Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46809 articles
Browse latest View live

​La CCISM et Fare Rata planchent sur une ambitieuse "marketplace"

$
0
0
​La CCISM et Fare Rata planchent sur une ambitieuse
Tahiti, le 21 octobre 2022 – La chambre de commerce (CCISM) et Fare Rata ont signé mercredi dernier une convention de partenariat pour développer un ambitieux projet de marketplace. L'objectif étant d'ouvrir un service de vente en ligne à l'ensemble des commerçants polynésiens au premier semestre 2023, tout en s'appuyant sur le maillage de Fare Rata pour l'acheminement des commandes
 
Dans la perspective d’offrir aux commerçants polynésiens la possibilité de développer leur activité via le e-commerce, la Chambre de Commerce, d’Industrie, des Services et des Métiers (CCISM) de Polynésie française et la SAS FARE RATA (filiale postale de l’OPT), ambitionnent d’unir leurs forces afin d’élaborer une plateforme de type "marketplace". Une ambition formalisée, mercredi, par la signature d’une convention de partenariat entre le Président de la CCISM, Stéphane Chin Loy, et le directeur général de Fare Rata, Bruno Arbonel.
 
Cette plateforme numérique a pour vocation de mettre en relation des entreprises marchandes locales et des clients à l’échelle locale mais également internationale. La plateforme vise à répondre aux besoins de digitalisation des entreprises en leur ouvrant la vente en ligne, qu’elles disposent d’un site marchand ou non. La marketplace regroupera donc des produits et services locaux présentés sous forme de page boutique, permettant aux usagers d’avoir, en un clin d’œil, un aperçu des produits proposés à la vente en ligne par les entreprises adhérentes.
 
Fare Rata se positionnera, avec son maillage sans équivalent sur le territoire et vers le monde, comme un intermédiaire de mise en relation entre les commerçants et leurs clients. Les commerçants pourront proposer la récupération de la marchandise directement en boutique ou passer par les services de Fare Rata pour leurs expéditions. Les paiements des clients pourront s’effectuer en ligne, mais aussi en bureau de poste. La CCISM jouera un rôle prescripteur et formateur. Elle accompagnera les entreprises dans la prise en main du service, en leur apportant une offre de formation sur-mesure. Le déploiement de ce nouveau service de vente en ligne est envisagé au cours du premier semestre 2023.         
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un marathon intellectuel en faveur d’Emauta

$
0
0
Un marathon intellectuel en faveur d’Emauta
Tahiti, le 21 octobre 2022 – Lancée au fenua depuis le début d’année, l’initiative internationale du Hackaton solidaire par Big Bloom a organisé sa deuxième édition jeudi et vendredi dernier, au Fare Tama Hau de Fare Ute à Papeete. Le défi lancé aux 24 participants reposait sur la question de l’accompagnement à la parentalité au fenua, en faveur de l’association Emauta Pour redonner de l’espoir.
 
Impulsé par l’Organisation non gouvernementale, Big Bloom, l’initiative internationale du Hackaton solidaire est déjà bien présente dans une quinzaine de pays et s’est développée jusqu’en Polynésie française cette année. L’objectif de ce “marathon intellectuel” est d’inviter des salariés d’entreprise à proposer des solutions innovantes et sociales, autour d’un thème imposé, en faveur d’associations concernées par des enjeux sociétaux. Les participants forment des équipes et ont un temps imparti de 24 heures pour identifier les besoins de l’association, se mettre en accord et proposer les idées, réaliser les livrables (résultats de la production) et présenter le projet devant un jury en se démarquant de leurs concurrents, lors d’un “pitch”, c’est-à-dire une allocution courte et pertinente. Ils sont donc jugés sur quatre critères : la compréhension du besoin ; l’originalité de la solution ; le potentiel du prototype ; et la pertinence du pitch.
 

Un marathon intellectuel en faveur d’Emauta
La question de la parentalité au fenua
 
Lors de la première édition en Polynésie française, qui s’est déroulé en mars dernier, c’est l’association pour le droit à l’initiative économique (Adie) qui a été choisie pour bénéficier de ces projets d’innovation. Cette association dont l’objet est de financer par des micro-crédits, conseiller et accompagner, les entrepreneurs dans la création et le développement de leur projet, a été sélectionnée en raison des enjeux sociétaux liés à la crise sanitaire, qui a largement impacté les entreprises.
 
La seconde édition du Hackaton solidaire a eu lieu au Fare Tama Hau de Fare ute, jeudi et vendredi derniers. Cette fois-ci, l’organisme bénéficiaire est l’association Emauta Pour redonner l’espoir. Engagée dans le soutien des familles en “difficultés sociales, économiques et éducatives” depuis 25 ans, l’association présidée par Manutea Gay. Elle se donne pour mission d’entretenir le lien familial parents-enfants, au sein de ses foyers d’hébergement d’urgence et de ses foyers d’accueil dans le cadre de la protection de l’enfance. À noter qu’elle prend en charge au total 320 personnes, du nourrisson au matahiapo. De ce fait, le défi qui a été lancé pour cette deuxième édition repose sur la question suivante : “Comment accompagner les parents dans leur rôle, à travers un dispositif destiné à l’ensemble des foyers ?”. À partir de là, les 24 participants, répartis en trois équipes, ont dû présenter un projet par équipe sur la question de l’accompagnement à la parentalité en Polynésie française. Ils ont imaginé leurs solutions dès jeudi et ont ensuite défendu leurs idées en finale, vendredi.
 

Un marathon intellectuel en faveur d’Emauta
L’équipe gagnante a imaginé la création d’une plateforme baptisée Star Metua. Le programme serait composé d’un volet informatif et éducatif avec des tutoriels, et d’un volet participatif consistant à suivre trois parcours parentaux présentés sous forme de défi. À chaque défi relevé à travers les parcours santé (visites médicales), éducation (accompagnement scolaire) et bien-être (accompagnement extra-scolaire), les parents pourraient gagner des points “feti’a”, qui leur permettraient de s’offrir des soirées cinéma ou des journées d’activités. L’initiative envisage ainsi de rappeller les parents à leurs devoirs en renforçant le lien avec leurs enfants.

Arrivée juste derrière vendredi : le projet d’une application de type chatbot, nommée Metua. Un forum en français et en tahitien qui permettrait d’évoquer les principaux thèmes de la parentalité et dont les réponses seraient préparées à l’avance pour optimiser le temps de réactivité de l’application.

Enfin, la dernière solution retenue se nomme Nativan. L’idée est de visiter les familles directement dans les quartiers avec un Utilbus, véhicule mis en place par les communes. Un aménagement intérieur favoriserait la mise en œuvre d’ateliers de parentalité.

Le choix de la prochaine thématique du Hackaton solidaire n’est pas encore tranché. Il devrait aborder la question de la condition féminine ou celle de l’environnement.
 

 Karine Leflanchec, organisatrice de Hackaton solidaire et référente de Big Bloom en Polynésie française : “Toujours autant bluffée de la puissance de l’intelligence collective”
Un marathon intellectuel en faveur d’Emauta
Pouvez-vous expliquer le choix du thème et de l’organisme bénéficiaire ?
“L’idée est d’identifier des associations ou des acteurs de l’économie sociale et solidaire qui sont déjà bien implantés sur un territoire, et qui font face à des problématiques de développement ou de terrain. Si nous sommes en mesure d’apporter des solutions ou des réponses à ces problématiques, nous entamons une collaboration en définissant un principal besoin. Ce dernier va déterminer l’enjeu, le défi sur lequel les participants vont étudier. Avec Emauta, nous sommes sur une problématique de solidarité, évoquant la parentalité, un socle fondamental qui permet à une société de se développer.”
 
Êtes-vous satisfaite des équipes et des solutions qu’elles ont proposées ?
“En règle générale, c’est toujours une richesse de voir le travail des équipes. Il faut bien se rendre compte qu’il y a 24 heures, elles n’avaient aucune idée des défis qu’elles allaient devoir relever. Je suis toujours autant bluffée de la puissance de l’intelligence collective, ainsi que de l’enthousiasme et de la détermination des participants, de leurs coachs et des designers. […] En moyenne, les solutions qui sont proposées, sont implémentées dans les associations à hauteur de 30 à 40%.”
 
Les participants sont des salariés de différentes entreprises, de quelle manière peuvent-ils concrétiser leurs propositions ?
“Il existe plusieurs façons de procéder. Big Bloom a mis en place des processus d’incubation pour les solutions qui sont retenues, qui nécessitent néanmoins une méthodologie particulière. Il arrive parfois que l’équipe initiatrice du projet, ne soit pas à l’origine de l’incubation de la solution, au sein de l’association. Il y a aussi le cas où c’est l’association qui prend en charge la capitalisation de la solution, pour ensuite la mettre en œuvre avec l’aide de l’équipe gagnante.”
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​Patricia Grand promue officier de la Légion d'honneur

$
0
0
​Patricia Grand promue officier de la Légion d'honneur
Tahiti, le 21 octobre 2022 – La présidente de la Ligue contre le cancer en Polynésie française, Patricia Grand, a été promue vendredi officier de la Légion d'honneur.
 
