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Te 'Aito : Première pour Iloha Eychenne chez les femmes, le beau geste de Georges Cronstread qui offre la victoire à Bruno Tauhiro

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Te 'Aito : Première pour Iloha Eychenne chez les femmes, le beau geste de Georges Cronstread qui offre la victoire à Bruno Tauhiro
Tahiti, le 25 juin 2022 – Si, chez les hommes, Hititua Taerea s'est offert sa première victoire au Te 'Aito, du côté des dames, Iloha Eychenne a signé aussi, ce samedi, son premier succès au 'Aito, en devançant Marguerite Temaiana et la Hawaiienne, Dona Kahikawaokawailani. Et chez les vétérans 40 ans, la course a été marquée par le geste de fair-play de Georges Cronstead qui a laissé la victoire à Bruno Tauhiro. 

Avant le départ de la grande course en open homme du Te 'Aito, les dames et les vétérans ont également participé à la fête, ce samedi. Au programme pour eux, un parcours de 19 km, comme celui des juniors, entre la plage de Aorai Tini Hau, la rade de Papeete et Arue. 

Chez les dames, avec l'absence de Hinatea Bernadino, 11 fois victorieuse de la course, partie aux Mini-Jeux de Saipan, l'occasion était donc belle d'inscrire son nom au palmarès. Ce que n'a pas manqué de faire, Iloha Eychenne. deuxième l'année dernière, derrière l'intouchable rameuse de Teva, la native de Huahine et fille de l'illustre, Jean-Luc Eychenne, vainqueur du Super 'Aito en 2000, a dominé les débats, samedi. En tête de bout en bout de la course, Iloha a devancé l'expérimentée, Marguerite Temaiana, et la Hawaiienne, Dona Kahikawaokawailani.

Incompréhension à l'arrivée pour Bruno Tauhiro
Te 'Aito : Première pour Iloha Eychenne chez les femmes, le beau geste de Georges Cronstread qui offre la victoire à Bruno Tauhiro
Lancée dix minutes après les dames, on retrouvait du beau monde dans la catégorie des vétérans 40 ans. Parmi eux notamment des anciens vainqueurs du Te 'Aito, dont Bruno Tauhiro et Manutea Owen. Néanmoins le tenant du titre de la catégorie était Georges Cronstead, vainqueur lui dans ses plus jeunes années des deux premières édition du Te 'Aito juniors (en 1998 et 1999). Une belle brochette de champion donc au départ. 

Et sur le premier tronçon de course on retrouvait déjà Tauhiro et Cronstead à la bagarre. Dans leur sillage, Teva Le Calvic et Manutea Owen un peu plus en retrait. Le trio Tauhiro-Cronstead-Le Calvic allait ensuite se suivre quasiment jusqu'à l'arrivée. Et à l'entrée de passe de Taaone, Tauhiro allait placer une accélération pour tenter de s'envoler vers la victoire. Sauf que l'ancien rameur de Shell Va'a, mal guidé par les bateaux des officiels, a raté un contournement dans la baie de Taaone.

Une incompréhension dont a profité, Georges Cronstead pour reprendre la tête et pour conserver à priori son titre dans la catégorie. Mais à quelques mètres de la ligne d'arrivée, Cronstead a coupé son effort et a laissé son adversaire Bruno Tauhiro couper cette ligne d'arrivée en première position. Un beau geste que n'a pas manqué de saluer le vainqueur. "Je veux lui dire dire merci. Je lui ai dit 'vas-y c'est pour toi', mais il m'a quand même laissé arrivé premier. C'est une victoire que je dédie à mon grand-père qui est décédé il y a deux semaines", a confié Tauhiro. 

Dans les autres courses de ce samedi, on note également la victoire en para va'a de Gervais Auméran devant Allgower Maruae et Tekorio Moreno. 

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C'est reva pour le Heiva de Hao

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C'est reva pour le Heiva de Hao
Hao, le 26 juin 2022 - L'atoll de Hao a entamé vendredi soir un mois de festivités par l'inauguration de son Heiva, marquée par la participation des enfants de l'école primaire.
 
Les festivités sont lancées et le programme annoncé. Même s'il reste encore une semaine d’école pour les élèves de l’école primaire de Hao, le Heiva lui, a débuté vendredi soir par une cérémonie et un spectacle offert justement par les écoliers.
 
Le rendez-vous était donné à 16 heures devant l’ancienne mairie du village pour la cérémonie d'ouverture. Un cortège, composé de personnalités de l’atoll telles que la tāvana Yseult Butcher-Ferry et les représentants des cultes, et mené par deux femmes portant chacune une pirogue et une rame tressée tout en ni’au, s’est avancé doucement en direction de la place Tokere, qui accueille le Heiva chaque année. Avant de pénétrer sur la place, c’est la directrice de l’école primaire, Martine Mopi-Deane qui s'est chargé de couper le ruban d'inauguration. Comme le veut la tradition, le cortège a ensuite fait le tour des baraques de forains qui proposent de la nourriture, et des jeux pour petits et grands. S'en sont alors suivis les discours officiels et la tāvana qui a déclaré ouvert le Heiva de Hao 2002, donnant ainsi le feu vert aux forains pour commencer leur commerce et au public de se restaurer après ce long protocole.
 
Le spectacle d'ouverture, haut en couleurs, a été assuré par les élèves de l’école primaire sur le thème de la légende de Kairarua. Il représente l’aboutissement d’un vrai programme scolaire mis en place par la Direction générale de l'éducation et des enseignements (DGEE), la circonscription de Tuamotu et l’école primaire. Ce projet permet aux enfants d’élargir leur savoir en langue paumotu à travers plusieurs disciplines scolaires et artistiques selon le thème choisi. Tout au long de l’année scolaire, ce programme a mobilisé de nombreux bénévoles, enseignants, intervenants pédagogiques extérieurs et parents.
 
Tout est donc prêt pour ce mois de festivités, annoncé être riche en activités et en souvenirs. Le programme du Heiva apportera comme il se doit son lot de concours et de prestations que nous ne manquerons pas de partager.


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Cetad de Hao : Les futurs pro de la mer

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Cetad de Hao : Les futurs pro de la mer
Hao, le 26 juin 2022 - Cinq élèves du Cetad de Hao passaient cette semaine les épreuves du Certificat de pilote lagonaire avec des agents de la Direction polynésienne des affaires maritimes.
 
Cinq élèves du Centre d’éducation aux technologies appropriées au développement (Cetad) de Hao, au terme de deux années de formation au certificat polynésien d'aptitude professionnelle (CPAP) mention gestion et exploitation en milieu marin (Gemm), ont passé la semaine dernière leur certificat de pilote lagonaire (CPL), indispensable à l’aboutissement de leur cursus.
 
À l’instar du permis côtier, le CPL est un vrai titre professionnel maritime requis pour le commandement de navire en navigation maritime professionnelle au titre d’une activité de transport touristique, sportive et/ou culturelle. Il confère à son titulaire l’aptitude et la qualification pour le commandement, à titre professionnel, de navires d’une longueur maximale hors tout de dix-sept mètres dans les eaux intérieures et, après la limite extérieure de celles-ci, jusqu’à deux miles dans la mer territoriale située au large des côtes de la Polynésie française.
 
Ainsi, Junior, originaire de Vairaatea, Félix, de Napuka, Temano, de Tatakoto et Blandine et Anna, de Hao ont passé mercredi et jeudi, sous la direction de deux examinateurs de la Direction polynésienne des affaires maritimes, les épreuves du CPL. Les épreuves écrites se sont déroulées mercredi, les élèves ont planché sur le balisage, le milieu maritime, la description d’un navire, la stabilité, la sécurité en mer ou encore les réglementation en mer, et jeudi, les candidats ont enchaîné avec les épreuves pratiques sur le lagon. Outre les exercices de manœuvre pure avec l’alignement, la prise de coffre et l’homme à la mer, les élèves étaient également interrogés sur le matériel de sécurité et l’équipement d’une embarcation ou encore les nœuds marins.
 
Pour ces jeunes originaires des Tuamotu, habitués à la mer, le permis n'était pas pour autant acquis d’avance et ils ont dû travailler, enchainer les révisions et affronter le stress de l'examen, comme en témoigne Junior, l'un des candidats : "J’étais un peu stressé quand même, j’ai très envie de réussir car ce permis me permettra de pouvoir développer des projets par la suite." À noter qu'ils connaissaient déjà le bateau sur lequel les épreuves se sont déroulées puisqu'ils l'ont eux-mêmes réparé dans le cadre de leur formation au Cetad. Les résultats ne sont pas encore connus pour les cinq élèves pour qui ce précieux sésame clôturerait leur formation CPAP GEMM en beauté.

