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Les champions de Tu’aro Mā’ohi en course pour le Heiva

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Les champions de Tu’aro Mā’ohi en course pour le Heiva
Tahiti, le 15 mars 2022 – La sélection des athlètes pour le Heiva Tu’aro Mā’ohi Nui 2022 auront lieu au parc Vairai, le 26 mars prochain.

Spectacle assuré, le samedi 26 mars à Punaauia. En marge du Marathon Va’a de Polynésie La Première, la fédération des sports et jeux traditionnels organise sur une journée, à patrtir de 8h30 le Championnat de Tahiti des Tu’aro Mā’ohi. Cette journée marque le lancement des sélectives pour les archipels afin de préparer et sélectionner les athlètes qui représenteront leur île pour le grand rassemblement « Heiva Tu’aro Mā’ohi Nui 2022 » qui aura lieu en juillet prochain.
Si les athlètes doivent s’inscrire à partir de 7h30, le public pourra assister dès 8h30 aux spectaculaires épreuves du lancer de javelot, du lever de pierre du grimper au cocotier et du décorticage de cocos.

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Hawaikinui 2 attendu début 2025 aux Raromatai

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Hawaikinui 2 attendu début 2025 aux Raromatai
Tahiti, le 16 mars 2022 – La Société de navigation polynésienne annonce la mise en construction de son nouveau roulier pour la desserte des îles Sous-le-Vent. Le Hawaikinui 2 devrait être mis en service début 2025.

L’armateur de l'Hawaikinui, la Société de navigation polynésienne (SNP), a conclu le 4 mars dernier un accord avec le chantier hollandais Royal Bodewes pour la construction d’un nouveau roulier pour la desserte des îles Sous-le-Vent. Moyennant un investissement de 2,9 milliards de Fcfp, le navire Hawaikinui 2 devrait être mis en construction courant 2023 pour une livraison prévue fin 2024 et une mise en service début 2025 à Papeete. Date à laquelle il prendra alors le relais de l'Hawaikinui pour le transport de fret entre Tahiti, Huahine, Raiatea, Taha'a et Bora Bora, à raison de deux rotations par semaine.

D’une longueur de 87 mètres, classé bureau Veritas, l'Hawaikinui 2 aura une capacité d’emport de 1 600 tonnes de fret à 12 nœuds. Une capacité de charge doublée par rapport à celle de l’actuel roulier de la SNP. Le navire sera autonome pour les opérations commerciales grâce à une grue marchandises embarquée de forte capacité.

"Je suis très heureux d’annoncer cette commande après de longues négociations", se réjouit mercredi Tutehau Martin, le président de la SNP. "C’est une très bonne nouvelle pour nos clients, mais aussi nos équipes à terre et nos équipages qui embarqueront sur un navire moderne et adapté aux îles Sous-le-Vent." 

La compagnie maritime SNP, basée à Papeete, exploite deux navires de commerce : l'Hawaikinui et le Nukuhau sur les Tuamotu-Gambier. Conçu en 1980, l'Hawaikinui fêtera ses 45 ans de navigation en 2025.

Hawaikinui 2 attendu début 2025 aux Raromatai

Hawaikinui 2 attendu début 2025 aux Raromatai

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​Tuterai Tane et Val Fautaua fermées jeudi

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​Tuterai Tane et Val Fautaua fermées jeudi
Tahiti, le 16 mars 2022 – La commune de Pirae a annoncé mercredi la fermeture des écoles Tuterai Tane et Val Fautaua ce jeudi 17 mars en raison de l'appel à la grève.
 
Dans le cadre du mouvement de grève prévu ce jeudi 17 mars et "par anticipation de la mobilisation prévue du personnel notamment pour deux écoles communales", la mairie de Pirae a annoncé mercredi la fermeture pour une journée des deux écoles Val Fautaua et Tuterai Tane. Décision est prise "afin de prioriser la sécurité des élèves dont la surveillance ne pourra se faire dans des conditions optimums durant toute la journée de jeudi". Le mouvement de grève étant circonscrit à la journée de jeudi, les écoles rouvriront vendredi matin.
 

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​Le tourisme encore à la peine en janvier

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​Le tourisme encore à la peine en janvier
Tahiti, le 16 mars 2022 – Les chiffres de la fréquentation touristique pour le mois de janvier 2022 publiés mercredi par l'Institut de la statistique font plus que doubler par rapport à l'année précédente en pleine crise Covid, même s'ils sont encore bien loin des standards d'avant-crise.
 
L'Institut de la statistique en Polynésie française (ISPF) a publié mercredi les derniers chiffres de la fréquentation touristique pour le mois de janvier 2022. Des chiffres bien au-dessus de ceux de janvier 2021 en pleine vague Delta, mais également bien en-dessous de ceux d'avant-crise. Ainsi, 6 262 touristes ont débarqué au fenua en janvier dernier contre 3 924 un an plus tôt (+59,6%). A titre de comparaison, les données des mois de janvier 2019 et 2020 oscillaient entre 14 000 et 15 000 touristes.
 
Selon les données de l'ISPF, ce sont principalement les touristes nord-américains qui tirent ces chiffres vers le haut par rapport à 2021. Et dans une bien moindre mesure, les touristes originaires de Nouvelle-Calédonie profitent du retour d'Air Calin depuis décembre pour rallier le fenua. Le tourisme de croisière redémarre également avec 1 255 croisiéristes en janvier, contre 493 un an plus tôt.
 

​Le tourisme encore à la peine en janvier

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Air Moorea : Le procès en appel fixé au 30 juin

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Air Moorea : Le procès en appel fixé au 30 juin

Tahiti, le 16 mars 2022 – Le nouveau procès en appel de l'affaire du crash d'Air Moorea se déroulera le 30 juin prochain. Après la décision rendue par la Cour de cassation dans le cadre de ce dossier le 22 février dernier et selon laquelle la culpabilité des prévenus est définitive, la juridiction n'aura qu'à se prononcer sur le quantum des peines. 

 

Troisième et peut-être dernier procès pour l'affaire du crash d'Air Moorea ? Après deux procès et un pourvoi en cassation, la nouvelle audience devant la cour d'appel a été fixée au 30 juin prochain. Le 22 février dernier, la Cour de cassation avait en effet partiellement cassé l'arrêt de la cour d'appel en confirmant la culpabilité de cinq des huit prévenus mais en relevant que les peines auxquelles ils avaient été condamnés n'avaient pas été motivées par la juridiction. Lors de ce nouveau procès, les débats tourneront donc uniquement autour du quantum des peines.

