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La placidité du fumeur de paka devant le tribunal

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La placidité du fumeur de paka devant le tribunal
PAPEETE, mardi 20 août 2013. Un jeune coprahculteur de l’atoll de Takaroa, âgé de 29 ans comparaissait ce mardi devant le tribunal correctionnel de Papeete pour détention et usage de stupéfiants. Le 15 avril dernier, les gendarmes de Tubuai qui avaient été informés de l’existence d’une plantation de paka sur l’atoll s’étaient déplacés et avaient découverts très précisément 477 pieds de cannabis (de 20 cm à 1,80m de haut) répartis sur une parcelle d’environ 1 hectare. Les plants avaient été détruits par incinération. Le jeune cultivateur de cannabis avait alors déclaré qu’il ne s’agissait que de plants pour sa consommation personnelle. «Je ne donne pas, je ne vends pas» avait-il argumenté.

Devant le tribunal et les trois juges qui lui font face, le jeune homme ne se départit pas de ses extravagantes déclarations. Mais il livre le moins d’informations possibles. «Pourquoi avoir autant de pieds de cannabis pour un seul fumeur ?» interroge la présidente du tribunal. «Parce que je fume beaucoup» répond du tac au tac le jeune prévenu. La présidente du tribunal veut néanmoins lui faire reconnaître l’énormité de ses propos «Ah oui, là il faut fumer plus que par la bouche ! Vous croyez vraiment tromper le tribunal. Non n’est-ce-pas ?». Le jeune homme n’acquiesce pas vraiment mais baisse seulement la tête.

Aussi la juge qui préside l’audience met en garde le jeune homme. Son casier judiciaire n’est pas vierge. Par deux fois déjà, il a été condamné pour des violences volontaires. «Vous fumez beaucoup et vous tapez souvent aussi ! Quand on fume, on devient agressif, attention de ne pas revenir une 4e fois devant ce tribunal». Plutôt qu’une peine de prison avec sursis, le tribunal opte, en déclarant le jeune homme coupable, pour qu’il effectue un travail d’intérêt général de 120 heures à accomplir dans les 18 mois à venir auprès de la commune de Takaroa. Un travail aux espaces verts ?

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Internet : Tonga fête l’arrivée du haut débit

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Internet : Tonga fête l’arrivée du haut débit
NUKU’ALOFA, mercredi 21 août 2013 (Flash d’Océanie) – Le royaume de Tonga a inauguré mercredi en grande pompe sa nouvelle connexion Internet à haut débit, fournie par une bretelle tirée depuis Fidji sur le câble trans-Pacifique Southern Cross.
Le Roi Tupou VI, maître de cérémonies, accompagné du Premier ministre Lord Tu’ivakano, ont procédé mercredi à la mise en ligne de cette connexion, depuis la salle de contrôle de la société Tonga Câble Corporation, société de droit local partenaire de l’opération, en cliquant opportunément sur un bouton de souris pour donner le coup d’envoi.
Ce câble permettra désormais aux Tongiens de bénéficier d'une vitesse de connexion augmentée, et notamment de pouvoir regarder sur Internet des documents de type vidéo.
Le Premier ministre tongien, s’exprimant dans la foulée, a insisté sur le nouveau débit, comparable à de la 3G, de cette nouvelle connexion, mais aussi sur le fait que les coûts de communication Internet allaient aussi devenir beaucoup plus modérés, ce qui devrait permettre aux Tongiens de « s’ouvrir au monde », mais aussi de créer de nouvelles opportunités économiques, des entreprises, des emplois et même avoir des répercussions sensibles dans les domaines de l’éducation et de la santé à distance.


Début juin 2013, le câble reliant Tonga à Fidji était installé par le navire câblier de la société Alcatel-Lucent, l’ « Île de Ré ».
L’infrastructure déployée par le câblier s’appuie sur l’offre de câble optique OALC-5, des répétiteurs et le système de contrôle terminal 1620 Light Manager.
Alcatel-Lucent a remporté le marché pour la fourniture et la pose de ce câble en mai 2012.
Ce navire, doté de robots sous-marins télécommandés, amenait à son bord les quelque 830 kilomètres de câble nécessaire à cette jonction entre Suva et Nuku’alofa.
Cette bretelle a ensuite été raccordée, via Fidji, au câble trans-Pacifique Southern Cross, installé également par Alcatel à la fin des années 1990.
Southern Cross, qui part de la côte Ouest des États-Unis, rejoint l’Australie, via Fidji et la Nouvelle-Zélande.
En ligne de mire également, au plan des travaux prévus : la pose d’une autre bretelle, reliant encore une fois le Southern Cross à Suva à l’autre archipel voisin de Vanuatu.
Non loin de a capitale Port-Vila, depuis début septembre 2012, les travaux ont commencé pour aménager le point d’ancrage de ce câble, où se fera la connexion.


Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’intégration régionale en connectivité au sein des îles du Pacifique, un projet régional dont Tonga, avec sa population de quelque 100.000 habitants, est le premier à bénéficier.
Le volet tongien représente quelque 34 millions de dollars US., en cofinancement entre la Banque Mondiale (17,2 millions), la Banque Asiatique de Développement (9,7 millions) et le gouvernement tongien via sa société de télécommunications Tonga Communications Corporation (TCC, 6,6 millions).

Toujours en Mélanésie, aux îles Salomon, un autre projet de câble sous-marin devrait faire l’objet d’un financement de la Banque Asiatique de Développement (ADB), qui a signé un accord avec le gouvernement local mi-novembre 2012.
Les autres partenaires de cette opération sont des investisseurs réunis sous la bannière d’une société locale montée pour l’occasion, Solomons Oceanic Câble Company.
Pour ce câble, la jonction devrait se faire non pas sur le Southern Cross, mais sur une autre autoroute reliant Guam à l’Australie (Sydney).
Selon le calendrier annoncé, cette nouvelle bretelle devrait être opérationnelle avant la fin 2013.
Coût estimé du projet : une soixantaine de millions de dollars US, dont 7,5 millions en subvention de l’ADB et 10,5 millions de l’ADB, mais sous forme de prêt à taux préférentiel.
Le reste provient d’emprunts contracté par les autorités locales.
Le projet comprend, dans sa seconde phase, deux autres câbles qui relieront le point d’entre à Honiara aux principaux centres insulaires.

Entre-temps, à Fidji, qui se positionne de plus en plus comme un « hub » (point nodal) pour les réseaux régionaux de télécommunications, la population se prépare à l’arrivée prochaine de la technologie 4G.
L’attribution des fréquences permettant d’installer ces nouveaux réseaux haut débit dédiée à la mobilité a été lancée ces dernières semaines par le gouvernement.

En Nouvelle-Calédonie, il y a quelques jours, le 13 août 2013, le gouvernement a lui aussi lancé ce qu’il a appelé sa « stratégie numérique » avec pour objectif affiché de faciliter l’accès de l’Internet au plus grand nombre.
Dans ce « Plan Stratégique pour l'Économie Numérique » (PSEN), il est notamment souligné la nécessité de développer l’économie numérique « pour préparer les relais de croissance et d’emploi de demain et se doter d'une vision numérique à moyen et long terme ».
« Dans cette perspective, le gouvernement souhaite que la puissance publique devienne véritablement le moteur du développement de l’économie numérique, avec la volonté de placer les usagers (particuliers, entreprises, associations, etc.), principaux bénéficiaires de la démarche, au cœur du dispositif », poursuit un communiqué.
Coût anticipé de l’opération au cours des cinq années à venir : quelque 67 millions d’euros.
Le gouvernement de cette collectivité française du Pacifique n’hésite pas non plus à estimer qu’une autre ambition de cette stratégie est de faire de la Nouvelle-Calédonie une « cyber-référence » dans tout le Pacifique.

Plan Stratégique pour l'Économie Numérique
http://www.gouv.nc/portal/pls/portal/docs/1/23752171.PDF

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Un nouveau projet de câble trans-Pacifique piloté par des Français

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Un nouveau projet de câble trans-Pacifique piloté par des Français
WELLINGTON, mercredi 21 août 2013 (Flash d’Océanie) – Un nouveau projet de câble sous-marin trans-Pacifique baptisé « Hawaiki » piloté par des Français commence à susciter l’intérêt des professionnels de la région.
Selon le projet présenté par les promoteurs, il s’agirait de faire courir un nouveau câble sur une distance de 14.000 kilomètres entre Sydney et la côte Ouest des États-Unis, en passant par la Nouvelle-Zélande (Whangarei), et en dérivant des bretelles depuis le tronçon principal vers Norfolk (Hanson Bay), Vanuatu (Port Vila), Wallis (Mata ‘Utu), Samoa (Apia), la Nouvelle-Calédonie (Nouméa), Fidji (Suva) et les Samoa américaines (Pago-Pago).
Une bretelle relie aussi Hawaii à la Polynésie française.