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La Nouvelle-Calédonie célèbre Tjibaou et Lafleur et leur poignée de main immortalisée

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La Nouvelle-Calédonie célèbre Tjibaou et Lafleur et leur poignée de main immortalisée
Nouméa, France | AFP | dimanche 25/06/2022 - Une statue de la poignée de main entre Jacques Lafleur et Jean-Marie Tjibaou lors de la signature des accords de Matignon le 26 juin 1988 a été inaugurée dimanche à Nouméa sur fond d'espoir que cet esprit de réconciliation se perpétue alors que la Nouvelle-Calédonie est en quête d’un nouveau consensus politique.

Les accords de Matignon, signés sous l’égide de Michel Rocard, alors Premier ministre, avaient scellé la réconciliation entre loyalistes et indépendantistes après plusieurs années de violences meurtrières dans l'archipel, dont la tragédie de la grotte d’Ouvéa en mai 1988 avait été le paroxysme, avec 21 morts, dont 19 militants Kanak et deux militaires.

Cette imposante statue en bronze des deux hommes - Jean-Marie Tjibaou qui représentait le FLNKS (indépendantiste) et Jacques Lafleur le RPCR (anti-indépendantiste) - a été dévoilée dans le centre de Nouméa, sur un site désormais baptisé "Place de paix" ou "Koo Wee Joka", dans une langue kanak. Le choix de ce lieu est symbolique car depuis plus d’un siècle y trônait la statue d’un personnage controversé de l'histoire coloniale, celle du gouverneur qui organisa la sanglante répression de la première révolte kanak en 1878. 

La veuve du leader indépendantiste, Marie-Claude Tjibaou, la fille de Jacques Lafleur, Isabelle, et la maire de Nouméa, Sonia Lagarde sont à la base de ce projet. La cérémonie inaugurale a rassemblé élus de tous bords, représentants de l’Etat, chefs coutumiers kanak et plusieurs centaines de Calédoniens. 

"Plus que jamais nous aurons besoin de nous inspirer de l’esprit de la poignée de main" dans le cadre du dialogue que l’Etat "ouvrira avec l'ensemble des partenaires calédoniens dans les prochaines semaines", a assuré la Première ministre Elisabeth Borne, dans un message lu sur place par le haut commissaire de la République. 

Yaël Braun-Pivet devait participer à l'inauguration mais celle qui n’aura été ministre des Outre-mer qu’un mois – elle est sortie du gouvernement dimanche – a dû annuler son déplacement à plus de 16.000 kilomètres de la métropole, en raison de sa candidature à la présidence de l’Assemblée nationale. 

Dans un discours mêlant émotion et message politique, Mme Tjibaou, dont le mari fut assassiné en 1989 par un indépendantiste radical, a déclaré que "célébrer la paix aujourd’hui à l’ombre de ces deux grands hommes, c’est rappeler que la responsabilité est d’abord individuelle avant d’être collective", car "tous deux n’étaient pas mandatés par leurs appareils politiques respectifs pour signer ces accords". Depuis "34 ans nous avons passé notre temps à cultiver nos différences au lieu de susciter l’émergence d’une identité partagée", a déploré Mme Tjibaou.

"Ne jamais oublier qu’ici (...) plus de 90 personnes sont mortes sur une population de 160.000 personnes (entre 1981 et 1988, ndlr)", a souligné Isabelle Lafleur. "Nous sommes aujourd’hui à la croisée des chemins", a-t-elle lancé, alors que le dialogue est en panne, après le troisième référendum d'autodétermination du 12 décembre 2021.

Si ce scrutin, boycotté par les indépendantistes, a été remporté haut la main par les pro-France (96,5%), il a surtout radicalisé les positions. Les loyalistes réclament "un statut définitif dans la France" tandis que les indépendantistes veulent discuter "en tête à tête avec l’Etat de l'accession à la pleine souveraineté". 

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Le Paea Manu Ura RC décroche le premier Trophée des Champions face au RC Pirae

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Le Paea Manu Ura RC décroche le premier Trophée des Champions face au RC Pirae
Tahiti, le 26 juin 2022 - La  1re édition du Trophée des Champions qui a opposé Paea Manu Ura, le champion de Tahiti en titre, à Pirae, vainqueur de la Coupe de Tahiti, a été remportée par la formation de Paea samedi soir au stade de Fautaua sur le score de 16-15. La rencontre a clôturé la saison de rugby 2021/2022.

Le Trophée des Champions est né d’une convention signée en 2020 entre la Fédération polynésienne de rugby et l’Armée de l’Air et de l’Espace qui offre des maillots à la FPR chaque saison et qui finance le trophée. Mais les éditions 2020 et 2021 n’ont pu avoir lieu pour cause de crise sanitaire. Aussi s’agissait-il bien d’une grande première samedi soir. C’est le rugby féminin qui a ouvert les festivités avec un match opposant To'a Hine à Faa’a Hine et remporté 17-0 par les premières citées qui sont également pour l’essentiel des joueuses de Faa’a.

Place ensuite au choc de la soirée entre Paea Manu Ura et Pirae, affiche qui constitue le remake d’une des demi-finales de la Coupe de Tahiti gagnée (24/16) par Pirae. Dès le coup d’envoi sifflé par l’arbitre Jean-Yves Gueguen, Paea Manu Ura s’installe dans le camp de Pirae et cela pendant une bonne dizaine de minutes. Puis après avoir laissé passer l’orage, les joueurs de Marcel Coppenrath rééquilibrent les débats. La rencontre se révèle très rythmée avec la volonté des deux côtés de jouer vers l’avant, mais les attaques sont souvent stoppées par des en-avant pour cause de pelouse humide et de ballon glissant. Manu Ura Paea va néanmoins trouver l’ouverture à la demi-heure de jeu suite à une pénalité rapidement jouée à la main et conclue en essai par Teariki Wong Sang (5-0). Mais Pirae ne va pas douter et revenir au score trois minutes plus tard par un essai d’Yves-Elie Gelfi qui slalome dans la défense de Paea (5-5). Plus rien n’est marqué jusqu’au repos sifflé sur un score équitable qui reflète bien la physionomie de la partie.

Paea Manu Ura l’emporte à la dernière seconde
Le Paea Manu Ura RC décroche le premier Trophée des Champions face au RC Pirae
La rencontre redémarre sur un tempo toujours élevé et favorable à Pirae qui prend l’avantage à la marque (10-5) à la 43e minute par un essai de Raihau Taurai au terme d’une attaque bien construite des trois-quarts de Pirae. Et si Paea Manu Ura réduit le score (10-8) avec une pénalité de Jérôme Charles à la 49e minute, c’est bien Pirae qui a alors le match en main. Cette supériorité se concrétise par un essai du troisième ligne Jérémy Picard qui se détache de sa mêlée pour marquer en force, Pirae étant nettement dominateur en mêlée fermée. 15-8 à l’heure de jeu, l’équipe de Pirae est en position de force d’autant qu’elle semble bien maîtriser les débats. Mais Paea Manu Ura ne va pas abdiquer et camper dans le camp de son adversaire dans les dix dernières minutes et alors que Pirae joue à 10 suite au carton jaune de Meianui Teuira à la 73e minute. La formation de Paea revient à 15-13 à la 76e minute quand Taputa Teinauri marque en coin puis elle l’emporte sur le fil à la dernière seconde du match sur une pénalité de Jérôme Charles avant que l’arbitre ne siffle la fin de match sur la marque de 16-15 en faveur de Paea Manu Ura.

Hitiare Teore, coach-adjoint de Paea Manu Ura traduit le bonheur des siens :"Ce fut vraiment difficile ce soir car Pirae était solide, mais j’ai dit aux joueurs que c’est le mental qui ferait peut-être la différence à la fin. Ce fut un match engagé mais propre et c’est à mettre au crédit des deux équipes. C’est vraiment une belle saison pour nous et franchement on ne s’y attendait pas. C’est que du bonheur".

Pirae peut nourrir des regrets car après une 1re mi-temps équilibrée, les joueurs de Marcel Coppenrath ont plutôt eu le match en main en 2e mi-temps mais ont craqué en fin de rencontre. Explosion de joie bien évidemment dans le camp de Manu Ura lorsque le Lieutenant-colonel Le Flanchec, commandant du détachement air 190 lui offre le Trophée des Champions qui sera désormais remis en jeu chaque année. La saison 2022/2023 de rugby démarrera début septembre avec le Championnat de Tahiti à 7.

Fiche technique
Au stade Fautaua
Paea Manu Ura bat Pirae 16-15 (MT : 5-5)

Points pour Paea Manu Ura
- 2 essais : Teariki Wong Sang (30e), Taputua Teinauri (76e)
- 2 pénalité : Jérôme Charles (49e et 80e)

Points pour Pirae
- 3 essais : Yves-Elie Gelfi (33e), Raihau Taurei (43e), Jérémy Picard (61e)

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Philippines: découverte de l'épave de bateau la plus profonde jamais localisée

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Philippines: découverte de l'épave de bateau la plus profonde jamais localisée
Manille, Philippines | AFP | samedi 24/06/2022 - Un destroyer de la marine américaine coulé pendant la Seconde Guerre mondiale a été retrouvé à près de 7.000 mètres de profondeur au large des Philippines, ce qui en fait l'épave la plus profonde jamais localisée, a annoncé une équipe d'exploration américaine.

