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Damien Troquenet sacré champion de Polynésie du semi-marathon

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Damien Troquenet sacré champion de Polynésie du semi-marathon
Tahiti, le 25 septembre 2022 - Le Championnat de Polynésie de semi-marathon (21,100 km) s’est déroulé dimanche matin à Hitia’a. Damien Troquenet du VSOP Mozteam a décroché le titre chez les hommes en s’imposant en 1 h 14 min 12 s. Lauriane Bisch de l’ADAT a remporté le titre féminin en 1 h 33 min 12 s.

Rendez-vous dimanche au stade de Hitia’a pour les amateurs de course à pied où était fixés le départ et l’arrivée du Championnat de Polynésie de semi-marathon. 62 engagés se sont présentés sur la ligne de départ, le coup de starter étant donné à 7 heures sous un ciel couvert mais les averses intermittentes ont plutôt servi la cause des coureurs en rafraîchissant les organismes. Un grand favori chez les messieurs avec Damien Troquenet, vice-champion sur la distance derrière Benjamin Zorgnotti lors du Championnat de Polynésie 2021 décalé en janvier 2022 pour cause de crise sanitaire.

Le coureur de VSOP Mozteam a enchaîné les succès depuis trois mois avec le Championnat de Polynésie du 10 km sur route, le Raid Vittel, la Transtahitienne et le triathlon Gauguin. Et en l’absence dimanche de Benjamin Zorgnotti engagé sur le circuit international de triathlon, Damien Troquenet n’avait qu’un adversaire privilégié, le chronomètre. Dès les premiers hectomètres d’un circuit conduisant les coureurs vers Taravao puis retour vers Papeete avec deux boucles à parcourir de 10,5 km avant l’arrivée sur le stade de Hitia’a, Damien Troquenet imprimait le rythme en tête de course, seul Léo Cazaubielle parvenant à le suivre. Mais celui-ci décrochait au cinquième kilomètre et abandonnera à mi-course victime d’une blessure au mollet. Dès lors, Damien Troquenet se battait contre le chronomètre.

Minima pour les Jeux du Pacifique 2023
Son objectif était de réaliser moins de 1 h 15 min, le chrono imposé pour participer au semi-marathon des Jeux du Pacifique 2023 aux Salomon. Et malgré un coup de mou entre le 14e et 15e km, le sociétaire de VSOP Mozteam s’imposait en 1 h 14 min 12 s, faisant coup double avec un titre de champion de Polynésie et en décrochant son billet pour les Salomon. Il se montrait logiquement très satisfait de sa performance : "Sur ma lancée des Mini-Jeux, je suis resté au pic de ma forme ce qui m’a permis de me distinguer sur toutes les courses récentes mais le Championnat de Polynésie de semi-marathon constituait mon principal objectif. Je suis bien parti mais j’ai eu un petit coup de moins bien après la mi-course mais j’ai quand même rempli mon objectif de réaliser le minima pour les Jeux du Pacifique de Salomon. Autre satisfaction, mon chrono d’aujourd’hui constitue mon record personnel sur la distance."

L’inusable Teiva Izal prenait la deuxième place en 1 h 22 min 28 s, Clément Boinot complétant le podium scratch en 1 h 2 min 35 s. Lauriane Bisch prenait la 13e place du scratch ce qui lui offrait le titre féminin en 1 h 33 min 12 s devant Océane Tanguy et Marta Slosarska. Ces dames seront probablement du prochain rendez-vous de course à pied qui aura lieu le samedi 15 octobre avec la désormais traditionnelle La Tahitienne, épreuve réservée exclusivement aux féminines. Suivra le XTerra Tahiti qui aura lieu à Moorea les 22 et 23 octobre.

Résultats
1. Damien Troquenet VSOP Mozteam 1 h 14 min 2 s
2. Teiva Izal Tefana 1 h 22 min 28 s
3. Clément Boinot Central 1 h 23 min 35 s
4. Jean-Marc Carcy Tam Punaruu 1 h 23 min 59 s
5. Jean-François Defrasne NL 1 h 26 min 20 s
6. Thomas Bouchard Tam Punaruu 1 h 26 min 55 s
7. Benjamin Lefevre NL 1 h 27 min 56 s
8. Pierre Lauret ATN Running 1 h 28 min 33 s
9. Mathieu Poty Atacem 1 h 30 min 13 s
10. Vaitua Mooria NL 1 h 30 min 31 s
13. Lauriane Bisch ADAT 1 h 33 min 12 s (1re F)
21 Océane Tanguy Ascep 1 h 36 min 59 s (2e F)
24. Marta Slosarska Tam Punaruu 1 h 38 min 54 s (3e F)

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La FBPF "sereine" pour la future confrontation face à la PBA

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La FBPF
Tahiti, le 25 septembre 2022 - Le président de la Fédération de boxe de Polynésie française (FBPF), Ismaël Tahiata, a assuré, ce samedi, qu'une confrontation entre ses boxeurs et ceux de la Polynesian boxing asssociation (PBA), présidée par Tauhiti Nena, aura bien lieu l'année prochaine pour établir une sélection pour les Jeux du Pacifique. En 2019, cette confrontation avait été largement dominée par la PBA. "On est plus serein que la dernière fois", a affirmé Tahiata.

Le combat à distance entre la Fédération de boxe de Polynésie française, la FBPF, titulaire de la délégation de service public, et sa rivale de la Polynesia boxing association, la PBA, se poursuit. Le président de la FBPF, Ismaël Tahiata, a tenu, ce samedi à Fautaua, une conférence de presse pour aborder le sujet des prochains Jeux du Pacifique, qui se tiendront en 2023 aux Îles Salomon, et de la future sélection de boxeurs qui s'y rendra.

Et comme en 2019 pour les Jeux de Samoa, une confrontation directe entre les boxeurs de la FBPF et ceux de la PBA se tiendra pour déterminer les noms des représentants du noble art tahitien à Honiara. Une confrontation voulue par le Comité olympique de Polynésie française (COPF). C'est en tout cas ce qu'a confirmé Ismaël Tahiata, samedi. "Le COPF a reçu des consignes du conseil des Jeux. Le ring va décider de qui va partir", a lancé le président de la FBPF.

Des boxeurs Bleus en renfort pour la FBPF
Sauf que la dernière confrontation en 2019 n'a pas vraiment souri aux pugilistes de la FBPF. Sur les 12 combats, 10 avaient été remportés par des boxeurs de la PBA. "Nous sommes les meilleurs et les plus performants. Avec 0 franc de subvention et aucun accès aux salles du Pays, on a toujours été les plus performants", avait déclaré Tauhiti Nena en octobre 2021.

Ce samedi, Ismaël Tahiata a donc répliqué à son rival. "Lors de la dernière confrontation, quatre de nos meilleurs boxeurs n'avaient pas pu monter sur le ring parce qu'ils n'avaient que 16 ans et pour participer aux Jeux du Pacifique il faut avoir au moins 19 ans. On a donc du les remplacer. Mais pour les combats à venir, je suis plus serein que la dernière fois. Aujourd'hui on a vraiment de bons boxeurs à la FBPF."

Tahiata compte notamment s'appuyer sur deux boxeurs tahitiens qui évoluent en équipe de France, pour mener la délégation de la FBPF. Il s'agit de Tautua Dauphin, vice-champion de France amateur en 2021 (-64 kg), et de son frère Gabriel Dauphin. "On prépare la relève de la boxe. Oui il y a les Jeux de 2023, mais on prépare aussi nos meilleurs boxeurs pour les Jeux de 2027 qui se tiendront à Tahiti. L'objectif c'est d'aligner deux boxeurs par catégorie et de rapporter le maximum de médailles", affirme Ismaël Tahiata.

Et les prochains championnats de Polynésie de boxe qui se tiendront fin octobre lui permettront certainement d'affiner encore plus cette sélection en vue de cette confrontation face à la PBA.

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À Rangiroa, une taille minimale pour préserver les stocks de 'o'eo

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À Rangiroa, une taille minimale pour préserver les stocks de 'o'eo
Rangiroa, le 25 septembre 2022 - Depuis plus de trois ans, en partenariat avec la commune de Rangiroa, le Pays et la fondation The Nature Conservancy, Georges Moarii, propriétaire de la société Ocean products, est à l’initiative d'un programme de recherche sur les 'o'eo (poissons becs de cane) sur l'atoll afin d’évaluer l’état du stock et de développer des recommandations pour le préserver. Les limites du stock ayant été atteintes, une taille minimale de poisson devrait être instaurée, une mesure acceptée à l'unanimité par les pêcheurs professionnels de l'atoll.
 
Cela fait maintenant plus de trois ans que Georges Moarii, propriétaire de la société Ocean products, a lancé un vaste programme de recherche sur les 'o'eo (poissons bec de cane) en partenariat avec la commune de Rangiroa et la fondation The Nature Conservancy. L’objectif de l’étude est d’évaluer l’état du stock de l'espèce sur l'atoll et de mettre en place des recommandations pour une gestion durable des ressources et renforcer la capacité de la population à surveiller cette pêche.
 
Le scientifique en charge de cette étude et directeur de la fondation The Nature Conservancy est le docteur Alex Filous. Il a commencé par étudier le cycle de vie des 'o'eo. Ceux-ci vivent principalement dans l’immense lagon de Rangiroa mais aussi à l’extérieur du récif le temps de la reproduction durant la phase de la nouvelle lune. Ils migrent devant les deux passes de Avatoru et de Tiputa et c’est à cet endroit que les poissons vont lâcher les œufs dans le courant, qui écloront à l’extérieur, pour qu'ensuite les alevins reviennent dans le lagon.
 
Pour étudier la biologie du poisson, il a examiné plus de 432 'o'eo mesurant de 28 à 75 cm en retirant les otolithes (petite pierre située sous le cerveau des poissons) pour déterminer l’âge du poisson. Il a ainsi pu déterminer que les femelles atteignent la maturité sexuelle à 38 cm alors que les mâles sont matures seulement à partir de 45 cm.

À Rangiroa, une taille minimale pour préserver les stocks de 'o'eo

La limite de stock atteinte

Grâce à toutes ces données, il a pu estimer le potentiel de reproduction. Un objectif de 20 à 40 % du stock inexploité est suffisant pour préserver la population du 'o'eo. L’estimation au cours de ces trois dernières années sur ce potentiel de reproduction moyen est de 21 % mais en 2021, le stock de poisson est tombé sous la barre des 20 %, signe d'une surexploitation de l’espèce. Le stock a donc atteint sa limite et une mesure de gestion doit se faire dès maintenant afin d’assurer sa pérennité.

