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Environnement: sous pression, le secteur de la croisière défend ses avancées

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Environnement: sous pression, le secteur de la croisière défend ses avancées
Paris, France | AFP | vendredi 13/10/2022 - Des navires bloqués à leur arrivée dans le port, des pétitions contre leurs escales : le secteur de la croisière, régulièrement attaqué sur son impact environnemental se défend en mettant en avant ses innovations pour moins polluer.

"Bien sûr qu'il y a un sujet", reconnaît auprès de l'AFP Patrick Pourbaix, directeur général France de MSC Croisières. "Mais cela fait belle lurette que nous l'avons pris à bras le corps", ajoute-t-il alors que doit sortir bientôt des Chantiers de l'Atlantique, le premier bateau de la compagnie fonctionnant au gaz naturel liquéfié (GNL) et équipé d'une pile à combustible (150 kilowatts).

Le GNL "n'est pas la solution ultime", selon lui, mais "c'est 25% de CO2 en moins par rapport au fioul, des particules fines quasiment inexistantes et des oxydes de soufre et d'azote terriblement réduits".

La quasi totalité de la flotte MSC de 19 navires (21 à la fin de l'année) est aussi équipée de "laveurs de fumée" réduisant à "plus de 95% les émissions d'oxyde de soufre" et de pots catalytiques "qui annihilent 97% des oxydes d'azote".

Son concurrent Costa Croisière a été le premier à proposer des navires au GNL avec l'Aida Nova lancé en 2019 puis le Costa Smeralda en 2021. Royal Caribbean International, propriétaire du Wonder of the sea, le plus gros paquebot mondial bloqué brièvement dans le port de Marseille en août, lancera en 2023 le Silver Nova utilisant également le GNL et une pile à combustible à base d'hydrogène qui alimentera les opérations hôtelières (jusqu'à 4 mégawatt).

Le GNL, "le carburant marin le plus propre disponible à grande échelle aujourd'hui, est devenu une réalité pour notre industrie", selon la Cruise Lines International Association (CLIA) qui regroupe les principales compagnies de croisière. En 2021, quatre navires étaient au GNL et 22 en commande pour une flotte mondiale d'environ 300 navires sur les 70.000 estimés de la flotte commerciale.

"Un bateau de 300 mètres, ça se voit" 

L'industrie des croisières a investi plus de 22 milliards de dollars pour doter ses navires de nouvelles technologies et carburants plus propres, selon la CLIA. 

Cette dernière a fixé pour objectif la neutralité carbone d'ici 2050 avec une étape intermédiaire de réduction de 40% des émissions par rapport à 2008 en 2030. "Selon nos estimations, nous pensons y arriver dès 2027", se félicite pour MSC Patrick Pourbaix.

"Un bateau de 300 mètres qui entre dans le port, ça se voit mais ce qu'on ne voit pas, ce sont les bus, les centaines d'avions, les centaines de voitures qui entrent dans les villes", se défend Luigi Stefanelli, directeur général de Costa.

"Une croisière, c'est une véritable ville connectée sur l'eau", estime-t-il soulignant que les déchets à bord sont traités et les surplus distribués à des associations caritatives. Entre 2018 et 2020 puis entre juillet 2021 et juin 2022 Costa a offert 8,5 tonnes de nourriture à la Banque alimentaire.

"On a cet avantage de savoir exactement ce qui va monter à bord et être consommé", ajoute M. Pourbaix, "on peut ainsi tracer le circuit des produits jusqu'au recyclage. C'est beaucoup mieux maîtrisé que certaines activités terrestres", selon lui. "On a des incinérateurs à bord pour brûler les déchets et les plastiques à usage unique ont été éradiqués à bord depuis longtemps", assure-t-il. 

L'eau provient de dessalinisateurs d'eau de mer et les eaux usées sont filtrées à bord. "On est plus performant que n'importe quel club terrestre", avance M. Pourbaix.

"Nous continuons à investir, nous gardons les yeux ouverts, nous inventons", poursuit Luigi Stefanelli. Grâce à de nouvelles peintures sur les coques des navires permettant de mieux glisser dans l'eau un bateau réduit de 10% sa consommation de fuel, les itinéraires sont revus pour faire moins de trajets, Costa utilise l'énergie produite par ses ascenseurs pour d'autres activités, les Chantiers de l'Atlantique travaillent sur des voiles de bateaux en kevlar sous l'œil intéressé de MSC...

Quant à la pollution lors des stationnements au port, les paquebots proposent de se brancher électriquement mais contrairement à Southampton (Grande-Bretagne) ou Kiel (Allemagne), les ports français ne sont pas encore équipés de prises même si les projets sont en cours à Marseille, Toulon et Nice ou Le Havre.

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La Corée du Nord tire un nouveau missile et multiplie les manoeuvres à la frontière Sud

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La Corée du Nord tire un nouveau missile et multiplie les manoeuvres à la frontière Sud
Séoul, Corée du Sud | AFP | vendredi 14/10/2022 - Nouvel essai de missile balistique, passages d'avions de chasse, multiples tirs d'artillerie en mer: Pyongyang s'est livré jeudi et vendredi à des démonstrations de force militaire près de la frontière avec la Corée du Sud, affirmant répondre à des "provocations" de Séoul.

La Corée du Nord a multiplié ces dernières semaines les essais d'armes décrits comme des simulations de frappes "nucléaires tactiques" contre des cibles en Corée du Sud. Séoul et Washington s'attendent par ailleurs à ce que Pyongyang, qui s'estime menacé par les manoeuvres militaires américaines, sud-coréennes et japonaises dans la région, reprenne prochainement ses essais nucléaires.

Selon l'agence officielle nord-coréenne KCNA, un missile balistique a été tiré en direction de la mer dans la nuit de jeudi à vendredi, en réponse à un exercice d'artillerie de la Corée du Sud.

Un porte-parole de l'armée nord-coréenne cité dans un communiqué a accusé l'armée sud-coréenne d'avoir effectué jeudi "des tirs d'artillerie pendant environ dix heures" près de la frontière. L'armée nord-coréenne "a pris de fortes contre-mesures militaires" en réponse à cette "action provocatrice", a ajouté le communiqué diffusé par KCNA.

Pyongyang a lancé "un avertissement sévère aux militaires sud-coréens qui attisent la tension militaire dans la zone de la ligne de front par leurs actions irréfléchies", a poursuivi le communiqué.

Selon l'état-major interarmées sud-coréen, le missile a été lancé depuis la zone de Sunan à Pyongyang aux premières heures de vendredi.

Et entre 23H30 jeudi et 00H20 vendredi heures locales, soit peu avant le tir du dernier missile, dix avions de combat nord-coréens ont survolé jeudi une zone à 25 km de la frontière avec la Corée du Sud, qui a envoyé à son tour des appareils en réponse, selon l'état-major sud-coréen cité par Yonhap.

Les avions nord-coréens ont franchi une "ligne de reconnaissance", déclenchant une réponse automatique de la part du Sud, selon la même source. Séoul a fait décoller des avions de combat, y compris des F-35A.

Tirs d'artillerie

Il s'agit du deuxième déploiement important d'avions de combat en une semaine.

La Corée du Nord a ensuite procédé à 170 tirs d'artillerie dans ses eaux sur ses côtes est et ouest, en violation d'une "zone tampon" établie lors d'un accord en 2018 avec le Sud pour prévenir les incidents en mer, selon l'état-major sud-coréen.

"Nous les exhortons à arrêter immédiatement", a averti un communiqué de l'état-major.

Mais dans la soirée vendredi, l'armée sud-coréenne a annoncé que le Nord avait procédé à 80 tirs d'artillerie supplémentaires sur ses côtes est et ouest, également tombées dans la "zone tampon".

"Le Nord semble avoir pris très au sérieux le récent essai d'artillerie du Sud", a expliqué à l'AFP, Hong Min du Korea Institute for National Unification. Selon cet analyste, les tirs dans la "zone tampon" maritime ressemblent à "une tentative pour tester la réponse de Séoul".

Mercredi, deux missiles de croisière stratégiques de longue portée avaient été tirés par la Corée du Nord. Le dirigeant Kim Jong Un, qui a assisté à ces tirs, a exprimé sa "grande satisfaction" sur l'état de préparation des forces nucléaires de combat du pays, selon KCNA.

Les Etats-Unis ont condamné le dernier tir de missile balistique. "Ce lancement, ainsi que les autres au cours du mois écoulé, violent de multiples résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies" et "menacent la paix et la stabilité de la région", a déclaré un porte-parole du département d'Etat.

Il a déploré que la Corée du Nord "refuse de répondre" aux offres de dialogue américaines.

En début de semaine, Kim Jong Un a rejeté l'idée d'une reprise des négociations sur ses programmes d'armement interdits, déclarant que la Corée du Nord "n'en ressentait pas la nécessité".

Le Conseil national de sécurité sud-coréen a condamné pour sa part les "actions hostiles" au cours de la nuit, avertissant que "de telles provocations auront des conséquences".

Séoul a également imposé vendredi ses premières sanctions unilatérales en cinq ans, visant des personnes et des institutions nord-coréennes.

Les tensions ne cessent de monter dans la péninsule coréenne depuis le début de l'année. 

En réponse aux essais d'armes de Pyongyang, la Corée du Sud et les Etats-Unis ont intensifié leurs exercices militaires conjoints. Mais la Corée du Nord voit dans ces manoeuvres une répétition à une invasion de son territoire, et a répliqué par de nouvelles séries de tests de missiles.

