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Les Bonobos : singes, amour et handicap

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Les Bonobos : singes, amour et handicap
TAHITI, le 18 avril 2023 - Manui Prod et Zip Prod proposeront à partir du 20 avril et pour sept soirées, une reprise des Bonobos. Cette pièce a été créée en 2011 par Laurent Baffie au théâtre du Palais royal à Paris. Un imposant décor a été construit spécialement pour l’événement.

Alex est aveugle, Dani est sourd et Ben est muet, ils incarnent les trois singes de la sagesse depuis toujours ou presque. Un jour, au cours d’une conversation, les trois amis se rendent compte que leur rapport aux femmes depuis plus de 30 ans se limite à une transaction financière peu glorieuse et régulière avec des femmes du métier… Il est temps que cela change ! Mais comment trouver l'amour, en étant handicapé ?
Une idée surgit. Il suffit de faire croire qu’il n’y a pas de handicap, de faire en sorte que l'aveugle voit, que le sourd entende et que le muet parle ! Les trois compères vont tour à tour rencontrer Angélique, Léa et Julie, trois femmes “d’apparence normale”. À coup de stratagèmes, de persévérance et de quiproquos, les Bonobos arriveront-ils à leur fin ? Voici en résumé la pièce intitulée Les Bonobos qui sera jouée à partir de ce week-end au Petit théâtre. Les six comédiens le promettent : “Cette pièce se finit bien, joliment et poétiquement”.

Faire rire, mais pas seulement

Les Bonobos a été créée en 2011 par Laurent Baffie au théâtre du Palais royal à Paris. “Nous avons repris la dernière version du texte”, précise Éric Chalon qui interprètera Alex. Cette pièce écrite de manière “extrêmement juste” selon Laurie Paranthoën qui jouera Léa. “C’est incroyable de précision”. En plus, elle n’est pas seulement drôle. Elle livre des messages, pose des questions. “On connaît Laurent Baffie, homme de télé sans filtre, mais peu l’homme de théâtre. Ce n’est pas sa première pièce et à chaque fois, il interroge le public sur différentes thématiques.” En l’occurrence sur le handicap et la sexualité chez les personnes porteuses de handicap.

La reprise des Bonobos est une coproduction Manuia Prod et Zip Prod. C’est un projet de longue date. “On a commencé à en parler il y a cinq ans”, confirme Laurie Paranthoën. Il y a un an, il s’est concrétisé. Les répétitions ont démarré, de même que la construction du décor. Il a été construit spécialement pour le projet par Yann Paranthoën chargé également de la mise en scène. Ce décor d’ampleur permettra de recréer sur scène quatre appartements. Pendant les représentations, trois techniciens seront à l’œuvre pour gérer le son, les lumières mais également l’évolution de ce décor.

Les Bonobos : singes, amour et handicap
Pratique

Du 20 au 30 avril au Petit théâtre de la Maison de la culture. Sept représentations (20, 21, 22, 23, 28, 29 et 30 avril).
Tarif : à partir de 2 800 Fcfp pour les moins de 16 ans. En vente dans les magasins Carrefour, à Radio 1 et en ligne.

Contact

FB : Manuia prod

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La justice restaurative, pour une “réparation systémique”

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La justice restaurative, pour une “réparation systémique”
Tahiti, le 18 avril 2023 – À l'initiative de l'Association polyvalente d'actions socio-judiciaires et du service pénitentiaire d'insertion et de probation, une projection gracieuse du film de Jeanne Herry, Je verrai toujours vos visages, qui porte sur la justice restaurative, a été organisée vendredi au Liberty. Au terme de cette projection, les différents intervenants qui animent ce dispositif en Polynésie ont échangé durant une heure sur l'importance de ce concept qui instaure un “cocon de dialogue” entre les victimes et les auteurs d'infractions. 

Salle quasi pleine vendredi pour la projection gracieuse et en avant-première du film de Jeanne Herry, Je verrai toujours vos visages, qui aborde le sujet de la justice dite “restaurative” ou “réparatrice”. Le long métrage, dans lequel jouent notamment Adèle Exarchopoulos, Denis Podalydès ou encore Jean-Pierre Daroussin, était projeté à l'initiative de l'Association polyvalente d'actions socio-judiciaires (Apaj) et du Service pénitentiaire d'insertion et de probation (Spip) au cinéma Liberty. Déjà largement salué par la critique en France métropolitaine, le film retrace les histoires parallèles d'un groupe de parole composé de personnes victimes et auteurs de vol avec violence et d'une jeune femme qui tente d'entamer le dialogue avec son frère qui lui a fait subir des viols incestueux.
 
Si ce concept de justice restaurative, selon lequel l'instauration d'un dialogue entre auteurs et victimes d'infractions peut permettre à chacun d'avancer vis-à-vis des faits subis ou commis, est mis en œuvre en Polynésie depuis plusieurs années, aucune personne en ayant bénéficié ne s'était encore jamais exprimé. Vendredi après-midi, après la projection de Je verrai toujours vos visages, une jeune mère de famille a pris la parole pour évoquer son expérience. Victime de viol dans le cadre intrafamilial, la jeune femme a souhaité rencontrer l'auteur des faits pour “poser ses questions”. N'arrivant pas à “contrôler sa colère” car elle avait “peur”, en rupture avec sa famille, elle a voulu discuter avec son agresseur. La démarche, avoue-t-elle, lui a permis de “débloquer beaucoup de choses” et de “tourner la page”. 
 
Impact sociétal
 
Pour Herenui Germain, qui a été missionnée par l'Apaj et qui a accompagné cette jeune femme, le dispositif de justice restaurative va bien au-delà de la simple réparation personnelle : “Du côté des victimes, c'est une réparation de manière systémique. L'on ne parle pas uniquement d'une réparation d'une victime face à son auteur mais de la victime, de ses enfants, son entourage, sa famille et peut-être même des générations futures. Je l'ai vraiment vécu comme cela avec la jeune femme que j'ai accompagnée car c'est comme cela qu'elle l'exprime puisque ses attentes étaient de protéger ses enfants. En ce qui concerne les auteurs, il s'agit de prise de conscience, de la création d'un espace pour pouvoir enfin dire les choses sans être jugé pour expliquer et comprendre les répercussions de l'acte et ce que vit la victime. Dans ce dispositif, nous travaillons beaucoup sur les répercussions. Nous ne revenons pas sur les faits qui ont déjà été tellement répétés et jugés.”
 
Herenui Germain précise également que ce dispositif est peut-être même encore plus efficace sur des faits graves comme des viols incestueux que sur la petite délinquance car il y a “une réelle attente de réponse”.L'impact est aussi “sociétal” car l’objet de la justice restaurative est la paix sociale et la prévention de la récidive pour un “auteur qui va comprendre, conscientiser et pouvoir accéder à une part de responsabilisation”. Au final, ce dispositif, dans lequel le groupe de parole “se régule seul”, est un “cocon de dialogue” où tout est fait pour que “chacun trouve sa place”.  

“Leur laisser la maîtrise de la situation”
Cécile Moreau, directrice de l'Association polyvalente d'actions socio-judiciaires.
 
Selon vous, la société ou les acteurs de la justice ont-ils trop souvent tendance à se mettre à la place des victimes ?

“Instinctivement, nous grandissons et évoluons tous avec une certaine idée du bien et du mal, de ce qui se fait ou ne se fait pas et l'on a tendance à projeter sur les gens que l'on veut aider ou accompagner ce qui est bon ou pas pour eux. Or, c'est quelque chose qui peut leur nuire car nous ne sommes pas à la place des gens et il est important de leur laisser la maîtrise de leur situation, le choix sur ce qu'ils veulent engager comme procédure, thérapie ou pas. Sont-ils prêts ? Ils sont les mieux placés pour savoir où ils en sont. Être là, soutenir, accompagner mais surtout éviter de juger à leur place va leur permettre de se restaurer plus facilement.”
 
Avez-vous trouvé ce film juste quant à l'image qu'il renvoie de la justice restaurative ?

“Ce qui est bien dans ce film, c'est que nous ne sommes pas confrontés à des stéréotypes ni de victimes, ni d'auteurs. L'on voit des auteurs qui ont une attitude un peu fermée et agressive au départ et qui, petit à petit, parce que la communication est travaillée et le dialogue de nouveau possible, on les perçoit comme des personnes à part entière, des citoyens à part entière, des individus comme vous et moi qui ont eu une histoire de vie. Ils en sont arrivés à commettre une infraction mais l'on arrive à comprendre leur parcours. Et à partir du moment où l'on arrive à comprendre et à rétablir du dialogue, on arrive à passer à autre chose et à accepter un certain nombre de choses. On peut ne pas pardonner mais accepter et cela aide souvent les victimes à avancer que de comprendre les points de vue, les parcours et cela baisse leur niveau de peur. C'est rassurant et être rassuré permet d'avancer.”
 
Que répondriez-vous à ceux qui pourraient trouver ce dispositif trop naïf ?