Une des solutions apportées est de déterminer une taille minimale pour la commercialisation de l’espèce. De 20 à 38 cm, le poisson est trop petit et encore juvénile, alors qu'il est adulte à partir de 45 cm. C'est donc à partir de cette taille que l'on est sûr que le poisson est en âge de se reproduire au moins une fois dans sa vie. Le docteur Alex Filous, avec l’aide des deux principaux investigateurs ont alors créé un panneau de tri qui guidera les pêcheurs (qui pêchent principalement dans les parcs à poissons) pour qu'ils ne prennent que les poissons de plus grande taille.

À Rangiroa, une taille minimale pour préserver les stocks de 'o'eo
Un "fishkit" distribué aux pêcheurs
 
Pour les pêcheurs à la ligne, des hameçons de plus grande taille pour cibler les plus grands poissons et des gabarits avec la taille minimale seront distribués à tous les pêcheurs sous forme de "fishkit". Cela apportera une solution durable dans le temps, un équilibre parfait entre la reproduction du stock et la pêche durable.

Le docteur Alex Filous a bien précisé que ces mesures sont principalement destinées à la commercialisation du 'o'eo donc aux professionnels. La population qui pêche pour se nourrir n'est pas concernée par cette taille minimale à respecter. Deux réunions publiques ont été organisées aux villages de Avatoru et Tiputa  afin de présenter l’étude et les solutions apportées aux pêcheurs de l’île. C’est à l’unanimité que les pêcheurs des deux villages ont accepté la taille minimale commerciale des ´o’eo.
 
Samedi, le projet a été présenté au président du Pays Édouard Fritch pour constater l’évolution de l’étude, en présence du tāvana Tahuhu Maraeura, très impliqué dans ce projet. Mercredi prochain, il soumettra d'ailleurs le projet au conseil municipal afin de mettre en place un arrêté municipal pour fixer à 45 cm la taille minimale pour la commercialisation. Il précise : "J’estime que 20 % de la population vit de cette pêche. Le 'o'eo est aujourd’hui très prisé pour sa chair, et face à cela, une solution doit être appliquée dès maintenant avant qu’il ne soit trop tard comme ce fut malheureusement le cas pour d’autres espèces."
 
George Moarii, quant à lui, s'est dit très enthousiaste de voir l’aboutissement de trois années d'études. Le travail n'est pour autant pas fini, plusieurs projets restent à venir notamment l’installation de balises à l’extérieur et à l’intérieur du lagon pour pouvoir approfondir les connaissances sur la reproduction du 'o'eo.

À Rangiroa, une taille minimale pour préserver les stocks de 'o'eo

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Pater et Nouméa pour la reprise dans les bassins

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Pater et Nouméa pour la reprise dans les bassins
Tahiti, le 25 septembre 2022 - La saison 2022 de natation a repris ce week-end à la piscine Pater avec le Trophée Avenirs samedi et le Sprint 25 mètres dimanche. Une partie de l’élite reprendra sa saison en Nouvelle-Calédonie où elle participera à un stage et au Meeting international de Nouméa les 1er et 2 octobre.

Les plus jeunes licenciés de la Fédération tahitienne de natation avaient rendez-vous samedi dans le bassin de 25 mètres de Pater pour participer au Trophée Avenirs 1 (11 ans et moins) organisé par l’Olympique de Pirae et la FTN et qui lance la deuxième partie du calendrier 2022. La participation fut conséquente avec près d’une centaine de jeunes nageurs en lice. Trois nages individuelles au programme des jeunes, 25 m nage libre, 100 m 4 nages et relais 4 x 25 m jeunes. Deux Trophées Avenirs sont organisés localement et s’inscrivent dans le cadre du Trophée Avenirs de la Fédération française.

Participation également conséquente le lendemain lors du Sprint 25 mètres toutes catégories avec aussi une centaine de participants. Formule inédite avec des séries, quarts de finale, demi-finales et finales sur une distance de 50 mètres, les moins bons chronos étant éliminés au fil des tours jusqu’à la finale qui met en scène les deux meilleurs temps des demi-finales. Poerani Bertrand qui s’est imposée dans deux nages (brasse et dos) chez les féminines et Hugo Lambert qui a remporté trois  (NL, papillon et dos) des quatre nages se sont mis en évidence. À noter l’absence d’une partie de l’élite qui a rejoint la Nouvelle-Calédonie vendredi.       

Le CPP en déplacement à Nouméa
La natation tahitienne sera en effet présente au 1er Meeting international de Nouméa les 1er et 2 octobre dans le bassin du Ouen Toro à Nouméa. C’est le Centre de Performance Polynésien (CPP) composé de sept nageurs et trois nageuses et encadré par Sylvain Roux et Anis Billi qui a rejoint la Nouvelle-Calédonie. Le groupe du CPP possède au moins huit nageurs de niveau national dans leur catégorie d’âge et rappelons que quatre d’entre eux, Déotille Videau, Ragihei Kura-Timo, Rohutu Teahui et Naël Roux sont montés sur des podiums aux Championnats de France jeunes et juniors, Déotille Videau et Rohutu Teahui décrochant des titres de champions de France dans leur catégorie d’âge des 13 ans. 

Calédonien, Ni-Vanuatu et quelques Néo-zélandais animeront le Meeting international avec les Tahitiens. Sylvain Roux, le directeur technique de la Fédération tahitienne de natation et responsable du CPP précise l’objectif du déplacement : "On souhaite d’une part renforcer nos liens avec la natation calédonienne et profiter d’autre part d’une compétition internationale qui ne nous impose pas un déplacement aussi lointain que la métropole. Mais on y va aussi pour un stage de deux semaines où nos nageurs effectueront deux séances d’entraînement quotidiennes dont certaines en commun avec des nageurs calédoniens.

Ce rapprochement entre les natations tahitienne et calédonienne se poursuivra en janvier 2023 avec la venue de deux clubs calédoniens. L’objectif à terme, c’est d’avoir notamment des demandes communes auprès de la Fédération française". La délégation tahitienne sera de retour au fenua le 7 novembre. La prochaine compétition locale aura lieu les 15 et 16 octobre toujours à Pater et selon le même format que ce week-end.

Résultats
Sprint 25 mètres
Les podiums
*DAMES

-50 m. NL
1. Heimiti Bertrand I Mua
2. Hereiti Moro OLP
3.Keanavai Jeanneteau OLP

-50 m. brasse 
1. Poerani Bertrand I Mua
2. Heimiti Bertrand I Mua
3. Hereiti Moro OLP

-50 m. papillon 
1. Toreana Narii I Mua
2. Havaiki Moro 
3. Vaihau Taumihau Gatien I Mua 

-50 m.dos
1. Poerani Betrand I Mua
2. Vaihau Taumihau Gatien I Mua 
3. Kahaia Guion Roirau OLP

*MESSIEURS
-50 m. NL 

1. Hugo Lambert CNP
2. Ohana Sommers OLP
3. Teheiarii Oopa I Mua

-50 m. brasse 
1. Maraai Ellis 
2. Tamatoa Jordan OLP
3. Ohana Sommers OLP

-50 m. papillon 
1. Hugo Lambert CNP
2. Teheiarii Oopa I Mua
3. Matéo Lefait I MUa

-50 m.dos 
1. Hugo Lambert CNP
2. Manea Teriierooiterai OLP
3. Matohei Teriitahi OLP

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TFTN dévoile son fonds d’œuvres

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TFTN dévoile son fonds d’œuvres
TAHITI, le 25 septembre 2022 - La Maison de la culture présente, à partir de mercredi, une quarantaine d’œuvres d’artistes qui ont écrit l’histoire de Muriāvai. En effet, depuis 37 ans, tous ceux qui exposent dans cette salle laissent l’une de leurs créations. Ainsi, au fil du temps, s’est constitué un fonds d’œuvres varié : peintures, dessins, sculptures, bijoux et photographies.

L’intérêt de la salle Muriāvai qui se trouve à la Maison de la culture est qu’elle est gratuite. Elle est mise à disposition des artistes du territoire. L’établissement, en plus, se charge de la communication autour des événements organisés. Les artistes s’y installent sur réservation, en général pour une semaine. En échange, ils laissent l’une de leurs œuvres. Ce fonctionnement est en place depuis 37 ans. "C’est Francis Stein qui en est à l’origine", précise Jean-Christophe Shigetomi, chargé de mission à la Maison de la culture. Il est le commissaire de l’exposition intitulée, en toute logique, Muriāvai ou 37 années d’art ! I Te Ha’amatara’a. Au fil des ans, un fonds d’œuvres s’est constitué. Il compte plus de 200 peintures, dessins, sculptures, bijoux, photographies…Toutes les œuvres sont conservées dans une salle climatisée en permanence. Elles sont toutes restées en bon état.


TFTN dévoile son fonds d’œuvres
Toutefois, le fonds d’œuvres va déménager. Il va être déposé au Musée de Tahiti et des îles où les conditions de conservation sont encore plus appropriées. Tatiana Botty, directrice du département des activités permanentes de la Maison de la culture explique : "Il convenait de faire une dernière exposition du fonds d’œuvres avant qu’il ne quitte l’établissement, une façon de marquer une page de Te Fare Tauhiti Nui qui se tourne." Une exposition du fonds d’œuvres a eu lieu en 2007. Cela reste donc tout à fait exceptionnel.

Ravello, Marere, Bobby…

Les œuvres ont été déposées au gré des événements, datées et renseignées (nom de l’artiste, titre de l’œuvre). "Mais elles n’étaient pas classées", rapporte Jean-Christophe Shigetomi qui a dû faire un travail d’archivage. À cette occasion, il a pris connaissance du fonds, il se l’est approprié de manière à pouvoir imaginer des fils directeurs. "Une exposition raconte toujours une histoire, avec un début, un milieu et une fin", rappelle Jean-Christophe Shigetomi. Il a dégagé plusieurs thématiques. Il a choisi de mettre en avant des œuvres d’artistes qui ont marqué l’histoire comme Ravello, Marere, Bobby. Il a retenu des pièces en lien avec la Polynésie (les légendes, les pétroglyphes, le Heiva…) et avec la nature et les éléments marins. Au total, une quarantaine de toiles et sculptures a été retenue. Elles sont signées : Ravello, Marere, Bobby, Gotz, Patrick Guichard, Roland Oldham, Miriama Bonno...


TFTN dévoile son fonds d’œuvres
Un panneau donnant des explications sur l’artiste, son travail, ses intentions accompagnera chaque pièce, 30 toiles et 6 sculptures. Un QR code sera également ajouté près de certaines œuvres pour accéder à des vidéos sur les artistes, leurs ateliers. "Cela permettra de poser des visages sur les noms, car les artistes créent dans l’ombre", constate Jean-Christophe Shigetomi. Le tout sera disponible en ligne sur le site.