Ces derniers jours, le projet a connu une évolution jugée significative avec la signature d’un contrat substantiel avec un client australien, TPG Telecom, fournisseur d’accès ayant l’intention de relier ses services à ce câble, à la fois pour son marché australien, mais aussi néo-zélandais, où la société est implantée.
TPG Telecom, dans un communiqué lundi 19 août 2013, explique que les investissements considérés pour ce projet sont de l’ordre de 10 à 20 millions de dollars US par an au cours des années à venir.
Cette société possède déjà un autre vecteur, un câble reliant Sydney au territoire américain de Guam, dans le Pacifique Nord.
Pour le projet Hawaiki dans son ensemble, les coûts jusqu’ici mentionnés tournent autour des 350 millions de dollars US pour une mise en service à l’horizon 2015.
Le projet de câble Hawaiki se définit comme un moyen d’atteindre simultanément plusieurs objectifs, parmi lesquels une meilleure connectivité entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande, entre ces deux pays et les États-Unis, entre Hawaii et les États-Unis et entre les îles du Pacifique, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis.

La société Hawaiki s’était déjà fait remarquer lors du dernier sommet annuel des dirigeants des pays membres du Forum des Îles du Pacifique, en septembre 2012 aux îles Cook.
Les responsables de ce projet forment une équipe placée sous la houlette de Rémi Galasso (directeur général, Chief Executive Officer), de Ludovic Hutier (directeur des opérations) et de Virginie Frouin (directrice technique).


Une autre société, nommée « Intelia », est aussi présente sur Internet.
http://www.intelia.nc/fr/comite-de-direction
Avec peu ou prou la même équipe que celle d’Hawaiki, elle se définit comme une entité qui « accompagne depuis 2005 les opérateurs des îles du Pacifique dans la transformation de leurs réseaux » autour de « 3 domaines d’activités : les télécommunications, les systèmes d’informations et les médias. En partenariat avec les meilleurs prestataires de chaque segment de marché, INTELIA propose à ses clients des solutions clef en main pour créer, étendre et moderniser leurs réseaux d’infrastructures », peut-on lire sur le site.

Dans le cadre de ses activité au sein de la société Alcatel, cet homme d’affaires originaire de Nouvelle-Calédonie avait été disculpé par la justice dans une affaire de «complicité de favoritisme » présumé pour une passation de marché du câble « Honotua (entre Tahiti et Hawaii) entre l’Office des Postes et Télécommunications (OPT) de cette collectivité et Alcatel en 2008, rapportait mi-janvier 2013 la presse de Polynésie française.
Son avocat avait à l’époque regretté « les conséquences colossales » de la mise en cause de son client.
Plusieurs figures politiques locales de haut rang, au sein du gouvernement de la Polynésie française, avaient elles aussi été mises en cause dans le cadre de cette même instruction.
Auparavant, la même équipe avait aussi tenté d lancer d’autres projets de câbles sous-marins trans-Pacifique, dont un connu sous le nom de « SPIN » (South Pacific Islands Network), un temps soutenu par le gouvernement français et son ministre de l’Outre-mer de l’époque, Christian Estrosi, est depuis tombé en désuétude.
Un autre projet, plus récemment, était connu sous le nom de « Pacific Fibre ».

Depuis la fin des années 1990, le principal câble sous-marin reliant les États-Unis et l’Australie, via la Nouvelle-Zélande et Fidji, est le « Southern Cross ».
Il se décline depuis en bretelles, dont une vient d’être inaugurée au royaume de Tonga, en se reliant à Fidji.
Une autre dérivation est en projet permettant de relier l’archipel de Vanuatu.

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Le volcan de White Island sous surveillance

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Le volcan de White Island sous surveillance
WELLINGTON, mercredi 21 août 2013 (Flash d’Océanie) – Le volcan de l’île de White Island (Baie de Plenty, Nord de l’île du Nord de la Nouvelle-Zélande) a té placé mardi en alerte de niveau 2 sur une échelle de cinq, soit une couleur orange pour l’aviation, en raison d’une éruption sans gravité, mais qui a suscité l’inquiétude chez les volcanologues.

Depuis cette éruption, survenue mardi 20 août 2013 peu après 11h00 locales (GMT+13), un épais panache de fumée blanche a été constaté, allant jusqu’à une altitude de quatre kilomètres dans l’atmosphère en présentant un énorme nuage de vapeur en forme de champignon.
L’éruption de mardi, qui a duré une dizaine de minutes, n’a provoqué ni dégât, ni blessé.
Toutefois, les consignes désormais en vigueur recommandent à la population, y compris les touristes, de se tenir à l’écart des zones les plus proches du cratère.
Selon les volcanologues de l’institut géophysique néo-zélandais GNS Science, le volcan de l’île White poursuit une phase de regain d’activité entamée en juin 2013, lorsque d’importants volumes de magma se sont rapprochés de la surface, entrant en contact avec de l’eau.

Bien que le volcan semble s’être rendormi, les scientifiques estiment que ce genre de symptôme peut, dans certains cas, être le signe avant-coureur d’éruptions plus importantes au cours des jours, voire des semaines à venir.

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Autrefois ridiculisée, l'auteure du Christ défiguré va toucher des droits

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Autrefois ridiculisée, l'auteure du Christ défiguré va toucher des droits
MADRID, 21 août 2013 (AFP) - Après avoir provoqué l'hilarité il y a un an en défigurant un portrait du Christ qu'elle tentait de restaurer, une octogénaire espagnole s'apprête à recevoir près de la moitié des revenus tirés des droits de cette image devenue mondialement célèbre.

La chevelure hérissée aux allures de pelage de singe, les yeux grossièrement cerclés de noir et la bouche aux contours flous de son "Ecce Homo" avaient d'abord provoqué la stupeur des habitants de la petite ville de Borja, dans le nord-est de l'Espagne, avant de devenir la risée du monde entier puis un objet de curiosité internationale au potentiel très juteux.

Cecilia Gimenez, âgée de 82 ans, s'était lancée discrètement dans la restauration désintéressée du Christ d'origine, dont les traits fins coiffé d'une couronne d'épines avaient été abîmés depuis qu'il avait été peint un siècle plus tôt, à même le mur d'un pilier de la petite église Santuario de Misericordia, par l'artiste local, Elias Garcia Martinez.

Partout dans le monde, le visage méconnaissable du nouvel "Ecce Homo" avait immédiatement inspiré de nombreuses versions détournées à partir notamment de photos du roi d'Espagne Juan Carlos, de Michael Jackson ou encore d'Homer Simpson et même des masques.

En un an, 57.000 visiteurs venus d'Espagne et bien au-delà ont défilé devant la peinture, payant un euro chacun pour pouvoir la contempler, selon la fondation municipale responsable de l'église.

Le déferlement de curieux et les plaisanteries avaient d'abord déstabilisé Cecilia Gimenez, peintre amateur, prise de court par l'intérêt mondial que provoquait son ratage.

Un an plus tard, l'écho des moqueries semblait toutefois très lointain alors que l'octogénaire devait signer mercredi un accord lui attribuant 49% des droits à l'image tirés de l'utilisation de son Christ bien singulier, le reste revenant à la fondation municipale.

Plus encore que les visites, de juteux revenus pourraient être tirés de l'utilisation de l'image sur des marchandises des plus variées : bouteilles de vin, tasses, ou t-shirts...

Mais "la Fondation et Cecilia destineront tous les revenus à des oeuvres caritatives", a précisé à l'AFP l'avocat de l'octogénaire, Antonio Val-Carreres. "Personne ne veut se faire de l'argent en profitant de cette situation", a-t-il souligné.

Plusieurs entreprises internationales ont déjà fait part de leur volonté d'utiliser cette icône moderne, a-t-il ajouté, sans vouloir dévoiler leurs noms avant que les contrats ne soient signés.

"Tout le monde semble être content maintenant", s'est réjoui Cecilia Gimenez dans les pages du journal régional El Heraldo de Aragon.

Pas tout à fait.

Les descendants d'Elias Garcia Martinez, auteur de l'oeuvre originale, qui n'était pas classée, n'apprécient pas que sa version défigurée reste intacte.

"C'est le principal point de discorde", explique le maire adjoint de Borja, Juan Maria Ojeda, qui a rencontré récemment la famille, ajoutant qu'elle refusait pour l'instant de participer à l'accord de répartition des droits à l'image.