 

Rappelons que le 9 août 2007, 20 personnes avaient perdu la vie dans le crash d'un Twin Otter de la compagnie Air Moorea qui venait de quitter l'île sœur pour rejoindre Tahiti. L'enquête menée après le drame avait permis d'établir de nombreux manquements et négligences au sein de la compagnie.


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​Pierre Frébault démis de ses fonctions à l'Arass

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​Pierre Frébault démis de ses fonctions à l'Arass
Tahiti, le 16 mars 2022 – Le conseil des ministres a acté mercredi la fin de fonctions du directeur de l'Agence de régulation sanitaire et sociale (Arass), Pierre Frébault, après une "rupture de confiance" avec son ministre de tutelle Jacques Raynal.
 
C'était annoncé, le conseil des ministres a démis mercredi de ses fonctions le directeur de l'Agence de régulation sanitaire et sociale (Arass), Pierre Frébault. Le directeur de l'Arass avait été convoqué à un entretien préalable vendredi matin par son ministre de tutelle, Jacques Raynal, en raison d'une "rupture de confiance" entre les deux hommes.
 
À l'origine de ce débarquement, l'épisode récent de la levée progressive de l'obligation vaccinale annoncée par le président Édouard Fritch le 2 mars dernier. Lors de son allocution, Édouard Fritch avait notamment appuyé sa décision sur le chiffre de "95,6%" de "taux d'immunité collective de la population de Tahiti, révélé par l'étude de séroprévalence effectué par l'Institut Louis Malardé". Or, comme Tahiti Infos l'avait relevé à l'époque, ce chiffre transmis au président ne pouvait pas correspondre au résultat de l'étude de séroprévalence, qui était alors toujours en cours. Étude qui n'est d'ailleurs pas encore finalisée aujourd'hui. Ce chiffre de "95,6%" n'était en fait que le résultat préliminaire de cette étude de séroprévalence, obtenu plusieurs semaines auparavant avec un échantillon collecté en décembre 2020.
 
Le chiffre avait d'ailleurs "fuité" quelques jours avant l'allocution d'Édouard Fritch à la Une de La Dépêche, provoquant des tensions entre le ministère de la Santé et ses services. Vendredi dernier, Pierre Frébault a confirmé cette situation au micro de nos confrères de Polynésie la 1ère à la sortie de son entretien préalable à fin de fonctions avec son ministre : "C’est le président qui m’a demandé ces chiffres pour qu’on puisse alléger voire lever cette obligation. J’ai prévenu le président que cela va créer des problèmes, car le ministre n’est pas favorable à cette démarche. C’est moi qui subis aujourd'hui. Je suis entre le ministre et cette demande du président. Que devais-je faire ?"
 
"Il y a un hic. Je suis le ministre"
 
Deux jours plus tard, le ministre s'exprimait lui-aussi sur le plateau du journal de nos confrères, pour confirmer l'information. "Monsieur Pierre Frébault a été le premier directeur de l'Arass. Il a très bien servi au cours de ces cinq ans de mise en place de l'Arass. Et je suis très heureux de l'avoir choisi. Seulement, il y a un hic. Je suis le ministre. Et en tant que ministre je ne peux pas accepter qu'un service puisse, même si c'est à la demande du président et dans le cadre des activités normales de ce services, prendre le pas sur mon autorité dans la mesure où je n'ai pas été informé de ce qui se passait."
 
Jacques Raynal s'était également exprimé sur ses réticences quant à l'opportunité de la diffusion précipitée des résultats d'une étude non finalisée. "Je dois dire que je n'étais pas d'accord. Je l'avais fait savoir aux épidémiologistes, à l'Institut Malardé et ils le savaient très bien. Je n'étais pas d'accord avec le résultat de cette étude et ce qu'on en tirait comme conclusions." Sur proposition du ministre, le directeur de l'Arass a donc été démis de ses fonctions mercredi.
 

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Tearii Alpha poursuivi pour six contraventions de 90 000 Fcfp

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Tearii Alpha poursuivi pour six contraventions de 90 000 Fcfp

Tahiti, le 16 mars 2022 – Le procureur de la République, Hervé Leroy, a apporté mercredi par voie de communiqué des précisions sur la convocation devant le tribunal de police du président Édouard Fritch et du ministre Tearii Alpha, dans le cadre de l'affaire portant sur le mariage de ce dernier. Il rappelle qu'ils sont poursuivis pour plusieurs contraventions de 4e classe, chacune passible d'une amende de 90 000 Fcfp.

 

Après la convocation devant le tribunal de police du président Édouard Fritch, du ministre Tearii Alpha et de la co gérante du restaurant le Gauguin, dont Tahiti Infos faisait le rapport le 14 mars dernier, le procureur de la République, Hervé Leroy, a tenu à apporter quelques précisions sur cette affaire, mercredi, en diffusant un communiqué. "Lieu de réunion ouvert malgré des mesures de prophylaxie adressées par l'autorité administrative à M. Tearii Alpha", "animation musicale au mépris des mesures sanitaires", disposition de tables"pas conformes aux dispositions règlementaires" : Hervé Leroy rappelle tout d'abord dans ce document les faits qui sont reprochés au président, au ministre et à la restauratrice.

 

Six contraventions contre Tearii Alpha

 

Le procureur de la République précise que Tearii Alpha, qui avait invité 300 personnes à son mariage à Teva i Uta alors que les Polynésiens étaient soumis à de strictes mesures de restriction des rassemblements, est poursuivi pour six contraventions de 4e classe. Le président Édouard Fritch est quant à lui poursuivi pour quatre contraventions et la co-gérante du Gauguin pour cinq contraventions. Contrairement à ce que nous indiquions, chacune de ces contraventions est passible d'une amende de 90 000 Fcfp et non de 16 000 Fcfp. L'audience est prévue le 7 avril prochain à 8 heures. 


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Hine Festival : Du foot 100% féminin

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Hine Festival : Du foot 100% féminin
Tahiti, le 16 mars 2022 - Une quarantaine de jeunes filles se sont rendues hier après-midi au club JT à l'occasion du Hine Festival. L'évènement, organisé par la FTF, propose des matchs ainsi que des ateliers techniques et ludiques et permet aux joueuses de se retrouver pour une pratique uniquement féminine.  
 
