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Golf : Michel Cunéo s'offre le titre de champion de Polynésie, Rarau Taerea-Pani signe un doublé

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Golf : Michel Cunéo s'offre le titre de champion de Polynésie, Rarau Taerea-Pani signe un doublé
Tahiti, le 20 mars 2022 -  Michel Cunéo a remporté, dimanche, la finale du championnat de Polynésie, format brut, en dominant le jeune espoir et favori Thomas David (4 up). Chez les dames, la tenante du titre, Rarau Taerea-Pani, a conservé son bien en prenant le meilleur sur Laina Faraire (3 up). 

Toujours placé, mais jamais gagnant. Du moins jusqu'à ce week-end. Michel Cunéo a en effet surpris tout son monde, ce dimanche à Atimaono, en remportant la finale du championnat de Polynésie de golf, format brut. Le quinquagénaire a pris le meilleur sur le jeune espoir des green, Thomas David, en l'emportant par 4 up au 14e trou. 

Michel Cunéo, qui a écarté en demi-finale le vice-champion en titre, Tamata Tuareina, n'a pas tardé à prendre les commandes de la finale en remportant coup sur coup les trous numéro 4 et 5 lui permettant de mener par 2 up. Si le quinquagénaire était dans la forme de sa vie au cours du week-end, il a pu compter également sur les excellents conseils de son caddy, Moana Li Fung Kuee. Thomas David de son côté, qui avait dominé les tours de qualification, a lui eu plus de mal à s'exprimer ce dimanche sur les green de Atimaono et n'a pas été en mesure de combler cet écart. 

Et c’est sur la deuxième parti du parcours de Papara que Michel Cunéo a définitivement fait la différence. Au 10, puis au 12 il prenait un avantage de 3 up avant de conclure la partie au trou numéro 14 pour prendre un avantage de 4 up. La messe était dite pour Thomas David qui voyait donc Michel Cunéo décrocher son premier titre de champion de Polynésie.

Rarau Taerea-Pani confirme

Chez les dames, la logique a été respectée. La championne en titre, Rarau Taerea-Pani, a dominé en finale, dimanche, l'expérimentée Laina Faraire par 3 up. Taerea-Pani a conclu la partie au trou numéro 16 et s'affirme bien comme la nouvelle tête d'affiche du golf féminin polynésien. 

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Narai Atger s'offre la première Arii Nui Va'a Race

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Narai Atger s'offre la première Arii Nui Va'a Race
Tahiti, le 20 mars 2022 - Le 'aito de Shell Va'a, Narai Atger, a remporté dimanche au parc Vairai la première édition de la Arii Nui Va'a Race, organisée par des étudiants de DUT. Sur un parcours de 23 km (Vairai-Papeete-Taapuna-Vairai), le natif de Taha'a a devancé Revi Thong Sing et Hotuiterai Poroi. Chez les juniors, un autre rameur des jaunes de Fare Ute, Kéoni Sulpice, a remporté la course. 

À une semaine du Marathon Polynésie la 1ère, premier grand rendez-vous de l'année en V6, c'est un challenge osé que les étudiants de deuxième année de DUT Techniques de commercialisation ont tenté de relever dimanche, au parc Vairai, en organisant la première édition de la Arii Nui Va'a Race. Si on était loin de l'engouement de la Taaroa Race et de ses 136 inscrits en senior hommes, les étudiants de l'UPF ont tout de même réussi à attirer quelque cadors du va'a hō'ē, avec la présence de deux Shelliens, Narai Atger et Kéoni Sulpice, de Hotuiterai Poroi, Revi Thong Sing ou encore Kevin Kouider, vainqueur justement de la Taaroa Race le mois dernier. 

En sénior hommes, les 'aito se sont affrontés sur un parcours de 23 km entre le parc Vairai, la passe de Papeete, Taapuna et une arrivée sur cette même plage de Vairai. Et sous une chaleur accablante, Narai Atger a dominé les débats et a bouclé les 23 km de course en un peu plus d'une heure et demie d'efforts. Le rameur de Shell Va'a a ainsi devancé de quelques secondes Revi Thong Sing. Le barreur du Team Air Tahiti Va'a, Hotuiterai Poroi, a complété le podium de cette première édition de la Arii Nui Va'a Race. 

Coup double pour les jaunes de Fare Ute avec la victoire également de Kéoni Sulpice en juniors. Ce dernier a pris le meilleur sur Temauiarii Tauraa et Taimanu Maitere. 

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Des "recours gracieux" contre les concessions électriques prolongées aux Marquises

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Tahiti, le 18 mars 2022 – Deux mois après la signature d'une prolongation de deux ans des contrats de concessions énergétiques à Hiva Oa, Nuku Hiva et Ua Pou aux Marquises avec EDT, l'un des candidats écartés de fait de l'appel d'offres abandonné par les trois communes, la Cegelec Polynésie, a adressé un "recours gracieux" contre ces conventions. La Cegelec qui dénonce du même coup le retard pris dans une transition énergétique qui se fait désespérément attendre aux Marquises.
 
En fin d'année dernière, les cinq communes marquisiennes de Hiva Oa, Nuku Hiva, Ua Pou, Fatu Hiva et Tahuata avaient finalement décidé l'abandon d'une ambitieuse procédure d'appel d'offres initiée deux ans plus tôt pour le renouvellement ou la reprise de leurs délégations du service public de l'électricité. Les cinq communes avaient expliqué avoir opté, en cours de procédure, pour un transfert de leur compétence de production, transport et distribution d'électricité à la communauté de commune des îles Marquises (Codim), afin de mutualiser à la fois leurs besoins, leurs moyens et surtout le bénéfice de la nouvelle péréquation des tarifs de l'électricité permise par le Pays. Objectif annoncé : relancer un appel d'offres unique pour l'ensemble des cinq communes via la Codim et non plus cinq appels d'offres pour chaque îles.
 
Sauf que la concession passée avec EDT avec trois de ces îles –Hiva Oa, Nuku Hiva et Ua Pou– arrivait à échéance le 31 décembre 2021 après deux premiers reports et qu'il devenait urgent de trouver une solution pour permettre la continuité du service public dans les trois îles, en attendant de relancer le fameux nouvel appel d'offres. Au terme de négociations tendues avec EDT, les trois municipalités marquisiennes avaient signé au dernier jour de la date butoir une nouvelle prolongation de leur contrat avec leur délégataire pour une durée de deux ans. Une échéance plus longue que les neuf mois demandés par les trois communes, liée à la nécessité pour EDT d'amortir de nouveaux investissements nécessaires à la poursuite de sa mission de délégataire, que n'a pas vraiment goûté l'un des trois candidats de fait écarté de l'appel d'offres initial : la société Cegelec Polynésie.
 
Recours gracieux
 
C'est ainsi que ces dernières semaines, les trois communes de Hiva Oa, Nuku Hiva et Ua Pou ont toutes reçu un "recours gracieux" de la Cegelec daté du 28 février dernier. Un recours demandant l'annulation des délibérations des conseils municipaux par lesquelles les trois communes ont signé leur nouvel avenant de deux ans avec EDT le 1er janvier dernier. À chaque fois, le même argument est développé par la Cegelec : les conseils municipaux ont pris leurs délibérations le 5 janvier, "après" la fin de la concession en cours, de sorte qu'il ne s'agissait pas de prolongations mais de nouvelles concessions. Et dans ces termes, une mise en concurrence avec d'autres sociétés susceptibles d'assurer cette mission, parmi lesquelles la Cegelec Polynésie, était légalement obligatoire.
 
Contacté, le directeur de Cegelec Polynésie, Frédéric Dock, confirme avoir "effectivement saisi de recours gracieux les communes Marquisiennes sur la signature, après leurs termes, d'avenants de 'prolongation' des contrats de concession. Car nous considérons que cette prolongation a été faite en violation des règles applicables en la matière." Un recours "gracieux" qui suspend le délai de prescription pour attaquer ces décisions devant le tribunal administratif, et dont le refus pourra ensuite au besoin être utilisé pour une action devant cette dernière juridiction. Plus précisément, le directeur de la Cegelec explique que "parmi les trois propositions qui leur ont été faites par le concessionnaire historique [choisir un nouveau délégataire dans le cadre de l'appel d'offres en cours, repousser les concessions jusqu'en 2030 ou prolonger l'actuel contrat pendant un minimum de deux ans, ndlr], les communes ont été contraintes de choisir la moins mauvaise. Nous attendons maintenant de savoir si elles sont conscientes du fait que cette solution ne répond pas à l'intérêt des consommateurs d'énergie électrique, et ce, d'autant plus que la conséquence directe de ce procédé est de repousser la transition énergétique de deux ans et de rendre les îles Marquises encore plus dépendantes aux hydrocarbures."
 