Cette exposition va permettre au visiteur de (re)découvrir des pièces rares d’artistes qui ont acquis une renommée, de voir l’évolution du travail individuel mais aussi des arts plastiques en Polynésie. Pour les artistes, cela constituera un mémorable moment. Il est un moyen de se tourner vers les années passées. HTJ par exemple avait oublié l’existence de la planche qui sera exposée. Il l’avait déposée il y a 15 ans. "En la voyant, il a été ému", rapporte Jean-Christophe Shigetomi.

L’aventure continue

Muriāvai ou 37 années d’art ! ne marque pas la fin des expositions. Le déménagement du fonds d’œuvres ne met pas un terme à son enrichissement. Le fonctionnement de cet espace de la Maison de la culture va perdurer. Heiata Aka s’y installera du 11 au 15 octobre, Nadia Kincses-Deak du 17 au 22, Stéphane Motard et Éric Raffi du 8 au 12 novembre, Gotz du 6 au 11 décembre et Tehina Pugibet du 13 au 17 décembre.


Les arts plastiques dans l’histoire de TFTN

Dès 1985, l’Office territorial d’action culturelle (OTAC) commençait à recevoir des œuvres, des dons de différents artistes encore peu connus comme Bobby Holcomb, André Marere ou François Ravello. Treize ans plus tard, en 1998, l’Otac devient le Te fare Tauhiti Nui (TFTN). Vient l’idée de transformer la salle Muriāvai en salle d’exposition. En effet, à cette époque de nombreux artistes émergent et c’est le moment de leur offrir un lieu d’expression. Il est alors proposé aux artistes qu’en échange de l’occupation de la salle et d’un soutien en communication de la part des équipes de Te Fare Tauhiti Nui, les artistes laissent une œuvre à l’Établissement.

TFTN dévoile son fonds d’œuvres
Pratique

Du mercredi 28 septembre au samedi 8 octobre, salle Muriāvai de la Maison de la culture.
Horaires : du mardi au vendredi de 9 heures à 18 heures et le samedi de 9 heures à midi.
Entrée libre.

Contact

FB : Maison de la culture
Site internet de la Maison de la culture.

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Eremoana Manuel s’offre la Toa Moz

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Eremoana Manuel s’offre la Toa Moz
Moorea, le 25 septembre 2022 - La quatrième édition de la Toa Moz, course de V1 organisée par Team Tohiea, a eu lieu samedi à Moorea. En sénior homme, Eremoana Manuel s’est imposé sur le parcours de 20 km. Dans les autres catégories on note les victoires de Simeon Rangivaru, chez les juniors, Bruno Tauhiro, en vétéran 40 ans, de Dave Tuhoe, chez les plus de 50 ans et enfin la victoire de Heipoe Tuaira chez les dames.

Le club de Team Tohiea a organisé samedi la quatrième édition de la course de va'a Toa Moz à Temae. Une trentaine de licenciés issus des clubs de Moorea et de Tahiti était inscrits dans les catégories open dames, junior, senior, vétéran de plus de 40 ans et enfin vétéran de plus de 50 ans. Le parcours consistait pour les participants à partir de la plage publique de Temae pour ramer jusqu’à la passe de Haumi, en prenant la direction de Afareaitu, puis de revenir vers Temae, soit une distance totale de 20 km à parcourir.

Un duel Manuel-Tauhiro de bout en bout
Eremoana Manuel s’offre la Toa Moz
En raison des conditions météorologiques, le parcours de quelques kilomètres prévu au large a été supprimé. Dès le départ, Eremoana Manuel et Bruno Tauhiro, tous deux membres du club de Tuaiva Nui, ont accéléré pour prendre la tête de la course. On a alors assisté à un duel sur plusieurs kilomètres entre les deux rameurs de l’île sœur avec notamment plusieurs accélérations de Bruno Tauhiro. Au retour, Randy Teremate, de Haumi Mooz, est revenu sur le duo de tête dans le lagon de Patae pour se placer à la deuxième place et reléguer Eremoana Manuel à une trentaine de mètres derrière lui. Ce dernier a toutefois trouvé les ressources nécessaires pour repasser devant Randy au niveau du lagon de Temae avant finalement de s’imposer au sprint devant Bruno Tauhiro en 1h30' à la plage publique.

"La course était dure, car il y avait trop de houle. J’ai commencé à douter quand Randy m’a dépassé au poteau de Patae. J’ai alors cravaché pour les rattraper. Je pense que ma fraicheur a fait la différence à la fin de la course. Bruno Tauhiro a quand même bien 'envoyé' pendant toute la course", a réagi Eremoana à l’issue de la course.

L’expérimenté Bruno Tauhiro est donc arrivé second de la course avec un chrono de 1h30'04, mais sort vainqueur chez les vétérans de plus de 40 ans. Le podium des séniors hommes est complété, en seconde position, par Randy Teremate, qui accuse un retard de 44 secondes sur le vainqueur et en troisième position par Ututoa Lenoir, de Manutahi.

Chez les vétérans de plus de 40 ans, c’est Ori Jason, de Imua Nui, qui prend la deuxième place alors que Teiva Tufaimea, de Te Firinape Va'a, complète le podium. Chez les plus de 50 ans, Dave Tuhoe, de Tohivea Va'a, termine premier avec un temps de 1h55'32 devant Francois Issindou (Te Firinape Va'a) , deuxième, et Félix Lucas , troisième. À noter aussi que Siméon Rangivaru, de Fare Ihi, a gagné la course chez les juniors hommes tandis que Heipoe Tuaira, de Team Tohiea, s’est imposée chez les opens dames.

Les résultats
Eremoana Manuel s’offre la Toa Moz

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La FEPSM de Raiatea jette l'éponge

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La FEPSM de Raiatea jette l'éponge
Papeete le 25 septembre 2022 - C’est avec beaucoup d'amertume que les membres de la station des sauveteurs en mer FEPSM de Raiatea ont décidé de fermer boutique, faute d'aides publiques. La station se trouve pourtant à "un endroit très actif en termes de trafic maritime", mais refuse de ne plus travailler qu'avec des moyens privés. Désormais, le JRCC devra coordonner avec les seuls moyens de l'État les interventions de secours dans la zone, pour un coût plus élevé pour la collectivité.
 
La station des sauveteurs en mer FEPSM de Raiatea a mis la clé sous la porte jeudi dernier. "Au grand regret de ses bénévoles", assure le désormais ex-responsable de la station, Christopher Brosse. Cette structure existe depuis sept ans et la mer n’a pas toujours été calme pour elle. Selon ses membres, cela fait au moins autant d'années que les bénévoles doivent quémander au Pays et à la commune la possibilité d'avoir "un minimum de moyens pour assurer un sauvetage digne de ce nom".
 
Derniers problèmes en date : la demande de mise à disposition d’un bateau de la Direction des ressources marines (DRM) pour le sauvetage, l'entraînement et les surveillances en mer ou encore la nécessité de trouver un local pour entreposer le matériel de secours. Concernant la première demande, la station a essuyé un refus "catégorique" du ministre de tutelle, Heremoana Maamaatuaiahutapu. Selon Vetearii Flohr, le président de la Fédération d’entraide polynésienne de sauvetage en mer (FEPSM), le ministère a en effet assuré que l’antenne de la DRM de Raiatea avait besoin de son embarcation pour ses missions. Mais pour Christopher Brosse, le "partenaire" qu'est la DRM de Raiatea ne trouvait pourtant rien à redire à l'utilisation du navire. "Depuis plusieurs mois, le bateau en question est sur une remorque à attendre qu'on veuille bien l'utiliser (…) car il n'y a pas le personnel suffisant pour naviguer", dénonce Christopher Brosse.
 
Pour ce qui est du stockage, l’antenne de la DRM a mis un local à disposition jusqu’à ce qu'il soit déclaré insalubre pour des raisons de sécurité. Christopher Brosse est allé frapper à la porte de la commune et du Pays. Mais là aussi, il a essuyé un refus avec comme seule proposition celle de louer un local. "On est une association entièrement bénévole. On n'a franchement pas les moyens d'assumer un loyer. Déjà que les frais bancaires de l'association, c'est moi-même et le trésorier qui les payons sur nos propres deniers parce qu'on n'a pas assez de fonds qui rentrent. À un moment donné, le bénévolat, c'est bon." Le président de la FEPSM Vetearii Flohr confirme : "Ce n'est pas avec les pauvres petits dons qu'on a avec les mécènes qu'on va réussir à acheter un bateau. Aujourd'hui par manque de moyen on ne peut plus faire tourner la station".
 
"L'hélicoptère ou le Gardian, un coût énorme"
 
Une fermeture qui attriste Christopher Brosse. "Ça permettait aux gens de pouvoir profiter de la mer et du lagon en toute sécurité. Aujourd'hui, s'il y a une avarie sur un bateau, il faudra attendre de longues heures pour être secouru." Désormais, c’est donc le Joint Rescue Coordination Centre (JRCC), le centre de coordination de sauvetage basé à Tahiti, qui n’aura plus de relai local à Raiatea pour ses opérations. Une "grande perte" pour le sauvetage en mer, confirme Vetearii Flohr, la station de Raiatea se trouvant à "un endroit très actif en termes de trafic maritime. On est un peu dans l'embarras car Raiatea était assez souvent sollicité par le JRCC pour des opérations".
 
Ce que confirme Christopher Brosse à Raiatea. Le JRCC Papeete devra désormais engager le Gardian et les hélicoptères pour les futurs sauvetages. "Au niveau humain et matériel, ça a un coût énorme qui était diminué grâce à la station de sauvetage. Si le Pays juge que c’est mieux pour la collectivité de déclencher ce genre de moyen au lieu des nôtres, qu'il se débrouille". La station Raiatea avait même la particularité de disposer d'un moyen aérien pour les recherches en mer. Un partenariat avait été mis en place avec une société privée de Raiatea détenant des ULM. "En gros, on avait tous les moyens disponibles sauf le principal : un navire".
 
En effet, depuis l’ouverture de la station ce sont les sauveteurs bénévoles et leurs moyens nautiques qui assurent les opérations. Une situation assez répandue en Polynésie, sauf aux Marquises et à Vaitupa où des vedettes ont été mises à disposition. Christopher Brosse l'assure, les sauveteurs bénéficient de moins en moins d’aide et prennent de plus en plus de frais à leur charge. "Le défraiement de carburant, c'est quand on l'a et pas tout le temps. Si on a un souci avec un des bateaux, personne à par nous ne prend en charge les réparations ou les entretiens des navires." Une situation qui n'est plus tenable par les sauveteurs de Raiatea. "On ne peut pas se permettre, nous particuliers, de mettre systématiquement à disposition nos propres unités. Déjà qu'on est bénévole, qu'on donne de notre temps et de notre énergie… Nos doléances ont toujours terminé au fond d'un tiroir. Si le Pays juge que nos demandes ne sont pas nécessaire et ne sont pas utiles, nous allons consacrer notre temps et notre énergie à d'autres actions."
 