Déjà faîte chevalier de la Légion d'honneur en 2008 et médaillée du Mérite agricole en 2012, la présidente de la Ligue contre le cancer en Polynésie française, Patricia Grand, a été promue officier de la Légion d'honneur. La distinction a été remise par le haut-commissaire Éric Spitz, vendredi lors d'une cérémonie organisée à la présidence.
 
Le représentant de l'État a salué le parcours de la récipiendaire, née à Papeete et aînée des filles d'une famille de dix enfants. Élève du collège Anne-marie Javouhey et du lycée Lamennais, elle obtient son baccalauréat en 1972. Elle rejoint la Ligue contre le cancer auprès d'André Kaiser, en tant que membre fondateur, et assure la vice-présidence de ce comité jusqu’en fin 2002. Comité qui sera dissout le 19 mai 2005. Contactée en 2005 par Guy Bonnet, membre de la Ligue nationale contre le cancer, elle reprend alors la tête d’un nouveau comité au plan local. Avec le soutien du professeur Henri Pujol, président de la Ligue nationale contre le cancer, elle est élue, en août 2006, présidente du comité polynésien de la Ligue nationale contre le cancer, dont elle assume la présidence jusqu’à la fin 2019.
 
Le haut-commissaire a également énuméré les combats menés par Patricia Grand pour convaincre notamment le conseil municipal de Papeete et plusieurs entreprises locales de lui apporter son soutien. En 2006, elle obtient auprès de la commission de santé élargie de la CPS la subvention de fonctionnement nécessaire au financement du soutien psychologique destiné aux patients atteints d’un cancer et à leur entourage. Fer de lance de l'évènement "Octobre rose" désormais pleinement ancré en Polynésie française, elle s'investie pour sensibiliser les femmes polynésiennes. Femme de terrain, de communication et dotée d'un dynamisme redoutable, son équipe de la Ligue a également inauguré en 2019 l'installation d’un scanner à l’hôpital de Taiohae aux Marquises, pour éviter aux nombreuses femmes des îles de se rendre sur Tahiti pour se faire dépister. Qualifiée par le représentant de l'État "d’Ambassadrice du dépistage au fenua" et "d'incarnation vivante d’un mouvement qui a permis de sauver des milliers de vies", Patricia Grand a donc été élevée au grade d'officier dans l'ordre de la Légion d'honneur.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Sourire, même face au cancer

$
0
0
Sourire, même face au cancer
Raiatea, le 22 octobre 2022 – L’Association française Sourire à la Vie, dédiée aux enfants atteints de cancer, est actuellement en voyage en Polynésie. Neuf jeunes profitent de la découverte des paysages et lagons des archipels de la Société et des Tuamotu. Jeudi, ils étaient à Taha’a pour une journée détente.
 
Actuellement en déplacement en Polynésie, le groupe de l’Association Sourire à la Vie, composé de neuf jeunes de 12 à 17 ans et leurs trois accompagnants, étaient à Raiatea cette semaine. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils avaient le sourire pour leur journée détente. Jeudi, l’hôtel Le Taha'a by Pearl Resorts les a accueillis dans son cadre idyllique. Au programme : jus de fruits, visite du Jardin de corail récemment débarrassé de ses mauvaises algues, déjeuner et balade santé sur le motu. L’association qui s’occupe d’enfants atteints du cancer en métropole, réalise pour la troisième année ce voyage en Polynésie. Les jeunes qui font partie de cette expérience sont en rémission ou en période de soin, et ce voyage leur permet de faire une pause dans leur combat contre la maladie. Ils sont sélectionnés car ils ont eu des parcours particulièrement difficiles depuis plusieurs années.
 
Arrivé le 10 octobre à Tahiti, le groupe n’est resté sur l’île qu’un jour. Le temps de faire une initiation de surf avec Tereva David. Ils ont ensuite rejoint Bora Bora, et ont campé sur les motu, nagé avec les raies manta, et rencontré les scientifiques du Criobe pour s’intéresser à leurs recherches sur la préservation des coraux. C’est mardi dernier qu’ils ont atterri à Raiatea. Le séjour était organisé autour du bien-être avec Aroha Expérience, la libération de la parole et la gestion des émotions pour extérioriser ce qu’ils ressentent. Ils ont aussi visité le fa’a’apu bio de Roma, et planté des arbres grâce auxquels, les prochains enfants de l’association pourront être couronnés lors de prochains voyages. Samedi, ils ont décollé en direction de Rangiroa pour y pratiquer la plongée sous-marine.

Sourire, même face au cancer
Échanges avec des enfants du fenua
 
Cela fait huit mois qu’ils préparent ce voyage. Ils se sont formés à la plongée et ont passé leur niveau 1 spécialement pour l’occasion. Pour certains, encore en pleine période de soins, cette préparation du voyage en Polynésie a offert une activité propice à garder un bon moral. Lors de leurs déplacements à Bora Bora et Rangiroa, les jeunes ont aussi pu rencontrer des enfants et adolescents malades du fenua, âgés de huit à treize ans. Un moment d’échanges enrichissants autant pour les uns que pour les autres. Ce voyage est rendu possible en grande majorité grâce à un soutien des compagnies aériennes locales, des établissements hôteliers partenaires et aux prestataires d’activités touristiques qui interviennent bénévolement. Mais pour pérenniser l’opération, l’association demeure à la recherche permanente d’entreprises qui souhaiteraient les soutenir pour continuer à offrir cette parenthèse enchantée aux enfants.
 
Lire aussi : Sourire à la vie en Polynésie

Sourire, même face au cancer
Sourire à la vie
L'association Sourire à la Vie s’occupe de plus de 400 enfants malades du cancer, mais également greffés ou atteints de maladies chroniques. Son objectif est de leur offrir de l’activité car en général, quand l’enfant tombe malade, toutes les sorties s’arrêtent et leur vie ne tourne plus qu’autour de la maladie. L’association les prépare aussi physiquement et mentalement aux lourds soins qui les attendent, afin que ce soit moins angoissant. Elle optimise également leur parcours de soin postopératoire, en misant sur la rééducation et la réadaptation, à son centre à Marseille et dans toutes ses antennes. C’est également le projet à terme de l'antenne polynésienne récemment ouverte, afin de pour pouvoir accompagner les enfants du fenua après leur traitement.
Pour continuer à faire rêver les jeunes, l’association organise des voyages, comme l’actuel déplacement au fenua, des sorties en catamaran au large de la Corse pour voir les dauphins ou encore des expéditions en chien de traîneau dans le cercle polaire. Un grand spectacle de théâtre et de danse a aussi été créé par les enfants avec leur parrain, l’artiste Grand Corps Malade. Spectacle qu’ils jouent partout en France.
 
Contact :
Fréderic Sotteau, frederic@sourirealavie.fr
Céline Dufrene - celine@sourirealavie.fr - 87 35 67 66

Sourire, même face au cancer

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le Néo-zélandais, Sam Osborne, s'offre son deuxième Xterra Tahiti

$
0
0
Le Néo-zélandais, Sam Osborne, s'offre son deuxième Xterra Tahiti
Moorea, le 22 octobre 2022 -  Victorieux déjà de l'épreuve du triathlon au Xterra Tahiti, en 2017, le Néo-zélandais, Sam Osborne, a remis ça ce samedi en bouclant le parcours natation-VTT-trail en 2h43'44. Le Kiwi a devancé son compatriote, Olly Shaw. Jean-Marc Rimaud, troisième de la course, à plus de 15 minutes du vainqueur, fini premier local, devant Damien Troquenet et Toanui Gobrait. Chez les dames on note le succès d'Alizée Paties en 3h07'26.  Clémence Dède s'est classée première Tahitienne. 

Ils étaient 138 athlètes à prendre le départ, ce samedi à Moorea, du triathlon M, la course reine du Xterra Tahiti. Une édition très relevée avec la participation de belles références du circuit mondial. Et sans surprise, les athlètes néo-zélandais, Sam Osborne et Olly Shaw, ont dominé les débats. Osborne, déjà vainqueur du Xterra Tahiti, s'est offert son deuxième succès au fenua en bouclant son triple efforts en 2h43'44. Son compatriote, Olly Shaw, deuxième de la course a concédé plus de deux minutes de retard sur la ligne d'arrivée.

Et la troisième place est revenue au premier local, Jean-Marc Rimaud qui a pointé à plus vingt minutes du vainqueur. Thomas Lubin, quatrième pendant une bonne partie de la course, a laissé filer cette place après s'être trompé de parcours sur la course à pied. Une incompréhension qui a profité à Damien Troquenet, 4e de la course, et à Toanui Gobrait, qui a complété le top 5 de cette édition du triathlon Xterra Tahiti. 

Rimaud en tête après la natation
Pourtant après le parcours de natation, de 1,5 km effectué dans la baie de Opunohu, Jean-Marc Rimaud, spécialiste de la discipline, sortait en tête. Derrière le coach du club Kona Tri, le Kiwi, Sam Osborne ne lui avait quasiment rien concéder, en sortant à une petite dizaine de secondes derrière lui. "Ca me tenait à cœur de sortir en tête après la natation. Mais je voyais qu'Osborne s'accrochait bien et j'ai remis une dernière accélération pour essayer d'avoir le maximum de temps sur la transition", a indiqué Rimaud. 