Trop lente transition énergétique
 
Chacune des trois délibérations ont en effet été justifiées par l'achat de deux groupes électrogènes pour 24 millions de Fcfp l'unité à Hiva Oa et Nuku Hiva et d'un bloc moteur pour 10 millions de Fcfp à Ua Pou. Des solutions temporaires, liées à la courte période de délégation de deux ans, mais qui reportent surtout d'autant les objectifs de transition énergétique fixés par le Pays et par les communes marquisiennes dans leur récent schéma directeur. Et à ce petit jeu, les îles des Marquises sont d'ailleurs, à l'instar des autres îles polynésiennes, bien en deçà de leurs potentiels d'énergies renouvelables (EnR). Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si la volonté affichée des Marquises ces deux dernières années a été d'axer leurs appels d'offres sur la demande d'un grand coup d'accélérateur sur le renouvelable.
 
Pour se donner un aperçu du retard pris en la matière, on peut d'ailleurs relire les Schémas directeurs des énergies renouvelables de la Polynésie française élaborés en 2009 et mis à jour en 2012 sur la base d'un objectif "d'assurer 50% de la production d'électricité à partir d'énergies renouvelables à l'horizon 2020". Un voeu pieu aujourd'hui très éloigné de la réalité et pour lequel l'exemple marquisien est symptomatique. Selon l'étude de 2012, Nuku Hiva pouvait devenir une "vitrine du développement des EnR en Polynésie" avec des scénarios entre "50%" et "100%" (sic) d'EnR en 2020, via les énergies hydrauliques et solaires. Pour Hiva Oa, les objectifs étaient également fixés entre "37%" et "50%" d'EnR, également en optimisant les productions hydroélectriques déjà installées et en développant le solaire. Et pour Ua Pou, plus difficile à aborder, ces EnR étaient potentiellement limitées à 30% en développant notamment un "projet éolien".
 
La réalité, durant l'année 2020 au moment des travaux pour les renouvellement des concessions, est sans trop de surprise bien en-dessous de ces ambitieux et encourageants objectifs. Nuku Hiva plafonne entre 20 et 25% d'EnR, soit un taux même inférieur à celui établi par le schéma directeur des EnR de la Polynésie en 2012. Hiva Oa s'est heurtée à des problèmes techniques et fonciers pour exploiter ses installations hydroélectriques. Et Ua Pou fonctionne quasi-intégralement en énergies thermiques à l'exception de rares installations solaires privées… Une réalité qui apparaît hélas loin, très loin, des discours martelés ces dernières années sur l'urgence et l'importance de la transition énergétique.
 
 

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Elections à Wallis et Futuna: forte participation, alliances en négociation

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Elections à Wallis et Futuna: forte participation, alliances en négociation
Nouméa, France | AFP | dimanche 20/03/2022 - Les électeurs de l'archipel de Wallis et Futuna, territoire d'Outre-mer français le plus éloigné de la Métropole dans le Pacifique sud, ont voté dimanche pour renouveler les membres de l'assemblée territoriale, qui vont désormais négocier des alliances.

Toujours élevée dans ces îles où les électeurs ont l’habitude de voter le matin après la messe, la participation a atteint 84,05%, sur un total de 9.500 électeurs inscrits, dont 6.726 sur l’île de Wallis la plus peuplée.

Vingt-huit listes, 19 à Wallis et 9 à Futuna étaient en compétition lors de ce scrutin proportionnel, destiné à renouveler les 20 membres de l'assemblée territoriale, qui vote le budget et délibère sur les sujets de sa compétence tels que le foncier, l’urbanisme, la fiscalité ou l’environnement.

L'élection est marquée par un renouvellement, avec la moitié de nouveaux élus. Le sénateur Mikaële Kulimoetoke (LREM) a retrouvé son siège à l'assemblée.

"Maintenant, nous allons voir si on peut former une majorité. Il y a beaucoup de choses à faire, notamment pour le développement économique", a déclaré à Wallis et Futuna La1ère Paino Vanai, nouvel élu. L'assemblée sortante était présidée par Nivaleta Iloai (DVG), qui ne se représentait pas.

L’exode de la jeunesse, qui ne trouve pas de débouché professionnel, a été le thème majeur de la campagne alors que Wallis et Futuna sont confrontées au déclin et au vieillissement de leur population.

La vie chère, la révision du statut de ce territoire du Pacifique sud, qui date de 1961, la desserte maritime ou encore le découpage électoral ont également alimenté les réunions dans les villages.

Dans l’archipel, où coutumes polynésiennes et foi catholique sont des piliers de l’identité, ce sont les liens personnels et familiaux qui nouent les alliances à l’assemblée plus que les affiliations partisanes.

Territoire français le plus éloigné de la Métropole (16.000 km), Wallis-et-Futuna compte trois souverains coutumiers, un à Wallis, deux à Futuna, dont le pouvoir coutumier est primordial dans toutes les décisions.  Ils siègent de droit au conseil territorial présidé par l'administrateur supérieur.

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Tempêtes en Nouvelle-Zélande, au moins quatre morts

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Tempêtes en Nouvelle-Zélande, au moins quatre morts
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | lundi 20/03/2022 - Au moins quatre personnes sont mortes dans le naufrage d'un bateau de pêche en Nouvelle-Zélande alors que de fortes tempêtes balaient le pays lundi, provoquant notamment des inondations à Auckland, la plus grande ville, ont annoncé des responsables. 

Quatre corps ont été récupérés et une personne était portée disparue après le naufrage dimanche soir en pleine tempête de leur bateau au large de la région du Northland, dans le nord de l'archipel néo-zélandais, a indiqué la police. Cinq rescapés ont été transportés à l'hôpital.

La tempête s'est ensuite déplacée vers le sud, atteignant lundi matin Auckland, où 76,8 mm de pluie se sont déversées en une heure, le deuxième record de précipitations jamais enregistré dans ce laps de temps dans la ville, ont précisé les services météorologiques.

Des autoroutes ont été coupées en raison des inondations, des écoles ont fermé et les liaisons en ferry ont été suspendues à cause de la forte houle.

Six orages se dirigeaient vers le sud et devaient atteindre la ville de Hamilton lundi après-midi. 

Les services météorologiques ont levé les alertes tout en prévenant que "le temps humide continuera pour beaucoup cette semaine alors qu'un profond système de basse pression s'approche de l'ouest".

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Une employée du foyer Pu O Te Hau mise en examen pour viol sur mineur

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Une employée du foyer Pu O Te Hau mise en examen pour viol sur mineur
Tahiti, le 17 mars 2022 – La responsable éducative du centre d'hébergement d'urgence du foyer Pu O Te Hau de Pirae a été mise en examen le 15 mars dernier dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour viol sur mineure de 15 ans et violences volontaires, toujours sur mineur de 15 ans. Elle est soupçonnée d'avoir commis ces faits sur les enfants d'une femme qui était alors sa compagne.  

Après l'ouverture, le 15 mars dernier, d'une information judiciaire, la responsable éducative du centre d'hébergement d'urgence du foyer Pu O Te Hau de Pirae a été mise en examen pour viol et violences volontaires sur deux mineurs de moins de 15 ans. Les faits, niés par l'intéressé, auraient eu lieu en 2014 lorsqu'elle hébergeait sa compagne qui avait été auparavant accueillie au foyer car victime de violences conjugales. C'est la fille de cette dernière qui a récemment expliqué qu'elle aurait été victime de viols commis par sa belle-mère lorsqu'elle était hébergée chez elle. La responsable éducative du foyer est également poursuivie pour des violences commises sur le fils de son ex-compagne qui était également mineur à l'époque. Au terme de sa mise en examen le 15 mars, l'employée du foyer a été placée sous contrôle judiciaire sans interdiction d'exercer.

Contactée, l'avocate de la mise en examen, Me Solène Rebeyrol, indique que sa cliente conteste les faits et qu'il "reste des points à éclaircir".  Elle précise par ailleurs que "c'est dans le cadre de ce dossier que la présomption d'innocence prend tout son sens". 

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C'est le moment de donner ses tōta

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C'est le moment de donner ses tōta
Tahiti, le 21 mars 2022 - C'est reparti pour le Tōta tour 2022, la collecte de pièces en faveur des jeunes trisomiques du centre Papa Nui, qui démarre ce lundi 21 mars, journée mondiale de la trisomie 21. L'édition de cette année a une teneur particulière, à quelques semaines de la fin programmée des tōta, qui est loin d'altérer l'enthousiasme de ses organisateurs. Au contraire, le centre travaille sur des projets toujours plus inclusifs et ne manque pas d'idées pour ses jeunes.
 