Organisé par le FTF pour évaluer et recruter ses futures joueuses, le Hine Festival, qui concerne les clubs du groupe Centre-Est, s'est déroulé hier après-midi au complexe sportif de l'AS JT. Un événement qui a attiré des dizaines de jeunes filles licenciées ou non, venues pour le plaisir de jouer, mais aussi pour découvrir le football. "Le Hine Festival est un entraînement que l'on propose à un club", explique Ouané Civil, en charge du développement du foot féminin à la FTF. "On invite tous les clubs de proximité. Ça nous permet de voir la qualité technique des filles licenciées et de proposer à toutes les autres un premier pied à l'étrier."
 
Une après-midi sous le soleil où les jeunes joueuses et futurs joueuses ont pu participer à de nombreux ateliers ludiques et techniques, puis à s'affronter lors de matchs amicaux. "Le principe est de proposer un entraînement ouvert aux licencié,s mais également aux filles simplement curieuses et intéressées par ce sport", explique Johann Estievenart, éducateur pour les U13 de Arue et les U15 filles. "C'est l'occasion d'ouvrir un peu plus le foot féminin envers les filles de Polynésie et de Tahiti. C'est un sport traditionnellement masculin et l'ouverture vers le monde féminin est quand même assez récente et pas encore totalement rentrée dans les cultures et les mœurs. Un événement comme celui-ci permet d'aller chercher les filles qui sont dans les vallées ou qui ont peur de s'approcher d'un club de foot où il y a beaucoup de garçons. Elles sont donc plutôt preneuses de ce genre d'événement".

Hine Festival : Du foot 100% féminin
Le foot féminin "explose"
 
L'ensemble des éducateurs présents lors de l'évènement ont pu constater un véritable engouement pour l'événement qui l'année dernière n'avait attiré qu'une petite dizaine de filles. "Le football féminin n'est pas encore si bien soutenu, mais le travail que nous avons mis en place depuis six ans commence à porter ses fruits", souligne Ouané Civil. "Avant, on ne voyait pas autant de filles, mais là ça explose. On est à plus 70% de licenciées en un an sur l'ensemble des clubs".

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​Raffin annonce un "plan Marshall" contre l’inflation

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​Raffin annonce un
Tahiti, le 16 mars 2022 – Pour freiner le phénomène de hausse des prix à la consommation que devrait amplifier dès le mois prochain l’entrée en vigueur de la TVA sociale, Yvonnick Raffin dit travailler sur un "plan Marshall" pour "sauvegarder le pouvoir d’achat des consommateurs".
 
Avec une hausse des prix à la consommation de +4,4% sur les douze derniers mois, dont +1,1% sur le seul mois de février, selon l’ISPF, on constate déjà un phénomène inflationniste post-Covid fort. Les répercussions du conflit russo-ukrainien sur le cours des carburants, du blé et des matières premières, devrait causer à très court terme une amplification de ce phénomène. C’est dans ce contexte que l’entrée en vigueur de la Contribution pour la solidarité, aussi appelée "TVA sociale", dès le mois prochain, pourrait engendrer une hausse induite de +4 à 6% des prix à la consommation, hors produits de première nécessité (PPN).
 
Les salaires ne suivront pas. Déjà augmenté de 2% en décembre dernier, suite à l’accord conclu à l’issue de la dernière grève générale, le salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) doit être réévalué de +1% fin mars et de +1% avant la fin de l’année. Tout cela laisse craindre une baisse substantielle du pouvoir d’achat des Polynésiens, en particulier des plus petits revenus. C’est un des arguments développé par l’intersyndicale Unsa, O oe to oe rima, A ti’a i mua qui appelle à une grève d’un jour, ce jeudi : reporter l’application de la TVA sociale pour préserver le pouvoir d’achat.
 
"Impossible", a encore martelé mercredi le ministre de l’Économie et des Finances en charge de la Protection sociale généralisée (PSG). La mise en place de la TVA sociale répond à une "temporalité d’urgence", a souligné Yvonnick Raffin : "Poursuivre le versement des allocations familiales, la prise en charge des prestations de vieillesse, pour les 33 133 retraités du RGS mais aussi celles pour les ressortissant du RSPF, le 'moni ruau'." Et éviter une situation de rupture de paiements des prestations sociales qui serait bien plus redoutable.
 
Plan Marshall fenua
 
Le ministre a cependant dit mercredi préparer un ensemble de mesures d’aide dès le mois de mai, pour freiner la hausse des prix. Un "plan Marshall", selon ses propres termes, en référence au vaste programme de prêts américains mis en place pour financer la reconstruction en Europe, suite à la Seconde Guerre Mondiale. Plan Marshall version fenua sur lequel il est cependant resté très évasif. "On va faire ça très rapidement, puisque le temps joue clairement contre nous. Nos équipes travaillent d’arrache-pied pour concocter quelque chose." Il inclut cependant dans cette batterie de mesures le gel du prix des carburants à la pompe jusqu’en juin, déjà annoncé par le gouvernement pour un coût prévisionnel de 5 milliards. Le renforcement de la politique des prix et des marges dans les commerces de Tahiti et Moorea. Pour le reste, il annonce pêle-mêle des "crédits" pour "absorber les surcoûts" notamment sur la farine panifiable, des actions sur la règlementation des Produits de grande consommation (PGC) et des PPN ou encore une exonération de la TVA sur les œufs : "Tout ce qui peut contribuer à sauvegarder le pouvoir d’achat des consommateurs."
 
Des mesures d’aide qui nécessitent une réaffectation des moyens financiers du budget 2022 et qui pourraient faire l’objet d’un collectif budgétaire dès le mois prochain.

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​Patrons et intersyndicale "partagent leurs inquiétudes"

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​Patrons et intersyndicale
Tahiti, le 16 mars 2022 – Deux rencontre, même discours. A la veille de la grève du 17 mars, intersyndicale et représentants du patronat ont "partagé [leurs] inquiétudes" face aux hausses de prix prévues avec l’entrée en vigueur de la TVA sociale, début avril.
 