"Certains d'entre eux veulent qu'elle soit restaurée, ce qui est sans doute impossible maintenant, et d'autres veulent juste qu'on l'enlève et qu'on l'expose ailleurs" que dans l'église où leur aïeul avait dit l'avoir peinte en deux heures, a-t-il ajouté.

Plus de 23.000 personnes ont signé une pétition, mise en ligne il y a un an sur le site www.change.org, qui réclamait que la "nouvelle version" de l'Ecce Homo soit conservée, comparant son style aux oeuvres de Goya, Munch ou Modigliani et voyant dans l'intervention de Cecilia Gimenez "une critique subtile des théories créationnistes de l'Eglise".

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Nouvelle-Zélande: un chien donne son sang à un chat pour le sauver

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Nouvelle-Zélande: un chien donne son sang à un chat pour le sauver
WELLINGTON, 21 août 2013 (AFP) - La mésentente traditionnelle entre chiens et chats a été provisoirement mise entre parenthèses, lorsqu'un félin de Nouvelle-Zélande a été sauvé grâce à une transfusion de sang prélevé sur un membre de la race canine, un cas rare de transfusion entre espèces, a rapporté mercredi la presse.

Rory, un chat au poil roux, avait avalé de la mort au rat et a été amené par sa propriétaire, Kim Edwards, aux urgences vétérinaires de la petite ville de Tauranga (île du nord), racontent les journaux néo-zélandais.

L'état de santé du chat se détériorait rapidement et nécessitait une transfusion en toute urgence, mais la vétérinaire, Kate Heller, ne disposait pas de suffisamment de temps pour envoyer un échantillon au laboratoire pour tester le groupe sanguin du malade.

Elle a donc décidé d'utiliser du sang de chien, qu'elle a prélevé sur l'animal d'une voisine, un labrador. "Les gens vont penser que la procédure est vraiment limite, et elle l'est... Mais ça a marché et nous avons sauvé sa vie", a déclaré la vétérinaire au New Zealand Herald.

"Les vétos ont fait vraiment tout ce qui était possible, et même au-delà... C'est incroyable que ça ait marché", s'est réjouie la propriétaire du félin. Quelques jours après les faits, "Rory a complètement récupéré. Et nous n'avons pas un chat qui aboie ou qui va chercher le journal".

ns/mp/fmp/bap

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Lionel Beffre est le nouveau Haut-Commissaire de Polynésie française

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Lionel Beffre est le nouveau Haut-Commissaire de Polynésie française
Le Conseil des ministres de ce mercredi 21 août 2013 a annoncé, sur proposition du ministre de l'intérieur, la nomination de Lionel Beffre en qualité de Haut-commissaire de la République en Polynésie française. En poste depuis le 11 janvier 2012 à la préfecture à Pau, Lionel Beffre quitte les Pyrénées-Atlantiques. Lionel Beffre, 49 ans, succède à Jean-Pierre Laflaquière qui quittera le territoire vendredi matin.

Lionel Beffre est le nouveau Haut-Commissaire de Polynésie française

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Rentrée au Cours Bufflier le 26 et 28 Août

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Rentrée au Cours Bufflier le 26 et 28 Août
Lundi 26/08/2013 (2ème année) :

8H : BTS COMPTABILITE (C.G.O.)

8H: BTS AS. MANAGER (A.M)

8H : BAC PRO Term. Compta

Mercredi 28/08/2013 (1ère année / Nouveaux entrants) :

8H : BTS COMPTABILITE (C.G.O.)

10H: BTS AS. MANAGER (A.M)

Quelques places disponibles en BTS CGO et DEES GEST et RH

Toutes nos formations Post-Bac sont en alternance / Expériences en entreprises multiples

Contact:
Tel: 42-77-24 / 71-21-54
contact@coursbufflier.pf
www.coursbufflier.pf

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Décès de l'académicien Maco Tevane: messages de condoléances

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Décès de l'académicien Maco Tevane: messages de condoléances
Un grand nom de la culture polynésienne s'est éteint ce mercredi matin. Marc Maamaatuaiahutapu plus connu sous le nom de Maco Tevane est décédé. Grand défenseur de la langue tahitienne il a occupé pendant longtemps une place prépondérante à l’Académie tahitienne Au mois de juin dernier cet ancien ministre de la culture avait laissé son fauteuil d’académicien à Médéric Bernardino.
L'équipe de Tahiti Infos présente toutes ses condoléances à la famille
Un article dédié à ce grand homme sera disponible sur notre dans le courant de l'après midi.


Une veillée aura lieu ce mercredi, à partir de 18 heures, au domicile familial à Taunoa.

Une messe est prévue jeudi 22 à 13 h 30 à Maria no te Hau, suivie de l'inhumation au premier étage du cimetière de l'Uranie.

Condoléances de la Présidence
Décès de l'académicien Maco Tevane: messages de condoléances

Condoléances du Président de l'Assemblée
Décès de l'académicien Maco Tevane: messages de condoléances

Condoléances de l'UPLD
Décès de l'académicien Maco Tevane: messages de condoléances

Condoléances de la Ville de Papeete
Décès de l'académicien Maco Tevane: messages de condoléances
C'est avec une grande tristesse que Michel Buillard, maire de Papeete, et son conseil municipal ont appris le décès, ce mercredi 21 août, de Marc Maamaatuaiahutapu, dit Maco Tevane à l'âge de 76 ans.

Ce dernier a occupé diverses fonctions électives au sein de la Ville de Papeete, an tant qu'adjoint au maire chargé des affaires sociales et culturelles et conseiller, entre 1966 et 1994.

Il a également été à l'initiative de la création, en mai 1983, du syndicat d'initiative Pare Nui qui géra Radio Papeete - FM 106.

Cette même année, il a organisé les festivités de la célébration du centenaire de la ville de Papeete, en présence de François Mitterrand, alors président de la République.

Maco Tevane a par ailleurs été directeur de l'Académie tahitienne depuis le 2 juillet 1974 à ce jour. Il a aussi été nommé Chevalier de l'Ordre national du mérite en 1983, puis Officier en 1989.

L'équipe municipale adresse ses sincères condoléances à la famille et aux amis de Maco, affectés par sa disparition.



Décès de l'académicien Maco Tevane: messages de condoléances

Condoléances du Conservatoire
Toute l'équipe administrative et pédagogique du conservatoire artistique de la Polynésie française présente ses condoléances et ses pensées de soutien à la famille Maamaatuaiahutapu suite au décès de Maco Tevane,
Alors qu'il était conseiller au gouvernement ce grand homme de culture fut, notamment, l'un des pères fondateurs de l'établissement, Te Fare Upa Rau, entre 1979 et 1980. Le Fenua perd une de ses plus belles âmes. Puisse-t-il trouver le chemin de la lumière, lui qui l'a tant partagée avec les autres.

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Gaston FLOSSE à la réunion des Leaders polynésiens et au Forum des îles du Pacifique

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Communiqué de la Présidence
Gaston FLOSSE à la réunion des Leaders polynésiens et au Forum des îles du Pacifique
Le Président de la Polynésie française, Gaston FLOSSE, se rendra, la semaine prochaine, en Nouvelle-Zélande, afin d’assister à la réunion du Groupe des leaders polynésiens. La troisième réunion de ce groupe rassemblement les états et territoires polynésiens membres du Forum des îles du Pacifique aura lieu le vendredi 30 août, à Auckland.

Parmi les différents points qui doivent être évoqués lors de cette réunion, figurent entre autres la question de la « mobilité » entre les populations de ces différentes entités (tourisme, commerce, etc) ainsi qu’un projet de câble sous-marin régional appelé « Hawaiki ».

Après cette réunion avec les responsables des états et territoires polynésiens, le Président de la Polynésie française doit se rendre également à Majuro, dans les îles Marshall, où doit se tenir le 44ème Forum des îles du Pacifique.

Du mardi 3 septembre au vendredi 5 septembre, auront lieu successivement la cérémonie d’ouverture officielle de la réunion, puis la « session formelle » du Forum des îles du Pacifique.

L’un des principaux thèmes retenu pour les débats cette année porte sur les « défis du climat » et donc sur les effets de la montée des eaux, en particulier pour les petits états insulaires de la région Pacifique.

Le dialogue, notamment avec des états et des bailleurs de fonds, se prolongera le vendredi 6 septembre dans le cadre du 25ème dialogue Post-Forum.