Un submersible avec équipage a filmé, photographié et inspecté la coque endommagée du USS Samuel B Roberts au cours d'une série de plongées pendant huit jours, a indiqué la société texane Caladan Oceanic, spécialisée dans les technologies sous-marines.

Le "Sammy B" a sombré pendant une bataille au large de l'île de Samar le 25 octobre 1944, lorsque les forces américaines tentaient de libérer les Philippines, alors colonie des Etats-Unis sous occupation japonaise.

Des images diffusées montrent les trois tubes d'un lanceur de torpilles et le support de canon du navire.

"Reposant à 6.895 mètres, il s'agit désormais de l'épave de bateau la plus profonde jamais localisées et étudiée", a tweeté le fondateur de Caladan Oceanic Victor Vescovo, qui a piloté le submersible.

"Ce petit navire a affronté les meilleurs éléments de la marine japonaise, les combattant jusqu'au bout", a-t-il ajouté.

Selon les archives de la marine américaine, l'équipage du Sammy B "a flotté pendant près de trois jours en attendant d'être secouru, de nombreux survivants succombant à leurs blessures et aux attaques de requins". Sur les 224 membres d'équipage, 89 sont morts.

L'événement a eu lieu au cours de la Bataille de Leyte, qui a vu s'affronter pendant plusieurs jours dans d'intenses combats forces japonaises et américaines.

Le Sammy B était un des quatre navires américains coulés ce 25 octobre 1944.

L'équipe de M. Vescovo avait déjà repéré en 2021 le USS Johnston, qui repose à près 6.500 mètres et était jusque-là l'épave connue la plus profonde.

L'équipe cherche aussi le USS Gambier Bay à plus de 7.000 mètres de profondeur, mais n'a pas encore réussi à le localiser.

Il manque en revanche des informations pour espérer localiser le USS Hoel.

A titre de comparaison, l'épave du Titanic repose à près de 4.000 mètres de profondeur.

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​Le climat mobilise toujours aussi peu

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​Le climat mobilise toujours aussi peu
Tahiti, le 26 juin 2022 - Faible mobilisation ce samedi 25 juin pour la marche pour le climat, organisée par l'association Te motu. À peine une centaine de personnes a répondu à l'appel. L'association ne baisse pas les bras et cherche déjà d'autres moyens de toucher le public.
 
Samedi, peu de manifestants ont répondu à l'appel de l'association Te motu, pour la marche pour le climat. À peine une centaine de personnes étaient réunies. Néanmoins, l'ensemble a tenu sa marche, avec force pancartes, pour un parcours dans la ville de Papeete, dont le départ était fixé sur la place Tarahoi.
 
Le précédent rassemblement avait eu lieu en mars dernier. Jason Man, militant à l'initiative de la manifestation, note l'importance de se rassembler, car la crise écologique est majeure, et très inquiétante pour tous ceux qui en prennent conscience. Il souligne aussi l'inaction des gouvernants et des pouvoirs publics en général alors que les solutions existent déjà. Le discours et la motivation de cette poignet d’activistes reste la même : "accélérer ces démarches sur la sensibilisation du public ainsi que sur les stratégies du gouvernement, pour mieux faire face au changement climatique".
 
La Polynésie accumule un retard majeur dans le domaine, et sur l'empreinte carbone en particulier. Régulièrement, des opérations de sensibilisation à la protection de l'environnement et au réchauffement climatique sont organisées par différentes associations et acteurs sociaux éducatifs locaux qui sont les seul relais actif de la cause écologiste et environnementaliste. Conscients du manque de mobilisation, ils réfléchissent déjà à d'autres modes d'action. L'association a d'ailleurs annoncé une conférence sur le climat le 6 juillet à l'auditorium de la CCISM.
 

​Le climat mobilise toujours aussi peu

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​Les honneurs militaires aux deux poilus polynésiens

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​Les honneurs militaires aux deux poilus polynésiens
Tahiti, le 26 juin 2022 - Samedi, les honneurs militaires ont été rendus aux deux enfants du fenua, 105 ans après leur décès. La terre du cimetière qui a porté leur dépouille a été inhumée au Mausolée de l’Union Nationale des Combattants au cimetière de l’Uranie à Papeete.
 
Mamoura A Maurirere et Tiavairau A Teamo ont été reconnus "Morts pour la France" en 2016 suite à leur engagement lors de la première Guerre Mondiale. Cet hommage leur a été rendu à l’occasion d’une cérémonie en présence de leurs familles, du haut-commissaire de la République, Dominique Sorain, du Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, du Contre-amiral Jean-Mathieu Rey et des autorités politiques, civiles et militaires du Pays, des anciens combattants ainsi que d'élèves de Tahiti.
 
Des honneurs militaires qui ont été rendus possibles grâce à l’action commune du Souvenir Français, de l’Office Nationale des Combattants, des Forces armées du Pacifique, en Polynésie française et en Nouvelle Calédonie, de l’association de l’Union Nationale des Combattants en partenariat avec le Haut-commissariat de la République en Polynésie française. Un long travail a été nécessaire pour identifier les familles des soldats et permet désormais le retour au fenua de la terre qui a porté leur dépouille.
 

​Les honneurs militaires aux deux poilus polynésiens

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L'ONU maintient la pression envers la France sur la Polynésie

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L'ONU maintient la pression envers la France sur la Polynésie
Tahiti, le 26 juin 2022 – Le projet de résolution préparé le 16 juin dernier par le comité spécial chargé des questions de décolonisation à l'ONU reprend exactement les termes de la précédente résolution pour la Polynésie française. Pas question de retirer le Pays de la liste des territoires non autonomes, et la France est "priée" voire "exhortée" à mettre en place un processus d'autodétermination au fenua.
 
Ce n'est pas une conséquence de l'élection de trois députés Tavini, puisque le projet de résolution est daté de deux jours avant le second tour des législatives. Mais le dernier projet de résolution déposé le 16 juin dernier par la présidente du "Comité spécial chargé d'étudier la situation de l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux" à l'ONU maintient la pression sur la "question" de la Polynésie française. Au moins sur le plan sémantique. Le projet de résolution "demande", "prie", "exhorte" la France à mettre en place les conditions en termes juridiques et d'éducation d'un processus d'autodétermination en Polynésie française.
 
Le 13 juin dernier, la nouvelle session du Comité s'était ouverte à l'ONU sur le sujet de la Polynésie française. Le délégué adjoint aux affaires internationales de la Polynésie française, Engel Raygadas, avait alors réitéré la demande de l'administration Fritch de voir la Polynésie française retirée de la liste des pays à décoloniser de l'ONU. Et face à lui, le spécialiste des questions de décolonisation à l'ONU, Carlyle Corbin, avait regretté le manque d'avancées concrètes dans la discussion onusienne sur la décolonisation de la Polynésie. Le moins que l'on puisse dire est que le projet de résolution présenté le 16 juin dernier balaye une nouvelle fois les demandes du premier et abonde dans le sens du second.
 
"Demande", "prie", "exhorte"
 
Le projet de texte qui devra être voté par l'Assemblée générale de l'ONU rappelle évidemment la résolution du 17 mai 2013 qui avait réintroduit la Polynésie française sur la liste des territoires non autonomes au sens des Nations Unies, ainsi que l'ensemble des procédures et évènements tenus depuis. Ceci pour finalement "réaffirmer qu’en fin de compte c’est au peuple de la Polynésie française lui-même qu’il appartient de déterminer librement son futur statut politique" et "demander à la Puissance administrante d’agir en coopération avec le gouvernement du territoire et les organes compétents du système des Nations Unies pour mettre au point des programmes d’éducation politique dans le territoire afin de faire prendre conscience au peuple de la Polynésie française de son droit à l’autodétermination". Le projet de résolution qui dit "prendre note" de la demande du président Edouard Fritch de retirer la Polynésie de la liste des Pays à décoloniser de l'ONU, mais pour aussitôt "réaffirmer sa résolution" de 2013.
 
Par ailleurs, le texte "déplore" que la France "n’ait pas donné suite" aux demandes de renseignements du Comité depuis la réinscription de 2013. Il "l'exhorte à garantir la souveraineté permanente du peuple de la Polynésie française sur ses ressources naturelles, y compris les ressources marines et les minéraux sous-marins". Il "prend note des démarches entamées par la Puissance administrante en vue de la reconnaissance et de l’indemnisation des victimes d’essais nucléaires", mais prie également de nouveau le Secrétaire général de "continuer de lui faire part de tout fait nouveau sur les retombées environnementales, écologiques, sanitaires et autres des essais nucléaires pratiqués pendant 30 ans en Polynésie française".
 
