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L'OPT gonfle encore son offre mobile

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L'OPT gonfle encore son offre mobile
Nouméa | LNC | lundi 27/12/2021 - Chaque année, l'OPT augmente le contenu de ses offres “pour répondre aux usages croissants de ses clients”. À partir du 1er avril, les nouveaux forfaits comprendront une quantité largement supérieure d'Internet mobile et la vitesse de navigation devrait augmenter. Un forfait “appels illimités” sera également lancé.

Plus de voix et d'Internet

La gamme des forfaits M évoluera l'année prochaine. “Pour plus de simplicité”, quatre offres (au lieu de six) seront proposées à partir du 1er avril. Le quota de données Internet sera fortement augmenté pour tous les forfaits. Le forfait d'entrée de gamme, à 1 000 Fcfp par mois TTC (990 actuellement), comprendra 1 gigaoctet (Go) de données mobiles et 1 heure d'appels, soit le double de l'offre précédente, et comprendra toujours les SMS illimités. L'offre à 6 000 Fcfp par mois (5 900 actuellement) inclura 25 Go contre 15 précédemment, et toujours 5 heures d'appels.
Pour les clients qui paient actuellement 990 ou 5 900 Fcfp pas besoin d'effectuer une démarche, l'augmentation des capacités du forfait se fera automatiquement. Pour les forfaits qui disparaîtront (1900, 3 900 et 7 900 Fcfp), les services de l'OPT contacteront les clients pour “étudier leur consommation et leur présenter les options disponibles”.
Les remises en fonction de l'âge resteront en vigueur : ce sera toujours -20 % pour les 18 à 25 ans et les plus de 60 ans.

Un forfait appels illimités
 
L'OPT commercialisera aussi un nouveau forfait haut de gamme, le premier à inclure des appels illimités en Calédonie, vers les téléphones fixes comme les mobiles, ainsi que 100 Go d'Internet. Le tout pour 10 000 francs par mois, soit une forte augmentation de capacité par rapport au forfait premium actuel (20 heures et 60 Go pour 12 900 Fcfp par mois.)

Une navigation plus rapide

Pour l'ensemble des offres mobiles, la navigation sur internet devrait être plus rapide. Le débit Internet maximal progressera fortement. De 30 mégaoctets (Mo) par seconde en téléchargement “descendant” (du réseau vers le téléphone) et 5 Mo en “montant”, les capacités passeront respectivement à 150 et à 30 mégaoctets par seconde.
“On ouvre au maximum des capacités du réseau”, explique l'OPT, qui a entamé une “densification du réseau 4G afin d'absorber les débits supplémentaires”. L'opération a commencé l'année dernière et se poursuivra en 2022.

Recharges Internet : moins chères

La gamme de l'Internet mobile à la carte (“Top up”) sera également modifiée au 1er avril. Celle à 800 Fcfp ne comprendra plus 500 Mo mais 1 Go (deux fois plus). Celle à 1 200 Fcfp apportera 5 Go et non plus 1 Go. Une troisième recharge est créée “pour répondre aux besoins des clients les plus consommateurs” : 10 Go pour 200 Fcfp.

Une appli pour suivre sa consommation

L'OPT compte mettre en place au deuxième semestre 2022 “une série d'évolutions très attendues par les clients calédoniens” et “proches des standards internationaux”. Le premier exemple : une application Mobilis, qui “apportera de nombreuses fonctionnalités pour simplifier la vie du client” : suivi en temps réel de la consommation d'appels, de SMS, d'Internet mobile, du montant de la facture, ou encore la possibilité de recharger du crédit Liberté par carte bancaire.
L'Office réfléchit par ailleurs à commercialiser fin 2022 un service permettant de transférer du crédit entre deux numéros de téléphone, ainsi qu'un service d'avance de crédit “permettant à un client de continuer à utiliser temporairement son téléphone malgré le manque de crédit”, avant une déduction au prochain rechargement.               

