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Mairie de Papeete: Fermeture exceptionnelle des services - Vendredi 28 novembre

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Mairie de Papeete: Fermeture exceptionnelle des services - Vendredi 28 novembre
PAPEETE, le 25 novembre 2014. (COMMUNIQUE) Le Bureau de l'état civil de Papeete sera exceptionnellement fermé le vendredi 28 Novembre 2014 de 7 h 30 à 14 h 30.
Réouverture dès le lendemain, pour la permanence de samedi de 8 heures à 10 heures, pour les déclarations de naissance et de décès uniquement.

Sont également concernés par cette fermeture le Bureau de l'action sociale et sanitaire, le Bureau des affaires diverses et le Bureau des élections. Réouverture dès lundi 1er décembre 2014 pour ces derniers.

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Chikungunya : un nourrisson de 8 jours et un octogénaire sont décédés

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Chikungunya : un nourrisson de 8 jours et un octogénaire sont décédés
PAPEETE, le 25 novembre 2014. Le gouvernement a annoncé ce mardi que deux nouvelles personnes sont décédées après avoir été touchées par le chikungunya : un octogénaire et un bébé de 8 jours.

La semaine dernière, un homme de 80 ans en insuffisance rénale chronique et un nourrisson de 8 jours sont décédés des suites du chikungunya. Les services de santé tiennent à rappeler que, tout comme les personnes âgées malades, les femmes enceintes et les nourrissons sont l'une des catégories de sujets à risque lors de cette épidémie. Depuis le début de l'épidémie, quatre personnes sont décédées après avoir été touchées par le chikungunya.

La cellule de coordination de lutte contre le chikungunya s’est réunie, mardi, afin de faire le point sur l’évolution de cette épidémie en Polynésie française. Selon les dernières données disponibles, le nombre de cas estimés de chikungunya est désormais de plus de 11 000 personnes, dont 95% de cas à Tahiti et Moorea.

Les archipels des îles Sous-le-Vent, des Tuamotu-Gambier, des Australes et des Marquises sont également touchés. Les autorités sanitaires veillent à faire en sorte que les renforts nécessaires soient mis en place au niveau du Centre hospitalier de Polynésie française et de l’hôpital de Taravao.

Afin de contenir la propagation de la maladie, il convient plus que jamais d’assurer une protection adaptée des malades, en particulier contre les piqûres de moustiques, avec l’usage de répulsifs, souligne la présidence dans un communiqué. La population doit également continuer à œuvrer pour la diminution du nombre de moustiques, notamment avec des dégitages périodiques.

Les actions de pulvérisation sur les zones où ont été recensés des cas de chikungunya se poursuivent en parallèle, en particulier dans la zone urbaine de Papeete et sur la presqu’île de Tahiti.



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Plan Communal de Sauvegarde de Teva i uta : « La population devra respecter les consignes ! »

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Plan Communal de Sauvegarde de Teva i uta : « La population devra respecter les consignes ! »
TEVA I UTA, le 25 novembre 2014 - Les élus de la commune de Teva i uta se sont réunis récemment avec la gendarmerie et des spécialistes de la protection civile, afin d’aborder la question du PCS, Plan Communal de Sauvegarde. Ce dernier traite de la mise en place d’un plan d’action en cas de catastrophes naturelles. L’accent également a été mis sur l’importance du concours de la population.

Le Plan Communal de Sauvegarde de Teva i uta existe depuis 2011 et a été porté à bout de bras par le chef de la brigade des sapeurs-pompiers et de la police municipale, Gaston Tunoa. Si cette réunion a principalement abordé le thème du Tsunami et des risques cycloniques, le plan recense en lui-même neuf catastrophes naturelles en tout. Outre les deux premiers cités, on compte : les fortes houles, les houles cycloniques, les ruptures de barrages, les feux de brousse, les crashs d’avion, le TMD (Transport de Matières Dangereuses), les glissements de terrain ainsi que les inondations. « Il s’agit là d’éléments qui ont déjà eu lieu dans notre commune, ou alors qui peuvent survenir. Nous devons donc être prêts le jour du sinistre. » précise Gaston Tunoa.

En matière de tsunami ou de fortes houles cycloniques, la commune de Teva i uta a été sectorisée en six zones distinctes, c’est-à-dire six parties sur lesquelles ont été identifiés des refuges d’accueil. « Nous avons prévu 11 abris répartis sur l’ensemble de la commune. C’est-à-dire que des découpages ont été effectués à partir de tels quartiers à telles servitudes. Cela permettra surtout de mettre à l’abri très rapidement les habitants dans des refuges proches de leurs lieux d’habitations. » explique Sylvana Oldham, 6ème maire-adjoint de Mataiea, présente lors de cette première réunion d’information.

La brigade de sapeurs-pompiers municipale compte un effectif de 10 professionnels, 5 pompiers volontaires et actuellement, une sélection est en passe de s’achever d’ici quelques semaines dans l’objectif de recruter 12 nouveaux agents. « Si tout va bien, on finira leur formation avant la fin de l’année. » assure le chef de corps. Toujours est-il que le territoire de Teva i uta est vaste. Il représente une superficie de 120 km2 et compte plus de 9 600 habitants.

La question est donc de savoir si, en cas de catastrophe réelle, le plan d’évacuation sera efficace et à quel point : « Nous avons réfléchi à tout ce qu’il faut faire si cela devait arriver. Les abris, mais aussi le transport d’urgences des personnes à mobilité réduite, le ravitaillement et les soins, tout a été prévu. » insiste Sylvana Oldham. « Du point de vue humain, nous sommes plus que prêts mes hommes et moi, mais il reste à voir le côté du matériel car cela dépend de la commune maintenant, sinon, je confirme que nous sommes parés. » finit d’assurer Gaston Tunoa.

Le dernier point sur lequel l’élue municipale à mis l’accent, c’est le respect des consignes : « On connait notre population. Lorsqu’une catastrophe est annoncée et qu’il faut commencer à évacuer, il y en qui refuse de suivre les consignes. Certains veulent faire à leur tête, d’autres refusent carrément de quitter leurs maisons. Nous leur demandons d’accepter le plan d’action en cas d’alerte et de se plier aux recommandations. Leur sécurité est notre priorité cher nous, à la commune. La population devra respecter les consignes ! » et pour pallier à cette problématique, Gaston Tunoa propose une solution : « Je voudrais demander l’embauche en CDD d’une secrétaire qui assurera donc toute la partie administrative. Mon objectif est de pouvoir me libérer afin d’être plus proche de la population en les sensibilisant, en allant de quartier en quartier pour leur parler. »

Cette réunion était le début d’une série qui s’étalera sur les semaines à venir avec, à chaque fois, un thème différent et un plan d’action. A noter évidemment la participation des services de l’Etat et du Territoire qui formeront, au moment opportun, une cellule de crise.

TP

Plan Communal de Sauvegarde de Teva i uta : « La population devra respecter les consignes ! »
Parau nō te araira’a i Teva i uta : « Mea ani hia i te hu’ira’atira’a ‘ia au raro i te mau fa’a’uera’a ! »

E ‘ere ato’a i te mea maoro atu nei, ‘ua putuputu te mau mero ‘āpo’ora’a ‘oire nō Teva i uta (rātou, tae noa atu te mau mūto’i farāni ‘e oire) nō te tuatāpapa i te parau o teie fa’anahora’a pi’i hia « Plan Communal de Sauvegarde », e araita’ira’a teie o te ha’apāpū nei i te mau ravera’a arai i te taime a tupu ai te tahi ‘ati mai te he’era’a fenua ānei, te miti fa’a’ī, te pararira’a o te mau ha’apahura’a pape, te ‘ati auahi, te utara’a i te mau mōrī ataata, ‘e te mata’i rorofa’i. ‘Ua ha’amata teie fa’anahora’a i te rave hia i te matahiti 2011 ra. Na te upo’o fa’atere o te ‘āua o te mau tūpohe auahi ‘e o te mau mūto’i ‘oire o Gaston Tunoa tāne i fa'aineine i te reira. Teie tō na mana’o : « I teie taime nei, e nehenehe iā ‘u e ha’apāpū atu i te mea ē, ‘ua ineine roa mātou nō te arai i teie mau ‘ati, o vau iho nei tae noa ato’a atu tā’u mau rave ‘ohipa. »