Enfin, il "prie" de nouveau la France "d’intensifier son dialogue avec la Polynésie française" pour mettre en place "rapidement" un processus d’autodétermination "équitable et effectif".
 

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Une dernière journée en or à Saipan

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Une dernière journée en or à Saipan
Tahiti, le 25 juin 2022 - La délégation tahitienne a conclu, vendredi, ses Mini-Jeux de Saipan avec pas moins de sept médailles d'or récoltées lors de la dernière journée de compétition. Au badminton, c'est un grand chelem avec six médailles d'or décrochées, vendredi, avec notamment les titres en simple dame et homme remportés par Jenica Lesourd et Rémi Rossi. Et sur le semi-marathon, Benjamin Zorgnotti s'est paré d'or une quatrième fois en devançant son partenaire de sélection, Damien Troquenet.

Les athlètes tahitiens ont terminé avec panache les Mini-Jeux de Saipan. Vendredi, le clan polynésien a en effet décroché sept médailles d'or. La première a été apportée par l'insatiable Benjamin Zorgnotti. Médaillé d'or déjà au triathlon, à l'aquahtlon et sur le 5 000 mètres, la fusée tahitienne a récidivé sur le semi-marathon. Il a bouclé les 21 km de course en 1h15'06 et comble du bonheur pour le fenua, Damien Troquenet s'est classé 2e de la course à 10 secondes de Zorgnotti, offrant ainsi un jolie doublé à Tahiti. Le podium était complété par le Papou, Siune Kagl, qui a pointé à près d'une minute des Tahitiens. Avec quatre médailles d'or à lui seul, et dans deux disciplines différentes (au triathlon et en athlétisme), Benjamin Zorgnotti a été l'un des grands hommes de ces Mini-Jeux toutes nations confondues.

La razzia au badminton
Une dernière journée en or à Saipan
C'était au tour ensuite des badistes tahitiens de briller. Ces derniers, qui avaient déjà survolé le tournoi par équipe, ont également été injouables lors des tournois en simple et en double. Vendredi, les Polynésiens étaient présents dans les six finales. Et à l'arrivée pour eux un sans faute avec six médailles d'or décrochées. En simple dames, Jenica Lesourd a dominé en finale la Calédonienne Mariane Souviat (21-16, 21-19). Et Melissa Mi-You s'est, elle, emparée du bronze. En simple messieurs, le leader de la sélection, Rémi Rossi, s'est adjugé l'or sans surprise en battant aussi un Cagou en finale, Yohann De Geoffroy, en deux sets (21-4, 21-14). Quentin Bernaix a pris, lui, le bronze.

Puis la moisson d'or s'est poursuivie en double. En double dames, Mélissa Mi You et Jénica Lesourd ont été titrées, de même que leurs homologues masculins, Rémi Rossi et Léo Cucuel. En double messieurs, les Tahitiens ont frappé fort en s'octroyant toutes les places sur le podium. L'argent pour le duo Glen Le Foll- Kylliam Scilloux et le bronze pour Quentin Bernaix et Elias Maublanc. Et en double mixte, la paire Mi You-Rossi décrochait la sixième médaille d'or de la journée pour le badminton tahitien.

Tahiti deuxième au classement des nations
Une dernière journée en or à Saipan qui a permis d'assurer à Tahiti sa deuxième place au classement des nations avec un total de 58 médailles, dont 22 en or. Le fenua s'est ainsi classé derrière la Papouasie Nouvelle-Guinée et ses 80 breloques, dont 33 en or, et grand vainqueur de ces Mini-Jeux. En troisième position, les organisateurs, les Îles Mariannes du nord terminent avec un total de 38 médailles, dont 16 en or.

Rappelons qu'à l'aube des Mini-Jeux de Saipan, le président du Comité olympique de Polynésie française (COPF), Louis Provost, avait tablé sur un objectif d'une "vingtaine de médailles d'or". Un contrat qui a donc été rempli par la délégation tahitienne. Rendez-vous désormais en novembre 2023, aux Îles Salomon, pour cette fois-ci les "grands" Jeux du Pacifique.

Le tableau des médailles des Mini-Jeux de Saipan

 

Or

Argent

Bronze

Total

1 – Papouasie Nouvelle-Guinée

33

28

19

80

2 – Tahiti

22

15

21

58

3 – Îles Mariannes du nord

16

13

9

38

4 – Australie

16

3

3

38

5 – Nouvelle-Calédonie

11

26

17

54

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Francky Maraetaata s’impose au Grand Prix de Punaauia

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Francky Maraetaata s’impose au Grand Prix de Punaauia
Tahiti, le 26 juin 2022 - Sociétaire du club de Tamarii Punaruu et résident de Punaauia, Francky Maraetaata a réalisé son vœu de rentrer dans le palmarès du Grand Prix de Punaauia dimanche en 3e catégorie. Kahiri Endeler a pris la deuxième place devant Heiarii Manutahi. Doublé des Tamarii Punaruu avec la victoire de Jean-Pierre Bernadat en Pass Open.

L’Association Tamarii Punaruu Cyclisme a organisé dimanche le Grand Prix de la commune de Punaauia, un classique du calendrier cycliste local. L’épreuve se déroule sur un circuit de 2,7 km entre le pont de Matatia et le rond-point de la mairie de Punaauia. Le nombre de tours varie selon les catégories ainsi que les arrivées, fixées à l’université pour les pass loisirs, les pass open et les 3e catégorie devant grimper jusqu’à la chapelle mormone de Vairai, soit un final particulièrement exigeant.

Après la parenthèse des Championnats de France Outre-Mer à La Réunion, où la sélection tahitienne a pu constater la différence de niveau qui la sépare de l’élite des cyclistes antillais, il est vrai, habituée à courir en métropole, c’était retour aux affaires locales dimanche.

24 coureurs se présentent sur la ligne de départ en 3e catégorie pour couvrir 24 tours soit 67,5 km. Les attaques se succèdent dès les premiers tours mais sans que se créent des écarts significatifs car il est difficile de s’échapper durablement en circuit. Manarii Laurent (Arue) et Maheanuu Izal (TOR) y parviennent toutefois à partir du 8e tour et creusent régulièrement l’écart avec le peloton au fil des tours, principalement grâce à Manarii Laurent qui assure l’essentiel du travail devant, Maheanuu Izal étant habitué au rythme des courses pass habituellement, et s’évertuant à rester dans la roue de Laurent. Avec 43 secondes d’avance à cinq tours de l’arrivée, ce n’est pas encore gagné pour les deux hommes de tête mais ça se présente bien. Le peloton réagit fort alors sous l’impulsion des Tamarii Punaruu qui veulent faire gagner l’un des leurs au Grand Prix de leur commune.

Les Tamarii Punaruu dominateurs
Francky Maraetaata s’impose au Grand Prix de Punaauia
L’avance des échappés fond au fil des tours, Manarii Laurent et Maheanuu Izal semblant usés par leur long raid solitaire. Le regroupement est général dans le dernier tour à l‘exception de quelques coureurs distancés et la décision se fera inévitablement dans la montée vers la chapelle mormone.

Vainqueur de la grimpette du Belvédère samedi dernier en course à pied, Francky Maraetaata se montre tout aussi véloce en vélo et s’impose sur la ligne d’arrivée en 1h38’38’’, deux secondes devant son partenaire de club Kahiri Endeler, Heiarii Manutahi complétant le podium 3e catégorie en terminant à 4 secondes du vainqueur. Francky Maraetaata appréciait sans retenue son premier succès cycliste cette saison : "J’ai fait une solide préparation pour le XTerra de Moorea et j’en ressens encore les effets. J’étais bien au Belvédère en course à pied et j’avais les jambes aujourd’hui en vélo. Je visais la victoire car je connais bien cette arrivée en côte, vu que j’habite à côté. Mon équipe de Tamarii Punaruu a beaucoup travaillé pour me faciliter la tâche et que j’arrive bien placé au pied de la bosse. C’est mon premier succès cette saison et il m’est cher, car c’est le Grand Prix de ma commune". 

Tamarii Punaruu s’offre un doublé sur ses terres avec la victoire de Jean-Pierre Bernadat très tranchant dans la bosse d’arrivée pour lâcher Bastien Guegano et Stéphane Gérard respectivement 2e et 3e en Pass Open. Olivier Loux et Teriimana Bonno sont montés sur la plus haute marche du podium en Pass loisirs et non-licenciés.

Exercice collectif dimanche prochain avec un contre-la-montre par équipes sur la côte est.