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Il tabasse sa femme à Noël parce qu'il ne trouve pas son alcool

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Il tabasse sa femme à Noël parce qu'il ne trouve pas son alcool
Nouméa | LNC | lundi 27/12/2021

Elle rêvait sûrement d'un matin de Noël différent. Le 25 décembre, à l'heure où l'on découvre les cadeaux au pied de son sapin, une femme a été victime de graves violences conjugales. Vers 6 heures, les policiers nationaux interviennent dans une habitation de Tindu, à Nouméa, pour secourir la victime et interpeller son compagnon. Les agents recueillent le récit de la jeune femme qui leur explique avoir été frappée à de nombreuses reprises avec une sculpture en gaïac par celui avec qui elle partage sa vie. La raison ? Son compagnon, relate la victime, cherchait désespérément une bouteille d'alcool qu'il ne trouvait pas dans leur cabane. De colère, il s'est défoulé sur elle en la frappant notamment au niveau de la tête.
Les policiers sont d'autant plus inquiets que le père de famille a pris la fuite avec leur enfant âgé de 6 mois. Un important dispositif est déployé pour le retrouver. Une heure plus tard, c'est le soulagement du côté du commissariat central : le bébé a été remis à sa mère. Les forces de l'ordre ont procédé à l'interpellation de l'agresseur présumé aux premières lueurs du jour, le lendemain, ainsi qu'à la perquisition de son domicile.
Entendu en garde à vue, le suspect confirmait le récit de sa compagne, expliquant avoir déjà levé la main sur elle il y a quelques années. Il reconnaissait également avoir tabassé sa femme devant leur bébé à cinq ou six reprises et s'être enfui avec lui “pour le calmer”. À l'issue des auditions, l'homme a été présenté au parquet qui a opté pour une procédure rapide, celle de la comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Nouméa.
En attendant son procès, mardi matin, l'homme a été placé sous contrôle judiciaire. Sa compagne, qui a porté plainte, a été sévèrement blessée. Un médecin lui a prescrit trente jours d'ITT (incapacité totale de travail) en constatant des fractures aux phalanges et de l'avant-bras gauche ainsi que de multiples contusions.

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La fin des chiens errants à Paea

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La fin des chiens errants à Paea
Tahiti le 27 décembre 2021 - La commune de Paea a décidé d'“apporter de la quiétude, de la tranquillité à sa population” et surtout de la sécurité à ses administrés en légiférant pour lutter contre tout animal errant sur la voie publique. Tout animal divaguant sera envoyé à la fourrière ou même euthanasier.

Après les nuisances sonores, le tāvana de Paea Tony Géros et son conseil municipal s'attaquent aux chiens et chats errants dans sa commune. L'arrêté a été pris lundi et devrait être de mise dans deux mois s'il n'y a aucun recours devant le tribunal administratif.
Le tāvana Tony Géros assure que cet arrêté est dans la “continuité” de celui pris en novembre dernier pour les nuisances sonores pour “apporter de la quiétude, de la tranquillité à sa population”. Il ajoute que ce texte fait suite aux “plaintes” des administrés relatives aux “risques de morsure, ou mort d'homme”

“Partage des compétences difficiles”
Le tāvana de Paea souligne la difficulté que les élus ont rencontré pour l'écriture de ce texte puisque les compétences sont partagées entre la commune découlant des "compétences régaliennes" ayant trait à la sécurité de la population et les textes du Pays. Un parcours “difficile en matière de réglementation” selon le tāvana puisque selon lui “ces réglementations n'ont pas été harmonisées et s'entrechoquent”.

Les propriétaires de chiens devront désormais veiller à ce que leurs animaux ne soient pas un danger pour autrui, qu'ils ne divaguent pas, qu'ils soient “impérativement” en laisse dans les lieux publics pour “éviter tout risque d'incident ou d'accident”, qu'ils soient munis d'une puce ou d'un collier pour leur identification. Dans le cas contraire, l'animal sera conduit à la fourrière intercommunale située au fond de la vallée de la Punaruu où il sera “gardé” pendant huit jours. Si le propriétaire vient à récupérer son animal, il devra s'acquitter “des frais de capture, de transport, de gardiennage, et/ou d'euthanasie”. Si aucun propriétaire ne réclame l'animal, ce dernier sera placé dans des familles d'accueil ou même euthanasié.

Selon le Code rural et de la pêche maritime (CRPM), toutes les communes devraient être dotées d'une fourrière communale ou d'un service de fourrière. Ces dernières peuvent même se monter en syndicat intercommunal pour amoindrir leur frais, comme l'ont fait Punaauia et Paea avec le syndicat intercommunal de gestion de la fourrière animale (Sigfa). Selon les propos du tāvana Tony Géros, il en coûtera à la commune 7 millions de Fcfp par an "au prorata du nombre d'habitants”.