“Je pense que ce qui est dangereux aujourd'hui – et ce qui fait du mal – ce sont les familles éclatées. En Polynésie, tout le monde le sait, nous avons un niveau de violences intrafamiliales et de violences sexuelles sur mineurs qui est énorme et bien supérieur à ce que l'on peut retrouver en métropole. Cela divise les familles. Des enfants se retrouvent dans des foyers parfois exclus de leur fratrie. Cela fait des femmes qui se sentent blessées car leur mari, en qui elles avaient toute confiance, les ont trahies. Cela fait aussi des pères ou des oncles et des frères qui sont complètement détruits car ils sont passés à l'acte et se rendent compte de la gravité de ce qu'ils ont fait. Ce n'est que de la destruction. Et là, l'idée est de reconstruire, de réparer, de réinstaller la communication et d'abaisser le niveau de tension. En faisant cela, on va limiter le risque de nouvelles violences.”
 

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Un trio de magiciens réunis à Tahiti

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Un trio de magiciens réunis à Tahiti
TAHITI, le 18 avril 2023 - Le Tahiti Magic Show fait venir Max le Riochet et David Burlet pour quatre représentations avec Will Spade, artiste local. Ils proposeront de la magie de salon sur une petite scène de Taunoa en toute intimité.

Ils sont trois magiciens : Will Spade, artiste local du Tahiti Magic Show, Max le Riochet et David Burlet qui, eux, viennent de métropole. Ils seront ensemble sur scène vendredi et samedi. S’ils ont chacun leur personnalité et leur manière de mettre en scène leurs tous, ils ont tout de même plusieurs points communs. D’abord, ils aiment assurer des spectacles en petit comité. Ils proposent de la magie de salon.

Une vraie communication avec le public

Alice Wachtel, la fille de Napoléon Solo qui a monté le Tahiti Magic Show dans les années 1990, explique : “Il existe la magie de scène, le close up et la magie de salon qui est un peu un mix des deux”. La magie de scène consiste en un enchaînement de tours spectaculaires effectués comme son nom l’indique sur scène, dans de grandes salles. L’artiste est loin de son public avec qui il n’a que très peu d’échanges et d’interactions.

Le close up à l’inverse se fait au plus proche du public, un magicien se déplace de table en table et réalise ses tours sous les yeux des spectateurs. Dans le cadre de la magie de salon, le magicien est sur scène, mais très proche de son public avec qui il échange tout au long du show. “C’est intimiste, il y a une vraie communication et une vraie participation du public. Ce sont des discussions, de bons moments partagés”, décrit Alice Wachtel. “Et c’est ce que l’on aime”, ajoute Will Spade.

Faire rire le public

Will Spade est polyvalent, “j’ai plusieurs cordes à mon arc” confirme-t-il tout en ajoutant : “J’ai tout de même une préférence pour les tours de cartes”. Max le Riochet, champion de France de magie, revient à Tahiti pour la 4e fois. David Burlet, issu du monde du cirque, “jongleur hors pair”, a participé à de nombreuses émissions de télévision : La France a un incroyable talent, Vendredi tout est permis ou encore Le plus grand cabaret du monde. Lui sera à Tahiti pour la première fois. Tous les trois abordent la magie de manière humoristique. Et c’est la leur second point commun. “On est différent dans notre manière d’être sur scène mais l’humour nous rapproche. On aime avant tout faire rire les gens, leur faire passer un bon moment.” Pour le découvrir, rendez-vous ce week-end à Taunoa.

Le Tahiti Magic Show propose régulièrement des représentations. Il assure des spectacles pour des événements publics ou privés. Il propose également des cours de magie tout au long de l’année ainsi que des stages pendant les vacances scolaires.

Un trio de magiciens réunis à Tahiti
Pratique

Le vendredi 21 et le samedi 22 avril à 18 heures et à 20 heures.
Tarif : 3 000 Fcfp, 2 500 Fcfp pour les moins de 10 ans.
Sur réservation.

Au Tahiti Magic Show, chemin vicinal Taunoa (N°81).


Un trio de magiciens réunis à Tahiti
Contacts

FB : Tahiti Magc Show
Tél : 87 25 71 79


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Tahiti VOD ou la mémoire polynésienne à portée de clics

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Tahiti VOD ou la mémoire polynésienne à portée de clics
TAHITI, le 18 avril 2023 - La Maison de la culture vient d’annoncer le lancement de la toute première plateforme polynésienne patrimoniale et culturelle de vidéo à la demande. L’établissement, éditeur, s’est entouré de différents partenaires pour concrétiser ce projet. Les internautes peuvent dès à présent regarder, gratuitement, des documentaires, clips, spectacles, émissions en tout genre…

Des partenaires se sont réunis autour du projet de mise en ligne de la première plateforme polynésienne patrimoniale et culturelle de vidéo à la demande. Si la Maison de la culture est l’éditrice, elle a travaillé avec le ministère de la Culture, la Direction de la culture et du patrimoine, le Service du patrimoine archivistique et audiovisuel qui conserve les archives audiovisuelles du pays, la Direction générale de l’économie numérique ainsi que de nombreux services et établissements et les deux chaînes de télévision qui ont autorisé la diffusion de programmes dont ils étaient les producteurs. Jean-Philippe Lemée, directeur régional de Polynésie la 1ère explique avoir reçu le projet avec enthousiasme. “C’était pour nous une formidable occasion de mettre en lumière le patrimoine local, de regrouper l’ensemble des contenus. C’est quelque chose de très novateur.

Marc Louvat de la Direction de la culture et du patrimoine précise la démarche : “L’objectif est de faire revivre le patrimoine audiovisuel polynésien. Nous parlons souvent des tupuna, des ancêtres, mais peu de ce passé pourtant contemporain.”

1 000 vidéos avant la fin de l’année

Actuellement, la plateforme propose 250 vidéos. Chaque trimestre, 250 vidéos supplémentaires seront ajoutées pour atteindre un millier de vidéos à la fin de l’année. Certaines d’entre elles resteront un temps limité en ligne. Leur durée d’accès sera fonction des droits négociés. “Tout est fait dans les règles”, insiste Marc Louvat qui décrit toute la difficulté de la démarche. En effet, “certains ayant droits refusent l’accès, d’autres restent introuvables”. Il dit, avec regret, ne pas avoir réussi jusqu’à présent à contacter les sociétés de production phonographiques.

Tahiti VOD propose des programmes locaux : documentaires, clips, montages d’archives, spectacles, émissions couvrant les cinq archipels. Il permet aux internautes un véritable “voyage dans le temps”, puisque les plus anciennes images remontent à 1965. Différents accès ont été choisis : par style, par lieu, par personne, par thème, par période, pas chaîne… “Ensuite cela fonctionne à l’image des plateformes comme Netflix.” Une newsletter permet de rester informé des nouveautés.

Tahiti VOD a été réalisé avec la plateforme de streaming en marque blanche développée par la société VOD factory qui a récemment remporté le marché de refonte du site de l’Institut national de l’audiovisuel. Les programmes sont stockés sur les serveurs d’Amazon Web Service.
La plateforme est entièrement gratuite. Il suffit de s’inscrire pour avoir accès à l’ensemble des contenus disponibles. Rendez-vous sur www.tahitivod.pf.

Tahiti VOD ou la mémoire polynésienne à portée de clics
Le site optimisé

Le site internet de la Maison de la culture propose une meilleure visibilité des événements et activités culturels à ses internautes. “La partie phare étant l’agenda et la mise en avant des grands événements organisés par l’établissement”, a décrit Viniura Teinaore, le webmaster et infographiste de la Maison de la culture lors de la présentation officielle de cette nouvelle mouture. Cela permettra à tous de mieux s’organiser, les résidents comme les touristes qui projettent un voyage à Tahiti. Viniura Teinaore a détaillé les différents onglets d’accès au contenu en plus de l’agenda : les médiathèques, la Culture chez vous qui consiste en une plateforme de contenus culturels, les archives, la présentation de l’établissement ainsi qu’un onglet réservé aux professionnels. “Par ce biais, nous pouvons rassurer les producteurs sur nos équipements qui sont de standard international”, a indiqué au passage Yann Teagai, directeur de la Maison de la culture.



Tahiti VOD ou la mémoire polynésienne à portée de clics
L’appli pour rester informé

Développée l’an passé, l’application de la Maison de la culture vient d’être officiellement lancée. Elle donne un accès plus aisé à l’ensemble du contenu numérique de la Maison de la culture pour les utilisateurs de smartphone. L’objectif ? “Faciliter l’expérience de l’usager”, a répondu Alexandre Tenailleau, responsable adjoint de la communication et du marketing à la Maison de la culture. Les usagers peuvent en un coup d’œil consulter l’agenda des événements de l’année, connaître les spectacles, les ouvertures de billetterie, les animations… Cinq filtres ont été mis en place : concerts, théâtre, exposition, danse et spectacle. Alexandre Tenailleau a insisté sur les notifications push qui seront envoyées en cas d’information de dernière minute,par exemple le report d’un spectacle en raison des conditions météorologiques.

L’application est gratuite et disponible sur Play Store et sur Apple store. Légère, elle se “trouve et se télécharge en moins d’une minute”, a promis Alexandre Tenailleau.

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À Papeete, la fin des couleurs pour les candidats

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À Papeete, la fin des couleurs pour les candidats
Tahiti, le 18 avril 2023 – Dimanche dernier, aux bureaux de vote de l'école Mama'o, à Papeete, des électeurs se sont vu demander de changer de tenue afin de ne pas afficher de couleur politique. Une consigne qui a fait réagir les candidats et leurs militants. Explications...
 