Top départ pour le Tōta tour 2022, en ce 21 mars, journée mondiale de la trisomie 21. Depuis sa création en 2010, l'opération de collecte de petites pièces (tōta) en faveur des jeunes trisomiques du centre médico éducatif Papa Nui a fait sa place dans les événements solidaires du fenua. Cette 13e édition se tient à quelques semaines de la fin de circulation des tōta prévue le 31 mai. Pas de quoi ébranler la motivation et l'enthousiasme de ses organisateurs : "Le Tōta tour, c'est un état d'esprit. Je n'ai pas d'inquiétudes, on rebondira toujours. Le Tōta tour continuera", confie Stéphane Maradin, directeur du centre Papa Nui et organisateur du Tōta tour. "On continuera à exister et développer des partenariats solidaires."
 
Cette année, l'événement a lieu du 21 mars au 21 avril. La collecte de pièces auprès de la population, avec les traditionnelles urnes en bois et avec de grands futs aux couleurs du Tōta, se fait dans presque une centaine de commerces de Tahiti. En parallèle, un Tōta tour des entreprises est proposé à toutes celles qui veulent participer, il leur suffit de créer leurs propre urne et la mettre à disposition de leurs employés et visiteurs et à partager l'initiative sur les réseaux sociaux.  Le Tōta tour se déplacera dans les écoles et pour que "la jeunesse se rencontre", les jeunes porteurs de la trisomie 21 iront dans les établissements scolaires participer à des échanges sportifs, culturels et même une opération de ramassage de déchets. Enfin, cette année, l'opération présente une nouveauté : des jeunes du centre Papa Nui circuleront en tuk tuk à la rencontre de la population dans le centre-ville de Papeete avec des animations pour le tuk tuk tōta tour ! 

"Des ambassadeurs de la trisomie 21"
C'est le moment de donner ses tōta
Au-delà de la collecte de pièces, le directeur Stéphane Marandin insiste : "C'est un outil qui nous permet de faire connaître et reconnaître les personnes porteuses de trisomie 21. Le centre n'est pas un ghetto, il se veut interactif et nos jeunes ont des activités en milieu ordinaire, certains en club au tennis de table, en natation ou dans une troupe de danse… les jeunes du centre sont les meilleurs ambassadeurs de la trisomie 21."

Depuis la création Tōta tour, l'argent récolté a permis de grandement développer l'action éducative auprès des jeunes, comme nous l'explique Stépahne Marandin : "Grâce aux dons du Tōta tour, nous autofinançons des activités comme le théâtre, le judo, l'art thérapie, la natation, l'équitation… Ça nous permet aussi de compléter les frais de fonctionnement du centre. Le Tōta tour soutiendra également une partie de notre grand projet d'habitat inclusif pour nos jeunes adultes avec un appartement qui leur permet de développer leur autonomie. On commence en avril avec six jeunes qui vivront dans une maison, accompagnés d'un éducateur pendant cinq nuits. (un projet cofinancé par le Tōta tour, une subvention du Pays et les familles des jeunes)." 

Page Facebook Tōta Tour : https://www.facebook.com/totatour
heimanava@mail.pf 

Trisomie 21
La trisomie 21 ou le syndrome de Down est une anomalie présente dans le chromosome n°21, normalement l'homme possède 23 paires de deux chromosomes. Dans le cas de la trisomie, le chromosome n°21 en possède trois paires. Cette anomalie entraîne un retard intellectuel et un retard de langage, "mais cela ne les prive pas de compétences, ils peuvent très bien en développer et développer des savoir-être et des savoir-faire", comme le précise le directeur du centre Papa Nui.  

Parole à ...
C'est le moment de donner ses tōta
Benoit Gaillard, 39 ans, porteur de trisomie 21, globe-trotter
"Je travaille, je vis seul, j'ai une vie normale !"

"J'ai passé six mois en stage au centre Papa Nui, il y a très longtemps. J'ai appris beaucoup de choses ici. De revenir ici, ça me touche le cœur, de voir tous ces jeunes. Maintenant je vis en France. Je travaille depuis sept ans, aux 3 Brasseurs à Avignon, j'ai signé un contrat. Je suis en cuisine, j'avais appris avant. J'ai eu mon diplôme de commis de cuisine et j'ai été embauché en 2015. Je suis heureux, je vis seul, j'ai un appartement, je fais le ménage, je cuisine, je prends le bus, je fais du sport tous les jours… J'aime beaucoup les voyages, je me suis arrêté à Los Angeles pour venir à Tahiti. Mon rêve c'est d'aller à New York ! J'ai aussi participé au Paris-Dakar en 2009 (au Chili Argentine), je faisais l'intendance dans une équipe de motards. Pour moi, tout est possible ! J'ai fait beaucoup de choses, des stages, des contrats, j'ai été en CTA, en IME… Je participe à des recherches sur la trisomie avec Jérôme Lejeune à Paris. J'ai une vie normale ! Je pense à mon avenir, j'ai déjà une copine depuis neuf ans, on ne vit pas encore ensemble, on se voit les week-ends. Les projets ensemble commencent à venir. La trisomie n'a jamais été un problème pour moi, pas du tout."

Parole à...
C'est le moment de donner ses tōta
Temehani, 22 ans, du centre Papa Nui
"Au centre, je me sens bien"

"J'aime beaucoup être au centre, je me sens bien, j'ai des copains et des copines. Je fais un peu de tout. Je fais la cuisine, l'atelier du bois, le jardin, j'aime surtout aider au jardin, avec notre éducateur Guillaume. J'apprends beaucoup de choses. Ce que je préfère, c'est aller à la piscine. J'aime le Tōta tour, on a des sous pour faires des sorties et des activités." 

C'est le moment de donner ses tōta

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Les historiens interrogent leur légitimité

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Les historiens interrogent leur légitimité
Tahiti, le 18 mars 2022 – Une conférence portant sur le thème de la recherche en histoire s'est tenue jeudi soir à la bibliothèque de la Maison de la culture. Les conférenciers se sont interrogés sur la pertinence de considérer l'origine des historiens lorsque leurs travaux portent sur un pays dont ils ne sont pas natifs, particulièrement dans le contexte polynésien.
 
"Faut-il être natif d'un pays pour en écrire l'histoire ?" Cette question était au cœur de la conférence, organisée par l'historien Jean-Marc Regnault et l'association Taparau, qui s'est déroulée jeudi soir à la bibliothèque de la Maison de la culture. Quatre intervenants se sont succédé pour tenter d' apporter des pistes de réponse : Véronique Larcade, maître de conférence en histoire à l'UPF, Philip Schyle, homme politique et ancien professeur d'histoire, Jean-marc Regnault, historien, auteur notamment de livres sur les essais nucléaires et sur Pouvana'a a Oopa et Annick Pouira-Lombardini, ancienne directrice de l'enseignement protestant, auteure d'une thèse sur le protestantisme en Polynésie.
 
Les interventions ont été suivies d'un échange avec le public, trop nombreux pour la petite salle, malgré la grève, qui a rassemblé plus de 1 300 personnes jeudi, et à la surprise des organisateurs. La question avait de quoi intriguer, surtout quand Jean-Marc Regnault la reformule dans le cadre de son expérience personnelle : il y a-t-il une légitimité, lorsqu'on est un historien issu de la puissance coloniale, à travailler sur l'histoire d'une colonie ou ex-colonie ? Annick Pouira-Lombardini se définit, elle, comme "historienne et native, mais pas comme historienne native" car, explique-t-elle, "un historien ne devrait pas avoir besoin de qualificatif".
 
Rigueur et humilité
 
Ainsi, la première réponse est méthodologique et les participants rappellent unanimement que l'histoire, en tant que discipline académique, implique cadre de recherche rigoureux et précis. Tout passe par l'analyse des documents, qu'ils soient écrits ou oraux, chantés ou dessinés, précise Jean-Marc Regnault. Il faut savoir écouter rigoureusement ce qu'ils ont à dire, les analyser, les contextualiser, les mettre en rapport… Sans cela, pas d'objectivité possible.
 
Cependant, souligne Annick Pouira-Lombardini, l'histoire est plurielle et cette objectivité est un horizon vers lequel tendre, un idéal. L'humilité est nécessaire à l'historien, tous s'accordent sur ce point.
 
Un historien est toujours un étranger
 
Pour Véronique Larcarde, le travail d'historien est forcément un travail en décalage, dans le temps, naturellement, mais aussi dans l'espace et dans l'identité culturel. Evoquant le travail de l'historien originaire d'Inde, Sanjay Subrahmanyam, via son livre Comment être un étranger (2013), elle retourne la question : "Peut-on être autre chose qu'un étranger pour faire de l'histoire ?"  La vie d'un étranger montre en creux les structures de la société qui l'accueille, rappelle-t-elle, un historien se met alors de lui-même en position d'étranger, c'est une posture déontologique nécessaire.
 
