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Inondations en Malaisie: au moins 5 morts et plus de 70.000 évacués

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Inondations en Malaisie: au moins 5 morts et plus de 70.000 évacués
Kuala Krai, Malaisie | AFP | mercredi 21/12/2022 - Au moins cinq personnes ont perdu la vie et plus de 70.000 ont été forcées d'évacuer après que des inondations provoquées par la mousson ont déferlé sur le nord de la Malaisie, ont annoncé les autorités mercredi.

Plus de 31.000 habitants de l'Etat de Kelantan ont fui leur maison tandis que 39.000 autres de l'Etat voisin de Terengganu ont été dirigés vers des abris provisoires à cause des inondations qui ont démarré pendant le week-end, a indiqué l'agence nationale Bernama.

Des représentants des secours ont fait état de cinq morts.

"Le niveau de l'eau a atteint presque trois mètres", a indiqué à l'AFP Muhammad Ameenudin Badrul Hisyam, un habitant du district de Kuala Krai, dans l'Etat de Kelantan, forcé d'abandonner sa maison inondée.

Des médias locaux ont rapporté que trois sœurs étaient mortes électrocutées alors qu'elles étaient prises par les eaux, et qu'un enfant de 15 mois s'était noyé.

La cinquième victime serait une fillette de deux ans qui a été emportée par le courant samedi dans l'Etat de Terengganu.

D'autres évacuations ont eu lieu dans les Etats de Pahang, Johor et Perak, dans la moitié sud et au nord-ouest de la Malaisie, a fait savoir l'agence Bernama. 

Les inondations sont fréquentes dans ce pays d'Asie du Sud de 33 millions d'habitants où la saison des moussons provoque des pluies diluviennes de novembre à mars.

L'agence météorologique nationale prévoit de fortes précipitations jusqu'à jeudi dans plusieurs Etats, dont Terengganu. 

L'année dernière en décembre, la Malaisie a été balayée par les pires inondations de son histoire. Plus de 50 personnes ont été tuées lors de cette catastrophe, et des milliers d'autres déplacées. 

Le nouveau Premier ministre Anwar Ibrahim s'est rendu mercredi dans des régions touchées et a visité une école transformée en centre pour déplacés dans l'Etat de Kelantan. 

Egalement ministre des Finances, il a annoncé mardi au Parlement que le gouvernement avait initialement alloué 400 millions de ringgit (environ 85 millions d'euros) à l'Agence nationale de gestion des catastrophes. 

Des représentants de cette dernière ont expliqué qu'ils allaient mener une reconnaissance aérienne dans les régions les plus touchées par les inondations. 

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À Hao, sport et hommage à Temauri Foster

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À Hao, sport et hommage à Temauri Foster
Hao, le 19 décembre 2022 – La semaine dernière, l'atoll de Hao organisait le challenge Temauri Foster, une compétition durant laquelle les participants s'affrontent dans cinq disciplines sportives. Huit formations se sont disputé les trophées en volleyball, basketball, futsal, pétanque et va'a.
 
Du 12 au 17 décembre, Hao a accueilli la deuxième édition du challenge sportif Temauri Foster. Une compétition initiée par Vaihau Lequerre avec cette année, cinq disciplines représentées : le traditionnel volleyball, le basket-ball, le va’a, la pétanque et surtout le futsal qui a fait son grand retour, d'autant attendu en cette période de coupe du monde. Huit principales formations se sont disputé les trophées : les Mamasitas, Jeunesse Otepa, Tamariki Munanui, les Marunoa, Hao connection, les Paparaoa, les services civiques et une équipe du RSMA.
 
Le challenge a débuté lundi soir à la salle omnisports de l’île par une cérémonie d’ouverture avec défilé des équipes et discours officiels dont celui poignant de Steeve Foster, fils aîné de Temauri. Puis sans perdre de temps, la compétition a rapidement démarré : lundi et mardi étaient consacrés aux épreuves de volleyball, mercredi au futsal, jeudi au basketball, vendredi à la pétanque sur la place du village et samedi 17 au va’a et aux finales de sports collectifs. À noter que la chaleur de ce début décembre a contraint les organisateurs à programmer les sports en salle en soirée et les épreuves en plein air plutôt le matin.
 
La cérémonie de clôture s'est déroulée samedi soir avec remise des coupes. L’atoll était ravi de retrouver le sport et le monde associatif au centre de la vie sociale paumotu, après deux ans de pandémie. “Pour l’année prochaine, nous allons encore améliorer notre challenge en termes d’organisation mais aussi pourquoi pas inviter d’autres îles et atolls à participer”, a déclaré Vaihau Lequerre.

Steeve Foster, fils de Temauri Foster : “Vive le sport”
À Hao, sport et hommage à Temauri Foster
“Dans la vie 'padre', c’est ainsi que je l’appelais, était un père à sa façon, à son image, strict mais surtout c’était un excellent combattant car il aimait les défis. Toutes ces qualités ont fait de lui un homme hors-pair qui a également beaucoup motivé son entourage. Au nom de tous mes frères, nous tenons à remercier la population de Hao pour ce challenge et ce mémorial dédié à notre père Temauri Foster qui a toujours prôné le respect, le fair-play et le plaisir de faire du sport. Vive le sport.

Hommage à l'ancien tāvana Temauri Foster
Cette compétition sportive porte le nom de Temauri Foster, disparu en août 2021. Il a été tāvana de Hao durant trois mandats de 1990 à 2008, il a également été représentant à l’assemblée de Polynésie française, plusieurs fois ministre et vice-président du gouvernement de Gaston Tong Sang. L’homme n’a jamais cessé d'œuvrer avec conviction pour la jeunesse. Sportif accompli, Temauri Foster s’est distingué dans le windsurf, le tennis ou encore le taekwondo, discipline dans laquelle il a été le premier Polynésien à remporter le titre de champion de France en 1980. L'atoll où il a initié de grands travaux comme les digues de protection du littoral, le quai du village, le bétonnage de route, l’éclairage public ou encore l’accès à l’eau potable porte encore son empreinte.  C'est aussi lui qui avait à l’époque la lourde tâche de gérer l’après CEP, il avait laissé en 2008 un atoll de Hao en pleine expansion.

Résultats du challenge Temauri Foster :
Volley-ball masculin :
1er  RSMA,
2e  Mamasitas,
3e  Paparaoa,
 
Volley-ball féminin :
1er  AS Tamariki Munanui
2e  RSMA,
3e Jeunesse Otepa
 
Futsal :
1er Marunoa,
2e Hao Connection
3e AS Tamariki Munanui
 
Basket-ball Féminin :
1er  Mamasitas
2e  Team Zero
3e  Jeunesse Otepa
 
Basket-ball masculin :
1er  RSMA
2e  AS Tamariki Munanui
3e  Hao Connection
 
 
Pétanque triplette :
1er  Mamasitas
2e   Paparaoa
3e   Mamasitas
 
Pétanque tir de précision :
1er  Paparaoa
2e   RSMA
3e   RSMA
 
 
Va’a V1 masculin :
1er   Tokoroa
2e    Ami
3e    Tetuanui
 
 
Va’a V6 mixte :
1er   Team Foster
2e    RSMA
3e    Mamasitas

À Hao, sport et hommage à Temauri Foster

À Hao, sport et hommage à Temauri Foster

À Hao, sport et hommage à Temauri Foster

À Hao, sport et hommage à Temauri Foster

À Hao, sport et hommage à Temauri Foster

À Hao, sport et hommage à Temauri Foster

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Nouvelle-Zélande: les éleveurs toujours asphyxiés par le plan de taxation des rots et pets de vache

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Nouvelle-Zélande: les éleveurs toujours asphyxiés par le plan de taxation des rots et pets de vache
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | mercredi 20/12/2022 - Le plan controversé du gouvernement néo-zélandais sur la taxation des émissions de gaz à effet de serre à travers les rots et pets du bétail ne passe toujours pas auprès des éleveurs, malgré plusieurs changements.

