand et Helmut Kohl à Verdun, sur une photo des Beatles ou des acteurs de la série américaine comique Friends, à Woodstock ou entouré de membres du GIGN, sur la Lune avec Neil Armstrong, sur la photo officielle de François Hollande, etc.

Un "tumblr", forme de blog souvent choisi pour ce genre de moqueries, a été créé sur le sujet, avec pour nom: "Je suis Nico".


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PAEA : Une collecte de livres pour alimenter la future médiathèque de TIAPA

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PAEA : Une collecte de livres pour alimenter la future médiathèque de TIAPA
Le maire de la commune de PAEA, Monsieur Jacquie Graffe et son conseil municipal, fortement engagés dans une politique de lutte contre l’illettrisme et l’échec scolaire, ont mis en place le projet de réhabilitation de la maison pour tous de TIAPA en médiathèque. Les travaux ont débuté le 03 novembre 2014 pour une durée de 4 mois. La future médiathèque sera composée d’espaces de lecture, d’une salle de conte, d’un espace multimédia, d’un espace pour l’aide aux devoirs, et d’une salle informatique. À cet effet, la mairie de Paea lance une collecte de livres. Vous avez des livres d’occasion, vous souhaitez vous en débarrassez, ne les jetez pas ! Faites don de vos livres. Ils serviront à alimenter la médiathèque.
Vous pouvez déposer vos livres au bureau des élections de la mairie de Paea auprès d’Ahiti Toromona et de Gwenola Teheiura, aux horaires d’ouverture suivantes :

- lundi au vendredi de 7h00 à 11h30 ;
- l’après-midi de 12h30 à 16h00, fermeture à 15 h 00 le Vendredi.

Renseignements complémentaires :
Contactez Ahiti ou Gwenola au 40 54 85 10

Nous vous remercions d’avance pour vos généreux dons. Merci de contribuer au développement éducatif de nos jeunes.

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Affaire JPK : l'annulation des écoutes de Manate et Puputauki confirmée en cassation

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Affaire JPK : l'annulation des écoutes de Manate et Puputauki confirmée en cassation
PAPEETE, 12 janvier 2015 – Les sonorisations faites aux domiciles de Léonard Puputauki et de Tutu Manate courant 2013 dans le cadre de l'instruction sur la disparition de Jean-Pascal Couraud sont définitivement annulées après le rejet en cassation des pourvois formés par les proches du journaliste d'investigation.

La cour de cassation rejette, par une décision rendue le 6 janvier, les pourvois formés contre l’arrêt de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Papeete qui avait reconnu, le 8 juillet 2014, l’insuffisance de motivation de la commission rogatoire à l’origine des captations sonores réalisées aux domiciles de Tutu Manate et de Léonard, dit Rere puputauki, courant deuxième semestre 2013.

Après que la haute juridiction se soit rangée à l'avis de la chambre de l'instruction, ces sonorisations ne peuvent plus figurer dans le dossier d'instruction.

L’exploitation faite par la Section de recherches de Papeete de ces captations sonores avait permis de mettre en évidence plusieurs éléments de conversation qui évoquaient l'homicide, et suggéraient que Tino Mara et Tutu Manate auraient pu être rétribués "12 millions" Fcfp en contrepartie. Il ressort en outre de ces enregistrements que les deux anciens du GIP et Rere Puputauki ont tenté de s'entendre pour mentir au juge d'instruction.

Depuis l'annulation, en juillet dernier, des mises en examen pour meurtre des prévenus de ce dossier, les deux anciens agents du groupement d’intervention de Polynésie (GIP) ainsi que leur ancien supérieur hiérarchique, Rere Puputauki, demeurent mis en examen pour enlèvement séquestration sans libération avant le 7ème jour, suivi de la mort de la victime, en bande organisée.

La justice les soupçonne d’être liés à la disparition, en décembre 1997, du journaliste d’investigation Jean-Pascal Couraud.
"Les mises en examen indiquées ci-dessus devraient donner lieu à une ordonnance de renvoi devant la cour d’assises au cours des prochains mois", espère le comité de soutien pour la recherche de la vérité sur la disparition de Jean-Pascal Couraud, dans un communiqué transmis ce lundi à la presse. "Il est donc raisonnable de considérer qu’un procès pourrait enfin avoir lieu dans le courant de l’année 2016, tel que cela est attendu depuis de nombreuses années par la famille, les proches de Jean-Pascal Couraud et de nombreuses autres personnes en quête de vérité et de justice".