Résultats
*3è catégorie (67,5 km)
1. Francky Maraetaata Tam Pun 1 h 38’ 38’’
2. Kahiri Endeler Tam Pun à 2’’
3. Heiarii Manutahi Arue à 4’’
4. Mehdi Gabrillarges Pirae à 16’’
5. Turaiarii Arai                TOR à 16’’
6. Carlqvist Manate Pirae à 25’’
7. Elodie Touffet Fei Pi à 25’’ 1re féminine
8. Romain Raousset Tam Pun à 44’’
9. Evan Simon                 Tam Pun à 51’’ 1er junior 
10. William Chung         VCT à 57’’
 
*Pass Open (48,6 km) 
1. Jean-Pierre Bernadat Tam Pun 1 h 21’ 07’’
2. Bastien Guegano Reka à 22’’
3. Stéphane Gérard Arue à 33’’
 
*Pass loisirs (16,2 km)
1. Olivier Loux Fei Pi 32’ 09’’
2. Steeve Tsu RTT à 48’’
3. Léon Maihuti TOR à 1’ 16’’
 
*Non-licenciés (16,2 km)
1. Teriimana Bonno 32’ 31’’
2. Bastian Taraihau à 5’’
3. Edgar Tautu à 14’’

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"Mes sacrifices ont payé, je suis fière de moi aujourd’hui"

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Tahiti, le 25 juin 2022 – Au lendemain de son sacre, Herenui Tuheiava, notre nouvelle Miss Tahiti, nous a reçus à son domicile de Pirae. L’occasion d’en savoir plus sur cette jeune femme dynamique de 23 ans qui mène de front carrière professionnelle chez Tahiti Tourisme, études en webmarketing et maintenant titre de Miss. Interview.
 
Quelles sont tes premières impressions au lendemain de la soirée d’élection ?
 
"Comme de nombreuses Miss Tahiti avant moi, je ne me rends pas vraiment compte que le titre m’a été décerné. C’est un rêve de petite fille qui se concrétise. Aujourd’hui, la couronne et l’écharpe sont chez moi, les journalistes aussi (rires), mais je n’arrive pas encore à réaliser. Ça va venir progressivement…"
 
Comment as-tu vécu la soirée d’élection ?
 
"J’avais surtout de l’appréhension. Au gala [qui s’est tenu le 4 juin, NDLR], j’étais beaucoup plus stressée car c’était ma première apparition sur scène. Même s’il y avait beaucoup plus de monde à la mairie de Papeete vendredi soir, j’ai essayé de rester confiante tout du long."
 
Le premier passage très attendu, celui en tenue végétale, a été l’occasion de montrer le savoir-faire des créateurs sur le thème du Heiva. Peux-tu me parler de ton costume ?
 
"Il a été réalisé par Maruia Holozet, qui était partie sur un costume bien précis avec des couleurs blanches, rappelant ma couleur de soutien. Mais les more ne sont pas arrivés à temps, du coup, elle a dû réadapter la tenue et on a opté pour une couleur saumon. Ce n’est pas une teinte habituelle du Heiva donc ça apportait une touche de nouveauté. J’ai beaucoup aimé cette tenue, je trouve qu’elle me reflétait du coup, car j’aimerais être cette Tahitienne à la fois ancrée dans sa culture et cette femme moderne qui travaille. Donc pour moi, le résultat était parfait."
 
Point culminant de la soirée, ton tête-à-tête avec Taiamani Teiho, dans l’attente des résultats. Ton état d’esprit à ce moment-là ?
 
"Pour être honnête, j’avais fait le vide dans ma tête. Je me disais qu’il ne fallait pas voir trop loin, même si c’est sûr qu’au fond de mon cœur, j’espérais ce titre, mais je suis restée calme et je me suis dit que dans tous les cas, j’avais déjà gagné."
 
Ta première pensée à l’annonce de ton nom ?
 
"Dès qu’on m’a remis la couronne et l’écharpe, j’ai d’abord pensé à ma famille, à mon père qui s’est donné corps et âme pour cette élection, qui m’a poussée jusqu’au bout, qui a cru en moi… C’est un rêve qui se concrétise grâce à toute une équipe, car je n’étais pas seule dans cette aventure. Ma famille, mes amis, mes collègues, ma chaperonne… Tous m’ont soutenue et m’ont aidée à avoir davantage confiance en moi, à me surpasser. Ils ont été mon pilier et ma force. Sans eux, je ne sais pas si j’aurais réussi à en être là aujourd’hui."
 
Comment t’étais-tu préparée physiquement et mentalement ?
 
"J’avais déjà commencé à me préparer physiquement bien avant que Miss Tahiti ne commence. J’ai changé mon alimentation car je suis très gourmande à la base (rires). Je me suis affinée et raffermie pour me préparer au passage en maillot de bain. Les shootings photos étaient également un bon exercice. Puis l’aventure a commencé avec l’apprentissage des défilés, des poses, des tenues, des codes vestimentaires à respecter… Lors de ma présentation, j’avais insisté sur le fait que je voulais renouer avec ma culture polynésienne. Et tout au long de la préparation, on a eu des ateliers avec les partenaires officiels de Miss Tahiti et j’ai eu l’occasion de participer à une cérémonie de kava, de faire un tifaifai, du 'ori Tahiti… L’une des activités que j’ai préférées a été la confection d’un gel hydratant au Comptoir des mono’i, j’attendais ça impatiemment. Il y avait également une petite nouveauté cette année : Polynésie la 1ère nous suivait pas à pas et nous interviewait.  Ce n’est pas quelque chose dont j’avais l’habitude donc ça a été un gros challenge pour moi."
 
Le grand oral de lundi dernier représentait également un challenge ?
 
"Oui, car il faut savoir que je suis quelqu’un de très stressée. Ce n’est pas forcément un défaut mais plutôt un axe d’amélioration. Donc j’étais stressée par le grand oral, je m’y suis préparée au mieux sur tous les faits d’actualités locale et internationale, notamment sur les questions touristiques, comme je travaille dans ce secteur. Et finalement, on ne m’a posé aucune des questions sur lesquelles je m’étais préparée. Ça a été davantage un échange, le jury avait envie de découvrir ma personnalité… Et quand je suis stressée, je parle beaucoup, alors ils n’ont peut-être pas eu le temps de me poser toutes les questions qu’ils souhaitaient (rires). Mais je pense qu’au final, cela s’est bien passé."
 
Comment vas-tu organiser ton temps, maintenant que tu es Miss Tahiti, notamment avec ton travail ?
 
"Je travaille à temps plein en tant que chargée de communication chez Tahiti Tourisme, j’avais posé des congés pour pouvoir bien me focaliser sur l’élection. Il s’agit de l’aventure d’une vie donc c’était maintenant ou jamais ! Mais c’est vrai que je n’ai pas encore réfléchi à la suite. À la soirée d’after de l’élection [au Meherio, NDLR], un collègue de travail m’a dit : 'bon, lundi, on reprend !'. J’étais tellement prise par l’émotion que j’en avais oublié le travail ! Mais ces sacrifices ont payé, je suis fière de moi aujourd’hui et je vais m’arranger pour concilier les deux. Surtout qu’en plus, je suis en deuxième année de master Webmarketing et je passe bientôt mes examens, donc ça va être un autre gros challenge, de tout gérer de front ! Mais comme je dis toujours, il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions, donc je vais trouver une solution."
 
Et Miss France, tu y penses déjà ?
 
"Bien sûr, car c’est la continuité de Miss Tahiti. Je visualise déjà la scène, qui est grandiose. Il y aura beaucoup plus de spectateurs en face de moi, mais aussi derrière les écrans. Je pense que ça va être un bon stress… En attendant, je vais déjà faire mon premier plateau télé ce soir [samedi dernier, NDLR], c’est la tradition le lendemain de l’élection. Ma chaperonne, Lovaina Chapman, m’a énormément aidée et coachée, notamment sur la prise de parole devant les caméras. Le monde artistique m’a toujours plu, les défilés, les shootings photos, le 'ori Tahiti… Mais les interviews, c’est différent. Elle m’a beaucoup conseillée et je pense que ça marche assez bien, qu’en penses-tu ? (rires)"
 
Miss Tahiti 1989 porte le même nom que toi, Myriam Tuheiava. Est-elle de ta famille ?
 
"Oui, c’est ma tante ! Mais je n’ai pas encore eu le temps de la contacter depuis mon élection, on est bien prises toutes les deux… J’espère qu’on pourra bientôt se voir."
 
Quel message souhaites-tu faire passer en tant que Miss Tahiti ?
 
"Un message de gratitude, tout simplement, pour toute ma petite équipe qui m’a suivie tout au long de cette aventure, mon père qui m’appelait tous les soirs pour savoir comment j’allais, mon chéri, ma famille, ma photographe, ma community manager, tous m’ont poussée à y croire jusqu’au bout, à me surpasser, même dans les moments de faiblesse. J’ai également rencontré des personnes que je ne connaissais pas et qui me disaient croire en moi, ça m’a réchauffé le cœur."
 