À Papeete, dimanche, les couleurs étaient bannies de l'école Mama'o pour le premier tour des élections territoriales. Aucun drapeau n'était agité le long de l'avenue Georges Clémenceau – ce qui n'est pas une première – mais il a été demandé aux électeurs, et surtout aux candidats, de ne pas porter de vêtements aux couleurs évocatrices de leurs listes. Consigne qui a fait réagir les candidats et leurs militants dimanche. Si le code électoral ne prévoit aucune consigne, ni limite vestimentaire, les électeurs ont cependant une obligation de neutralité, explique-t-on au haut-commissariat. Le reste est à l'appréciation du président du bureau de vote.
 
Et justement, dans le bureau de vote de Papeete présidé par René Temeharo, l'adjoint à la mairie de Papeete n'a pas apprécié que des colistiers arborent leurs couleurs. Heinui Le Caill, candidat sur la liste Tavini dans la première section des îles du Vent, raconte : “Comme j'étais délégué, en représentant de parti, à l'ouverture, je suis allé voir dans les bureaux si nos assesseurs étaient présents. Quand je suis entré dans le bureau de René Temeharo, il m'a demandé de sortir à cause de la couleur de ma chemise qui était bleue avec des fleurs blanches.” Heinui Le Caill a même saisi la commission de contrôle des élections qui, dans les communes de plus de 20 000 habitants, comme c'est le cas à Papeete, est sur place pendant toute la durée du scrutin et peut être sollicitée à n'importe quel moment, s'il y a un doute sur une question de conformité. La juge présidant la commission a alors préconisé de changer de vêtements. Heinui Le Caill est donc rentré chez lui pour se changer. “Tout ce que j'avais de disponible à ce moment-là, c'était une chemise jaune et blanche, donc on a cru que j'étais Ia Ora !”, s'amuse-t-il. “C'était un peu embarrassant.” Mais il n'est pas le seul à avoir fait les frais de cette décision, Pascale Haiti, en tête de la liste Amuitahiraa sur la même section, a également dû changer de robe. Tauhiti Nena, tête de liste Hau Ma'ohi, a décidé quant à lui retourner sa chemise – blanche – au moment d'aller voter.

“Respecter le secret du vote”
La commission, saisie par les différents partis politiques sur la question de la tenue vestimentaire, leur a demandé de respecter la neutralité, pas seulement à l'intérieur des bureaux de vote mais également dans l'enceinte de l'école Mama'o. Pour Rémy Brillant, directeur général des services de la mairie de Papeete, “à partir du moment où il y a des rassemblements, avec des gens qui portent la même couleur, ça fait effet masse, et il y a des gens qui peuvent être influencés dans leur vote”. Pour lui, il s'agit de “respecter le secret du vote, de la même manière qu'on doit prendre plusieurs bulletins ou que des poubelles sont mises à disposition au sein de l'isoloir”. Il rappelle également que la campagne électorale se termine la veille du scrutin et que la tenue vestimentaire peut être considérée comme un signe de propagande. “Toutes ces couleurs, ça fait partie du folklore de l'élection, mais la règle c'est la règle et des fois c'est bien de la rappeler”, estime Rémy Brillant. Reste que dans les autres communes de Polynésie française, ladite règle n'a pas été appliquée.
 
Autres couleurs qui manquaient, dimanche, celles des drapeaux aux abords de l'école Mama'o. Comme c'est le cas depuis les élections municipales de 2020, le conseil municipal de Papeete a pris un arrêté pour interdire la présence des drapeaux. “On le fait systématiquement pour éviter les débordements”, explique le directeur général des services de la commune. “Ça peut créer des troubles :  ils mettent des drapeaux sur des mâts qui font 3 ou 4 mètres de chaque côté de la route. On était arrivé à une situation abusive difficile à gérer. On a toujours peur que ça dérape. Les gens qui viennent voter se sentent parfois dérangés par ça, voire se sentent parfois agressés, donc ça n'encourage pas forcément à venir voter. On a envie que ce soit tranquille.

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​Atira’a ia Moorea, pour le savoir et le partage

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​Atira’a ia Moorea, pour le savoir et le partage
Tahiti, le 18 avril 2023 - Des formations sur les actions des associations de Moorea sont organisées en avril et mai, dans le cadre du projet Atira’a ia Moorea, en faveur du public et de tous les membres bénévoles du tissu associatif. Te Mana o te Moana est à l’initiative de ce projet. L’idée : renforcer le lien associatif et enrichir les connaissances du public.

L’association Te Mana o te Moana met en place durant, en avril et mai, le projet Atira’a ia Moorea. Des associations locales ou des experts doivent y partager avec le public, durant des journées de formation gratuite, leurs connaissances dans les domaines culturels, environnementaux, scientifiques ou sociaux. Les bénévoles du tissu associatifs sont particulièrement visés. Au programme des journées déjà mise en place, les personnes présentes ont par exemple eu l’opportunité de mieux connaître les oiseaux avec l’ornithologue Alexandre Fellous, ou sur les plantes avec le botaniste Jean-Yves. Des associations comme Te Mana o te Moana, qui se consacre à la protection des tortues de mer, ou comme l’association pour la protection de l’environnement Les Bourdons de Moorea ont également animé des présentations de leur domaines d’actions.

Du lien et de la connaissance

Pour Te Mana o te Moana, à l’initiative de ce projet, l’objectif est de “renforcer les compétences des membres bénévoles des associations de Moorea, fédérer le tissu associatif de l’île grâce à un partage de connaissances et sensibiliser la population de l’île sœur à l’importance de l’engagement associatif et aux missions menées par les associations”. “L’idée est de renforcer le lien entre toutes les associations présentes sur l’île, en particulier celles qui se focalisent sur la connaissance du milieu, la protection de l’environnement et l’éducation”, explique Cécile Gaspard, fondatrice de Te Mana O Te Moana. “Chacune d’entre elles peut en même temps échanger avec les autres associations sur ce qu’elles font.” Parmi les personnes participantes, on a, une bénévole des associations Te Mana O Te Moana et Oceania. Un projet qui rencontre son public. “Je participe à ces formations, car c’est une opportunité de connaitre d’autres associations”, témoigne Annouk Brot, une participante. “C’est enrichissant de savoir ce qu’elles font. Les domaines qui m’intéressent particulièrement sont les baleines, les tortues et l’environnement. J’ai aussi suivi la formation sur les coraux. On s’aperçoit que les domaines d’action des associations forment un tout avec l’environnement.”

Tevaiarii Frebault, adhérente de l’association Paurai de Vaiare explique : “Mon association a été créée suite à la rénovation du marae Paruai dans la vallée de Vaiare. On veut justement protéger ce site. Je suis venue suivre la formation afin d’approfondir mes connaissances dans ce domaine. On va pouvoir par la suite mieux protéger les oiseaux comme le ū'upa ou le Martin-chasseur dans la vallée.  On les observe tous les jours. J’avais remarqué aussi que les enfants de mon quartier ne connaissent pas le nom des oiseaux. Je suis venue là pour approfondir mes connaissances et pour pouvoir ensuite mener des projets sur les oiseaux.” À noter que les associations de Moorea qui souhaiteraient faire des interventions durant le mois de mai sont invitées à se rapprocher de l’association Te Moana o te Moana.

​Atira’a ia Moorea, pour le savoir et le partage

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Tiraina Vicente dévoile son jardin secret

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Tiraina Vicente dévoile son jardin secret
TAHITI, le 18 avril 2023 - L’artiste peintre Tiraina Vicente, formée à l’université du Québec au Canada, présente pour la première fois son travail au grand public. Elle est à la salle Muriāvai toute la semaine avec 33 tableaux zen et floraux. Son objectif ? Que le public oublie les tracas du monde en pénétrant dans son univers.

Elle était, pour cette première, un peu stressée. Tiraina Vicente, artiste peintre, dévoile publiquement son travail depuis hier seulement. Elle cherche à savoir si ses créations peuvent plaire au-delà de son entourage familial. “Mais ce que les artistes aiment peindre ne correspond pas toujours à ce que les visiteurs apprécient. D’où l’appréhension”, précise-t-elle. Pour autant, elle est heureuse d’avoir osé relever le challenge. “Surtout que je devais exposer en septembre 2023 à l’origine, j’ai donc dû accélérer et travailler un peu dans le rush”, confie-t-elle. Finalement, elle a réussi a créer 33 pièces.

Durix, Pollock et Mucha

Tiraina Vicente utilise différentes techniques : pochoir, collage, dripping (coulure de peinture) et poterie. Elle aime avoir des effets de saturation et d’empâtement de la peinture sur la toile. Cela donne du relief. “Un peu comme si le motif essayait de sortir de la toile.” Ses peintures sont très spontanées, elle ne visualise pas vraiment le résultat qu’elle souhaite obtenir. Elle met de la couleur sur sa palette, “et ensuite tout s’enclenche”.

Elle dit s’inspirer de Julien Durix, un peintre contemporain français qui a notamment fait une série intitulée La vie en rose. Il place des fleurs en relief puis ajoute un portrait par-dessus. Tiraina Vicente fait également référence à Jackson Pollock pour la technique du dripping, à la Canadienne Camille Derrico qui réalise des œuvres enfantines colorées, à Mucha et motifs floraux ou encore au street art. Elle se rappelle avec enthousiasme les heures passées dans les musées lors de ses études sur le continent américain.