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Air New Zealand et Qantas parmi les 10 compagnies les plus sûres au monde

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Air New Zealand et Qantas parmi les 10 compagnies les plus sûres au monde
WELLINGTON, dimanche 11 janvier 2015 (Flash d’Océanie) – La compagnie aérienne Air New Zealand n’en finit pas d’accumuler les distinctions : elle vient de se placer, en milieu de semaine dernière, dans le Top 10 des compagnies les plus sûres au monde, établi par un site spécialisé.
Selon le classement 2015 du site AirlineRatings.com, la compagnie à la fougère argentée obtient cette place du fait de son volonté d’innover dans le secteur des transports aériens et de son très faible taux d’accidents.
Autre compagnie océanienne distinguée : l’Australienne Qantas, qui survole le classement.
Les autres compagnies distinguées sont Cathay Pacific, British Airways, Emirates, Etihad Airways, EVA Air, Finnair, Lufthansa et Singapore Airlines.
Une filiale de Qantas, la compagnie Jetstar, obtient quant à elle une distinction dans la classe des compagnies low cost.
Ce classement existe depuis juin 2013 et passe en revue un total de 449 compagnies.

Déjà, début décembre 2014, Air New Zealand se voyait couronnée du titre de compagnie de l’année, dans un classement établi par le même site professionnel
Selon les artisans de ce classement mondial, qui fait autorité dans les milieux professionnels en passant en revue pas moins de 435 compagnies aériennes, les performances de la compagnie à la fougère sont « extraordinaires » et ont « établi (la société) en tant que meneur de tendances dans cette branche », aussi bien au plan de la qualité du service à bord qu’à celui de ses résultats financiers, en passant par la sécurité.
« Pour dire les choses simplement, Air New Zealand est un cas d’école pour savoir ce qu’une compagnie aérienne doit être de nos jours (…) Air New Zealand est une compagnie de premier choix et étant donné son emplacement géographique et la taille de ce pays, ses performances sont extraordinaires », a commenté le rédacteur en chef de ce site, Geoffrey Thomas, dans un article élogieux.
La compagnie avait déjà décroché la même distinction l’année précédente.
Dans ce Top 10 mondial, derrière Air New Zealand, on trouve aussi, en ordre décroissant, Etihad (Abu Dhabi), Cathay Pacific (Hong Kong), Qantas (Australie), Emirates (Émirats Arabes Unis), Singapore Airlines (Singapour), EVA Air (Taïwan), Lufthansa (Allemagne), All Nippon Airways (Japon) et British Airways (Royaume-Uni).

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Clusir : Pensez à "cadenasser" vos données confidentielles sur le web

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Clusir : Pensez à
PAPEETE, le 12 janvier 2014 - L’association Clusir Tahiti (Club de la Sécurité de l'Information Région Tahiti, une jeune association de professionnels du secteur) a établi ses 12 commandements de la sécurité informatique l'année dernière dans nos colonnes et les détaille un par un. Après une leçon sur comment choisir un bon mot de passe, voici la base de la confidentialité des données sur internet.

Le succès d’internet est lié à la facilité de communication qu’il apporte. La sécurité de ces communications n’a néanmoins pas été prise en compte par les pères d’internet, et les protocoles de base qu’ils ont inventée font circuler l’information sous forme de texte simple, facilement lisible par toute personne qui dispose d’un accès au réseau. S’il s’agit juste de consulter un site d’information ou d’envoyer un email pour souhaiter bon anniversaire à un ami, le fait que cette communication soit lue n’est sans doute pas très grave. En revanche si vous effectuez un achat en ligne en donnant vos informations de carte bancaire, ou si vous recevez un email de votre banquier, la sécurité devient indispensable.

Mais que signifie la sécurité dans le domaine des communications sur internet ? Elle est en réalité constituée de trois éléments : l’identification, l’intégrité, le chiffrement.

Identification

L’identification consiste à s'assurer que l'on communique avec l’entité souhaitée. Dans le domaine du web, il est en effet facile de « recopier » un site web. Si le nom du site a pu être détourné par un pirate, le risque est alors de se connecter sur le site du pirate et de lui transmettre des informations confidentielles.

Par exemple le site www.paypal.com.net pourrait faire croire qu’on est sur un site de paiement célèbre (et digne de confiance), alors qu’il s’agirait d’un site frauduleux ; le pirate pourrait facilement enregistrer des noms d’utilisateurs et mots de passe réels grâce à cette supercherie.