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Cession des terrains militaires : les maires sont prêts à aller devant le Conseil d’Etat

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Cession des terrains militaires : les maires sont prêts à aller devant le Conseil d’Etat
ARUE, mercredi 21 août 2013. Cinq ans après une circulaire ministérielle proposant «un accompagnement territorial du redéploiement des armées» ; quatre ans après la Loi de finances de 2009 instituant le Contrat de réhabilitation des sites de défense (CRSD) avec cession de certains terrains militaires délaissés par l’armée au profit des communes pour l’euro symbolique, la Polynésie française ne voit toujours rien venir.

Pourtant, plusieurs communes de Polynésie sont bien inscrites dans le décret du 3 juillet 2009 fixant la liste des communes éligibles à ce dispositif de cession à l’euro symbolique. On y trouve Arue, Faa’a, Mahina, Papeete, Pirae, Punaauia, Taiarapu Est, Teva I Uta à Tahiti, mais aussi Hao et Tureia aux Tuamotu-Gambier et Nuku Hiva aux Marquises. Jusqu’ici, ce qui était prévu par la loi est resté lettre morte sur le territoire alors que le projet de Contrat de réhabilitation des sites de défense (CRSD) de Polynésie a été établi en partenariat avec les communes concernées, le Pays et les services de l’Etat. Un projet qui a été validé par l’assemblée de Polynésie en décembre 2011 par une délibération adoptée à l’unanimité.

Aussi après deux ans d’inertie, certains maires semblent décidés à agir au plus haut niveau. D’abord par un courrier adressé au ministère du budget à Bercy où semble se situer le blocage, et puis devant le Conseil d’Etat si la réponse est négative ou tarde à venir. Ce mercredi matin autour du maire d’Arue Philip Schyle et de Mahina Patrice Jamet et d’un adjoint de la commune de Pirae, la volonté d’agir était manifeste. Les voisins d’Arue ont été invités à une conférence de presse dans l’urgence, après une délibération adoptée ce mardi 20 août au Conseil municipal d’Arue et «autorisant le maire à ester en justice dans le cadre de la corne nord du terrain de la caserne Broche à Arue». Mais tous les autres maires des communes concernées pourraient se joindre à cette action. Trop de temps perdu et surtout une date butoir, celle du 31 décembre 2014 qui limite dans le temps la mise en application des CRSD et qui, désormais, approche à grands pas.

Les mots de Philip Schyle sont accusateurs : «Depuis septembre 2011 on a laissé la situation se pourrir (…) On veut priver la Polynésie française de cette compensation du départ des militaires». Il tient néanmoins à rappeler que le projet de CRSD de Polynésie française a toujours été soutenu par les gouvernements locaux successifs et tous les Haut-commissaires en poste en Polynésie française depuis que ce programme de cession des terrains militaires a été validé par l’Etat. Mais depuis septembre 2011, en raison de notes internes (et non officielles) de l’Inspection générale des finances à Bercy, le CRSD polynésien est en souffrance. Dans le même temps, sur les 25 projets de CRSD répartis sur le territoire français, 22 ont été validés (y compris en outre-mer). «Nous sommes la seule collectivité française de l’outremer, bien qu’ayant travaillé longtemps par anticipation sur ce projet qui n’a pas encore bénéficié du CRSD. On a l’impression qu’il y a deux poids, deux mesures. On a l’impression que les textes ne sont pas les mêmes pour toutes les collectivités de la République. Oserai-je dire que c’est une punition» s’interroge Philip Schyle.

Sur les blocages qui s’exercent sur le Contrat de réhabilitation des sites de défense en Polynésie française, Philip Schyle se fait plus précis. Il cite des notes de l’inspection générale des finances (et notamment signées de Mme Bolliet) datant d’octobre 2010 et de septembre 2011 qui rappellent que les communes de Polynésie ne disposant pas de la compétence économique (dévolue au Pays via le statut d’autonomie), elles ne peuvent bénéficier de la cession des terrains militaires à l’euro symbolique. Or, tous les projets de reconversion prévus par les communes polynésiennes ne sont pas uniquement à destination économique : un projet de musée à Taiarapu, un lotissement agricole à Faa’a et des logements à Pirae. Deuxième argument de l’Inspection générale des finances (IGF) : l’insuffisance des ressources financières de communes concernées… Aussi la contre-proposition de l’IGF est-elle de créer un opérateur liant Etat, Pays et les communes pour que cet établissement public se voit attribué ces terrains militaires. Sauf que dans ce cas précis, la loi de finances de 2009 devrait être modifiée. Bref, on tourne en rond.

Et pendant ce temps là, l’horloge tourne. Passé le délai du 31 décembre 2014, l’Etat pourrait ainsi vendre ces terrains militaires (certains situés en bord de mer et à forte valeur ajoutée) aux plus offrants. «La situation est injuste pour la Polynésie. On a l’impression que France Domaines veut jouer la montre» détaille encore Philip Schyle. Le blocage de cette cession des terrains militaires de Polynésie serait ainsi le fait de quelques «hauts fonctionnaires de l’Etat» ayant fait le calcul de la valeur des terrains du territoire. Ainsi le terrain militaire situé à Arue d’un hectare serait évalué à 300 millions de Fcfp. «On ne peut pas rester dans l’attente : la montre joue contre nous et certains représentants de l’Etat jouent la montre contre nous. On sait très bien que Bercy joue contre nous» développe encore le maire d’Arue. «Le statut d’autonomie fait notre force mais vis-à-vis de techniciens de Bercy, il fait notre faiblesse» poursuit-il, notant avec agacement que l’Etat ne s’est jamais exprimé par écrit sur cette situation, en dépit de multiples interventions, notamment jusqu’à Matignon.

Le maire d’Arue, soutenu publiquement par Mahina et Pirae a donc l’intention d’agir. «Il ne s’agit pas de partir en guerre contre l’Etat, mais de sortir de cette léthargie. Nous demandons que la loi soit appliquée». Dans un premier temps un courrier sera adressé au ministère des finances à Bercy pour qu’il indique officiellement sa position sur le sujet. Ensuite et en fonction de la réponse (ou de l’absence de réponse), le Conseil d’Etat sera saisi pour une action en référé. Les parlementaires polynésiens aussi bien au Sénat qu’à l’Assemblée nationale seront sollicités également pour qu’une question écrite soit adressée au gouvernement. «Jusqu’ici le dialogue avec Bercy a été faussé, à un moment donné il faut se faire respecter», d’autant qu’en juillet dernier lors d’une entrevue avec le directeur de cabinet du haut-commissaire, Philip Schyle a eu encore cette réponse au sujet du CRSD de Polynésie : «c’est bloqué». Une réponse insatisfaisante qui justifie désormais que les maires des communes de Polynésie concernées par cette cession de terrains militaires haussent le ton pour se faire entendre.



Le besoin de foncier se fait sentir

Patrice Jamet le maire de Mahina est pragmatique. «Quand on visionne depuis le ciel l’espace de Mahina on voit rapidement qu’il n’y a plus de terrains vierges. Il n’y a plus de foncier pour la commune hormis les 39 hectares occupés par l’armée, dont les 5 hectares occupés par le GSMA et qui sont inscrits au projet de CRSD de Polynésie française. Sur cette parcelle, il y a même des bâtiments que j’aimerai récupérer. Il est urgent de faire quelque chose pour que l’Etat puisse répondre aux besoins des communes». Le tavana de Mahina se fait également plus politique en déclarant : «ce dossier va renforcer les liens entre les communes. Ici on en train de se soutenir mutuellement pour que l’Etat prenne une décision». Les terrains occupés actuellement par le GSMA à Mahina seront prochainement délaissés pour une réinstallation du service militaire adapté à Arue avec un développement de son activité auprès des jeunes polynésiens.

De son côté la municipalité de Pirae compte beaucoup sur les 4,5 hectares de terrains que l’armée délaisse dans sa commune. Depuis juillet dernier, la Cité Grand par exemple est déserte et les 3 hectares de cet ensemble immobilier sont laissés à l’abandon et sans maintenance. Les communes craignent que l’abandon des bâtiments ne conduise rapidement à leur délabrement, alors que dans le cas de Pirae notamment, une réhabilitation de certains bâtiments de la Cité Grand est prévue de longue date pour créer des logements pour les étudiants qui en ont bien besoin. Mais sans ce foncier disponible à l’euro symbolique, ce projet ne verra pas le jour.

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La machine à trier les perles : une escroquerie ?