Une passion de toujours


Tiraina Vicente a obtenu un baccalauréat littéraire, option arts plastiques. “J’ai toujours été fan de ces pratiques”, dit-elle. Depuis petite, elle dessine. Elle a une affection particulière pour le Japon et les mangas. “Je lis beaucoup ce genre de bandes dessinées et c’est peut-être ce qui m’a amenée au dessin.”

Elle a par la suite suivi des cours au Conservatoire artistique de la Polynésie française (CAPF), au Centre des métiers d’art (CMA). Elle n’est pas diplômée de ces deux établissements. En revanche, elle a obtenu une licence de l’art à l’université de Montréal tout en prenant, en parallèle, des cours aux beaux-arts. De retour en Polynésie, elle a passé un master de professeur des écoles et un master 2 en ingénierie de la formation et médiation culturelle et scientifique. Elle a effectué quelques remplacements en tant que documentaliste dans les écoles. “Mais cette année, je me suis retrouvée sans rien.” Elle s’est consacrée pleinement à son art.

Elle a proposé, pour son exposition, un thème “zen” pour que les visiteurs “se libèrent un maximum de la société et de ses maux”, pour qu’ils “se lâchent” et qu’ils “pensent à autre chose le temps de leur passage”. Les motifs floraux dominent “car lorsque je vais dans un jardin, cela me détend”, rapporte Tiraina Vicente. Elle souhaite faire ressentir aux spectateurs la bienveillance, la plénitude. Dans ses œuvres, elle essaye d’exprimer le côté éphémère de la vie. Les plantes sont les principaux sujets de ses toiles. À travers elles, c’est tout un engagement que l’artiste présente, celui de la cause environnementale.

Avant l’ouverture au public, Tiraina Vicente a eu à penser à la scénographie de son exposition. Celle-ci suit une logique en lien avec les couleurs. “On parcourt les sept couleurs de l’arc-en-ciel. Les tableaux ne sont pas placés au hasard, mais rassemblés en fonction de leurs teintes et de l’harmonie qui en découlait.” Au-delà des tableaux, c’est tout un univers que le public à l’occasion de découvrir.

Pratique

Du 18 au 22 avril à la salle Muriāvai.
Entrée libre.
Horaires : de 9 à 17 heures en semaine et le samedi jusqu’à midi.

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Poursuivi pour occupation illégale à Miri, Joinville Pomare relaxé

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Poursuivi pour occupation illégale à Miri, Joinville Pomare relaxé
Tahiti, le 18 avril 2023 – Joinville Pomare a été jugé mardi en son absence pour s'être illégalement installé sur un terrain de Miri qui ne lui appartenait pas et pour vol d'eau potable. Estimant notamment que le septuagénaire n'avait jamais eu l'intention d'habiter sur le terrain, le tribunal correctionnel l'a finalement relaxé. 
 
Le procès de Joinville Pomare, le descendant de la famille royale qui été intronisé roi lundi à l'hôtel Hilton de Faa'a, s'est déroulé mardi devant le tribunal correctionnel en l'absence de l'intéressé qui a fait savoir par la voix de son avocat qu'il était en déplacement. Le septuagénaire était poursuivi pour “installation en réunion sur le terrain d'autrui sans autorisation en vue d'y habiter”, “vol” et “dégradation volontaire d'un bien d'autrui causant un dommage léger”. Ces poursuites font suite à des plaintes déposées en 2020 par la SCI Delano, dirigée par Thierry Barbion, après que Joinville Pomare a commencé à construire une “baraque en bois avec des poteaux en béton” – sa “résidence royale” – sur un terrain situé sur les hauteurs du lotissement Miri à Punaauia. Il était également poursuivi pour avoir installé un compteur d'eau sans aucune autorisation du lotisseur et avoir soudé un portail métallique pour fermer l’entrée du terrain. Entendu suite aux dépôts de plainte en 2020, Joinville Pomare avait indiqué qu'il était “chez lui”.
 
Après avoir exposé, mardi, les faits reprochés à Joinville Pomare, le président du tribunal a rappelé que l'intéressé avec été condamné à plusieurs reprises pour des faits de “violences avec arme”, “violences en réunion”, “faux et usage de faux” et “abus de confiance”. En l'absence du prévenu, la parole a ensuite été rapidement donnée aux avocats des parties civiles. Premier à plaider, l'avocat de la société qui gère la répartition des charges du lotissement, a rappelé qu'il était reproché à Joinville Pomare d'avoir procédé à un “branchement sauvage” sur l'un des “tuyaux d'adduction d'eau potable”. Un branchement sauvage sans “clapets anti-retour” qui aurait induit un risque de pollution. Se référant au conflit foncier qui agite le lotissement depuis des décennies, l'avocate de Thierry Barbion, Me Eftimie-Spitz, a ensuite affirmé qu'en 2020, la situation juridique était “limpide” et que son client était bien propriétaire du terrain. Elle a par ailleurs qualifié Joinville Pomare de “spécialiste du blocage et de l'extorsion de fonds”.
 
Infractions constituées 
 
Lors de ses réquisitions, le procureur de la République a assuré que les infractions étaient “constituées”puisque Joinville Pomare s'est installé sur un terrain de manière illégale alors qu'il n'avait aucun titre de propriété et qu'il avait procédé à sept “soustractions d'eau”. Tenant compte du “contentieux”, du “personnage”et du “contexte”, le représentant du ministère public a requis une amende d'un million de Fcfp pour le vol et l'occupation illégale et une amende de 50 000 Fcfp pour la dégradation. 
 
Ne souhaitant pas faire le procès du “lotissement Miri tant décrié”, l'avocat de Joinville Pomare, Me James Lau, a toutefois axé sa plaidoirie sur l'épopée judiciaire relative à ce litige foncier en affirmant qu'à l'époque des faits, son client “n'avait à demander à personne de s'installer” puisque le “jugement n'était pas définitif sur le droit de propriété” en 2020. Il a également rappelé que son client résidait à Pirae depuis son enfance et qu'il n'avait jamais eu l'intention d'habiter sur le terrain de Miri. Sur le vol d'eau potable, l'avocat a par ailleurs affirmé que si Joinville Pomare était l'unique personne citée dans les poursuites, ce dernier n'était “pas le seul”à en avoir consommé. Quant à la dégradation du portail, Me James Lau, a dénoncé l'absence de preuves. 
 
Après en avoir délibéré, le tribunal a relaxé Joinville Pomare en considérant qu'il n'avait jamais prévu d'habiter sur le terrain, et qu'il n'y avait aucune preuve quant au fait qu'il ait volé de l'eau ou dégradé le portail. 
 

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Procurations : un bug sans incidence ce dimanche

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Procurations : un bug sans incidence ce dimanche
Tahiti, le 18 avril 2023 – Un bug du système “Lettre recommandée électronique” qu'utilisaient les services de l'État pour transmettre les procurations aux communes, est survenu ce samedi. Cette anomalie a empêché l'envoi des procurations de dernières minutes, enregistrées la veille et le jour de l'élection. Si la situation n’a été réglée qu'en fin d'après-midi, cela n'a pas eu d'incidence, puisque tous les détenteurs de procurations ont pu voter.

Un bug a affecté le fonctionnement du système électronique permettant l'échange des procurations entre les services de l'État et les communes, dimanche dernier en marge du premier tour des élections territoriales. Cette anomalie, qui serait liée à des perturbations de connexion entre le serveur central et le réseau internet, a empêché la transmission des procurations de dernière minute. Ce système appelé "Lettre recommandée électronique" a été développé par Fare Rata et permet l'envoi de manière dématérialisé des documents. Pour rappel, même si vous êtes en possession d'une copie d'une procuration, les bureaux de vote doivent en posséder un autre exemplaire, qu'ils reçoivent donc directement de la gendarmerie. Si ce problème n'a été signalé au haut-commissariat que sur les coups de 15 heures, ce jour-là, l'anomalie serait survenue, selon nos informations, dès le samedi. Par conséquent, toutes les procurations enregistrées la veille et le jour de l'élection n'ont pas pu être transmises aux communes. Cette situation a entrainé des ralentissements dans les bureaux de vote, puisque après avoir compris l'origine du problème, tous les documents ont dû être transférés par fax depuis la gendarmerie. Toujours selon nos informations ce bug n'a pas eu d'incidence sur le bon déroulement de l'élection. Tous les détenteurs de procuration ont pu voter ce dimanche, hormis deux ou trois personnes qui se sont présentées trop tard le jour de l'élection (après 16 heures) pour en déposer une.
 

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Nuihau Laurey cède la candidature à la présidence à Nicole Sanquer

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Nuihau Laurey cède la candidature à la présidence à Nicole Sanquer
Tahiti, le 18 avril 2023 – Changement de cap pour A Here ia Porinetia avant le second tour des élections territoriales. Pour donner un “nouvel élan” à sa campagne, la tête de liste Nuihau Laurey a proposé mardi soir en conseil politique que la présidente du parti, Nicole Sanquer, soit finalement la candidate à la présidence du Pays en cas de victoire des vert et blanc.
 
Vous venez de tenir votre conseil politique et vous avez annoncé une nouvelle à vos colistiers ?