Mai i te peu rave rahi te mau tumu parau i pa’o hia i roto i teie pu’e parau, ‘ua fa’ahiti noa hia ra te parau o te mata’i rorofa’i ‘e te miti fa’a’ī. ‘Ia ‘ite mai tātou, ‘ua vāhi hia te ‘oire tā’ato’a i na tuha’a e ono. Te aura’a, mai i terā i terā atu aroa, mai i terā i terā atu tuha’a fare-tāpiri. Teie te tātarara’a a Gaston Tunoa tāne : « te tumu i rave hia ai mai i te reira, maoti ra nō te fa’a’ōhie i te mau utara’a ta’ata tae noa atu i te fa’afāteara’a ta’ata nō te mea ‘ua ha’amau hia ‘ahuru ma hō’ē mau vāhi fa’ari’ira’a i te hu’ira’atira. » ‘E'ita te mau ta’ata noho e ātea fa’ahou i tō rātou iho aroā, ‘e ‘aore ra fare. ‘Ua ‘ite tātou, mea ‘ā’ano roa teie mata’eina’a o Teva i uta. ‘Ia ‘āmui ana’e hia na tuha’a ‘oire to’o piti, o Mataiea rāua Papeari, ‘ua piri roa atu i te 120 kirometera ‘āfata te āteara’a. ‘āre’a, i te pae’au o te hu’ira’atira e noho nei i reira, ‘ua hau i te 9 600 ta’ata. ‘E ‘ere ihoa i te mea iti.

Teienei, ‘ia ani ana’e hia atu iā Gaston Tunoa mai i te peu ‘ua ineine ānei ihoa ? Teie o tā na i pāhono mai : « Nō te reira pae, ‘ē ! ‘ua ineine ‘e ‘ua nahonaho ato’a. I te parau o te mau tūpohe auahi ‘e te mau mūto’i, ‘aita e fifi. Terā rā, nō te pae’au o te mau mauiha’a (mai te pere’o’o ānei, te pere’o’o pāni, utara’a ta’ata) tei roto i te rima o te ‘oire. » Te nā’ō ato’a ra o te mono tāvana e ono, o Sylvana Oldham teie : « ‘ua ‘ite mātou te i hea te mau vāhi fa’ari’ira’a hu’ira’atira. ‘Ua fēruri a’e na ato’a hia i te parau o te ha’apu’era’a mā’a, te rapa’aura’a tino, te utara’a i te mau ta’ata paruparu ‘e tā tātou mau rū’au. »

Tē vai nei ra ho’i hō’ē vāhi o tā Sylvana Oldham i hīna’aro ‘ia fa’atītī’aifaro hia, te parau ia o te au rarora’a i te mau fa’a’uera’a : « Teie te vāhi fifi roa iō tātou, o tō tātou hu’ira’atira ihoa ra, te parau o te fa’aro’ora’a. Tē vai ra te tahi o rātou, i te taime a tupu ai te hō’ē ‘ati mai o tā tātou i ‘ite i te mau matahiti i ma’iri, ‘aita e fa’ari’i i te mau parau araira’a. Vētahi o rātou, mea rave noa na ni’a i tō rātou hīna’aro. ‘Āre’a nō te tahi pu’era’a, ‘aita rātou e hīna’aro e fa’aru’e i tō rātou fare. Nō reira, te ani nei mātou te tā’ato’ara’a o te ‘āpo’ora’a ‘oire ‘ia fa’ari’i hia mai te mau fa’a’uera’a mai te peu e tupu noa atu teie mau fifi. Mea ani hia i te hu’ira’atira’a ‘ia au raro i te mau fa’a’uera’a ! »

E tāmau ā teie mau rurura’a i teie mau hepetoma i muri nei. E fa’ahiti hia te tahi atu mau tumu parau ‘ia au te arata’ira’a o teie fa’anahora’a « Plan Communal de Sauvegarde » (Fa’anahora’a araira’a ‘e pārurura’a nō roto mai i te ‘oire).
TP

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Rugby – Championnat U11/U18 : le duel Faa’a-Pirae débute dès le plus jeune âge

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Rugby – Championnat U11/U18 : le duel Faa’a-Pirae débute dès le plus jeune âge
PIRAE, le 22 novembre 2014. On se souvient de la dernière place obtenue par Tahiti dans le tournoi de rugby à 7 organisé à Fidji le mois dernier entre les 12 meilleures équipes de rugby d’Océanie. Le rugby est le sport prédominant dans le pacifique anglo-saxon mais il existe malgré tout à Tahiti à travers plusieurs clubs bien organisés qui n’ont certainement pas dit leur dernier mot.
 
On a pu voir une bonne participation lors de cette dernière journée de championnat destinée aux jeunes qui montre que le rugby polynésien prépare son avenir. On a pu se rendre compte que le duel entre Faa’a et Pirae au niveau de l’équipe première bat son plein également chez les jeunes.
 
Teiki Dubois est le coach de l’équipe première de Pirae et voue une passion pour le ballon ovale. Il a annoncé il y a une dizaine de jours la création d’une équipe de rugby féminine en vue de la participations en 2015 aux Jeux du Pacifique de rugby à 7, dont il sera le coach.
 
Le groupe est ouvert à toute athlète féminine de plus de 16 ans, licenciée ou non et le premier entrainement aura lieu le 29 novembre à 15H30 dans un lieu qui reste à définir. (Pirae ou Paea)

Teiti Delorme, responsable de l’école de Rugby de Pirae :
 
C’est un moment important pour les jeunes rugbymen de Tahiti ?
 
« C’est le dernier tournoi jeunes du championnat de Tahiti 2014. Il y des jeunes de moins de 11 ans jusqu’à 18 ans qui jouent aujourd’hui. Il y a environ 3 à 4 équipes dans chaque catégorie U11, U13, U15 et U18 avec Pirae présent dans toutes les catégories, Faa’a également. Manu Ura pour Paea ainsi que Punaauia sont représentées dans la plupart des catégories. »
 
Comment se passe la journée ?
 
« C’est une journée bien chargée pour les jeunes, beaucoup de rugby, beaucoup de jeu, de belles actions. Les belles valeurs du rugby sont mise en avant toute l’après midi. L’intérêt de ce genre de journée c’est de promouvoir ce sport auprès de nos jeunes qui plus tard armeront les futures équipes sénior. C’est aussi une école de la vie, pour leur transmettre des valeurs importantes. »
 
On voit que le duel avec Faa’a est présent dès le plus jeune âge ?
 
« Oui, tout à fait, ce sont les deux plus grosses écoles de rugby. Historiquement, il y a toujours eu une rivalité sportive entre les deux clubs, mais cela se fait dans un bon état d’esprit. Il faut que cela reste une compétition où chacun essaye de gagner dans le respect de la règle et dans un esprit sportif. »
 
On sait déjà qui est devant ?
 
« Au vu de l’ensemble de la saison on peut dire que Faa’a va être champion dans la majorité des catégories. On a eu pas mal de départs cet été, on eu de gros renouvellements dans le club, on a beaucoup de débutants que l’on est en train de former, de faire progresser vers un meilleur niveau. »

Laurent Tardieu, président du club de Faa’a :
 
Faa’a se taille la part du lion chez les jeunes ?
 
« On peut le dire, oui. On a pas perdu beaucoup de matchs cette année avec nos jeunes. C’est la dernière journée, donc normalement on devrait prendre les 4 titres. C’est bien sûr une satisfaction de voir tous ces jeunes réussir dans les compétitions tout au long de l’année, deux fois par semaine. Cela fait plaisir de les voir comme ça. »
 
La relève est assurée ?
 
« Oui, mais il y a encore du travail. Chaque année il y a des jeunes qui montent en équipe première, c’est un travail de longue haleine qui commence dès petit, dans la catégorie U11. (…) Pirae est un grand club et on se bat contre eux aussi chez les petits. » SB

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Hura Tapairu, ça commence ce soir!