D’abord au Médef-Polynésie dans la matinée, puis avec la CPME en début d’après-midi : L’intersyndicale Unsa-O oe to oe rima-A ti’a i mua a rencontré tour à tour les deux principaux syndicats patronaux, mercredi à la veille de son mouvement de grève. Si d’un côté on dénonce particulièrement le manque d’équité de la nouvelle taxation adoptée pour sauver le système de protection sociale généralisé (PSG), le patronat redoute une TVA sociale source de hausse des prix, avec des effets néfastes sur coûts de production et au final sur l’activité économique.

"On a partagé nos inquiétudes", a résumé Frédéric Dock à l’issue de l’entrevue au Medef. "Celles des salariés sur l’inflation, qui va forcément créer une perte de pouvoir d’achat. Une inquiétude que l’on comprend. Notre inquiétude porte sur la situation des entreprises. Elles vont se trouver prises en étau. D’un côté les charges salariales qui augmentent et de l’autre la hausse du coût de tout ce qu’on importe : matières premières, matières transformées, hydrocarbures… Cela va faire exploser les coûts de revient. Si on n’est pas capable de les répercuter sur nos prix de vente, on risque de devoir assumer des pertes financières et des pertes de chiffre d’affaires. La grande inquiétude aujourd’hui, c’est le risque de récession."

"Cercle vicieux"

Une bienveillance soucieuse qu'affiche également la CPME, en début d’après-midi, au regard d’un "mouvement que l’on comprend", a souligné d’emblée le secrétaire général du syndicat patronal, Christophe Plée. "On en partage les inquiétudes", a-t-il résumé. Pour lui, "le timing" de la TVA sociale "n’est pas super bon", même s’il admet qu’il faut "des milliards" pour sauver la PSG : "Au 1er avril, on va créer notre propre inflation en plus de celle qui nous est apportée de l’extérieur."  Pour son organisation, "la crainte c’est d’entrer dans le cercle vicieux de l’inflation et de devoir augmenter le Smig quatre fois au cours de l’année 2022". 

La règlementation prévoit en effet que le salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) soit automatiquement réévalué par arrêté en conseil des ministres lorsqu’une augmentation de plus de 2% de l’indice des prix à la consommation est constatée par l’Institut de la statistique. Pour Christophe Plée, "ça risque de devenir très compliqué". D’autant qu’il y aura nécessairement une répercussion des coûts de production sur les prix à la consommation. Pourtant, comme l’a rappelé le ministre de l’Economie et des Finances lors d’une conférence de presse à la mi-journée, impossible de reporter la TVA sociale : le sauvetage des finances du système de Protection sociale généralisé est dans une "temporalité d’urgence". Il faudra faire avec.

​FO explique les raisons du boycott
​Patrons et intersyndicale
Les syndicats affiliées FO, la Fédération générale des fonctionnaires, le syndicat enseignant Snetaa-FO et le syndicat du personnel du centre hospitalier, boycottent la grève du 17 mars. Si la veille le secrétaire général de la CSTP-FO, de même que celui de la CSIP, taclait une "grève de riches" en estimant que le véritable combat n'est pas à mener contre la TVA sociale, mais bien pour la revalorisation du Smig avec l'inflation galopante, mercredi les trois syndicats affiliés à la confédération détaillent les motifs de leur réserve, par communiqué.

Ils affirment en premier lieu ne pas avoir été conviés aux discussions pour la mise en place des revendications sur le préavis de grève. Concernant la TVA sociale, le communiqué rejoint en partie les arguments développés par l’intersyndicale A ti’a i mua, Unsa, O oe to oe rima. Cette taxe "dans la forme proposée est une aberration et une incohérence sur le plan économique", estiment-ils. Mais à la différence de l’intersyndicale, qui demande un report de son application, FO propose de la rendre déductible pour en limiter les effets inflationnistes.
A propos de la Contribution de solidarité territoriale (CST), taxe prélevée sur les revenus et augmentée en début d’année, l’intersyndicale dénonce un manque de transparence sur son rendement, et un prélèvement relativement plus fort, à revenu égal, sur les salariés et retraités, par rapport aux professions libérales ou aux patentés. FO se borne à ne pas trouver justifiée son augmentation depuis janvier 2022.
 
Enfin, "les salariés attendent toujours de connaître les économies qui seront réalisées au titre du gouvernement et de l’assemblée de Polynésie comme par exemple diminuer significativement le nombre des représentant de l’APF en rapport avec le nombre d’habitants", fusille aussi ce communiqué en direction du Pays.  

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Manihi Lefoc revient avec une 3e édition du VAI

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Manihi Lefoc revient avec une 3e édition du VAI
TAHITI, le 16 mars 2022 - Manihi Lefoc a grandi à Raiatea. Elle est consultante en alimentation-santé et gérante de la société Asae Conseil (Agir pour la santé et l'avenir de nos enfants). Titulaire d'un master en Sociologie de l’Alimentation, Manihi Lefoc œuvre, depuis 2007 au fenua, pour une alimentation plus raisonnée. Elle organise cette année son troisième Village de l’alimentation et de l’innovation.

Après des études en biologie à l’université de la Polynésie française (UPF), Manihi Lefoc a obtenu un master en Physiologie et Biologie cellulaire à Toulouse. "J’adorais ce que j’apprenais." Elle envisageait une carrière dans dans le domaine de la biologie, mais ses professeurs polynésiens l’ont encouragée à emprunter une autre voie. "Ils me disaient qu’il n’y avait pas de place." Elle a donc suivi un second master, en sociologie de l’alimentation. Le responsable de ce master travaillait alors sur le comportement alimentaire et la représentation du corps en Polynésie. Cela l’a interpellée. Pour elle, il a alors été question d’économie de l’alimentation, de marketing et "de tout un tas de choses passionnantes".

En 2005, master en poche, Manihi Lefoc est rentrée à Tahiti. Elle a trouvé un poste à durée indéterminée en management et organisation. Une place confortable, mais qui n’a pas résisté à l’appel de ses premières amours. "J’ai démissionné au bout de deux ans et suis devenue professeur en santé et environnement". Deux ans plus tard, elle était appelée pour un poste de conseillère technique en santé et alimentation dans un ministère. "J’ai eu à gérer par exemple des séminaires de professeurs des écoles au cours desquels je me suis aperçue qu’on avait tout, mais qu’il manquait les connexions entre les différents acteurs."