Le mois dernier, la Corée du Nord a par ailleurs déclaré que son statut de puissance nucléaire était "irréversible", fermant définitivement la porte à toute négociation de désarmement, et a fait savoir qu'elle s'autorisait des frappes préventives en cas de menace.

Séoul comme Washington mettent en garde depuis des mois contre le risque que Pyongyang procède à un essai nucléaire, qui serait le septième de son histoire et le premier depuis 2017. 

kjk-ceb/roc/chv/am

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Tennis : Carton plein pour les Kiwis au Master international de Phénix

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Tennis : Carton plein pour les Kiwis au Master international de Phénix
Tahiti, le 14 octobre 2022 – Le Master international de l'AS Phénix s'est achevé, jeudi soir à Outumaoro, avec la finale du double messieurs. La paire néo-zélandaise, Alex Klintcharov-Rob Reynolds, a dominé le duo tahitien, Gillian Osmont-Robert Chonvant, en deux sets 7-6, 6-4. Et en simple les Kiwis ont également dominé les débats avec la victoire de Reynolds face à Klintcharov. 

L'élite du tennis tahitien a eu droit cette semaine à de belles confrontations face à des joueurs néo-zélandais à l'occasion du Master International de l'AS Phénix. Le tournoi s'est achevé, ce jeudi sur les courts de Outumaoro, avec la finale du double messieurs qui a opposé la paire polynésienne, Gillian Osmont-Robert Chonvant, au duo kiwi composé d'Alex Klintcharov et de Rob Reynolds. 

Les Tahitiens ont offert une belle résistance à leurs adversaires néo-zélandais. Dans le premier set les deux paires ont pratiquement fait jeu égal et ont eu besoin d'un tie-break pour se départager. Un jeu décisif qui a été néanmoins remporté par Klintcharov et Reynolds. Dans la deuxième manche, pas de nouveau tie-break, mais Osmont et Chonvant ont lâché un break avant de s'incliner 6-4 offrant ainsi la victoire à la paire néo-zélandaise. 

En simple, les Kiwis ont également dominé les débats. Tous les Tahitiens ont été éliminés au stade des quarts de finale. On retiendra tout de même la performance de Gillian Osmont, double champion de Polynésie, qui a pris un set à Dan Brown (5-7, 7-6, 6-3). Et en finale Rob Reynolds a dominé son compatriote, Alex Klintcharov, en trois sets (6-1, 4-6, 6-4). 

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​Étude transgénérationnelle sur les essais : Fritch renvoie la balle à l'État

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​Étude transgénérationnelle sur les essais : Fritch renvoie la balle à l'État
Tahiti, le 14 octobre 2022 – Sollicité une nouvelle fois par le Tavini sur la mise en place d'une étude sur les maladies transgénérationnelles liées aux essais nucléaires, le président Édouard Fritch a finalement renvoyé à l'État la responsabilité de "diligenter" et "financer" une telle étude.
 
Profitant de l'hommage rendu à l'ancien délégué au suivi des conséquences des essais nucléaires Bruno Barillot, l'élue Tavini Eliane Tevahitua a de nouveau posé la question de l'organisation d'une étude sur les maladies transgénérationnelles liées aux essais nucléaires, jeudi matin lors d'une question au gouvernement à l'assemblée. L'élue avait déjà sollicité le président du Pays début 2020 sur ce même sujet, sans obtenir d'engagements de sa part. Ce serpent de mer d'une étude permettant d'établir l'existence d'éventuelles conséquences génétiques et transgénérationnelles des retombées des essais nucléaires menés en Polynésie française remonte au moins jusqu'en 2016. À l'époque, il faisait déjà partie de la lettre de mission de Bruno Barillot. Le sujet avait été relancé début 2018 par la publication d'un rapport du psychiatre du Centre hospitalier, Christian Sueur. Une généticienne japonaise, Katsumi Furitsu, avait été sollicitée pour mener cette étude, mais avait décliné fin 2019 en raison de caractère trop politisé du sujet.
 
Jeudi matin, le président du Pays Édouard Fritch a surtout voulu assurer à son auditoire qu'il était parfaitement sensible à cette problématique. Il a également confirmé que l'enveloppe de 2 millions de Fcfp réservée depuis 2017 au budget de la Polynésie française pour cette étude était toujours disponible. Mais surtout, il a conclu "après mure réflexion" qu'il ne devait pas nécessairement revenir à la Polynésie française de mener cette étude. "Je suis prêt à mettre de l'argent pour mon peuple, mais je pense que c'est à l'État de diligenter une telle étude." Invitant les députés du Tavini à "intervenir auprès de l'État" sur cette question, Édouard Fritch a donc renvoyé la balle à Paris au titre de son "devoir de vérité et de justice vis-à-vis des Polynésiens".

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​Test avant l'escale, le pays insiste

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​Test avant l'escale, le pays insiste
Tahiti, le 14 octobre 2022 – Un test Covid négatif avant la descente des passagers à Tahiti ou dans les îles. Le ministre de la Santé a reprécisé jeudi à la présidence l'état des recommandations sanitaires pour les navires de croisière. "Personne n'a intérêt à diffuser l'épidémie", rappelle le ministre.
 
Le ministre de la Santé, Jacques Raynal, a tenu jeudi après-midi une conférence de presse à la présidence, avec ses services, pour appeler à la prudence face au "risque épidémique" du Covid qui se "renforce" avec l'augmentation des cas chez les personnes en provenance des pays actuellement en recrudescence. Certes le niveau de circulation du virus est particulièrement bas au fenua, 4 pour 100 000 habitants, mais les autorités sanitaires rappellent qu'il faut s'attendre à des "vagues" régulières. Les montées étant le résultat de la confrontation d'une nouvelle souche de virus avec une population faiblement immunisée et les descentes celui d'un affaiblissement du virus face à une population immunisée après contamination ou vaccination.
 
"Les montagnes russes, on va continuer à les connaître", explique l'épidémiologiste, Henri Pierre-Mallet, même s'il précise que grâce à la vaccination et à l'immunité des personnes contaminées, elles seront certainement "moins fortes" que par le passé. "Ça n'empêche pas de se prémunir. Même un seul décès du Covid, ce serait un de trop", estime l'épidémiologiste, dont les craintes sont renforcées par une "démobilisation de la vaccination". L'occasion d'annoncer le prochain vaccinodrome organisé à la présidence pour le 5 novembre.
 
"Recommandations"
 
Mais cet état des lieux étant posé, le véritable objet de la conférence de presse portait surtout sur une explication détaillée des mesures de précautions sanitaires prises à l'égard des grands paquebots de croisière qui reviennent aujourd'hui naviguer dans nos eaux. Avec le dernier Majestic Princess (3 500 passagers) et les prochains Celebrity Eclipse, Grand Princess, Ovation of the Seas et Quantum of the Seas… le ministre de la Santé a souhaité repréciser l'état des "recommandations" : un test Covid négatif demandé pour les passagers qui doivent faire escale à Tahiti ou dans les îles. Une recommandation qui n'est donc pas une obligation. La réglementation locale ne prévoit pas de disposition spécifique sur le sujet, mais le code de la santé publique comprend néanmoins des règles générales qui pourraient donner des pouvoir aux autorités sanitaires en cas de complications. "On compte sur la collaboration des navires", reconnaît le ministre.
 
Dans le détail, le bureau de veille sanitaire reçoit avant chaque arrivée d'un navire de croisière une "Déclaration maritimes sanitaire" (DMS). La procédure date d'avant le Covid, mais a été particulièrement destinée à cet usage depuis la crise sanitaire. Les navires y indiquent les mesures prises en cas de maladies à bord. "En matière de précautions mises en place pour les personnes positives, de sujets contacts et de gestes barrières… Ils n'ont pas tous les mêmes protocoles", explique-t-on à la direction de la santé. "Certains font des tests systématiques, d'autres testent juste les cas symptomatiques." Et c'est en fonction de chaque situation -nombre de passagers, nombre d'escales, situation épidémiologique à terre ou dans le navire- que la direction de la santé adapte ses recommandations.
 
"Incompréhension"
 
Pour l'heure, il n'y a pas eu de problème sanitaire avec les croisières arrivées au fenua. Le ministre précise uniquement qu'une "incompréhension" sur les recommandations a causé un retard pour les prestataires de service touristiques qui attendaient à quai, parce que les passagers sont restés plus longtemps à bord. Des difficultés pratiques mais pas sanitaires, assure le ministre. "Nous avons depuis fortement communiqué sur les conditions que nous souhaitions avoir avant que les passagers descendent. Notamment ces fameux tests. (…) Seuls les passagers avec un test négatif seraient donc habilités à descendre."
 
Se disant "bien conscient" des intérêts des touristes, comme de ceux des résidents, le ministre rappelle que ces mesures bénéficieront in fine aux deux. "Personne n'a intérêt à diffuser l'épidémie, ni à avoir une épidémie qui se développe dans le pays", conclut Jacques Raynal. "Les mesures qu'on serait amenés à prendre en cas de recrudescence seraient bien plus graves que le fait de demander à avoir un rapport précis des choses qui se passent à bord et à avoir des précautions pour ceux qui descendent."
 

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Prism, en attendant l'accélérateur

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Prism, en attendant l'accélérateur
Tahiti, le 14 octobre 2022 – Depuis 2017, l’incubateur Prism s’intéresse aux projets d’entreprises innovants, soucieux des ressources et du patrimoine, et a lancé deux programmes distincts : Le Test & Learn et le Start. À la 4ème édition de Tech4Islands Summit, la structure continue de proposer ces deux programmes et explique également sa volonté de se doter d'un "accélérateur"  en 2023.