La Nouvelle-Zélande entend mettre sur pied la première taxe sur les émissions de méthane et de protoxyde d'azote au monde, pour contrôler l'empreinte environnementale de ses six millions de vaches et 26 millions de moutons.

Le méthane est moins abondant et ne reste pas aussi longtemps dans l'atmosphère que le dioxyde de carbone, mais il constitue un facteur beaucoup plus puissant de changement climatique. 

Ce composé chimique est responsable d'environ 30% du réchauffement de la planète depuis la Révolution industrielle, estiment les scientifiques, bien qu'il ne représente qu'une fraction de la composition du gaz à effet de serre.

Selon la première version de ce plan, les éleveurs devront payer en fonction des émissions de leurs animaux, ce qui a fait bondir la communauté agricole néo-zélandaise et provoqué des manifestations fin octobre.  

Les fermiers avaient tout simplement demandé à la Première ministre, Jacinda Ardern, d'abandonner cet impôt, en pointant le risque d'une augmentation des prix des denrées alimentaires.

L'un des changements apportés mercredi par le gouvernement inclut la possibilité de contrebalancer les émissions de carbone animales par le développement de la sylviculture sur les exploitations, afin de profiter d'une taxe faible.

"Notre objectif commun est d'aider les fermiers à exporter plus, réduire leurs émissions et faire en sorte que notre secteur agricole reste compétitif au niveau international", a déclaré Mme Ardern dans un communiqué.

"La Nouvelle-Zélande est la seule à opter pour une réponse punitive", a critiqué dans un communiqué le président de la Fédération des fermiers néo-zélandais, Andrew Hoggard, ajoutant que la production agricole était un secteur "efficace" et "non-subventionné".

Il a également accusé le gouvernement de faire "de vagues promesses", malgré la volonté de Jacinda Ardern de mettre en place "un système de réduction des émissions durable".

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​Virée reggae au fenua pour Danakil

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​Virée reggae au fenua pour Danakil
Tahiti, le 21 décembre 2022 - Tous les musiciens du groupe de reggae Danakil se rendront au fenua en avril pour le festival «Danakil & Friends feat Yannis Odua, Natty Jean & Manjul, Polynesia tour ». Après deux virées en Polynésie, Balik, le leader du groupe, décide de revenir accompagné de ses musiciens et de ses amis.

Les membres du groupe Danakil donneront trois shows au fenua en avril prochain. Le groupe phare du reggae français se produira le samedi 1er avril place To'ata, au Bloody Mary’s à Bora Bora le 6 avril et au chapiteau communal Tumaraa à Raiatea le samedi 8 avril. Le festival est nommé «Danakil & Friends feat Yannis Odua, Natty Jean & Manjul, Polynesia tour ».

Après un passage en 2015 et 2019, le leader du groupe, Balik, a souhaité revenir accompagné de ses musiciens et d'une partie de ses amis. Deux jours seront consacrés à la rencontre d’artistes locaux en vue d’éventuels enregistrements en studio pour la préparation de leur prochain album.

​Pratique
Des tarifs « spécial noël » sont proposés jusqu’au dimanche 8 janvier, et uniquement valables sur les 1 000 premiers billets :
  • 2 500 Fcfp la place en fosse uniquement au lieu de 4 000 Fcfp.
  • Les tarifs des préventes classiques sont :
  • En fosse debout: 4 000 Fcfp et 3 000 Fcfp pour les -25 ans
  • En tribune centrale : 5 000 Fcfp (placement libre en veillant à ne pas juste laisser un siège vide entre 2 personnes.)
  • Sur place tribune latérale et Fosse debout: 5 000 Fcfp
  • Sur place tribune centrale : 6 000 Fcfp
Points de ventes : Bose Store - I Store dans la galerie marchande Pacific Plaza à Faa'a.

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Un don de 650 000 Fcfp pour le centre d'accueil Te Vai-ete

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Un don de 650 000 Fcfp pour le centre d'accueil Te Vai-ete
Tahiti, le 21 décembre 2022 – L'association familiale Lai a remis, ce mercredi, un chèque de 650 000 Fcfp au père Christophe, pour financer la construction du centre d'accueil de jour des sans-abri de Papeete, Te Vai-ete.
 
La période des fêtes de fin d'année est un moment de partage et de générosité. Et cela a été le cas, ce mercredi matin, avec l'association familiale Lai qui a remis un chèque de 650 000 Fcfp au père Christophe, vicaire de la cathédrale de Papeete, pour financer la construction du centre d'accueil de jour des sans-abri de Papeete, Te Vai-ete.
 
C'est la première fois que l'association remet un tel chèque. L'idée a germé grâce à l'implication pour la cause des sans-abri de la chef de troupe de danse Marguerite Lai et s'est concrétisée au cours d'un repas familial. “Marguerite Lai, qui est notre cousine, avait fait un spectacle et avait offert une somme conséquente. Et lors de notre repas familial, au mois de mai, nous avons pensé qu'il fallait qu'on suive cet exemple”, explique Monia Laine, membre de l'association familiale Lai. “Nous avons lancé, lors de ce repas, un appel aux dons en disant que si chacun d'entre nous donne ne serait-ce que 1 000 Fcfp, on va arriver à une somme un peu conséquente. Nous espérons aussi inspirer d'autres personnes ou d'autres associations pour en faire de même.”

Projet à mi-parcours
Les 650 000 Fcfp seront exclusivement destinés à la construction du nouveau centre Te Vai-ete, situé au PK1, sur le terrain de l'ancien hôpital Mama'o. Le projet est actuellement à mi-parcours, autant sur le point financier que sur la réalisation. L'ensemble des dons déjà récoltés s'élève à 115 millions de Fcfp, parmi lesquels 40 millions proviennent de dons de deux grosses familles. “La majeure partie, ce sont des petits donateurs”, précise le père Christophe. Il manque encore 150 millions de Fcfp pour achever le projet. Pour la partie travaux, le gros œuvre est fini et la toiture est posée. Dès le début du mois de janvier, ce sera au tour de la pose du carrelage et des fenêtres, et des travaux de peinture. “Donc on est à mi-parcours et dans les temps !”, se réjouit le père Christophe.
 
Le nombre de personnes sans-abri est estimé entre 250 et 350, puisqu'il y a les permanents et ceux qui ne sont à la rue qu'un temps. “La situation est difficile, surtout d'un point de vue sanitaire et particulièrement pour les personnes qui ont des troubles psychiatriques. Sur nos statistiques, on est à plus de deux sans-abri sur dix qui ont des troubles psychiatriques”, précise le père Christophe. Le centre Te Vai-ete vise à redonner de la dignité aux personnes à la rue. Sur place, elles pourront prendre une douche, laver leur linge, effectuer des démarches administratives et profiter d'un repas “pour redonner de la sociabilité”. Elles pourront également suivre des formations dans une objectif de réinsertion. “Le centre pourra accueillir entre 80 et 120 personnes au niveau des repas, et on va pouvoir accueillir en même temps 70 personnes en formation dans quatre salles différentes.” Le centre d'accueil devrait ouvrir ses portes au mois de juin prochain. “On a hâte”, conclut le père Christophe.

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Nouveau record de production hydroélectrique pour EDT

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Nouveau record de production hydroélectrique pour EDT
Tahiti, le 21 décembre 2022 - Durant la semaine du 12 au 18 décembre, les équipes de Marama Nui d’EDT ont enregistré un record de production hydroélectrique : 7.04 GWh.

Chez Marama Nui, un nouveau record de production hydroélectrique a été enregistré. Durant la semaine du 12 au 18 décembre, ce ne sont pas moins de 7.04 GWh d’énergie qui ont été fabriqués. L’ancien record de 6.9 GWh avait été enregistré en janvier 2019.