A ce jour seules Arue et Bora Bora ont des fourrières agréées. Malheureusement au fenua, aucune étude n'a été faite pour recenser le nombre de chiens en divagation

Tony Géros tāvana de Paea “L'errance des animaux comporte des risques”
La fin des chiens errants à Paea
Pourquoi avoir pris cet arrêté ?
“Il va permettre de règlementer le cadre de la détention des animaux dans la commune de Paea et également le cadre de l'errance et divagation de ces animaux. L'errance des animaux comporte aussi des risques, comme les morsures de chien. Ce texte va permettre une protection juridique à nos muto'i. Ce texte rappelle aussi aux propriétaires les obligations qu'ils ont telles que la longueur des laisses, ou que les niches soient construites de manière correcte.”
 
Qu'en-est-il de la fourrière ? 
“Elle est opérationnelle. Il manque juste la réunion administrative du comité de sécurité qui doit se réunir en janvier. Cette fourrière date de plus d'un mandat (six ans, Ndlr) et entame son second mandat sans avoir encore ouvert ses portes. Peut-être qu'avec la mise en place de ce nouvel arrêté, les autorités qui gèrent cette fourrière vont essayer de faire ce qu'il faut pour l'ouverture début janvier. Pour ce travail, le matériel est rudimentaire car ce qui nous importait le plus, c'est la détention des animaux après les avoir capturés. Puis il va falloir les acheminer au chenil et là on est exonéré d'avoir tous ces chiens sur les bras à ne pas savoir qu'en faire.”

Armand Germain adj. au chef de la police municipale "Les chiens errants il y en a partout"
La fin des chiens errants à Paea
Il y a un problème avec les chiens errants à Paea ?
“Nous avons beaucoup de chiens errants autour des établissements scolaires. Le souci, c'est qu'on leur donne aussi à manger. Et lorsqu'on demande aux personnes présentes à qui appartiennent ces chiens, personne ne sait. Et donc les chiens divaguent dans la commune.”

Vous êtes prêts ?
“Oui nous le sommes, huit d'entre nous avons suivi une formation avec un prestataire de Papeete. Cette formation a duré une semaine. Puis les autres groupes vont faire de même car le prestataire ne peut en prendre plus de 7 ou 8 personnes.”
 
Vous allez d'abord aller rencontrer les habitants ?
“Oui on va aller les informer, leur dire de garder leurs chiens dans leur cour pour éviter surtout que les enfants ne se fassent mordre. On a déjà dû faire face à de tels problèmes, des enfants qui se sont fait mordre sur la joue et ils ont été grièvement bléssés. Ils ont été amenés à l'hôpital. Nous avons établi notre rapport et la gendarmerie prend la suite car nous avons aussi nos limites.” 

Que penses-tu de cet arrêté ?
“Il en fallait un comme l'a dit tāvana. Les chiens errants il y en a partout, au bord des plages, en bord de route, près des écoles. Il ne faut pas tarder pour la mise en place de cet arrêté.”

Réglementation pas du tout suivie
La réglementation relative aux chiens de 1ère catégorie, les chiens d'attaque et de 2e catégorie, les chiens de garde et de défense, tels que les pit-bulls ou encore les rottweilers, est claire au fenua.   

Les textes stipulent que “l'acquisition, la cession à titre gratuit ou onéreux, l'importation et l'introduction sur le territoire de la Polynésie française sont interdites” sous peine de six mois d'emprisonnement et près de 2 millions de Fcfp d'amende, s'accompagnant parfois de la confiscation du chien, et de l'interdiction d'en détenir pendant cinq ans ou plus. De plus, la stérilisation de ces chiens est également obligatoire avec certificat d'un vétérinaire pour preuve sous peine de six mois de prison et d'une amende de près de deux millions de Fcfp.           
Pourtant, cette réglementation n'est pas du tout respectée au fenua puisque sur les réseaux sociaux certains continuent à vendre ces catégories de chiens.