Mais il existe en Polynésie, comme dans d'autres endroits marqués par la colonisation, un rejet du discours historique académique s'il est assimilé à la puissance dominatrice et son cortège de spoliations et de manipulations. Une certaine crainte de la dépossession de la parole transparaît d'ailleurs dans les interventions du public.
 
Les conférenciers reconnaissent ainsi les difficultés que les études historiques rencontrent lorsqu'elles abordent certains thèmes et considèrent légitimes les revendications liées à la reconnaissance des souffrances subies. Disqualifier d'office l'histoire par un amalgame paraît cependant "stérile" à Annick Pouira-Lombardini. De plus, rappelle Veronique Larcade, l'histoire n'appartient pas à l'historien, elle est au service des communautés humaines, elle participe à la construction des identités. L'histoire est un travail collectif, assure-t-elle.
 
De la nécessité d'une historiographie native
 
Tous s'accordent également sur le souhait de voir se développer une historiographie native, car si la méthodologie de la recherche en histoire doit transcender la question des origines culturelles du chercheur, ce n'est pas forcément le cas des champs de recherche. Annick Pouira-Lombardini trace un parallèle avec l'arrivée des femmes dans la discipline qui était, jusqu'aux années 1970, une affaire "d'hommes qui étudient les hommes". L'émergence des historiennes a ensuite permis une ouverture à des objets et des outils de recherche qui étaient complètement laissés de côtés jusque-là, sans qu'elles se cantonnent à "l'étude de l'histoire des femmes par les femmes".
 
Dans le même ordre d'idée, l'émergence d'historiens polynésiens permettrait un renouvellement des champs d'études et des regards portés sur eux. Sans les cantonner à la seule Polynésie pour autant. "Il faut connaître l'histoire des autres pour comprendre la sienne", explique Jean-Marc Regnault. "Un historien se doit de maîtriser les langues des documents qu'il étudie", ajoute Veronique Larcade. "Une langue, c'est de l'histoire". Annick Pouira-Lombardini insiste cependant sur les écueils qui attendent les historiens natifs travaillant sur l'histoire polynésienne : les efforts nécessaires à la distanciation sont plus grands et les pressions sociales "inhérentes à l'insularité" sont plus fortes. Ils doivent aussi faire particulièrement attention à ne pas se mettre au service d'un patriotisme local.
 
Le danger de manipulation politique
 
Car, pour les conférenciers, il convient de se méfier de l'appropriation politique de l'histoire. C'est parce que l'histoire est un vecteur important de construction identitaire que les politiciens tentent de la manipuler. Ainsi, ayant pris pour exemple les "contre-vérités" d'Eric Zemmour sur le régime de Vichy, Jean-Marc Regnault rappelle que, sans recherche historique, on laisse produire des idées fausses sur le passé.
 
Veronique Larcade insiste sur le fait que l'histoire est aussi faite de douleurs et de crimes, et qu'il est nécessaire de la regarder comme elle est. Annick Pouira-Lombardini résume : "L'histoire ne gagne rien à être ethnicisée ou nationalisée". Elle évoque ensuite la figure de l'historien Pierre Vidal-Nacquet qui se définissait comme "un homme passionné qui s'engage, doublé d'un historien qui le surveille de près".

Les historiens interrogent leur légitimité
Veronique Larcade, maître de conférence en histoire, Université de la Polynésie française : "Il y a une nécessité, pour les historiens, de travailler autrement"
 
En quoi la question au cœur de la conférence "Faut-il être natif d'un pays pour en écrire l'histoire", est-elle légitime ?
 
"Je pense que c'est une question que se posent tous ceux qui sont appelés à travailler sur le passé de la Polynésie ou même du cadre de la Polynésie française d'aujourd'hui. D'autres se sont posé la même question, pas uniquement dans le cadre de la Polynésie. Ce qui est en cause, c'est la légitimité et l'efficacité de ce qu'on peut faire en histoire. Ça implique du respect et de l'humilité. On a la conscience du fait qu'on ne peut pas prétendre à l'exhaustivité, ni à l'exactitude. […]. J'ai la conviction qu'aujourd'hui, faire de l'histoire, c'est travailler à plusieurs, avec la même exigence de vérité, ce qui permet de confronter des priorités différentes et de mettre face à face des mémoires. Travailler sur le passé, ce n'est pas faire de la mécanique. C'est appréhender tout ce qui fait en douleurs, en complexités, l'humanité. On a affaire à une question de fond qui mérite de dépasser la passion militante, ou le champ politique. Il y a un enjeu quasi-philosophique : créer un dialogue à l'échelle de l'humanité. Si on dit que, parce qu'on n'est pas originaire d'une société, on ne peut pas en parler, il y a alors un cloisonnement de l'humanité qui fait qu'on ne peut plus dialoguer."

Vos recherches portent sur la Polynésie au moment du contact, vous constatez un manque d'écrits autochtones en histoire ?


"Tout à fait. J'estimerai que j'aurai bien fait ma carrière d'enseignante si je peux laisser ma place à des historiens qui auraient été formés ici. Le problème c'est que les étudiants qui ont fait un cursus complet et qui se retrouvent dans l'enseignement secondaire ont beaucoup de mal à se dégager de leur charge d'enseignement pour pouvoir consacrer du temps à un travail de recherche. On peut souhaiter que, dans les années qui viennent, il y ait des possibilités d'aménagement de service qui pourraient aider à faire émerger des jeunes chercheurs […]. Mais il est éminemment regrettable qu'il n'y ait pas davantage de gens originaires de Polynésie qui se lancent dans des travaux universitaires et poursuivent une carrière dans la recherche. Nous en avons besoin."

S'il n'y a pas d'historiens autochtones, comment mettre en place un "dialogue" ?
 
"Il y a une nécessité pour les historiens de travailler autrement. De ne pas travailler en bibliothèque de façon solitaire, mais de travailler collectivement. On peut prendre pour exemple ce qui a été fait sur la révolte Kanak de 1917, par un historien de Nouvelle-Zélande, un anthropologue de l'EHESS et un enseignant de Paicî, une langue kanak, [Les sanglots de l'aigle de pierre, par Muckle, Bensa et Kacué Goromoedo, 2015, ndlr] en accompagnant le texte académique de CD qui permet de rendre compte de la tradition orale. C'est un ouvrage pionnier d'une autre approche, d'une autre façon d'écrire l'histoire."

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Les lauréats des Tiare Music Awards

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Les lauréats des Tiare Music Awards
Tahiti, le 21 mars 2022 – Le public était enflammé, samedi, pour les Tiare Music Awards qui ont eu lieu à l’hôtel Le Tahiti By Pearl Resorts, à Arue. Une soirée festive, rythmée, durant laquelle Sylvio Cicero, Manuhei Tehahe, Raumata Tetuanui, le groupe Sissa-sue O’kota’i et Yves Édouard Malakai ont été récompensés pour leur talent.
 
La première cérémonie des Tiare Music Awards s’est tenue samedi à l’hôtel Le Tahiti by Pearl Resorts. Le public était venu nombreux pour soutenir ses artistes favoris et profiter des prestations live des artistes nommés quiont enflammé l’hôtel. De Hiva et ses mélodies entraînantes au zouk de Sheyn, en passant par l’émotion de Sylvio Cicero ou du groupe Sissa-sue O’kota’i et la délicatesse de Raumata, le public a été conquis. "J’adore, je suis contente d’être là ! Les artistes chantent trop bien, on fait la fête, j’adore", se réjouissait une spectatrice. "C’est top, ça fait du bien. On a l’impression que c’est comme avant, quand il n’y avait pas les masques et tout le reste", confiait un autre. En effet, la crise sanitaire semblait bien loin, samedi.
 
Enfin, la soirée s’est clôturée par les lives de Koru, puis Manahune, qui ont fait danser et chanter le public pendant deux heures. Vu le succès rencontré par cette première édition, il parait fort probable que les Tiare Music Awards soient de retour l’année prochaine.
 
Un Tiare d’honneur
 
En plus des six Tiare Awards remportés par Sylvio Cicero, Manuhei Tehahe, Raumata Tetuanui, le groupe Sissa-sue O’kota’i et Yves Édouard Malakai, le comité organisateur a souhaité rendre hommage à un artiste en particulier, en lui décernant un Tiare d’honneur. Son nom ? John Gabilou, figure emblématique de la musique tahitienne. Un honneur pour l’artiste qui fêtera ses 60 ans de carrière l’année prochaine.
 