Ces très bons résultats sont dus, entre autres, aux très fortes pluies survenues la semaine passée. Mais les “nombreuses améliorations apportées lors des travaux réalisés sur les ouvrages” et la “totale disponibilité du parc hydroélectrique” sont aussi en cause. Par ailleurs, un autre record est à noter. Le samedi 17 décembre, le taux de pénétration d’énergie renouvelable a en effet atteint le chiffre record de 80% sur 24 heures avec 69% d’hydro et 11% de photovoltaïque.

Dans son communiqué, EDT indique que ses équipes vont “poursuivre leurs efforts en 2023 pour accompagner le Pays dans sa volonté de transition énergétique”.
 

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Trois chèvres libérées à Bora Bora

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Trois chèvres libérées à Bora Bora
Tahiti, le 21 décembre 2022 – Une chèvre et ses 2 petits ont été remis en liberté, mardi, en haut du mont Popoti à Bora Bora par un habitant. Dans un post Facebook il écrit espérer “qu’aucun mal ne leur soit fait”.
 
On va entendre bêler au mont Popoti de Bora Bora. Dans la journée de mardi, un habitant a relâché, en haut du mont, une chèvre et ses deux petits. Dans un post Facebook où il annonce cette remise en liberté, il écrit que les animaux sont “gentils” et espère “qu’aucun mal ne leur soit fait et que personne ne les capture”.

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​L'agresseur de Gina Kautai placé en détention à Nuutania

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​L'agresseur de Gina Kautai placé en détention à Nuutania
Tahiti, le 21 décembre 2022 – Le mineur de 16 qui a frappé la tāvana de Pao Pao, Gina Kautai, le 18 décembre dernier alors qu'il était en train de cambrioler sa maison, a été présenté devant le juge des enfants mardi et placé en détention provisoire dans l'attente de son jugement.

L'adolescent de 16 ans interpellé le 18 décembre dernier alors qu'il venait de mettre un coup de poing à la tāvana de Pao Pao, Gina Kautai, a été présenté devant le juge des enfants mardi au terme de sa garde à vue à la brigade de gendarmerie de Moorea. Le mineur, qui était déjà connu de la justice, a été mis en examen pour vol avec violence. Il a ensuite été placé en détention provisoire dans l'attente de son jugement qui aura lieu début janvier.

Le 18 décembre en fin de journée, l'adolescent ainsi que deux autres mineurs s'étaient introduit au sein du domicile de Gina Kautai en vue d'y commettre un cambriolage. Surpris par la tāvana, l'un d'entre eux lui avait asséné un coup de poing. Alerté par le bruit, le gendre de Gina Kautai avait réussi à immobiliser le voleur jusqu'à ce que les gendarmes de Moorea viennent l'interpeller.

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La marina Taina fête sa 10e année sous pavillon bleu

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La marina Taina fête sa 10e année sous pavillon bleu
Tahiti, le 21 décembre 2022 - Mercredi, la marina Taina a renouvelé pour la dixième année consécutive le pavillon bleu dressé au-dessus de la capitainerie. Ce drapeau, signe de la qualité des eaux, fait la fierté de la mairie et des personnes qui œuvrent chaque jour pour que perdure le label.



Le pavillon bleu de la marina Taina à Punaauia a fêté ses dix ans mercredi. Un anniversaire qui a une signification pour tous ceux qui s’emploient chaque jour pour le garder perché au-dessus de la capitainerie. Le pavillon bleu, c’est une reconnaissance internationale pour la marina qui indique la qualité de ses eaux et ses services. A cette occasion, un pot a été organisé en présence du tāvana de la ville et de tous les acteurs du site. Pour Nikkis Calmagis, le tout nouveau référant pavillon bleu de la capitainerie “c’est une pression de succéder à Manutea Gay” mais il espère également “continuer à améliorer sans cesse l’excellence de la marina”.
 
Reconnaissance internationale
 
C’est un label de qualité à rayonnement internationale qui concerne les marinas et les plages de littoral, c’est souvent très important pour les touristes, les étrangers qui viennent à Tahiti” explique Manutea Gay, l'ancien référent et conseiller technique de la capitainerie, “la marina adhère depuis dix ans au pavillon. Tous les ans, nous présentons à un jury, basé à Paris, un dossier avec des objectifs qui doivent être réalisés durant l’année, qui par la suite va être envoyé au comité international de Copenhague pour validation ou non”. “Si notre dossier n’est pas validé, nous devons tout de suite descendre le pavillon. C’est à renouveler tous les ans”, continue Manutea.
 
Ainsi, ce gage de qualité doit inciter à une amélioration constante des services du site, mais aussi de ses actions sociales ou environnementales. “L’année dernière, au lieu de le détruire, nous avons déplacé et replanter un gros bloc de coraux, qui petit à petit obstruait le passage de la marina” raconte l’ancien conseiller technique. Des tests sanitaires sur la qualité de l’eau sont aussi effectués chaque année, tout comme la qualité des bouées, pontons et autres cordes qui est constamment vérifiée. Du côté de l’engagement social, le nouveau référant Nikkis Calmagis annonce que des “sorties en bateau pour des enfants défavorisés” vont être organisées courant de l’année 2023.

 


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​French Bee : La liaison Papeete-Orly maintenue

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​French Bee : La liaison Papeete-Orly maintenue
Tahiti, le 21 décembre 2022 - A la suite du préavis de grève déposée par ses salariés, la compagnie aérienne French Bee annonce mercredi qu’elle maintiendra la quasi-totalité de ses vols. Notamment la liaison Paris-Papeete qui ne sera pas impactée.
 
Les voyageurs vers Paris peuvent souffler, leurs vols vont être assurés. Après le préavis de grève déposé par les salariés de French Bee pour les 22,23 et 25 décembre prochain, la compagnie aérienne a diffusé un autre communiqué mercredi affirmant que “compte tenu du faible nombre de grévistes déclarés”, ils prévoyaient le maintien de tous leurs vols, “soit par leur flotte, soit par un affrètement de renfort pour ceux vers les USA”. Ils précisent également que la liaison Paris/Papeete ne sera pas non plus impactée par le mouvement social. La compagnie annonce dans le même communiqué que les voyageurs qui ont réservé un billet pendant cette période pourront modifier la date de leur voyage à leur guise et même être remboursés intégralement sans frais supplémentaires, s'ils le souhaitent.
 

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Le Covid encore en repli

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Le Covid encore en repli
Tahiti, le 21 décembre 2022 - Comme chaque semaine, le ministère de la Santé en charge de la prévention a dévoilé son bulletin épidémiologique sur le covid-19 en Polynésie. Selon les chiffres, les infections et le taux de positivité ne s’arrêtent pas de diminuer.
 
Le Covid est en forte diminution cette semaine au fenua. Comme chaque semaine, le bulletin épidémiologique du ministère de la Santé en charge de la prévention a été dévoilé pour la période du 12 au 18 décembre. Selon les chiffres révélés, les cas de covid-19 sont en très forte baisse. Le nombre de cas est passé de 307 à 162 et le taux de positivité atteint seulement 22,2%. Ces résultats sont toujours à nuancer car le nombre de tests réalisés, qui était déjà bas, est lui aussi en diminution (733 pour 997).

Dans les cas rapportés dans le Pays, 149 le sont aux îles du Vent, 5 aux îles Sous-le-Vent, 4 aux Tuamotu et 5 aux Australes. Actuellement une personne est toujours hospitalisée. Côté vaccination, 1 188 personnes ont reçu une dose de vaccin la semaine dernière.
 

Le Covid encore en repli

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L'IEOM augmente ses taux directeurs

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L'IEOM augmente ses taux directeurs
Tahiti, le 21 décembre 2022 – Afin de prendre en compte la progression de l'inflation, l'IEOM a adapté sa politique monétaire en augmentant ses taux directeurs. Les modifications sont entrées en vigueur, pour certains taux, ce mercredi ; pour d'autres, ce sera à partir du 4 janvier.
 