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La machine à trier les perles : une escroquerie ?
PAPEETE, mercredi 21 août 2013. Il y a quelques années Temauri Foster, alors ministre de Polynésie française ayant en charge les ressources marines et donc la perliculture, avait annoncé avoir trouvé la perle rare pour révolutionner un des actes majeurs de la production de perles de Tahiti. L’objet de cette révolution : une machine à trier les perles, capable donc de répartir les perles dans différents bacs en fonction de leur taille. Rien à voir avec les machines à rayon X contrôlant la qualité des perles à l’exportation, vérifiant notamment l’épaisseur de la couche de nacre. Cette machine à trier des perles n’existait encore nulle part au monde et n’avait même pas encore été créée, mais le ministre des ressources marines de l’époque avait néanmoins fait affaire avec un artisan américain qui se disait capable de produire cette machine. La société Ritco s’était ainsi mise à l’ouvrage. Coût estimé de cette machine : 40 millions de Fcfp.

Au cours de l’année 2012, le Pays a ainsi fait deux règlements d’un montant total de 20 millions de Fcfp auprès de la société Ritco. 14 millions de Fcfp ont été versés en mai 2012 et 6 millions de Fcfp en octobre 2012. Pour faire avancer la modélisation de la machine, la moitié du prix a donc été payé par le Pays en acompte. Mais le nouveau gouvernement de Polynésie, arrivé aux affaires en mai dernier n’a «pas encore eu la garantie de recevoir une machine en état de fonctionnement» expliquait ce mercredi à l’issue du Conseil des ministres, le porte parole du gouvernement, Marcel Tuihani. Aussi, l’inspection générale de l’administration locale (IGA) a-t-elle été chargée d’une mission d’audit interne pour comprendre les moindres détails de cette affaire. Il est également prévu «des actions en contentieux pour rechercher les responsables de cet établissement et obtenir réparation».

Les recherches de responsabilité engagées par le nouveau gouvernement au sujet de cette machine à trier les perles pourraient ne pas se limiter au seul fournisseur qui n’a pas été en mesure de respecter le contrat passé avec le Pays, via son établissement public à savoir la Maison de la Perle. «Il est légitime de s’interroger au sujet de l’intérêt que les responsables politiques de l’époque avaient de se lancer dans cette aventure» précisait Marcel Tuihani. Affaire à suivre.

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Fermeture exceptionnelle de la Maison de la Culture, ce jeudi 22 août à midi

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Fermeture exceptionnelle de la Maison de la Culture, ce jeudi 22 août à midi
Suite au décès de M. Maco Tevane, Te Fare Tauhiti Nui - Maison de la Culture sera exceptionnellement fermé ce jeudi 22 août 2013 à partir de midi.
Les bureaux rouvriront dès vendredi matin aux horaires habituels, de 8h à 15h00.


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La culture en deuil : Maco Tevane, ‘ia maita’i i tō tere

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La culture en deuil : Maco Tevane, ‘ia maita’i i tō tere
Ce mercredi matin, Marc Maamaatuaiahutapu dit Maco Tevane s’en est allé à l’âge de 76 ans. C’est entouré des siens qu’il a fermé les yeux pour la dernière fois sur son fenua, son nūna’a (peuple) et sa langue, le reo mā’ohi. La culture polynésienne vient de perdre un de ses plus grands défenseurs.

Au-delà de tout message protocolaire, nous parlerons tout simplement de l’homme de culture qu’était Maco Tevane. Un homme de la trempe d’un Henri Hiro pour sa connaissance inégalée de la langue polynésienne et son âme poétique, et d’un John Teariki pour la pertinence et la loyauté de ses convictions. Pour lui, le mā’ohi est au centre de la vie de cette terre qu’il a tant aimée, Pōrīnetia. Il lui aura voué plus de 50 ans de sa vie. Un jour, il a dit à une secrétaire du tribunal de Pape’ete, dont il deviendra d’ailleurs l’un des meilleurs interprètes officiels en 1966 : « Tous ces gens qui viennent de loin et qui ne parlent que la langue tahitienne détiennent les secrets de certains dialectes et mots qui n’existeront plus d’ici quelques années. » Elle lui sourit, et pourtant, il avait déjà vu l’importance de sauvegarder cet héritage ancestral. Un an plus tard, alors qu’il animait une émission sur les ondes radios de l’ORTF, il insistait souvent sur les prononciations ou encore les noms de famille « car un nom de famille polynésien mal prononcé, c’est une partie de l’âme de toute la famille qui est écorchée ! »
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L’un des moments les plus importants de sa vie fut sans conteste la création de l’Académie Tahitienne le 2 août 1972. Deux ans après l’officialisation complète de l’entité, il installa les premiers membres qui étaient au nombre de 20. Parmi eux, Flora Devatine, Nedo Salmon ou encore Samuel Raapoto et l’actuel directeur de l’Académie, John Doom. Ce dernier a d’ailleurs succédé à Maco Tevane qui posa sa démission l’an passé pour des raisons de santé.

Maco Tevane avait sa manière bien à lui d’enseigner la langue tahitienne. Tous ceux et celles qui ont fréquenté ses cours, notamment au collège La Mennais au début des années 80 (1982 plus précisément) se souviennent d’un ‘orometua (enseignant) qui avait toujours le mot pour rire, tout en restant sérieux et il restera ainsi jusqu’au moment où il se retira avec les siens. Un de ses anciens élèves, devenu journaliste, se rappelle d’une des plus grandes leçons d’humilité jamais enseignées dans cette langue : « Je lui avais rendu visite alors qu’il était encore directeur du Fare Vāna’a. (…) Un moment, nous avions abordé le sujet de la réelle compréhension du reo Tahiti. Soudain, en réajustant ses lunettes tout en prenant place dans son fauteuil, il me demanda : «que dis un mā’ohi lorsqu’il n’aime pas quelque-chose ou quelqu’un ? A cette question, je rigolais en croyant tout d’abord qu’il se moquait peut-être de moi. En fait, pas du tout car la réponse n’était pas si évidente que cela. J’ai tout sorti mon arsenal de vocabulaire, mais à chaque fois, il me répondait : non ! Je sortais une autre formule et encore un non ! Pour finir, j’ai fini par « donner ma langue au chat ». Il me fixa avec ses yeux malicieux et me montra juste un geste de mépris. Vous savez, le genre où on dédaigne en disant à une personne « Pfffff ! Laisse tomber ! ». Là, j’avais compris que j’avais encore beaucoup de choses à apprendre, même si je pratiquai le reo Tahiti depuis une trentaine d’années. Je vous assure que ça vous remet à votre place car parfois nous, les journalistes en langue tahitienne, pensons parfois détenir la science infuse. En vérité, j’avais plutôt une science « confuse ». En vérité, il m’expliquait que c’était là une façon de se remettre en question, en revenant toujours à l’essentiel. »

« Et voilà qu’aujourd’hui ‘orometua, tu nous a quitté. Nos pensées vont évidemment vers tes quatre enfants, dont notre collègue Mateata et biensûr Heremoana qui, il faut l’avouer, a suivi ton chemin en ayant été un grand chef de groupe de danse, un parolier mais aussi le défenseur de notre culture que tous reconnaissent et respectent. Donc, tu vois ‘orometua, tu n’es pas vraiment parti. Le corps périt, mais les paroles et les actes demeurent. Les îles te doivent beaucoup. Sans toi, point d’académies pa’umotu et marquisiennes. Tes collègues Jean Kape et Toti Teikiehuupoko sont unanimes lorsqu’ils expriment que tu n’as eu de cesse de mettre aussi les langues des îles, en avant. Ta voix, nous l’avons encore dans nos mémoires. Elle raisonne toujours dans nos cœurs et nous ferait même presque fredonner l’air de la chanson de Pāpā Penu et Māmā Roro, une pièce que tu as écrite et que Heremoana a bien fait de ressortir des cartons. A la première représentation, on se souvient des fous rires de deux générations séparée par une trentaine d’années, l’époque où on entendit parler de ce drôle de couple pour la première fois. A cette époque-là, c’était ton ami et frère David Teai qui incarnait Pāpā Penu. Mais au fait ‘orometua, tu le salueras de notre part car là où il est, il se sentira moins seul. Māuruuru Maco. Bon voyage l’ami, le frère, mais aussi le père. ‘Ia maita’i i tō tere ! »

Teaiki Pihahuna

La culture en deuil : Maco Tevane, ‘ia maita’i i tō tere
Témoignage de Jean Kape, directeur de l’académie pa’umotu. Interview en langue des tüamotu