Manihi Lefoc revient avec une 3e édition du VAI
"Mettre en place des cercles vertueux"

Au sein des différents gouvernements du fenua, elle a engrangé de l’expérience grâce à différentes missions. En 2013, elle a participé au projet pilote visant à intégrer plus de produits locaux dans les cantines. Elle a avancé avec les chefs de restaurants et chefs de restaurants scolaires, réfléchissant aux moyens de tenir les prix, de garantir l’approvisionnement et de limiter le gaspillage alimentaire.

L’année suivante, un projet de potager dans les établissements scolaires a vu le jour. Pour Manihi Lefoc, bien manger est un tout qui ne se résume pas à finir une assiette de légumes. Il faut savourer, pouvoir décrire les goûts, les apprécier, savoir d’où viennent les produits, ce qu’ils apportent... Et pour apprendre tout cela, il faut du temps. "Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation, il faut accepter de se tromper puis d’ajuster ses idées, il faut persévérer pour mettre en place des cercles vertueux."

Un Village et des classes

En août 2015, Manihi Lefoc a fondé Asae conseil (Agir pour la Santé et l’Avenir de nos Enfants), afin de mettre à profit son expérience sans contrainte. Elle a fondé dans la foullée le Village de l’alimentation et de l’innovation (VAI), en 2017. Un projet qu’elle a présenté au concours Les Nids d’or de la Fondation Nestlé. Celui-ci encourage chaque année les initiatives nouvelles dans le domaine des bonnes pratiques alimentaires. Le VAI a été remarqué. La fondation Nestlé a octroyé un prix de 10 000 euros, soit environ 1,2 million de Fcfp pour sa concrétisation. Manihi Lefoc, ravie de cette reconnaissance, a néanmoins refusé l’offre, souhaitant rester indépendante et libre de ses actions. Elle a voulu rester cohérente pour elle-même et pour ses partenaires. "Je ne voulais pas qu’une marque en particulier soit associée au village."

Par ailleurs, elle travaille auprès des établissements scolaires et des acteurs de la restauration scolaire. Elle a lancé ses premières "classes du goût polynésiennes" l’année scolaire 2018-2019. "Elles consistent en une approche sensorielle de l’alimentation. Elles prennent la forme de petites expériences, menées sur le temps scolaire, avec des enseignants volontaires", explique Manihi Lefoc qui va au contact des élèves, apporte un peu de théorie et propose beaucoup de pratique. Elle veut apprendre aux enfants à mieux comprendre le fonctionnement de leur sens pour les utiliser à dessein et savoir s’en méfier. Elle enrichit le vocabulaire des plus jeunes, les invite à décrire ce qu’ils ressentent pour mieux apprécier ce qu’ils consomment. "Cela permet d’élargir leur palette gustative et de réduire la néophobie alimentaire."

"Proposer sans jamais imposer"

Des classes ont déjà pu bénéficier de ces classes du goût. Les élèves ont profité d’un programme de neuf séances. À chaque séance ils ont observé, décrit, goûté, testé, manipulé, ils ont développé leur connaissance du patrimoine culturel culinaire. Ces séances ont eu, les enseignants l’ont constaté, un impact sur les familles des élèves. "Les enfants comprennent vite, ils sont toujours très enthousiastes. Mais dans tous les cas, et quel soit le public, le secret est d’entretenir, de soutenir, d’accompagner. Il faut proposer sans jamais imposer." Le projet a été freiné par la crise Covid. Il reste dans un coin de sa tête, d’autant qu’en Nouvelle-Calédonie, il a été lancé et s’est inscrit dans le temps.

Lorsqu’elle intervient dans le milieu scolaire, elle cherche à faire comprendre par exemple comme les préférences alimentaires se construisent car "ce n’est pas parce que l’on met plus de légumes dans une assiette que les enfants en mangeront plus". Il faut trouver les moyens de les inviter à goûter puis à apprécier ce qui compose leur repas, en d’autres termes : "Donner envie".

En parallèle à tous ses projets, elle a mené une étude à la demande de la Direction de l’agriculture sur la restauration scolaire et l’utilisation de produits locaux. Elle a sillonné les archipels pour récolter des situations de terrain. Elle a pu constater, non sans un certain contentement, l’intérêt que portaient les établissements sur le sujet, une meilleure compréhension des enjeux, des initiatives également lorsque c’était possible. "Évidemment, il est plus facile de donner des fruits frais à des enfants aux Marquises qu’aux Tuamotu", illustre-t-elle. Mais aux quatre coins de la Polynésie, des chefs sont conscients de devoir travailler plus de produits locaux et d’offrir aux élèves des repas en lien avec leur environnement.

Manihi Lefoc revient avec une 3e édition du VAI
Un Village pour revenir à l'essentiel

Le Village de l’alimentation et de l’innovation (VAI) revient pour la troisième fois et s'intéresse cette année à l'alimentation de demain. Cette nouvelle édition, reportée à deux reprises en raison de la situation sanitaire aura lieu du 30 mars au 1er avril. Pendant ce temps, le programme du village a évolué. "Le Covid nous a rappelé différentes choses, il nous a ramené à l’essentiel, à ce qui nous importait vraiment."

Au village, des stands accueilleront des producteurs et transformateurs, des conférences, ateliers et concours seront organisés et des documentaires seront projetés. "L’objectif est de promouvoir une alimentation saine, locale, durable mais aussi gourmande et savoureuse. On peut se faire plaisir tout en mangeant équilibré", explique Manihi Lefoc, la fondatrice du VAI. Cela passe par la réduction de produits ultra-transformés et par la consommation d’un maximum de produits frais aux couleurs, goûts, textures les plus vairés possible.

Dans ce contexte, le VAI propose au public de découvrir l’offre disponible et les alternatives, mais aussi de mieux comprendre le fonctionnement de l’organisme ainsi que des systèmes de production, du champ à l’assiette. Manihi Lefoc rappelle ses quatre mots clés de base : comprendre, découvrir, partager, respecter.

Il parait évident que l’alimentation contemporaine est, globalement, inadaptée. Le changement selon elle passe par des décisions individuelles. "Nous devons nous interroger sur ce que nous voulons, ce que nous acceptons de manger. Comment prendre soin de nous et du monde qui nous entoure ? Chacun peut apporter sa pierre en décidant par exemple de planter, de se mettre à cuisiner, de privilégier les produits locaux même si, il est vrai, cela peut représenter un coût." Il ne s’agit pas de changer radicalement et brusquement, mais de s’ouvrir aux alternatives, de revenir à des habitudes plus simples et pleines de bon sens.