L’Institut d’émission d’outre-mer a décidé d'augmenter ses taux directeurs. Dans un communiqué, l'IEOM explique que cette décision fait suite à la progression de l'inflation observée dans la zone francs Pacifique, mais aussi conformément aux décisions de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE). Ainsi, à partir de ce mercredi, le taux de la facilité de dépôt est porté à 2,00% et celui de la facilité de prêt marginal est porté à 2,75%. Et à partir du 4 janvier prochain, le taux du réescompte de crédit sera porté à 2,10% et celui de référence des lignes de refinancement sera porté à 2,20%.
 
Dans son communiqué, l'IEOM précise que ces décisions s'inscrivent dans la poursuite des objectifs de la politique monétaire de l'État, fixés par le code monétaire et financier. Il s'agit d'abord de favoriser le développement économique et le financement de l’économie réelle des territoires. L'IEOM explique que “l’écart de taux entre la facilité de dépôt, les taux du réescompte de crédit et le taux de référence des lignes de refinancement permet aux établissements de crédit de continuer à accompagner les projets d’investissement dans les territoires”. Il s'agit également de contribuer à la stabilité des prix et à la modération du coût du crédit dans la zone d’intervention : “La hausse des taux répond à la nécessité de freiner l’inflation dans les collectivités françaises du Pacifique. Le niveau du taux du réescompte de crédit permet de contribuer à modérer le coût du crédit aux PME.” Et enfin, ces mesures visent à assurer la liquidité monétaire et la stabilité financière de la zone. “À cette fin, le taux de la facilité de dépôt de l’IEOM est fixé en cohérence avec celui de la BCE”, précise le communiqué.

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Pour Teiva Manutahi, il n'y a pas de recrudescence de la délinquance

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Pour Teiva Manutahi, il n'y a pas de recrudescence de la délinquance
Tahiti, le 21 décembre 2022 – La délégation de la prévention de la délinquance de la jeunesse (DPDJ) a organisé ce mercredi, en fin d'après-midi, un Noël pour les familles modestes. L'occasion pour Tahiti Infos de rencontrer Teiva Manutahi, le chef de service de la DPDJ, et d'évoquer avec lui les chiffres de la délinquance au fenua. Si plusieurs faits divers impliquant des mineurs ont récemment fait l'actualité, comme les séries de vols à Moorea, pour lui, il n'y a pas pour autant de recrudescence de la délinquance.
 
Est-ce qu'on observe en ce moment un phénomène de recrudescence de la délinquance ? Je pense notamment aux récentes affaires de vols à Moorea qui ont impliqué plusieurs mineurs.
“C'est vrai que c'est compliqué, c'est surtout un travail sur du long terme. Toutes les actions de prévention que l'on mène, concertées avec la justice, contribuent à ralentir le phénomène de délinquance. Après, c'est un travail sur le fond, car c'est une question d'éducation, il s'agit aussi de travailler sur des comportements d'incivilité. Si on fait le bilan de cette année, on a eu certainement moins de passages à l'acte que les années précédentes.”
 
Les périodes de vacances, comme actuellement, sont-elles plus propices au phénomène de délinquance ?
"Ça dépend. Par exemple, le mercredi après-midi, on constatait beaucoup de bagarres et de petites violences urbaines, dues notamment au fait que les élèves sortaient des établissements scolaires à 11h30. Il y avait des pics, mais ça s'est très bien calmé, tout le monde a pu le constater. Je pense au contraire que le fait, peut-être, que les jeunes repartent dans leurs communes ou dans leurs îles pour ceux qui sont à l'internat, au contraire, contribue à avoir un climat d'apaisement. Ceci dit, le message de prévention en cette veille de fête, c'est surtout d'appeler notre population à la vigilance sur les routes, dans les activités de pêche sous-marine et en cas de pluie, notamment en cas d'alerte orange.”
 
Parmi les faits de délinquance observés, quels sont les plus fréquents ?
“Nous, on intervient sur les bagarres, notamment en réunion, un peu d'incivilité et un peu de consommation de stupéfiants. Mais notre travail est uniquement de la prévention : dissuader, faire en sorte que les jeunes ne sombrent pas là-dedans. Après, dès lors qu'un jeune a posé l'acte et est pris, il est dans les mailles de la justice et c'est elle qui entame une autre procédure.”
 
Quelles sont les actions que vous menez au sein de la DPDJ ?
“Beaucoup d'actions de prévention, des actions aussi collectives. Par exemple, on est intervenu sur le contrôle antidrogue à la Hawaiki Nui Va'a. Ce sont quand même 800 sportifs contrôlés. On a participé aussi à la Toa Mo'a à Huahine, avec 1 200 jeunes. Ce sont des actions de masse pour essayer de faire passer des messages, du style le sport et la drogue, ça ne va pas ensemble.”
 

Un Noël pour les familles les plus modestes
Pour Teiva Manutahi, il n'y a pas de recrudescence de la délinquance
La délégation de la prévention de la délinquance de la jeunesse (DPDJ) a organisé, mercredi en fin d'après-midi, Feti'a Noera, un Noël pour les familles les plus modestes dans les jardins de Paofai. Car en cette période de fêtes, avec un budget contraint, certaines familles sont obligées de choisir entre faire des cadeaux aux enfants et préparer un repas de fête. La DPDJ a lancé un appel aux dons, auprès des entreprises mais aussi des particuliers, et parallèlement, elle a invité les familles qui le souhaitaient à se faire connaître et partager leurs difficultés, mais aussi leurs vœux. “Certains nous ont demandé des jouets pour les enfants, d'autres des vêtements ou de l'alimentaire”, indique Teiva Manutahi, le chef de service de la DPDJ. Ce sont ainsi 33 familles, soit 71 enfants plus des adultes, qui sont repartis mercredi avec 115 lots. Auparavant, ils ont pu profiter, tous comme les promeneurs du parc, à la diffusion du film Les Chroniques de Noël sur grand écran. Un concert de Noël a ensuite été offert par plusieurs chorales religieuses. Les enfants ont également eu l'occasion de rencontré le père Noël qui, pour l'occasion, s'est accordé une petite pause dans la préparation de ses cadeaux pour le grand soir.

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Rose Vermande Mapuhi, 30 ans parmi les artistes

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Rose Vermande Mapuhi, 30 ans parmi les artistes
TAHITI, le 21 décembre 2022 - Rose Vermande Mapuhi a ouvert et tenu la galerie des Tropiques pendant 30 ans. Mais c'était sa vie d'avant. Depuis juin, la galeriste a fermé son établissement et démarré de nouvelles aventures. Elle revient sur son parcours avec émotions, mais sans aucun regret.

C’est en 1991 que Rose Vermande Mapuhi a ouvert la galerie des Tropiques. “Cela m’a paru tout à fait naturel, quelque chose en moi me disait de faire ça”, se rappelle-t-elle. En juin 2022, elle a fermé son établissement après une mûre et longue réflexion. Pendant 30 ans, elle a vécu au milieu des artistes polynésiens, mais pas seulement. Elle en garde de précieux souvenirs qu’elle raconte avec émotion.

Rose Vermande Mapuhi est née à Tahiti. Elle ne précise pas son âge, “lorsque l’on a passé un cap, c’est quelque chose que l’on ne dit plus”, s’amuse-t-elle. Elle a grandi ici, est allée à l’école jusqu’en 3e. “Je n’y suis pas restée longtemps finalement, j’avais 14 ans quand je suis entrée dans le monde du travail.” Elle a arrêté non pas faute d’envie mais parce que sa famille ne pouvait pas payer ses études. Elle a trouvé un premier emploi grâce au bouche-à-oreille au magasin La Pétillante de Pirae. Elle mettait les produits en rayon. “J’y suis restée un peu plus d’un an je crois.” Cette période est loin aujourd’hui. Elle ne se rappelle plus si cela lui plaisait. “En réalité, peu importait, il fallait ramener de l’argent à la maison, sans cela c’était café, pain, beurre.”