Effet domino
 
Pour le président de la FEPSM, Vetearii Flohr, cette problématique financière démotive. Actuellement, avec la fermeture de la station de Raiatea, il reste dix stations, dont cinq aux Tuamotu-Gambier, deux aux Marquises, une à Bora Bora et deux aux îles du Vent. Avant la mise en place de la FEPSM en 2009, ils étaient plus de 300 bénévoles à s’être inscrits pour participer au projet. "Pour vous dire que tout le monde était intéressé par l'objet social, celui de l'entraide", se désole Vetearii Flohr. Treize ans plus tard, les effectifs ont été divisés par trois et ils ne sont désormais plus que 110 bénévoles. "La chute est phénoménale et cela continue, années après années", constate le président de la FEPSM pour qui le problème central est celui des moyens.
 
"Ça va être compliqué de rester efficient dans la chaîne opérationnelle du sauvetage", estime Vetearii Flohr. Le sauvetage en mer relevant de la compétence de l'État, le président de la FEPSM rappelle que près de 6 millions de Fcfp d'aides nationales ont encore été versées cette année et implore le Pays de "ne pas rester caché derrière une question de compétence" en intervenant lui aussi financièrement : "Pourquoi une association sportive ou de jeunesse serait soutenue et nous pas ?" Pour Vetearii Flohr, d’autres stations pourraient elles aussi finir par jeter l'éponge comme Raiatea. "J'ai pris ça comme un échec personnel, car j'ai manqué à la mission que je m'étais donnée. C’est-à-dire de développer le sauvetage en mer et de le doter de moyens. Je vais d'ailleurs proposer ma démission en tant que président fédéral lors de la prochaine assemblée générale."
 

Christopher Brosse, responsable de la station de sauvetage en mer de Raiatea : "On ne peut plus faire tourner la station"
Pourquoi avoir fermé la station de Raiatea ?

"La station a été fermée par manque de moyen. Cela fait des années qu'on se bat pour avoir un minimum de moyen pour assurer un sauvetage digne de ce nom et le Pays ne nous aide pas à obtenir des moyens corrects. Ce n'est pas avec les pauvres petits dons qu'on a, avec les mécènes, qu'on va réussir à acheter un bateau. Aujourd'hui, on ne peut plus faire tourner la station." 
 
Vous utilisez vos moyens personnels jusqu'à aujourd'hui ?
 
"Jusqu'à maintenant, on utilisait nos moyens privés. Le problème, c'est qu'on a de moins en moins d'aide. Le défraiement de carburant c'est quand on l'a. S'il y a un souci avec un des bateaux, personne ne prend en charge les réparations ni les entretiens de navires. Et quand on voit aujourd'hui le coût de la vie, on ne peut pas se permettre, nous particuliers, de mettre à disposition nos propres unités. On donne de notre temps et de notre énergie et il y a quand même des limites au bénévolat".
 
Il était question que vous utilisiez le bateau de la DRM ?

"Effectivement, la DRM a remis en état plusieurs unités. Et dans ces unités il était prévu d’en mettre un à la disposition de l'antenne de Ra'iatea. Une fois le navire prêt, il a été décide que le navire ne pouvait être attribué, étant donné le nombre de missions qu'ils avaient en mer à assurer. Finalement le bateau est pour l'instant sur une remorque depuis plusieurs mois, à attendre qu'on veuille bien l'utiliser. L'antenne de la DRM de Raiatea nous avait également mis à disposition un local. Aujourd'hui, les locaux sont vétustes et doivent être rénovés. Ils ont été déclarés insalubres et on n'a plus de local. On a fait des demandes au niveau de la commue et des services administratifs, ne serait-ce que pour mettre notre matériel en sécurité… Il n'y a aucun local de disponible et pas d'endroit pour stocker notre matériel. La seule réponse que j'ai eu c'est de trouver un local à louer."
 

Vetearii Flohr, président de la FEPSM : "Je demande au Pays de ne pas rester cacher derrière une question de compétence"
Le Pays est-il au courant de la situation à Raiatea ?


"Le Pays est parfaitement informé de la situation particulière de la fédération. À maintes reprises, on les a sollicités. On leur a dit qu'à un moment, il faudra qu’ils interviennent sur le fonctionnement de la fédération. Ils refusent car le statut d'autonomie prévoit que le sauvetage en mer est de compétence État. Mais on n'est pas une association des amis de la carotte. On parle de sauver des vies en mer. C'est fini le concept de la FEPSM où tu viens avec ton moyen privé pour faire du sauvetage en mer. Ça a fonctionné pendant quelques années, mais aujourd'hui c'est fini. Car si le bateau a une casse, qui va payer ? Toutes ces problématiques sont les mêmes qu'il y a dix ans. C'est pour ça qu'il faut que le Pays participe. On est des Polynésiens, pourquoi il ne pourrait pas nous aider ? On est en discussions continuelles, mais c'est compliqué".
 
Vous pensez que cette fermeture va faire réagir ?
 
"La fermeture de cette station, c'est d'abord une perte pour le JRCC. Car dès qu'il y avait un événement en mer, c'est la station de Raiatea qui était appelée. J'espère bien que le Pays va se bouger. On a une assemblée générale la semaine prochaine. Je demande au Pays de mieux nous soutenir et de ne pas rester cacher derrière une question de compétence."
 

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Play Reo, la chasse au trésor de Speak Tahiti

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Play Reo, la chasse au trésor de Speak Tahiti

Tahiti, le 23 septembre 2022 – La société Speak Tahiti-Parauparau Tahiti, en partenariat avec Avis Tahiti, a lancé Play Reo, une nouvelle application mobile à visée touristique et culturelle de type "escape game", et réalisée par la société canadienne Cochlea Team. 

 

La société Speak Tahiti – Parauparau Tahiti a lancé mercredi son application mobile, baptisée Play Reo, réalisée par la société canadienne Cochlea Team et soutenue par un partenariat avec Avis Tahiti. Il s'agit d'un escape game virtuel, dédié à l'apprentissage des bases de la langue tahitienne et à la découverte des lieux culturels incontournables de l'île, notamment pour les visiteurs. 

 

Ainsi, les joueurs ont la possibilité, grâce aux différentes situations présentées par le jeu de découvrir neuf points touristiques durant la chasse au trésor : les hôtels Hilton, InterContinental, Te Moana et Tahiti Pearl ; le Musée de Tahiti et des îles ; le Centre culturel Arioi ; la Pointe Vénus ; le Tahara'a et la Conserverie de Tahiti.
 


Play Reo, la chasse au trésor de Speak Tahiti

Le scénario de Play Reo 

 

Le scénario met en scène un(e) touriste canadien(ne), Jonas ou Lisa, à la recherche de sa valise perdue en pleine ville. Pour la retrouver, il ou elle devra partir à la recherche de vingt indices transmis par des codes QR. Ces repères ont été disposés dans neuf points touristiques entre Mahina et Papara, mais aussi à Speak Tahiti et Avis Tahiti situés à Mamao, dans la ville de Papeete. Les adeptes du jeu pourront de toute manière se retrouver grâce à la "carte au trésor" de l'application. 

 

Chaque indice représente une énigme à résoudre en tahitien ou en français, et audible uniquement en tahitien. Selon les énigmes, l'aventurier assimilera des notions sur les thèmes de la mairie, la roulotte, le fare himene ou le fare va'a. Après avoir résolu toutes les énigmes, le joueur devra répondre à un quiz final faisant le récapitulatif des connaissances acquises tout au long du jeu. Une fois le quiz final réussi, la valise est retrouvée.
 


Pratique
L'application Play Reo est disponible sur Google play ou Apple store. Le code d'accès à l'application est à obtenir sur le site internet www.speak-tahiti.com, au prix de 5 euros soit 597 Fcfp. Sponsorisé par Avis Tahiti, Play Reo est gratuit pour leur client.
 

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"Le dossier de la transition énergétique est prioritaire"

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Tahiti, le 26 septembre 2022 - Fonds Macron pour la transition énergétique, stratégie de l'innovation, aide de l'État aux comptes sociaux polynésiens, nucléaire... Le haut-commissaire, Éric Spitz, a prononcé un premier discours et s'est prêté ensuite à une rapide interview sur ses principaux dossiers, lundi matin à Papeete à l'occasion de sa prise de fonction.

Vous avez commencé par évoquer le fonds Macron pour la transition énergétique en Polynésie française dans votre discours, avez-vous déjà une idée d'un calendrier pour sa mise à disposition de la collectivité ?
 
"Il est évident que ce dossier est prioritaire, celui de la transition énergétique. Ce fonds qui va être doté d'un peu plus de 7 milliards de Fcfp devra être doté avant la fin de l'année au plus tard. Un certain nombre d'arbitrages et surtout un mandat de négociation doivent être donnés par le gouvernement. Et surtout, il y aura une réunion interministérielle d'où sortira un "bleu" (document relié en bleu qui rend compte de l'arbitrage du Premier ministre, NDLR) et à partir de ce moment-là, j'aurai un mandat de négociation pour travailler avec le gouvernement de la Polynésie sur ce sujet."
 
Il y a déjà des débats sur son affectation entre les entreprises, les communes ou le gouvernement…
 
"Ce fonds doit servir à tous les projets au service de la transition écologique. Essayons déjà de dépenser tout l'argent que nous avons, avant d'essayer de se battre comme s'il n'y en avait pas assez. Je pense que tous les projets qui sont bons pour la planète ont vocation à être financés."
 
Vous avez évoqué également votre intérêt pour la stratégie de l'innovation du Pays. C'est une politique publique du Pays à laquelle vous serez sensible ?
 
"Oui, c'est une stratégie de l'innovation pour la Polynésie 2030, pour un développement inclusif notamment, qui va être soumise au vote de l'assemblée de la Polynésie française dans les prochains jours. L'État s'est aussi engagé sur ce travail de fond, parce que nous sommes persuadés qu'avec les atouts de la Polynésie, cette stratégie peut être un moteur de la croissance et peut permettre de créer de l'emploi."
 
Le président Édouard Fritch a évoqué encore récemment à Paris le sujet du soutien de l'État aux comptes sociaux du Pays, au titre de la solidarité nationale. C'est un sujet assez récent, est-ce qu'il reçoit une oreille attentive au niveau de l'État ?
 