Dans sa démarche, Manihi Lefoc est entourée d’une équipe "motivée et enthousiaste". Elle constate et se réjouit de l’intérêt croissant des institutions publiques mais aussi de particuliers, d’élèves comme ceux des lycées hôtelier ou professionnel qui se proposent d’animer des ateliers.


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Nouvelle-Calédonie : délinquance stable sauf les violences conjugales et routières

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Nouvelle-Calédonie : délinquance stable sauf les violences conjugales et routières
Nouméa, France | AFP | jeudi 16/03/2022 - La délinquance est restée stable en 2021 par rapport à l’année précédente en Nouvelle-Calédonie, mais les violences conjugales et les accidents de la route, déjà à des niveaux records, continuent d’augmenter, ont indiqué jeudi les responsables de la sécurité.

"Les chiffres sont satisfaisants. Il y a depuis deux ans une stabilisation de la délinquance en Nouvelle-Calédonie après dix ans de hausse", a déclaré Patrice Faure, haut-commissaire de la République lors d’une conférence de presse conjointe avec la police, la gendarmerie et la justice.

Les atteintes aux biens, essentiellement des cambriolages et des vols de voitures, ont même enregistré un recul de 4,4% passant de 8.423 faits en 2020 à 8.060 en 2021. Plus de 35% de ces délits sont commis par des mineurs. Prises dans leur globalité, les atteintes aux personnes sont elles restées stables, a-t-on indiqué de même source.

Ces chiffres doivent toutefois être mesurés à l’aune des importants renforts (1.700 effectifs) envoyés dans l’archipel fin 2021, dans le cadre de l’organisation du troisième référendum sur l’indépendance ainsi que des confinements et des couvre-feu, en raison de l’épidémie de Covid-19.

La Nouvelle-Calédonie est le territoire de la République où les violences conjugales sont les plus élevées, celles-ci ont encore augmenté de 12,6% en 2021.

"Nous sommes à 1.400 plaintes chaque année" a déclaré Yves Dupas, procureur de la République, notant que "la libération de la parole" explique certainement en partie l'accroissement des signalements.

Il a souligné que ces violences étaient pour le parquet "un axe de politique pénale majeur" et qu’une "nouvelle approche" avec garde à vue et perquisition systématiques, et saisie des armes, étaient désormais la règle place afin de mieux protéger les victimes.

A un mois d’intervalle, en décembre et janvier dernier, deux femmes ont été tuées par balles par leur ex-compagnon, qui se sont tous deux ensuite donné la mort. Début 2021, une jeune fille de 16 ans et sa mère avaient par ailleurs été tuées par le compagnon de l’adolescente au Mont-Dore (banlieue de Nouméa).

Stages de responsabilisation des auteurs, Téléphones Graves Danger (TGD) ou  places d’hébergement ont  été déployés l'an dernier tandis que le bracelet anti-rapprochement sera disponible "dans quelques semaines", a indiqué le parquet.

La mortalité routière, deux fois supérieure  à la Métropole, est également un point noir du bilan, avec 50 morts en 2021 contre 37 en 2020 et déjà 17 depuis le début de l’année 2022.

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Deux mūto'i poursuivis pour des violences, un troisième pour agression sexuelle

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Deux mūto'i poursuivis pour des violences, un troisième pour agression sexuelle
Tahiti, le 17 mars 2022 – Deux policiers municipaux de Papeete, poursuivis pour des violences commises sur trois jeunes majeurs, ont été déférés le 9 mars dernier devant le procureur de la République et placés sous contrôle judiciaire. Ils seront jugés le 13 mai. Mercredi matin, c'est cette fois-ci un autre mūto'i de Teva i Uta qui a lui aussi été déféré. Celui-ci, poursuivi pour harcèlement et agression sexuelle aggravée sur l'une de ses collègues, sera jugé le 31 mai. 
 
Sale temps pour la police municipale. Le 10 mars dernier, deux mūto'i de la commune de Papeete ont été présentés devant le procureur de la République pour répondre de "violences volontaires en réunion par personne dépositaire de l'autorité publique" avec une incapacité totale de travail (ITT) de moins de huit jours et "dégradation du bien d'autrui". Les faits avaient eu lieu dans la nuit du 22 au 23 juin 2021 lorsque les deux policiers municipaux avaient interpellé un jeune homme qui se disputait avec l'un de ses amis à la sortie d'un restaurant situé près de la mairie de Papeete. Violemment balancé dans le fourgon de police, le jeune homme s'était blessé au front et s'était vu prescrire une ITT de quatre jours suite à cette arrestation.
 
Deux jeunes qui avaient voulu intervenir avaient, à leur tour, subi des violences de la part des deux policiers municipaux qui avaient également abîmé le vélo de l'un d'entre eux en le percutant avec leur véhicule. Présentés devant le parquet suite à ces faits le 9 mars dernier, et après des plaintes déposées par les victimes, les deux policiers municipaux ont ensuite été placés sous contrôle judiciaire. Contrairement à ce qui avait été requis par le procureur de la République, ils n'ont pas été interdits d'exercer leurs fonctions.
 
Attouchements et propos obscènes
 
Mercredi, c'est un mūto'i de la commune de Teva i Uta qui a, lui aussi, été déféré devant le procureur de la République. L'homme, qui nie les faits, est poursuivi pour harcèlement sexuel et agression sexuelle aggravée sur l'une de ses collègues entre septembre 2019 et août 2021. L'affaire avait démarré suite à la plainte déposée par la jeune femme qui avait expliqué que le policier lui avait infligé des attouchements et avait tenu, à de nombreuses reprises, des propos obscènes et déplacés à son égard.
 
Après sa présentation devant le procureur de la République mardi, le mutoi a été placé sous contrôle judiciaire sans interdiction d'exercer ses fonctions. Il sera jugé devant le tribunal correctionnel le 31 mai prochain. S'il est reconnu coupable, il encourt une peine maximale de sept ans de prison. 
 