Il a fêté ses cinq ans en avril 2022. L’incubateur Prism, premier et unique du genre en Polynésie, a été lancé par la Chambre de commerce, d’industrie, des services et des métiers (CCISM) en 2017 pour soutenir les entrepreneurs. L’incubateur s’attache à soutenir des projets d’entreprise innovants, valorisant les ressources et le patrimoine avec un impact social ou environnemental positif. “Nous avons deux programmes distincts pour cela”, décrit Magnolia Lo, responsable accompagnement et innovation de Prism. “Le Test & Learn et le Start.”
 
Lancer, soutenir…
 
Le programme Test & Learn est le premier à avoir vu le jour. Il consiste en un accompagnement de projets “suffisamment mûrs pour être lancés” et qui “ont passé la phase d’idéation”. Les candidats peuvent être des porteurs de projet, étudiants, entrepreneurs ou des personnes en reconversion professionnelle. Leur sélection s’appuie sur des critères arrêtés. “Nous cherchons des projets qui valorisent nos ressources, qui sont dans l’innovation frugale, c’est-à-dire qui font mieux avec moins de choses. Des projets qui sont dans l’économie de partage, la mutualisation.”
 
Pendant six mois, les candidats sélectionnés ont accès à un espace de coworking. Ils bénéficient d’un suivi opérationnel personnalisé par un coach dédié, peuvent suivre des formations, participer à des événements, être mis en relation avec des grandes entreprises… En comptabilisant les projets de la promotion sortante – la n°6 – Prism a accompagné au total 50 projets et facilité la création de 31 entreprises depuis 2017. Une 7e promotion a commencé début octobre 2022.
 
Le programme Start est plus récent. Il ne dure que deux mois et s’intéresse à des projets moins avancés, voire encore au stade de l’idéation. Quatre promotions ont déjà bénéficié de ce programme. “Nous recevons celles et ceux qui ne savent pas du tout par où commencer.” Ils savent seulement qu’un marché existe.
 
Magnolia Lo constate l’existence d’un véritable vivier de startupers en Polynésie. “Nous avons des demandes toutes les semaines”, constate-t-elle. Reste que le contexte insulaire a des contraintes particulières. “Le marché est étroit”, avec “des freins administratifs qui bloquent un grand nombre de potentiels entrepreneurs” que Prism se donne pour vocation de rassurer, orienter et éclairer.
 
… et accélérer
 
Depuis mars 2022, Prism s’est installé à la Polynesian Factory. L’incubateur aimerait maintenant devenir accélérateur. “Notre ambition pour 2023 est de recevoir des startups implantées sur un marché, qui ont un besoin de croissance.”
 
Par ailleurs, Prism aimerait pérenniser son opération d’intrapreneuriat à destination d’institutions ou grandes entreprises. L’intrapreneuriat peut se définir comme une démarche d’entrepreneuriat interne. L’idée étant de diffuser l’énergie entrepreneuriale au sein d’une organisation en créant des structures internes, souples et agiles. “On apporte une cohésion, une façon de travailler collaborative.” La CPS est la première à s’essayer. Vingt-deux porteurs de projet sont répartis en sept équipes qui seront suivies ensemble sur une année.
 

Bilan 2021 du programme Test & Learn
Prism, en attendant l'accélérateur
42 projets accompagnés depuis 2017

28 entreprises créées depuis 2017
 
16 entreprises actives* en 2021

244 millions de Fcfp de CA dégagé en 2021

52 emplois directs en 2021

192 emplois indirects en 2021

 * Entreprises qui dégagent un CA supérieur à 500 000 Fcfp sur l’année civile
 

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Native Reo s’attaque à l’urgence linguistique

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Native Reo s’attaque à l’urgence linguistique
Tahiti, le 14 octobre 2022 – À la croisée des chemins entre la Polynésie française et la Silicon Valley, la présidente de la French Tech Polynésie, Heiura Itae-Tetaa, et le spécialiste en création-commercialisation et innovation technologique, Sébastien Christian, présentent à la 4ème édition du Tech4Islands Summit, le projet de la plateforme Native Reo, dédié à l’apprentissage du tahitien et de… 570 autres langues.

L’aventure a commencé par un constat : si rien n’est fait, 3 000 langues seraient amenées à disparaître d’ici à 2050. “Or, une langue qui disparaît, c’est un peuple qui meurt. Faire le pari de la préserver et de la transmettre, c’est faire perdurer les valeurs de l’âme d’un peuple”, indique Heiura Itae-Tetaa. Elle a fondé Speak Tahiti Paraparau Tahiti en 2019, ne pouvant se résoudre à rester inactive face à cette situation.
 
Speak Tahiti Paraparau Tahiti est un service innovant d’apprentissage du reo Tahiti qui a vu le jour après avoir été incubé par Prism. “Nous proposons des cours en présentiel, en distanciel, mais aussi des immersions par l’intermédiaire d’activités diverses”, décrit Heiura Itae-Tetaa. Il y a six mois, l’entrepreneuse et présidente de la French Tech Polynésie depuis juin 2021 a fait la rencontre de Sébastien Christian. Ce spécialiste de la création et de la commercialisation à échelle d'innovations technologiques est particulièrement sensible aux innovations à portée environnementale et sociale. Implanté dans la Silicon Valley, en Californie, avec son fonds d’investissement, il s’intéresse au Pacifique. “Selon moi, la Polynésie a toute légitimité à parler d’environnement et de culture, à devenir un modèle en termes de préservation de ces deux pans mêlés de la société”, estime Heiura Itea-Tetaa. “Il y a une vraie corrélation entre l’urgence climatique et l’urgence, je dirais, linguistique. Les langues sont souvent liées à des connaissances et pratiques environnementales.”
 
Le duo, entouré d’une équipe aux compétences multiples, s’est mis en marche. L’objectif ? Fonder une plateforme offrant une branche contenant des applications en reo Tahiti à utiliser dans le quotidien, et une branche pour apprendre la langue de manière adaptée et personnalisée : Native Reo. Une première application est sortie début octobre : Ra’i. Elle présente la météo en tahitien. Au-delà de l’aspect purement pratique, Ra’i fait vivre la culture associée à la langue. Elle donne les prévisions pour la journée, les heures du lever et coucher de Lune et de Soleil, mais aussi le nom de la nuit, la force, la direction et le nom des vents, etc. “Il y a toute une pensée associée, une manière de décrire ce qui se trouve autour de soi, des connaissances !” Les modules d’apprentissage de la langue s’appuient, quant à eux, sur de récentes études en neuroscience et sur le savoir du linguiste Jacques Vernaudon devenu directeur scientifique. L’application Four Square permet un apprentissage personnalisé de mots et expressions. Elle est disponible en tahitien et… en drehu, la langue kanak la plus parlée en Nouvelle-Calédonie.
 
Native Reo n’a pas pour objectif le seul apprentissage du tahitien. “Nous voulons qu’il s’ouvre à toutes les langues minorées”, insiste Heiura Itae-Tetaa. Elle en a dénombré près de 570. “Et c’est possible”, se réjouit Sébastien Christian. “La plateforme logicielle a été conçue pour devenir accessible à toutes les langues. Les clients vont devenir administrateurs et nourrir Native Reo de contenus, voire de méthodes car chaque groupe de langues a un type d’apprentissage particulier.” Dans un premier temps, la plateforme servira aux langues minorées pour lesquelles il existe un contexte favorable de survie : usages, nombre de locuteurs, livres, dictionnaires… “Ensuite, nous nous adresserons aux langues qui n’ont rien. Nous allons pouvoir rendre la langue de millions de gens accessible, transmissible et apprenable.”
 
L’équipe devrait s’étoffer de nouvelles compétences du territoire. Pour cela, une première levée de fonds de 80 millions de Fcfp est en cours. “Il s’agit d’un amorçage”, décrit Heiura Itea-Tetaa qui assure “qu’il est possible, en plein milieu du Pacifique, d’innover et d’avoir accès à des fonds pour pouvoir grandir et se développer.”
 

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Les insectes ont de la ressource

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Les insectes ont de la ressource
Tahiti, le 14 octobre 2022 – La doctorante, Jade Tetohu, présente sa thèse à la 4ème édition du Tech4Islands Summit sur la valorisation industrielle du procédé de production de larves de "mouche soldat noire", appelée BSF (Black Soldier Fly). L’objectif de ces recherches, parrainées par l’Institut Louis Malardé et Technival, est d’arriver à les inclure dans l’alimentation des animaux d’élevages en Polynésie, en passant par la maîtrise de la domestication, la bioconversion et la valorisation.

À terme, c’est un programme de type économie circulaire qui verra le jour grâce aux travaux de Jade Tetohu. Cette étudiante prépare une thèse sur la valorisation industrielle du procédé de production de larves de mouches BSF (Black Soldier Fly ou mouche soldat noire) pour recycler et valoriser les bio déchets. Initiées dans le cadre d’un partenariat public-privé en 2020, ces recherches sont parrainées par Technival, l’Institut Louis Malardé (ILM) et la Délégation à la recherche. La porteuse de projet vise trois axes. D’abord, Jade Tetohu doit maîtriser la domestication de Hermetica illucens, la mouche BSF. “L’idée étant d’obtenir une colonie de reproducteurs capables de produire des œufs et donc des larves en continue, de manière suffisante et constante pour approvisionner un élevage.” Le deuxième axe est celui de la bioconversion. Il s’agit, là, d’identifier des sources de matières organiques à valoriser. Le dernier axe est celui de la valorisation : comment transformer les larves et les inclure dans l’alimentation d’animaux d’élevage en Polynésie ?
 