Derrière les deux hommes de tête, les autres favoris étaient sortis un peu plus loin. Thomas Lubin, deuxième de la dernière édition, sortait aux alentours de la dixième place. L'autre Néo-zélandais, Olly Shaw, naviguait également dans ses eaux. Mais ce dernier allait réaliser une folle remontée en VTT. 

Les Kiwis s'envolent en VTT
Un parcours en VTT de 34 km (3 boucles à effectuer) qui a notamment mené les athlètes au travers des champs d'ananas de Opunohu. Et sur cette partie en vélo, menée en plein cagnard, les Néo-zélandais ont fait des différences monstrueuses. Olly Shaw d'abord, qui était sorti très loin de la tête après la natation, était déjà revenu avant la fin de la première boucle sur son compatriote Sam Osborne. Jean-Marc Rimaud a lui essayé de résister tant bien que mal, mais à l'issue du premier tour à vélo, l'intéressé avait déjà plus de deux minutes de retard sur les deux Kiwis. "En fait j'ai fait l'erreur de vouloir suivre leur rythme. Je suis resté avec eux sur les premiers kilomètres à vélo mais j'ai craqué ensuite", a expliqué Rimaud. 

Derrière Rimaud, Thomas Lubin avait réussi également une belle remontée sur son vélo et se classait provisoirement 4e de la course. Puis arrivait la première féminine, Alizée Paties, 5e au scratch, suivait ensuite une autre Néo-zélandaise, Kingsford, et enfin Damien Troquenet aux alentours de la 7e et 8e place. 

Et en tête Osborne et Shaw se sont littéralement envolés. Au moment d'aborder la transition entre le VTT et la course à pied les deux hommes avaient près de sept minutes d'avance sur Jean-Marc Rimaud. Et sur le parcours de course à pied, un trail de 10 km, Osborne allait démontrer qu'il était bien le plus fort, ce samedi. A l'issue du trail, Sam Osborne bouclait donc son triathlon en 2h43'44. Plus deux minutes après le vainqueur, Olly Shaw offrait un beau doublé à la Nouvelle-Zélande sur cette édition du Xterra. 

Derrière le duo néo-zélandais, Jean-Marc Rimaud était donc le mieux placé pour compléter le podium. Mais avec des fusées comme Thomas Lubin et Damien Troquenet en course à pied rien n'était fait pour le sociétaire de Kona Tri. Heureusement pour Rimaud, Thomas Lubin s'est égaré sur le parcours. Il résistera également au retour de Troquenet pour s'offrir finalement cette troisième place et le titre honorifique de premier local sur la course en 3h02'42. Damien Troquenet s'est lui adjugé la quatrième place et la mésaventure de Thomas Lubin a également profité à Toanui Gobrait qui finit troisième meilleur tahitien cette année à Opunohu. 

Du côté des dames, la course a été dominée sans surprise par la métropolitaine, Alizée Paties. Après un parcours de natation plutôt solide, celle qui a finit troisième des Mondiaux de Xterra début octobre, a fait la différence aussi en VTT. Paties a ensuite creusé inexorablement l'écart sur ses concurrentes pour l'emporter en 3h07'26 et se classée également dans le top 5 de la course. La Néo-zélandaise, Samantha Kingsford, s'est adjugée la deuxième place chez les féminines à près de dix minutes de Paties. Et le podium chez les dames était complétée par l'athlète locale, Clémence Dède. 

A noter que les 15 meilleurs athlètes, homme et femme, du triathlon M se retrouveront, ce dimanche, sur l'épreuve du short track, toujours à Opunohu. 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Mexique: l'ouragan Roslyn rétrogradé en catégorie 1

$
0
0
Mexique: l'ouragan Roslyn rétrogradé en catégorie 1
Puerto Vallarta, Mexique | AFP | dimanche 23/10/2022 - L'ouragan Roslyn a été rétrogradé dimanche en catégorie 1 après avoir touché terre sur la côte pacifique de l'Etat mexicain de Nayarit (nord-ouest), provoquant des coulées de boue et quelques inondations, mais sans faire de victime.

L'ouragan Roslyn, alors classé en catégorie 3, avait atteint la côte ouest du Mexique, près de Santa Cruz, vers 11h20 GMT, selon le Centre national des ouragans (NHC) aux Etats-Unis.

A 15h00 GMT, il se trouvait à 150 km du port de Mazatlan (nord-ouest), accompagné de vents soufflant à 150 km/h, et se déplaçait à une vitesse 31 km/h, selon la même source.

L'ouragan devrait "s'affaiblir rapidement" à mesure qu'il progresse vers le nord, montagneux, du Mexique, précise le NHC.

Des dégâts matériels, quelques inondations, des chutes d'arbres et des glissements de terrain ont été signalés par les autorités de protection civile des Etats de Nayarit et de Jalisco (ouest), les plus affectés par l'ouragan.

Il n'a pas fait de mort et les inondations "ne représentent pas un risque en tant que tel", a indiqué le directeur de la protection civile de Nayarit, Pedro Núñez.

Deux rivières, dont le niveau risque de monter en raison des pluies attendues dans le sillage de l'ouragan, ont cependant été placées sous surveillance, a-t-il précisé.

Dans la station balnéaire de Puerto Vallarta (Etat de Jalisco), qui compte quelque 220.000 habitants et est l'une des plus grandes villes de la zone touchée par l'ouragan, les vents et la mer agitée avaient commencé à s'intensifier dimanche matin, a constaté une équipe de l'AFP.

Evacuations

"C'était un peu effrayant. L'eau a commencé à entrer dans notre maison, nous avons dû sortir nos enfants et les mettre en hauteur (...) nous sommes restés sous la pluie pendant environ trois heures, ma maison a été détruite", a raconté à l'AFP Erik Newcomer, un Américain installé à Puerto Vallarta depuis trois mois.

Roslyn s'était renforcé en quelques heures vendredi en ouragan de catégorie 4, mettant les autorités et les habitants des Etats de Nayarit et Jalisco en état d'alerte. Un ouragan de catégorie supérieure à 3 sur l'échelle de Saffir-Simpson (sur 5) est considéré comme un phénomène "majeur" potentiellement catastrophique. 

Victor Hugo Roldan, directeur de la protection civile de l'État de Jalisco, avait déclaré samedi à la presse que plusieurs centaines de personnes avaient été évacuées de la ville de La Huerta, proche de la trajectoire prévue de l'ouragan.

L'Etat de Jalisco, qui devrait recevoir jusqu'à 25 centimètres de pluie à certains endroits, a mis en place des abris dans les villes de Cabo Corrientes, La Huerta et la station touristique de Puerto Vallarta. 

Des centaines d'habitants des zones à risque ont quitté leur domicile pour rejoindre des refuges ou des maisons de proches, tandis que les activités commerciales ont été suspendues en fin d'après-midi.

Des cyclones tropicaux frappent le Mexique chaque année sur ses côtes pacifique et atlantique, généralement entre mai et novembre.

Fin mai, Agatha, la première tempête de la saison dans le Pacifique, a touché les côtes de l'État d'Oaxaca (sud), où de fortes pluies dans des villes de montagne ont fait 11 morts. En octobre 1997, Paulina, classée 4, avait dévasté la côte sud du Pacifique mexicain, faisant plus de 200 morts. 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le Japon et l'Australie signent un pacte de sécurité historique

$
0
0
Le Japon et l'Australie signent un pacte de sécurité historique
Perth, Australie | AFP | samedi 21/10/2022 - L'Australie et le Japon ont signé samedi un pacte de sécurité destiné à contrer la montée en puissance militaire de la Chine.

En visite en Australie, le Premier ministre japonais Fumio Kishida a rencontré son homologue Anthony Albanese à Perth (ouest) pour remanier l'accord vieux de 15 ans, rédigé à une époque où attaques jihadistes et prolifération des armes représentaient les principales préoccupations.

"Cette déclaration historique envoie un signal fort à la région sur notre alignement stratégique", a déclaré M. Albanese, saluant le pacte signé entre les deux pays.

Sans toutefois citer directement la Chine et la Corée du Nord, le Premier ministre japonais a qualifié l'accord de réponse à un "environnement stratégique de plus en plus dur".

Il s'agit de la première visite d'un Premier ministre japonais en Australie depuis 2018.

Les deux nations du Pacifique devraient se concentrer en particulier sur le partage des signaux et renseignements géospatiaux glanés à partir de satellites d'écoute électronique ou SIGINT (SIGnal INTelligence).

Aucun des deux pays ne dispose actuellement de vastes réseaux de renseignements étrangers, comme la CIA américaine ou la DGSE française.

Bryce Wakefield de l'Australian Institute of International Affairs estime que Tokyo et Canberra disposent toutefois tous deux de moyens sophistiqués en matière de collecte d'informations par interception des communications.