Après un rapide discours, John Gabilou a interprété l’un de ses morceaux les plus connus, Fakateretere, en compagnie de son épouse, Moeata. Depuis leur mariage en 1985, le couple se partage la scène, transformant chaque prestation en un véritable show : lui au chant et elle dansant, entourée des élèves de son école de ‘ori tahiti.


Les lauréats de la soirée
  • Artiste masculin de l’année
Sylvio Cicero
 
  • Clip musical de l’année
Hiurai Toofa - Te Atua Manahope (réalisé par Yves Edouard Malakai Production)
 
  • Révélation de l’année
Manuhei Tehahe
 
  • Artiste féminine de l’année
Raumata Tetuanui
 
  • Groupe de l’année
Sissa-sué O’kota’i
 
  • Chanson de l’année
Tarivera - Sissa-sué O’kota’i
 
  • Tiare d’honneur
John Gabilou


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Saisie "historique" de 21 kilos d'ice sur un bateau de croisière

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Saisie
Tahiti, le 21 mars 2022 – Le procureur de la République, Hervé Leroy, a annoncé lundi la saisie record de 21 kilos d'ice à Raiatea, le 17 mars, sur un paquebot de croisière en provenance des États-Unis. La mule, un homme de 27 ans jusque-là inconnu de la justice, a été présentée devant un juge d'instruction lundi matin dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour trafic de stupéfiants et placée en détention provisoire.
 
La saisie, réalisée le 17 mars dernier sur un paquebot de croisière, le MS Zuiderman, en transit à Raiatea, constitue la plus grosse prise de méthamphétamines jamais réalisée sur le territoire. Lors d'une conférence de presse lundi matin, le procureur de la République, Hervé Leroy, a annoncé que les fonctionnaires de la police aux frontières avaient procédé à la saisie de 21 kilos d'ice lors du "contrôle des titres et des documents des passagers d'un bateau de croisière en provenance de Hawaii se trouvant en transit". Lors de ce contrôle, "il est apparu qu'un voyageur Tahitien, âgé de 27 ans, avait débarqué à Uturoa" où il avait "manifesté sa volonté de déposer une valise". L'inspection de ce bagage a permis la "découverte de boudins renfermant 4,6 kilos d'ice" et 16,4 autres kilos ont été trouvés dans les différentes valises appartenant à la mule. 
 
Tel que l'a précisé le procureur de la République lundi, la mule avait été "recrutée pour livrer sur Raiatea" la drogue achetée aux États-Unis. Ces 21 kilos d'ice, "compte tenu de la flambée des prix résultant de la crise covid, auraient représenté sur le marché illicite de la drogue une valeur de cinq milliards de Fcfp". Cette saisie, qualifiée d'"historique" par le directeur territorial de la police nationale, Mario Banner, constitue un record pour la Polynésie française. Elle est la plus importante réalisée depuis l'affaire dite "Kiki love" dans le cadre de laquelle 20 kilos avaient été saisis en plusieurs fois. 
 
Délinquance et prostitution
 
Après l'interpellation de la mule, la direction territoriale de la police nationale et l'Ofast ont été co-saisis par le procureur de la République qui a ouvert une enquête de flagrance des chefs d'infractions à la législation sur les stupéfiants et association de malfaiteurs en vue de commettre ces infractions. Après 48 heures de garde à vue, la mule a été présentée lundi matin devant un juge d'instruction chargé de l'information judiciaire ouverte pour trafic de stupéfiants. Le jeune homme a été mis en examen et placé en détention provisoire.
 
Alors que de nombreuses investigations restent à réaliser pour trouver les commanditaires de cette importation massive, Hervé Leroy a affirmé qu'il "ne saurait être toléré que l'ice gangrène la société Polynésienne, la déstabilise et porte irrémédiablement à l'intégrité physique et mentale des habitants du fenua en détruisant leurs familles". Le procureur de la République a également rappelé que "cette drogue n'était pas réservée à une élite" et qu'elle "touche toutes les couches de la population, y compris les plus modestes qui ont recours à la délinquance ou la prostitution pour financer leur toxicomanie".

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Reo et vidéo pour les élèves de Hao

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Reo et vidéo pour les élèves de Hao
Hao le 21 mars 2022 - Des élèves de CM2 de l’école primaire de Hao se préparent à participer à la deuxième édition du festival interscolaire de court-métrage pour la valorisation des langues polynésiennes.
 
Afin de faire acquérir des connaissances et compétences conduisant les élèves à communiquer en langues polynésiennes, la mission des langues vivantes de la Direction générale de l’éducation et des enseignements (DGEE) lance la deuxième édition du Festival interscolaire du court-métrage pour la valorisation des langues polynésiennes, autour du thème  E te tama o te fenua, ‘a fa’ati’a mai na i tō’oe orara’a - Enfants du fenua, raconte-moi ton quotidien.
 
Associant les langues, la culture polynésienne et le numérique, ce festival, organisé sous forme dun concours, vise à mettre en valeur la richesse des archipels. Dans le cadre de ce projet pluridisciplinaire, les élèves ont pour tâche de concevoir et réaliser des courts-métrages de cinq minutes, en langue polynésienne, afin de présenter leur quotidien.

Reo et vidéo pour les élèves de Hao
Comme des pros
 
Pour cette deuxième édition (la première avait eu lieu en 2019), une multitude de classes sont d’ores et déjà inscrites. C’est le cas d'une classe de CM2 de l’école primaire Te Tahua o fariki de Hao, dirigée par Martine Mopi-Deane, également directrice de l'établissement. La classe s'est lancée dans l’aventure souhaitant aborder la vie quotidienne d’une famille paumotu et notamment la fabrication du faraoa ‘āvaro, un gâteau au coco cuit dans la terre. La famille de la jeune élève Shaina Iba s’est proposée d'accueillir les vidéastes en herbe pour mettre en scène un épisode de sa vie quotidienne. Les élèves avaient préalablement écrit le scénario et les dialogue en classe et ce sont données des rôles pour le tournage sur le site, jeudi. Chaque scène a été plusieurs fois répétée et filmée sous plusieurs angles par les élèves, le son, la lumière, le placement des caméras ont été débattus sur place, dans un calme étonnant.
 
"Sur place, les élèves comprennent mieux comment filmer, c’est du concret et ça développe leur goût pour l’art visuel", explique leur institutrice. Une fois dans la boîte, tous les plans seront triés et montés à l’école avant envoi de la capsule à la DGEE. Le vote de la meilleure capsule vidéo se fera à 50% par un jury et à 50% par le public lors de la semaine des langues qui devrait se dérouler dans le courant du mois de mai.

Reo et vidéo pour les élèves de Hao

 

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Une saison de va'a pleine de promesses à Nuku Hiva

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Une saison de va'a pleine de promesses à Nuku Hiva
Nuku Hiva, le 21 mars 2022 - La saison 2022 de va’a a débuté ce mois-ci à Nuku Hiva. Les challenges V1 et V6 s’échelonneront jusqu’au mois de novembre prochain en parallèle avec des compétions dans les îles du Vent et Sous-le-Vent. 

Le championnat de va'a de Nuku Hiva, seul championnat des Marquises, organisé par le district de va’a de l’île, a débuté le 12 mars dans la baie de Taiohae. Une trentaine de rameurs de l’AS Heimataiki et de l’AS Nuku a hoe –les deux plus importants clubs de pirogues du district– étaient présents lors de la première course V1 de 14 km. C’est le favori, Raphaël Ah-Scha dit "Kene", de l’AS Heimataiki, déjà vainqueur du championnat l'an dernier, qui a remporté ce challenge individuel.

La Taikahano comme apothéose de la saison à Nuku Hiva
Cette course a donné le top départ de la saison de va’a de Nuku Hiva. "Nous allons alterner les courses V1 et les courses V6 tous les 15 jours pendant toute la saison et ce jusqu’au 12 novembre prochain, date à laquelle nous achèverons le championnat par la course de V1 de 24 km, la Taikahano", explique Henri Kaiha, vice-président du district de va’a de la capitale marquisienne. "À l’occasion de cette course mythique marquisienne les rameurs de Nuku Hiva se mesureront à ceux des autres îles de l’archipel et surtout à ceux de Tahiti et des îles Sous-le-Vent."

Grâce au retour du sponsor de la compagnie Air Tahiti (le contrat avait été rompu ces deux dernières années en raison du Covid-19), les rameurs des autres archipels bénéficieront de billets d’avion à tarifs préférentiels pour venir participer à la Taikahano.  