Y a-t-il une cause qui te tient à cœur, à laquelle tu aimerais te consacrer pendant ton année de règne ?
 
"Oui, celle de la jeunesse, l’avenir de notre fenua. L’enfance et l’adolescence sont les moments les plus importants de la vie pour se construire et je trouve dommage qu’au sein de certains foyers, il y ait des conflits autour de l’addiction à la drogue ou à l’alcool, de la violence morale ou physique… Il faut essayer de ne pas reproduire ces problèmes qu’on peut voir à la maison. J’aimerais faire quelque chose en ce sens, peut-être travailler avec la Délégation pour la prévention de la délinquance de la jeunesse ou bien le ministère de la Jeunesse pour aider les jeunes en difficulté à trouver leur voie. Peut-être en mettant en place davantage d’activités pour éviter que des bandes se forment en ville tous les mercredis par exemple…"
 
Quelles sont tes activités en dehors du travail, des études et de Miss Tahiti ?
 
"J’aime beaucoup passer du temps avec ma famille et mes amis. On fait des choses assez simples, des repas, des sorties à la mer, des petites randos, des tours de l’île, parfois du bodyboard. On aime profiter de la nature."
 
Quelle est la place de la culture polynésienne dans ta vie ?
 
"En toute honnêteté, je n’ai pas la chance de pratiquer ma langue natale, le tahitien, et c’est quelque chose que je regrette énormément. Je le comprends un peu mais je ne vais pas réussir à former une phrase entière de manière fluide. Si j’ai le temps durant l’année, j’aimerais beaucoup prendre des cours car je pense qu’une Miss Tahiti doit savoir parler sa langue natale. Mais je n’ai pas trop eu le temps jusqu’à maintenant, j’ai enchaîné mes études en école de commerce avec des stages en entreprises, puis un master à la suite duquel j’ai été embauchée à Tahiti Tourisme. Je ne fais jamais de pause ! J’ai heureusement pu participer au Heiva des écoles, j’adore le 'ori Tahiti depuis mon enfance. Mais la seule année où je pouvais participer au grand Heiva, il a été annulé à cause du Covid ! Mais ça aussi, c’est un projet que je veux absolument concrétiser un jour..."
 


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Hiva Oa au rythme de la Fête de la musique

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Hiva Oa au rythme de la Fête de la musique
Hiva Oa, le 27 mars 2022 - Hiva Oa a célébré la Fête de la musique ce week-end, et de nombreux artistes sont venus se produire devant la population et les passagers de l'Aranui en escale sur l'île.
 
Vendredi et samedi, la commune et le comité des fêtes de Hiva Oa organisaient la Fête de la musique au Tohua Pepeu de Atuona où de nombreux artistes locaux étaient présents. Pas moins d'une dizaine de groupes étaient inscrits afin de participer à cette édition 2022. Parmi eux notamment, Tumu nui here, Matafenua manakua, Tokoau (Harrys et Evelyne) et Te aka sound. Les festivités ont débuté vendredi en début d'après-midi devant un public nombreux qui comptait un grand nombre de touristes avec la présence du cargo mixte Aranui, arrivé vendredi et qui n'est reparti que très tôt samedi matin. Pour la seconde journée des festivités, qui a débuté dès le matin, le public était toujours au rendez-vous. La fête a dû se terminer vers 18 heures, plus tôt que prévu, un problème d'électricité empêchant la suite de la manifestation.Comme à chaque événement des stands de kaikai avaient été prévus et tout le public a pu se ravitailler sur place dans une ambiance festive et détendue au rythme de la musique.

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Le groupe A Here ia Porinetia recréé à l'assemblée

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Le groupe A Here ia Porinetia recréé à l'assemblée
Tahiti, le 27 juin 2022 – Dans la continuité des tractations politiques entre les anciens élus du Tahoera'a et du Amuitahira'a et les élus A Here ia Porinetia, Nicole Sanquer a annoncé lundi matin que son groupe politique était "recréé" autour de sept élus à l'assemblée.
 
"Le groupe A Here ia Porinetia a été recréé ce lundi 27 juin 2022 à l'assemblée de la Polynésie française", a annoncé lundi la présidente du désormais troisième groupe politique à Tarahoi, Nicole Sanquer. Dans la continuité des tractations politiques, évoquées dans nos colonnes ces derniers jours, avec les anciens élus démissionnaires du Amuitahira'a o te nuna'a maohi -Sylviane Terooatea et Vaitea Le Gayic- ainsi que les ex-Tahoera'a à l'assemblée -Etienne Tehaamoana et Geffry Salmon- et les élus A Here ia Porinetia de l'assemblée -Nicole Sanquer, Nuihau Laurey et Félix Tokoragi-, les sept représentants non-inscrits ont acté lundi leur rassemblement en un groupe politique.
 
Dans le groupe, pas dans le parti
 
"Cette démarche résulte d'une volonté partagée des élus anciennement non-inscrits de l'assemblée de renforcer le travail législatif en bénéficiant des moyens prévus pour les groupes, dont un temps de parole plus important lors des séances ainsi qu'une participation accrue à l'organisation des sessions législatives", explique la présidente du groupe dans son communiqué. "Le sujet des prochaines échéances territoriales n'a pas été évoqué lors des discussions de création du groupe, l'ambition de A Here ia Porinetia étant de vouloir changer la politique et de construire un projet commun pour la Polynésie française." Contactée, la présidente du groupe et du parti A Here ia Porinetia, Nicole Sanquer, confirme que les quatre élus accueillis au sein du groupe n'ont pas adhéré "pour le moment" à son parti politique. "Pour ce groupe, il était hors de question d'en conditionner l'entrée par une place sur la liste aux territoriales. Ça n'a pas été évoqué dans nos discussions", assure Nicole Sanquer.
 
Le communiqué précise également qu'à l'approche de la prochaine et dernière session budgétaire, le groupe A Here ia Porinetia souhaite "intervenir efficacement sur l'élaboration du prochain budget et des lois fiscales rattachées, cela dans un contexte de crise économique et sociale dont le gouvernement ne semble toujours pas prendre la véritable mesure". Comme nous l'indiquions vendredi, la création de ce groupe emporte des avantages institutionnels pour les non-inscrits : temps de parole cumulé, participation à la conférence des présidents, salle de réunion… Mais les avantages financiers, représentants une dotation mensuelle correspondant au 1/10 des indemnités versées aux représentants du groupe, ne pourront être quant à eux versés qu'au bout de six mois d'existence du groupe politique.
 
Le nouveau visage de l'assemblée
 
Le visage de l'assemblée va donc évoluer dès la séance de la session administrative programmée ce mardi. Le Tapura occupe toujours 40 sièges dans l'hémicycle. Le Tavini passe à 9 sièges avec l'arrivée de l'ex-Tahoera'a James Heaux. Le A Here ia Porinetia occupe donc 7 sièges. Et seule l'élue fidèle au Amuitahira'a, Teura Tarahu, siégera désormais non-inscrite à l'assemblée.
 
Antoine Samoyeau
 

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Papara contrainte de revoir son budget

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Papara contrainte de revoir son budget
Tahiti, le 27 juin 2022 – Le haut-commissaire a retoqué le budget de la commune de Papara, voté en déséquilibre de 42 millions de Fcfp le 30 mars. Le conseil municipal s'est donc réuni vendredi dernier pour voter un nouveau budget sur la base de recommandations de la chambre territoriales des comptes.
 
Le conseil municipal de Papara a beau avoir retrouvé une majorité stable, les problèmes financiers de la commune ne sont pas réglés pour autant. Deux semaines après le vote in extremis du budget 2022 grâce à une majorité renforcée par le clan de Clément Le Gayic, la tāvana Sonia Taae a vu ses budgets primitifs être retoqués par le haut-commissaire "au motif qu'ils n'étaient pas à l'équilibre réel". Et pour cause, le budget principal de la commune avait été voté sciemment en déficit de 41,9 millions de Fcfp. Comme le veut la procédure dans un tel cas de figure, le haut-commissaire a donc saisi la chambre territoriale des comptes pour lui demander un "avis budgétaire". Réalisé dans un délai d'un mois, cet avis a ensuite servi de base au vote d'une modification du budget pour le faire rentrer dans les clous. Ce que le conseil municipal de Papara a fait vendredi dernier.
 
41,9 millions de déficit
 
La menace d'une situation financières délicate était connue à Papara. L'ancien tāvana et élu de l'opposition, Bruno Sandras, l'avait brandi à plusieurs reprises ces derniers mois en évoquant notamment "l'argent que la commune doit à Fenua Ma". Dans son avis budgétaire émis le 24 mai dernier et que Tahiti Infos s'est procuré, la chambre territoriale des comptes précise en préambule que le déséquilibre du budget de Papara "résulte pour partie d'une situation financière dégradée en l'absence d'une capacité d'autofinancement d'un niveau suffisant". La chambre qui considère également "que l'évolution erratique de l'autofinancement au cours des précédents exercices révèle un défaut de fiabilité des comptes".
 