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Caroline Loeb raconte Françoise Sagan

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Caroline Loeb raconte Françoise Sagan
Tahiti, le 27 décembre 2021 - L’artiste multifacette Caroline Loeb interprète la pièce Françoise par Sagan. Un monologue qu’elle a adapté d’après les textes de Je ne renie rien, qu’elle a présenté aux quatre coins du monde. Il touche à l’intime de la femme de lettres et met en lumière des pensées "d’une grande intelligence" et "d’une grande lucidité".

À partir des textes publiés chez Stock, Je ne renie rien, –ouvrage qui rassemble des extraits des très nombreux entretiens que Françoise Sagan a donnés entre 1954 (date de la parution de Bonjour Tristesse) et 1992– Caroline Loeb propose un monologue de Françoise Sagan. Là, l'auteure de Bonjour Tristesse y est révélée avec toute sa tendresse, son intelligence féroce et son humour subtil. Émouvante, drôle, lucide et implacable, Sagan par la voix de Caroline Loeb qui l’interprète parle de son amour absolu pour la littérature, de la fragilité des hommes, de l'importance du désir, de son dédain pour l'argent, de sa passion pour le jeu, et de la mort en embuscade.

Coup de foudre

Caroline Loeb est une artiste multifacette. Elle est actrice, chanteuse, metteuse en scène, auteure et parolière. Son spectacle tiré de Je ne renie rien a été créé en 2016 et présenté tout d’abord au Théâtre du Marais puis au Festival d’Avignon. Il a été nommé aux Molières en 2018 dans la catégorie seul en scène. En février 2019, elle a sorti un album Comme Sagan avec entre autres des chansons de Françoise Sagan.

Sa rencontre avec les textes de Françoise Sagan a été un "véritable coup de foudre". Elle a eu lieu alors que l’artiste travaillait encore sur son spectacle Georges Sand, ma vie, son œuvre avec Alex Lutz (création en 2013). Lequel a assuré la mise en scène de Françoise par Sagan. Elle ne connaissait alors que le personnage, se rappelait des instants de télévision mémorables. En découvrant Je ne renie rien qui consiste en une compilation d’interviews données entre 1954 et 1992, elle dit avoir été "bouleversée". Elle y a trouvé des choses "d’une force et d’une évidence absolues".

Caroline Loeb insiste, "sur scène ce n’est pas moi". Elle a souhaité que les spectateurs sortent en se disant "j’ai passé une heure avec Sagan". Elle a beaucoup travaillé sa voix avec Alex Lutz pour trouver, sans l’imiter, cette manière si particulière que la femme de lettres avait de s’exprimer.

De l’enfance au succès

Pour rédiger la pièce, Caroline Loeb a choisi des extraits qui la touchent. Elle a conservé l’ordre chronologique, revenant sur l’enfance de Françoise Sagan, sur la genèse de Bonjour tristesse, le succès et son lot de chance et de malchance. "Elle est la première écrivaine people", constate Caroline Loeb qui ajoute : "Son personnage de Guignol a fait de l’ombre à son œuvre". Elle montre avec la pièce ce que les gens ne connaissent pas : l’élégance, la pudeur, l’humour.

Selon l’actrice, Françoise Sagan est une femme "pertinente et impertinente", une femme "pudique", "d’une grande élégance" et d’une "dimension philosophique incroyable" à laquelle elle ne s’attendait pas. Et cela "parle à beaucoup de gens". Elle détaille son rapport personnel à la mort, l’amour, l’écriture qui sont autant de sujets universels qui résonnent aujourd’hui alors que partout sont diffusés des injonctions aux bonheur.

Même après plus de quatre années de tournée, elle apprécie toujours chaque phrase, chaque mot. "Ses pensées sont d’une grande intelligence et d’une grande lucidité". Cela reste pour elle une évidence de rentrer dans la peau du personnage, mais aussi "un luxe fou". Celui de pouvoir partager avec le public les mots d’une grande dame, "du caviar". Les spectateurs confirment, l’émotion est toujours au rendez-vous. Le changement aussi, doucement mais surement. Si "cela reste toujours difficile d’être une femme libre", grâce à Sagan, Caroline Loeb a appris à s’affranchir, à casser les codes "qui enferment" et "qui brident". Les messages derrière les personnages, les mots et les sentiments portent imperceptiblement.