La parade pour les sites internet est la mise en place d’un certificat associé au nom du site ; si le certificat ne correspond pas au site, le navigateur signale à l’utilisateur qu’il y a un problème et lui recommande de ne pas continuer sur ce site. Le certificat est installé sur le serveur internet ; il est obtenu auprès d’une autorité de confiance. La liste des autorités de confiance est elle-même intégrée dans le navigateur internet.

Intégrité

On veut ici assurer que le message n’a pas été altéré lors sa transmission. Prenons l’exemple d’un virement bancaire via internet : l’ordre comporte diverses informations, en particulier le compte à créditer et le montant. Un pirate pourrait avoir pris le contrôle d’un équipement intermédiaire et modifier le compte à créditer ainsi que le montant. Il détournerait ainsi à son profit un virement réel.
Il existe des moyens techniques qui garantissent automatiquement que les données n’ont pas été modifiées.

Chiffrement

Le chiffrement consiste à assurer que le message ne peut être lu que par une personne qui connaît la clé de chiffrement. C’est probablement le concept le plus simple à appréhender : qui n’a pas dans son enfance utilisé un code secret pour transmettre des messages confidentiels à ses amis ?

Il existe deux types de chiffrement :
- Symétrique : l'expéditeur et le destinataire partagent une clé, utilisée pour coder et décoder les messages. La difficulté dans le cas d’internet est de trouver un moyen de transmettre cette clé : comment un site de vente peut-il transmettre une clé différente à chaque client ?
- Asymétrique ou à clés publique / privée : cette nouvelle méthode date des années 1970. Elle repose sur la génération d’un couple de clés : la clé publique sert à chiffrer le message, qui peut être uniquement déchiffré par la clé privée associée. Appliqué à un site internet, ce type de chiffrement permet au serveur de conserver sa clé privée, et de diffuser à tous ses clients la clé publique. Ce mécanisme s’applique aussi à la messagerie électronique.

Dans la pratique

Les concepts exposés ci-dessus (identification, intégrité et chiffrement) sont aujourd’hui utilisés communément par les sites web qui manipulent des données confidentielles (sites de vente, bancaires, réseaux sociaux, etc.) à travers le protocole https. Lorsque ce protocole est utilisé, votre navigateur préféré affiche généralement un petit cadenas fermé symbolisant la sécurité de la connexion. Vous devez absolument vérifier avant d’envoyer des informations confidentielles (même le mot de passe d’un réseau social est confidentiel) que le cadenas est fermé !


Bien qu’elle n’ait pas été prévue par les inventeurs d’internet, la sécurité a été rapidement implémentée, avec des solutions fiables et simples d’utilisation. Il faut être conscient des risques liés à la transmission de données confidentielles sur un réseau public et savoir utiliser les techniques disponibles, ou vérifier qu’elles sont bien appliquées par les techniciens. Ces mesures simples constituent la première condition pour assurer la confiance sur internet et permettront son développement harmonieux.

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Bébé Elina est bien arrivée à Paris, les parents remercient les donateurs!

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Bébé Elina est bien arrivée à Paris, les parents remercient les donateurs!
PAPEETE, le 12 janvier 2015: Souvenez-vous, c'était il y a un mois, le 13 décembre dernier, nous lancions un appel pour aider les parents de la petite Elina, 6 mois, souffrant d’ une maladie rare et devant être évasanée pour subir une opération à Paris qui devrait la sauver.

La mamie de bébé Elina nous a appelé ce matin pour nous informer que bébé Elina est bien arrivée à Paris avec son papa et sa maman. C’est grâce à la mobilisation des internautes que la maman de Elina a pu payer son billet d’avion et disposer des moyens nécessaire pour subvenir à ses besoins à Paris.
Les parents du bébé tiennent à remercier chaleureusement toutes les personnes qui ont contribué, soit par des dons en argent soit par des dons de vêtements, à rendre ce voyage possible.
Le rendez-vous est pris à l’hôpital et la petite Elina se fera opérer le 16 janvier comme prévu.

Dès son retour au fenua elle viendra nous rendre visite avec son papa et sa maman et nous ne manquerons pas de vous informer du déroulement de cette histoire.

D'ores et déjà, nous adressons un grand merci à tous les contributeurs, à tous ceux qui ont rendu possible ce voyage. La mamie de Elina vous souhaite à toutes et tous une très bonne année

Bébé Elina est bien arrivée à Paris, les parents remercient les donateurs!