On est en conseil politique. Il est vrai que les événements politique s'accélèrent, on a entendu parler d'une fusion entre le Tapura et le Amuitahira'a. On a entendu parler de tractations, de personnes qui vont être sur la liste. Je n'ai pas la teneur exacte de ce qui va se passer. Nous, on regarde les chiffres aussi : on est troisième à cette élection, le Tavini est en tête, le Tapura est deuxième. On a fait le choix de ne pas s'allier. On a effectivement eu des appels, on a discuté, mais on a pris une décision hier [Lundi, NDLR] en conseil politique de ne pas faire d'alliance. Les militants ont voté à l'unanimité pour rester seuls. (…) Par contre, de l'autre côté, ça discute beaucoup et il nous faut donner un nouveau souffle à cette campagne. (…) Il nous faut réagir. Pendant la campagne, il y a eu beaucoup de demandes de changement de gouvernance. On a fait des propositions de changement du système politique, du système économique, et la question m'a souvent été posée : ‘Pourquoi ce n'est pas une femme ?’ Le sujet est même venu sur les antennes avec la question de la femme en politique. C'est vrai qu'au premier tour, il y avait sept hommes qui se battaient, soit pour conserver le pouvoir, soit pour le retrouver à nouveau. Et donc c'est vrai que cette question de la gouvernance et de la place de la femme en politique s'est posée. À l'occasion de ce conseil, aujourd'hui, j'ai proposé un changement pour donner un nouvel élan en proposant la candidature à la présidence de Nicole Sanquer, la présidente de notre parti. Nous avons échangé et le conseil politique a adopté cette proposition que nous allons faire pour cette campagne avec enfin une femme candidate à la présidence de la Polynésie française.”
 
Qu'est-ce que ça change fondamentalement d'avoir Nuihau Laurey président ou Nicole Sanquer présidente ?

C'est toute la question qui s'est posée au premier tour. Parce que sur tous les plateaux, j'ai été questionné sur ça, et d'autres candidats l'ont aussi été. C'est vrai que nous faisons une proposition de rupture du système politique et du système institutionnel, mais il faut aussi entendre les demandes qui se sont faites pendant ce premier tour. La question du changement radical de gouvernance, d'une femme à la tête du Pays, parce que les pratiques du pouvoir masculines, on les connaît depuis longtemps, et de voir surtout sept hommes candidats à la présidence dans ce contexte-là, ça a fait réfléchir beaucoup de personnes. Nous, il nous faut aussi trouver un nouvel élan pour ce second tour et c'est la proposition que nous faisons. Le programme ne change pas, nous proposons un programme de rupture.”
 
N'est-ce pas aussi pour contrer les effets de communication autour des alliances qui viennent de se faire entre le Tapura et le Amuitahira'a ?

Si on était dans cette démarche, on aurait participé activement à toutes ces discussions pour obtenir des places. Ça n'a pas été du tout notre démarche. Mais c'est vrai que nous, on a posé la question de la présence de la femme et la question de la candidature à la présidence du Pays, elle a été tranchée. On est dans un deuxième tour. On a une situation de retard. Elle est objective, on est troisième. Donc il faut apporter un nouveau souffle, c'est ce que nous proposons.”
 
Pourquoi ne pas l'avoir fait dès le début et est-ce que ça ne paraît pas être de l'habillage aujourd'hui que vous êtes troisième, que vous avez moins de chances qu'avant les résultats du premier tour de vous faire élire ?

C'est-à-dire qu'au premier tour, on nous a dit : 'Ah, c'est dommage qu'il n'y ait pas une femme', et maintenant qu'on propose une femme, on nous dit : 'Ah c'est dommage que vous n'ayez pas proposé ça au premier tour'. Si demain, on propose à nouveau un homme, on va nous dire 'Ah c'était mieux avec une femme'. Il y a toujours des mécontents. Nous, on est contents d'avoir accédé au second tour, parce que beaucoup disaient que c'était impossible avec ce mode de scrutin. On y est au second tour. On propose une troisième voie. On propose en plus une rupture dans la gouvernance. Et dans ce contexte où on voit bien les tractations, quel est le but de ces tractations ? Rester au pouvoir le plus longtemps possible, retrouver le pouvoir, échanger des postes, avoir des portefeuilles ministériels... Nous, on veut montrer qu'on est là pour porter une troisième voie, quel que soit le candidat à la présidence. Et puisqu'une grande partie de la population souhaite une rupture de la gouvernance, nous la proposons.”
 
Justement, en parlant de ces négociations, vous avez rencontré hier Gaston Flosse. Sur quoi avez-vous échangé ? Est-ce que vous avez essayé vous aussi de négocier avec lui un rapprochement ? Et avez-vous discuté avec d'autres listes qui sont, ou non, au second tour ?

On a eu des appels du Tapura. On a eu des appels du Tahoera'a [du Amuitahiraa, NDLR]. On s'est rendu à l'invitation. On a discuté. Le président Flosse nous a indiqué qu'il était en discussion avec le Tapura. Nous, nous avons indiqué clairement que nous ne souhaitions pas d'alliance puisque depuis deux ans, nous contestons les mesures qui sont prises. L'essentiel de notre programme est en réaction à cette gouvernance-là, à ces choix politiques, à ces choix économiques. Donc venir dire entre les deux tours 'finalement on est d'accord', en termes de crédibilité politique, je ne sais pas s'il y a quelque chose de plus imbécile.”
 
Vous n'y croyez pas du tout à cette alliance ?

Je pense que beaucoup de gens se détournent de la politique du fait de ces pratiques. Après, on est en démocratie et le peuple va se prononcer le 30 avril. Les partis sont libres de faire leur choix de stratégie. On a fait le nôtre. Je ne sais pas ce que ça va donner. On verra le 30 avril prochain.”
 
Est-ce que vous avez discuté avec Teva Rohfritsch depuis le premier tour des élections territoriales ?

Nous savons qu'ils ont tenu un conseil politique hier et des personnes ont pris des contacts dans notre équipe. Ils nous ont indiqué qu'ils faisaient une conférence de presse pour indiquer leur soutien, mais je n'ai pas plus d'informations.”
 
Vous n'avez pas eu Teva Rohfritsch ?

Non, pas depuis dimanche.”
 
Avait-il été question d'un soutien si ça ne passait pas avant ce premier tour, ou en tout cas d'un rapprochement ou d'une proximité entre vous ?

Oui, nous avons évoqué ce point-là lorsque nous étions sur l'enregistrement à TNTV. Maintenant, c'est leur décision. On l'attend. On verra ce qu'il en est.”
 

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La liste "d'union" entre Fritch et Flosse déposée

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La liste
Tahiti, le 18 avril 2023 – La liste "d'union des autonomistes contre l'indépendance" issue de l'alliance entre Edouard Fritch et Gaston Flosse a été déposée mardi soir au haut-commissariat, sans précisions sur sa composition exacte. Les deux leaders politiques prévoient une conférence de presse commune mercredi matin.
 
"C'est une liste d'union des autonomistes contre l'indépendance." Aucune autre information n'aura été donnée officiellement mardi soir sur les marches du haut-commissariat, après le dépôt de la liste issue de la "fusion" annoncée des listes Tapura huiraatira d'Édouard Fritch et Amuitahira'a de Gaston Flosse en vue du second tour des élections territoriales. Le mandataire financier du Tapura, Jean-Claude Tang, et les ministres René Temeharo et Tearii Alpha, ont déposé la liste avant d'éluder toutes les questions des journalistes présents en annonçant "une conférence de presse" pour mercredi matin. "Demain vous verrez, les chefs vont parler", a évacué René Temeharo. Deux heures plus tard, une invitation pour une "déclaration commune des présidents du Tapura et du Amuitahira'a (…) à 9h30 dans le hall de l'assemblée" tombait dans les rédactions.
 
"L'union" fera-t-elle la force ?
 
Au lendemain des annonces d'Édouard Fritch et de Gaston Flosse sur leur volonté de s'allier pour "faire barrage" au Tavini, les négociations sont allées bon train toute la journée de mardi. Officiellement toujours, aucune déclaration n'a été faite par les deux partis. En "off" en revanche, plusieurs informations ont fuité depuis les deux camps à mesure que la journée s'est avancée. Et surtout à mesure que les premières déceptions de candidats recalées par les arbitrages politiques se sont faites connaître. Mardi soir, quatre noms de candidats issus de la liste du Amuitahira'a circulaient avec insistance pour être ajoutés à la liste du Tapura : Pascale Haiti sur la section 1 des îles du Vent, Katty Taurua sur la section 2 des îles du Vent, Paul Haiti sur la section 3 des îles du Vent et Martial Teroroiria sur la section 4 des îles Sous-le-vent. Pas de présence de la tête de liste du Amuitahira'a, Bruno Sandras. Mais on indiquait au sein du parti orange que les négociations avaient également porté sur des postes de ministres dans un gouvernement issu de cette d'union.
 
Avec cette fusion, le Tapura et ses 37 880 voix espère bénéficier d'un report maximal des 14 773 voix du Amuitahira'a pour refaire son retard sur les 43 401 voix du Tavini… Mathématiquement, le compte y est. Mais en politique, ce type d'addition est toujours un pari risqué. Rien n'assure en effet que l'ensemble des électeurs des deux clans ne suive les directives électorales de leurs leaders. Surtout quand ces deux clans s'opposaient, y compris sur les questions statutaires, il y a encore deux jours… Sur l'argumentaire qui sera déployé par cette liste "d'union autonomiste", la mécanique est en revanche déjà bien huilée. Il s'agira de critiquer, selon les termes du Tapura-Amuitahira'a, d'une part le péril d'une indépendance immédiate prônée par Oscar Temaru et d'autre part le mensonge de Moetai Brotherson qui dissimulerait ce véritable dessein. Mardi soir au haut-commissariat, René Temeharo entamait d'ailleurs déjà ce qui promet d'être la ritournelle du couple Tapura-Amuitahira'a entre les deux tours : "J'ai plus confiance en Oscar qui dicte la réalité, plutôt qu'en Moetai qui est là pour noyer le poisson".
 