L'accord pourrait aussi servir selon lui de modèle au Japon pour développer des liens de sécurité plus profonds avec des pays comme la Grande-Bretagne.

Le pacte est également considéré comme un pas supplémentaire vers l'adhésion du Japon à la puissante alliance dite "Five Eyes" dans le renseignement entre l'Australie, la Grande-Bretagne, le Canada, la Nouvelle-Zélande et les Etats-Unis.

Mais des obstacles subsistent. Par le passé, une coopération plus étroite a été entravée par des préoccupations de longue date concernant la capacité de Tokyo à traiter des documents confidentiels sensibles et à les transmettre en toute sécurité.

Les Premiers ministres Kishida et Albanese se sont engagés à renforcer leur coopération militaire et énergétique.

Le Japon est un important acheteur de gaz australien et il a largement parié sur l'énergie hydrogène produite en Australie.

Le pacte de sécurité signé entre Tokyo et Canberra en 2007, lorsque Pékin était beaucoup plus faible militairement et moins affirmé dans ses relations avec le monde, a également été renforcé.

Depuis l'arrivée au pouvoir de Xi Jinping, l'armée de Pékin est devenue beaucoup plus forte et sa posture plus agressive.

Au cours de la décennie de règne de Xi Jinping, la Chine a fait de son armée l'une des plus puissantes au monde et a amassé un arsenal nucléaire et balistique.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un trafic international de cocaïne par voiliers devant les assises de Paris

$
0
0
Un trafic international de cocaïne par voiliers devant les assises de Paris
Paris, France | AFP | samedi 22/10/2022 - La drogue était convoyée en voilier sur les eaux du Pacifique: onze personnes soupçonnées d'avoir participé à un trafic international de cocaïne entre l'Amérique du Sud et l'Océanie sont jugées à partir de lundi devant la cour d'assises de Paris.

Dix hommes et une femme, âgés de 27 à 78 ans et de diverses nationalités, doivent comparaître pendant quatre semaines, dont neuf libres sous contrôle judiciaire. 

L'enquête avait démarré avec l'interception le 19 janvier 2017, sur la foi d'un renseignement, d'un voilier battant pavillon français au large des îles Marquises, en Polynésie française. 

Quelque 629 kilos de cocaïne sont retrouvés au total, notamment dans un faux plafond de la cabine du bateau en train de sombrer, et son équipage interpellé. 

Quatre jours plus tard, ce sont plus de 810 kilos de drogue qui sont saisis au large de Papeete à bord d'un deuxième catamaran parti lui aussi d'Amérique du Sud et appartenant au même propriétaire.

Fin mars 2017, des habitants d'un petit atoll de l'archipel des Tuamotu, à l'est de Tahiti, découvrent dans les décombres d'un voilier qui s'est échoué et a pris feu des dizaines de ballots de cocaïne pour un poids total de 236 kilos.

Ces trois convoyages de drogue ont été reliés à une quatrième traversée du Pacifique entre octobre 2015 et février 2016, commanditée par la même organisation criminelle, pour une quantité totale de drogue transportée par la voie maritime estimée à plus de 2,3 tonnes.

Les investigations ont permis d'identifier des commanditaires sud-américains, avec des relais en Australie où le prix du kilo de cocaïne dépasse les 100.000 euros, qui s'appuyaient sur un couple franco-dominicain et des logisticiens européens pour constituer la flotte de bateaux et les équipages.

Des marins recrutés pour convoyer les catamarans depuis le Panama ont expliqué que la cocaïne avait été chargée au large des côtes colombiennes, et placée dans des caches spécialement aménagées dans les bateaux.

Elle devait être acheminée jusqu'en Australie, via la Nouvelle-Calédonie. 

Les six membres d'équipage - quatre Espagnols, un Français et un Panaméen - interpellés après les saisies de 2017 - sont renvoyés devant la cour d'assises, ainsi que des logisticiens présumés du réseau.

Parmi eux, un Français de 65 ans et son épouse dominicaine établis au Panama, accusés d'être intervenus dans l'achat de voiliers, l'acheminement et l'accueil des skippers en lien avec le donneur d'ordres colombien, surnommé "El Flaco" ("le maigre"). 

Trois autres hommes soupçonnés d'avoir supervisé ou participé aux opérations, un Portugais, un Espagnol et un Italien interpellés sur mandat d'arrêt européen, seront également jugés à leurs côtés, dont deux comparaîtront détenus. 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Hiva Oa en rose

$
0
0
Hiva Oa en rose
Hiva Oa, le 23 octobre 2022 - Samedi s'est déroulée au Tohua Pepeu de Atuona, la traditionnelle Journée rose afin de promouvoir le dépistage du cancer du sein.
 
Dès 8h30 samedi la population de Hiva Oa était conviée au Tohua Pepeu de Atuona, pour une journée dédiée au dépistage du cancer du sein, dans le cadre d'Octobre rose. Le public a été accueilli par la maire de l'île, Joëlle Frebault qui a fait une brève allocution pour souligner l'importance du dépistage du cancer du sein, pour les femmes. Une maladie qui s’avère fatale lorsqu’elle est diagnostiquée tardivement. D'où l'importance de ce genre de rassemblement informatif pour inciter au dépistage. Une fois le discours prononcé, une marche solidaire a été organisée depuis le Tohua Pepeu vers le front de mer avant de revenir au cœur du village. Plusieurs ateliers étaient également proposés durant toute cette journée : Santé, bien-être ou encore décoration ont eu la faveur de la population présente. Comme le veut la tradition pour ce genre de manifestation, une vente de kai kai était également proposée et l'animation musicale assurée.
 

Hiva Oa en rose

Hiva Oa en rose

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Pirae perd déjà des points, Dragon, Vénus et Tefana enchainent

$
0
0
Pirae perd déjà des points, Dragon, Vénus et Tefana enchainent
Tahiti, le 23 octobre 2022 - a deuxième journée de Ligue 1 qui s’est déroulée ce week-end a engendré une surprise samedi au stade Pater avec la mise en échec (1-1) du champion en titre Pirae par Punaruu. Tefana et Vénus s’étaient en revanche largement imposés vendredi contre l’Olympic Mahina (6-0) et Excelsior (8-0). Dragon en a fait de même samedi contre Taiarapu (7-1) et Pueu a dominé (4-1) JT. La rencontre Temanava-Central a été reportée à dimanche prochain. 

La Ligue 1 ne proposait pas d’affiche au sommet lors de sa deuxième journée et l’on envisageait donc que les ténors s’imposent sans difficulté. Et si ce fut le cas dans l’ensemble, les Tamarii Punaruu ont pour leur part bousculé les prévisions en contraignant Pirae, le triple champion en titre, à se contenter d’un match nul, samedi en soirée au stade Pater.

Cueillis à froid par un but d’Alexis Tcheou dès la 3e minute (1-0), les orange ont vite réagi mais ont longtemps buté sur une formation de Punaruu bien en place, solide en phase défensive et qui jouaient rapidement vers l’avant en contre-attaque. Les minutes se sont ainsi égrenées jusqu’à ce que Patrick Tepa trouve enfin l’ouverture à la 40e minute (1-1). La domination de Pirae s’est intensifiée en deuxième période, mais la formation de Raimana Buluc devait continuer à défendre efficacement. Punaruu pouvait en outre compter sur un gardien en état de grâce, Tevaearai Tamatai qui a réalisé des parades décisives lors de réflexes exceptionnels sur sa ligne. La pression s’est intensifiée pour Punaruu dans les toutes dernières minutes mais le capitaine Garry Rochette et ses partenaires ont tenu le nul avant de se congratuler au coup de sifflet final. 

14 buts en deux journées pour Roonui Tinirauarii
À l’affiche de cette deuxième journée de Ligue 1, c’est l’affrontement Taiarapu-Dragon qui a ouvert le programme samedi au stade Pater. Vainqueur d’Excelsior 11-0 la semaine précédente, on attendait une nouvelle démonstration offensive de la formation de Titioro face à Taiarapu.

Le match a démarré sur la gomme pour Dragon, comme prévu, avec l’ouverture du score dès la 1re minute par l’inévitable Roonui Tinirauarii. Si l’avalanche de buts attendue a été plus modeste que la semaine précédente, Dragon devait quand même l’emporter sur la marque de 7-1. Heinoa Aurentz a sauvé l’honneur de Taiarapu en ramenant le score à 2-1 à la 32e minute. Mais du côté de Dragon, le fatal Roonui Tinirauarii devait ajouter quatre buts à son compteur personnel samedi. Déjà auteur de dix buts contre Excelsior la semaine précédente, le footballeur affiche un total de 14 buts en deux journées, peut-être un record en Ligue 1. 

Dans la rencontre à suivre entre Pueu et JT, pas vraiment de suspense non plus : l’équipe de la Presqu’île menant déjà 3-0 au repos avec un but de Franck Papaura (4e) et deux réalisations de Raimana Tetuanui (34e et 40 e). Papaura ajoutait un 4e but pour les siens à la 55e minute, Ariiura Siejidr sauvant l’honneur de JT à la 89e minute.   