"Le président du Pays a évoqué ces sujets avec le ministre de l'Intérieur et le ministre des Outre-mer lors de son dernier déplacement en métropole. Et les deux ministres ont ce sujet bien en tête. Je suis confiant sur la capacité à aboutir, à aider la Polynésie à franchir ce cap difficile."
 
Lors du récent congrès des communes, le tāvana de Paea et vice-président du Tavini évoquait l'idée d'effacer la dette de la Polynésie française à l'égard des deux PGE contractés par la collectivité. C'est du domaine du possible ?
 
"Je ne vais pas revenir sur tout ce qui a été dit et sur toute l'aide qui a été apportée à la Polynésie pendant la crise sanitaire. Il est évident que le salut pour la Polynésie, ce n'est pas de demander toujours plus d'argent mais à mon avis de créer de la richesse au niveau local. Évidemment, j'intercéderai pour que notamment les frais qui ne sont plus remboursés à la CPS par le Civen depuis un arrêt du Conseil d'État soient pris en charge par l'État ou plutôt remboursés par la Sécurité sociale. Mais on ne peut pas quand même toujours tout attendre de tout. En ce qui me concerne personnellement, je préfère travailler, parce que je préfère compter sur moi-même que sur les autres."
 
Sur ce sujet du remboursement des frais médicaux dépensés par la CPS pour les maladies radio-induites, vous l'avez évoqué de vous-même à votre arrivée à l'aéroport. C'est donc un dossier sur lequel le principe est acquis côté de l'État ?
 
"Sur ce dossier, d'une manière générale, le chef de l'État lors de son déplacement a reconnu qu'il y avait une part d'ombre dans notre histoire commune, qui était liée au nucléaire. Et s'il a fait des annonces très importantes lors de son passage, c'était non pas pour tourner la page, bien évidemment, parce qu'il va y avoir un centre de mémoire, il y a encore une étude qui va sortir… Mais c'est pour que l'on puisse avoir une relation confiante et apaisée sur tous ces sujets et qu'on passe aussi aux sujets qui, à mon avis, intéressent les Polynésiens -je le verrai bien à leur rencontre- sur leur emploi, leur logement ou leurs préoccupations quotidiennes. Même si, bien évidemment, ce dossier, on ne peut pas faire comme s'il n'existait pas."
 

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La Ligue 1 lance sa saison le 14 octobre

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La Ligue 1 lance sa saison le 14 octobre
Tahiti, le 26 septembre 2022 - La fédération tahitienne de football a dévoilé ce week-end le calendrier la prochaine saison de Ligue 1. Cette dernière débutera le 14 octobre avec le triple champion en titre, Pirae, qui sera opposée en ouverture à Temanava. Un mois d'octobre qui sera aussi marqué par le match du 7e tour de la Coupe de France qui se jouera au stade Pater. 

Le tournoi U19 de l'OFC a occupé pendant trois semaines les amateurs de foot. Et dans un peu moins de 21 jours, ces derniers seront de nouveau servis avec la reprise du championnat de Ligue 1. La fédération tahitienne de football a en effet dévoilé, ce week-end, le calendrier de sa compétition reine. L'élite du ballon retrouvera les terrains le 14 octobre pour l'ouverture de la nouvelle saison. Et 12 équipes se disputeront le titre de champion. 

Une lutte à laquelle se mêlera évidemment le triple tenant du titre, Pirae. Les orange de Heimanu Teuira débuteront leur année au stade Pater face à Temanava. Les rouges et noirs de Maatea seront d'ailleurs la seule équipe de Moorea en Ligue 1 cette saison, après le retrait de Tiare Tahiti qui aura passé quatre saisons dans l'élite. 

Dragon, dauphin de Pirae la saison passée et qui a perdu le titre à la dernière journée, lancera sa saison face à la modeste formation d'Excelsior. Vénus pour sa part, troisième du dernier exercice, débutera dans son stade de Mahina face à Tamarii Punaruu. Les promus de leurs côtés, JT et le Taiarapu FC, seront opposés respectivement à Central et à Tefana. 

Quant au format de cette saison à venir, les clubs joueront d'abord une phase régulière jusqu'au 28 janvier 2023. A l'issue les six meilleures équipes se qualifieront pour des playoffs qui se joueront en match aller-retour. 

La Coupe de France revient à Pater le 29 octobre
Mais en attendant, un premier trophée sera déjà décerné, le 7 octobre, date à laquelle se tiendra le désormais traditionnel Trophée des champions, opposant une nouvelle fois cette année, Pirae à Vénus. Une belle mise en bouche qui permettra notamment de juger de l'état de forme de deux des favoris pour le titre. 

Et une date importante également à retenir, celle du 29 octobre qui verra Vénus jouer le 7e tour de la Coupe de France au stade Pater. La dernière rencontre de Coupe de France au fenua remonte à 2019 et avait vu la défaite des bleus de Mahina face à Besançon (4-1). Le tirage au sort de ce 7e tour, qui marque notamment l'entrée en lice des clubs de Ligue 2, n'a pas encore été effectué. 

Le programme de la 1ère journée de Ligue 1
14 octobre
A Mahina : AS Vénus – AS Tamarii Punaruu 
A Puurai : AS Tefana – AS Taiarapu FC (promu)
A Pater : AS Excelsior – AS Dragon

15 octobre 
A Pater : AS Pirae – AS Temanava et AS JT (promu) – AS Central Sport 
A Teahupo'o : AS Pueu – AS Olympic Mahina

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Le texte sur la revalorisation salariale des agents de catégorie D obsolète avant son adoption

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Le texte sur la revalorisation salariale des agents de catégorie D obsolète avant son adoption
Tahiti, le 26 septembre 2022 – Les représentants à l'assemblée vont examiner, ce mardi, un projet de délibération relatif à la revalorisation salariale des agents de catégorie D. Une modification qui intervient après la hausse du Smig au 1er mai dernier, mais qui ne prend pas en compte celle qui aura lieu le 1er octobre.
 
Les représentants à l'assemblée de la Polynésie française (APF) doivent examiner ce mardi, en séance plénière, un projet de délibération portant modification des grilles indiciaires des premiers grades des cadres d’emplois de catégorie D. Cette modification fait suite à l'augmentation, au 1er mai dernier, du Smig, car selon le principe général du droit qui s'applique à tout agent public, “tout salarié a droit à un minimum de rémunération qui, en l'absence de disposition plus favorable, ne saurait être inférieur au salaire minimum de croissance”. Le texte propose donc d'ajouter un point d'indice au premier échelon des premier et deuxième grades des cadres d'emplois de catégorie D.
 
Seulement, le texte, qui a reçu un avis favorable du conseil supérieur de la fonction publique le 4 juillet dernier ainsi que de la commission de l’économie, des finances, du budget et de la fonction publique de l'assemblée, le 8 septembre, ne prend pas en compte la nouvelle augmentation du Smig au 1er octobre, annoncée par le conseil des ministres le 21 septembre. Ce qui le rend obsolète avant même son adoption. En effet, au 1er mai, le Smig est passé de 155 973 Fcfp à 159 092 Fcfp. Si la délibération examinée mardi par les représentants est adoptée, le salaire des agents de catégorie D de premier et deuxièmes grades passera de 158 620 Fcfp à 159 650 Fcfp. Et ce, alors que le Smig est fixé, à compter du 1er octobre, à 162 973 Fcfp.

Effet domino
Le représentant Tavini James Heaux souhaite donc interpeler le gouvernement lors de la séance à l'APF, ce mardi, sur cette question. Il souligne que si la délibération est adoptée, il faudra de nouveau la modifier le mois prochain pour se mettre à nouveau en conformité avec la hausse du Smig. Il pointe du doigt le risque d'un effet domino : “Avec le Smig qui va augmenter au 1er octobre, on risque de se retrouver avec un échelon 1 qui est au même niveau qu'un échelon 2. S'il faut augmenter l'échelon 2, il faut en faire de même pour l'échelon 3, et ainsi de suite”, ce qui pose la question de l'impact financier. Il pourrait alors être envisagé de revoir la valeur du point d'indice, qui est actuellement de 1 030 Fcfp.
  
Enfin, si la revalorisation du premier échelon était déjà prévue dans le collectif budgétaire de mars 2022 en prévision de la hausse du Smig du mois de mai, James Heaux s'interroge sur la capacité du budget du Pays à prendre en compte celle d'octobre. “Avec la revalorisation au 1er octobre, à combien cette nouvelle augmentation pour revaloriser l'indice va-t-elle se chiffrer ? Et est-ce qu'ils ont les fonds ?” Selon lui, le président du Pays n'avait pas prévu la nouvelle hausse du Smig, “sinon il l'aurait évoquée lors de la séance de l'ouverture de la session budgétaire”, le 15 septembre.

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Laura-Téa Louison-Grépin championne de Nouvelle-Zélande au fleuret

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Laura-Téa Louison-Grépin championne de Nouvelle-Zélande au fleuret
Tahiti, le 26 septembre 2022 - Laura-Téa Louison-Grépin a décroché, ce week-end, la médaille d'or chez les cadets aux championnats de Nouvelle-Zélande d'escrime. Menée 13 touches à 7, la jeune tahitienne a réalisé une belle remontée pour l'emporter 15-14 en finale du fleuret. Louison-Grépin s'est offert aussi l'argent chez les juniors. 

Quatre espoirs de l'escrime tahitienne ont pris part, ce week-end à Christchurch, aux championnats de Nouvelle-Zélande. Et on retiendra la performance de Laura-Téa Louison-Grépin chez les cadets. Au fleuret, la jeune polynésienne a réalisé un parcours sans faute avec notamment une performance mémorable en finale. Menée 13 touches à 7 par la numéro 1 néo-zélandaise, Louison-Grépin a réalisé une belle remontrée pour l'emporter 15-14 et s'offrir l'or. La sociétaire du 'Aito Papeete repart également de ces championnats avec une médaille d'argent décrochée chez les juniors. 

Pour les trois autres Tahitiens engagés, Dimitri Bonneau, Louis-Marie Sanchez et Gael Michel se sont inclinés avec les honneurs en quarts de finale. Prochains objectifs pour les tireurs polynésiens, les championnats d'Asie en avril prochain. 

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Uturoa au rythme de Matatini Mou

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Uturoa au rythme de Matatini Mou
Raiatea, le 26 Septembre 2022 – Le groupe de danse Matahura a organisé son marathon de ‘ori Tahiti dimanche, au chapiteau de la place To’a huri nihi de Uturoa. Pour l’occasion, Matatini Mou, meilleure danseuse du Heiva 2019, a fait le déplacement depuis Tahiti pour animer l’événement.
 