Caroline Loeb raconte Françoise Sagan
Pratique

Du 13 au 16 janvier au Petit théâtre de la Maison de la culture.
Tickets en vente dans les magasins Carrefour, à Radio1 Fare Ute et en ligne sur www.ticketpacific.pf.




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Rétrospective : 2021, la culture tient bon

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Rétrospective : 2021, la culture tient bon
Tahiti, le 27 décembre 2021 - Que retenir de l'année écoulée ? Tahiti Infos revient sur les événements qui ont marqué le le fenua, cette année. Malgré la crise sanitaire la culture était bien à l'honneur en 2021.


Les grandes dates

13 et 16 mai : Keziah Jones était en concert au fenua. À cause de la pandémie, c'est seul qu'il s'est produit sur scène.

21 et 22 mai : Le Conservatoire artistique de Polynésie française organisait un concert, Les Divas du fenua. Six voix ont chanté 50 ans de variétés françaises.

25 au 29 mai : Thomas Pidou, adepte du "dripping", exposait pour la première fois.

2 au 6 juin : Le Heiva des écoles faisait son grand retour cette année. Une 27e édition très attendue après une année blanche.

2 et 3 juillet : La pièce de théâtre ‘O Morito ta’u vahine était jouée pour la première fois à la salle Manuiti de Paea. Un grand succès.

6 juillet : La première résidence d’écriture était lancée au fenua. C'est Titaua Peu qui a été retenue.


Rétrospective : 2021, la culture tient bon
15, 16 et 17 juillet : Habitués des scènes ouvertes aux humoristes, Odah et Dako ont proposé un spectacle original à Tahiti mêlant le stand-up, la musique et l’improvisation.

17au 1er août : Tous les week-ends, le marae Arahurahu était à la fête. Pour chaque représentation, les spectateurs pouvaient découvrir un pupu himene et une troupe de danse, soit six spectacles différents
au total.

19 juillet : Pendant trois semaines, des projections de films de Conrad Hall ont été organisées à la Maison James Norman Hall.

21 juillet : "Partir en livre", un événement pour fêter le livre en famille. Des ateliers, des lectures et un spectacle de marionnettes étaient au programme au quartier du Commerce de Papeete

29 août : Anapa Geoffroy a lancé une série de podcasts de culture générale sur la Polynésie et plus largement sur l’Océanie. Il s'intitule ‘Ua ‘ite ānei 'oe ? (Le saviez-vous ? en français).

31 août : Sortie de Ta’u Tama, le nouveau single des Vaiteani. Il fait partie du projet musical et cinématographique international Small Island Big Song.

7 septembre : La dixième édition des Journées du patrimoine organisées par le Musée de Tahiti et des îles était cette année 100% numérique. 10 au 23 novembre : Tuatahi exposait ses acryliques en solo pour la première fois.

18 au 21 novembre : La 21e édition du Salon du livre était organisée à la Maison de la culture. Une belle réussite, selon le président de l’association des éditeurs de Tahiti et des îles, Christian Robert. Cette année, un concours de Haïkus était organisé.

Tahiti Ti’a Mai : Festivités retrouvées
Rétrospective : 2021, la culture tient bon
Cette année 2021 a encore été bousculée par la pandémie. Le Heiva i Tahiti n'a pas eu lieu. Mais les groupes ont tout de même pu s'exprimer et le public apprécier chant et danse comme à l'accoutumée.

Relève-toi, telle est la signification de Ti'a Mai, le festival qui a pris le relai du Heiva i Tahiti. À l’occasion du 140e anniversaire de cette manifestation populaire, il n’y a pas de concours. Mais la fête a bien eu lieu. En réponse à cette édition spéciale du célèbre festival annuel, l’InterContinental Tahiti Resort & Spa a aussi proposé cette année le Mini Festival Tahiti Ti’a Mai.

A Tomo Mai i Ava Uta, une exposition exceptionnelle
Rétrospective : 2021, la culture tient bon
L’exposition A Tomo Mai organisée par la galerie Winkler a eu lieu dans la résidence de l’Amiral à Punaauia, Ava Uta. Des visites guidées, gratuites ont été organisées.

A Tomo Mai est une exposition inédite qui a réuni 28 artistes aux talents divers. Elle a été organisée par la galerie Winkler. L’exposition a ceci d’exceptionnel qu’elle a eu lieu dans la résidence de l’Amiral à Punaauia, Ava Uta. Un lieu fermé qui n’aurait ouvert ses portes qu’une seule fois au public ces dernières années. L’accès était gratuit, mais pas libre.