Vénus a bien préparé son match de Coupe de France
Les deux rencontres programmées la veille, vendredi, ont engendré de larges succès des favoris. Tefana s’est rapidement mis à l’abri avec un doublé de Tauatua Lucas (13e et 14e) face à l’OM sur le terrain de Mahina et a géré ensuite pour l’emporter 6-0. Pas de soucis non plus pour Vénus au stade Pater, les joueurs de Samuel Garcia ont ouvert le score dès la 3e minute par leur buteur Teaonui Tehau, lequel a réalisé un quadruplé, vendredi, permettant à Vénus de s’imposer 8-0 au coup de sifflet.

Un match de bon augure pour Vénus à une semaine de son choc contre l’équipe de Belfort, pour la Coupe de France, samedi prochain. Un adversaire, certes d’un tout autre calibre, pensionnaire de Nationale 2. L’horaire de la rencontre n’est pas encore fixé, 14h30 ou 19 heures.

La Fédération tahitienne de football attendant la décision de la fédération nationale qui doit statuer sur la qualité de l’éclairage du stade Pater. Dimanche prochain aura lieu à Afareaitu, Moorea, la dernière rencontre reportée de la 2e journée entre Temanava et Central.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Premiers espoirs de l'octogone qualifiés

$
0
0
Premiers espoirs de l'octogone qualifiés
Tahiti, le 23 octobre 2022 -  Les premières qualifications pour les championnats jeunes de Polynésie de MMA se sont tenus, dimanche, à Arue. Sur les dix combats qualificatifs, trois ont été remportés par des espoirs du club Islander MMA, de Raihere Dudes. Suivent ensuite les combattants de Sphere MMA, du Team Moorea et de Seasiders avec deux victoires chacun. On retiendra également de cette journée, la victoire dans le combat féminin de Haulanie Neagle face à Ninirauru Tuteirihia. 

Quelques-uns des meilleurs espoirs du MMA polynésien avaient rendez-vous, dimanche à Arue, pour les qualifications du championnat jeunes de Polynésie de la zone 1 (de Paea à Mahina). Sur les 18 combats de la Fight card montée par le club Sphere MMA, dix étaient qualificatifs pour le rendez-vous de décembre prochain. 

Les plus jeunes, 10-11 ans (-39 kg), ont ouvert les hostilités avec une confrontation entre Raihono Tuteirihia (Islander MMA) et Antoine Le Barbier (Sphere MMA). À l'issue des deux rounds d'une minute chacun, Tuteirihia, coaché par Raihere Dudes, l'a emporté par décision des juges. La première victoire de la journée pour Dudes et son club Islander MMA. Nahiti Paofai (14-15 ans), grâce à une belle maitrise au sol, a ensuite offert le deuxième succès de la journée à son club en venant à bout de Randy Temau (Team Moorea). Devait suivre une troisième victoire pour les Islander MMA avec Kaha Peretti (16-17 ans). Dans une confrontation très équilibrée face à Hitinui Raurea (Monkey Fight MMA), Peretti l'a emporté par décision des juges. 

Trois victoires par soumission
Derrière les trois succès de Islander MMA, le club Sphere MMA, le Team Moorea et les Seasiders BJJ, ont tous décrochés deux succès chacun grâce à leur petites graines de champion. On retiendra entre autres la performance de Haulanie Neagle face à Ninirauru Tuteirihia, dans une opposition 100% féminine (12-13 ans). Grâce notamment à une belle défense contre les projections de son adversaire, Neagle a été désignée victorieuse du combat par les juges. 

Les combattants du Seasider BJJ ont ensuite enchainé avec un succès grâce à Toanui Haoatai (14-15 ans). Ce dernier a fait honneur à son club, spécialisé dans la jiu-jitsu, en obligeant Temaia Rataro (Islander MMA) à abandonner sous la contrainte d’une clé de bras. Deux autres jeunes espoirs se sont également offert une victoire par soumission. Il y a eu Mateo Pina (14-15 ans), de Sphere MMA et coaché par Flore Hani, qui a forcé Kahili Paquier (Islander MMA) à l'abandon grâce aussi à une clé de bras. Et la troisième et dernière victoire par soumission a été l'œuvre du jeune espoir du Team Moorea, Peahi Teriipaia-Farcy (14-15 ans) qui a dominé Robin Honoura (Red Kings MMA). Enfin, il faut noter la victoire, chez les 12-13 ans, de Temanatoa Teuira (Tamarii Punaruu BJJ) face à Haamana Albamonte (Red Kings MMA). 

Toutes ces graines de champion ont désormais rendez-vous en décembre prochain pour les championnats de Polynésie. 

Résultats des combats qualificatifs pour les championnats de Polynésie jeune
10-11 ans (-39 kg) : Raihono Tuteirihia (Islander MMA) bat Antoine Le Barbier (Sphere MMA)

12-13 ans (féminine) : Haulanie Neagle (Seasider BJJ) bat Ninirauru Tuteirihia (Islander MMA)

12-13 ans (-57 kg) : Temanatoa Teuira (Tamarii Punaruu BJJ) bat Haamana Albamonte (Red Kings MMA)

14-15 ans (-44 kg) : Mateo Pina (Sphere MMA) bat Kahili Paquier (Islander MMA)

14-15 ans (-62 kg) : Tahaki Ariitai (Sphere MMA) bat Ryan Maruae (Islander MMA)

14-15 ans (-67 kg) : Nahiti Paofai (Islander MMA) bat Randy Temau (Team Moorea)

14-15 ans (-72 kg) : Toanui Haoatai (Seasider BJJ) bat Temaia Rataro (Islander MMA)

14-15 ans (-72 kg) : Peahi Teriipaia-Farcy (Team Moorea) bat Robin Honoura (Red Kings MMA)

16-17 ans (-70 kg) : Nohorai Ahnne (Team Moorea) bat Faniuru Tamarii (Kea Jiu-jitsu)

16-17 ans (-70 kg) : Kaha Peretti (Islander MMA) bat Hitinui Raurea (Monkey Fight MMA)

*À noter que chez les 16-17 ans, Maratoa Choirat (Kea Jiu-jitsu), malade, n'a pas pu disputer son combat face à Ariihei Lehartel (Islander MMA)

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Pluie de médailles au Canada pour les judokas tahitiens

$
0
0
Pluie de médailles au Canada pour les judokas tahitiens
Tahiti, le 23 octobre 2022 - Une belle moisson de médailles pour les jeunes judokas, ce week-end, à Vancouver où ils ont participé au Peak International. Sur les deux jours de compétition, les Tahitiens ont remporté 20 médailles, dont 7 en or. 

Le 13 octobre une sélection de 16 judokas s'envolait pour une tournée américaine. L'objectif pour le cadre technique de la fédération polynésienne de judo, Franck Belliard, étant de confronter les meilleurs espoirs de la discipline au niveau international et de les préparer au mieux pour les Jeux du Pacifique, aux Îles Salomon en 2023.  Et lors de leur premier stop à Seattle, le 16 octobre, la délégation tahitienne avait déjà brillé en décrochant 19 médailles à la Rainier Cup. Puis ce week-end la tournée américaine s'est poursuivie du côté de Vancouver, au Canada, où ils ont pris part au Peak International. Une compétition à nouveau couronnée de succès avec pas moins de 20 médailles récoltées, dont 7 en or. 

Doublé en or pour Imihia Teumere
Samedi, les judokas tahitiens avaient ouvert leur incroyable moisson avec déjà dix breloques décrochées. En U18, Haukea Vitielli et Imihia Teumere se paraient d'or. Et en U21, Vydal Samin et Samasona Tevaearai leur emboitaient le pas. Cette belle collection de médailles s’est trouvée complétée par de l'argent acquis par Ambre Popoff et Alexandre Souillard en U18, et Kerian Vasapolli et Noa Gustin en U21. Quant à Manatoa Luciani et Tom Gustin ils se sont offert le bronze en U18. Une première journée “exceptionnelle”, pour reprendre les mots de la fédération polynésienne de judo, qui inscrit les athlètes tahitiens à la deuxième place au tableau des médailles. 

Et la journée de dimanche allait être tout aussi prolifique avec encore 10 médailles décrochées lors de la deuxième journée de compétition. En U16, Imihia Teumere, déjà en or en U18, s'est offert un beau doublé. Toujours chez les U16, dans la catégorie des moins de 44 kg, Lola Snaider s'est également parée du plus beau métal. La moisson d'or à Vancouver a été complétée par Tini Bopp, chez les séniors. 

On note par ailleurs les cinq médailles d'argent décrochées par Manoarii Plichart, Ramahere Deflandre, Haukea Vitielli, Kerian Vasapolli et Jérémy Picard, chez les poids lourds. Enfin Poeiti Golhen et Tamaterai Hervé reviennent du Canada avec du bronze. Les valises vont peser lourd lors de l'embarquement pour le retour au fenua. 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Michou dévoile ses plans, il débarque jeudi

$
0
0
Michou dévoile ses plans, il débarque jeudi
TAHITI, le 23 octobre 2022 - Tahiti, le 21 octobre 2022 - Il vient pour la première fois en Polynésie. Le youtubeur Michou, 21 ans et bientôt 8 millions d’abonnés, annonce vouloir “construire une cabane”. Il a pour projet de bâtir un petit fare, en partant de rien.