Rose Vermande Mapuhi, 30 ans parmi les artistes
Elle a eu la possibilité de faire de la danse, ce qui lui a permis de s’évader. Et de voyager ! Au début des années 1970, elle regardait la télévision qui venait d’arriver. “C’était l’ORTF en noir et blanc.” Entre deux émissions passait une sorte de prélude qui pouvait être le passage d’une danseuse classique. “Je l’imitais et ma mère, voyant cela, a cherché une école.” Rose Vermande Mapuhi a suivi les cours de Mireille Figorito et, quand elle a quitté le territoire, d’André Tschan. Elle a aussi évolué dans la troupe Tahiti Nui de Paulette Viénot. “Pendant les shows, quand les grands se changeaient, je montais sur scène.” Elle interprétait des danses tahitiennes, maori, hawaiiennes. Un jour, l’un des bras droits du président américain Richard Nixon, l’a vue et a demandé à sa mère l’autorisation de l’inviter chez lui pour les vacances. Il avait des enfants. “Ma mère a accepté, et c’est comme ça que j’ai pris l’avion pour la première fois et… dansé devant Nixon !

Rose Vermande Mapuhi, 30 ans parmi les artistes
“J’enfourchais aussi les camions, les bulldozers ou les cases”

Elle s’est mariée à l’âge de 16 ans “parce qu’il fallait bien avoir une situation”. Avec son mari, elle a monté une entreprise de construction. Rose Vermande Mapuhi, alors, a “tout fait”. La comptabilité, le secrétariat, mais aussi les chantiers. “Je posais des parpaings, du carrelage, je faisais la charpente.” Petit à petit l’entreprise s’est équipée, elle a acheté des engins et véhicules “que je conduisais de temps en temps. Car le lundi, ce petit dimanche, tous les chauffeurs ne venaient pas. Or nous n’avions qu’une petite équipe”. Rose Vermande Mapuhi se chargeait des livraisons, assurait les commandes, “j’enfourchais aussi les camions, les bulldozers ou les cases”.

La petite entreprise a répondu à des appels d’offres pour se lancer. Le premier concernait un chantier à Raiatea. Elle a construit le premier centre dentaire, le tribunal de Uturoa. De fil en aiguille, des clients se sont manifestés. “On a fait tellement de choses.” Le couple et sa petite équipe livraient des maisons clé en main, s’occupaient des plans, “à force d’en lire, j’ai réussi à en faire", dit Rose Vermande Mapuhi. Ils allaient jusqu’à poser les rayons et choisir la décoration. “J’ai adoré tout ça !” L’aventure a duré une douzaine d’années, “et puis j’ai tout quitté”.


Rose Vermande Mapuhi, 30 ans parmi les artistes
“Il y a un côté très émouvant”

Ce qu’elle a particulièrement apprécié c’est le contact avec les artistes mais aussi, et surtout finalement, celui avec les clients. Elle a noué des liens d’amitié avec certains d’entre eux, “cela m’a toujours fait plaisir de leur faire plaisir, il y a un côté très émouvant”. Entre autres anecdotes, –“mais il y en a eu tant !”– elle revient sur le passage d’une femme d’origine indienne. Celle-ci, entrée avec des gardes du corps, a regardé les toiles un moment avant de jeter son dévolu sur le collier que portait Rose Vermande Mauphi, un collier de perles que la galeriste avait elle-même confectionné. “Il n’était pas à vendre ” Les négociations ont duré deux heures. “J’ai fini par comprendre qu’elle ne repartirait pas sans.” Une autre fois un homme est entré, a acheté une toile puis est revenu quelques minutes plus tard. Sa compagne, qui l’attendait dans la voiture, n’avait pas apprécié son choix. “L’homme en a pris un deuxième.

Tout au long de sa vie de galeriste, Rose Vermande Mapuhi a organisé entre 12 à 15 expositions par an. Elle faisait son choix en fonction de ce qu’elle ressentait, du professionnalisme des uns et des autres, de leur potentiel tout en considérant le goût de ses clients. Ceux qui ne montraient pas un travail suffisamment abouti pouvaient obtenir des conseils. “Être artiste c’est du travail, cela ne s’improvise pas.” Des peintres, sculpteurs et autres artistes ont pu voir leurs œuvres présentées au public. Ils venaient de Polynésie, mais aussi de France, de République tchèque, des États-Unis, de Hawaii, d’Israël, d’Iran. “Cela a été une période très intense, je n’avais peur de rien, j’avais beaucoup d’énergie.”

La crise Covid a été le début d’une réflexion. “Je me suis dit qu’il fallait que je mette de l’ordre dans mes affaires”, explique Rose Vermande Mapuhi. “S’il m’était arrivé quelque chose pendant cette période, mon entourage n’aurait pas pu tout gérer.” À la galerie se trouvaient par exemple des œuvres dont les créateurs étaient décédés et pour lesquelles un nouvel acquéreur s’imposait. “C’est vraiment un très gros travail.” Elle a donc fermé la galerie des Tropiques en juin.


Rose Vermande Mapuhi, 30 ans parmi les artistes
La liberté retrouvée

Depuis, elle n’est pas restée sans rien faire. Elle reste l’agent de certains artistes. “Je continue à faire mon travail autrement, ce ne sont plus les clients qui viennent me voir, c’est moi qui vais à leur rencontre. Parfois même je vais accrocher les toiles chez eux. C’est très différent !” Elle n’a plus d’horaires. Elle bricole, “j’ai refait toute la peinture de la maison”, elle fait des bijoux, de la couture, elle savoure les instants passés dans son jardin. “J’ai retrouvé une certaine liberté, je respire à nouveau.” Elle l’affirme, elle ne s’ennuie jamais. Elle aime la nature. “Je parle à mes plantes vous savez !” Elle écoute les oiseaux, les centaines de vini qui viennent réclamer leur repas. “Tout cela m’apaise, j’ai l’impression de faire partie de cette nature.” Elle aime également “les mystères”, s’intéresse à l’ésotérisme et l’astrologie. Elle fait des recherches dans ces domaines.

Selon Rose Vermande Mapuhi, la vie “doit être vécue”. Quand elle regarde le soleil, reconnaissant l’énergie qu’il offre en permanence, elle se sent “redevable”. Elle est une femme “heureuse” et “comblée” mais pas encore totalement “accomplie” car “j’ai encore tant à apprendre”. De son parcours qui n’a pas été sans obstacle, elle retient sa volonté qu’elle aimerait donner en exemple. “Je m’en suis sortie, tout le monde peut y arriver, mais il ne faut jamais rien lâcher. Quand on tombe, ce qui ne manque jamais d’arriver, il faut toujours se relever.” Elle conclut : “sans combat, il n’y a rien, la vie, c’est un peu comme la pluie et le beau temps”.


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Inauguration du Tapuae Manu IV

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Inauguration du Tapuae Manu IV
Tahiti, le 21 décembre 2022 – Le haut-commissaire de la République, Éric Spitz, a participé mercredi au voyage inaugural de la nouvelle navette maritime Tapuae Manu IV en se rendant à Maiao. Sur place, il a pu “témoigner le soutien constant de l’État aux côtés de la commune”.

Dans un communiqué diffusé mercredi, le haut-commissariat indique que le haut-commissaire, Éric Spitz, s'est rendu à Maiao en empruntant le Tapuae manu IV, la nouvelle navette qui va relier Moorea à Maiao. Ce bateau, construit sur le chantier naval de Taravao par la société Nautisport, a été “cofinancé par l’État à hauteur de 36 millions de Fcfp, soit 36% de l’investissement total (110 millions de Fcfp)”. Cette navette a pour “vocation de mieux répondre aux besoins de la population des deux îles grâce à une meilleure capacité de transport de personnes (30 contre 12 précédemment) et 1,5 tonne de fret”. Il s'agit en effet selon le haut-commissariat d'assurer la “continuité scolaire, les liaisons sanitaires et les évasans des habitants” ainsi que le “développement économique de l’île par le développement potentiel du tourisme journalier, ravitaillement en aliments, en eau potable, en matériaux et autres besoins”.
 