«O Maco Tevane, e tagata rahi teie i mātau hia i ruga i te henua nei. Mea rahi i te haga o tā mātou i rave. Te mihi nei mātou īa na. E tagata here hia teie. I roto i te ferurihaga, rave rahi i te mau tuhaa i roaka ai i te rave nō te reko paùmotu nō teriā e teriā motu. E tae i tō mātou manako i tāna tamariki, nō temea ‘ua moè teie makui. Fāriki mai tēnei manako. Teie mātou e mau tamariki nō te henua kaiga o tē rekoreko atu nei. E mau noa tō koe hōho’a iā mātou, ‘e tō koe meitaki. E tupu ihoa i te manako i te kimi īa koe. Kāhipa mai īa mātou nei mai i ruga mai i te ragi teitei, o koe te vanaga rahi. Kānoho ra e tō’u hoa. E mau noa i tā koe mau haga i roto i tāku manako

La culture en deuil : Maco Tevane, ‘ia maita’i i tō tere
Témoignage de Toti Teikiehuupoko, directeur de l’académie marquisienne. Interview en langue marqisienne ('Ua Pou)

« E na hoì tēnei, ‘ua tītii tēnei kūhane, o tēnei o na hoa nei o Maco Tevane. Òia te iho mai i òto i tītahi hana taetae nui nō te Henua ènana, i òto i te ava òia i hakatee nei i òto i te haa tumu. Òia te ènana i toko tiàtohu i te hakapohuèìa i tēnei haa tumu o te henua ènana i na ava òia i hakatee nei i òto i te hau henua. Te mea anaiho à, ia koàka e peàu, noatu ‘ua kàò tō īa nino,te kūhane e na ànaù nei, a vai nei. E na e vai nei i vaveka o tātou, a tika à tōia nino, e kaò īa. Òia anaiho i te mea taetae nui i òto i tō au pohuèìa me tēnei ènana, i tōia toko pao èka i òto i te haa tumu o te henua ènana, i te keke o te èo tītahi o tāia i tokoìa i te mea ‘ia tumu tēnei hakatu hana īo tātou i te henua ènana nei. Te maakau tōmuana òa e tīhe ihoa i tāia puke tama, ma uka o te ikoa o te piika èo o te henua ènana (…) e kātahi te piika nui o Motu Haka nō te Henua Enana nō te mea òinei tītahi hana kanahau i tēnei ènana o Maco Tevane, i tōia pātoko tiàtohuìa mai īa mātou, i te ùmihiìa ‘ia hakapohuè hakaùa mai i te haa tumu o te henua ènana. E hakatīhe atu nei au i te tekao kaòha i tēnei mahaì nei mōhani okoìa o Heremoana, nō te hakakite atu i tō mātou hakapakaihi i òto o tēnei mamae a àtou e àvei nei. Nō keìka, koù i te hatu mana nui ia apuu atu i tōia nino me tōia Kūhane ma te kaokao iho oia i oto i tōia pohuèìa i te aki. »

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Compte-rendu du Conseil des Ministres du 21 août 2013

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Un Conseil des Ministres s’est tenu ce jour à la Présidence de la Polynésie française. Plusieurs dossiers ont fait l’objet d’une présentation lors du point presse donné par le porte-parole du gouvernement le Ministre Marcel TUIHANI :

Maintien du prix des hydrocarbures

Le Vice-Président a présenté un dossier important en Conseil des Ministres ce matin puisqu’il concernait le prix des hydrocarbures en Polynésie française. En effet, le coût à l’international a récemment augmenté (2 à 3% de plus), tout comme les devises. Il a néanmoins été décidé de maintenir le prix des hydrocarbures à son prix actuel sur le marché local.

Comptes financiers du Musée de Tahiti et des îles non-validés

Le Conseil des Ministres a examiné les comptes du Musée de Tahiti et des Îles – Te Fare Manaha,) pour l’exercice 2012. Il a été décidé de ne pas approuver ces comptes, ceux-ci affichant un déficit de l’ordre de 7 millions FCFP. Les comptes de cet établissement doivent dorénavant être examinés à l’Assemblée de Polynésie française.

« Machine à trier les perles » : le gouvernement demande des explications à la société RITCO

Le Ministre des Ressources Marines a présenté ce matin une communication concernant l’achat d’une machine de tri automatique de perle, achat résultant d’une décision du Conseil d’Administration de l’ancien établissement Maison de la Perle. Le montant de cet achat est de 40 millions FCFP. La fabrication de cette machine qui n’existe pour le moment nulle part dans le monde avait été confiée à un artisan américain et à une société, la société RITCO créée pour l’occasion. A ce jour 20 millions ont été engagés - 14 millions FCFP en Mai 2012 et 6 millions FCFP en Octobre de la même année, sans aucun résultat. A ce jour, le gouvernement n’a aucune garantie de pouvoir disposer de cette machine en état de fonctionnement comme cela avait été prévu. Le Conseil des Ministres a décidé de missionner l’IGA afin de réaliser un audit interne et des actions en contentieux ont également été prévues afin de rechercher les responsables de la société RITCO qui n’a pas fourni les prestations pour lesquelles elle a été payée. Le gouvernement entend obtenir des réparations pour le préjudice subi. Le Ministre Marcel TUIHANI a également rappelé à titre informatif que la décision de l’achat de cette machine à trier les perles avait été prise par le Ministre en charge des Ressources Marines à l’époque, Monsieur Temauri FOSTER.

Une étude sur l’impact du changement climatique en Polynésie française

Le Ministre des Ressources Marines a également présenté une communication portant sur l’étude de l’impact du changement climatique en Polynésie française, notamment concernant la problématique de la montée des eaux dans l’archipel des Tuamotu et celui des Gambier. Cette étude a été réalisée par le bureau des ressources géologiques et minières. Le Président, ainsi que le Ministre du Tourisme, le Ministre des Ressources Marines et le Ministre de l’Equipement envisagent d’ailleurs de se rendre aux Tuamotu dès demain matin afin de visiter les atolls de Makemo, Puka Puka et Napuka. Cette visite concerne deux projets distincts :

1. constater la montée des eaux dans cet archipel et à Puka Puka et Napuka en particulier qui sont des atolls particulièrement touchés
2. rencontrer les élus et la population afin de pouvoir échanger sur le projet d’aquaculture sur l’île de Makemo

Le centre d’hébergement des étudiants est désormais rattaché à l’IJSPF

Le Ministère du Logement a présenté en Conseil des Ministres un rapport rendant compte du transfert de la responsabilité du centre d’hébergement des étudiants en Polynésie française à l’IJSPF. Ce transfert intervient suite à la récente fermeture de la SAGEP qui en avait jusqu’alors la charge. Le Ministre a tenu à préciser que pour cette rentrée scolaire, les étudiants avaient déjà pris possession de leurs logements.

Tarifs d’occupation temporaire du remblai de Vaitupa

Un arrêté fixant les tarifs pour l’occupation temporaire des parcelles formant les remblais de Vaitupa (constitués d’une zone servant de parking et d’une autre utilisée pour l’organisation d’événement divers) a été adopté. La fourchette des loyers se situe à 800 000 FCFP pour une location d’un mois plein pour les événements comme la foire agricole et à 2 000 000 FCFP pour la même durée pour les événements de types commerciaux. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une gestion dynamique du domaine de la collectivité.

Affectation de biens immobiliers à la commune de Rurutu
Le Ministre Marcel TUIHANI a également présenté ce matin un rapport sur l’affectation d’une terre de la commune de Rurutu anciennement détenue par le Fonds d’entraide aux îles puis par le Fonds de développement des archipels. En effet, après la mise en liquidation du FDA le 21 Décembre 2012 dernier, l’intégralité de son patrimoine a été repris par le Pays qui a décidé d’affecter cette propriété en particulier à la commune de Rurutu qui souhaite procéder aux travaux de réaménagement des constructions édifiées (qui sont actuellement vacantes et à l’abandon) pour y installer la permanence de la police municipale et des pompiers volontaires ainsi que la cellule de crise en cas de catastrophes naturelles.
Développement durable de la filière cocotier en Polynésie française
La filière cocotier occupe une place importante en Polynésie française aussi bien d’un point de vue économique, social, culturel qu’environnemental. En 2013, les superficies en cocoteraie exploitées représentent 11 594.4 hectares. Ces dernières années, la production de coprah a augmenté de manière significative pour atteindre 12300 tonnes en 2012 (dont 77% en provenance des Tuamotu), soit le niveau de production de 1990. Le nombre de coprahculteurs a également dépassé le seuil des 10 000 (+64% depuis 2010). En 2012, l’Huilerie de Tahiti a produit environ 7 000 tonnes d’huile brute. Les exportations d’huile brute de coprah (711 millions F CFP) en et de monoï (229 millions de F CFP) ont représenté 940 millions F CFP pour 2012.
Aujourd’hui, il est indispensable de pérenniser et de moderniser la filière coprah et plus généralement l’ensemble de la filière cocotier polynésienne, afin de l’ancrer dans son environnement actuel tout en sécurisant au maximum le niveau de revenu des populations concernées, de lui donner un sens plus durable et de maîtriser le soutien financier public indispensable à son existence.