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Hura Tapairu, ça commence ce soir!
PAPEETE, le 26 novembre 2014 - Te Fare Tauhiti Nui - Maison de la Culture vous rappelle qu’elle organise la 10ème édition du Hura Tapairu, concours de danse traditionnelle, du 26 novembre au 06 décembre 2014.

34 formations sont en compétition pour remporter un cahier des prix de 2 millions cinq cents mille francs et de nombreux lots offerts par les partenaires. Le jury est composé cette année de Vanina Ehu, présidente du jury, Fabien Dinard, Moana’ura Tehei’ura, Matani Kainuku, Kehaulani Chanquy, et Vaheana Robson Lebihan.

Au programme ce soir :
19h00 > Hei Rurutu (otea, aparima, ori tahito vahine & tane)
19h55 > Teraumanavai (mehura)
20h20 > Hura Mai (mehura)
20h45 > Manohiva Mehura (mehura)

La soirée de ce soir ainsi que celle du 04 décembre sont à guichet fermé, la finale aura lieu le 06 décembre 2014 à 16h00 dans le Grand Théâtre de la Maison de la Culture.

Par ailleurs la Maison de la Culture accueille dans le hall du Grand Théâtre une exposition culturelle et artisanale dès 17h00 pendant toutes les soirées de concours. Plusieurs stands proposent des créations variées tournant autour du thème de la danse et de la fête : couronnes de fleurs, bijouterie en coquillage et en graines, tressages divers, pareu… Le public pourra également découvrir des fabricants d’instruments traditionnels à l’œuvre (percussions, ukulele).

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Les 34 merveilles du monde naturel en photos aux Jardins de Paofai

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Les 34 merveilles du monde naturel en photos aux Jardins de Paofai
PAPEETE, le 26 novembre 2014 - Pendant un mois, le public pourra découvrir dans les Jardins de Paofai, gratuitement, une exposition internationale de photos naturalistes sur les endroits du monde où la biodiversité est la plus forte. La Polynésie y a une place de choix.

Inaugurée vendredi dernier, une exposition intitulée "les 34 merveilles du monde" sera visible gratuitement dans les jardins de Paofai jusqu'au 22 décembre. Installée par l'Agence française du développement (AFD) en collaboration avec les associations locales de protection de la nature, elle regroupe des photos des 34 plus importants points chauds de la biodiversité mondiale, "où il est communément admis que la biodiversité est la plus remarquable (par sa rareté, par sa densité, etc…), mais aussi la plus fragile" assure l'organisation.

Un responsable de l'AFD avoue que la France "a du mal à financer toutes les actions pour préserver la biodiversité en Outre-mer, donc nous essayons de mettre en avant les associations et les bénévoles à travers cette exposition". C'est pourquoi, pour renforcer la merveille dédiée à la Polynésie (représentant une baleine), quatre associations du fenua qui œuvrent à la protection de nos animaux endémiques ont été mobilisées pour produire deux panneaux supplémentaires représentant la richesse naturelle de nos lagons et montagnes.

Car, selon l'Agence, "la biodiversité en Polynésie est remarquable. Elle est un territoire très préservé, mais aussi très fragile. En effet, son éloignement des grands espaces terrestres rend ses espèces terrestres et insulaires beaucoup plus vulnérables à l’intrusion de nouvelles espèces. Elle est le territoire français qui abrite le plus d’espèces menacées (et le 16ème pays au monde), mais aussi a contrario le plus fort pourcentage d’espèces endémiques."

Cette même exposition était affichée à Paris en début d'année, sur les grilles du ministère des Affaires étrangères. Un jeu de panneaux est aussi passé par la Guadeloupe et le Cambodge et va continuer son voyage à travers le monde. L'exposition est le fruit d’une collaboration entre le magazine Terre Sauvage, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), le Fonds de partenariat pour les écosystèmes critiques (CEPF) et l'AFD.

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Tatau, la culture d'un art

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Tatau, la culture d'un art
PAPEETE, le 19 novembre 2014. Le documentaire Tatau, la culture d'un art est diffusé ce mercredi 26 novembre sur Polynésie 1ère, à 19 h 25, dans l'émission Patitifa.




« C'est un miracle que le tatouage n'ait pas disparu »,
souligne Manu Farrarons, tatoueur et fils de Jordi Farrarons, qui a eu le premier tattoo shop avec pignon sur rue à Tahiti. « Le tatouage a repris sa place. Plus personne ne le critique. Il y a 30-40 ans, il y avait plus de personnes qui n'avaient pas de tatouage que de personnes qui en avaient. Aujourd'hui, c'est l'inverse ».
Dans le documentaire Tatau, la culture d'un art, le réalisateur et anthropologue Jean-Philippe Joaquim revient sur l'histoire du tatouage polynésien : sa pratique, sa presque disparition et son retour. A travers les témoignages de nombreux de tatoueurs, archéologues et anthropologues, il guide le spectateur pour mieux connaître l'histoire du tatouage et son retour sur la scène culturelle et commerciale.


« Un des marqueurs de l'identité »


Auparavant, le tatouage répondait à des règles très strictes et indiquait la position sociale du tatoué.
Le tatouage a disparu de Tahiti vers 1858-1861 et a été interdit en 1884 aux Marquises. Il faudra attendre les années 1970 pour voir revenir progressivement le tatouage au fenua.

D'abord de retour dans les prisons et dans les fonds des quartiers, les tatouages sont alors « à l'européenne ». Mais vers « la fin des années 1980-90, le tatouage devient quelque chose de très important », témoigne dans le documentaire Bruno Saura, anthropologue. « Il va devenir un des marqueurs de l'identité ».

Le documentaire Tatau, la culture d’un art sera diffusé mercredi prochain à 19h25 sur Polynésie 1ère dans l'émission Patitifa. Il retrace « l’aventure de toute une nouvelle génération de tatoueurs qui ont su redonner du sens à une pratique trop longtemps déconsidérée voire dénigrée », explique le résumé du documentaire. «Tatau, la culture d’un art est l’histoire de la reconquête d’un nom et d’une fonction au sein d’une société qui se construit à travers les époques. C’est aussi un film qui nous montre comment un art considéré il y a à peine plus de trente ans comme une pratique répréhensible à su devenir à l’international un véritable ambassadeur de la culture polynésienne. »


« On a presque tout perdu »



Se réapproprier l'art du tatouage a été difficile. « On a presque tout perdu », rappelle Manu Farrarons. Le livre de Karl von den Steinen devient l'une des références, mais d'abord écrit en allemand, il n'est pas toujours bien compris. Dans le documentaire, un des tatoueurs cite ainsi l'anecdote d'une maman qui a vu sous des dessins de tatouages marquisiens des lettres et a cru que les dessins signifiaient ces lettres. Les lettres renvoyaient en fait à des légendes. Mais cette maman a voulu écrire le nom de son enfant avec ces dessins. « Je ne sais pas où on serait s'il n'y avait pas eu ces tatouages marquisiens », confie Roonui, tatoueur à Montréal.


Aujourd'hui, le tatouage s'ouvre à l'extérieur notamment grâce aux conventions internationales. On découvre ainsi de nombreux tatoueurs venus de différents pays dans ce reportage qui sont très intéressés par le tatouage polynésien.
Le témoignage de la jeune japonaise, professeur de ori tahiti, qui décide de se tatouer est aussi touchant. Au Japon, cet art est mal perçu. Une fois tatouée, elle ne pourra plus aller à la piscine, au spa... mais elle se lance quand même et le tatoueur commence à tracer les traits du futur tatau.

Des échanges vers l'extérieur, mais aussi des apports de l'extérieur. « On développe des influences des deux côtés », souligne Manu Farrarons.
Comme un tatoueur, Jean-Philippe Joaquim a soigné l'esthétique et le sens de son œuvre. « Le tatouage est une pratique qui est éminemment visuelle », confie-t-il. « Il fallait que les images soient en adéquation. C'est un art, il fallait le porter le transcender par les images. »



Interview
Tatau, la culture d'un art
Jean-Philippe Joaquim, réalisateur de Tatau, la culture d'un art et anthropologue

« Beaucoup de choses ont été perdues »


Dans votre documentaire, Manu Farrarons, tatoueur, dit que le tatouage a retrouvé sa place. Est-ce vraiment le cas ou est-ce une nouvelle place ?