Et Teva dans tout ça ?
 
L'autre inconnue de la journée est celle du positionnement du sénateur Teva Rohfritsch, éliminé au premier tour avec sa liste Ia Ora te Nuna'a sur le score de 5 423 voix. Dès lundi matin, les colistiers jaune et bleu se sont réunis à Faa'a autour de leurs leaders, Teva Rohfritsch et Nicole Bouteau, pour évoquer la stratégie à suivre en vue du second tour. Mais selon nos informations, aucune décision définitive n'est ressortie des débats. Trois positions sont en discussion : le libre choix laissé aux électeurs, l'appel à voter A Here ia Porinetia ou l'appel à voter Tapura huiraatira. Le mystère sera levé mercredi matin à l'occasion d'une conférence de presse de Ia Ora te Nuna'a à 9 heures. Soit une demi-heure avant celle du Tapura et du Amuitahira'a.
 

La liste

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Un concours de chasse au chat ouvert aux enfants annulé en Nouvelle-Zélande après un tollé

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Un concours de chasse au chat ouvert aux enfants annulé en Nouvelle-Zélande après un tollé
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | mercredi 19/04/2023 - Des enfants devaient chasser et tuer des chats pour gagner le premier prix: une compétition en Nouvelle-Zélande a finalement été annulée après avoir provoqué un tollé, une décision saluée mercredi par un organisme néozélandais de protection des animaux.

Les organisateurs d'un concours annuel de chasse aux sangliers et cervidés avaient suscité la consternation en annonçant la création d'une catégorie spécifique pour les enfants de moins de 14 ans.

Pour remporter le premier prix - une somme de 250 dollars néozélandais (141 euros) -, les enfants devaient chasser des chats harets, aussi appelés chats féraux, des chats domestiques retournés à la vie sauvage.

La catégorie, qui était assortie d'un avertissement à destination des enfants les enjoignant de ne pas tuer des chats de compagnie, a été supprimée, ont annoncé mardi les organisateurs.

L'organisation New Zealand Society for the Prevention of Cruelty to Animals s'est déclarée "à la fois satisfaite et soulagée que la catégorie +enfants+ qui consistait à tirer sur des chats errants ait été supprimée".

"Les enfants, comme les adultes", ne sont "pas capables de faire la différence entre un chat féral, un chat errant ou un chat domestique craintif", a déclaré un porte-parole de l'organisme de protection des animaux.

Le reste du concours, organisé pour récolter des fonds à destination d'un établissement scolaire du pays, a par ailleurs été maintenu.

Les organisateurs ont rapporté que "des courriels ignobles et inappropriés" ont été envoyés "à l'école et à d'autres personnes".

"La sécurité de nos sponsors et de l'école est notre principale priorité, la décision a été prise de retirer cette catégorie cette année pour éviter de nouvelles réactions négatives", ont écrit les organisateurs sur Facebook.

Les chats féraux sont un fléau en Nouvelle-Zélande où ils sont responsables de la diminution de populations d'oiseaux, chauves-souris, lézards, souris et autres insectes, selon le ministère néozélandais de la Conservation, chargé de la préservation du patrimoine historique et naturel du pays.

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Onze pêcheurs indonésiens secourus après un naufrage au large de l'Australie

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Onze pêcheurs indonésiens secourus après un naufrage au large de l'Australie
Sydney, Australie | AFP | mercredi 18/04/2023 - Echoués sur un atoll australien sans nourriture pendant six jours, onze pêcheurs indonésiens ont été secourus et bénéficient de soins médicaux, ont fait savoir les autorités australiennes mercredi.

Dix hommes avaient fait naufrage sur l'île Bedwell, située à quelque 300 km à l'ouest de Broome, ville côtière du nord-ouest de l'Australie. Leur bateau avait été victime d'un puissant cyclone tropical alors qu'ils pêchaient dans l'océan Indien.

Un onzième pêcheur provenant d'un autre navire avait également atteint le rivage après avoir passé 30 heures dans l'eau. Les autorités craignent que ses neuf compagnons d'équipage ne se soient noyés après le naufrage de leur embarcation.

Selon des photos communiquées par l'Autorité australienne de sûreté maritime, les pêcheurs échoués ont construit un camp de fortune sur la plage en récupérant ce qu'ils pouvaient de leur bateau échoué à proximité.

Repérés par un avion de reconnaissance des forces frontalières australiennes, les pêcheurs ont ensuite pu être hélitreuillés et évacués de l'île lundi soir grâce à un hélicoptère de sauvetage dépêché sur les lieux.

Ils reçoivent désormais des soins médicaux sur la terre ferme, en Australie, et retourneront en Indonésie une fois rétablis, ont communiqué des responsables.

"A leur arrivée sur le continent, les individus ont reçu les soins et soutiens médicaux appropriés", a déclaré l'Autorité australienne de sûreté maritime dans un communiqué.

Isolée et inhospitalière, l'île Bedwell est essentiellement constituée d'une étendue de sable blanc sans abri naturel ni source d'eau douce.

Le cyclone tropical Ilsa a touché terre vendredi en Australie-Occidentale, accompagné de rafales de vent parfois record sur des régions côtières du pays.

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Stage dating entre des élèves et des entreprises du fenua en mai

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Stage dating entre des élèves et des entreprises du fenua en mai
Tahiti, le 19 avril 2023 – Le 11 mai prochain, l'École de commerce de Tahiti et l'école Poly 3D organisent un stage dating afin de rencontrer des entreprises du fenua en quête de stagiaires. L'objectif de cette rencontre est, pour les élèves, de trouver et de valider un stage de fin d'année.
 
Afin de valoriser le cursus des étudiants en Polynésie, l'École de commerce de Tahiti et l'école Poly 3D vont organiser un "B to B stage dating". Cet événement se déroulera le 11 mai à 8h30 dans le hall de la CCISM. Lors de cette matinée, les étudiants auront l'occasion de rencontrer les entreprises du fenua en recherche de stagiaires dans les domaines du commercial et de la création digitale, et pourront, chacun leur tour, se présenter aux recruteurs. L'objectif de ce stage dating est, pour les élèves, de concrétiser et de signer une convention de stage de fin d'année en adéquation avec leurs apprentissages, à la suite de cette rencontre.
 

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Relaxe pour un retraité accusé d'avoir diffamé deux universitaires

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Relaxe pour un retraité accusé d'avoir diffamé deux universitaires
Tahiti, le 19 avril 2023 – Le tribunal correctionnel a relaxé mardi un retraité bloggeur de 68 ans qui était poursuivi en diffamation par deux professeurs de l'UPF qu'il avait accusés, avec des centaines d'autres universitaires français, de promouvoir l'islamo-gauchisme dans la société. Le tribunal, qui ne peut requalifier l'objet de la poursuite en matière de presse, a jugé que les faits poursuivis constituaient non pas une diffamation mais une injure. 
 
Un retraité de 68 ans, déjà condamné à plusieurs reprises dont une fois par la cour d'assises pour un braquage, a été jugé mardi en son absence par le tribunal correctionnel. L'homme était poursuivi en diffamation par un maître de conférences et un professeur de l'Université de Polynésie française (UPF) pour avoir écrit sur son site internet que ces derniers, ainsi que des centaines d'autres universitaires français, étaient des “gauchistes complices de l'Islam radical”.
 
Pour comprendre l'origine de cette affaire, il faut remonter au mois de février 2022. À l'époque, celle qui était encore ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, avait déclaré publiquement que “l'islamo-gauchisme gangrène la société dans son ensemble et l'université n'est pas imperméable”. Suite à cette déclaration, la ministre avait fait face à une levée de boucliers du corps universitaire. Plus de 23 000 enseignants français, dont plusieurs professeurs de l'UPF, avaient alors signé une pétition pour dénoncer “l'intention dévastatrice” de propos destinés à “diffamer une profession et, au-delà, toute une communauté”.
 
“Citadelle indépendante”
 
C'est dans le cadre de cette polémique que le retraité jugé mardi avait publié sur son blog la liste des 600 premiers signataires de la pétition – à laquelle participent deux professeurs de l'UPF – en accusant ces derniers d'être “payés par l'État” pour “effectuer d'hypothétiques recherches” qui servent “à développer les théories qui ont pour unique but de faire avancer l'Islam et par conséquent le radicalisme islamique à l'université en particulier et en France en général”. Face à ces affirmations, l'avocat des deux professeurs de l'UPF, Me Dominique Antz, a rappelé mardi à la barre du tribunal que l'université était une “citadelle indépendante”, un “endroit d'excellence où il n'y a pas de place pour une norme politique”. Il a par ailleurs assuré que sur son blog, le prévenu tenait des propos d'extrême droite en relayant un discours “aussi bête que faux”.
 