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Le tribunal foncier de Polynésie française installé dès septembre 2015

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Le tribunal foncier de Polynésie française installé dès septembre 2015
PAPEETE, 12 janvier 2015 – Le ministère de la justice a signé vendredi 9 janvier un contrat d’objectif pour l’affectation de deux magistrats, deux greffiers et quatre agents administratifs qui composeront le tribunal foncier de Polynésie française dès septembre 2015.

Le premier président de la cour d’appel de Papeete a annoncé lundi, lors de l’audience solennelle de rentrée de sa juridiction, la signature vendredi 9 janvier avec la Chancellerie d’un contrat d’objectif prévoyant l’affectation de fonctionnaires supplémentaires pour l’installation dès septembre 2015 d’un tribunal foncier de Polynésie française. Régis Vouaux-Massel a évoqué "en ces périodes de restriction budgétaire, effort exceptionnel".

Deux magistrats supplémentaires doivent être affectés à Tahiti "à compter de septembre" pour animer cette nouvelle juridiction dont le principe a été validé au niveau parlementaire le 31 octobre dernier lors du vote de la loi sur la modernisation du droit.

En trois ans au lieu de 20

Ces deux magistrats seront assistés de deux greffiers et de quatre agents administratifs supplémentaires. Le contrat d’objectif signé vendredi prévoit également de doter en moyens matériels le tribunal foncier avec l’agrandissement du parc informatique et bureautique pour la création de trois sections consacrées aux affaires de terres à Tahiti et Moorea.

Parallèlement, le juge forain conservera sa compétence en matière de terre pour les affaires déclarées aux Tuamotu-Gambiers et aux îles Australes, tout comme les deux juges des sections détachées de Raiatea et Nuku Hiva.

"Ainsi nous devrions avec ces trois sections sur Papeete et le maintien du traitement des affaires de terres dans les îles, résorber le retard en trois ans, là où il aurait fallu 20 ans avec les moyens actuels", a estimé Régis Vouaux-Massel, lors de cette annonce lundi.

En 2014 le tribunal de première instance de Papeete recense 983 affaires de terres en cours dont 178 affaires nouvelles alors que la juridiction est parvenue à juger 150 affaires durant l’exercice. Près de 900 affaires sont en instance devant la cour d’appel de Papeete.

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La justice fait son audience de rentrée à Papeete

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La justice fait son audience de rentrée à Papeete
PAPEETE, 12 janvier 2015 – Un point sur l’activité en 2014 de la cour d’appel et du tribunal de première instance de Papeete a été présenté ce lundi à l’occasion de la traditionnelle audience solennelle de rentrée.

La cour d’appel clos l’année 2014 avec le constat d’un "léger tassement des affaires nouvelles enrôlées", en matière civile, commerciale et sociale et observe une progression de 6% du nombre d’affaires jugées. Celui-ci passe de 799 en 2013 à 843 en 2014. Le stock d’affaires restant à juger au 31 décembre est de 1246. La durée moyenne des affaires terminées diminue légèrement pour atteindre 18 mois et demi en 2014 avec un âge moyen du stock de 21,7 mois.

Ces chiffres ont été présentés lundi par le président Vouaux-Massel, premier président de la cour d’appel de Papeete lors de l'audience solennelle de rentrée. En préambule de son allocution, le magistrat a rendu un hommage lundi aux victimes des attentats survenus mercredi et jeudi à Paris. "Il nous faut absolument lutter pour assurer la cohésion nationale, dans toutes ses composantes politiques, en France, ici, et dans le monde, sans quoi vivre – tout court – sera impossible et la liberté lettre morte", a-t-il déclaré aux élus, hauts fonctionnaires et personnalités de la société civile présents à l’audience d’ouverture de l’année judiciaire 2015.

Le premier président de la cour d’appel de Papeete a aussi souligné l’effort envisagé par la justice pour mener à bien en 2015 trois chantiers importants ouverts au cours des derniers mois par l’institution judiciaire à Tahiti : la création d’un tribunal foncier dès septembre 2015 ; la poursuite du chantier de dématérialisation des procédures civiles et la communication électronique entre le barreau et la cour ; l’extension du palais de justice de Papeete avec la création de nouveau locaux destinés à accueillir le futur tribunal foncier.

De son côté, le tribunal de première instance de Papeete a reçu 24298 affaires en 2014, soit un nombre équivalent à son activité en 2013. Le TPI enregistre l’an passé notamment 931 contentieux nouveaux en matière civile, 472 en référé, 1465 affaires familiales, 178 affaires de terre, 490 procédures en matière de commerce, 401 en matière de travail.