A Maiao, le haut-commissaire, qui était notamment accompagné du vice-président, Jean-Christophe Bouissou, a été accueilli par le maire délégué de la commune associée, Tahuhu Tama Ina dans “la plus pure tradition polynésienne”. Cette visite a permis à Éric Spitz d'“entendre les besoins de la population, à la fois proche et isolée de Tahiti”, et de témoigner “du soutien constant de l’État aux côtés de la commune de Moorea-Maiao”. Le haut-commissaire a ensuite échangé avec les habitants de Maiao, visité les infrastructures communales (mairie annexe, école, dispensaire, quai) et rendu hommage au défunt maire délégué, Henri Brothers, en se recueillant sur sa tombe. Une visite de la parcelle où sera prochainement implantée la centrale hybride était également au programme de la journée.

​770 véhicules contrôlés à Moorea
Inauguration du Tapuae Manu IV
Le haut-commissaire, Éric Spitz, s'est également rendu à Moorea mercredi. 25 gendarmes de la brigade motorisée, du Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (PSIG), des équipes cynophiles ainsi que huit policiers municipaux de Moorea ont en effet procédé à deux contrôles à Papetoai et Tevarao. Lors de ces opérations, les forces de l'ordre ont contrôlé 770 véhicules –360 à Teavaro et 410 à Papetoai– et ont relevé 91 infractions dont deux défauts d'assurance, deux défauts de permis, deux conduites sous stupéfiants. Un individu a également été contrôlé alors qu'il avait consommé de l'ice. 83 contraventions ont été dressées. Ces contrôles interviennent dans le cadre d'une année noire sur les routes du fenua puisque 33 personnes ont perdu la vie dans des accidents de la circulation depuis début 2022. Le haut-commissariat précise que “l'objectif de ces contrôles est bien sûr de sanctionner les manquements constatés mais aussi d'éveiller les consciences de ceux qui par leurs comportements peuvent mettre des vies en danger.” Le haut-commissaire appelle également à la vigilance et à la responsabilité de chacun, particulièrement à l’approche des fêtes de fin d’année.
 

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Mer de Chine méridionale: Manille "sérieusement préoccupé" par l'expansion territoriale de Pékin

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Mer de Chine méridionale: Manille
Manille, Philippines | AFP | mercredi 21/12/2022 - Les Philippines se sont déclarées mercredi "sérieusement préoccupées" par des informations selon lesquelles la Chine a commencé à aménager des terres inoccupées dans les eaux très disputées de mer de Chine méridionale.

De nouvelles îles artificielles ont été observées autour de l'archipel disputé des Spratleys où un navire chinois avec une excavatrice hydraulique a été vu en fonctionnement ces dernières années, a rapporté Bloomberg, citant des images satellite de responsables américains.

"Nous sommes sérieusement préoccupés car de telles activités contreviennent à la Déclaration sur la conduite en mer de Chine méridionale en matière de retenue et au jugement arbitral de 2016", a réagi mardi le ministère philippin des Affaires étrangères, ajoutant qu'il avait demandé à d'autres agences d'enquêter.

Pékin revendique la quasi-totalité de la voie navigable, par laquelle transitent chaque année des milliards de dollars d'échanges commerciaux.

La Chine a notamment ignoré un jugement prononcé en 2012 par un tribunal soutenu par l'ONU, selon lequel ses revendications sont sans fondements.  

Taïwan et des membres de l'ASEAN comme les Philippines, le Vietnam, la Malaisie et Brunei revendiquent aussi ces eaux. 

Les Philippines ont fréquemment accusé les garde-côtes et navires chinois de harceler des bateaux de pêche ainsi que d'autres navires.

Dans l'archipel des Spratleys, la Chine occupe au moins sept îles et rochers où elle construit des pistes d'atterrissage, des ports et des radars. 

Les informations de Bloomberg font état de nouveaux aménagements sur les récifs d'Eldad et Whitsun, ainsi que sur les bancs de sable Sandy Cay et Lankiam Cay. 

Ce dernier petit bout de terre se situe à 13 kilomètres au nord-est de l'île de Loaita, contrôlée par les Philippines et à environ 450 kilomètres à l'est de Palawan, la grande île philippine la plus proche. 

Le porte-parole du ministre des Affaires étrangères chinois, Mao Ning, a jugé ces informations "totalement infondés".

"Ne pas mener d'actions sur les îles et récifs de la mer de Chine méridionale est un consensus solennel auquel la Chine et les pays de l'ASEAN sont parvenus par le biais d'action et déclaration de chaque partie", a-t-elle ajouté. 

Selon elle, "le développement des relations Chine-Philippines est sur une bonne dynamique, et les deux parties vont continuer à gérer les problèmes maritimes de manière approprié, au travers de consultations amicales".

- "Pas un centimètre carré" -
La déclaration du ministère philippin intervient une semaine après que Manille a protesté contre Pékin, dont l'un des navires garde-côtes a saisi "avec force" en novembre des débris d'une fusée chinoise d'abord récupérés par un bâtiment de la marine philippine.

L'ambassade de Chine à Manille a nié l'usage de la force et affirmé que le carénage de la fusée leur avait été restitué après une "consultation amicale".

La semaine dernière, le ministère philippin de la Défense avait également exprimé sa "grande préoccupation" face au signalement de nombreux navires chinois à Iroquois Reef et Sabina Shoal, que Manille revendique comme faisant partie de son territoire.

"La directive" du président Ferdinand Marcos "est claire - nous n'abandonnerons pas un seul centimètre carré de territoire philippin", a annoncé le ministre de la Défense par intérim, Jose Faustino, après l'incident.

Une position à l'opposée de celle du précédent président, Rodrigo Duterte, réticent à l'idée de critiquer Pékin. 

Le porte-parole du département d'Etat américain a exprimé cette semaine son soutien aux Philippines sur les deux incidents, appelant la Chine à "respecter le droit international".

L'ambassade de Chine à Manille a riposté mardi, accusant Washington d'utiliser ce différend pour "semer le trouble", reconnaissant des "divergences" avec Manille sans toutefois aborder directement l'afflux de bateaux présumé.

Alors que d'autres pays affirment eux aussi leur présence sur ces eaux contestées, la Chine a été la plus agressive, militarisant des îles avec des pistes d'atterrissage, des ports et des systèmes radar.

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Législatives aux Fidji: Bainimarama conteste sa défaite, l'armée déployée

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Législatives aux Fidji: Bainimarama conteste sa défaite, l'armée déployée
Suva, Fidji | AFP | jeudi 21/12/2022 - Le Premier ministre fidjien sortant Frank Bainimarama a annoncé jeudi la mobilisation de l'armée pour maintenir "la loi et l'ordre" aux Fidji après sa défaite électorale, qu'il conteste, contre l'opposition menée par Sitiveni Rabuka. 

"Aussi longtemps que nous aurons la responsabilité d'être au gouvernement, nous ferons notre devoir pour la sécurité de tous les Fidjiens", a déclaré M. Bainimarama à l'occasion de sa première prise de parole depuis le 14 décembre, jour de l'élection. 

Il a notamment invoqué des rapports, qui restent à confirmer, de violences inter-ethniques consécutives au vote pour justifier le déploiement des militaires. 

L'élection s'est soldée par la conclusion d'un accord dans l'opposition entre le parti social-démocrate et Sitiveni Rabuka, qui a permis à ce dernier d'obtenir la majorité au Parlement.  

La nouvelle avait été accueillie avec joie, notamment dans la capitale, Suva, où des Fidjiens célébraient la fin de l'ère Bainimarama, longue de 16 ans et qualifiée de semi-autoritaire. 