Dimanche, plus d’une centaine de danseuses avaient rendez-vous sous le chapiteau de la place Toa huri nihi à Uturoa, pour transpirer au rythme des to’ere. La meilleure danseuse du Heiva 2019, Matatini Mou, spécialement venue sur l’île pour l’occasion, leur avait préparé une savante chorégraphie à son image : très énergique.

C’est la seconde fois que Matatini Mou se rend à Raiatea pour un ‘ori Tahiti marathon, et comme pour sa première venue, les jeunes filles et les femmes de tous âges étaient présentes pour relever le défi, même si celui-ci était ardu. “Aujourd’hui ça a été quand même difficile. Les filles sont même venues me voir à la fin, en me disant qu’elles avaient trouvé difficile mais qu’elles avaient adoré ! Et qu’elles vont travailler pour la prochaine fois”, a d'ailleurs déclaré pleine de bonne humeur Matatini à l’issue de l’événement. J’ai eu des filles qui sont venues me dire que j’étais trop en forme, qu’elles n’avaient pas l’habitude de ce genre de tamure marathon. C’est sûr que les filles de Raiatea dansent différemment de celles de Tahiti, car elles n’ont pas les mêmes cours et écoles de danse. Donc je pense que c’est une question de style de danse aussi. Ça change de ce qu’elles ont d’habitude.”
 
D'un point de vue général, la danseuse était satisfaite de son déplacement C’était vraiment top, j’ai adoré. Et je me dis que l’île devrait faire plus d’animations comme ça. L’accueil est chaleureux ! Ma couronne de tête m’a été offerte par un papi. Il y avait des chants…, enfin les gens en général de Raiatea sont tellement accueillants.”  Raiatea est pour l’instant la seule île de Polynésie où cette danseuse chevronnée est intervenue pour un ‘ori marathons. “En général je me déplace surtout dans d’autres pays. Là, par exemple, j’étais en Calédonie il n’y a pas si longtemps.”

Les jeunes, levier de la culture

Uturoa au rythme de Matatini Mou
C’est grâce au groupe de danse Matahura, créé en 2019, que l’on doit sa venue sur l’île Sacrée. L’événement était organisé pour une levée de fonds, comme l’explique Teremihi Rochette, président du groupe : “C’est tout naturellement qu’on a organisé un marathon ‘ori Tahiti puisque c’est notre truc la danse. Et c’est la deuxième fois qu’on l’organise avec elle également.” Il explique que plusieurs projets culturels sont en préparation, bien que pour l’instant, rien ne soit encore fixé. C’est surtout pour les jeunes. C’est eux le levier de notre culture. Nous-même on est jeunes encore. Moi je suis musicien. Madame danse. On a monté un petit groupe avec les amis. Il faut que les jeunes prennent conscience qu’il faut se rattacher à sa culture.” Nul doute que le message est bien passé, puisque plusieurs fillettes étaient présentes pour le marathon, et elles ont impressionné par leur endurance et leur implication.

Uturoa au rythme de Matatini Mou

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PGEM de Moorea : les associations satisfaites, mais...

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 PGEM de Moorea : les associations satisfaites, mais...
Moorea, le 26 septembre 2022 - Après l’annulation de la modification du rapport final du PGEM2 révisé par le tribunal administratif, les associations requérantes se satisfont de la décision de justice. La fédération Aimeho To’u Ora regrette toutefois que d’autres modifications faites par le gouvernement dans le PGEM révisé n’aient pas été supprimées. Elle annonce vouloir faire appel.

Suite à la décision du tribunal administratif d’annuler le 20 septembre dernier l’arrêté pris en catimini par le gouvernement pour autoriser les constructions de pilotis dans les zones prioritaires de l’île, la fédération Aimeho To’u Ora, requérante, se satisfait de la reconnaissance par la justice “d’un détournement de procédure ainsi qu’une erreur de droit” de la part du pouvoir exécutif. Son président Dom Leoture – également représentant des associations environnementales au sein du comité de gestion du Plan de gestion des espaces maritimes (PGEM) – regrette toutefois que d’autres modifications apportées en conseil des ministres dans le rapport final du PGEM2 n’aient pas été également supprimées. Il reconnait toutefois avoir “fait des erreurs dans la présentation de son dossier juridique, dont celle de ne pas détailler assez les modifications à retirer”.

Selon la fédération, la première concerne la suppression de la demande d’avis au comité de gestion du PGEM pour l’organisation de toutes les manifestations qui impactent le lagon de Moorea. “On peut imaginer par exemple que si le gouvernement veut organiser une compétition similaire à celle de Teahupoo, il peut l’imposer. On ne dit pas qu’on ne veut pas, mais on dit qu’il faut que ça puisse être discuté dans le comité de gestion de la même façon que tout événement de grande ampleur”, explique Dom Leoture.

“Développer l’île de Moorea pour les très riches"

 PGEM de Moorea : les associations satisfaites, mais...
Ce dernier cite en outre, comme deuxième point, l’annulation par le gouvernement de l’interdiction d’autoriser, dans le PGEM2, l’implantation d’hydro-surface sur l’île de Moorea, dédiée notamment aux hydravions. “On sait qu’il y a des projets d’hydravion entre les îles et que le ministre Bouissou nous a bien montré qu’ils ont une volonté de développer l’île de Moorea pour les très riches, d’agrandir la piste d’aéroport pour les jets privés... Il s’agit en gros de faciliter le tourisme de luxe. Or, les gens de Moorea ont quand même dit qu’il n'y avait pas besoin d’hydravion sur l’île puisqu’on a déjà un aéroport. Il y a beaucoup d’autres îles qui en ont besoin vu que celles-ci n’ont pas d’aéroport”, développe le président de la fédération Aimeho To’u Ora.

Le dernier point cité par la fédération concerne l’annulation par le gouvernement de donner la possibilité au comité de gestion du PGEM de donner son avis sur les projets d’utilité publique. “Ce n’est pas normal, car on peut justement estimer qu’un projet d’ampleur, comme récemment celui de l’agrandissement de la marina de Vaiare, puisse être mis dans un projet d’utilité publique. On se souvient qu’ils ont travaillé pendant des années pour venir présenter un projet qui n’était pas dimensionné pour l’île de Moorea et qui avait été refusé à l’époque par le conseil municipal”, rappelle Dom Leoture. Ce dernier se donne de ce fait quelques jours de réflexion avec sa fédération avant certainement de faire appel de la décision du tribunal administratif. “Ils ont rectifié la plus grosse des erreurs, mais il y en a encore quelques-unes à rectifier. On aimerait affiner le résultat”, prévient-il.

"Une décision dans l'intérêt de Moorea"

Dans un communiqué de presse, l’association des habitants de Temae, qui a également porté l’affaire devant la justice, “se félicite de la décision du tribunal administratif, rendue conforme au droit et surtout dans l’intérêt de Moorea, affirmant ainsi la nécessité de préserver l’intégralité de son lagon et de ses plages au profit de l’ensemble de la population de l’île et de la Polynésie française.  Toute construction nouvelle sur le lagon de Moorea est rendue impossible en l’état.” L’association présidée par Alain Bonno conclut en assurant qu’elle “continuera de veiller à la bonne application du droit et se mobilisera autant que possible afin de préserver le cadre de vie des habitants de Moorea”.

Contactée par Tahiti Infos, la commune de Moorea-Maiao n’a, pour sa part, pas souhaité réagir, car elle estime que cette affaire juridique concerne plutôt le gouvernement de la Polynésie française.
 

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Le Stream Event Tahiti récolte plus d'un demi-million

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Le Stream Event Tahiti récolte plus d'un demi-million

Tahiti, le 25 septembre 2022 – La première édition du Stream Event Tahiti (SET), initié par Choco_arii alias Ariioehau Taumihau, a réuni seize streameurs pendant trois jours, à la salle Arcadia de Papeete ce week-end. L’événement permet de récolter plus de 500 000 Fcfp de dons en faveur de l'association Eimeo Animara de protection des animaux.

 

Premier du genre, le marathon de streaming baptisé “Stream Event Tahiti” (SET) s'est déroulé à la salle de jeux en réseau Arcadia de Papeete entre vendredi, 8 heures, et dimanche soir, 18 heures. L'événement a réuni seize participants bénévoles âgés de 17 à 36 ans qui ont diffusé, en direct et en continu, leurs sessions de jeux vidéo sur la chaîne Twitch de l'événement. Organisés en quatre groupes de quatre streameurs, les équipes se sont relayées toutes les quatre heures pour assurer la permanence du SET. Une fois la session terminée, les streameurs qui étaient en direct aiguillaient leurs internautes vers l’équipe suivante via un lien de connexion. Chacun des streameurs a pu proposer son propre “contenu” sur son propre “live”, selon ses préférences de jeux vidéo : Fortnite, Les Sims, Minecraft ou Call Of Duty pour les plus connus… Les streameurs ont ainsi pu se créer une “communauté” avec laquelle ils étaient en contact direct grâce à un espace de discussion instantanée, sur la plateforme dédiée à l’événement.
 


Le Stream Event Tahiti récolte plus d'un demi-million
L'objectif final du “Stream Event Tahiti” était de récolter des dons en faveur de l'association Eimeo Animara. En effet, tout au long du week-end, les internautes étaient invités à verser de l'argent sur la cagnotte en ligne, Leetchi, mise en place pour l'événement ou dans la cagnotte “physique” installée dimanche sur le site des Trois Pontons à Punaauia. De nombreux lots, offerts par les partenaires de l'événement et destinés aux donateurs les plus généreux, ont été débloqués alors que la cagnotte franchissait des seuils de de dons préétablis. Au final, tous ces efforts des streameurs ont porté leurs fruits puisque le SET a permis à l'association Eimeo Animara d’être bénéficiaire de plus d'un demi-million de Fcfp de dons. Près de 500 000 Fcfp ont été récoltés sur la cagnotte virtuelle Leetchi, ainsi que 26 200 Fcfp via la cagnotte physique installée à Punaauia. Notons que le compte Leetchi du SET est encore ouvert et à disposition des donateurs, jusqu'au dimanche 2 octobre prochain à 18 heures.
 