Le ministère public s'en étant rapporté à l'appréciation du tribunal, la parole a donc ensuite été donnée à l'avocate du retraité bloggeur, Me Viviane Genot, selon laquelle son client n'a “outrepassé ni le code, ni la moralité” en faisant simplement usage de sa “liberté d'expression” dans une époque où règne la “démagogie”.Après en avoir délibéré, le tribunal a relaxé le sexagénaire au motif que les faits poursuivis constituaient non pas une diffamation mais une injure. Dans la mesure où il n'a pas le pouvoir de requalifier l'objet de sa saisine en matière de presse, le tribunal n'a donc pu prononcer aucune condamnation à l'encontre du retraité injurieux. 

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Patrick Noble, une vie enchantée

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Patrick Noble, une vie enchantée
TAHITI, le 19 avril 2023 - Patrick Noble sera sur scène à la fin du mois de mai. L’occasion de revenir sur sa carrière, riche, lancée dans les années 1960 et dont le chanteur n’a pas oublié la moindre anecdote…

Patrick Noble est installé depuis une vingtaine d’années à Tahaa, loin des bruits de la ville et de la vie agitée de Tahiti. “Je voulais laisser la circulation. Le mode de vie tahitien commençait à me fatiguer.” Chez lui, Patrick Noble compose toujours un peu, mais il n’enregistre plus. Il joue pour animer des soirées et événements sur son île d’adoption, fait de rares apparitions sur les scènes de la capitale. Les concerts qu’il donnera les 26 et 27 mai sont l’occasion de revenir sur carrière.

La musique, une évidence

Patrick Noble est né à Tahiti le 22 mai 1949. Son père était d’origine française et irlandaise et sa mère d’origine américaine et de l’archipel des Australes. Celle-ci est descendante des Adams de la Bounty, “les pirates qui sont allés se cacher à Pitcairn”, plaisante-t-il. Patrick Noble s’en amuse : “Je suis un mix de tout ça, un bon demi”.

Il ne s’attarde pas sur son enfance, encore moins sur son parcours scolaire, “je suis sorti avec mes deux bacs”, s’amuse-t-il, “un pour laver la vaisselle et l’autre pour la rincer”. Il a été scolarisé à l’école Vienot puis au collège Pomare. À l’âge de 17 ans, il était en classe de 4e, il s’est arrêté. “J’ai jugé que j’en connaissais assez et me suis dit : ‘maintenant, je veux me consacrer à ce qui me trotte dans la tête depuis toujours, je veux être artiste.”

Il n’a pourtant pas baigné dans une famille d’artistes. “Ma mère chantait un peu dans une chorale, mais c’est bien tout, ni mes parents, ni mes frères, ni-même aujourd’hui mes filles, n’étaient ou ne sont dans le milieu.” Mais pour lui, tout a toujours été très clair. “Je ne sais ni pourquoi, ni comment.”

Patrick Noble, une vie enchantée
Il a appris la guitare seul et ensuite ? “J’ai bourlingué.” Il se rappelle toutes ces années à jouer et chanter en ville ou à la Presqu’île, enfourchant un scooter et empoignant son instrument “pour le seul bonheur de faire plaisir aux gens”. Il animait les soirées jusqu’à la fermeture des établissements qui l’accueillaient, à 2 ou 3 heures du matin. “Le tout pour 1 250 francs à l’époque”. Puis, il rentrait, comblé malgré la fatigue. “C’était la grande époque où les boîtes étaient ouvertes tous les jours jusque tard dans la nuit." C’était dans les années 1970. "Les orchestres marchaient bien, ils se produisaient dans les boîtes, les hôtels." Patrick Noble cite le Zizou bar, l’hôtel Matavai ou encore l’hôtel Tahiti, le Royal Papeete, le Kon Tiki. Il allait là où il était convié.

“C’est pourtant vrai !”

Il a tout de même travaillé dans l’administration, à la santé, pendant 20 ans. “Mon père m’a botté les fesses pour que je gagne de l’argent.” Patrick Noble cumulait donc une activité le jour, et une autre la nuit. Il revient sur certaines anecdotes dont il ne manque pas. Un soir, “on était cinq musiciens, et on allait à Taravao”. L’équipée disposait d’une camionnette pour convoyer le matériel, “elle ne pouvait pas prendre de bonhommes”, et d’une Coccinelle. Ce qui pourrait paraître suffisant, “sauf qu’on est parti avec nos copines”. Patrick Noble affirme avoir fait la route à dix “et une partie du matos” dans la Volkswagen. Il sait qu’en décrivant la scène, “personne ne me croit. C’est pourtant vrai !” À l’époque, les routes n’étaient pas aussi bonnes et entretenues qu’aujourd’hui, “mais il y avait moins de circulation !

Patrick Noble, une vie enchantée
Patrick Noble et ses amis musiciens ont démarré en jouant des standards américains ou européens comme les Beatles, James Brown, les Rolling Stones, mais aussi Gilbert Bécaud. Les artistes avaient de plus un répertoire de chansons tahitiennes, mais la base “c’était quand même le rock n roll !” Il raconte qu’ils devaient d’abord acheter les 33 tours, les écouter en boucle pour pouvoir jouer et chanter les morceaux sur scène. Ils n’avaient pas accès ni aux partitions, ni aux textes. “On reprenait les paroles en anglais de façon plus ou moins juste, pourvu que ça sonne bien.” Il insiste par ailleurs sur les efforts que tous les musiciens de l’époque faisaient pour “être nickels”. “On se faisait un devoir d’être bien habillé, avec la même paire de chaussures pour tout le monde, un costume…

Les premiers enregistrements ont eu lieu dans les années 1970. Plus précisément, “c’est en sortant de l’armée que je m’y suis mis”. Il n’a jamais compté, mais il aurait fait près d’une cinquantaine d’albums. “Au début, c’était surtout des reprises.” Dans les années 1990 ont démarré les représentations à l’étranger : Japon, Nouvelle-Zélande, France, Autriche. Patrick Noble aime à se rappeler les artistes avec qui il a partagé la scène comme Jean-Pierre Vincent, Esther Tefana, Emma Terangi, “un phénomène. Un bout en train, une pile électrique qui démarrait au quart de tour. C’est tellement de souvenirs.”

Le Heiva pendant 20 ans

Au milieu des années 1990, Patrick Noble a commencé à faire le Heiva avec Coco Hotahota. L’aventure a duré près de 20 ans. Il chantait et menait la partie chant. “On avait un thème fourni par Coco puis je composais la musique.” Il souligne le fait que de nombreux chanteurs et musiciens ont participé ou participent encore au Heiva. “C’est extrêmement formateur d’arriver sur To’ata, de travailler des mois durant pour 45 minutes. Cela permet de mieux connaître sa culture.” D’après lui, de nombreux artistes étrangers aimeraient vivre cette expérience. “J’ai plein de copains musiciens du Japon, de Hawaii qui font de la musique folklorique et qui en rêvent. Pour eux, c’est comme le Graal.” Ce serait le cadeau suprême. “Ils n’attendent que ça de faire une performance ici à Tahiti, au Heiva !

Patrick Noble, une vie enchantée
Un autre mode de vie

Il y a vingt ans donc, après une carrière musicale riche et bien remplie – il a pris sa retraite de l’administration à l’âge de 44 ans pour se consacrer à sa passion– il a pris la direction de Tahaa. “J’aurais aimé aller m’installer en Nouvelle-Zélande car c’est un pays qui m’a toujours attiré, mais cela ne s’est pas fait”. Il a choisi Tahaa après y être allé en vacances. “Comme si l’île m’avait appelé.” Il rapporte que “c’est vraiment un autre mode de vie. Les gens ne se sentent pas concernés par ce qui se passe à Tahiti et encore moins ce qui se passe ailleurs dans le monde, comme en Ukraine par exemple.” Seul, au piano, il assure quelques animations. S’il a encore des projets ? Il a écrit un morceau sur Esther Tefana qu’il aimerait peut-être enregistrer un jour. Il vient d’accepter la sollicitation de Felix Vilchez pour un spectacle à la fin du mois, mais rien de plus.

Quant à son passé, il en est ravi. “J’ai eu une bonne vie, mais attention, elle n’est pas finie ! J’ai été mis sur Terre pour faire quelque chose que j’apprécie, pour donner de la joie et du plaisir.” Il profite de ses proches dont ses trois filles : Tania qui a été Miss Tahiti en 1972, Orama et Teata, de ses amis. Il se plaît à retrouver des membres de sa famille. “Vous savez qu’il y a 493 Patrick Noble sur Facebook ?” Ce qui donne lieu, parfois, à d’étonnantes découvertes. “L’un d’eux, un Américain, m’a un jour contacté. On s’est aperçu que deux de nos filles portaient le même prénom ! On a de possibles liens, il est d’origine irlandaise.” Ainsi, le temps passe. Patrick Noble, désormais, profite de la vie telle qu’elle se présente.

Je suis vraiment content de venir chanter”, annonce-t-il. “Cela fait deux ans que je ne suis pas venu à Tahiti”, précise-t-il. “Je préfère rester sous mon cocotier à Tahaa.” Mais lorsqu’il a été contacté pour un projet musical, en l’occurrence une sorte de rétrospective, il n’a pas hésité. “Je vais reprendre mes grands titres même si tout cela remonte à si loin…" Il dit vouloir, en plus, rendre hommage à Jean-Pierre Vincent. “Un frère dont la disparition m’a profondément bouleversé.” Malgré le temps qui passe, il est des souvenirs qui jamais ne périssent.