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Sécurité routière : l'opération "Halte à la prise de risque" en vitesse de croisière

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Sécurité routière : l'opération
PAPEETE, le 12 janvier 2015 - Cette année marque la 10ème édition de l'opération "Halte à la prise de risque", visant à sensibiliser les jeunes de 17 à 15 ans aux dangers de la route. Une opération qui s'est conjuguée à un effort important des forces de l'ordre et qui a abouti à une forte réduction du nombre d'accidents de la route.

L'opération Halte à la prise de risques a déjà formé 8000 jeunes à la sécurité routière au cours de ses 10 dernières années et va encore en former 1200 de plus en 2015. Neuf journées de formation sont prévues, avec les traditionnels ateliers sur le comportement des conducteurs, les équipements de sécurité, les assurances et les statistiques des accidents de la route.

Et pour donner plus d'impact à ces journées, les jeunes écouteront aussi les témoignages d'Akim, paraplégique depuis un accident, de Bertrand Parent, qui a tué quelqu'un lors d'un accident routier, et du docteur Belli qui démontre photos à l'appui les dégâts causés par les accidents. Les simulateurs "voiture tonneau" et "voiture choc" de la DTT ont enfin déjà mis plus de 1000 jeunes dans la situation d'un accident de voiture, pour leur démontrer l'utilité de la ceinture de sécurité. La Direction des transports terrestres a d'ailleurs commandé deux nouveaux simulateurs qui arriveront en février.

Cette opération mobilise sur l'année une 20aine de personnes, essentiellement des bénévoles. Et pour attirer les jeunes, qui sont tous volontaires, 80 entreprises du privé participent en offrant des lots. En 2015, ce sont 34 formations au permis de conduire, 26 formations au code de la roue, un voyage à Auckland, un scooter, des places de cinéma, des téléphones et de nombreux autres cadeaux qui sont à gagner.

Un changement de mentalité

"Je perçois un changement de mentalité parmi les jeunes, et je pense que tout y concours. Il y a beaucoup de pédagogie qui est faite, et l'opération Halte à la prise de risque y participe" assure le colonel Caudrelier, qui commande la gendarmerie en Polynésie.

"Par exemple en matière d'infractions liées à l'alcoolémie il y a une vraie tendance à la baisse. En termes de positivité, notre taux a presque été divisé par deux en 18 mois : sur le contrôle de 1000 automobilistes, c'étaient environ 50 alcoolémies positives en 2013, dont 25 délictuelles. Aujourd'hui, le résultat le plus fréquent est de l'ordre de 30 à 35 contrôles positifs, dont une quinzaine délictuels. Ces résultats nous confirment que quelque chose a changé, c'est une tendance lourde qui est indéniable."

Sécurité routière : l'opération

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En 2014 les routes polynésiennes ont fait 10 victimes de moins

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En 2014 les routes polynésiennes ont fait 10 victimes de moins
PAPEETE, le 12 janvier 2015 - Les chiffres de la sécurité routière pour 2014 sont excellents. 10 vies ont été épargnées, et il y a eu 113 accidents de moins. Le colonel Caudrelier, qui commande toutes les forces de gendarmeries en Polynésie française, fait le bilan :

"Le bilan de l'accidentologie en 2014 est très satisfaisant puisque nous avons terminé cette année avec 9 tués en moins en zone gendarmerie. En nombre d'accidents nous connaissons une baisse de l'ordre de 30%, et pour les blessés une baisse de 26%."

À quoi attribuez-vous cet excellent résultat ?

"Alors on n'a rien sans de la chance. Mais il faut dire aussi que nous avons mené une action de fonds sur tous les facteurs de gravité des accidents : l'alcool, les stupéfiants et la vitesse. Mais il y a aussi le port des équipements de sécurité : la ceinture de sécurité fait souvent la différence entre un accident matériel et un accident corporel."

Quelle a été votre stratégie ?

"J'ai tiré les enseignements de la situation de 2013 pour mettre en place la politique de sécurité routière de 2014. Elle a consisté à concentrer notre action sur les zones accidentogènes, aux horaires accidentogènes (voir encadré). Et vous observerez que bien que nos moyens aient été très allégés sur la côte Est, nous n'y avons eu aucun tué cette année.

Alors c'est vrai, c'était un pari. Mais plutôt que de diluer nos efforts j'ai choisi le principe de la concentration des forces sur des endroits très précis, et cela a porté ses fruits. C'est un choix tactique qui qui aurait pu se révéler faux, mais en l'occurrence il a été conforté par les chiffres de l'accidentologie de mois en mois, avec en moyenne un tué par mois au lieu de deux précédemment."