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Tensions de trésorerie sur le RSPF

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Tensions de trésorerie sur le RSPF
Tahiti, le 16 mars 2022 – En pleine réforme du financement de la Protection sociale généralisée, la Caisse de prévoyance sociale a annoncé cette semaine aux professionnels de santé des retards de paiements de leurs factures en raison de "difficultés de trésorerie" sur le régime de solidarité. Les ressortissants ne sont pour l'heure pas concernés.
 
Alors que l'actualité est focalisée sur l'instauration de la TVA sociale au 1er avril pour venir renflouer les finances de la Protection sociale généralisée, la Caisse de prévoyance sociale (CPS) accuse des "difficultés de trésorerie" sur le Régime de solidarité (RSPF). Dans un mail adressé cette semaine aux professionnels de santé polynésiens, le service "Gestion des risques" de la CPS a annoncé cette semaine aux praticiens des retards de paiement de leurs factures pour les soins prodigués aux ressortissants du RSPF.
 
"Nous connaissons actuellement quelques difficultés de trésorerie pour le RSPF, qui est alimenté par le Fonds pour l'Emploi et la Lutte contre la Pauvreté (FELP). En l'état, nous sommes malheureusement dans l'incapacité de respecter l’ensemble des paiements et nous nous en excusons. Dès réception des fonds, nous procédons, dans la mesure du possible, au paiement des factures en instance", indique le courrier adressé aux professionnels. "Le Pays travaille à la mise en place des dispositifs nécessaires à l'amélioration de la situation. Dans l'intervalle, les difficultés de paiement pourraient persister. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés de toute évolution. Par ailleurs, les paiements RGS et RNS continueront à être effectués dans les délais habituels." 
 
Le RSPF "à sec"
 
Contactée, la CPS explique qu'à l'inverse du régime général des salariés et du régime des non-salariés, elle ne gère pas directement le compte du RSPF qui est directement abondé par le FELP trois fois par mois principalement par le versement du produit de la Contribution de solidarité territoriale (CST). "La difficulté, c'est que jusqu'à l'année dernière nous avions encore un matelas pour amortir les tensions de versement. Mais aujourd'hui, on est à sec", explique-t-on à la CPS. Loin d'être une première, une telle tension financière s'était déjà produite par le passé, et notamment avant la création du FELP, avec des retards de paiement de plusieurs mois sur les prestations relatives aux ressortissants du RSPF.
 
Côté Pays, on se veut néanmoins rassurant pour les ressortissants du régime de solidarité. On indique que la priorité est toujours donc donnée aux assurés pour le versement des prestations familiales, des allocations vieillesses ou encore des allocations handicapées. Viennent ensuite les versements des prestations maladies, puis le règlement des factures des professionnels de santé et enfin celui des établissements de soins qui essuie généralement le plus de retard. Le Centre hospitalier étant, vue sa dotation, généralement le dernier servi parmi ces établissements…
 

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Le match Tahiti-Vanuatu annulé

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Le match Tahiti-Vanuatu annulé
Tahiti, le 17 mars 2022 – Le match opposant les Toa Aito au Vanuatu, ce jeudi, au Qatar pour le compte des éliminatoires de la Coupe du monde de football, a été annulé en raison des nombreux cas de Covid-19 au sein de l'effectif vanuatais. 

Les Toa Aito avaient rendez-vous, ce jeudi, au Qatar avec la sélection du Vanuatu pour disputer leur première rencontre des éliminatoires de la Coupe du monde de football. Mais finalement la partie n'a pu se jouer. Dans un communiqué diffusé 15 minutes avant le coup d'envoi, l'OFC a précisé que "suite à des tests antigéniques réalisés, jeudi, les résultats ont révélé que la grande majorité de l'effectif du Vanuatu était positif au Covid-19 (...) le Vanuatu ne pourra pas aligner suffisamment de joueurs sur le terrain." L'OFC a par conséquent décidé d'annuler la rencontre. Selon nos confères de TNTV, la victoire sur tapis vert (3-0) a été accordée à la sélection tahitienne. 

Dans l'autre rencontre du groupe des Tahitiens, les Îles Salomon ont dominé les Îles Cook sur le score de 2-0. Les Îles Cook que les Toa Aito affronteront dimanche pour leur deuxième rencontre dans ces éliminatoires. 

 

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​Le Pays annonce une contrôle des prix renforcé

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​Le Pays annonce une contrôle des prix renforcé
Tahiti, le 17 mars 2022 - Le conseil des ministres annonce "cinq actions" destinées à renforcer le contrôle des prix en cette période d'inflation.

Au cours de l'année 2021, les enquêtes opérées par la cellule des contrôles de la Direction Générale des Affaires Économiques (DGAE) ont été renforcées dans différents domaines visant à assurer tant la protection économique des consommateurs, que la qualité des produits et des services et la loyauté des relations commerciales. La cellule des contrôles de la DGAE est composée d’une équipe de dix agents pour l'ensemble de la Polynésie française et la mise en œuvre des contrôles s’articule autour de cinq actions.
 
• Action 1 : la marge des prix des produits réglementés
 
Au total, 307 contrôles, dont huit verbalisations, ont été réalisés afin de garantir le respect des marges maximales de commercialisation des produits de première nécessité et des produits de grande consommation sur l’ensemble des archipels. Par ailleurs, 58 enquêtes, dont une verbalisation, ont été diligentées auprès des distributeurs, des importateurs et des grossistes dans des secteurs divers : alimentaires et non-alimentaires. Au total, 188 professionnels ont été rappelés à leurs obligations, dont 104 grossistes et détaillants, 72 magasins et 12 importateurs.
 
• Actions 2 : les relevés des prix
 
Les contrôleurs réalisent chaque mois des relevés des prix sur Tahiti et Moorea dans 38 commerces avec une liste de 165 produits. Ces mêmes relevés sont effectués mensuellement par la circonscription des Îles sous le Vent pour les commerces de Raiatea. Sur Tahiti et Moorea, les relevés sont complétés par des relevés spécifiques concernant les produits frais tels que les fruits, légumes et poissons.
 
• Action 3 : la loyauté des relations interentreprises
 
Dans le cadre du contrôle du respect de la loyauté des relations interentreprises l'action menée a notamment été axée sur la protection des petites entreprises locales. Ces contrôles visent à s’assurer du respect des réglementations en matière de délais de paiement et d’avantages financiers. Au total, quatre procédures de sanctions ont été appliquées et 48 professionnels ont été rappelés à leurs obligations.
 