Les insectes ont de la ressource
Si des progrès significatifs ont été faits du côté de la domestication de l’insecte, Jade Tetohu constate encore “pas mal de variabilités”. L’Institut Louis Malardé réalise des aménagements dans ses locaux de Paea. Un laboratoire relai va être construit. Il accueillera une zone d’élevage spécifique pour les BSF. “L’environnement y sera mieux contrôlé”, décrit Jade Tetohu. Dans l’attente, une collaboration a vu le jour avec la société néocalédonienne Neofly. Cette dernière, membre de la French Tech Nouvelle-Calédonie, développe un modèle de production de matières premières novatrices destinées à l’alimentation animale et la fertilisation. Les matières premières sont produites grâce à la bioconversion par les insectes de déchets organiques agro-industriels et agricoles. “Nous pouvons ainsi partager nos expériences.”
 
Concernant la bioconversion du projet polynésien, en démarrant ses travaux, Jade Tetohu s’est intéressée au tourteau de coprah. “C’est d’ailleurs ce qui a tout déclenché”, témoigne Arii-Nui Prout de Technival. Mais ce gisement étant déjà bien utilisé pour l’alimentation des cochons, “je me suis donc tournée vers les déchets alimentaires de cantines industrielles et déchets de poisson du port de pêche”, continue Jade Tehotu. Le gisement de chacun d’eux est estimé à 1 500 tonnes par an. Charge à la doctorante d’étudier en détail la composition des larves en fonction des substrats sélectionnés car “selon les repas qu’elles font, les larves ne présentent pas le même profil nutritionnel”. Et les résultats sont encourageants.

Parallèlement, Jade Tetohu a élargi les filières potentiellement d’intérêt pour ses larves, en les intégrant d’abord au menu des poules pondeuses et maintenant à la filière crevette et à l’élevage de moustiques de l’ILM actuellement nourris à la farine de foie de bœuf. La farine ou l’huile de BSF se présente comme une alternative à fort potentiel. Ni l’un, ni l’autre ne peut constituer un repas complet “mais elles réduiront l’usage d’aliments industriels”, affirme Jade Tetohu. Dans un contexte insulaire, cela fait sens car un tel projet aura un impact sur la gestion de ce qui est considéré comme déchets, sur l’importation de nourriture animale et sur la qualité de l’alimentation donnée aux animaux d’élevage.
 
Technival a le projet de mettre en place un pilote de production de larves et de leur transformation en farine ou huile dès l’année prochaine. La société prévoit de s’implanter dans la zone biomarine de Faratea. Quant à Jade Tetohu, elle soutiendra sa thèse en février 2024.
 

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Native Reo s’attaque à l’urgence linguistique

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Native Reo s’attaque à l’urgence linguistique
Tahiti, le 14 octobre 2022 – À la croisée des chemins entre la Polynésie française et la Silicon Valley, la présidente de la French Tech Polynésie, Heiura Itae-Tetaa, et le spécialiste en création-commercialisation et innovation technologique, Sébastien Christian, présentent à la 4ème édition du Tech4Islands Summit, le projet de la plateforme Native Reo, dédié à l’apprentissage du tahitien et de… 570 autres langues.

L’aventure a commencé par un constat : si rien n’est fait, 3 000 langues seraient amenées à disparaître d’ici à 2050. “Or, une langue qui disparaît, c’est un peuple qui meurt. Faire le pari de la préserver et de la transmettre, c’est faire perdurer les valeurs de l’âme d’un peuple”, indique Heiura Itae-Tetaa. Elle a fondé Speak Tahiti Paraparau Tahiti en 2019, ne pouvant se résoudre à rester inactive face à cette situation.
 
Speak Tahiti Paraparau Tahiti est un service innovant d’apprentissage du reo Tahiti qui a vu le jour après avoir été incubé par Prism. “Nous proposons des cours en présentiel, en distanciel, mais aussi des immersions par l’intermédiaire d’activités diverses”, décrit Heiura Itae-Tetaa. Il y a six mois, l’entrepreneuse et présidente de la French Tech Polynésie depuis juin 2021 a fait la rencontre de Sébastien Christian. Ce spécialiste de la création et de la commercialisation à échelle d'innovations technologiques est particulièrement sensible aux innovations à portée environnementale et sociale. Implanté dans la Silicon Valley, en Californie, avec son fonds d’investissement, il s’intéresse au Pacifique. “Selon moi, la Polynésie a toute légitimité à parler d’environnement et de culture, à devenir un modèle en termes de préservation de ces deux pans mêlés de la société”, estime Heiura Itea-Tetaa. “Il y a une vraie corrélation entre l’urgence climatique et l’urgence, je dirais, linguistique. Les langues sont souvent liées à des connaissances et pratiques environnementales.”
 
Le duo, entouré d’une équipe aux compétences multiples, s’est mis en marche. L’objectif ? Fonder une plateforme offrant une branche contenant des applications en reo Tahiti à utiliser dans le quotidien, et une branche pour apprendre la langue de manière adaptée et personnalisée : Native Reo. Une première application est sortie début octobre : Ra’i. Elle présente la météo en tahitien. Au-delà de l’aspect purement pratique, Ra’i fait vivre la culture associée à la langue. Elle donne les prévisions pour la journée, les heures du lever et coucher de Lune et de Soleil, mais aussi le nom de la nuit, la force, la direction et le nom des vents, etc. “Il y a toute une pensée associée, une manière de décrire ce qui se trouve autour de soi, des connaissances !” Les modules d’apprentissage de la langue s’appuient, quant à eux, sur de récentes études en neuroscience et sur le savoir du linguiste Jacques Vernaudon devenu directeur scientifique. L’application Four Square permet un apprentissage personnalisé de mots et expressions. Elle est disponible en tahitien et… en drehu, la langue kanak la plus parlée en Nouvelle-Calédonie.
 
Native Reo n’a pas pour objectif le seul apprentissage du tahitien. “Nous voulons qu’il s’ouvre à toutes les langues minorées”, insiste Heiura Itae-Tetaa. Elle en a dénombré près de 570. “Et c’est possible”, se réjouit Sébastien Christian. “La plateforme logicielle a été conçue pour devenir accessible à toutes les langues. Les clients vont devenir administrateurs et nourrir Native Reo de contenus, voire de méthodes car chaque groupe de langues a un type d’apprentissage particulier.” Dans un premier temps, la plateforme servira aux langues minorées pour lesquelles il existe un contexte favorable de survie : usages, nombre de locuteurs, livres, dictionnaires… “Ensuite, nous nous adresserons aux langues qui n’ont rien. Nous allons pouvoir rendre la langue de millions de gens accessible, transmissible et apprenable.”
 
L’équipe devrait s’étoffer de nouvelles compétences du territoire. Pour cela, une première levée de fonds de 80 millions de Fcfp est en cours. “Il s’agit d’un amorçage”, décrit Heiura Itea-Tetaa qui assure “qu’il est possible, en plein milieu du Pacifique, d’innover et d’avoir accès à des fonds pour pouvoir grandir et se développer.”

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Biomatériaux : Une voie à suivre

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Biomatériaux : Une voie à suivre
Tahiti, le 14 octobre 2022 – Le "biosourcing", déjà développé en Polynésie française, représente une solution dans le combat de la crise environnementale. Afin de développer cette initiative favorable pour l’environnement et l’économie, une table ronde dédiée à l’intérêt du biosourcing en Polynésie, a eu lieu jeudi dernier au 4ème Tech4Islands Summit.
 
Le biosourcing consiste à remplacer des matériaux d’origine minérale non renouvelable par des matériaux d’origine biologique renouvelable, dits "biomatériaux" ou produits "biosourcés". Par exemple, en Polynésie, ils peuvent être à base de fibres de coco, de bananier, d’ananas et bientôt de bagasse (résidu fibreux du broyage de la canne à sucre), tout comme ils peuvent être fabriqués à partir de chanvre, de lin, de noyaux d’olives, de coquillages, dans les pays étrangers. Ils servent principalement au secteur de l’emballage.
 
Jeudi dernier à l’occasion du 4ème Tech4Islands Summit, Florent Malbranche, fondateur de la startup Brigad, a animé la table ronde intitulée : "Le biosourcing / biomatériaux, une démarche nécessaire pour nos îles ?". "J’y vois deux avantages, celui de réduire le volume de matériaux qui impactent l’environnement et celui de créer de l’emploi tout en valorisant les ressources", a-t-il formulé. Sébastien Christian du fonds d’investissement américain Liberset l’a confirmé au cours de la table ronde. "Nous finançons des projets durables en stade de croissance, et nous avons des moyens. Pourtant cela reste difficile d’identifier les projets à accompagner", a-t-il nuancé. Il faut en effet réussir à placer le secteur entre le "mieux qu’avant" et le "bien". Celui qui répond aux exigences environnementales en restant acceptable financièrement pour être commerciable. Pacific Biotech, représenté à la table ronde par Xavier Moppert, produit des polymères à partir de bactéries. Florent Montaufray de Polyacht a détaillé le projet Cocorig qui consiste à utiliser de la bourre de coco pour fabriquer des cordes à destination notamment du secteur de la perliculture. Nicolas Moufflet, président de Lyspackaging, a annoncé quant à lui le lancement en mai 2023 d’une production locale de biomatériaux à partir de fibres de coco et de canne à sucre. Cette initiative sera le fruit d’un transfert de technologie entre Lyspackaging et Biopack.
 