Les visiteurs ont embarqué pour un voyage sensoriel au sein du parc de la résidence, mais aussi dans les espaces intérieurs. Yling Changues, artiste, porte-parole de l’exposition, affirme que tout a été pensé dès l’entrée. La visite, les œuvres, les lieux ont résonné les uns avec les autres. Ensemble, ils ont donné naissance à un parcours cohérent racontant les traditions via une approche contemporaine.

Lors de l’inauguration, une performance a été assurée par Iho Tumu. Héritière de la lignée des Teva, princesse, elle a partagé un voyage intérieur.

A Tomo Mai est la deuxième manifestation confirmant les liens qui se tissent entre le Conseil des femmes et les artistes via la galerie Winkler. Une partie des fonds récoltés serviront à la construction du centre de la femme Te Pū o Te Hine Here. Un prolongement du centre existant Pū O te Hau.

Titouan Lamazou, un ouvrage, une exposition
Rétrospective : 2021, la culture tient bon
Titouan a signé, avec sa fille Zoé, un livre intitulé Escales en Polynésie chez Au Vent des îles. Lui croque, dessine, peint et légende ses rencontres tandis qu’elle en retranscrit les mots et les idées en toute fidélité. Ensemble, ils ont sillonné les cinq archipels, à leur rythme. Escales en Polynésie est également le titre de l'exposition de l'artiste au Musée de Tahiti et des îles.

Après s’est appliqué à constituer une série de portraits avec son projet Femmes du monde, Titouan Lamazou a étoffé sa liste de sujets. Il y a les îles bien sûr. Elles constituent la trame d’Escales en Polynésie, l’ouvrage qui vient de paraître chez Au Vent des îles. Mais il a aussi les baies, la mer, les monts, les arbres et les fruits, les cieux, les récifs et tous ceux qui peuplent ces espaces : femmes, hommes, poissons, oiseaux…

Titouan Lamazou signe les peintures, les dessins et les légendes. Ces dernières sont manuscrites et subjectives, elles sont un reflet de la liberté de l’auteur. Zoé Lamazou, la fille de Titouan, auteure, journaliste, réalisatrice, s’est concentrée sur les mots des personnes rencontrées : les chercheurs, intellectuels, artistes, écrivains, pêcheurs, agriculteurs, retraités ou chômeurs… Fidèle aux pensées des uns et des autres, elle laisse deviner leur trajectoire de vie.

Zoé, Titouan, ainsi que les Polynésiens rencontrés au cours des nombreuses escales ont abordé des thèmes de discussion variés : la spiritualité, l’ancestralité, l’acculturation, la colonisation, les essais nucléaires, la survie, la pêche et l’agriculture… “Nous avons échangé sur les liens entre le vivant et l’invisible.”

Ainsi, le lecteur découvre-t-il une mosaïque d’instants et d’idées, il assemble au fil des pages un puzzle riche de mille détails. La lecture est un voyage dans le temps et dans l’espace des cinq archipels.

Escales en Polynésie est également le nom de l'exposition qui a lieu au Musée de Tahiti et des îles jusqu'au 4 juin
2022.

Haere Mai, un festival pour relancer la culture
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Entièrement gratuit, le festival s'est déroulé à la Maison de la Culture, dans les maisons de quartier, ainsi que dans les jardins du Musée de Tahiti et des îles.

L’un des objectifs de ce festival baptisé Haere Mai, organisé sous l’égide du ministère de la Culture avec le Musée de Tahiti et des îles, la Maison de la culture, le Service de l’artisanat mais aussi en partenariat avec l’Office polynésien de l’habitat, était de "repositionner la culture au cœur des consciences". Ce festival avait pour objectif de rendre la culture à nouveau accessible et de soutenir les acteurs du secteur culturel, ainsi que les prestataires qui œuvrent pour le secteur.

Trois soirées au Grand théâtre, accessibles en ligne et en présentiel, se sont déclinées en concerts et spectacles de ΄ori Tahiti. Un village artisanal était également ouvert du 30 novembre au 4 décembre, dans les jardins e la Maison de la culture.