A travers la démarche par laquelle les tatoueurs et les Tahitiens se sont réappropriés cette pratique on s'aperçoit que le tatouage est comme un langage. (…) Il accompagne les sociétés humaines et se transforme au fur et à mesure que la société humaine elle-même évolue et se transforme à travers l'histoire.

Le travail de recherche sur le tatouage est-il difficile ?

Il y a très peu d'iconographies sur le tatouage tahitien. La recherche est un travail de rat de bibliothèque. Il faut aussi aller sur le terrain, rencontrer les gens, les interroger sur leur pratique et croiser cela avec ce qu'on sait historiquement. On s'aperçoit qu'il y a beaucoup de choses qui ont été perdues.


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Cartes bancaires : être "China ready", c'est être "payment ready"

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Cartes bancaires : être
PAPEETE, 26 novembre 2014 – Les réseaux de cartes bancaires JCB et UPI totalisent à eux deux plus de 4 milliards de titulaires à travers le monde et sont numéro un en Chine et au Japon. Mais leur implantation sur le territoire est encore relativement faible. Une présentation était offerte par Ofina, ce jeudi, à une centaine de commerçants locaux.

La société Ofina a profité de la présence à Tahiti de représentants des réseaux Japan credit bureau (JCB) et China Unionpay (UPI) pour organiser un atelier de présentation des deux principaux moyens de paiement utilisés par les japonais et les chinois lors de leur déplacement à l’étranger.

Pourtant, ces deux réseaux de paiement sont encore assez peu implantés sur le territoire. "Même si le nombre de commerçants qui acceptent les cartes UPI et JCB croît d’année en année à Tahiti, il n’est toujours pas assez important pour accueillir convenablement les touristes, particulièrement ceux en provenance de Chine", explique Vaea Mitais, directrice commerciale et marketing de la société Ofina. Cette filiale de la banque Socrédo représente notamment les réseaux et gère les flux monétiques de JCB et d'UPI, en Polynésie française. JCB est le 1er réseau de cartes bancaires au Japon et le 3e au monde, avec près de 80 millions de cartes émises. Le chinois Unionpay international est quant à lui le 1er réseau de cartes bancaires à l’international avec 4,2 milliards de titulaires dont 1,3 milliard en Chine.

Un achat de 18,7 millions Fcfp

Dans le monde, une carte bancaire sur deux est émise par le réseau UPI. Parmi celles-ci 90% sont des cartes de débit, pour lesquelles le plafond de dépenses est ce dont dispose le porteur sur son compte bancaire. "L’enjeu pour nous est de convaincre aujourd’hui les commerçants susceptibles de travailler avec ces visiteurs d’accepter des paiements avec JCB et UPI", continue la directrice commerciale et marketing d’Ofina.

Une centaine de commerçants a participé à la présentation offerte mercredi par l’établissement bancaire à l’appui des exposés donnés par Yuji Natori pour le réseau JCB et Heng Gu Clark pour le compte de la China Unionpay.

Ces cartes intéressent particulièrement les boutiques de luxe. En Polynésie française, JCB enregistre un ticket moyen 32000 Fcfp en 2014. Pour les cartes UPI cet achat moyen est de 141000 Fcfp cette année. Et pour l’anecdote, c’est un porteur de carte Unionpay qui est à l’origine du plus gros achat payé par carte en Polynésie française : la transaction fut de 18,7 millions Fcfp, chez un bijoutier local.

Les prévisions statistiques du GIE Tahiti Tourisme font état, pour 2015, de 4700 visiteurs chinois et 15800 japonais. Ces chiffres pourraient doubler d’ici 2017 avec l’installation progressive de connexions aériennes directes depuis les villes de Hong-Kong, Shanghai et Pékin par la compagnie Hainan Airlines.

Pour l’heure, un peu plus de 400 commerçants acceptent la carte Unionpay en Polynésie française, et une centaine de moins pour la carte JCB. "Le marché dispose de la capacité de doubler, voire tripler ces chiffres", affirme cependant Vaea Mitais. Elle ajoute : "Encore une fois, Unionpay insiste sur ce principe : pour être « China ready » il faut d’abord être « payment ready ». Donc oui, notre objectif est de parvenir, courant 2015, à au moins doubler le nombre de commerces acceptant ces cartes de paiement".

Cartes bancaires : être

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Un village des sciences pendant trois jours à Punaauia

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Un village des sciences pendant trois jours à Punaauia
PUNAAUIA, le 26 novembre 2014. L'association Proscience se mobilise comme chaque année pour la fête de la science. Durant trois jours –d'aujourd'hui à samedi inclus-, un Village des sciences s'installe autour de la mairie de Punaauia. Au menu des ateliers concrets et pratiques pour toucher la science du doigt.
Le thème retenu cette année par l'association Proscience aborde l'agriculture familiale et biologique dans un village spécialement édifié qui ouvrira ses portes durant trois jours à partir de jeudi de 9 heures à 17 heures. Ce sera en tout cas l'occasion de faire cohabiter les messages d'une science abordable par tous les publics et des besoins d'une alimentation équilibrée. Sur place la communauté scientifique locale est mobilisée, de même que des enseignants et des entreprises concernées par la thématique.

Cette année la fête de la science abordera donc l'apiculture avec le CJA de Punaauia, de la protection des végétaux avec le SDR de Papara, du traitement des eaux usées et des déchets avec la société Technival, mais aussi des ressources amylacées polynésiennes (‘uru, meia, fe’i, taro, tarua) avec une ingénieur en bio-ingéniérie végétale, d'agriculture familiale et biologique avec des quizz préparés par des écoliers de la Presqu'île. Par ailleurs, les collèges de Afareitu, Arue, Faa'a Henri Hiro, Collège NDA, Hitia'a, Paopao, Papara, Punaauia, Mahina, Rangiroa, Taaone, Taravao, Tipaerui et Tubuai participent aux journées portes-ouvertes : les collégiens présenteront à leurs camarades de primaires des expériences scientifiques ludiques pour un partage d'expériences par et pour les plus jeunes.

Au total, 15 stands ou ateliers composent ce village des sciences : ils aborderont aussi bien les techniques de la fabrication du mono'i, le calendrier lunaire, les différentes étapes de la fabrication d'une "tower garden", un terrarium avec la présentation des auxiliaires ou ravageurs de la terre, cuisine et santé, comment expliquer la couleur des fruits et des légumes, l'agro-industrie, le jardin chimique, la récupération d'énergie à partir de déchets agricoles (méthanisation), les signes astronomiques qui guident l'agriculteur. Des films et documentaires sont également projetés sur place dans la salle annexe de la mairie de Punaauia.


Le planétarium est de sortie

Sous une tente-bulle, le simulateur de ciel du Planétarium permet d'aborder le système solaire ; la taille des étoiles, leur distance ; les phases de la Lune ; l'étoile du matin, étoile du soir, étoile du Berger : c’est une planète ; les éclipses; les variations du ciel ; la rotation et la révolution de la terre ; les saisons. Un véritable voyage dans le ciel…

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Communauté de communes Hava’i : un délai pour le développement économique

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Communauté de communes Hava’i : un délai pour le développement économique
PAPEETE, le 26 novembre 2014. Le Conseil des ministres a décidé d’octroyer à la communauté de communes Hava’i (qui regroupe les communes de Tumaraa et Taputapuatea) sur l'île de Raiatea, un délai supplémentaire afin que cette dernière puisse finaliser son projet de développement économique. Depuis une Loi du Pays de 2010, ces communautés de communes peuvent être créées en Polynésie en leur laissant "le soin d’élaborer des projets de développement économique" ou pour confier à ces communautés de communes "la réalisation d’équipements collectifs ou la gestion de services publics relevant de sa compétence dans le domaine de l’aménagement de l’espace".