Pour cela, le Ministère de l’agriculture prévoit de mener concomitamment une régénération active de nos plantations vieillissantes ou détériorées, en particulier sur les atolls les plus impactés, et une diversification des modes de valorisation des produits et sous-produits de la filière cocotier à travers la mise en œuvre d’un plan d’action reposant notamment sur 3 volets :

• un volet agronomique : améliorer la productivité des cocoteraies
• un volet qualitatif : améliorer la qualité du coprah
• un volet qui concerne la diversification de la filière : soutenir le développement de nouvelles productions issues du cocotier et rechercher une meilleure valorisation de l’huile de coprah.


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Montée des eaux : le gouvernement polynésien en déplacement dans les Tuamotu

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Montée des eaux : le gouvernement polynésien en déplacement dans les Tuamotu
PAPEETE, mercredi 21 août 2013. Les changements climatiques qui affectent la planète ne seront pas sans conséquences sur de nombreux atolls du Pacifique, et la Polynésie française n’est pas épargnée. Le constat a été posé depuis quelques années déjà. Sur les 118 îles qui composent la Polynésie française, 84 atolls dont l’altitude maximale est de 3 mètres et dont la largeur des terres est faible, sont les premières victimes de la lente montée des eaux et de l’érosion des côtes qui en découle. Ce fut l’un des constats portés lors du colloque sur les politiques d’aménagement du littoral dans une perspective d’adaptation au changement climatique qui a eu lieu en décembre 2011 à Tahiti où participaient des spécialistes de l'Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (Onerc) et le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec).

Lors de ce colloque de 2011, Agnès Benet, docteur en biologie marine avait exposé une montée du niveau de la mer de 3 millimètres en moyenne par an. Un phénomène tout en lenteur certes mais qui ne doit pas être occulté, car en un siècle le niveau de la mer se retrouverait rehaussé de 30 centimètres, ce qui aurait pour conséquence que ces atolls verraient leur côte grignotée d’environ de 30 mètres. D’où le danger pour les constructions et les équipements situés actuellement en bord de mer et plus insidieuse, la salinisation des sols qui va entraver les cultures. Enfin ces dangers seront accrus bien entendu lors des épisodes de forte houle ou de cyclones sur des îles où il n’existe pas de zones d’altitude pour se mettre à l’abri de ces phénomènes. A terme, le déplacement des populations vers des îles plus hautes serait l’unique véritable solution à cette montée des eaux.

Face à cette situation qui n’est pas encore dramatique en Polynésie française mais qui est inéluctable, un peu d’anticipation s’impose. Au cours du Conseil des ministres de ce mercredi, Tearii Alpha, le ministre des Ressources Marines a présenté une communication portant sur l’étude de l’impact du changement climatique en Polynésie française, notamment concernant la problématique de la montée des eaux dans l’archipel des Tuamotu et celui des Gambier. Cette étude a été réalisée par le bureau des ressources géologiques et minières. Suite à cette communication le Président du Pays, accompagnés des ministres du tourisme, des ressources marines et de l’équipement envisagent de se rendre aux Tuamotu ce jeudi afin de visiter les atolls de Puka Puka et Napuka qui sont des atolls particulièrement touchés par ces phénomènes.



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Un plan de développement durable pour la filière cocotier en Polynésie

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Un plan de développement durable pour la filière cocotier en Polynésie
PAPEETE, mercredi 21 août 2013. La filière cocotier occupe une place importante en Polynésie française aussi bien d’un point de vue économique, social, culturel qu’environnemental. En 2013, les superficies en cocoteraie exploitées représentent 11 594.4 hectares. Ces dernières années, la production de coprah a augmenté de manière significative pour atteindre 12300 tonnes en 2012 (dont 77% en provenance des Tuamotu), soit le niveau de production de 1990. Le nombre de coprahculteurs a également dépassé le seuil des 10 000 (+64% depuis 2010). En 2012, l’Huilerie de Tahiti a produit environ 7 000 tonnes d’huile brute. Les exportations d’huile brute de coprah (711 millions F CFP) en et de monoï (229 millions de F CFP) ont représenté 940 millions F CFP pour 2012.

Aujourd’hui, il est indispensable de pérenniser et de moderniser la filière coprah et plus généralement l’ensemble de la filière cocotier polynésienne, afin de l’ancrer dans son environnement actuel tout en sécurisant au maximum le niveau de revenu des populations concernées, de lui donner un sens plus durable et de maîtriser le soutien financier public indispensable à son existence. Pour cela, le ministère de l’agriculture prévoit de mener une régénération active des plantations vieillissantes ou détériorées, en particulier sur les atolls les plus impactés, et une diversification des modes de valorisation des produits et sous-produits de la filière cocotier.

Pour ce faire, le ministère de l'agriculture prévoit la mise en œuvre d’un plan d’action reposant notamment sur trois volets : un volet agronomique pour améliorer la productivité des cocoteraies ; un volet qualitatif pour améliorer la qualité du coprah et enfin un volet qui concerne la diversification de la filière. L'objectif est dans ce domaine de soutenir le développement de nouvelles productions issues du cocotier et rechercher une meilleure valorisation de l’huile de coprah.

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Un Feu de brousse sévit à Hitiaa

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Un Feu de brousse sévit à Hitiaa
Le mercredi 21 août 2013 à 10 heures, au PK 43,300 coté montagne district de Hitiaa, commune de Hitiaa O Te Ra, un feu de brousse détruit une superficie d'environ 4 hectares de végétation.

Un homme qui avait fait un feu derrière sa propriété pour faire cuire son "uru" et s'est absenté. A son retour, il constate que le feu s'est propagé sur la montagne derrière sa propriété.
Les pompiers de Hitiaa O Te Ra se rendent sur les lieux, et compte tenu de la configuration montagneuse des lieux, sollicitent le renfort d'un équipage de Taravao.

L'équivalent de 4 à 5 terrains de football sont brûlés.

A 13 heures, les pompiers de HITIAA O TE RA informent les gendarmes de Tiarei que le feu est maîtrisé et a détruit environ 4 hectares de brousse.
Aucun moyen hydraulique n'a été engagé en raison de la configuration des lieux.
Les pompiers de HITIAA O TE RA laissent sur place une équipe de deux pour prévenir toute reprise du feu.

A14 heures, la brigade de gendarmerie est avisée que le feu a repris et continue sa progression en direction de la montagne.
Aucune habitation à proximité et aucun danger pour les populations.
Aucune gêne à la circulation routière.

La police municipale de Hitiaa O Te Ra s'est rendue sur les lieux .

L'auteur du feu a été entendu sur les faits dans l'après-midi de mercredi par la Brigade de Tiarei.

Deux casernes de pompiers ont été mobilisées (Tiarei et Taravao).

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Le gouvernement fidjien dévoile sa Constitution

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Le gouvernement fidjien dévoile sa Constitution
SUVA, jeudi 22 août 2013 (Flash d’Océanie) – Le gouvernement des îles Fidji a présenté jeudi le texte de la nouvelle Constitution qu’il entend faire appliquer en guise de lever de rideau pour des élections annoncées pour septembre 2014.
Cette Constitution, qui est la quatrième depuis l’indépendance de cet archipel en 1970, qui a aussi connu quatre coups d’État, est ramassée dans un texte d’une petite centaine de pages, dans lesquelles l’accent est mis en particulier sur les notions d’égalité des citoyens nonobstant leur origine ethnique.
« (Cette Constitution) est semblable aux Constitutions de certaines des démocraties les plus libérales de la planète. Elle fournit le cadre pour le développement d’un État moderne et progressiste », souligne le gouvernement dans un communiqué.

Dans le même esprit, la Constitution confirme l’appellation de « Fidjien » pour tous les citoyens de l’archipel, quelle que soit leur appartenance ethnique.
Auparavant, ce terme était réservé, de manière implicite, aux Fidjien mélanésiens indigènes, désormais appelés « I-Taukei ».
Certaines minorités de l’archipel, spécifiquement celles des îles Banaba (peuplées par des populations déplacées à Fidji des anciennes îles britanniques Gilbert, devenues depuis Kiribati, lors des essais nucléaires au cours des années 1950) et de l’île de Rotuma (population polynésienne et influente) sont, pour la première fois mentionnées au chapitre de leurs droits à la reconnaissance et à la propriété foncière.