Les "biosourcés, bientôt attractif"
 
Le biosourcing prend de l’ampleur. Une entreprise supplémentaire produisant 100 000 tonnes de biopolymères verrait le jour chaque année. Le coût de production des biomatériaux est toujours pointé du doigt, mais cela ne saurait durer. La pétrochimie, grand fournisseur de matériaux à bas prix pour le secteur de l’emballage, a récemment doublé, voire triplé ses tarifs. "L’industrie a même eu à gérer des pénuries", rapporte Nicolas Moufflet. Le coût de production des biomatériaux en revanche reste constant ce qui paraît être un avantage significatif dans le temps. "On va bientôt pouvoir devenir attractif !". Pour un territoire isolé, les biomatériaux présentent cet avantage de réduire la pollution, de créer des emplois mais également de réduire la dépendance. Sachant qu’en théorie, "tout pourrait être biosourçable" a indiqué Tutea Richmond, docteur en chimie des matériaux, chargé de recherche à l’Université de la Polynésie française.
 

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L’océan, terre d’innovations

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L’océan, terre d’innovations
Tahiti, le 14 octobre 2022 – La table ronde de quatre intervenants du monde de la recherche des secteurs public et privé, intitulée "Océan, une source d’innovation et de solutions pour le futur de la planète", a débattu sur la potentialité de l’environnement marin et sur la protection marine. Compte tenu de son immensité, l’océan couvre encore de nombreux mystères qui méritent d’être décryptés afin de favoriser les solutions innovantes.
 
L’environnement marin est un des sujets les plus abordés dans l’actualité, notamment en termes de recherches et de protection marine. Ainsi, pour discuter des mystères encore inconnus d’un des plus grands poumons de la planète, quatre intervenants du monde de la recherche des secteurs public et privé se sont retrouvés, jeudi dernier au 4ème Tech4islands Summit, autour d’une table ronde intitulée : "Océan, une source d’innovation et de solutions pour le futur de la planète".
 
À cette occasion, Nabila Gaertner-Mazouni, vice-présidente de la commission recherche de l’université de la Polynésie française (UPF) et modératrice de la table ronde a rappelé des chiffres qui "donnent le tournis". Pas moins de 70 % de la si mal nommée Terre est couverte de mers, 75 % de l’océan plonge à plus de 3 000 mètres de profondeur. L’un des principaux "poumons" et "garde-manger"  de la planète reste "mystérieux". Il est peu, voire pas connu. Les sédiments des grandes profondeurs affichent une biodiversité trois fois supérieure à celle des milieux côtiers à en croire Guillaume Mitta de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer). Ce qui laisse présager d’innombrables découvertes et innovations. Bernard Costa, fondateur et président de la société Pacific Biotech a pu témoigner des potentialités de l’océan. "C’est un espace d’innovation tout naturel."
 
Sa société, après avoir effectué des prélèvements puis l’identification de bactéries vivant en milieu extrême en Polynésie, a mis en production industrielle des molécules d’intérêts (fabriquées par les bactéries). Cédric Ponsonnet, directeur de la Direction des ressources marines (DRM) a indiqué à ce propos tout l’intérêt du biomimétisme. "Il nous faut, en termes d’innovation, prendre exemple sur les écosystèmes. Nous avons bien vu que la monoculture par exemple ne fonctionne pas, elle est attaquée par la nature elle-même." D’où le lancement d’une aquaculture multitrophique intégrée, une aquaculture qui associe l’élevage de plusieurs espèces. Pour Christophe Carbou, directeur du pôle innovation de la Technopole de Nouvelle-Calédonie, ce qui, à première vue peut passer pour des contraintes, comme l’étendue des espaces, peut également se présenter comme une chance. La Nouvelle-Calédonie par exemple dispose d’une aire marine protégée d’1,3 million de km², elle est la plus grande aire marine française. Sa surveillance a longtemps posé question. Des solutions innovantes ont pu voir le jour, comme la surveillance par drone.
 
Pour permettre cette innovation, l’existence d’un écosystème propice et l’accès à des financements sont des indispensables. L’écosystème est en cours de structuration en Polynésie française avec "Polynésie, Océan d’innovation", la stratégie de l’innovation 2030. Il permettra l’accès aux financements. Guillaume Mitta qui a insisté sur l’importance de lier recherche fondamentale et recherche appliquée a reconnu qu’il existe un fossé sur le chemin de l’innovation. "Il s’agit de ce que nous appelons Vallée de la mort" a ajouté Christophe Carbou. La Vallée de la mort est ce moment entre la fin de la recherche fondamentale et le début d’une possible exploitation. Elle est une phase d’exploration que personne ne souhaite prendre à sa charge. "Le chercheur dit, ce n’est plus de mon ressort, l’entrepreneur répond que ce n’est pas encore du sien."
 
Cédric Ponsonnet, en complément, a mentionné l’émergence de la finance bleue et des crédits carbone. Enfin, l’ensemble des intervenants, d’une voix commune, a insisté sur la durabilité de toute innovation. "Les écosystèmes tropicaux vont subir les changements climatiques de plein fouet car ils n’expérimentent pas au quotidien de grande variabilité", a explicité Guillaume Mitta. Pour eux et pour le reste de la planète, le respect de l’environnement est de mise. "Protéger la nature avec profit" comme l’a évoqué en matinée Heiura Itea-Tetaa, présidente de la French Tech Polynésie.
 

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​Bernard Natua rejoint A Here ia Porinetia

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​Bernard Natua rejoint A Here ia Porinetia
Tahiti, le 14 octobre 2022 – C'était dans les tuyaux, le représentant originaire de Rangiroa, Bernard Natua, a démissionné lundi du groupe Tapura à l'assemblée pour retourner jeudi siéger au sein du A Here ia Porinetia de Nicole Sanquer.
 
Comme annoncé il y a deux semaines dans nos colonnes, le représentant originaire de Rangiroa, Bernard Natua, a démissionné du groupe Tapura à l'assemblée lundi dernier. Il a ensuite adhéré au A Here ia Porinetia de Nicole Sanquer jeudi matin. Le groupe Tapura passe donc à 35 sièges et celui du A Here ia Porinetia à 8. La présidente du groupe et du parti vert et blanc, Nicole Sanquer, assure que cette adhésion s'est faite "sans conditions". L'élu des Tuamotu a, de son côté, déclaré qu'il "revenait à la maison". En août 2020, Bernard Natua avait en effet déjà démissionné du Tapura pour rejoindre Nicole Sanquer et Nuihau Laurey dans les rangs des non-inscrits, devenu ensuite le premier groupe A Here ia Porinetia de l'assemblée. Mais dix mois plus tard, en juin 2021, l'élu des Tuamotu avait réintégré le Tapura.
 
Fin septembre, Bernard Natua avait déjà prévenu la présidente de son groupe, Tepuaraurii Teriitahi, qu'il quitterait sous peu le groupe majoritaire. Le maire de Makemo et cadre du A Here ia Porinetia n'avait pas caché à l'époque le rapprochement politique avec Bernard Natua. Rappelons enfin que l'actualité de l'élu de Rangiroa n'est pas uniquement politique, puisque le représentant attend le délibéré du tribunal correctionnel la semaine prochaine dans son procès pour "violences avec arme" après avoir frappé un voisin à coup de fers de chantier à Rangiroa fin 2021.

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Dragon allume Excelsior, Vénus et Tefana assurent face à Punaruu et Taiarapu

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Dragon allume Excelsior, Vénus et Tefana assurent face à Punaruu et Taiarapu
Tahiti, le 15 octobre 2022 – Le coup d'envoi de la saison de Ligue 1 a été donné, vendredi soir. En ouverture on retiendra le large succès du vice-champion, Dragon, face à Excelsior sur le score de 11-0, avec notamment 10 buts pour le seul Roonui Tinirauarii. Dans les autres matchs de la soirée de vendredi, Vénus et Tefana se sont imposés respectivement face à Tamarii Punaruu (3-0) et le Taiarapu FC (4-0). 

C'est ce qui s'appelle envoyer un message. En ouverture de la première journée de Ligue 1, ce vendredi, le vice-champion en titre, Dragon, n'a pas fait de détail face à la modeste équipe d'Excelsior. Une victoire sans appel sur le score de 11-0, avec notamment 10 buts pour le deuxième meilleur artilleur de la dernière saison, Roonui Tinirauarii. 

L'intéressé a commencé son festival dès la 4e minute de jeu. Tinirauarii inscrira ensuite trois nouveaux buts au cours de la première période, avant donc d'en rajouter six après la pause. François Mu a apporté également sa contribution. Succès final 11-0 pour Dragon, qui commence cette nouvelle saison sur un carton, comme l'année dernière lorsque les hommes d'Efrain Araneda avaient allumé.... Excelsior sur le score de 16-2. 

Vénus et Tefana assurent à domicile
Autres matchs de ce vendredi. Vénus et Tefana accueillaient respectivement Tamarii Punaruu et le promu, le Taiarapu FC. A Mahina, Samuel Garcia et ses protégés ont ouvert la marque dès la première minute de jeu par Roonui Tehau (1-0, 1er). Ce dernier a ensuite fait le break pour les bleus de Mahina avant le quart d'heure de jeu (2-0, 12e). Puis en toute fin de match, l'incontournable Teaonui Tehau, auteur de 52 buts en championnat la saison dernière, a ouvert son compteur cette année pour donner un peu plus de relief à la victoire de Vénus (3-0, 90+2). 