Un top 20 au Marathon Polynésie la 1ère
Une saison de va'a pleine de promesses à Nuku Hiva
Le sponsor et l’amélioration de la situation sanitaire au fenua vont aussi permettre aux 'aito de Nuku Hiva de participer à d’autres courses que celles des Marquises. "Nous allons envoyer une équipe V6, neuf rameurs exactement, de Heimataiki vont participer au Marathon Polynésie la 1ère qui aura lieu ce samedi", précise Henri Kaiha. "C’est une première et notre objectif est d’être dans le Top 20. Si nous y arrivons, nous tenterons la Hawaiki Nui va’a en fin d’année. Ça va se jouer à la fraicheur de nos rameurs."

Dès leur retour de Tahiti, les neufs rameurs de Heimataiki retrouveront leurs pairs marquisiens sur le plan d’eau à l’occasion de la première étape du championnat V6 de Nuku Hiva, prévue le 2 avril prochain. Puis le 23 avril, place à la deuxième étape du championnat. 

Philippe Lablée, président du district de va’a de Nuku Hiva : "Le fruit du travail fourni depuis de nombreuses années par le district"
Une saison de va'a pleine de promesses à Nuku Hiva
"Au niveau du district cette année, on est plutôt contents car on note une bonne affluence au niveau des participants. C’est sans doute le fruit du travail fourni depuis de nombreuses années par le district qui a toujours maintenu un calendrier de courses malgré les années ou les rameurs étaient moins nombreux. Une trentaine de rameurs pour la première course V1, c’est très bien. Nous espérons voir comme l’an passé six équipages homme lors des compétitions V6. Il faut ajouter à cela que les femmes sont de plus en plus nombreuses à venir s’entrainer régulièrement. C’est aussi une bonne nouvelle."

Kene Ah-Scha, rameur de l'AS Heimataiki : "Être performant au Marathon Polynésie la 1ère"
Une saison de va'a pleine de promesses à Nuku Hiva
"Ça fait plusieurs mois qu’on s’entraine en V6 pour pouvoir être performants à Tahiti lors du Marathon Polynésie la 1ère. Ce qui fait qu’on a un peu mis de côté le V1, et je l’ai senti lors de la première course du championnat car j’ai eu du mal à retrouver le feeling de ramer en solo. Ça s’est quand même bien terminé pour moi."

Édouard Yu Teng secrétaire de l’AS Nuku a hoe : "Ce qui est compliqué, c’est de motiver les troupes"
Une saison de va'a pleine de promesses à Nuku Hiva
"À chaque début de saison, ce qui est compliqué, c’est de motiver les troupes. Il y a les rameurs impliqués qui s’entrainent toute l’année et qui ont de bons résultats lors des compétitions et il y en a d’autres qui commencent l’entrainement juste avant les courses. Il y a parfois un manque de régularité et ce sera l’objet de notre prochain briefing, mettre tout ça à plat. Le but est que les performances soient meilleures d’année en année."

Poea Hapipi, rameur de l’AS Nuku a hoe "Cette année, les rameurs ont l’air en forme"
Une saison de va'a pleine de promesses à Nuku Hiva
Cette année les rameurs ont l’air en forme et la première étape V1 n’a pas été facile. J’ai eu beaucoup de mal à rattraper le peloton de tête et à maintenir ma position. J’ai quand même terminé à la deuxième place, mais c’était difficile. On verra pour la première étape V6, le mois prochain, si on arrive à tenir la cadence car on sait que les rameurs de Heimataiki sont bien entrainés.

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Le duathlon de Taravao pour Teva Poulain et Valérie Connan

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Le duathlon de Taravao pour Teva Poulain et Valérie Connan
Tahiti, le 21 mars 2022 - Le club Kona Tri Tahiti a organisé, dimanche à Taravao, le Duathlon Series. Teva Poulain s'est imposé sur le cross duathlon format S (3 km de trail, 11 km de VTT et 1,5 km) en moins d'une heure (58'33). Le sociétaire de Marara Tri a devancé de près d'une minute le vice-champion de Polynésie de triathlon, Jean-Marc Rimaud, et de plus de six minutes Ludovic Chastang qui a complété le podium chez les hommes. Du côté des dames, c'est Valérie Connan qui l'a emporté (1h20'40). 

Après la première édition du triathlon de Haapiti qui a lancé la saison le 7 mars dernier, les triathlètes et amateurs de sports nature avaient rendez-vous dimanche au plateau de Taravao, pour les Duathlon Series, organisés par le club Kona Tri Tahiti. Au programme : du cross duathlon avec un format XS pour se dégourdir tranquillement les jambes (1,5 km de trail, 4 km de VTT et 1,5 km de trail) et un format S (3 km de trail, 11 km de VTT et 1,5 km de trail) pour les athlètes les plus aguerris.
 
Et ils étaient 69 à prendre le départ du cross duathlon S dominé par le vice-champion de Polynésie de triathlon en titre, Jean-Marc Rimaud, et Teva Poulain qui se sont tirés la bourre durant tout le parcours. Après le premier trail de 3 km bouclé en 15 minutes, Rimaud devançait de seulement trois secondes Poulain. Derrière les deux fusées, Ludovic Chastang était encore dans le coup à près de 20 secondes des deux hommes de tête. 

Poulain se détache sur le deuxième trail
d'avance sur Jean-Marc Rimaud. Le sociétaire de Marara Tri a ensuite définitivement fait la différence sur le deuxième trail de 1,5 km où il a repoussé à près de quarante secondes son adversaire. Teva Poulain a franchi finalement la ligne d'arrivée en moins d'une heure (58'33) et s'offre sa première victoire de la saison. Jean-Marc Rimaud termine donc lui deuxième à 52 secondes du vainqueur et Ludovic Chastang complète lui le podium de la course. À noter par ailleurs la performance des athlètes de Marara Tri qui étaient six dans le top 10. 

Chez les dames, la course a été dominée par l'expérimentée Valérie Connan, qui a bouclé son cross duathlon en 1h20'40 avec une place dans le top 20 au classement scratch. Connan a devancé Martha Slosarska (1h29'41) et Océane Maindron (1h30'35). 

Prochain rendez-vous pour les triathlètes, le 3 avril prochain pour le triathlon de Puunui. Une course qui permettra notamment de déterminer la sélection pour les Mini-jeux du Pacifique de Saipan, en juin prochain. 

>> Les classements du cross duathlon format S

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Quatre Tahitiens encore en lice au Pro Netanya en Israël

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Quatre Tahitiens encore en lice au Pro Netanya en Israël
Tahiti, le 21 mars 2022 - Quatre surfeurs tahitiens sont encore en lice en Israël au Pro Netanya (QS 3 000). Dans le tableau masculin, Mihimana Braye et Kauli Vaast attendent de pouvoir disputer leur série des seizièmes de finale. Chez les dames, Aelan Vaast et Marion Philippe sont également toujours en course et ont déjà validé leur ticket pour les huitièmes de finale. 

Les surfeurs tahitiens toujours en course en Israël disputent le Pro Netanya (QS 3 000), première compétition du circuit européen cette saison. Honneur aux dames avec Marion Philippe et Aelan Vaast qui se sont hissées jusqu'en huitièmes de finale ce week-end. La benjamine de la fratrie Vaast a réussi un petit exploit dans sa série des seizièmes de finale en sortant la numéro 2 française, Pauline Ado, grâce à une solide note de 12.06. Pour Marion Philippe, un score de 9.56 a suffi pour passer sa série et se qualifier pour les huitièmes de finale. 

Chez les messieurs, Mihimana Braye et Kauli Vaast attendent eux de pouvoir valider leur ticket pour les huitièmes, à Netanya. Exempté des deux premiers tours, Vaast s'est qualifié mercredi dernier pour les seizièmes de finale et n'a plus surfé depuis. Braye de son côté a passé le round 2, mercredi dernier, avant de rejoindre, dimanche, son compatriote en seizièmes de finale. 

Aucune série n'a pu être lancé ce lundi en Israël. Le prochain call pour la compétition est prévu pour ce mardi. 

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Le horse-ball se développe à Raiatea

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Le horse-ball se développe à Raiatea
Raiatea, le 21 mars 2022 – Ce week-end était organisé un stage de horse-ball à Raiatea. Antonin Mianné, cadre technique de la fédération polynésienne d'équitation, a fait le déplacement depuis Tahiti. Il a pu enseigner les rudiments de cette discipline aux huit cavalières du ranch Cadichon Vallée, à Avera.
 
Les matinées de samedi et dimanche n’ont pas été de tout repos pour les poussines et benjamines du club équestre de Raiatea. Elles avaient rendez-vous avec Antonin Mianné pour affiner leurs connaissances en horse-ball. Le stage a débuté avec un rappel de la théorie du jeu. Ce sport collectif, qui se pratique en général à quatre contre quatre, possède en effet des règles bien précises. L’objectif est de marquer des buts à l’aide de la balle, en faisant au moins trois passes entre trois joueurs différents, sachant qu'il est interdit de tenir le ballon pendant plus de dix secondes. Des règles de sécurité pour les cavaliers et les chevaux s'ajoutent aux règles du jeu. Les actions d’attaque et de défense se font par exemple dans le même sens, car il serait trop dangereux d’avoir deux chevaux en sens opposé.
 