D’autres articles sont consacrés à la reconnaissance et à la protection des droits fondamentaux (santé, éducation, transport, sécurité), sociaux et économiques.
La précédente Constitution (entrée en vigueur en 1997 et abrogée en avril 2009 par le gouvernement actuel, issu du putsch de décembre 2006), ainsi que les précédentes, entérinaient un système communautaire selon lequel les deux principales ethnies de Fidji (les Fidjiens indigènes et les citoyens d’origine indienne) faisaient l’objet de circonscriptions et de sièges « réservés » au sein du Parlement.

Un précédent projet de Constitution, élaboré par une commission dirigée par l’universitaire et constitutionnaliste kenyan Yash Ghai, avait été retoqué début 2013 par le pouvoir, qui a ensuite annoncé une nouvelle mouture, préparée par les soins de ses services juridiques.
Dans ce nouveau texte, l’âge légal de vote est abaissé de 21 à 18 ans et le Parlement devrait être constitué de 50 sièges, renouvelables par législatives tous les quatre ans via un système de représentation proportionnelle.
Dans ce système, le Premier ministre est celui qui dirige le parti ayant obtenu la majorité des sièges au Parlement.


Le gouvernement fidjien dévoile sa Constitution
Aiyaz Sayed-Khaiyum, Attorney General et numéro deux du gouvernement dirigé par le Contre-amiral Franck Bainimarama, qui tenait conférence de presse jeudi, a aussi insisté sur le fait que certaines dispositions de ce document (pour lequel des consultations ont été tenues et des soumissions reçues) protégeaient, pour la première fois, les droits des communautés ethniques indigènes, notamment en matière de perception de royalties sur des sites d’exploitation de ressources naturelles.
Il a aussi insisté sur le fait que Fidji est proclamé État laïc et protégeant la liberté du culte, dans un pays où, malgré la domination des religions chrétiennes (et en particulier de l’église Méthodiste), cohabitent aussi l’Islam et l’Hindouisme.

Le gouvernement fidjien dévoile sa Constitution
Cette constitution contient aussi des dispositions concernant la liberté de la presse et d’expression, de mouvement et d’association.
Le texte confirme aussi la reconnaissance de la double nationalité, notion introduite à partir d’avril 2009.
Par contre, tout candidat à la députation devra obligatoirement être citoyen de Fidji sans autre nationalité.
Ce document conserve aussi des dispositions relatives à l’immunité et à l’amnistie, notamment pour les personnes ayant participé dans le passé à des actes assimilés à des coups d’État.
Par ailleurs, il est prévu dans ce texte que le pouvoir actuel, d’ici aux élections de septembre 2014, ne cède pas la place à un gouvernement de transition et ne s’effacera que lorsqu’un gouvernement aura été élu sous le nouveau système.
La notion de protection du bien-être et de la sécurité de l’État est toujours mise en avant et est dévolue à l’armée.

Cette Constitution devrait aussi être distribuée et publiée dans les médias locaux, mais aussi sur Internet, à la fois en langue anglaise, fidjienne et hindoustani.
Le gouvernement a annoncé jeudi que le Président de la République, Ratu Epeli Nailatikau, devrait promulguer cette nouvelle Constitution el 6 septembre 2013.
D’ici là, le public est une nouvelle fois invité à réagir, a précisé le gouvernement.
Jeudi, les quatre partis constituant ce qu’ils appellent un « front uni » regroupant d’anciens partis au pouvoir jusqu’en 2006) avaient annoncé par avancé qu’ils n’assisteraient pas à cette présentation.
Ils estiment en substance que le processus d’élaboration de cette Constitution a manqué de transparence et par conséquent de crédibilité.
Le gouvernement, dans un communiqué plus tard dans la journée, a officiellement estimé que cette attitude était « regrettable ».

pad

• Vidéo : La conférence de presse de jeudi

http://www.youtube.com/watch?v=xL6kHaEvLLU&feature=youtu.be

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=x5GvlSCOmys


• Le texte complet de la Constitution

En Anglais
http://www.fiji.gov.fj/getattachment/c16352bc-694f-4f39-b368-f13e27474f12/Click-here-to-download-the-Fiji-Constitution.aspx

http://www.fiji.gov.fj/Govt--Publications/Constitution.aspx

En Hindoustani
http://www.fiji.gov.fj/getattachment/c31517e8-ece9-4c05-b7c7-404f85e5c82b/Click-here-to-download-the-Fiji-Constitution-(Hind.aspx.aspx

• Le communiqué du gouvernement présentant la Constitution

http://www.fiji.gov.fj/Media-Center/Press-Releases/BLUEPRINT-FOR-A-BETTER-FIJI---THE-2013-CONSTITUTIO.aspx?feed=news

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L’Australie présente ses excuses au Premier ministre salomonais

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L’Australie présente ses excuses au Premier ministre salomonais
CANBERRA, jeudi 22 août 2013 (Flash d’Océanie) – Le gouvernement australien a présenté en début de semaine ses excuses au Premier ministre des îles Salomon, qui, de retour d’un voyage officiel en Indonésie, avait été soumis à un contrôle poussé lors d’un transit à l’aéroport international de Brisbane (État du Queensland, Nord-est du pays)
Le Premier ministre Gordon Darcy Lilo avait été forcé de se soumettre à une fouille, dans le cadre d’un plan de lutte contre le transport de substances explosives.
L’incident a eu lieu samedi 17 août 2013.
Le département australien des affaires étrangères, depuis, et avant cela, l’ambassadeur australien à Honiara, Matt Anderson, ont présenté leurs excuses en « regrettant » cet incident et en promettant une enquête afin de déterminer comment cette fouille sur une personnalité jouissant de l’immunité diplomatique a pu se produire.
De bonne grâce, M. Lilo a accepté les excuses de Canberra, ce qui lui a immédiatement valu les foudres de son opposition, qui parle de « ridiculisation ». de la fonction de Premier ministre de cet archipel mélanésien

En mai 2012, le Premier ministre de Vanuatu, à l’époque Sato Kilman, alors en transit à l’aéroport international de Sydney, avait vu son directeur de cabinet de l’époque, Clarence Marae, arrêté dans le cadre d’une affaire de blanchiment d’argent.
En représailles, quelques jours plus tard, les policiers australiens coopérant à Vanuatu avaient reçu l’ordre des autorités locales de quitter l’archipel dans les 24 heures.
Depuis, la coopération policière australienne avec Vanuatu a repris.


L’Australie présente ses excuses au Premier ministre salomonais
L’incident de la chaussure en mars 2005

En mars 2005, Sir Michael Somare, alors Premier ministre de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, avait lui aussi estimé avoir été traité sans respect de la part des agents des douanes australiennes : lors d’un transit à Brisbane, ils lui avaient demandé sans ménagement et malgré son statut de retirer ses chaussures avant de passer un portique de sécurité, ce qu’il avait alors refusé.
L’incident avait alors clairement dégénéré en incident diplomatique ouvert entre Port-Moresby et Canberra.
À tel point que lorsque le mois suivant, en avril 2005 lorsque M. Somare s’était rendu en visite officielle en Nouvelle-Calédonie, il avait décidé d’affréter un avion privé, pour ne pas passer par l’Australie.
L’incident intervenait alors sur fond de tensions persistantes entre Port-Moresby et Canberra et de la perception, côté papou, d’une volonté australienne affichée d’interventionnisme, y compris au moyen de l’envoi proposé de plus deux cent policiers et soldats australiens dans ce pays, pour y rétablir l’ordre de manière directe.
Ce déploiement, à l’époque, avait été jugé anticonstitutionnel par la Cour Suprême papoue et apparenté à une atteinte à la souveraineté nationale.
Par ailleurs, fin 2006, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et l’Australie se trouvaient une nouvelle fois en confrontation directe au sujet des répercussions d’une affaire impliquant un avocat australien, Julian Moti, recherché par la police fédérale australienne aux îles Salomon et qui était parvenu à se soustraire à la justice avec le soutien des autorités papoues.
M. Moti, qui occupait le poste d’Attorney General (chef des services juridiques du gouvernement) salomonais au sein d’un gouvernement ouvertement hostile à l’Australie, avait finalement été interpellé au cours d’une intervention depuis contestée et menée par les agents de la police fédérale australienne, en terre mélanésienne.
M. Moti a depuis obtenu gain de cause devant les tribunaux australiens, qui ont, dans leur jugement, fustigé la manière dont cette affaire avait été menée.

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