Tefana de son côté sur sa pelouse de Puurai a dominé le Taiarapu FC sur le score de 4-0. A noter que la première journée de la Ligue 1 se poursuit ce samedi avec l'entrée en lice du triple champion, Pirae, face à Temanava. Central sera opposé au deuxième promu, JT. Et à Teahupo'o, Pueu a rendez-vous avec l'Olympic Mahina. 

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Ruban rose à Uturoa

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Ruban rose à Uturoa
Raiatea, le 16 octobre 2022 – Les élèves de terminale mention accompagnement, soins et service à la personne (ASSP) du lycée professionnel de Uturoa se sont mobilisés pour la prévention du cancer du sein, dans le cadre d’Octobre rose. Ils sont allés à la rencontre des passants aux alentours du marché de Uturoa, afin de les informer sur la maladie et le dépistage.
 
Plusieurs jeunes étaient présents au centre-ville de Uturoa, jeudi matin, pour aller à la rencontre des passants. La terminale mention accompagnement, soins et service à la personne (ASSP) du lycée professionnel de Uturoa s’est en effet mobilisée dans le cadre d’Octobre rose, et donc en faveur du dépistage du cancer du sein. Les élèves ont organisé cette action en partenariat avec le ministère de la Santé et l’Institut du cancer de Polynésie française (ICP).
 
Les lycéens ont pu informer les habitants présents sur l’importance de se faire dépister et sur la mammographie, notamment l’opération Fais ta radio titi, qui rend gratuit l’examen tous les deux ans pour les femmes de plus de 50 ans. Prévenir le cancer est en effet primordial, car plus tôt il est pris en charge et traité, meilleures sont les chances de guérison.
 
Grâce au partenariat, plusieurs lots ont été récupérés, et la classe ASSP a organisé un jeu pour les personnes interrogées dans la ville. Après une série de questions sur le cancer du sein, les élèves ont informé sur la façon de le détecter, l’importance de l’autopalpation à partir de 25 ans et la vérification de l’aspect de sa poitrine. Ils précisaient aussi les facteurs de risques tels que le tabac et la malnutrition et insistaient sur l'importance de la prévention incitant à faire du sport, manger équilibré ou privilégier l’allaitement long. À l’issue de l'opération, les passants étaient invités à tirer au sort un petit lot pour repartir avec un souvenir de l’opération.

Les élèves ont monté leur projet, encadrés par leur professeure principale, Sabine Archimbaud, enseignante en sciences et techniques médico-sociales (STMS). Cette opération entre dans le cadre du baccalauréat qu’ils préparent, puisqu’ils doivent mener des actions d’éducation à la santé.

Naumi Tiatoa, en terminale ASSP au lycée professionnel de Uturoa
“On leur donne le plus d’informations possible”

“Ça se déroule bien, on va à la rencontre de personnes qui veulent bien participer. Les femmes mais aussi les hommes, car ils peuvent aussi être concernés par ce cancer. Certaines personnes viennent aussi directement vers nous. On leur pose des questions par rapport au cancer du sein, comme ‘Comment il est-il détecté ?’, ‘À partir de quel âge il faut surveiller ses seins ?’ ou ‘Quels sont les moyens de prévention ?’. En majorité, les gens connaissent le sujet mais n’ont pas toutes les réponses, alors on leur donne le plus d’informations possible. C’est la première fois qu’on fait cette action sur Uturoa, et c’est notre classe qui a décidé de l’organiser. On a préparé notre stand en faisant des affiches et des recherches sur le cancer du sein. Ça nous a permis de nous renseigner aussi, car on s’est rendu compte qu’on ne connaissait pas bien le sujet. C’est bien aussi parce que c’est ma dernière année de lycée, et j’ai choisi ce baccalauréat car je voudrais être infirmière plus tard, donc ça sera utile.”

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Octobre rose à Hao

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Octobre rose à Hao
Hao, le 16 octobre 2022- Le centre médical de Hao a organisé, vendredi, une après-midi consacrée à la sensibilisation du cancer du sein dans le cadre de la campagne d’Octobre rose. Une cinquantaine de personnes y ont participé.
 
Sous la direction du docteur Olivier Jam du centre médical de Hao, une cinquantaine de personnes ont répondu présentes, vendredi, pour participer à une après-midi consacrée à la sensibilisation au cancer du sein. Parce qu’il est important d'agir en amont afin de prévenir cette maladie qui est un véritable enjeu de santé publique, l’équipe du centre médical de l’atoll a donc mis en place une opération dans le cadre d'Octobre rose. Les participants se sont rassemblés dans le hall du centre médical, où Olivier Jam a pu aborder tous les aspects importants du cancer du sein, comme les symptômes, la palpation, le dépistage, les facteurs de risques, etc. Ensuite, un petit parcours sportif à travers le village de Otepa à été organisé. D’un bon pas, et tout de rose vêtus, les participants, représentant plusieurs générations, ont suivi un parcours d’environ 2 kilomètres. À l'issue de cette activité sportive, un debriefing a été organisé autour d'une collation bien méritée avant d'immortaliser le moment avec une photo de groupe.

Octobre rose à Hao

 

Octobre rose à Hao
Olivier Jam, médecin au centre médical de Hao :
Il y a un vrai intérêt pour le sujet”

“Je suis ravi de cette initiative qui est à mettre au crédit du Pays et qui va dans les sens de ce qui se fait en métropole et ailleurs. Je trouve que dans beaucoup de territoires ultramarins, on se focalise sur la médecine curative où l’on attend tout du médecin qui vient avec ses médicaments. On ne fait pas assez de prévention et pas assez de dépistage, on attend que les gens soient malades pour les soigner alors que pour le dépistage du cancer; dont on sait que plus il est détecté tôt et plus il est facile à soigner, les chances de survie sont importantes. Les femmes de l’atoll ont répondu présentes, on a senti qu’il y a un vrai intérêt pour le sujet. Ce même type d’initiative pourrait également être mis en œuvre pour d’autres types de maladies comme le diabète, les maladies cardiovasculaires... Il y a aussi, et pour finir, un nouveau programme qui s’appelle le dispositif ‘Commune en santé’ qui s’inscrit totalement dans une logique de prévention au plus près des populations avec le concours des pouvoirs publics.”

Octobre rose à Hao
En parallèle, en cette même journée, tous les élèves de l’école primaire Te Tahua o Fariki de Hao, de la petite section jusqu'au CM2, et leurs enseignants ont tenu à signifier leur soutien à la campagne d’Octobre Rose en réalisant à leur manière un ruban rose géant dans la cour de l’école.

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Eagle Rock au palmarès du Papeete International Sevens

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Eagle Rock au palmarès du Papeete International Sevens
Tahiti, le 16 octobre 2022 - La formation californienne d’Eagle Rock a remporté samedi, au stade Fautaua, le Papeete International Sevens en battant largement (24-5) Faa’a Aro en finale. Renegades Rugby, l’autre club américain, a pris la 3e place en disposant (10-7) de Samoa 2007. 

La 4e édition du Papeete International Sevens a consacré un club étranger, comme cela a été le cas lors des trois éditions précédentes. Et pourtant, au terme de la première des deux journées du tournoi, vendredi, on pouvait envisager la victoire d’un club local et en particulier celle de Faa’a Aro, qui avait battu (19-10) les Américains de Renegades Rugby pour prendre la première place de la poule B.

Et si Eagle Rock, l’autre formation américaine, avait remporté ses trois matches vendredi dans la poule A, on se montrait optimiste pour Faa’a dans la mesure où Eagle Rock n’avait pas vraiment impressionné. Mais l’équipe du capitaine John Rose allait monter en régime au fil du tournoi jusqu’à la finale qu’elle a survolée.

L’événement, qui a réuni dix équipes, a tenu toutes ses promesses en proposant un rugby de bon niveau. Maxime Mermoz, le parrain de l’événement et ex-rugbyman de très haut niveau qui a évolué au sein du Team Raromatai, a évoqué la qualité de l’accueil et celle de l’organisation du Papeete Rugby Club qui a fort bien géré son tournoi, tant à Fautaua qu’au niveau des animations extra-sportives.

La journée de vendredi et la matinée de samedi étaient consacrées à la phase de classement, laquelle a donc permis à Eagle Rock et Samoa 2007 en poule A et à Faa’a Aro et Renegades Rugby en poule B de se qualifier pour les demi-finales de la Cup, soit les matches pour la 1re à la 4e place. Quant aux demi-finales Plate, qui classent les équipes de la 5e à la 8e place, elles ont mis en scène Papeete RC, le Team Raromatai, Punaauia RC et le RC Pirae. Papeete, qui visait probablement mieux compte tenu de son statut d’organisateur, s’est quand même consolé en prenant la 5e place du tournoi après avoir battu (15-5) Pirae en finale de la Plate. 

Plus d’équipes étrangères attendues en 2023
Eagle Rock au palmarès du Papeete International Sevens
Opposition californienne lors de la 1re demi-finale de la Cup, Eagle Rock s’y imposant difficilement (22-17) contre Renegades. Faa’a l’a emporté (17-7) dans l’autre demi-finale face à Samoa 2007, une équipe bâtie en majorité avec des joueurs qui avaient représenté Tahiti aux Jeux du Pacifique de Samoa 2007. Avec une moyenne d’âge de 42 ans, les Yannick Gooding, Tihoti Tamarono et autres ont été largement à la hauteur de tous les adversaires et ont été le coup de cœur du public. Ils ont encore posé bien des problèmes à Renegades lors du match pour les 3e et 4e places, les Américains ne l’emportant que 10-7.