Aodrena Leroi, la propriétaire du ranch, est passionnée de chevaux et cavalière depuis son jeune âge. Elle explique avoir ouvert la discipline de horse-ball en août, suite à l’engouement des cavaliers autour de ce sport à Tahiti. Il a cependant fallu préparer le terrain en amont, notamment pour les chevaux "parce qu’ils doivent s’habituer à la balle qui leur arrive dessus, ça peut être un peu effrayant pour eux au début donc nous on les y a familiarisés petit à petit." Parmi la trentaine de cavaliers de tous âges que compte le club, huit jeunes filles de 9 à 12 ans suivent les entraînements de horse-ball dans la carrière de Avera tous les mardis, entraînées par Pauline, leur monitrice. Ces cours permettent d’apporter une nouvelle discipline sur la structure, en plus du dressage et du concours complet de saut d'obstacles. Aodrena précise que la discipline est ludique, "ça permet de progresser et d’apprécier réellement. S’amuser en apprenant, c’est quand même plus sympa.

Solidarité et entraide

Le horse-ball se développe à Raiatea
Ce sentiment est en effet partagé par les cavalières. Kaluann Chaussoy, 12 ans, pratique l’équitation depuis quatre ans : "D’habitude je fais plutôt du saut ou du dressage, et là c’est vraiment du jeu d’équipe. On travaille ensemble, il faut vraiment se parler beaucoup et se comprendre entre cavaliers, mais aussi prendre en compte et gérer les chevaux pour avoir un bon jeu." Ce sport collectif, également porteur de valeurs de solidarité et d’entraide. Les cavalières réaliseront une démonstration de horse-ball samedi matin, à l'occasion des six ans du ranch, en plus d'autres animations et démonstrations prévues comme les poney games.


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À Huahine, une expo en duo aux couleurs du lagon

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À Huahine, une expo en duo aux couleurs du lagon
Huahine, le 21 mars 2022 - Deux artistes de Huahine exposent actuellement à la Huahine pearl farm & pottery leurs nouvelles créations. Mataaiai Itchner est peintre et Peter Owen potier et céramiste. En symbiose artistique, ils présentent leur travail respectif dans un cadre enchanteur, au-dessus du lagon.
 
Mataaiai Itchner est peintre et Peter Owen potier et céramiste. Ensemble, ils exposent leurs toutes nouvelles créations à la Huahine pearl farm & pottery, qui a la particularité d'être au-dessus du lagon. Le vernissage s'est déroulé vendredi soir, sous la lumière de la pleine lune qui ajoutait une ambiance féérique à la présentation du travail des artistes, un accord parfait de matières et de couleurs. Les poteries ont aussi été décorées et confectionnées par plusieurs autres artistes, dont Tuhono, Manutea, Beco Holman, Clarita Teiho et Alfred Mai.

À Huahine, une expo en duo aux couleurs du lagon
Depuis 2017, Mataaiai s’occupe d’organiser des expositions de collectifs d’artistes, afin de mettre en valeur le travail de peintres, sculpteurs ou céramistes. Ce duo d’exposition avec Peter, Mataaiai y pensait depuis deux ans, mais attendait le bon moment pour concrétiser ce projet artistique. C’est lors de la récente cérémonie en l'honneur de Bobby Holcomb, au fare pote de Maeva en décembre dernier, que les deux artistes se sont mis d’accord sur une exposition commune, qu’ils souhaitaient atypique.
 
Une expo à Tahiti
 
Une exposition collective d'artistes de Huahine, intitulée L’atelier de Huahine, aura lieu à la Maison de la culture, à Papeete, du 3 au 6 mai. Elle présentera le travail de Raymond Vigor, Jennifer Kuberman, Sophie Teururai, Peter Owen et Mataaiai Itchner. C’est la première fois qu’un collectif d’artistes de Huahine sera présent à Tahiti.

À Huahine, une expo en duo aux couleurs du lagon

À Huahine, une expo en duo aux couleurs du lagon
Pratique :
Exposition à la Huahine pearl farm and pottery, jusqu'au 25 mars.
Navette et entrée gratuite

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Un nouvel hôtel en projet à Bora Bora

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Un nouvel hôtel en projet à Bora Bora
Tahiti, le 21 mars 2022 – Un nouveau projet d'hôtel, porté par le groupe City, se dessine à Bora Bora. L'emplacement de l'établissement, présenté sous le nom de "Luxury 5-star hotel motu Toopua", est prévu sur le site de l'ancien Bora Bora Lagoon Resort, fermé en 2010. Une étude d'impact est actuellement consultable à la mairie de Bora Bora et la population peut y déposer ses doléances.
 
Un nouveau projet d'hôtel émerge sur la Perle du Pacifique. Après avoir été reporté, abandonné, modifié, puis repris, cette fois le projet semble concret. Les détails du futur "Luxury 5-star hotel motu Toopua" sont compilés dans les quelque 400 pages de l'étude d'impact, relative aux travaux d'aménagement, consultable à la mairie de Bora Bora. Comme son nom le laisse deviner, il s'agira d'un hôtel de luxe cinq étoiles. Son emplacement est prévu sur la pointe Nord du motu Toopua, à l'emplacement de l'ancien Bora Bora Lagoon Resort, définitivement fermé en 2010 suite au passage du cyclone Oli. Depuis, toutes les installations ont été démolies à l'exception du logement du gardien.
 
Le bail a été signé avec les propriétaires et une demande d’occupation du domaine public maritime a été faite auprès de la Direction polynésienne des affaires maritimes. Le projet s'étale sur 105 342 m² et concerne deux sites : d'une part, le futur hôtel sur le motu en face de Vaitape, et de l'autre, la "base vie" sur l'île principale, dans la baie de Nunu’e. Selon les plans présentés, le projet prévoit huit grandes unités sur pilotis au-dessus du lagon, puis d'autres en bord de plage, de grand bâtiments sur trois étages aux toits végétalisés, des zones de restauration, un ponton et plusieurs piscines.
 
L'étude d'impact, consultable à la mairie de Bora Bora jusqu'au 18 avril, présente la situation géographique de l'hôtel, le voisinage, les règles d'urbanisme, l'étude géotechnique, l'étude des milieux naturel et humain, la sensibilité environnementale, l'utilisation des sols et aborde les différents impacts envisagés et traite des sujets comme l'accès, le cadre de vie ou encore la pêche. Des cahiers de doléances sont mis à disposition du public.
 
Un projet du groupe City
 
Le projet est porté par le groupe City, récemment implanté en Polynésie pour des projets d'investissement (dont notamment le rachat de l'ancien Hyatt du Tahara'a à Tahiti). L'étude d'impact précise que la maîtrise d’œuvre sera assurée par G70, le cabinet hawaïen qui rappelons-le, avait remporté l'appel à projets du Mahana Beach Tahiti en 2014, et le cabinet d'architecture local Infinity. Deux bureaux d'études locaux ont participé au projet : H2O Ingénieries et Vaihupe, qui avaient eux aussi travaillé sur le Mahana Beach. Le travail paysager a été confié à la société hawaïenne Walters Kimura Motoda.
 
Le développement touristique est donc toujours d'actualité à Bora Bora qui compte à ce jour 739 chambres d'hôtel –hors hôtels fermés. Rappelons que d'autres projets sont lancés sur l'île avec notamment l'hôtel du Bloody Mary's et sa cinquantaine d'unités. Puis, la construction de grandes villas hôtelières de luxe telles que la Villa Aquamaris sur le motu Roa (dont le permis de construire a été annulé en novembre) et celle sur le motu Terurumi (qui a fait l'objet d'accusations d'avoir détruit une lentille d'eau en creusant une lagune).
 

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Pīna’ina’i propose une galerie de portraits pour sa 11e édition

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Pīna’ina’i propose une galerie de portraits pour sa 11e édition
TAHITI, le 21 mars 2022 - La onzième édition de Pīna’ina’i aura lieu le 26 mars. Des lectures dansées et mises en scène dévoileront des portraits de Polynésiens connus ou inconnus, des piliers de la société.

Les répétitions de la onzième édition du spectacle Pīna’ina’i se succèdent. Samedi matin, les danseurs, lecteurs, acteurs mais aussi chanteurs et musiciens étaient réunis sur le paepae a Hiro pour un filage. Conduite par le metteur en scène Moana’ura Tehei’ura, cette répétition a permis d’ajuster les derniers détails.