Patrick Noble, une vie enchantée
Pratique

Les 26 et 27 mai, prestation spéciale pour la fête des mères avec Patrick Noble au Petit théâtre de la Maison de la culture. Anecdotes, chants, himene tumu sont au programme avec la participation de musiciens et danseurs. L’artiste reprendra les grands titres qui ont rythmé sa carrière.

Les 16 et 17 juin, Himene a Taui, avec son thème Mon fare niau, revisité. Le niau est un matériau préparé à partir de palmes de cocotiers récoltées à travers les nombreuses cocoteraies de Polynésie. L’archipel des Tuamotu en particulier présente de vastes cocoteraies permettant des récoltes très abondantes. Les feuilles pliées et liées entre elles par une tige sont disposées en plusieurs couches sur les maisons telles des tuiles végétales qui permettent de créer une toiture résistante aux intempéries et apportent une bonne isolation thermique aux habitations. Ces toits végétaux protègent les constructions pour plusieurs années, ils contemplent la vie des familles qui y habitent en paix. Mon fare niau raconte la vie des familles polynésiennes, les rires, les joies et les peines avec vingt artistes. Il ressemble à une comédie musicale racontée avec des chansons de la Belle Époque. Participent : Hugo O’opa, Dadou Paillé, Nahema Charles, un groupe de danse, orchestre, chanteurs… La scène sera décorée pour l’occasion, des tableaux seront fixés et des images projetées.

Site internet : http://tahiticoncert.com/

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Vigilance orange pour vents violents jusqu'à vendredi aux Australes

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Vigilance orange pour vents violents jusqu'à vendredi aux Australes
Tahiti, le 19 avril 2023- Météo-France a placé, ce mercredi, en vigilance orange pour vents violents les îles de Rimarata et Rurutu. Les vents pourront atteindre les 60 km/h avec des rafales à 100 km/h. L'archipel de la Société a, lui, été placé en vigilance jaune pour orage.
 
Météo-France a placé mercredi, les îles de Rimarata et Rurutu aux Australes, en vigilance orange pour vents violents. Selon les prévisions, les vents vont se renforcer dans la nuit de mercredi à jeudi, “avec des rafales de 90 à 100 km/h sous grains”. Face à cette situation, le haut-commissariat invite les populations de ces zones à faire preuve de prudence et à respecter les consignes de sécurité suivantes : Limiter les déplacements ; limiter la vitesse sur la route ; être vigilant face aux chutes possibles d'objets divers ; éviter les interventions sur les toitures ; ne pas toucher de fils électriques ; ranger ou fixer les objets sensibles aux effets du vent ; bien amarrer les embarcations et éviter les sorties en mer. En cas d'urgence, il est conseillé de composer le 18 à terre ou le 16 en mer. Ces vents violents vont se maintenir jusqu' à vendredi sur le Nord des Australes. À noter que l'archipel de la Société a lui été placé en vigilance jaune pour orages pouvant être accompagnés d'épisodes de pluies et de vents forts.
 

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Fa'a'apu du cœur, l'opération solidaire débute le 25 mai pour un mois

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Fa'a'apu du cœur, l'opération solidaire débute le 25 mai pour un mois
Tahiti, le 19 avril 2023 – À partir du 25 avril, l'opération Fa'a'apu du cœur revient pour une durée d'un mois. Durant cette période, la marque d'aucy reversera 20 Fcfp, pour chaque achat d’un de ses produits, à l'association Fare Heimanava et à son centre Papa Nui qui accueille des jeunes atteints de trisomie. L'argent récolté servira à développer le potager thérapeutique du centre.
 
L'opération Fa'a'apu du cœur revient du 25 avril au 25 mai prochains pour la 7e année consécutive. Cette action est organisée par l'association Fare Heimanava, en collaboration avec la marque d'aucy. Comme chaque année, pendant un mois, la marque reversera 20 Fcfp à l'association, à chaque achat en magasin d'une de ses boîtes de légumes en conserve. Cet argent ira directement à Fare Heimanava, pour le développement du potager bio de son centre éducatif Papa Nui, qui accueille des jeunes trisomiques ou atteints de déficience mentale. “Nous sommes vraiment très fiers de pouvoir continuer notre travail sur ce projet qui apporte tellement aux jeunes du centre”, s’est réjoui mercredi Stéphane Marandin, le directeur du centre. “Et puis nous sommes également très contents que d'aucy continue à croire en nous.” Si le Pays leur attribue une subvention annuelle “d'une centaine de milliers de Fcfp” pour le bon fonctionnement du jardin, l'argent récolté va permettre l'achat “de matériels de jardinage de bonne qualité et de matériel de sécurité” qui fait parfois défaut au centre. L'année dernière, 250 000 Fcfp avaient été récupérés grâce à cette opération. Pour cette édition, les magasins partenaires de l'opération seront Hyper U, Super U, LS Proxi, Intermarché-Happy Market et Carrefour“Cette année, le groupe Carrefour a rejoint l'opération et c'est un gros revendeur de produits d'aucy, donc c'est vraiment super pour nous.”
 
 F'a'a'apu éducatif et professionnalisant
 
Parmi les nombreuses activités développées par le centre Papa Nui, le fa'a'apu est certainement l'une des plus importantes de par sa dimension éducative et professionnelle. “Le jardin leur apprend à travailler, à s'organise, à entretenir le vivant. Pour certains c'est même un bon moyen de rompre avec l'isolement. De plus c'est un travail de plein air, donc y a une activité physique où tout le monde met la main à la pâte, explique Stéphane Marandin, puis derrière il y aussi une partie commercialisation et travail de la monnaie lors de notre petit marché, Matete Iti, que nous organisons le mercredi matin devant le centre. Tout cela mais en avant le travail des jeunes, et ils en sont très fiers.” Mais ce projet est aussi vecteur d'inclusion puisqu'il représente également un véritable tremplin vers des stages : “En ce moment, on a un jeune qui est en stage à l'Intercontinental où il s'occupe des jardins et du potager de l'hôtel. Donc tout ça a du sens dans ça, puisque ça fait du lien entre le centre et le monde professionnel.” En plus de ce fa'a'apu, Papa Nui offre une multitude d'activités éducatives, sportives, artistiques et même thérapeutiques à ces jeunes atteints de trisomie 21.
 

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Près de 3 milliards pour combler le déficit du CHPF

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Près de 3 milliards pour combler le déficit du CHPF
Tahiti, le 19 avril 2023 – Une subvention de 2,75 milliards de Fcfp a été actée mercredi en conseil des ministres en faveur du Centre hospitalier de Polynésie française. Cette dotation “exceptionnelle” vise le “redressement financier” de l’établissement de santé.
 
Une aide financière “exceptionnelle” de 2,75 milliards de Fcfp a été actée mercredi par le gouvernement en faveur du centre hospitalier de Polynésie française (CHPF) afin “d’apporter un soutien immédiat à son redressement financier” et lui permettre d’assurer ses missions. Comme le défend le compte rendu du conseil des ministres, “la dotation globale du CHPF a subi une baisse de près de 2 milliards Fcfp entre 2011 et 2015, alors que dans le même temps le financement de l’augmentation des coûts d’exploitation du bâtiment du Taaone non comparables à ceux de Mamao n’a pas été ajusté ; et que le financement de l’augmentation de son activité de pointe liée à la diversification et à la complexification de l’offre de soins depuis l’arrivée au Taaone n’a pas été totalement assuré”. Il en résulte un déficit “structurel, aggravé, par un taux d’occupation en très forte hausse et par une dotation globale de fonctionnement insuffisante, à laquelle s’ajoute l’évolution mécanique de ses coûts”.
 
Dans ce contexte tendu, explique mercredi le compte rendu du conseil des ministres, si les subsides du centre hospitalier son actuellement principalement assurées par le versement d’une dotation globale de fonctionnement annuelle versées par les régimes de protection sociale et par la performance de son organisation, le gouvernement souhaite que l’établissement travaille “à une refondation de la structure de son financement”.

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​Le commerce de viande de chèvre sous contrôle renforcé

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​Le commerce de viande de chèvre sous contrôle renforcé
Tahiti, le 19 avril 2023 - Un arrêté du conseil des ministres vient renforcer les dispositions de la règlementation de janvier 2023 encadrant la commercialisation du gibier polynésien, et notamment de la viande de chèvre.
 
La commercialisation de viande de chèvre règlementée depuis janvier par un texte visant à garantir des conditions sanitaires satisfaisante. Cette réglementation vient d’être complétée par un arrêté du conseil des ministres, mercredi. Il précise les modalités d’agrément et d’habilitation des chasseurs, formateurs et inspecteurs, les règles applicables en matière de traitement et d’inspection des carcasses de chèvre, les conditions de traçabilité et de transport du gibier, ou encore les normes techniques applicables aux futurs Établissements de traitement du gibier (ETG).

L’arrêté fixe par ailleurs un régime transitoire de commercialisation dans l’attente de l’ouverture des ETG. Ainsi, seuls les gibiers couverts par une fiche d’examen initial et munis d’une marque d’identification unique pourront être commercialisés par des chasseurs habilités, sous forme de carcasse entière. Compte tenu des risques sanitaires inhérents au transport de viande, les carcasses expédiées devront en outre être congelées et transportées dans des conditions sanitaires adéquates.

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