Arrivé au pouvoir après un putsch et à la tête des Fidji depuis 16 ans, M. Bainimarama n'a pas reconnu sa défaite.

Ses alliés au gouvernement n'ont toujours pas convoqué la Parlement pour nommer M. Rabuka Premier ministre. 

La petite république du Pacifique a connu quatre coups d'Etat au cours des 35 dernières années. Le recours à l'armée, dont le spectre planait sur le scrutin, fait craindre un nouveau putsch. 

Le commissaire de police Sitiveni Qiliho, proche de M. Bainimarama, avait révélé plus tôt que l'armée serait appelée en renfort, évoquant des "renseignements" non spécifiés sur des "troubles civils organisés".

Les militaires disposent de larges pouvoirs d'intervention dans la sphère politique, prévus par la Constitution fidjienne. 

Ils ont notamment la "responsabilité générale" d'assurer à tout moment "la sécurité, la défense et le bien-être des Fidji et de tous les Fidjiens". 

Le chef de l'armée fidjienne, Jone Kalouniwai, aurait toutefois assuré à des diplomates étrangers qu'un coup d'Etat n'était pas envisagé.

Il était notamment resté sourds aux appels de Sitiveni Rabuka, qui souhaitait que les militaires interviennent après des "anomalies" lors du vote.

Mais ces garanties exprimées par l'armée "doivent être très sérieusement questionnées", selon le professeur à l'Université Victoria de Wellington, Jon Fraenkel, qui revient des Fidji.

Frank Bainimarama n'est pas considéré comme un autocrate absolu bien qu'il ait régulièrement utilisé l'arsenal légal fidjien pour faire taire les critiques, museler les médias et écarter ses opposants.

"Aucune preuve de troubles"

Dès la signature de l'accord dans l'opposition marquant sa défaite, la police a exprimé des inquiétudes quant à des "jets de pierre" et des violences à l'encontre de la minorité indo-fidjienne, qui soutient plutôt M. Bainimarama.

L'institution a ensuite reconnu que ces incidents présumés n'avaient pas fait l'objet d'une enquête, mais le commissaire Qiliho est revenu à la charge jeudi, affirmant que "les minorités vivent maintenant dans la peur".

Ces déclarations ont été balayées par Mahendra Chaudhry, leader du parti travailliste et premier Premier ministre d'origine indo-fidjienne, renversé par un putsch en 2000. 

"Je ne vois aucune preuve de troubles ici, les gens sont calmes et attendent que le président convoque le Parlement pour élire le Premier ministre", a-t-il dit à l'AFP. 

"L'opposition a recueilli le plus de votes et la Constitution est très claire sur la marche à suivre dans cette situation", a-t-il poursuivi. 

"Nous encourageons toutes les parties à laisser libre cours au processus constitutionnel", a déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la Nouvelle-Zélande voisine, qui a appelé à la retenue. 

Sitiveni Rabuka, qui devrait remplacer Frank Bainimarama au poste de Premier ministre, a quant à lui qualifié de "dérangeants" les rapports de la police sur d'éventuelles violences. 

"Je demande au peuple fidjien de respecter la loi", a-t-il dit jeudi dans un communiqué, en précisant que la coalition victorieuse dont il est le leader aspirait à une "passation de pouvoir pacifique".

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Au cœur du trafic de cochons

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Au cœur du trafic de cochons
Tahiti, le 21 décembre 2022 – Quatre ans après la mise en examen de deux anciens bouchers et deux ex-livreurs de la Charcuterie du Pacifique dans le cadre d'une série de vols de carcasses de cochons ayant causé 190 millions de perte à leur employeur, le procureur de la République a rendu, le 18 juillet dernier, son réquisitoire définitif. S'il demande le renvoi des quatre intéressés pour vols en réunion, ainsi que celui de neuf autres hommes pour “recel de vols”, le magistrat s'attarde également sur l'organisation de ce vaste trafic qui a duré de 2012 à 2018.

Le procureur de la République a rendu, le 18 juillet dernier, son réquisitoire définitif dans le cadre de l'affaire de vols massifs de carcasses de cochons commis par des employés de la Charcuterie du Pacifique au préjudice de cette dernière entre mai 2012 et novembre 2018. Dans ce dossier, le parquet a requis le renvoi en correctionnelle de deux anciens bouchers et deux ex-livreurs de la société pour “vols en réunion” et “association de malfaiteurs”. Il a également demandé le renvoi de neuf autres hommes quant à eux poursuivis pour recel de vols. Dans son réquisitoire définitif, auquel Tahiti Infos a eu accès, le procureur de la République expose l'impressionnante organisation de ce “marché parallèle de vente sous le manteau de carcasses détournées du flux officiel de l'industrie agro-alimentaire” qui aura duré six ans, et qui a permis aux intéressés de voler 190 millions à la Charcuterie du Pacifique.

Cette affaire, largement médiatisée lors de la mise en examen des personnes renvoyées en novembre 2018, avait démarré six mois plutôt lorsque le directeur de la Charcuterie du Pacifique avait porté plainte pour vol en bande organisée. Outre des “rumeurs” qui couraient “depuis un certain temps”, il lui avait en effet été signalé que, tel que le précise le procureur de la République dans son réquisitoire définitif, “des carcasses de porcs entières étaient détournées et revendues, réalisant un véritable commerce parallèle non déclaré”. Les vols, opérés par “les bouchers de concert avec les livreurs de l'abattoir de Papara”, portaient sur des carcasses de cochons mais aussi sur du “sang, des os et des abats”. Ainsi, “30% de la production commandée à l'abattoir de Papara étaient volés avant chaque arrivage” à l'usine de la charcuterie du Pacifique.
 
Organisation délinquante
 
A la suite de ce dépôt de plainte, le parquet avait ouvert une enquête préliminaire qui avait été confiée à la brigade de recherches de Faa'a. Au terme de plusieurs mois d'investigations, les enquêteurs avaient pu établir qu'un chef d'équipe de la boucherie, un autre boucher et deux livreurs de l'abattoir avaient organisé un véritable marché parallèle. Tel que le note le procureur dans son réquisitoire, il s'agissait d'une “organisation délinquante avec une distribution de rôles” bien définie. Les livreurs, “logisticiens”, vendaient les carcasses et récupéraient l'argent de la vente. Un boucher validait les bons de livraison à l'arrivée dans les locaux de la Charcuterie du Pacifique pour “maquiller la viande volée dans les listings” quand un autre boucher, “informaticien”, “maquillait les chiffres” relatifs aux carcasses achetées à l'abattoir sur les logiciels de gestion des stocks. Lors de la perquisition opérée chez l'un des deux bouchers impliqués, les gendarmes avaient saisi 3 millions en numéraire ainsi que “plusieurs centaines de kilos de viande de porc”.
 
Selon les enquêteurs du Groupe interministériel de recherches (GIR) de la gendarmerie, qui avaient participé à l'enquête, l'impact financier de ces vols massifs a atteint 190 millions de Fcfp entre 2010 et 2018. Dans son réquisitoire, le procureur de la République explique ce montant titanesque par la “régularité des vols commis à l'occasion de deux tournées de livraison hebdomadaires du mardi et jeudi”. Il relève en effet que les voleurs monnayaient une carcasse de porc à 25 000 Fcfp alors que cette dernière se vendait 80 000 Fcfp dans le commerce régulier.
 