Le suspense était attendu en finale et le public croyait fort en la victoire d’un club local au Papeete International Sevens. Mais finalement, pas de suspense, Eagle Rock marquant rapidement deux essais. Et si Faa’a est revenu à 12-5 juste avant la mi-temps, les Américains ont nettement fait la différence (24-5) en 2e période. 

Alain Serre, le président du club organisateur Papeete Rugby Club, s'est logiquement montré satisfait de la tournure des événements : “Après deux ans de sommeil, notre tournoi international s’est bien relancé. Le niveau a été intéressant avec les deux équipes américaines qui ont été performantes et les équipes locales ont aussi produit un bon rugby. Ce fut une grande fête pour le rugby et on va rapidement préparer la prochaine édition, d’autant que les Américains ont déjà annoncé qu’ils voulaient revenir et Maxime Mermoz s’est engagé à faire venir des équipes de métropole lors de la prochaine édition.”

Les féminines ont également participé à la fête, d’autant que celle-ci s’inscrivait aussi dans le cadre d’Octobre rose. Les Autahi Hine se sont imposées contre Faa’a Hine lors des trois rencontres féminines. Tous les acteurs et les organisateurs se sont retrouvés en fin de soirée à la brasserie Hoa pour clore le tournoi dans une ambiance conviviale. Rendez-vous est déjà donné pour 2023.

Les résultats
Phase de classement
*Poule A
1. Eagle Rock (USA)
2. Samoa 2007
3. Papeete RC
4. RC Pirae
5. Arue
 
*Poule B
1. Faa’a Aro RC
2. Renegades Rugby (USA)
3. Punaauia RC
4. Team Raromatai
5. Barbarians Tahiti (forfait général)
 
Phase finale
*Demi-finales Plate (5 à 8)
- Papeete-Raromatai 19-12
- Pirae-Punaauia 24-17
 
*Demi-finales Cup (1 à 4)
- Eagle Rock (USA)-Renegades (USA) 22-17
- Faa’a-Samoa 2007 17-7
 
*7e et 8e places
- Raromatai-Punaauia 20-12
 
*Finale Plate (5e et 6e places)
- Papeete-Pirae 15-5
 
*3e et 4e places
- Renagades (USA)-Samoa 2007 10-7
 
*Finale Cup (1re et 2e places)
- Eagle Rock (USA)-Faa’a 24-5 

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Le doublé des Vaast aux Açores

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Le doublé des Vaast aux Açores
Tahiti, le 16 octobre 2022 - Kauli Vaast et sa petite sœur, Aelan, se sont tous les deux imposés, samedi, au Pro junior des Açores. Pour sa dernière dans la catégorie, l'aîné de la fratrie s'est ainsi offert son 7e succès à ce niveau. La cadette, de son côté, a signé son deuxième succès sur le tour junior et a validé son ticket pour les championnats du monde juniors. 

C'est un remarquable doublé qu'ont réussi Kauli Vaast, 20 ans, et sa petite sœur, Aelan, 17 ans, au Pro junior des Açores, dernière étape de la saison européenne. La fratrie de Vairao a été inarrêtable, samedi, sur le spot de Praia de Santa Barbara avec donc la victoire pour Kauli chez les messieurs et d'Aelan dans le tableau féminin. 

C'est une journée qui a été menée tambour battant sur l'île de Sao Miguel. Prévu initialement sur trois jours, la World Surf League a décidé de boucler ce Pro junior des Açores en une seule journée pour profiter au mieux des conditions de vagues. Vingt-quatre séries ont donc été disputées dans la journée de samedi. Les finalistes ont dû enchaîner quatre à cinq séries en l'espace de quelques heures. Ça a été les cas pour Kauli et Aelan Vaast qui ont mené une journée marathon, samedi. 

La 7e pour Kauli et la 2e pour Aelan
Frère et sœur ont cependant été épargnés du premier tour et ont donc fait leur entrée en lice au deuxième round avant de tracer tout droit vers les finales. Les autres surfeurs tahitiens engagés, Manakei Kahiha et Heimiti Fierro, se sont eux arrêtés respectivement en demi et en quart de finale. 

Aelan Vaast a été la première à l'eau pour tenter de remporter son deuxième succès cette saison après sa victoire en Espagne, au Pro Ferrol, en mai dernier. Dans une série à quatre où elle était opposée notamment à la Basque Janire Gonzalez Etxabarri, numéro une junior en Europe, la Tahitienne a immédiatement pris le contrôle des opérations. Une première note de 5.17 puis un 8 dans la foulée lui permettaient de s'installer confortablement en tête. Sa troisième vague, notée 6.33, lui a définitivement permis d'assurer sa victoire avec un total de 14.33. 

La petite sœur a ensuite pu assister à la victoire de son grand frère dans sa finale. Principal adversaire du surfeur de Vairao dans cette série, un Basque également, Adur Amatriain. Mais à l'image de sa sœur cadette, Kauli Vaast a rapidement pris la tête de la série dès sa première vague, notée 7.67. Le finaliste du Tahiti Pro a consolidé ensuite son avance avec un score de 5.73, pour un total de 13.40. Suffisant pour l'emporter et pour s'offrir son 7e succès chez les juniors. 

“Gagner avec mon frère aujourd'hui, c'est juste incroyable. On s'en rappellera encore longtemps”, a indiqué Aelan Vaast à la WSL. “Je suis super content de remporter mon dernier Junior pro”, a confié de son côté Kauli, toujours à la WSL. “Je pensais que ma carrière dans cette catégorie était finie il y a deux ans, puis ils ont décidé de rallonger l'âge (...) Super heureux de remporter ce Pro junior ici et gagner en finale juste après ma sœur, c'est juste irréel.”

Grâce à cette victoire, Aelan Vaast a validé son ticket pour les championnats du monde juniors prévus en Californie en janvier prochain. Son grand frère Kauli espère, lui, obtenir une wild card pour, pourquoi pas, un nouveau doublé au plus haut niveau mondial. 

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La Tahitienne inonde Pirae

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La Tahitienne inonde Pirae
Tahiti, le 16 octobre 2022 - La 20e édition de la Tahitienne a rassemblé, samedi à Pirae, plus de 3 500 femmes qui ont couru pour apporter leur soutien aux personnes atteintes de cancer. Du côté sportif, on retiendra la victoire d'Océane Tanguy en 13'10 qui a devancé Amandine Matera et Sophie Bouchonnet. 

Plus de deux ans après sa dernière édition, et à l'occasion d'Octobre rose, la célèbre course la Tahitienne était de retour, samedi à Pirae, pour sa 20e édition. Et comme à l'accoutumée, l'événement, organisé par l'Association sportive courir en Polynésie (Ascep), présidée par Evelyne Ramond, a été victime de son succès. Sur le papier 3 500 inscrites ont été retenues pour s'élancer sur le parcours de 3 km concocté par l'ASCEP. Mais au vu de la marée humaine qui a pris d'assaut la mairie de Pirae, ce nombre de 3 500 était largement sous-estimé. 

“En Polynésie, on connait forcément quelqu'un atteint d'un cancer”
La Tahitienne inonde Pirae
Il faut dire que la cause du cancer rassemble au fenua. Depuis la création de la Tahitienne, il y a donc 20 ans, l'ensemble des fonds récoltés durant la course est consacré à améliorer le quotidien des patients atteints de la maladie. “Les femmes avaient besoin de se retrouver et puis la cause défendue reste la même à la Tahitienne, c'est le cancer”, a indiqué Guy Ramond, de l'Ascep. “Tout l'argent que l'on récolte pendant la course sert ensuite à améliorer le bien-être des personnes qui suivent des soins pour traiter leur cancer. Ça peut être des massages et bien d'autres choses. Et en Polynésie, tout le monde connait quelqu'un ou a un membre de sa famille qui est touché par la maladie. Donc tout le monde bénéficie plus ou moins de la Tahitienne.” 

Une bonne cause pour laquelle Mareva et ses collègues de travail ont souhaité également se mobiliser. “On est une trentaine de notre entreprise à s'être inscrite pour la Tahitienne cette année et c'était important pour nous d'être là pour le retour de cette course. On a l'occasion de faire du sport et en plus, c'est pour aider des personnes malades. C'est tout bonus pour nous”, a confié la jeune femme. Léa, de son côté, est une habituée de l'événement. “J'en suis à ma dixième Tahitienne et l'ambiance est toujours aussi géniale sur la course. C'est super de pouvoir se retrouver sur cet événement réservé exclusivement pour nous, les femmes.”

La première Tahitienne pour Océane Tanguy
La Tahitienne inonde Pirae
On est donc venu courir, ou marcher, entre amis, collègues de travail ou en famille à Pirae en début de soirée. Les participantes se sont élancées sur un parcours de 3 km. Et pour celles qui se battaient pour la victoire, samedi, on est allé très vite. Un peu moins de 15 minutes pour les premières. Cette année, on retiendra la performance d'Océane Tanguy, victorieuse de sa première Tahitienne.

La sociétaire de l'Ascep a fait honneur à son club en remportant cette 20e édition en 13'10, à seulement 15 secondes de la course détenue par Sophie Bouchonnet. Cette dernière s'est pour sa part classée troisième cette année derrière la triathlète Amandine Matera. Rendez-vous désormais l'année prochaine pour une nouvelle édition de la Tahitienne. 

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Pirae domine une solide équipe de Temanava, Central se balade face à JT

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Pirae domine une solide équipe de Temanava, Central se balade face à JT
Tahiti, le 16 octobre 2022 - Le triple champion en titre de Ligue 1, Pirae, a lancé sa saison, samedi, en dominant péniblement Temanava sur le score de 6-3, grâce notamment à un triplé de Benoit Mathon. Central de son côté a facilement disposé du promu JT (8-0). 