Depuis sa création, en décembre 2011, la communauté de communes Hava'i disposait de six mois pour remettre au Pays ses études du projet de développement économique et 18 mois pour la réalisation d'équipements collectifs. Ces deux dates butoir ont été atteintes respectivement le 30 juillet 2012 et le 30 juillet 2013. Toutefois n’ayant pu satisfaire ces obligations dans les délais prévus, le Conseil des ministres accorde un délai supplémentaire afin que la communauté de communes Hava’i puisse finaliser son projet de développement économique. Par ailleurs, le Conseil des ministres a aussi validé un projet de convention de partenariat entre Hava'i et la Polynésie française. Cette convention prévoit que le Pays mette à disposition de la communauté de communes l’ensemble des études et rapports dont il dispose sur les domaines de compétences retenus.

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Coupure en eau à Puurai ce mercredi 26 novembre (Prolongation)

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Coupure en eau à Puurai ce mercredi 26 novembre (Prolongation)
FAA'A, le 26 novembre 2014. (COMMUNIQUE) Des travaux de rénovation du réseau de distribution ont été entrepris à Puurai, Oremu 1 et 2 depuis ce matin.

Cependant, le service Eau informe les administrés de Puurai, qu’une interruption d’une conduite s’est produite.

En conséquence, la non alimentation en eau des habitations se poursuivra jusqu’à la fin des travaux.

Le service Eau renouvelle ses excuses pour la gêne occasionnée.

Veuillez le contacter au 40 83 53 33 pour tout renseignement complémentaire.

Site web : www.faaa.pf – Facebook Ville de Faaa

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Compte rendu du Conseil des Ministres du 26 novembre 2014

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Communauté de communes Hava’i

Depuis l’extension en 2008, du code général des collectivités territoriales (CGCT) en Polynésie française, l’intercommunalité locale a pu s’élargir, notamment au profit d’une nouvelle catégorie d’établissements publics de coopération intercommunale : les communautés de communes.
Afin de pouvoir adapter le contexte normatif polynésien à la création d’une telle structure intercommunale disposant de domaines de compétences larges, une loi du pays n° 2010-12 du 25 août 2010 est intervenue pour dorénavant permettre à la Polynésie française :
• d’une part, de confier à des communes souhaitant constituer entre elles une communauté de communes qui en font la demande, « le soin d’élaborer des projets de développement économique » ;
• d’autre part, de confier à de telles communautés de communes qui en font également la demande, « la réalisation d’équipements collectifs ou la gestion de services publics relevant de sa compétence dans le domaine de l’aménagement de l’espace ».
Les élus des communes de Tumaraa et Taputapuatea ayant manifesté leur désir de bénéficier des dispositions de la première branche de possibilités offertes par la loi du pays précitée, l’arrêté n° 2317/CM du 30 décembre 2011 est venu faire droit à cette demande en encadrant tout de même ce transfert de compétences au travers :
• d’une part, l’obligation pour la communauté de communes Hava’i, de remettre au Pays les termes de référence des études du projet de développement économique qui doit être produit ;
• puis, l’obligation de remettre au Pays un rapport comprenant le projet de développement économique ;
• d’autre part de respecter les délais maximaux s’y rapportant respectivement 6 mois à compter de la création de la communauté de communes Hava’i pour le premier (30 juillet 2012) et 18 mois pour le second (30 juillet 2013).
Le projet de développement économique a pour objet la production d’un rapport détaillé établissant :
• des axes de développement destinés à promouvoir les filières économiques dans le domaine de l’agriculture biologique, à développer la filière du tourisme nautique et à valoriser le patrimoine historique ;
• des programmes d’actions à mettre en œuvre dans les secteurs économiques précités.

N’ayant pu satisfaire à leur obligation dans les délais prévus, le Conseil des ministres a décidé d’octroyer à la communauté de communes Hava’i un délai supplémentaire afin que cette dernière puisse finaliser son projet de développement économique.

Par ailleurs, le Conseil des ministres a aussi validé un projet de convention de partenariat entre la communauté de communes et la Polynésie française. Cette convention prévoit que le Pays mette à disposition de la communauté de communes l’ensemble des études et rapports dont il dispose relatifs aux domaines de compétences retenus.


Le gouvernement lance la construction de son plan stratégique


Après avoir mesuré les défis que la Polynésie française doit relever pour retrouver le chemin de la croissance, le gouvernement a décidé de lancer une réflexion visant à proposer puis engager les réformes structurelles nécessaires pour les cinq prochaines années, voire au-delà.

L’objectif est d’élaborer trois documents de référence :

- un plan stratégique de développement économique à horizon 2020 ;
- une stratégie sectorielle du tourisme ;
- un plan de dynamisation de l’économie à horizon 2016.

Ces documents, intégrant les conclusions des travaux déjà menés par le passé mais aussi le résultat des consultations qui seront menées dès décembre 2014, seront élaborés selon une approche participative, organisée en trois phases :

- une phase d’écoute, de consultation et de compréhension, mise en œuvre dès maintenant et s’achevant en janvier 2015 ;
- une phase d’élaboration, de proposition et de co-construction avec les acteurs concernés, de janvier à février 2015 ;
- enfin, une phase de validation, décision et finalisation, de février à mars 2015.

Un comité de pilotage, dont la première réunion est prévue au début du mois de décembre 2014, associera les institutions du Pays, l’Etat et les communes. Des séminaires de travail avec les acteurs économiques et des rencontres avec les partenaires sociaux seront organisés au mois de février 2015 afin d’échanger sur les orientations et les mesures concrètes à mettre en œuvre.

Enfin, une Conférence économique, organisée fin mars 2015, permettra à l’ensemble des partenaires socio-économiques de valider les orientations présentées dans les trois documents de référence finalisés.

En outre, un suivi permettra au gouvernement de rendre compte publiquement, une fois par an, de la réalisation des actions entreprises, dans un esprit de transparence de l’action publique.


Programme d’investissement agréé pour Aquapac


Le Conseil des ministres a agréé le programme d’investissement présenté par la SA Aquapac au régime des investissements indirects.

L’assise foncière de la société étant restreinte, la SA Aquapac ne peut pas fonder sa stratégie de développement sur la création de nouveaux bassins. Sa démarche s’oriente donc vers une amélioration des techniques d’élevage et de la productivité.

Le montant total du programme de l’investissement est de 51 086 758 Fcfp TTC. Sa réalisation a pour objectifs :

- d’atteindre une production de 110 tonnes de crevettes en 2016 (contre 70 tonnes en 2013),
- de diminuer le prix de vente (ce dernier est passé de 1735 Fcfp le kg en 2010 à 1820 Fcfp le kg en 2013 en raison de la hausse du prix de l’aliment et de l’électricité, qui représentent d’importants postes de dépenses de son activité),
- de maintenir les emplois actuels et à terme d’embaucher 3 personnes supplémentaires.

Réglementation relative aux compléments alimentaires

La réglementation relative aux compléments alimentaires et aux denrées alimentaires dont la présentation comporte des allégations nutritionnelles ou physiologiques doit s’adapter à la disparité de l’origine des fournisseurs et à la variété en constante évolution des produits proposés.
Le Conseil des ministres a acté un assouplissement des dispositions règlementaires polynésiennes en vue de permettre l’introduction, sur le marché local, d’une gamme plus large de compléments alimentaires tout en conservant le souci de préserver la santé des consommateurs.
Cette modification a été faite après consultation de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes métropolitaine et après approbation du le comité technique de coordination des contrôles réunit le 22 octobre dernier.


Dépliant sur le chikungunya et la dengue à destination des touristes

Afin d’informer les touristes séjournant en Polynésie française sur les épidémies de chikungunya et de dengue et leur permettre de mieux se protéger, le ministère de la relance économique et du tourisme a fait éditer, en collaboration avec le ministère de la Santé, des dépliants spécifiques à leur intention.

Ainsi, 50 000 brochures (dont 30 000 en Anglais et 20 000 en Français) ont été distribuées à l’ensemble des établissements d’hébergement de tourisme de Polynésie française (hôtels, pensions de familles…). Par ailleurs, une note d’information sur le chikungunya a été adressée aux professionnels locaux et internationaux afin que ces derniers puissent s’y référer pour répondre aux questions de leurs clients.