Enfin, la juridiction financière précise que le déséquilibre du budget principal provient d'un "rattrapage de dépenses dues lors des exercices antérieures ou liées à l'inscription sincère de dépenses obligatoires omises lors des budgets précédents". C'est le cas du versement d'une subvention de 20 millions de Fcfp, pour la clôture du budget annexe de l'eau, datant de la création en 2012 de l'Epic Vaipu. C'est le cas également avec le plan d'apurement de dettes à l'égard de Fenua Ma pour le traitement des déchets ménagers à hauteur de 35,7 millions de Fcfp au titre de 2017 et 2018. Et c'est le cas enfin pour l'apurement des dettes auprès de la société de restauration collective Newrest pour 52,7 millions de Fcfp pour les exercices 2016 à 2021. Le conseil municipal a donc remédié vendredi à cette situation en votant la modification de ses budgets avec sa nouvelle majorité.
 

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​Un Polynésien remporte 100 millions à l'EuroMillions

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​Un Polynésien remporte 100 millions à l'EuroMillions
Tahiti, le 27 juin 2022 – Un joueur polynésien a remporté vendredi 100 millions de Fcfp grâce à son code My Million sélectionné lors du dernier tirage de l'EuroMillions.
 
L'EuroMillions a fait un nouvel heureux en Polynésie française. La Pacifique des Jeux a annoncé lundi après-midi qu'un joueur polynésien avait remporté 100 millions de Fcfp au tirage au sort du code My Million du tirage de l'EuroMillions de vendredi dernier. Le principe du code My Million est que chaque grille validée pour chaque tirage se voit attribuer un code, dont l'un est forcément gagnant et tiré au sort pour remporter la somme de 100 millions de Fcfp. Au fenua, c'est la septième fois qu'un joueur remporte cette somme depuis la création de My Million en février 2014, alors qu'il n'existe en moyenne qu'une chance sur 4 à 8 millions par tirage d'être gagnant.
 
Le ou la gagnant(e) a 60 jours pour se présenter au Fare Loto à Papeete pour toucher son gain. La Pacifique des Jeux indique qu'elle communiquera après le paiement du lot le lieu de validation exact de la grille.
 
 

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Matete hotu : valorisation et recyclage portent leurs fruits à Rangiroa

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Matete hotu : valorisation et recyclage portent leurs fruits à Rangiroa
Rangiroa le 27 juin 2022 – La deuxième édition du matete hotu no Rairoa s'est déroulée ce week-end sur la plage de Papaputa à Rangiroa. Sur une vingtaine de stands, les visiteurs ont pu découvrir entre autres des produits locaux issus de l'agriculture, des ressources marines et de l'artisanat. L'association Ti’ai fenua quant à elle présentait ses solutions de recyclage.
 
Après une première édition inaugurée avec succès au mois de mars sur le thème de la valorisation des produits locaux et les savoir-faire de l’île, l’association Ti’ai fenua, en partenariat avec la commune de Rangiroa, a organisé tout ce week-end un deuxième matete hotu no Rairoa les 25 et 26 juin. L'événement était cette fois organisé autour du thème de l’innovation et de la culture. Il a permis à la vingtaine d'exposants de valoriser l’artisanat, l’agriculture, les ressources marines et la restauration à travers notamment l’agrotransformation locale et la pêche. C'est le cas, par exemple de Ludwig, de la société Apiculteurs de Rangiroa : “Je propose pour ma part du miel, du monoï au miel et tamanu de Rangiroa. Cela permet d’avoir un produit qui est plutôt un après-solaire, avec un parfum un peu plus atténué au niveau du tamanu, et qui plaît.” Durant tout le week-end, petits et grands ont pu également s'initier à la confection de pareo et participer à des ateliers en tout genre tel que la fabrication d'engrais à base de poisson, de farine de 'uru, de produits locaux divers et en apprendre plus sur le recyclage. Quant à l’association Ti’ai fenua, elle a pu présenter sa façon de recycler, notamment les téléphones portables et les savates avec la green box, créé en partenariat avec Vini et Onati. Cette boîte sert à récupérer tous les téléphones portables abîmés, cassés et leurs chargeurs pour être ensuite retraités à Tahiti. Enfin, le chanteur Teiho Tetoofa a clôturé le week-end par une dernière animation.

Matete hotu : valorisation et recyclage portent leurs fruits à Rangiroa

Matete hotu : valorisation et recyclage portent leurs fruits à Rangiroa

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New Tahara'a : Ce que dit l'étude d'impact

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New Tahara'a : Ce que dit l'étude d'impact
Tahiti,le 27 juin 2022 - Une enquête publique portant sur le projet du groupe City sur la pointe du Tahara'a à Arue, intitulé “New Tahara'a”, est ouverte jusqu'au 29 juillet. Le projet comprend une partie hôtelière, une partie commerciale et une partie résidentielle.
 
Une enquête publique sur l’étude d’impact sur l’environnement concernant le projet “New Tahara'a”, sur la pointe du Tahara'a à Arue, est ouverte depuis lundi jusqu'au 29 juillet. Ce projet, porté par le groupe City, se décline en trois parties : un complexe hôtelier de 136 chambres, avec un bar, deux restaurants, un pool bar, une salle de fitness, deux piscines, un centre de bien-être, un centre de conférences, un beach restaurant et cinq villas ; une partie commerciale avec un centre d'activités commerciales, un restaurant et une boulangerie ; et une partie logements avec quatre résidences.
 
Le projet est situé sur le site de l'ancien hôtel, laissé à l'abandon depuis 1998. Le bâti sera donc entièrement détruit. Le retrait des matériaux de déconstruction ainsi que ceux issus du défrichage doivent faire l'objet d'une procédure stricte, notamment en raison de la colonisation du site par des espèces nuisibles, dont la petite fourmi de feu. Le Tahara'a “est une curiosité géologique qui raconte l'histoire de la formation de Tahiti”, indique le document. Le projet entend s'inscrire dans la topographie du site. Arue ne dispose pas de Plan général d'aménagement (PGA) mais le site du Tahara'a fait l'objet d'une orientation d'aménagement et de programmation inscrite au PGA de Mahina. Le site est identifié comme “paysage classé d'intérêt majeur à préserver”, le zonage pourrait donc être prolongé sur Arue pour la cohérence des orientations d'aménagement.

Rejet des eaux usées en mer
New Tahara'a : Ce que dit l'étude d'impact
Une station d'épuration avec rejet en mer des eaux usées au travers d'un émissaire sera créée sur le site. Celle-ci, construite sur deux niveaux, sera enterrée. Le volume d'eaux usées à traiter est estimé à 400 m3 par jour. Les boues seront stockées puis évacuées par une entreprise spécialisée et le traitement des odeurs se fera à l'aide de charbon actif. “À l'exception du passage d'un émissaire, le projet ne doit pas conduire à la dégradation du milieu marin”, dont la vitalité coralienne est jugée “très bonne”. L'étude indique également que la quiétude des mammifères marins sera préservée et que la qualité des eaux de baignade ne devrait pas se trouver modifiée, les panaches restant à plus de 270 mètres du littoral. Le document souligne que le choix du rejet en mer a été imposé par l'absence de filière collective, mais qu'à moyen terme, le site pourrait être amené à se connecter au réseau collectif des eaux usées de Papeete, via Arue et Pirae.
 
Toujours en termes d'assainissement, la collecte des déchets fera l'objet d'une convention avec la commune de Arue, avec la participation de Fenua Ma. 8,34 m3 de déchets devraient être produits par jour, dont 5,55 m3 de déchets relevant du bac gris. Afin d'en diminuer le volume, le site devrait se doter d'un écodigesteur d'une capacité de 40 à 50 kg par jour. Le reste sera enfoui à Paihoro.
 
La gestion des eaux pluviales fera également l'objet d'une grande attention, selon le document. Un diagnostic doit être réalisé en amont du chantier pour évaluer l'état de pollution des sols (hydrocarbures et métaux lourds) et une procédure sera mise en place durant le chantier pour limiter le risque de pollution chimique à la source.

+25% de trafic routier
Gros point noir de ce projet : l'incidence sur la circulation. L'accès aux travaux se fera par le rond-point en haut du Tahara'a, déjà engorgé en période de pointe (entre 5 heures et 8 heures puis entre 15 heures et 19 heures). À ces horaires, le trafic pourrait être augmenté de 25%. L'étude d'impact indique que le porteur de projet a pris contact avec le gestionnaire du réseau de transports en commun pour étudier la possibilité de desservir le site avec des bus. En moyenne, 286 salariés devraient se rendre sur le site par jour. En revanche, à terme, il espère une incidence positive sur l'axe Tahara'a-Papeete avec la délocalisation de certaines activités grâce à la zone commerciale. Une nouvelle voirie sera réalisée au fur et à mesure des travaux. Un plan de circulation du chantier sera élaboré avec validation de la Direction de l'équipement. Les horaires du chantier pourront être adaptés afin d'éviter une saturation du trafic en période de pointe.
 