Receleurs
 
Outre pour les deux bouchers et les deux livreurs, le renvoi en correctionnelle est également requis à l'encontre de neuf autres hommes poursuivis pour avoir recelé la viande. Tel que le rapporte le représentant du ministère public dans son réquisitoire, il est ressorti des investigations que les carcasses étaient achetées par “des clients qui devaient nécessairement se douter de l'origine frauduleuse de la marchandise dans la mesure où ces carcasses étaient vendues en dehors de tout magasin ou dépôt officiel” et ce, “en rupture de la chaîne draconienne en matière d'hygiène alimentaire, sans facture ni traçabilité”.
Entendus par les enquêteurs, les neuf receleurs présumés avaient, tout comme les deux bouchers et les deux livreurs, reconnu les faits. Certains avaient fait office d'intermédiaire en revendant les carcasses à d'autres clients, s'octroyant au passage une commission de 5 000 Fcfp. D'autres achetaient la viande et la transformait en pua ofe à 1 000 Fcfp l'unité. Ainsi, un receleur qui achetait cinq cochons par mois revendait 300 plats et dégageait un bénéfice mensuel de 135 000 Fcfp. L'un des receleurs poursuivis avait expliqué en garde à vue qu'il commandait “des carcasses pour plusieurs paroisses” ainsi que pour son compte personnel.
Le procureur de la République ayant rendu son réquisitoire définitif, il appartiendra désormais au juge d'instruction en charge de l'affaire de rendre son ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel. Il demeure cependant que le très lourd préjudice subi par la Charcuterie du Pacifique sera difficilement indemnisable.

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Danakil & Friends, l’événement reggae début 2023

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Danakil & Friends, l’événement reggae début 2023
TAHITI, le 22 décembre 2022 - Au total, ils seront 13 sur scènes. Les musiciens et chanteurs du groupe Danakil seront accompagnés de Yaniss Odua, Natty Jean et Manjul. Ces têtes d’affiche de la scène reggae annoncent une tournée polynésienne pour le mois d’avril.

La société de production Purple fait venir en avril prochain le groupe Danakil et ses amis. “On a organisé déjà plusieurs concerts reggae, mais là on aura les têtes d’affiche au complet”, indique Christophe Longelin, co-gérant.

Balik, le chanteur et cofondateur de Danakil, est déjà venu à deux reprises au fenua. “Il avait adoré et rêvait de revenir avec le groupe”, explique Christophe Longelin. De même, Yaniss Odua, l’un des amis, est lui aussi déjà venu. Les artistes avaient donc la volonté de revenir. “Après plusieurs mois de discussions avec leur label Baco music, nous avons pu monter le Polynesian tour.” Celui-ci consiste, pour Danakil qui fera le déplacement, soit dix musiciens sur scène dont deux pianistes, un percussionniste et une section de quatre cuivres, et pour ses amis : Yaniss Odua, Natty Jean et Manjul, à assurer trois dates en Polynésie (Tahiti, Bora Bora et Raiatea).

Danakil & Friends, l’événement reggae début 2023
Inédit !

L’événement est “assez exceptionnel” et “inédit” en Polynésie selon la production, puisqu’au total la tournée mobilisera 25 personnes. La Polynésie en profitera grâce à un live documentaire.

Danakil, c’est 20 ans de carrière, près de mille concerts, 150 000 albums vendus. Le groupe, une bande d’amis de lycée, sillonne désormais l’Europe. En Polynésie, en plus de redécouvrir les classiques du groupe, le public aura l’occasion d’entendre en live leur dernier album Rien ne se tait sorti le 3 septembre 2021. Cet album connaît actuellement une nouvelle vie grâce à une collaboration avec Ondubground, duo multi instrumentiste bassmusic.
Yaniss Odua, pour sa part, est un chanteur reggae qui a plus d’un tube dans ses valises : La Caraïbe, Rouge Jaune Vert, Chalawa (près de 100 millions de vues sur Youtube pour les trois) en sont quelques exemples. En près de 30 ans de carrière (Yaniss a commencé à l’âge de 10 ans aux côtés de son cousin Daddy Harry en Martinique), Yaniss Odua a su créer un lien unique avec le public français. Son nouvel album Stay High (mai 2022) ne fait pas exception à la règle. Avec cet opus, Yaniss Odua prend un tournant illustré par un reggae moderne et inspiré.

Natty Jean est originaire du Sénégal, il a fait ses premières armes sur les scènes hip-hop dakaroises. Il est dans la lignée d’artistes comme Didier Awadi qui l’a invité d’ailleurs sur son album Ma Revolution. À cette occasion, il a rapidement pris la direction des studios de Manjul. Sur scène, il chantera avec le groupe, mais également certains de ses titres.

Danakil & Friends, l’événement reggae début 2023
Manjul est un producteur français de renom installé au Mali. Il a été “touché par le reggae” tout petit. Il défend et valorise depuis cette musique, construisant des studios à travers le monde, notamment dans l’Océan Indien et l’Afrique. Il a produit et participé à des albums pour des artistes comme Tiken Jah Fakoly, Amadou & Mariam, Sugar Minott, African Brothers, Danakil, Toumani Diabaté, Natty Jean, ou encore Takana Zion. Dans le groupe Danakil, il est percussionniste.

Avec les artistes locaux

Danakil & Friends, en plus des concerts, ira à la rencontre des artistes locaux. Deux jours seront consacrés à des échanges et à d'éventuels enregistrements en studio en vue de la préparation du prochain album du groupe.


Pratique

Samedi 1er avril place To’ata à Tahiti, le 6 avril au Bloody Mary’s à bora Bora et le 8 avril sous le chapiteau communal Tumaraa à Raiatea.
Prévente des tickets à tarif préférentiel jusqu’au 9 janvier.

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La télémédecine inaugurée à Maiao

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La télémédecine inaugurée à Maiao
Tahiti le 22 décembre 2022 – Maiao se met à l’ère du numérique avec l’entrée en service sur place d’un système de télémédecine en visioconférence permettant d’assurer une liaison entre l’hôpital d’Afareaitu et le dispensaire de l’île.

Dans le cadre de l’inauguration du Tapua’e Manu IV, jeudi, le directeur de hôpital de Moorea-Maiao, taote Biarez a également fait le déplacement pour le démarrage du service de télémédecine dont est dorénavant doté cette île isolée. L’occasion de “faire les derniers réglages” de ce nouveau téléservice de santé. Dorénavant, ce cordon sanitaire numérique privilégié avec l’hôpital d’Afareaitu offre aux patients de Maiao la possibilité de faire des “consultations à distance en visio ». Taote Biarez assure que cela va permettre à Delphine Moeterauri-Brothers, l’adjointe de soin originaire de l’île en poste à Maiao, “d’être un peu moins seule et d’avoir un médecin à portée de main”. Il souligne en outre que la télémédecine va permettre de faire de la téléconsultation avec le médecin à l’hôpital de Moorea. Le praticien pourra ainsi interagir en direct avec Delphine Moeterauri-Brothers et les patients. L’agent de la santé basée à Maiao aura également la possibilité d’avoir accès aux dossiers médicaux “directement en ligne” : “C’est un immense progrès, estime le docteur Biarez, car avant il n’y avait que le téléphone et encore quand cela fonctionnait.
 

“Toute seule sans le modernisme c’est stressant”
La télémédecine inaugurée à Maiao
Delphine Moeterauri-Brothers a pris la relève de Ina Tahuhu en poste sur l’île depuis 30 ans. L’adjointe de soin avait auparavant été employée à l’hôpital de Moorea pendant de nombreuses années. Elle s’avoue rassurée par l’installation de ce service de télémédecine : “Toute seule sans le modernisme, c’est stressant. On est isolé, ici, un peu comme si on était seul au monde.” Elle espère que ce nouveau service incitera d’autres agents de la santé à solliciter un poste sur cette île.

En attendant, le séjour de cette adjointe de soins à Maiao ne sera pas de tout repos. La liste des tâches à accomplir est longue : “Il y a beaucoup à faire ici, au niveau de l’hygiène chez les particuliers : il faut aller voir comment c’est ; comment ils vivent. Il y a les citernes dont il faut vérifier l’entretien”, détaille l’adjointe de soin qui estime qu’un deuxième agent de la santé sur place ne serait pas de trop pour assurer la pluralité des missions qui lui sont dévolues, en matière de santé et d’hygiène. En attendant un hypothétique renfort, Delphine Moeterauri-Brothers assurera même les urgences en dehors de ses heures de travail.
 

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