Les fusées maritimes de détresse et les filières de traitement

Un incendie s’est déclaré, vendredi dernier, dans le massif de déchets inertes d’un casier de catégorie 3 au centre d’enfouissement technique (CET) de Paihoro. Le feu a été causé par des fusées maritimes de détresse, livrées le jour même par l’un des derniers camions de déchets.
Cet incident n’est malheureusement pas isolé et plusieurs incendies du même type se sont déclarés depuis 2010 au CET de Paihoro mais également au centre de recyclage territorial (CRT) de Motu Uta à cause du déclenchement de fusées de détresse. L’incendie le plus grave a eu lieu le 31 juillet 2012 au CET de Paihoro. 80 millions Fcfp de travaux ont été nécessaires afin de procéder à la remise en état du site. Le casier incendié a été bloqué pendant plus de 6 mois. Une plainte a été déposée contre X et l’enquête est toujours en cours.

Ainsi, le risque potentiel de nouveaux incidents occasionnés par des rejets non maîtrisés est important. A l’heure actuelle, la responsabilité de l’élimination des fusées maritimes de détresse incombe aux professionnels qui commercialisent ces produits, mais également aux détenteurs de ces produits, c'est-à-dire les utilisateurs de fusées de détresse, notamment les pêcheurs et les propriétaires de navires. La problématique principale réside dans l’absence de filière locale organisée de collecte, d’élimination et de traitement des fusées maritimes de détresse. Après le grave incendie de 2012 au CET de Paihoro, des pistes locales avaient été examinées sans succès.

Une collaboration avec l’armée, et plus particulièrement le NEDEX, avait dans un premier temps été envisagée afin d’assurer le traitement des fusées par un four à munition. D’autre part, les filières d’exportation avaient été étudiées, notamment vers le seul site d’élimination national (Fos sur mer), mais la société exportatrice sollicitée à l’époque (Enviropol) s’était heurtée au refus de délivrance des autorisations par les pays destinataires des déchets pyrotechniques.

Aujourd’hui, les sociétés exportatrices locales de déchets (Technival ou Enviropol) sont plus expérimentées et sont mieux aguerries aux formalités parfois très complexes d’export de déchets. Il conviendrait d’explorer de nouveau les possibilités d’exportation des fusées de détresse périmées vers des pays disposant de technologies adéquates de traitement ou d’élimination des fusées de détresse périmées.

La responsabilité de l’élimination des fusées maritimes de détresse incombant déjà aux professionnels qui commercialisent ces produits, le Pays propose de prendre un cadre réglementaire instaurant notamment la «responsabilité élargie des producteurs (REP)», qui les oblige à s’organiser pour collecter et éliminer les déchets pyrotechniques. Les premières filières REP devraient être mises en place au cours de l’année 2015.


Point sur l’encadrement des pirogues de loisirs


Le ministre de l’Equipement, Albert Solia, a présenté en Conseil des ministres une communication sur l’encadrement des pirogues de loisirs. Il a rappelé que le développement de cette activité sur la zone du banc de sable de Taapuna, ces dernières années, avait eu lieu sans aucune rationalisation. Trois graves accidents et des troubles fréquents à l’ordre public (consommation excessive d’alcool, bagarres, nuisances sonores) se sont produits ces derniers mois, ce qui a conduit le Pays à interdire le stationnement de ces embarcations.

Les pirogues de loisirs ont été exclues de la zone du banc de sable de Taapuna en considération des récents accidents, mais aussi en raison du non-respect par certains prestataires des règles d’organisation envisagées. D’ores et déjà 10 points de mouillage ont été installés par le Port Autonome de Papeete, dans les 4 zones de substitution retenues et prévues par arrêté gouvernemental, et ce pour un investissement avoisinant 10 millions Fcfp. L’interdiction de la présence de pirogues de loisirs sur le banc de sable de Taapuna est maintenue et il appartient désormais au Port Autonome de préparer une réglementation afin de définir un plan d’occupation de l’espace maritime cohérent présentant un compromis équilibré entre intérêt général et enjeux socio-économiques.


Licence de transporteur aérien pour des vols à la demande


Le Conseil des ministres a octroyé une licence de transporteur aérien à la compagnie de transport aérien à la demande Air Gekko. L'introduction d'un jet de type Cessna Citation sur le réseau aérien intérieur va permettre des affrètements aériens sur des faisceaux de longues distances (evasan, vols VIP).





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Lycée agricole de Moorea : des résultats à améliorer

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Lycée agricole de Moorea : des résultats à améliorer
PAPEETE, le 26 novembre 2014. La chambre territoriale des comptes a examiné la gestion de l’Établissement public d'enseignement et de formation professionnelle agricole de 2008 à 2012. Les taux de réussite sont globalement inférieurs à ceux obtenus en métropole.


La chambre territoriale des comptes (CTC) a adressé dix recommandations à l’Établissement public d'enseignement et de formation professionnelle agricole. Celui-ci, situé dans la baie de Opunohu à Moorea, abrite notamment le lycée agricole. La CTC regrette « qu'aucun document officiel exposant la politique de formation agricole de la Polynésie française à moyen-long terme n'est encore établi ». Ainsi le ministre de l'Agriculture a donné l'établissement deux orientations : « maintenir les personnes à la terre et diminuer l’utilisation des produits phytosanitaires dans la production agricole ».

La CTC conseille à l'établissement scolaire de développer des actions pour « lutter contre l'échec scolaire » et de réaliser des « enquêtes » sur l'insertion professionnelle des élèves après la sortie du lycée.
La chambre a, en effet, constaté que « les résultats obtenus aux différents diplômes nationaux par les élèves et les étudiants du lycée agricole sont, à de rares exceptions, inférieurs aux taux de réussite observés au plan national ». Le taux de réussite des élèves au baccalauréat professionnel s'est maintenu entre 2008 (68%) et 2012 (78%), mais il est resté nettement en deçà du niveau national, qui a atteint 90 % en 2011, rapporte la chambre territoriale des comptes. Les résultats de 2013 ont confirmé le creusement de l'écart : seulement 14 élèves sur 25 candidats sont devenus bacheliers, soit un taux de réussite qui chute à seulement 56 % contre 82 % au plan national.

La chambre territoriale des comptes critique également l'organisation du Centre de formation professionnelle et de promotion agricole (CFPPA). Cet établissement a réorienté son activité vers des formations courtes non diplômantes, et non qualifiantes, afin de mieux répondre aux besoins locaux et aux directives ministérielles. « En 2012, une seule des formations dispensées au CFPPA a donné lieu à un diplôme national, alors qu'en 2008, les formations sanctionnées par un diplôme national étaient encore au nombre de cinq », note la chambre territoriale des comptes. Pourtant, « le CFPPA devrait jouer un rôle important dans l'élévation du niveau de formation des professionnels de l'agriculture, cette mission essentielle n'est donc plus assurée en Polynésie française », note la chambre territoriale des comptes.

Lire le rapport de la chambre territoriale des comptes

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Economie : trois plans lancés pour construire l'avenir de la Polynésie

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Economie : trois plans lancés pour construire l'avenir de la Polynésie
PAPEETE, le 26 novembre 2014. Dans le compte-rendu hebdomadaire du Conseil des ministres, le gouvernement polynésien annonce avoir "décidé de lancer une réflexion visant à proposer puis engager les réformes structurelles nécessaires pour les cinq prochaines années, voire au-delà". Pour ce faire, l'objectif est d'élaborer trois documents de référence : un plan stratégique de développement économique à horizon 2020 ; une stratégie sectorielle du tourisme ; un plan de dynamisation de l’économie à horizon 2016.

Ces documents, intégreront les conclusions des travaux déjà menés précédemment mais aussi le résultat des consultations qui seront menées à partir du mois prochain. Cette approche participative est organisée en trois phases :
- une phase d’écoute, de consultation et de compréhension, mise en œuvre dès maintenant et s’achevant en janvier 2015 ;
- une phase d’élaboration, de proposition et de co-construction avec les acteurs concernés, de janvier à février 2015 ;
- enfin, une phase de validation, décision et finalisation, de février à mars 2015.