Et en 2015 quelle sera votre stratégie ?

"Nous allons concentrer nos efforts sur les 2 roues, parce que sur 15 tués, nous avons 11 conducteurs de 2 roues, qui pour une partie d'entre eux ont été tués notamment par un manque de visibilité et par des défauts dans le port des équipements de sécurité : absence de casque ou casque non attaché. Pour la visibilité, ce n'est pas obligatoire mais nous préconisons que les 2-roues, même les 50cc, roulent avec le phare allumé et portent le gilet. C'est ce qui fait toute la différence pour les conducteurs de voitures, qui ont une visibilité un peu réduite, la nuit, ou dans des conditions difficiles… C'est le port du gilet qui pourra encore sauver des vies."

Donc il y aura plus de contrôles sur les 2-roues cette année ?

"Nous le faisons déjà, mais nous allons encore plus concentrer nos efforts sur les 2-roues, l'objectif étant de réduire leur vulnérabilité et de contrôler leur conformité puisqu'il y a encore un an et demi, de très nombreux cyclomoteurs circulaient avec des modifications qui porte la puissance de ces engins au-delà du raisonnable."


En 2014 les routes polynésiennes ont fait 10 victimes de moins
Les statistiques 2014 de la sécurité routière :

  • 167 accidents (112 de moins en un an)
  • 17 morts (10 de moins)
  • 203 blessés (124 de moins)

(zones police et gendarmerie, chiffres Haut-commissariat)

Les lieux et horaires les plus dangereux sur la route selon la gendarmerie

Horaires : les accidents ont généralement lieu au petit matin et le soir, principalement le week-end.
Lieux : les routes les plus dangereuses de Polynésie sont situées sur la côte Ouest de Tahiti Nui. La zone de Paea et les longues lignes droites de Papara sont citées par le colonel Caudrelier. Au deuxième semestre 2013, une demi-douzaine d'enfants y avaient été victimes de collisions avec des véhicules.

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CLUSIR : Une conférence publique pour apprendre à sécuriser son smartphone

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CLUSIR : Une conférence publique pour apprendre à sécuriser son smartphone
PAPEETE, le 13 janvier 2015 (COMMUNIQUE) - Dans le cadre de son cycle de conférences publiques, le CLUSlR Tahiti vous propose un exposé sur le thème de la "sécurité des smartphones" durant lequel seront notamment abordées les nombreuses menaces qui pèsent sur ces appareils, puis les solutions simples et les bonnes pratiques permettant de les sécuriser.

Gratuite et ouverte au public, la conférence aura lieu le jeudi 15 janvier, à partir de 17h30 à la mairie de Fa'a'a, salle Rautea.

Selon le “Rapport d'étude 2013 sur les usages du numérique en Polynésie française” réalisé par la DGEN, 31% des habitants des îles-du-vent ont un smartphone.

Que savez-vous de la sécurité de vos smartphones ?

Vos données sont-elles vraiment effacées lorsque vous le réinitialisez avant de le revendre ?

Combien de minutes votre code de déverrouillage à 4 chiffres résiste-t-il à une attaque de type "force brute" ?

Est-il normal qu'un jeu de cartes sur smartphone requiert l'accès à vos SMS, votre micro et votre carnet d'adresses pour fonctionner ?

En 2013, plus de 400.000 programmes malveillants étaient recensés sur les smartphones.

Les données que vous manipulez sur votre smartphone (données personnelles, mails, SMS, positions géographiques, mots de passe, données professionnelles, ...) intéressent de nombreux individus peu scrupuleux et services marketing douteux.

Contact : bureau@clusir-tahiti.asso.pf
Site : www.clusir-tahiti.asso.pf

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Un schéma directeur des formations concerté pour assurer la cohérence de l’offre de formations en Polynésie française

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Un schéma directeur des formations concerté pour assurer la cohérence de l’offre de formations en Polynésie française
PAPEETE, le 13 janvier 2015. (COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE) La ministre de l’Education, Nicole Sanquer-Fareata, a reçu, mardi matin, la ministre du Travail et du dialogue social, Tea Frogier, ainsi que le président de l’Université de la Polynésie française, Eric Conte, et les différents représentants du Vice-rectorat, du MEDEF, de la CGPME et du monde du travail.

Comment assurer la cohérence de l’offre de formations en Polynésie française ? Telle est la question posée à ce comité technique chargé d’élaborer un schéma directeur des formations.