Pīna’ina’i est une lecture de textes originaux, mis en scène. "Il faut libérer le mot du livre pour le faire vibrer à l’oreille du spectateur. Dans Pīna’ina’i, le mot devient source de création musicale, chorégraphique et scénique", explique le metteur en scène. Cette nouvelle édition est intitulée Hōho’a (portraits) et pour la première fois, elle intègre des musiciens et chanteurs. L’orchestre est composé d’un pianiste, de cordes et de percussions.

Pīna’ina’i propose une galerie de portraits pour sa 11e édition
Ancrer la culture dans une société évolutive

Moana’ura Tehei’ura a choisi pour décor un bar tenu par un personnage coloré qui masque sa tristesse dans le travail aux côtés de ses deux fils : l’aîné est un chanteur lyrique qui renonce à sa carrière pour demeurer près de sa mère suite au décès de son père. Le cadet est employé par sa mère et admire les jolies filles qui passent. Au gré des rencontres, les personnages deviennent ces personnes que nous rencontrons dans nos vies de tous les jours avec leurs souffrances, leurs espoirs, leurs craintes et leurs bonheurs.

Pīna’ina’i propose une galerie de portraits pour sa 11e édition
"L’idée du bar est intéressante, car elle permet d’apporter une dichotomie entre les illustres personnages évoqués dans le spectacle et un espace ordinaire à travers la parole de gens (presque) ordinaires. D’autre part, j’utilise volontairement des oppositions culturelles en mêlant des textures sud-américaines, lyriques avec notre culture pour provoquer un décalage culturel qui permet, à mon sens – et c’est totalement critiquable– d’abattre des cloisons habituelles de nos expressions culturelles. En d’autres termes, le fait de poser notre culture dans des espaces différents et dans un cadre contemporain lui permet d’exister dans une société évolutive." Dans un bar, les clients entrent avec le bagage qu’ils traînent, ils se livrent souvent, sans retenue parfois. Ils se délestent. Pour le metteur en scène, c’est un cadre idéal.

Hōho’a consiste en une galerie de portraits de femmes et d’hommes de tous âges, de tous horizons, connus ou méconnus. "Ce sont des piliers de notre société d’hier et d’aujourd’hui, nous leur rendons hommage et rappelons que nous pouvons nous reposer sur eux." Les gens du passé revivent dans le présent. "Ce qui d’une certaine manière leur redonne une stature, une place et les rend éternel."


Pīna’ina’i propose une galerie de portraits pour sa 11e édition
Un autre regard

Les auteurs ont eu toute liberté pour raconter leur vision des ces femmes et de ces hommes. Moana’ura Tehei’ura prend pour exemple Pūrea, décrite par Patrick Amaru. Cette femme, cheffesse de Mahina qui vécu au XVIIIe siècle est connue pour son orgueil. Elle a construit un immense marae pour son fils, le marae Maha’iatea. L’auteur interroge : "Et si on regardait Pūrea comme une mère et non plus comme une femme orgueilleuse ? Quelle mère n’a pas de grandes envies pour son fils ?"

Étant donné que Pīna’ina’i n’a pu avoir lieu en 2021 en raison des restrictions sanitaires, deux éditions sont prévues cette année. La douzième est prévue en octobre.

Onze auteurs

Les auteurs de l’association Littérama’ohi sont mis à contribution pour Pīna’ina’i. Ils sont onze pour cette onzième édition : Patrick Amaru, Chantal Spitz, Leila Ercoli, Mililani Ganivet, Albert Hugues, John Mairai, Mailee Mooria, Odile Purue, Goenda Reea, Karine Taea et Teaviu Tehei’ura. "Parmi les auteurs et les orateurs, participent des grands noms de la littérature de notre pays ainsi que de jeunes auteurs prometteurs. Par ailleurs, nous avons la chance d’avoir chaque année les plus grandes pointures du ‘ori tahiti, issues de différents groupes de danse de Tahiti, ainsi que Jeff Taneri, compositeur au talent incontestable et reconnu au fenua pour soutenir ce fabuleux projet artistique…"

Pīna’ina’i propose une galerie de portraits pour sa 11e édition
Pratique

Samedi 26 mars à 19 heures.
Entrée gratuite sur présentation de billets disponibles à la Maison de la Culture

Contacts

Renseignements : 40 544 544 - Pages Facebook : Littérama’ohi / TFTNofficiel
Paepae a Hiro de la Maison de la Culture



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​Succès total du Concert de la Femme

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​Succès total du Concert de la Femme
Tahiti, le 21 mars 2022 - Vendredi soir, un public de plus de 300 personnes est venu applaudir les artistes présents sur la scène de la mairie de Pirae, à l'occasion de l'édition 2022 du Concert de la Femme, organisé par le Conservatoire et le club Soroptimist International de Papeete.
 
C'est une soirée émouvante qui a eu lieu vendredi soir à la mairie de Pirae, où performaient les nombreux artistes qui participaient au Concert de la Femme. Cet événement caritatif est dédié aux femmes polynésiennes du foyer Pu o te Hau, mais l'édition de cette année s'adressait également aux femmes ukrainiennes.
 
Le public était présent pour rendre honneur aux danseuses et aux musiciens de l'orchestre traditionnel du Conservatoire artistique de la Polynésie française (CAPF) qui ont ouvert la soirée. S'en est suivi la magnifique prestation de chant lyrique du professeur et ténor Peterson Cowan. Est ensuite monté sur scène le chœur Fenua Voce, composé de douze chanteuses dirigées par Nathalie Villereynier, responsable pédagogique de la section classique au conservatoire. La soirée s'est terminée par le duo Carole et Florent Atem qui ont eux aussi reçu les ovations du public.

​Succès total du Concert de la Femme
Soirées jazz du CAPF
Les prochains rendez-vous du CAPF auront lieu vendredi 25 et samedi 26 mars. Le Big Band de jazz du conservatoire, dirigé par Frédéric Rossini, retrouvera la scène du Petit théâtre, à 19 heures.

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​Pécresse promet une enquête épidémiologique sur le nucléaire

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​Pécresse promet une enquête épidémiologique sur le nucléaire
Paris, le 21 mars 2022 - AFP - La candidate Les Républicains à la présidentielle Valérie Pécresse a présenté lundi son programme pour les outre-mer, proposant pour la Polynésie française une enquête épidémiologique au terme de laquelle la loi relative à l'indemnisation des victimes des essais nucléaires pourrait être révisée.
 
La candidate Les Républicains à la présidentielle Valérie Pécresse a assuré lundi vouloir "combler les retards de développement" des territoires d'outre-mer et "corriger les inégalités inacceptables" dans l'éducation, le logement et la santé que connaissent leurs habitants. "Je veux une égalité sociale et économique réelle pour nos territoires", a déclaré la candidate lors de la présentation de son programme pour les outre-mer à Paris. La candidate prévoit pour cela une "grande loi de programmation, d'une durée de 10 ans" pour "combler les retards de développement et corriger les inégalités inacceptables en matière d'éducation, de logement, de santé". Elle propose notamment de "lutter contre la 'vie chère', par un gel des prix sur un panier de produits de la vie quotidienne (panier qui sera élargi quand il existe déjà), y compris sur les prix des carburants". Cette mesure coûterait "à peu près 30 millions d'euros (3,6 milliards de Fcfp)", selon Patrick Karam, conseiller de Valérie Pécresse pour les outre-mer.
 
La candidate veut également "refonder le système de santé outre-mer" avec un "grand plan hôpital", mais également des mesures spécifiques comme la mise en place en Polynésie d'une enquête épidémiologique au terme de laquelle la loi relative à l'indemnisation des victimes des essais nucléaires pourrait être révisée, et l'alignement des conditions d'indemnisation des victimes du chlordécone sur le modèle des victimes de l'amiante. Valérie Pécresse dont le programme présente "deux fois plus d'économies que de dépenses", n'a pas chiffré le coût de son programme pour l'outre-mer, mais Patrick Karam a précisé qu'"on parle d'économies globales, sur l'ensemble de la France", outre-Mer compris et que celles-ci permettent de financer des "plans de rattrapage" dans les "quartiers populaires", les "zones rurales" et des territoires ultramarins "laissés pour compte".
 
Pour financer les infrastructures, Valérie Pécresse veut également "créer une Banque des Outre-mer, réunissant les activités de l'AFD, de la CDC-Banque des territoires et de la BPI". Pour mener à bien ce programme, "je m'appuierai sur un ministère des Outre-mer aux compétences renforcées" et une évaluation annuelle des actions en cours et à venir de chaque ministère car "les outre-mer c'est transversal", a-t-elle indiqué.
 

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