Un comité de pilotage, dont la première réunion est prévue début décembre associera les institutions du Pays, l’Etat et les communes. Des séminaires de travail avec les acteurs économiques et des rencontres avec les partenaires sociaux seront organisés au mois de février 2015 afin d’échanger sur les orientations et les mesures concrètes à mettre en œuvre. Une Conférence économique, organisée fin mars 2015, permettra à l’ensemble des partenaires socio-économiques de valider les orientations présentées dans les trois documents de référence finalisés. A l'issue de ce travail de réflexion, un suivi permettra au gouvernement de rendre compte publiquement, une fois par an, de la réalisation des actions entreprises, dans un esprit de transparence de l’action publique.

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Prison de Papeari : les inscriptions au concours de surveillant sont ouvertes jusqu'au 5 janvier

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Prison de Papeari : les inscriptions au concours de surveillant sont ouvertes jusqu'au 5 janvier
Les dossiers pour les inscriptions au concours de surveillant pour la Polynésie française doivent être déposés le 5 janvier au plus tard. Les épreuves auront lieu en avril et septembre prochain.


Un détenu se plaint de douleurs, que faites-vous ? Vous rassurez la personne détenue et informez rapidement le service médical ? Bonne réponse. Vous pouvez prétendre à devenir surveillant dans la prochaine prison de Papeari. Le ministère de la Justice a mis en place un site internet où vous pouvez tester si vous êtes prêt ou non pour ce métier. Le poste de surveillant nécessite des « qualités humaines » : «l'écoute, l'autorité et l'esprit d'équipe ».
Les personnes intéressées pour déposer un dossier d'inscription peuvent le faire jusqu'au 5 janvier prochain (heure de Paris). Les épreuves écrites auront lieu le 10 avril 2015. Les épreuves d'admissions (sport et oral) auront lieu du 1er septembre au 5 octobre 2015.

Les lauréats de ce concours seront affectés en Polynésie française uniquement. Les frais de déplacement pour les candidats désirant postuler à ces concours ne sont pas pris en charge par l'administration pénitentiaire. Une précision qui devrait refroidir les candidats habitant en métropole ou outre-mer, qui souhaiteraient tenter leur chance et qui permettra de favoriser au mieux l'emploi local. Attention, les épreuves du concours se dérouleront uniquement sur quatre centres d'examen en Polynésie française.
Le site du ministère de la Justice indique que le salaire est de 1 527 euros nets mensuel en début de carrière, soit 182 217 Fcfp.


Questions de culture générale et sport

L’épreuve écrite d'admissibilité dure trois heures. Elle consiste en une série de questions de raisonnement logique, une série de questions à choix multiples de culture générale et la rédaction d’un compte rendu d’événement ou d’incident à partir d’un ou plusieurs documents.

Les épreuves d'admission consistent en une épreuve sportive (course à pied et lancer de poids et une épreuve orale d'admission qui dure 20 minutes maximum. Selon le choix du candidat au moment de son inscription, cette épreuve orale d'admission consiste en un entretien de personnalité portant sur son aptitude à exercer les fonctions de surveillant et ses motivations ou la présentation des acquis de son expérience professionnelle dès lors qu’il dispose d’une expérience professionnelle minimale de trois ans dans les métiers de la sécurité.
Soyez vigilant, à aucun moment des droits d'inscription ne vous seront réclamés, par aucun moyen que ce soit.



Qui peut s'inscrire ?
• Etre de nationalité française.
• Etre âgé de 19 à 42 ans au plus au
1er janvier 2015.
• Etre titulaire d’un brevet des collèges.
• Respecter les conditions physiques d'aptitude à la fonction de surveillant pénitentiaire.
• Jouir de ses droits civiques et ne pas avoir de mentions portées au bulletin n°2 du casier judiciaire incompatibles avec l’exercice des fonctions de surveillant.


pour en savoir plus, cliquez ICI

Les missions des surveillants pénitentiaires
- Assurer l'ordre et la discipline dans l'établissement.
- Contribuer à l'action de prévention de la récidive auprès des personnes détenues.
- Participer à la sécurité publique.

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Des éponges pour lutter contre les bactéries

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Des éponges pour lutter contre les bactéries
PAPEETE, le 26 novembre 2014. Des chercheurs du fenua ont étudié l'éponge Leucetta chagosensis. Celle-ci lutte contre les bactéries en les empêchant de communiquer entre elles. En décidant de ne pas les tuer, elle méthode évite de les rendre résistantes. Ce procédé pourrait être utilisé dans la médecine humaine.



Les antibiotiques de demain viendront-ils de la mer ? C'est bien ce que laissent présager les recherches menées par Cécile Debitus, directeur de recherche à l'Institut de recherche et de développement (IRD), situé à Arue. Dans le cadre du projet Pomare, elle travaille avec des chercheurs de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer).
Ces scientifiques ont parcouru les fonds marins de Polynésie pour répertorier dans un premier temps les éponges du fenua. « Cent quatre-vingts espèces différentes d'éponges ont été répertoriées», explique Cécile Debitus. « On en a recensé 40 % de très rares. »

Les chercheurs ont étudié en particulier l'éponge qui s'appelle Leucetta chagosensis. C'est une éponge jaune fluo que vous avez peut-être déjà croisée sous l'eau lors de plongées. Elle vit essentiellement sur les pentes externes des îles de la Société et des Tuamotu. « Les organismes marins comme les éponges qui exposent une large surface à la mer doivent se défendre contre le fouling (les salissures) », expose Cécile Debitus. « Pour cela, elles utilisent soit des défenses physiques soit des défenses chimiques. On a misé sur les défenses chimiques. » « Le fouling commence par la formation d'un biofilm, une surface de bactéries qui recouvre l'éponge », décrit la scientifique. La formation de ce biofilm est contrôlée par le quorum sensing, mécanisme qui permet la communication entre les bactéries. « Quand les bactéries vont trouver une surface pour s’installer, elles vont communiquer ensemble pour former le biofilm, c'est ce qui contrôle aussi la pathogénicité (mécanisme par lequel la bactérie rend malade) », décrypte Cécile Debitus.


« Les éponges ne tuent pas la bactérie »

Les recherches ont permis de montrer que les éponges se défendent « contre ces agressions en stoppant la communication entre les bactéries, mais sans les tuer. C'est très important car comme on ne les tue pas il n'y a pas de phénomènes de résistances qui apparaissent », souligne la scientifique.

Les antibiotiques ont permis de faire considérablement reculer la mortalité associée aux maladies infectieuses au cours du XXe siècle. Mais, leur utilisation massive et répétée a conduit à l’apparition de bactéries résistantes à ces médicaments. Or, ces substances isolées des éponges ne « tuent pas la bactérie. On l'empêche de s'exprimer, on la rend muette. Elle ne va pas exprimer de substance toxique et va continuer à vivre. » Les inhibiteurs de quorum sensing pourraient ainsi servir dans la médecine humaine notamment pour le soin des infections urinaires.

Mais il faudra encore quelques années de travail avant de voir la molécule des éponges dans les rayons des pharmacies. « On va passer aux tests in vivo sur le poisson en particulier. Après il va falloir trouver une méthode de production de la molécule », précise Cécile Debitus. "Il y a encore quelques années de travail avant d'aboutir à un produit final.»
Au-delà de la médecine humaine, cette molécule pourrait aussi être utilisée comme « comme antifouling sur les coques de bateau par exemple », note la scientifique. Ce procédé aurait l'avantage de ne pas être toxique sur l'environnement.

Les aquaculteurs observent également de manière attentive ces recherches car elles pourraient permettre de lutter contre la bactérie à l'origine d'un taux de mortalité important dans les élevages de platax (parapehue).

Des éponges pour lutter contre les bactéries

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Miss France 2015 : Miss Tahiti s'est prêtée au jeu du "si j'étais..."

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Miss France 2015 : Miss Tahiti s'est prêtée au jeu du
PAPEETE, le 26 novembre 2014. J-10 pour Hinarere Taputu, miss Tahiti 2014, avant l'élection de Miss France le 6 décembre à Orléans.