Si l'entrée en matière a été facile pour le vice-champion en titre, Dragon, vendredi, face à Excelsior, celle du du triple champion, Pirae, samedi, a été plus plus laborieuse. Heimanu Teuira et ses hommes abordaient pourtant cette saison forts de leur net succès face à Vénus lors du Trophée des champions (6-0). Si les orange ont bien fini par l'emporter face aux rouge et noir de Moorea, Alvin Tehau et ses partenaires ont longtemps été bousculés par leurs adversaires.

Lire aussi >> Dragon allume Excelsior, Vénus et Tefana assurent face à Punaruu et Taiarapu

Pourtant, Heimano Bourebare dans les premières minutes de jeu avait rapidement ouvert la voie à Pirae (1-0, 4e). Mais ensuite, la machine orange s'est quelque peu grippée. Après le premier quart d'heure, la défense du champion en titre se faisait surprendre une première fois. Un pénalty était alors accordé à Temanava et transformé par Makalu Xowi (1-1, 17e). Pirae a ensuite remis le pied sur le ballon mais sans pour autant se montrer dangereux. Tout le contraire de Temanava qui a parfaitement profité de ses contres. Et avant la pause, le même Xowi donnait l'avantage à la formation de Moorea (2-1, 38e). 

Au retour des vestiaires, Heimanu Teuira lançait Tamatoa Tetauira à la place de Nick Tauotaha, qui a vécu un premier match compliqué avec son nouveau club. Un changement bénéfique pour Pirae, car Tetauira, sur son premier ballon, offrait le but de l'égalisation à Benoît Mathon (2-2, 46e). Mais encore fébrile en défense, l'arrière-garde orange allait encore se faire prendre de vitesse par Makalu Xowi avant l'heure de jeu (3-2, 59e). Mais le champion en titre a de la réserve et la dernière demi-heure a été totalement à son avantage. 

Benoît Mathon a d'abord répondu à Xowi pour ramener Pirae à hauteur de Temanava (3-3, 63e). Et à force d'insister, les orange ont repris l'avantage dans le dernier quart d'heure. Une nouvelle réalisation de Bourebare (4-3, 75e) leur permettait de repasser devant au score. Puis Tamatoa Tetauira a fait le break pour Pirae (5-3, 85e) et Benoît Mathon, dans le temps additionnel, a parachevé le succès des siens (6-3, 90+2). Une première victoire laborieuse donc pour Pirae, mais du côté du clan orange, on s'en contentera largement. 

Et l'on retiendra également de cette première journée le large succès de Central face au promu JT sur le score de 8-0. L'attaquant kanak, transféré de Mira durant l'intersaison, Allan Hnyeikone, a notamment inscrit un doublé pour sa première sous le maillot de Central. Le résultat de la dernière rencontre opposant Pueu à l'Olympic Mahina n'était pas encore connu au moment où nous mettions sous presse. 

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La jeunesse de Moorea au cœur de l'Europe

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La jeunesse de Moorea au cœur de l'Europe
Moorea, le 16 octobre 2022 - Une vingtaine d’acteurs européens dans la jeunesse participent jusqu’à mardi à Pihaena, sur l'île de Moorea, à la formation Map Mo’real Youth financée par Erasmus+. L’idée, pour l’association organisatrice Resopa, est d’augmenter les compétences de ces acteurs dans le domaine de l’inclusion notamment, de créer des échanges entre les acteurs européens et locaux ainsi que de faire connaître la culture et les spécificités polynésiennes.

L’association Resopa, en partenariat avec l’association Pun Reo Piha’e’ina, organise du 13 au 18 octobre la formation Map Mo’real Youth, financée par Erasmus+, sur le site Pererau à Pihaena. Une formation à laquelle participent 24 chargés de projet dans le domaine de la jeunesse dans différents pays d'Europe qui travaillent sur la participation des citoyens dans le développement local.
 
Ce projet vise “à former des chefs de projet des territoires isolés sur la manière d’inclure et encourager leurs jeunes à agir dans le développement communautaire et finalement, de contribuer à la résilience territoriale par le biais d’initiatives menées par des jeunes et centrées sur la protection écologique, le développement communautaire ainsi que le bien-être socio-économique du territoire”, explique le chargé de projet de l’association Resopa, Gilles Essuman.
 
Le but est également de promouvoir les opportunités qu'offre le programme Erasmus+, sous-exploité au fenua. “C’est une formation pour travailler avec les animateurs de jeunesse et les responsables associatifs sur comment développer des projets dans les territoires comme la Polynésie française, qui n'utilise pas assez les opportunités mises à disposition par le programme Erasmus+ jeunes de la Commission européenne. On va essayer de les former et de les accompagner, travailler avec les jeunes et leur donner l’opportunité de partir en Europe sur des échanges socioculturels, développer des compétences pour revenir par la suite et contribuer à la redynamisation du territoire à travers des activités, des événements..."

Placer Moorea sur la carte européenne

La jeunesse de Moorea au cœur de l'Europe
L’objectif de cette formation à Moorea est aussi de permettre à ces Européens d’apporter leurs compétences aux acteurs locaux de la jeunesse et vice-versa. “Les représentants des autres pays sont là pour comprendre comment les associations travaillent avec les jeunes d’ici et nous aussi, on partage notre façon de travailler chez nous. On va pouvoir développer des projets ensemble”, précise Gilles Essuman.
 
Au-delà des échanges entre les différentes cultures européennes, la formation à Moorea doit aussi, selon lui, permettre aux participants de contribuer à la promotion de la culture polynésienne sur le continent européen. “On pourra développer des projets similaires pour découvrir la culture polynésienne ici, mais aussi pour que cette culture soit propagée en Europe par les jeunes locaux. Le terme Map Mo’real Youth signifie qu’on place Moorea sur la carte européenne et que cet endroit fait aussi partie de l’Europe. Il y a du potentiel pour développer des projets ici”, conclut-il. À noter que les différents programmes existants pour les jeunes dans le dispositif Erasmus+ ont été présentés vendredi aux différents représentants des institutions et associations locales de la jeunesse polynésienne par l’agence Erasmus+ France Jeunesse et sports locaux par visioconférence sur le site Pererau.

La jeunesse de Moorea au cœur de l'Europe

La jeunesse de Moorea au cœur de l'Europe
Ioana Tatarciuc, représentante du Group of the European Youth for Change et vice-présidente de Hope 4 Humanity, en Roumanie
“Travailler avec des jeunes dans des régions géographiques isolées”

“Je participe à cette formation afin de devenir une meilleure actrice dans le domaine de la jeunesse. Un des principaux objectifs de ce projet est de travailler avec des jeunes gens situés dans des régions géographiques isolées. En général, on fait des échanges sur les bonnes pratiques de notre pays et celles d’ici. J’ai voulu voir comment travailler avec des jeunes qui n’ont pas beaucoup d’opportunités et comment les intégrer dans mes activités professionnelles quotidiennes. Pour moi, Tahiti est un des points les plus éloignés de la carte du monde. Même si on travaille en général sur l’Europe, on a toujours beaucoup à apprendre sur la manière dont vous vous impliquez avec la France par exemple. Je pense que les informations qu’on peut échanger entre nous ont beaucoup de valeur pour mon travail. On ne vient pas uniquement pour voyager car on est vraiment intéressés par la manière dont vous faites les choses ici. J’ai appris par exemple sur votre culture, vos fruits qui sont meilleurs que les nôtres, la danse… Je serais vraiment intéressée de travailler avec des partenaires de la Polynésie sur des sujets comme le changement climatique.”

La jeunesse de Moorea au cœur de l'Europe
Rui Magro, du Portugal, invité par l’association Resopa
“Je me sens très connecté avec la culture d'ici”

“Je suis venu participer à cette formation car je voulais connaître la culture tahitienne. Vu que c’est la culture d'une île, on savait qu’il y aurait sûrement des choses très caractéristiques et très uniques. Je voulais comprendre cela. Je voulais aussi voir de quelle façon on pourrait jouer et travailler avec cette culture-là. Je me suis beaucoup engagé au niveau associatif en France, pas forcément dans la jeunesse, depuis sept ans. Je travaille plutôt sur tout ce qui est lié au mouvement écologique. L’association Resopa m’a invité pour cette formation. J’aime les échanges avec la culture tahitienne, les outils qu’on nous donne comme faire connaître tous les programmes de mobilité européenne et de quelle manière ces programmes peuvent aider des structures à pouvoir atteindre leurs objectifs. Je me sens très connecté avec la culture d’ici, votre manière d’être ainsi que votre manière de faire, car vous êtes très liés à la nature, au cosmos, aux esprits ou aux êtres d’une certaine manière.”

La jeunesse de Moorea au cœur de l'Europe
Meho Sulemanski, représentant de l’association Agrado (en collaboration avec Librazione), d'Italie
“Porter la voix des habitants”

“C’est important de comprendre que l’Union européenne a des territoires aussi loin. On peut voir comment on peut se connecter avec eux et comment on peut porter la voix des habitants de Tahiti. C’est ce que je voudrais rapporter avec moi en Europe. Je voudrais ainsi comprendre les besoins de l’île et de ses habitants afin de la partager en Europe et dans le monde grâce à cette formation. J’aimerais mener des projets avec Tahiti et Moorea. Je pense faire des partenariats par exemple pour amener des personnes de ma ville comme les professeurs, les animateurs ou les éducateurs en Polynésie. On pourrait aussi emmener des Polynésiens en Italie.”

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