Le Stream Event Tahiti récolte plus d'un demi-million

Trois jours de défis et de surprises 

 

Certains streameurs ont même reçu plusieurs défis de leurs spectateurs pendant les sessions de jeux et en ont profité pour faire monter l’audience. Dès le premier jour de l’événement, alors que le SET venait de récolter 10 000 Fcfp, des streameurs ont dû relever le défi de manger du piment, d’autres de se maquiller voire de se prêter à des exercices sportifs. Un total de 79 440 Fcfp était atteint, vendredi dans l’après-midi, alors que l’objectif était d’atteindre les 100 000 Fcfp avant minuit. De ce fait, deux Disc-Jockey (Djette Zoe et Dj Esteban), ont rejoint les streameurs pour animer l’événement et faire une surprise aux internautes. Dans la matinée du samedi, le seuil des 200 000 Fcfp étant déjà dépassé, des lots de T-shirt offerts par le partenaire Bliss ont donc été débloqués. En début de soirée, le SET comptait 254 000 Fcfp dans la cagnotte virtuelle et les streameurs se sont ensuite tous adonnés au karaoké à la demande de leurs internautes. Pour encourager davantage les dons afin d’atteindre le palier des 300 000 Fcfp, les streameurs ont alors annoncé qu’ils débloqueraient le téléphone Caterpillar S60 pour un des donateurs ayant fait un don de minimum 10 000 Fcfp, qui serait sélectionné à l’issue d’un tirage au sort. Dimanche, le SET touchant à sa fin, les streameurs ont réservé à leurs internautes une ultime surprise. Tandis que le montant de la cagnotte s’élevait à 309 840 Fcfp et que le téléphone avait été débloqué, les streameurs ont reçu la star locale du streaming connu sous le nom de Mabzouel. Pour cette dernière journée du SET, Mabzouel, l’invité tant attendu a convié sa communauté de plus de 170 000 abonnés à participer à l’événement. Une intervention qui a d’ailleurs fortement contribué à atteindre le montant final de près de 500 000 Fcfp.
 


Le Stream Event Tahiti récolte plus d'un demi-million

Un succès offert à la cause animale 

 

Les jeunes vidéastes réunis à la salle Arcadia étaient quelque peu perplexes quant à la réussite de ce SET, non seulement puisqu'il s'agissait d'une première édition, mais aussi parce que la production locale de streaming pèche encore par manque de notoriété. Mais malgré les appréhensions, le Stream Event Tahiti s’avère un véritable succès. Un succès pour son initiateur, "Choco_arii" alias Ariioehau Taumihau, connu du petit écran sous son pseudonyme d'animateur "Choco" ; mais aussi – et surtout – pour l'association Eimeo Animara. “J'avoue que l'événement a fonctionné encore mieux que prévu”, se félicite Ariioehau Taumihau. “Pour une première édition, je trouve qu'on s'en est vraiment bien sortis. Je n'arrive toujours pas à croire que nous avons réussi à mobiliser toute cette communauté à travers cet événement, ce qui nous a permis de récolter plus d'un demi-million en faveur de la cause animale. Cela ne peut être que positif pour la suite et je remercie tous ceux qui ont contribué à cette réussite.” Camelia Mataoa, présidente de l'association Eimeo Animara, avoue également avoir été émue par cette initiative et par ses résultats. “Déjà, j'étais étonnée mais aussi touchée que les dons soient reversés à notre association. En plus, j'ai apprécié le fait que des jeunes soient à l'origine de cet événement. Franchement, lorsque j'ai vu la somme récoltée, j'ai fondu en larmes. Ces dons nous permettrons vraiment de faire de belles choses.” En effet, grâce à cette somme, l'association Eimeo Animara pourra payer en priorité les factures vétérinaires et les soins des animaux malades, avant d'envisager la réalisation de nouveaux projets. L'association souhaiterait notamment mettre en place un refuge pour animaux à Moorea.
 


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Les Trésors de Jumel au Chevalet

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Les Trésors de Jumel au Chevalet
TAHITI, le 26 septembre 2022 - Donatien Jumel expose à la galerie Au Chevalet jusqu’au 1er octobre. Le vernissage a eu lieu samedi dernier. L’artiste peintre cherche, comme à son habitude, de dépasser les sujets pour offrir au visiteur une ambiance. Il envisage également d'exporter son travail pour faire rayonner la culture polynésienne.

L’artiste peintre Donatien Jumel honore une fois de plus son rendez-vous annuel à la galerie Au Chevalet. Il présente à cette occasion une cinquantaine d’huiles sur toile qui sont autant de “trésors de Polynésie”. “J’entends par trésor des paysages, des lieux et des scènes de vie bien sûr. Mais selon moi, le véritable trésor c’est le peuple et ses traditions.”

Il est revenu sur des thématiques anciennes comme il l’avait fait lors de précédentes expositions, “j’ai toujours des photos en réserve pour ça”, précise-t-il. En effet, Donatien Jumel travaille en atelier à partir de photographies ou illustrations variées. Parmi les sujets retenus se trouvent un hydravion, un retour de pêche, un porteur de pierre, des danseuses et danseurs, des rameuses et rameurs…

12 heures de travail quotidien


Ces sept derniers mois, l’artiste s’est enfermé 10 à 12 heures par jour dans son atelier. Pendant toute cette période il a, au-delà des sujets, travaillé les ambiances. “Ce que je cherche avant tout, c’est la lumière, les couleurs, les ombres et la lumière.” Pour expliciter la démarche, il entre dans l’aspect technique de son art. Sans cela, il considère ne pas être suffisamment clair. “Au lieu de prendre du noir pour les ombres, j’opte pour du bleu, du rouge, du mauve…” Il joue pour dégager ce que ses sujets ont de plus profond. “Je veux que les visiteurs ressentent ce qu’ils voient.”

Il vise une sorte de touche parfaite, il parle de couleur trouvée du premier coup. Il prend pour exemple Claude Monet. “Pourquoi lui en particulier est-il grand ? Car, en regardant ses œuvres, on constate que chaque touche est à sa juste place, chaque couleur est la bonne.” Cet objectif, Donatien Jumel l’atteint exceptionnellement. La toile intitulée Pêche au banc de sable est l’une des plus abouties de cette exposition selon son auteur. Avec elle, l’artiste est au plus proche de son objectif.

Des œuvres légendées

Près de chaque toile, Donatien Jumel a rédigé ses pensées, il a détaillé ses techniques ou bien encore le contexte des sujets. Cette année, une fois n’est pas coutume, ses œuvres sont en quelque sorte légendées.

Pour la suite, il aimerait pouvoir poser son chevalet pour peindre la vie qui passe, pour raconter des scènes de vie plus contemporaines. “Un peintre n’est-il pas un témoin de son temps ?”, s'interroge-t-il. Il envisage, s’il peu, de développer de nouveaux sujets et d’exporter son art pour faire rayonner la culture polynésienne au-delà des récifs. “J’essaierai tout au moins de contribuer à ce rayonnement à mon échelle.” Il dit, pour cela, vouloir proposer des choses un peu moins conventionnelles.

Les Trésors de Jumel au Chevalet
Combat de coq

Tradition actuellement contestée, je n’ai pas peint ce tableau à cause de la polémique qui l’entoure. Mon attention s’est portée sur la lumière que dégage ce sujet, la façon dont les couleurs glissent sur les plumes des coqs et pour l’intérêt que j’ai à rendre le ‘vivant’ dans mes tableaux, ici avec le mouvement des sujets.

Huile sur toile, 70 x 90 cm.
Tableau inspiré d’une composition personnelle de plusieurs supports visuels.

Les Trésors de Jumel au Chevalet
Escale pour réparation

J’ai peint déjà beaucoup de tableaux sur les hydravions de la Compagnie TEAL et RAI qui assuraient certaines liaisons aériennes en Polynésie. Ce qui m’a intéressé dans cette image est le fait de présenter l’avion sous un angle moins ‘cliché’ et conventionnel qu’habituellement, il est ici en réparation. J’espère qu’à travers cette lumière, je donne un intérêt à ce moment anecdotique de la vie de l’avion.”

Huile sur toile, 60 x 90 cm.
Tableau inspiré d’une photo de Hajo Topzand.

Les Trésors de Jumel au Chevalet
Arrivée à Tahiti de la pirogue hawaiienne Hokule’a

J’ai eu la chance d’assister à l’arrivée des deux pirogues traditionnelles hawaiiennes cette année à Papeete. J’ai pris nombre de photos de cet événement, mais à cause de la couverture nuageuse, ces photos sont assez ‘grises’. J’ai donc décidé d’accentuer les tons chauds contrastant avec les verts dans ma palette afin d’obtenir cette atmosphère presque de fin de journée baignée d’une lumière douce et diffuse.

Huile sur toile, 70 x 90 cm.
Tableau inspiré d’une photographie du peintre.

Les Trésors de Jumel au Chevalet
Pêche au banc de sable

On connaît Bora Bora pour sa lumière, et ce sujet résonne pour moi comme l’accomplissement d’un long travail sur tous mes tableaux passés à manier les couleurs et à les associer entre elles afin de faire ressortir au mieux une ambiance dans une toile. J’espère que vous ressentirez ce qui s’en dégage.”

Huile sur toile, 90 x 90 cm.
Tableau inspiré d’une photographie de Jean-Michel Contremoulins.

Pratique

Jusqu’au 1er octobre à la galerie du Chevalet. Entrée libre.
Horaires : Lundi de 13h30 à 17h30, du mardi à jeudi de 8 heures à midi et de 13h30 à 17h30. Le vendredi de 8 heures à midi et de 13h30 à 16h30, le samedi de 8 heures à midi.

Tél. : 40 42 12 55

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Les convoyeurs de cocaïne jugés le 20 octobre

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Les convoyeurs de cocaïne jugés le 20 octobre
Tahiti, le 26 septembre 2022 – Le capitaine et le matelot suédois, qui ont été contrôlés mercredi dernier avec 423,862 kg de cocaïne à bord de leur voilier, comparaîtront devant le tribunal correctionnel le 20 octobre.
 
Les deux ressortissants suédois, qui avaient été placés mercredi dernier en retenue douanière puis en garde à vue vendredi, suite à la saisie de 423,862 kg de cocaïne à bord de leur voilier le matin lors de leur entrée au port de Papeete, comparaîtront devant le tribunal correctionnel le 20 octobre. Ils sont poursuivis des chefs d'importation, détention et transport de stupéfiants et délits de contrebande, des faits commis en Polynésie française entre le 15 et le 21 septembre. Le capitaine âgé de 55 ans et le matelot âgé de 46 ans sont sortis de leur garde à vue de 48 heures dimanche. Le parquet avait requis leur incarcération dans l'attente de leur procès. Les deux hommes ont été présentés au juge des libertés et de la détention. Le matelot, qui a reconnu les faits, a été placé en détention provisoire. La capitaine, qui a protesté de son innocence, a quant à lui été placé sous contrôle judiciaire.

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Le va'a par les femmes et pour les femmes à la Vaahine Open Challenge

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Le va'a par les femmes et pour les femmes à la Vaahine Open Challenge
Tahiti, le 26 septembre 2022 - La première édition de la Vaahine Open Challenge Community a rassemblé, dimanche à Papeari, près de 100 rameuses. Ces dernières se sont affrontées en V6 sur un parcours “sprint” de 1 800 mètres sur le lagon de Teva i Uta. Au-delà des résultats sportifs, l'objectif pour Heilani Cronstead et le club de l'AS Mataiea Va'a, instigateurs de l'événement, était de valoriser et de promouvoir la pratique du va'a auprès des femmes. 