Avant de découvrir les 33 candidates le soir de l'élection le 6 décembre, les Miss régionales se sont dévoilées dans un questionnaire de Proust remanié par MYTF1News. Découvrez les réponses ci-dessous de Hinarere Taputu.

Si j'étais un film...

12 years a slave, un film poignant et bien maîtrisé. La fin est riche en émotions (de l'amour et de l'espoir pour le futur). Le réalisateur anglais Steve McQueen s'impose comme incontournable.

Si j'étais un livre...

Le petit Prince, d'Antoine de Saint-Exupéry. (Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants)

Si j'étais une chanson...

Lazy summer days de Café del Mar.

Si j'étais une devise...

"La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter", de Mère Teresa.

Si j'avais l'occasion de dîner en tête-à-tête avec une personnalité masculine...

Nelson Mandela. Récemment disparu, c'est une personnalité pour laquelle j'ai beaucoup d'admiration. Sa lutte contre l'apartheid, son combat pour la réconciliation dans son pays.

Selon moi, la femme qui incarne le mieux l'élégance est...

La princesse Grace Kelly. Éternelle icône d'élégance, elle a laissé la beauté en héritage.

L'ancienne Miss France qui m'inspire le plus ?

Je ne limiterais pas cette réponse à un seul nom. J'ai beaucoup d'admiration pour toutes les Miss France bien sûr. Il est vrai cependant que compte tenu de l'impact que leur élection a pu avoir en Polynésie française et le statut qui est le leur, j'ai évidemment une grande admiration pour toutes les Miss Tahiti qui sont devenues Miss France. Mareva Georges (Miss France 1991) et Mareva Galanter (Miss France 1999) en particulier, ont eu beaucoup d'influence sur moi.

Pour découvrir la totalité des réponses de Miss Tahiti, cliquez ici

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Une association veut déloger le poisson jardinier du PK18

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Une association veut déloger le poisson jardinier du PK18
PAPEETE, le 26 novembre 2014 - L'association Pa’e Pa’e No Te Ora cherche des bénévoles pour des expéditions de chasse nocturne au PK18 contre un "poisson jardinier" un peu trop envahissant.

Le "Stegastes nigricans" a une particularité très intéressante parmi les animaux marins : très social, une communauté choisit un platier ou une patate de corail (vivant ou mort) et y cultive un gazon d'algues en éliminant continuellement, avec leurs bouches, toute impureté et types d'algues que ce poisson n'apprécie pas.

Cette espèce est un très bon indicateur de la qualité du lagon, puisqu'il prospère dans les eaux riches en nutriments, en particulier les engrais artificiels. Elle a aussi un gros défaut : elle est très territoriale et extrêmement agressive, au point de ne pas avoir peur d'attaquer les baigneurs.

Du coup, il chasse les juvéniles des autres espèces des patates de corail et les empêchent de s'y réfugier, explique l'association Pa’e Pa’e No Te Ora. Rapidement, "ils deviennent plus nombreux que les autres poissons, déséquilibrant l’ensemble." Or, cette association entretient un sentier sous-marin près de la plage du PK18 à Punaauia, qui est désormais "envahi de stégastes et PPNTO souhaite en réduire le nombre." Elle cherche donc des volontaires pour chasser ces encombrants jardiniers :

"En pratique, la chasse se fait de nuit avec un petit fusil semblable à celui qui sert à la chasse aux poulpes. Un programme sera établi pour une équipe de quatre à cinq chasseurs pour un soir par semaine. L’idéal serait d’être assez nombreux pour que ce ne soit pas toujours les mêmes équipes."

L'opération commencera par une formation assurée par le biologiste Charles Egretaud le dimanche 30 novembre à 9 heures sur la plage du PK 18, au niveau du sentier sous-marin et du panneau de PPNTO. Plus de détails auprès de Martine Jantet (87 30 23 49).

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Fenua Sounds: En concert privé avec TNTV

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Fenua Sounds: En concert privé avec TNTV
Votre émission musicale « Concert Privé » revient ce jeudi 27 novembre 2014 à 19h20 avec un nouveau numéro en compagnie du groupe Fenua Sounds.
Avec Alison Bennett, la chanteuse, le groupe reprend dans un style acoustique les standards de la chanson polynésienne : Tiare, E manu pukarua, Te vahine kaina, Ua teitei roa te avae. Des ballades qui nous rappellent le Tahiti d’antan.
Concert Privé, c’est aussi toute l’actualité musicale du Pacifique avec le « buzz musical », le « TOP 5 » en partenariat avec Tiare Fm.
Dans la séquence « Découverte d’un artiste », Concert Privé met en avant une jeune artiste pleine de promesses: Raumata Tetuanui.
Raumata Tetuanui démontre que le talent n’attend pas le nombre des années. Sa voix d’or a déjà séduit les internautes sur les réseaux sociaux. Elle va vous enchanter dans « Concert Privé ».

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Dans certaines situations, le chikungunya ne doit pas être pris à la légère

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Dans certaines situations, le chikungunya ne doit pas être pris à la légère
PAPEETE, le 26 novembre 2014. Les deux nouveaux décès enregistrés au cours la semaine dernière en Polynésie française "des suites du chikungunya" dont celui d'un nourrisson de huit jours, rendus publics ce mardi soir à l'issue de la réunion de la cellule de coordination de la lutte contre le chikungunya, viennent rappeler brutalement que ce virus n'est pas toujours bénin. Dans certaines situations, prudence et surveillance s'imposent.

Pour la plus grande majorité des personnes, le chikungunya est certes une maladie invalidante avec fièvre élevée et douleurs articulaires, mais elle n'est pas grave. En quelques jours, les malades se remettent sur pied. C'est essentiellement sur cette description bénigne de ce nouveau type d'épidémie que toute la communication officielle a été basée au cours des premières semaines de circulation du virus.
Les messages de prévention se sont bornés à rappeler les opérations de dégitage à mener autour de sa maison et à la protection contre les piqures de moustiques par l'utilisation de répulsifs, de moustiquaires, le port de vêtements couvrants.

A plusieurs reprises on a pu entendre alors, sur les plateaux de télévision notamment, des autorités médicales ou gouvernementales déclarer que "le chikungunya, ce n'est pas mortel". Ce n'est qu'avec l'annonce officielle, le 18 novembre, des deux premiers décès en lien avec le chikungunya, que les situations "à risques" de ce virus sont plus clairement exposées au grand public. On explique alors que le chikungunya est à surveiller de près lorsqu'il touche les personnes âgées, les patients atteints de longues maladies (insuffisance rénale, pathologies respiratoires ou cardiaques), et les femmes enceintes en fin de grossesse en raison du fort risque de transmission à l'accouchement. Actuellement d'ailleurs, sur les 55 hospitalisations en cours au Centre hospitalier du Taaone, la moitié concerne des femmes en fin de grossesse, placées sous surveillance.

En Polynésie française, ces pathologies lourdes "à risques" pour le chikungunya sont particulièrement répandues. On compte en effet 40% de la population en situation d'obésité (71% en surpoids) avec pour certains du diabète et/ou une insuffisance rénale chronique. Par ailleurs 26,7% des Polynésiens souffrent d'hypertension artérielle. On devait nécessairement se douter que les situations "à risques" seraient donc assez nombreuses à Tahiti avec l'explosion de l'épidémie de chikungunya.
Avec les deux décès enregistrés la semaine dernière, ceux d'un homme de 80 ans en insuffisance rénale chronique et d'un nourrisson de huit jours, le bilan est aujourd'hui de quatre morts à Tahiti, en lien avec le chikungunya, en cinq semaines à peine d'épidémie sur une estimation d'environ 11 200 cas suspects.



138 morts en Antilles-Guyane

Le dernier bilan de l'Institut national de la veille sanitaire (INVS) sur l'épidémie de chikungunya aux Antilles et en Guyane françaises publié le 20 novembre dernier fait état de 165 000 cas suspects et de 138 personnes "mortes de la conjonction du chikungunya et d’autres pathologies qui les avaient affaiblies". Un an après le début de l'épidémie aux Antilles, 15% de la population de ces départements et territoires français ont été atteints par le virus.

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