Le système scolaire doit définir et réguler chaque année sa carte des formations pour que les élèves choisissent une orientation en toute connaissance de cause. Cependant, la carte des formations du système scolaire doit être en adéquation constante avec l’enseignement universitaire post Bac, avec le monde du travail et de l’emploi, ainsi qu’avec la formation professionnelle. C'est la raison pour laquelle il est nécessaire pour le Pays de définir ses intentions à moyen et à long terme.

Ainsi, le schéma directeur des formations a pour but de donner les orientations stratégiques de manière prospective afin de définir l'articulation de la réalisation des principaux objectifs que se fixe le Pays dans le temps grâce à un tableau de bord.

La réunion du comité technique de ce jour a permis de définir la méthodologie de travail, ainsi que l’échéancier qui permettront d’élaborer un schéma directeur concerté et cohérent.

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Association 193 : « Faire la vérité sur les essais nucléaires »

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Association 193 : « Faire la vérité sur les essais nucléaires »
PAPEETE, le 13 janvier 2015. La nouvelle association 193 souhaite que l’État « demande pardon aux Polynésiens » pour les 193 essais nucléaires tirés en Polynésie. Elle réclame aussi que le 2 juillet 1966, jour du premier essai tiré depuis Moruroa, devienne une date officielle de commémoration.


Père Auguste se souvient avoir vu lorsqu'il était jeune un grand poster affiché dans un fare qui représentait un tir atmosphérique tiré en 1971 à Moruroa. « Les Polynésiens étaient fiers d'afficher ces essais nucléaires. Puis, on est passé à un moment, où il faut tout oublier. Non, il faut en parler », insiste Père Auguste. Celui-ci a créé il y a près de trois mois, l'association 193. Cent quatre-vingt-treize, c'est le nombre d'essais nucléaires (atmosphériques, de sécurité et souterrains) réalisés sur les atolls de Moruroa et Fangataufa entre 1966 et 1996.

Après trois mois d'existence, l'association revendique 425 adhérents et 1 016 pétitionnaires. Elle insiste : « Nous ne voulons pas faire concurrence aux associations qui existent déjà et qui font un bon travail comme Moruroa e Tatou », a mis en avant Père Auguste, président de l'association. « Nous nous situons plus sur un terrain moral ».
L'association revendique dans ses rangs six prêtres et neuf diacres et a son siège social encore pour un mois à la paroisse Christ-Roi, à Pamatai, à Faa'a, mais se défend d'être une « association catholique » .
« 193 » est née après « un élément déclencheur pour beaucoup de Polynésiens ». Ce « déclic », remonte au mois de juin. Après plusieurs jours de débats, la stèle portant la mention « place Jacques Chirac », en l'honneur de l'ancien chef de l'État, a été installée à une centaine de mètres de la stèle des victimes des essais nucléaires, qui ont été relancés en 1995 par Jacques Chirac lui-même.
Le projet de cette installation avait choqué les associations de victimes des essais nucléaires, d'autant que Gaston Flosse avait proposé de déplacer la stèle des victimes au rond-point face à la base marine de Fare Ute.
« Les essais nucléaires ont complètement chamboulé la société polynésienne au niveau social, économique et culturel », souligne Frère Maxime, connu pour son engagement pour l’environnement en Polynésie. « Il faut que nous fassions la vérité sur les essais nucléaires dans tous leurs compartiments pour que les générations présentes et futures connaissent bien l'histoire de la Polynésie. »

Contacts
Père Auguste, président : 87 726 808 ou augusteuebecarlson@gmail.com
Gérald Tepehu, 1er vice-président 87 215 466 gtepehu@gmail.com
Ramona Oopa 87 723 640 ou oopa.ramona@yahoo.fr
association193@gmail.com Association 193 sur Facebook

« Faire du 2 juillet 1966, une date officielle commémorative »
Chaque année, le 2 juillet 1966, l’association Moruroa e tatou se retrouve au lieu de mémoire au bas de l’avenue Pouvana'a a Oopa pour commémorer la première bombe atomique qui a été expérimentée au-dessus de Moruroa le 2 juillet 1966. « Cette date symbolique est l'amorce du fait nucléaire dans notre pays dont les conséquences restent encore à déterminer », explique l'association. Le 2 juillet 1966, la Polynésie est entrée dans l’ère nucléaire avec le premier essai Aldébaran tiré depuis Moruroa. L'association 193 souhaite que cette date devienne « la date de référence » pour entamer un devoir de mémoire.