• Actions 4 : Protection du consommateur et développement de la collaboration inter service
 
Au total, le service des contrôles de la DGAE a dressé 13 procès-verbaux (PV), dont 9 pour défaut d’affichage et quatre pour non-respect des règles de publicité. Une campagne de contrôle a été initiée afin de rappeler aux commerçants des centres- villes et des galeries marchandes leurs obligations d'information. Ainsi, 110 professionnels ont été rappelés à leurs obligations. Par ailleurs, six procédures pour tentative de tromperie ont été adressées au procureur de la République pour mise en vente de pesticides dangereux et interdits et la prolongation des durées de vie sur des denrées alimentaires. Puis 4 PV de contraventions ont été dressés pour mise en vente de denrées périmées ou dans des conditions de conservation non conformes. Ainsi, 94 professionnels ont été rappelés à leurs obligations en matière :
-  D’étiquetage de produits non alimentaires
-  De vente de denrées périmées ou à des températures non conformes
-  D’étiquetage des denrées alimentaires
 
• Action 5 : Les suites données aux contrôles
 
Il s’agit des suites pénales dont 13 procédures liées à des contraventions et 5 audiences correctionnelles liées au délit et enfin des suites administratives dont les amendes administratives et les autres sanctions.
 

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​Vaste opération de nettoyage des déchets perlicoles

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​Vaste opération de nettoyage des déchets perlicoles
Tahiti, le 17 mars 2022 - Dans le cadre de son programme d’actions de gestion des déchets issus de l’activité perlicole, la Direction des ressources marines lance actuellement une première grande opération de nettoyage dans les atolls de Apataki, Arutua, Manihi, Takaroa, Takapoto et Aratika. Ces îles ont été choisies sur la base de la présence importante de déchets perlicoles. Les déchets ciblés sont principalement des cordages, collecteurs, bouées et grillages de protection utilisés quotidiennement par les fermes.

En milieu d’année 2021, la Direction des ressources marines a fourni à toutes ces îles des "big bags" de 1 m3 afin que les perliculteurs, organisés autour de leur comité de gestion respectif, puissent les remplir de déchets issus des exploitations perlicoles aidés des associations de leur île. Les communes se sont engagées à apporter leur soutien technique et logistique pour la collecte et le stockage de ces "big bags" vers le quai de chaque île. Le Pays s’est quant à lui engagé à prendre en charge le rapatriement des "big bags" vers Tahiti ainsi que leur traitement vers les centres de traitement agréés. Ainsi la Direction des ressources marines s’est tournée vers les compagnies de fret maritime locales afin d’évacuer dans les jours qui viennent un total de 606 "big bags" issus des 6 îles précédemement citées. Ainsi :

·       Le Cobia 3 a été retenu pour le ramassage des "big bags" de Aratika (x70), Apataki (x100) et Arutua (x56), avec un départ du navire le lundi 14 mars.

·       Le navire Mareva Nui a été retenu pour le ramassage des "big bags" de Manihi (x80), Takapoto (x100) et Takaroa (x200), avec un premier départ du navire le mardi 15 mars et un second le 28 mars.

Ces opérations se poursuivront cette année et concerneront toutes les îles et atolls hébergeant des activités de perlicultures.
 

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​Composition, contre-indications, effets indésirables … Tout sur les vaccins Covid au fenua

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​Composition, contre-indications, effets indésirables … Tout sur les vaccins Covid au fenua
Tahiti, le 17 mars 2022 – La direction de la santé a diffusé jeudi une synthèse des mécanismes d'action, de la composition, de l'efficacité, des contre-indications ou encore des effets indésirables connus des trois vaccins actuellement utilisés dans le cadre de la lutte anti-Covid en Polynésie.

 


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"Décroissance générale de l'épidémie" de Covid au fenua

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Tahiti, le 17 mars 2022 – Dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire, la Plateforme Covid-19 rapporte que, pour la quatrième semaine consécutive, le nombre de nouveaux cas confirmés de Covid en Polynésie est en diminution. Si la décroissance de l'épidémie se poursuit aux îles du Vent et dans les autres archipels, elle demeure cependant encore très élevée aux Marquises.
 
Avec un taux d'incidence de 437 cas pour 100 000 habitants, contre 738 cas pour 100 000 habitants la semaine dernière, la diminution du nombre de cas confirmés en Polynésie se poursuit pour la quatrième semaine consécutive avec une décroissance de 45%. Tel que le rapporte la Plateforme Covid-19 du Pays dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire, cette "décroissance générale" se traduit par un taux d'incidence qui "chute" aux îles du Vent -267 cas pour 100 000 habitants- et qui "commence à décroître" dans les autres archipels. Le nombre de cas confirmés augmente cependant aux Marquises où le taux d'incidence culmine à 1 681 cas pour 100 000 habitants. Alors que deux décès sont à déplorer la semaine dernière, cinq personnes sont encore hospitalisées mais aucune en réanimation. Avec un taux de cas positifs de 58,2%, les personnes de moins de 40 ans sont les plus touchées par le virus.
 
Cette décroissance générale se traduit également par le nombre d'arrêts de travail de sept jours ou moins qui chute considérablement ces trois dernières semaines pour revenir à son niveau d'avant-vague Omicron. Du côté des établissements scolaires, le taux d'absentéisme augmente uniquement aux Marquises et aux Australes où "l'épidémie est encore très active". Si cette décroissance qui perdure signe la sortie progressive de l'épidémie, le bulletin rappelle cependant que les chiffres de l'incidence dans les îles sont "probablement sous-estimés du fait des difficultés des remontées des données", en particulier "depuis les Tuamotu-Gambier où 16 atolls sont actuellement touchés par l'épidémie".
 


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1 500 à 2 000 grévistes manifestent à Papeete

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1 500 à 2 000 grévistes manifestent à Papeete
Tahiti, le 17 mars 2022 - Entre 1 500 et 2 000 grévistes ont défilé jeudi matin à Papeete dans le cadre du mouvement de grève national pour la revalorisation des salaires, relayé localement par A Ti'a i Mua, O oe to oe Rima et l'Unsa et dirigé principalement contre la mise en place de la TVA sociale au 1er avril prochain.

Plus d'informations à venir...

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