Le projet, que ce soit durant le chantier ou une fois fini, aura une forte visibilité en raison de sa situation sur le relief, malgré la distance. Mais la pollution lumineuse et sonore devrait être faible, notamment grâce au bruit de la route qui devrait en partie couvrir le bruit occasionné par le chantier. Sauf au niveau de l'hôtel Le Tahiti by Pearl Resorts, où la pollution sonore est estimée entre moyenne et forte. Idem pour l'exposition aux poussières en raison d'un vent de secteur est qui souffle toute l'année.
 
Vendredi dernier, la maire de Arue, Teura Iriti, et sa majorité ont fait savoir qu'ils s'opposaient formellement à ce projet. L'étude d'impact environnemental est disponible pour consultation avec un cahier de doléances aux services communaux de Arue, situés derrière la laiterie Sachet, ainsi qu'à la mairie de Mahina. Après la consultation publique, la Direction de l'environnement émettra un avis, puis ce sera au tour du service instructeur de se prononcer définitivement sur ce projet.

New Tahara'a : Ce que dit l'étude d'impact

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L'essence augmente de 35 Fcfp en Polynésie au 1er juillet

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L'essence augmente de 35 Fcfp en Polynésie au 1er juillet
Tahiti, le 27 juin 2022 – Comme annoncé depuis plusieurs mois, le conseil des ministres a acté lundi une hausse très conséquente du prix de l'essence et du gazole à la pompe : +35 Fcfp/litre au total. À compter du vendredi 1er juillet, le prix de l'essence sans plomb passera donc de 146 à 181 Fcfp le litre, et le prix du gazole de 148 à 183 Fcfp le litre.
 
Plus d'informations à venir…

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Les premiers qualifiés pour les championnats de Polynésie de MMA

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Les premiers qualifiés pour les championnats de Polynésie de MMA
Tahiti, le 27 juin 2022 - Les qualifications pour les championnats de Polynésie de MMA de la "zone 1" (de Paea à Mahina) se sont tenues, dimanche à Arue. À l'issue des 10 combats de la journée, cinq athlètes ont validé leur ticket. Chez les poids lourds, Enoha Tauraatua a pris le meilleur sur Bernard Teinaore. Chez les légers, Julian Schlouch a dominé Raihiti Mairau. Dans les autres catégories, Steven Varney, en poids plume, Ariimana Lehartel et Shawn Lihault chez les juniors sont également toujours en course.

En vue des premiers championnats de Polynésie de MMA, prévus les 28 et 29 juillet, le club Sphere MMA Academy, en partenariat avec 7 autres clubs, a organisé, dimanche à Arue, les qualifications de la zone 1, allant de Paea à Mahina. Au programme de la "fight card", 10 combats dont 5 qualificatifs pour le rendez-vous de fin juillet à Fautaua.

Premier à entrer dans l'octogone, Shawn Lihault, du club Te Aro MMA, opposé à Nainoa Yong, de Sphere MMA Academy, dans la catégorie des poids moyens en juniors. Un premier combat dominé et remporté par KO technique (TKO) par Lihault qui avait déjà une expérience en MMA, après sa participation en avril dernier au TXTA 2, contrairement à Yong qui combattait pour la première fois dans un octogone.

Toujours dans cette catégorie des juniors, mais chez les légers, Ariimana Lehartel (Islander MMA), spécialiste du taekwondo, a été déclaré vainqueur par décision partagée des juges, aux dépens de Grégory Charles (Te Aro MMA) à l'issue d'un combat très équilibré entre les deux jeunes talents.

Combat explosif entre Varney et Watanabe
Les premiers qualifiés pour les championnats de Polynésie de MMA
Place ensuite aux séniors où il y avait trois tickets à prendre pour les championnats de Polynésie. Le premier était en balance entre Erai Watanabe (Maona MMA) et Steven Varney (Islander MMA) dans la catégorie des poids plume. Rappelons que les deux hommes s'étaient déjà affrontés l'année dernière lors de la première soirée de MMA organisée au fenua. À l'époque, le combat s'était soldé par un match nul.

Et ce samedi, si les deux premières reprises ont été dominées par le spécialiste de muay thai, Erai Watanabe, très efficace au sol, Steven Varney a attendu son heure dans le troisième et dernier round pour prendre l'avantage sur son adversaire qui a accusé le coup physiquement. À l'arrivée, le protégé de Raihere Dudes a terminé le sociétaire de Maona MMA au "ground and pound" (coup au sol) avant de l'emporter par TKO.

Schlouch et Tauraatua concluent la journée en beauté
Les premiers qualifiés pour les championnats de Polynésie de MMA
Un combat qui a parfaitement lancé les deux affiches principales de cette fight-card. Le co main-event a vu s'opposer Julian Schlouch (Te Aro MMA) et Raihiti Mairau (Seasiders BJJ) chez les légers. Schlouch a déjà à son actif un beau CV où l'on retrouve notamment une participation aux championnats du monde de MMA amateur, à Abu Dhabi en janvier dernier, où il a été stoppé en quarts de finale. Raihiti Mairau est pour sa part un taekwondoiste bien connu au fenua. Et les deux hommes ont assuré le spectacle dans une salle Boris Léontieff comble.

Le spécialiste du pied-poing a tout de suite marqué son territoire avec un beau coup de pied placé au niveau de la tête du combattant de Te Aro MMA. Mais sans s'affoler, Julian Schlouch, plus complet et dur au mal, a repris la maitrise du combat pour s'imposer finalement juste avant la fin du deuxième round par arrêt de l'arbitre. "J'avais un super adversaire en face de moi aujourd'hui. Je savais que c'était un champion de taekwondo et il m'a bien eu avec son coup de pied au début du combat. Mais il lui manque, je crois, certains aspects du combat en MMA", a indiqué Schlouch à l'issue de sa victoire.

Et cette journée s'est conclue à Arue avec un affrontement chez les poids lourds entre Bernard Teinaore (Te Aro MMA) et Enoha Tauraatua (Sphere MMA Academy). Une opposition très attendue entre deux combattants qui avaient impressionné lors de leur premier combat dans un octogone. En juin 2021 lors du TXT1, Teinaore avait été expéditif en s'adjugeant la victoire avant la fin du premier round. Tauraatua, de son côté, avait été tout aussi rapide, en avril dernier, pour sa première en MMA. Dans les dernières secondes de la première reprise, l'intéressé avait mis au supplice son adversaire avant de l'emporter par TKO.

Il était donc évident que le choc de dimanche n'allait pas aller au bout des trois round de trois minutes. Et si la première reprise a été à l'avantage de Bernard Teinaore, très efficace au sol, le second round a vu la puissance de Enoha Tauraatua prendre le meilleur. Il lui aura suffi d'un coup de poing pour envoyer son adversaire contre la cage. Tauraatua a ensuite enchainé avec du ground and pound avant d'être stoppé par l'arbitre et de l'emporter donc par TKO. Tout ce beau monde a donc désormais rendez-vous les 28 et 29 juillet à Fautaua.

Résultats des combats pour les championnats de Polynésie de MMA
Séniors
Poids lourds : Enoha Tauraatua (Sphere MMA Academy) bat Bernard Teinaore (Te Aro MMA) 

Poids légers : Julian Schlouch (Te Aro MMA) bat Raihiti Mairau (Seasiders BJJ)

Poids plume : Steven Varney (Islander MMA) bat Erai Watanabe (Maona MMA)

Juniors
Poids légers  : Ariimana Lehartel (Islander MMA) bat Grégory Charles (Te Aro MMA)

Poids moyens : Shawn Lihault (Te Aro MMA) bat Nainoa Yong (Sphere MMA Academy)

Mihina Troc Lee et Haulanie Neagle à jamais les premières
Les premiers qualifiés pour les championnats de Polynésie de MMA
En plus des qualifications pour les championnats de Polynésie, des combats jeunes dont un opposant deux filles, étaient également au programme de la journée. Ainsi Mihinoa Troc Lee, 15 ans, du club Islander MMA, et Haulanie Neagle, 12 ans, de Seasiders Papara, resteront à jamais les premières à avoir disputer un combat de MMA à Tahiti. Et Mihinoa Troc Lee, entrainée par Raihere Dudes, est entrée encore plus dans l'histoire en devenant la première femme victorieuse d'un combat. En effet, à l'issue du round unique de quatre minutes, la combattante de Islander MMA, a dominé sa cadette à l'issue d'une belle opposition, où elles ont alterné entre phase de pied-poing et phase au sol.

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