Connaissez-vous la Polynésie ?
C’est évidemment un endroit que je connais, mais je n’y suis jamais allé. J’ai hâte d’arriver, de découvrir Tahiti. Honnêtement, quand on vit en France, cela fait rêver. J’imagine une île tropicale, estivale, festive, bonne ambiance. J’ai l’impression que les gens sont souriants, agréables, chaleureux. "

Pourquoi venir ici ? Quels sont vos projets ?
C’est un projet que j’ai depuis plusieurs années maintenant : celui de créer une vraie cabane, de A à Z à partir de rien. Et je viens pour ça, avec l’envie d’être en pleine nature, avec deux ou trois personnes, pour construire une vraie cabane tahitienne. Les Polynésiens ont l’habitude de faire ça, ils nous expliqueront. Cela prendra le temps qu’il faudra. Je sais que le défi est compliqué. Je ne sais pas si on y arrivera. On va essayer.”

Aujourd’hui, vous avez 21 ans, presque 8 millions de followers. Vous êtes parti de rien, ou presque. Expliquez-nous !
Je suis content de parler de ça, assez fier aussi. J’ai commencé à filmer mes premières vidéos à l’âge de 13 ans. C’était juste pour rigoler. Je venais d’avoir mon premier téléphone. J’ai regardé YouTube et j’ai tout de suite accroché. J’ai kiffé la plateforme. J’ai observé ce qui se faisait, suivi Squeezie, Norman, Cyprien… Et j’ai à mon tour joué un peu au youtubeur. Je filmais dans le jardin de mes parents, dans ma chambre, je me lançais sans savoir ce que j’allais dire ou filmer. Et puis finalement, je trouvais toujours des choses à dire pendant 5 ou 6 minutes ; et cela suffisait.”

Qu’est-ce qui vous a permis d’aller plus loin ?
Mon grand frère. Il a vu que je passais beaucoup de temps à filmer. Il m’a aidé à me professionnaliser. Il m’a appris à monter, à préparer mes vidéos à l’avance. J’ai créé une nouvelle chaîne. Je suis passé de Miguel, à Michou. Et c’est ainsi que l’aventure a démarré. Je kiffais, et je kiffe toujours, de fou !”

Que proposiez-vous au début sur votre chaîne YouTube ?
Un peu de tout : des podcasts, des films, un peu de jeux vidéo… J’ai essayé de me trouver en fait. Je me suis un peu spécialisé dans le jeu vidéo Clash Royal au début. C’était la grande époque des hand spinners. J’ai mêlé les deux ; j’ai fait une vidéo qui a décollé. J’ai pu avoir 20 000 abonnés. C’était énorme.”

Ensuite Fortnite est arrivé, c’est bien cela ?
Ce sont des abonnés qui m’ont parlé de ce jeu que je ne connaissais pas. J’ai adoré, et les gens ont accroché. J’avais 50 000 abonnés, soudain je suis passé à 2 millions de vues. Je n’avais encore jamais fait autant. Je suis entré dans une autre dimension. Je me suis mis à faire des live, à proposer des choses vraiment régulièrement. Les gens m’ont suivi. J’ai fini par me lasser un peu du jeu. On finit toujours par faire le tour. J’ai fait évoluer les vidéos ; Je me suis mis à proposer d’autres divertissements, comme un cache-cache dans la vraie vie ; J’ai reproduit une danse de Fortnite. Les abonnés alors se sont attachés à moi, ils n’étaient plus seulement attachés au jeu vidéo. Ils sont toujours là, et sont de plus en plus nombreux, bientôt à 8 millions d’abonnés. Ils me suivent dans mon délire, j’ai une chance incroyable et je remercie infiniment ma communauté.”

Comment vous êtes-vous lancé et pourquoi avoir persévéré ?
“Comme je l’indiquais, j’ai démarré à 13 ans. Je jouais au youtubeur. J’ai grandi à Albert, une petite ville du nord de la France. Un jour, sur YouTube, je suis tombé par hasard sur les vidéos d’une fille, Roxanne. Je me suis aperçu ensuite que cette fille était dans mon collège. Elle avait 10 000 abonnés ce qui me paraissait déjà énorme. J’étais fan de ce qu’elle faisait, et je me suis dit ‘si elle y arrive, pourquoi pas moi ?’ Je la voyais dans la vie de tous les jours, elle avait réussi, alors j’ai continué. J’ai cru en moi. Pour être honnête, les 100 premiers abonnés ont été très difficiles à obtenir.”

Comment expliquez-vous votre succès ?
Je ne saurais pas vraiment l’expliquer. J’ai eu de la chance. J’ai été parmi les premiers à jouer à Fortnite, un jeu que tout le monde voulait ensuite. J’étais hyper régulier dans mes diffusions. Au lancement de Fortnite, j’avais 16 ou 17 ans. Tous les collégiens et lycéens ont dû se reconnaître en moi. Ils regardaient mes live que je terminais en disant, ‘je dois aller faire mes devoir !’ Ils devaient se dire ‘Mais en fait, il est comme nous : il va à l’école, il travaille’. Et puis, les gens souvent me complimentent en disant que je suis hyper naturel, spontané, gentil, bienveillant, mignon. C’est peut-être ça aussi qui plaît.”

Quelles sont les personnalités qui vous inspirent ?
Il y en a plusieurs, et parmi elles, personne ne se distingue en particulier. Je suis hyper fan des gens du milieu YouTube. Je regarde tout ce qui se passe. En fait, ce sont plus les projets qui me plaisent que les personnalités. Inox, un ami, est resté une semaine au milieu d’une île déserte en condition un peu survivaliste. Il n’avait rien, si ce n’est une caméra, un short et un couteau. Il a dû se débrouiller pour construire un abri, se trouver à manger. Récemment Squeezie a filmé des youtubeurs pilotes de F4, des gens qui ont été formés spécialement pour ça, c’était impressionnant, et ça a fait 1 million de viewers. Cela me donne la hargne et l’envie de faire toujours plus, d’aller toujours plus loin. Dans le domaine artistique il y a aussi des gens qui m’inspirent, même si c’est très loin de mon univers. Je pense par exemple au dernier album de Laylow, L’Étrange histoire de Mr. Anderson. Il n’y a pas que de la musique. Il y a une histoire, un fil conducteur. Et cela me plaît beaucoup.

Pratique

Pour suivre les aventures de Michou en Polynésie (activités et déplacements), rendez-vous sur la page Facebook et le compte Instagram : Rideaurougetahiti. Le séjour du vidéaste est une production Rideau Rouge Tahiti.
Chaîne Youtube Michou.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​Un hic sur la défisc'

$
0
0
​Un hic sur la défisc'
Tahiti, le 23 octobre 2022 – Voté la semaine dernière via le 49.3 à l'Assemblée nationale, l'amendement du groupe GDR – de nos trois députés polynésiens – prorogeant la défiscalisation outre-mer jusqu'en 2029 ne s'applique qu'aux “départements” d'outre-mer et pas à la Polynésie française. S'il ne s'agit, a priori, que d'un problème de mauvaise rédaction de l'amendement, les sénateurs polynésiens et calédoniens ont été appelés à la rescousse pour faire passer le dispositif lors de l'examen du texte au Sénat.
 
Demandée avec insistance ces dernières semaines par l'ensemble du patronat – Medef, CPME, Chambres de commerce et même chambres d'agriculture – de Polynésie française, de Nouvelle-Calédonie et de Wallis-et-Futuna, la prorogation du dispositif national de défiscalisation outre-mer jusqu'en 2029 a été votée la semaine dernière à l'Assemblée nationale via la procédure du 49.3. Mais cette mesure n'a pourtant pas déclenché la vague de réactions réjouies et soulagées à laquelle on pouvait s'attendre…
 
Seule la Fédération des entreprises d'outre-mer (Fedom) a réagi vendredi dans un communiqué en saluant un “signal fort et très positif” envoyé par le gouvernement aux entreprises ultramarines. Mais pour conclure : “Nous restons attentifs, jusqu’à la fin du processus législatif, quant à l’entière application, sur l’ensemble des territoires ultramarins, de ces dispositions.” Un triomphalisme mesuré qu'il fallait savoir lire entre les lignes.
 
Ça coince
 
L'adoption de cette prorogation au 31 décembre 2029 de la défiscalisation nationale, dont l'échéance était prévue au 31 décembre 2025, n'a d'abord pas été une sinécure. Absente du projet de loi de finance initial du gouvernement central, cette mesure a été proposée par un amendement du groupe GDR de nos trois députés polynésiens et de plusieurs députés réunionnais, martiniquais et guyanais. Sauf que le gouvernement central a finalement opté la semaine dernière pour le passage en force avec le fameux “49.3” pour faire voter son projet de budget national. Heureusement pour cet amendement spécial “défiscalisation” du groupe GDR, il a fait partie des rares propositions de l'opposition à être reprises par le gouvernement pour son 49.3.
 