« Que la France demande pardon aux Polynésiens »
« C'est le point le plus sensible », prévient Père Auguste, président de l'association 193. «Nous souhaitons que les Polynésiens soient unis pour avoir une parole forte devant l’État. Nous souhaitons que la France demande pardon aux Polynésiens pour libérer la population des frustrations ».
Fin novembre, une résolution demandant à l’Etat une indemnisation pour les conséquences environnementales mais également la reconnaissance du fait nucléaire a été votée à l’assemblée de Polynésie française. Le haussaire Lionel Beffre avait alors indiqué que cette résolution pouvait être « considérée comme un geste inamical vis-à-vis de l'État ». « On ne peut plus entendre ce genre de réactions », a souligné Père Auguste. L'association souhaite donc mener des « actions auprès des autorités publiques permettant aux populations polynésiennes l'obtention d'une demande de pardon de la France et réparation qui en suit, dans un sens du bien commun ». L'association aimerait notamment que l’État s'investisse dans la « santé » des Polynésiens. « Beaucoup d'îles n’ont pas de médecins et la CPS paie les maladies liées à cette période des essais nucléaires », souligne Père Auguste.

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La ministre du Travail et du dialogue social visite les entreprises d’acconage

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La ministre du Travail et du dialogue social visite les entreprises d’acconage
PAPEETE, le 13 janvier 2015. (COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE) La ministre du Travail et du dialogue social, Tea Frogier, s’est rendue, lundi, sur le Port de Papeete, en compagnie de la directrice du travail, Lovina Joussin, et de l’inspectrice du travail, Julie Elicegui, afin de prendre la pleine mesure des spécificités inhérentes aux métiers de la manutention portuaire.

Cette visite fait suite à diverses rencontres avec les responsables des entreprises d’acconage et leurs personnels, à l’occasion desquelles l’attention de la ministre a été attirée sur les variations importantes auxquelles cette activité est confrontée en raison notamment de l'irrégularité des mouvements des navires, qu’elle soit imputable à l'imprévisibilité des conditions climatiques ou à la nature des cargaisons et au caractère variable de certains trafics.

Les responsables des entreprises d’acconage et leurs personnels ont par ailleurs mis cette visite à profit pour sensibiliser la ministre aux problèmes de sécurité auxquels ils sont confrontés du fait de l’étroitesse de la zone.


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Huahine : un chauffeur de truck scolaire alcoolisé à 7 heures du matin

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Huahine : un chauffeur de truck scolaire alcoolisé à 7 heures du matin
PAPEETE, le 13 janvier 2015. Lundi matin, à Huahine, la brigade motorisée de la gendarmerie de Faa'a et les gendarmes de l'île ont contrôlé des véhicules de transport scolaire à l'arrivée des élèves au collège de Fare. Deux bus nouvelle génération et cinq trucks ont ainsi été contrôlés. Au total, treize infractions ont été constatées au niveau de la mise en circulation ou la conduite des cinq trucks.

La plus grave est celle commise par un conducteur de truck contrôlé avec un taux d'alcoolémie de 0,30 milligramme par litre d'air expiré, soit 0,60 gramme par litre de sang alors que le seuil maximum autorisé pour ce conducteur professionnel est de 0,10 mg/litre d'air expiré, soit 0,20 gramme par litre de sang. Ce conducteur a été verbalisé et le truck immobilisé sur place par les forces de l'ordre jusqu'à l'arrivée d'un conducteur de remplacement désigné par la société de transport.

Le contrôle a en plus relevé les infractions suivantes : un permis de conduire de catégorie D non prorogé depuis 2006, cinq non-présentations de carte violette (autorisation de mise en circulation) , un pneu lisse, un défaut d'équipement de sécurité (trousse de secours), un défaut de signal "Transport scolaire", un extincteur non entretenu ou vérifié, deux non-présentations du permis de conduire

Par ailleurs, deux infractions ont été retenues pour défaut de port de la ceinture de sécurité à l'encontre de parents venus déposer leurs enfants à l'école à bord de leur véhicule particulier.

La gendarmerie rappelle que la lutte contre l'insécurité routière demeure l'une de ses priorités y compris dans les îles et annonce que les contrôles seront intensifiés notamment dans les domaines de la lutte contre la conduite sous l'emprise d'alcool et/ou de stupéfiants, la conduite, la mise en circulation des deux-roues et les équipements de protection de leurs conducteurs et passagers et les transports scolaires.


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