Première réussie pour la Vaahine Open Challenge Community. L'événement, consacré exclusivement aux femmes et né sous l'impulsion notamment de Heilani Cronstead et du club de l'AS Mataiea Va'a, avait pour but de valoriser et de promouvoir la pratique du va'a auprès de la gent féminine. Le pari a été relevé avec près de 100 rameuses réunies, dimanche, au motu Ovini de Papeari. 
Parmi les athlètes présentes sur la côte ouest, on retrouvait les sociétaires de Ihilani Va'a, coachées par Vaimiti Maoni, et qui ont pris le pouvoir cette saison chez les féminines. D'autres clubs comme EDT Va'a, Tahitian Padlle, To'ahiva Va'a, Papara Toa a Hine Va'a ou encore Pueu Nui étaient également présents et ont offert de belles empoignades sur le plan d'eau de Teva i Uta. 

Les clubs devaient constituer des équipages en V6 et s'affronter ensuite sur un parcours “sprint” de 1 800 mètres avec des séries qualificatives à passer avant la grande finale. L'histoire retiendra que cette première édition de la Vaahine Open Challenge Community a été remportée par Ihilani Va'a dans la catégorie “Vahine”. Et chez les plus jeunes, les “Hine”, les courses ont été dominées par l'équipage d'EDT Va'a et ses “Amazon Girls”. 

Une nouvelle génération qui monte
Le va'a par les femmes et pour les femmes à la Vaahine Open Challenge
Mais l'essentiel était surement ailleurs pour Heilani Cronstead, ravie de voir autant de femmes présentes dimanche sur le plan d'eau. “En mettant en place la Vaahine Open Challenge Community, l'objectif est d'œuvrer pour la valorisation du sport féminin et du va'a féminin en particulier”, explique celle qui partage la vie du champion, Georges Cronstead. 

Si du côté des hommes, le vivier des 'aito se renouvèle assez facilement, du côté des femmes, le renouvellement des générations a encore du mal à suivre. Hinatea Bernardino a dominé la dernière décennie mais depuis trois saisons le va'a féminin cherche sa nouvelle figure de proue. Aujourd'hui, les courses sont souvent dominées par des rameuses expérimentées comme Marguerite Temaiana, Tea Lorfèvre ou tout récemment Aurélie Laplane qui s'est offert la première édition de la Hawaiki Nui Solo Va'a. 
“Le va'a a toujours attiré les jeunes filles et les jeunes femmes en Polynésie. Après c'est au niveau de l'organisation familiale que ça ne suit pas forcément. C'est encore compliqué pour certaines de se dégager du temps pour faire du sport. Moi de mon côté j'essaye toujours de me dégager 30 à 40 minutes, voire 1 heure pour faire une session”, indique Heilani Cronstead. 

Vaimiti Maoni de son côté œuvre également au sein de son club de Ihilani pour un développement plus large du va'a féminin. C'est en tout cas un défi qu'elle relève avec réussite depuis deux ans à Pirae où son groupe de six rameuses est passée à 24 cette saison. “C'est mon combat de tous les jours, de promouvoir le va’a féminin. Je partage volontiers mon expérience avec les filles”, insiste Maoni.  

Et les efforts d'autres clubs comme EDT Va'a, du Team Tamarii Mataiea ou encore du Papara Toa a Hine Va'a ont permis l'émergence ces derniers mois de nouvelles pépites. Parmi lesquelles Ranitea Mamatui, d'EDT Va'a victorieuse du Te 'Aito junior en juin. Mihinoa Paari, du Team Tamarii Mataiea, survole elle la catégorie des cadets et titille déjà les meilleurs juniors et séniors. Tautiare Manate de Ihilani Va'a sera également à suivre. Et enfin Iloha Eychenne, victorieuse de son premier Te 'Aito cette année, complète cette nouvelle génération de rameuses qui monte. Et d'autres événements comme la Vaahine Open Challenge Community devraient en encourager davantage. Le va'a féminin a peut-être trouvé son nouveau souffle. 

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14 heures d'électricité issue d'énergies renouvelables dimanche dernier

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14 heures d'électricité issue d'énergies renouvelables dimanche dernier
Tahiti, le 26 septembre 2022 – Dimanche dernier, la météo a permis à EDT de fournir, pendant 14 heures, de l'électricité issue entre 90 et 95% d'énergies renouvelables à Tahiti. Une nouvelle victoire pour EDT qui ambitionne, dans les mois à venir, 100% d'énergies renouvelables certains dimanches après la mise en service définitive de la nouvelle batterie géante Putu Uira de la Punaruu, dans quelques semaines.
 
L'île de Tahiti a été alimentée, dimanche dernier, en électricité issue entre 90 et 95% d'énergies renouvelables pendant 14 heures. Dans un communiqué, EDT indique que les conditions météorologiques ont permis aux équipes du fournisseur d'électricité et de Marama Nui de fonctionner de 8 à 16 heures puis de 23 à 5 heures du matin avec un seul groupe électrogène à la centrale de la Punaruu. Cette météo, qui allie un très fort alizé et donc une pluviométrie importante au Sud de l’île, sur les ouvrages hydroélectriques, et un ensoleillement important mais à forte variabilité sur la zone urbaine, générait par le passé des conflits entre l'hydroélectricité et le photovoltaïque le dimanche, indique EDT. La nouvelle batterie géante Putu Uira de la Punaruu doit permettre de maximiser la pénétration des énergies renouvelables.
 
Avec la mise en service définitive de Putu Uira, dans quelques semaines, EDT ambitionne d'atteindre 100% d'énergies renouvelables certains dimanches dans les mois à venir. Avant d'atteindre cet objectif, EDT précise que certaines étapes sont encore nécessaires : “La qualification du lissage de l’énergie photovoltaïque à l’aide de la turbine de la centrale Vairaatoa, l’amélioration des outils de prévisions photovoltaïque et la vérification de la capacité de la centrale de Punaruu à fonctionner de manière prolongée au gasoil à faible charge.” L'objectif à l'horizon 2030 étant, en principe, un mix énergétique composé à 75% de renouvelable.

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Prise de contacts et premiers dossiers pour le haut-commissaire

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Prise de contacts et premiers dossiers pour le haut-commissaire
Tahiti, le 26 septembre 2022 - Le haut-commissaire Éric Spitz a officiellement pris ses fonctions lundi matin lors d'une cérémonie organisée à Papeete, profitant de l'occasion pour évoquer quelques-uns des premiers dossiers intéressant en priorité les rapports entre l'État et la Polynésie : Transition énergétique notamment, nucléaire évidemment.
 
Dépôt de gerbe au monument aux morts, honneurs militaires et salutations officielles aux autorités civiles et militaires… La cérémonie officielle de prise de fonction du nouveau haut-commissaire, Éric Spitz, a été organisée lundi matin avenue Pouvana'a a Oopa à Papeete. Le haut fonctionnaire a ensuite prononcé un premier discours à la résidence du haut-commissaire, préalable à une prise de contact avec ses –nombreux– interlocuteurs du Pays et de l'État au fenua.
 
“Aimer pour comprendre, comprendre pour agir.” Éric Spitz a entamé son discours avec cette devise du préfet créole guyanais, Félix Éboué, qu'il a souligné faire sienne à chaque entrée en poste depuis son arrivée dans la préfectorale. “Je vais sauter une étape, j’aime déjà ce territoire je n’ai pas besoin d’y rester plusieurs semaines pour le savoir”, a embrayé le nouveau haut-commissaire, en référence à sa précédente affectation au poste de secrétaire général du haut-commissariat entre 2008 et 2010. “Car il est le fruit d’une culture unique, d’une identité forte, d’une civilisation ancienne et d’une très belle langue. J’aime ce territoire car il existe entre lui et la France des liens uniques difficiles à définir, ce que Baudelaire appelait 'les mystérieuses correspondances'.”
 
Comme lors de son arrivée à l'aéroport, vendredi dernier, Éric Spitz a répété vouloir “aller à la rencontre” des Polynésiens “pour être sûr de comprendre au-delà de mes souvenirs et des notes que j’ai lues pour préparer mon arrivée”. Autre confirmation, le temps de “l'action”, s'il n'est “pas le moment d'en parler dans le détail”, sera principalement consacré à décliner les engagements du Président de la République annoncés en juillet 2021 pour la Polynésie. Des engagements dans les domaines “de la sécurité, de la santé, de l’insertion, de la solidarité de l’État, de la transition énergétique ou du nucléaire”, a notamment listé Éric Spitz.
 
Transition écologique
 
Exprimant “tout le plaisir” qu'il éprouve à “retrouver de nombreux élus que je connaissais déjà” et à travailler avec le président du Pays, Édouard Fritch, et celui de l'assemblée, Gaston Tong Sang, le haut-commissaire s'est tout de même attaché à préciser certains des dossiers en instance. Premier évoqué, celui de la transition écologique avec le Fonds Macron de 7 milliards de Fcfp attendu avant la fin de l'année. Mais aussi l'accompagnement de la stratégie de l'innovation du Pays qui doit bientôt passer à l'assemblée, le soutien à la candidature des îles Marquises à l'Unesco, sa visite “déjà programmée” au RSMA de Hao, non sans oublier “cette part d'ombre de notre Histoire” qu'est le dossier du nucléaire.
 
Éric Spitz avait déjà évoqué de lui-même à son arrivée à l'aéroport le sujet du remboursement à la CPS des frais engagés pour les maladies radio-induites, il a une nouvelle fois abordé ce sujet sans faux pas. Soulignant à dessein qu'il ne s'agissait pas de “tourner la page”, l'expression ayant soulevé par le passé quelques réactions courroucées lorsqu'elle avait été prononcée par des représentants de l'État. Enfin, pour être exhaustif sur les sujets abordés par le nouveau représentant de l'État, Éric Spitz a encore cité la “préoccupation majeure” des violences intrafamiliales, le logement ou encore pêle-mêle les obligations du Code général des collectivités territoriales pour les communes polynésiennes en matière d'eau, d'assainissement et de gestion des déchets.
 
“Les défis qui nous attendent sont de taille, mais lorsque je vois le chemin déjà parcouru, je ne doute pas de votre capacité, de notre capacité collective, à les relever”, a souhaité encourager le haut-commissaire, citant cette fois-ci pour conclure Saint-Exupéry. “Pour ce qui est de l'avenir, il ne s'agit pas de le prévoir mais de le rendre possible”.
 

Prise de contacts et premiers dossiers pour le haut-commissaire

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