Et pourtant, il y a un hic.
 
Vendredi, plusieurs professionnels calédoniens et polynésiens se sont rendu compte que la rédaction de l'amendement présenté par le groupe GDR ne prorogeait la défiscalisation jusqu'en 2029 que pour les “département d'outre-mer” (DOM) et pas pour les “collectivités d'outre-mer” (COM). En résumé, la défiscalisation est prorogée en 2029 pour la Guadeloupe, la Guyane, La Réunion, la Martinique et Mayotte, mais pas pour la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna pour lesquelles l'échéance reste fixée à fin 2025. Contacté vendredi, le député polynésien Moetai Brotherson affirmait ne pas être au courant de cette subtilité technique du texte présenté par son groupe et confirmait qu'il n'avait jamais été prévu d'exclure les COM de cette prorogation de la défiscalisation.
 
Simple bévue ?
 
Selon nos informations, il ne s'agirait pas non plus d'une volonté expresse du gouvernement central d'exclure les COM de la prorogation du dispositif Girardin en 2029. De source proche du dossier, l'utilisation du 49.3 ne permettait en effet pas de modifier la rédaction de l'amendement du groupe GDR lorsqu'il a été intégré au projet de loi de finances et adopté. L'État ne pouvait donc pas intégrer, à ce stade, la prorogation de la défiscalisation pour les COM. Conséquence, rien n'indique que le gouvernement central ou la majorité à Paris s'opposerait à l'intégration des COM dans cette prorogation lors des prochaines navettes législatives du texte.
 
Toujours selon nos informations, les sénateurs calédoniens et polynésiens ont déjà été sollicités pour intégrer cette prorogation du dispositif Girardin lors du passage du texte au Sénat. Le sénateur Teva Rohfritsch confirmait dès ce week-end avoir été sensibilisé sur le sujet. Côté patronat, le président du Medef de Polynésie française, Frédéric Dock, confirmait également avoir échangé avec ses homologues Calédoniens sur le sujet et qu'un courrier au gouvernement central et aux élus des deux collectivités était en préparation. “Nous avons un peu de mal à comprendre cette situation”, commentait dimanche le patron du Medef en Polynésie. “Mais on ne peut pas imaginer un scénario de traitement différencié entre les territoires, avec un outre-mer à deux vitesses sur ce sujet.”
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​Un scootériste perd la vie dans un accident à Hitiaa o te Ra

$
0
0
​Un scootériste perd la vie dans un accident à Hitiaa o te Ra
Tahiti, le 24 octobre 2022 – Un nouvel accident mortel a eu lieu à Hitiaa o te Ra dans la soirée du 21 octobre. Un scootériste est entré en collision avec un véhicule. Malgré l'intervention des secours, le jeune homme est décédé à son arrivée au CHPF. Le conducteur du véhicule sera jugé en comparution immédiate pour homicide involontaire.
 
Un jeune homme a perdu la vie le 21 octobre dernier dans un accident qui a eu lieu vers 21 heures à Hitiaa o te Ra. Tel que l'ont rapporté nos confrères de Tntv dimanche, les policiers municipaux de la commune ont été appelés sur les lieux de l'accident au PK39.9 pour intervenir sur une collision entre un deux-roues, dont le conducteur ne portait pas de casque, et un véhicule. Pris en charge par les secours, le scootériste est décédé à son arrivée au Taaone.
 
Selon nos informations, le conducteur de la voiture, qui était sous l'emprise de l'alcool, va faire l'objet d'une comparution immédiate à délai différé pour homicide involontaire aggravé. Il doit être présenté devant le procureur de la République lundi après-midi. Ce nouveau décès porte à 29 le nombre de morts sur les routes depuis le début de l'année 2022.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Deux accusés absents au procès des saisies de cocaïne en Polynésie

$
0
0
Deux accusés absents au procès des saisies de cocaïne en Polynésie
Tahiti, le 24 octobre 2022 – Alors que le procès de 11 accusés soupçonnés d'avoir participé à un trafic de cocaïne organisé entre l'Amérique du sud et l'Océanie - avec trois saisies effectuées en Polynésie pour un poids total d'1,7 tonnes en 2017 - s'est ouvert lundi à Paris, deux accusés étaient absents. L'un d'entre eux, introuvable, est sous le coup d'un mandat d'arrêt. 

Le procès d'un trafic international de cocaïne, démantelé après trois saisies records de cocaïne opérés en 2017 en Polynésie, s'est ouvert lundi matin devant la cour d'assises de Paris en présence de neuf des 11 accusés poursuivis dans le cadre de cette affaire dont sept comparaissent libres. Alors que les débats ont été prévus sur quatre semaines, l'AFP a rapporté lundi que les avocats de deux accusés détenus avaient fait une demande de renvoi du dossier auquel la cour a répondu en prononçant un sursis à statuer. Toujours selon nos confrères, la cour a constaté l'absence d'un Espagnol de 27 ans qui est sous le coup d'un mandat d'arrêt depuis le 30 septembre dernier. Un autre accusé, un Espagnol de 77 ans a quant à lui obtenu la disjonction du dossier et le renvoi de son procès en raison de problèmes de santé.
 
Ce vaste trafic, dans lequel sont impliqués dix hommes et une femme âgés de 27 à 78 ans, de nationalités différentes, avait été mis au jour après des saisies record de cocaïne en Polynésie. Le 19 janvier 2017, 629 kilos de poudre blanche avaient été saisis sur un voilier au large des Marquises. Quatre jours plus tard, les douanes avaient saisi 810 kilos de cocaïne au large de Papeete sur un catamaran en provenance d'Amérique du sud. Enfin, fin mars 2017 à Apataki, ce sont 236 kilos de drogue qui avaient été saisis sur un voilier échoué et en feu. Tel que le rappelle nos confrères de l'AFP, il ressort des déclarations des accusés que la cocaïne avait été chargée au large des côtes colombiennes et placée dans des caches aménagées à destination de l'Australie via la Polynésie.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Des “artistes de la table” en or

$
0
0
Des “artistes de la table” en or
Tahiti, le 24 octobre 2022 – Après Kylie Teivao l'année dernière, la Polynésie française conserve la médaille d’or du concours du Meilleur apprenti de France en spécialité “Arts de la table”, remporté cette année par Mailys Mesnil. Cette étudiante du lycée hôtelier de Punaauia a décroché la médaille d'or, lundi dernier, à l’hôtel Le Meurice de Paris.
 
La Polynésie française remporte, pour la deuxième année consécutive, la médaille d’or de la spécialité “Arts de la table et du service” au concours du Meilleur apprenti de France (MAF). Alors que l’année dernière, le fenua participait pour la première fois à cette spécialité du concours MAF, la médaille d’or avait été décernée à Kylie Teivao. Cette année, une deuxième médaille d’or a été décrochée, ce lundi à l’hôtel Le Meurice de Paris, par Mailys Mesnil, une autre artiste de la table formée en BTS par le lycée hôtelier de Punaauia. D’après nos confrères de Polynésie La 1ère, elle a été sélectionnée avec la note de 17/20, en mai dernier, pour participer à cette 2e édition du MAF contre quatorze candidats. Mailys Mesnil a été coachée et accompagnée par Mélanie Natua Trabon, professeure certifiée en Sciences et technologies de l’hôtellerie et de la restauration.
 
Le concours d’excellence du MAF, organisé parallèlement à celui du Meilleur ouvrier de France (MOF), fait une sélection régionale avant de faire concourir les candidats à la compétition nationale dans leur catégorie. Il est destiné à des jeunes étudiants, de moins de 21 ans, en formation initiale (CAP, bac pro, BTS) dans des établissements publics ou privés, sous statut scolaire ou sous contrat d’apprentissage.
Selon la présentation de la Société nationale des meilleurs ouvriers de France, association organisatrice de ce concours, les meilleurs ouvriers de France s’engagent bénévolement à propulser des jeunes apprentis dans des perspectives de carrière valorisantes. “Accompagner les nouvelles générations tient à cœur aux Meilleurs ouvriers de France car elles constituent un réservoir potentiel de futurs MOF.”
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Encore des records de France pour Claudine Yu Hing

$
0
0
Encore des records de France pour Claudine Yu Hing
Tahiti, le 24 octobre 2022 - Le passage éclair en métropole de la championne d’haltérophilie, Claudine Yu Hing, aura été pour le moins prolifique. En l’espace de deux week-ends, la Tahitienne a décroché six records de France, dont quatre samedi dernier dans sa catégorie master -55 kg.
 
Après sa participation le samedi précédent à Saint-Quentin-en-Yvelines en banlieue parisienne à un concours national où elle avait décroché deux records de France, Claudine Yu Hing a mis à profit sa semaine pour s’entraîner très durement. Un travail qui a payé ce samedi à Chelles en Seine-et-Marne où, face à la concurrence de huit autres haltérophiles dans sa catégorie master -55 kg, la Tahitienne a performé. À l’arraché et sur sa première barre à 46 kg, elle a effacé son précédent record qu’elle a ensuite porté à 50 kg. À l’épaulé jeté, elle a récidivé en soulevant 56 kg pour améliorer son précédent record d’un kilo avant de louper de peu une barre à 60 kg. Au total, elle réalise 106 kg, ce qui efface nettement le record de France qu’elle avait établi la semaine précédente à 100 kg. À l’issue de la compétition, Claudine Yu Hing a souligné le rôle essentiel dans sa réussite de sa sœur Yolande, présente à ses côtés et qui fut championne de France de la discipline (1990-1991-1992) et membre de l’équipe de France.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Les zones prioritaires d'aménagement de Moorea à la loupe

$
0
0
Les zones prioritaires d'aménagement de Moorea à la loupe
Tahiti, le 24 octobre 2022 - Les membres du comité d'orientation stratégique (COS) de Moorea se sont réunis samedi afin de présenter leurs axes de travail au sujet des futures zones prioritaires d’aménagement et de développement durable (ZPADD) de l’île. De très nombreux sujets ont ainsi été abordés, du besoin de logements, au réseau d'eau potable en passant par la mise en place de mesures de protection de l'île et de concertation face aux nombreux projets touristiques, résidentiels ou commerciaux qui y fleurissent.  
 
 Les membres du Comité d’orientation stratégique (COS) de Moorea-Maiao se sont réunis samedi à la mairie de Teavaro pour “discuter de la méthodologie” pour la mise en place des futures Zones prioritaires d’aménagement et de développement durable (ZPADD) de l’île. Pour rappel, ce comité a vu le jour en décembre 2021 avec la création des zones de développement prioritaires (ZDP) dans le Plan de gestion de l’espace maritime (PGEM) révisé en septembre 2021 et qui avait suscité de nombreuses réactions.
 
À lire aussi : J-C Bouissou à la rencontre des associations de Moorea pour l'aménagement de l'île 
 
Quant aux ZPADD, elles doivent permettre de “faire en sorte que les projets (publics ou privés) qui fleurissent tout autour de l’île ne se fassent pas de manière désordonnée mais concertée, en prenant en compte les autres projets et les aspirations de la population”, souligne la présidence dans un communiqué diffusé à la suite de la réunion de samedi du Comité d’orientation stratégique.
 
“Conserver l'âme de Moorea”
 
De nombreux sujets se rapportant à des domaines très variés ont été abordés, à cette occasion, tels qu'une éventuelle charte architecturale des constructions pour “conserver l’âme de Moorea", les besoins en logement, l'intégration de projets touristiques ou encore le réseau d'eau. C'est l'agence d'aménagement 'Ōpua qui a réalisé la présentation de la méthodologie d'approche des ZPADD. La commune de Moorea a indiqué dans un compte-rendu publié sur les réseaux sociaux, que c'est “une forme de 'super-menu' qui servira à définir la vocation des sites prioritaires dans le but de dynamiser l’économie et inciter la réalisation de programme d’envergure”.

Les zones prioritaires d'aménagement de Moorea à la loupe
Lors de la réunion du COS, samedi, une carte des projets en cours à Moorea a été dévoilée. Au sujet de l'aménagement des différentes zones de l'île, sept sites ont été définis comme porteurs de projets, avec chacun une vocation particulière. Ainsi, la zone Temae a vocation à être centré sur le tourisme, les activités et les logements ; Vaiare et sa gare maritime en espace d’accueil à développer ; Paopao comme zone d’activités et de logements ; Papetoai en zone agricole, aquacole, avec un fort accès environnemental et des espaces pour la pêche lagonaire ; Tiahura en zone de tourisme et de loisirs ;  Afareaitu en centre en centre administratif ; et enfin Maharepa, très touristique et urbanisé, en zone de développement d’activités commerciales. À propos de Temae, le ministre de l'Aménagement, Jean-Christophe Bouissou, a confirmé qu'“il n’y aura pas d’extension d’un hôtel sur le lagon”.
 
La présidence précise aussi dans son communiqué que les discussions ont abordé, entre autres, la création d'un centre culturel, la construction d’un lycée et la “protection de l’environnement comme condition de réalisation de tout projet”.
 
En outre, comme l'a rapporté la commune de Moorea, Jean-Christophe Bouissou a souligné que, “le Comité d'orientation stratégique n'a pas vocation à délibérer ou décider tels ou tels projets qui seront retenus dans le cadre d'un projet de développement économique. Le COS se réunit pour débattre des objectifs, des sites retenus, des types de projets ou d'actions à mettre en place (…). Le COS est considéré comme un organe de concertation et d'échange (…)."
 
À présent, il revient à l’agence 'Ōpua d'“établir des diagnostics de territoire sur les zones identifiées”. La prochaine réunion du comiyté d’orientation est prévue en début d'année prochaine. Charge à elle de “reprendre les échanges à partir des éléments qui seront présentés et avancer dans la définition des zones à mettre en place."

Une nouvelle compagnie aérienne sur la ligne Tahiti/Moorea
La commune de Moorea a rapporté dans son compte-rendu de la réunion du COS que le directeur de l'Aviation civile, Georges Puchon, avait annoncé samedi un projet de construction d’un hangar près de l’actuel aérogare de Temae. Celui-ci répondrait à la demande d'une nouvelle compagnie aérienne “qui souhaite rétablir une navette aérienne entre Tahiti et Moorea, comme cela se faisait avant 2007. La compagnie prévoit de mettre sur la ligne cinq Twin Otter”. Il s'agirait également pour l’Aviation civile d’avoir un nouveau pôle d’activité. “Faa’a est saturé, nous souhaitons élargir nos offres sur Temae en y aménageant un centre de maintenance, voire économique, aux alentours de l’actuel aéroport de Temae”, a-t-il déclaré.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Sur le "hic" de la défisc', Moetai Brotherson renvoie la balle au gouvernement Borne

$
0
0
Sur le
Tahiti, le 24 octobre 2022 – Au lendemain du "hic" sur la prorogation de la défiscalisation en 2029 pour les seuls départements d'outre-mer, le député Moetai Brotherson rejette la responsabilité d'une telle décision sur le gouvernement d'Élisabeth Borne, en rappelant que c'est le gouvernement central à Paris qui a choisi de ne pas retenir d'autres amendements prorogeant la défiscalisation dans les collectivités d'outre-mer -Polynésie française, Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna- dans le cadre de son 49.3.
 
Le député polynésien du groupe Gauche démocrate et républicaine (GDR), Moetai Brotherson, s'est expliqué lundi au sujet de l'imbroglio législatif sur la prorogation de la défiscalisation nationale en 2029 pour les seuls "départements" d'outre-mer (DOM), excluant les "collectivités" d'outre-mer (COM) parmi lesquelles la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna. Membre du groupe GDR à l'origine de l'amendement retenu par le gouvernement central -dans le cadre du 49.3- pour proroger la date butoir de ce dispositif dit "Girardin", le député Tavini rejette la responsabilité de cette lacune sur le gouvernement d'Élisabeth Borne.
 
Rappelons que dans ce dossier, le gouvernement central à Paris a fait passer vendredi dernier son projet de loi de finances pour 2023, en retenant l'amendement du groupe GDR sur la prorogation de la défiscalisation. Amendement qui ne s'est finalement avéré ne porter que sur la défiscalisation des DOM et pas des COM.
 
"Ça devient tragi-comique"
 
"Il faut savoir qu'avant le 49.3, plusieurs amendements ont été préparés dans l'opposition et dans la majorité", explique Moetai Brotherson, qui précise que "tous groupes confondus, il y a eu 33 amendements sur la défiscalisation". Deux amendements notamment déposés avant celui du groupe GDR concernaient spécifiquement la prorogation du dispositif de défiscalisation dans les "collectivités" d'outre-mer, incluant donc la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna. Selon Moetai Brotherson, les députés calédoniens Philippe Dunoyer et Nicolas Metzdorf avaient notamment déjà plaidé pour la prorogation du dispositif de défiscalisation national par voie d'amendement au projet de loi de finance. "Et ils siègent au sein du groupe Renaissance, donc au sein de la majorité", insiste le député polynésien.
 
"Nous n'avons donc préparé un amendement ne portant que sur ce qui n'avait pas encore été prévu par la majorité. On ne s'est pas intéressé à ce qui était déjà couvert par leur texte", affirme Moetai Brotherson. "Là où ça devient tragi-comique, c'est quand on passe en mode 49.3. C'est le gouvernement qui a la main et qui choisit de ne retenir aucun amendement de la majorité sur la défiscalisation et uniquement le nôtre", affirme le député GDR. "Si vous voulez, nous ne savions pas que seul notre amendement allait être retenu par le gouvernement. Ça nous semblait évident qu'ils allaient aussi reprendre à leur compte les amendements de la majorité."
 
Rappelons enfin que, sur ce dossier, les sénateurs polynésiens et calédoniens ont déjà été sollicités pour intervenir lors de l'examen du projet de loi de finances au Sénat et intégrer les COM à la prorogation du dispositif national de défiscalisation jusqu'au 31 décembre 2029.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46809 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>