La Maison de la culture a souhaité également accompagner le milieu des DJ. En partenariat avec le groupe OPT, elle a diffusé sur les réseaux sociaux et sa plateforme numérique, quatre émissions mettant en avant six DJ polynésiens. Le Musée de Tahiti et des îles et la Compagnie du Caméléon miseront sur les arts vivants avec des concerts mais également des déambulations artistiques et performances en live.


Tumateata élue troisième dauphine de Miss France
Rétrospective : 2021, la culture tient bon
L'élection de Miss France 2022 a lieu le samedi 11 décembre. Tumateata Buisson, notre miss qui avait promis de tout donner et de vivre cette expérience pleinement, a été élue troisième dauphine de Diane Leyre, miss Île-de-France.

Amandine Petit, Miss France 2021, a laissé sa couronne ce 11 décembre. Au total, 29 candidates dont Tumateata Buisson notre miss Tahiti, ont défilé, dansé, se sont présentées lors de cette élection si chère au public. La 92e édition élection de Miss France a lieu à Caen en métropole, au Zénith, sur le thème des comédies musicales.

Diane Leyre, miss Île-de-France a été élue Miss France 2022 est. Sa première dauphine est Floriane Bascou, miss Martinique, la deuxième dauphine Cécile Wolfrom, miss Alsace, la trooisième dauphine Tumateata Buisson et la quatrième dauphine Youssra Askry, miss Normandie.

Notre miss Tahiti a fièrement et brillamment porté les couleurs de la Polynésie sur la scène métropolitaine. Elle peut être fière de son parcours, et de sa place aux côtés de Diane Leyre.

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Le coût de la vie sauvé par la téléphonie

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Le coût de la vie sauvé par la téléphonie
Tahiti, le 27 décembre 2021 - Après de multiples contentieux et des mois d’attente pour obtenir leurs licences, les opérateurs concurrents de Vini ont réussi à arriver sur le marché de la téléphonie mobile et de l’Internet. Une concurrence qui tire les prix du secteur vers le bas. Mais cette baisse contribue plus globalement à contenir l’indice général des prix, dont la stagnation relative peut donc apparaître en trompe-l'œil.
 
Lors du vote des lois fiscales jeudi dernier, le président de la Polynésie Édouard Fritch avait évoqué devant les représentants de l’assemblée de la Polynésie (APF) les bienfaits de la concurrence qui “demeure le meilleur rempart contre les abus et les effets d’aubaine”. Un principe qui, au-delà de la rhétorique, mérite cependant quelques efforts d’application difficilement perceptibles. La définition d’une politique de la concurrence suppose en effet de la part du gouvernement et de l'assemblée de mettre en place des règles favorisant l’implantation de nouveaux acteurs économiques pour que les effets de la compétition puissent permettre aux consommateurs d’avoir le choix entre des opérateurs proposant des prix compétitifs.
 
Une volonté de mise en place de la concurrence pas vraiment visible dans le secteur des télécoms où les concurrents de Vini ont dû batailler des mois voire des années pour pouvoir avoir le droit d’aller sur le ring et proposer une offre alternative à l’opérateur historique. Une insistance, soutenue par les tribunaux, qui a significativement tiré les prix vers le bas et contribué à contenir l’indice général des prix qui aurait, sans la guerre dans le secteur des télécommunications, flambé.
 
Concurrence freinée depuis une décennie par les pouvoirs publics
 
L’arrivée des nouveaux opérateurs dans le secteur des télécoms ne s’est pas faite sans quelques réticences des pouvoirs publics qui ont notamment trainé à accorder des autorisations d’exploitation et à mettre en œuvre des règles équitables entre les opérateurs. En 2010, la loi Anti-Digicel qui plafonnait le capital pouvant être détenu par des sociétés étrangères dans un société de téléphonie avait été déclarée illégale par le Conseil d’État. De quoi refroidir les investisseurs étrangers mais pas les locaux qui ont cependant dû également passer par les juridictions administratives pour obtenir gain de cause. En juin 2018, le tribunal administratif de Papeete a ainsi sèchement sanctionné le Pays pour sa passivité et sa faible volonté d’ouvrir le marché aux opérateurs concurrents de Vini. Après avoir reçu une demande d’agrément de la part de Viti pour devenir opérateur de téléphonie mobile et une de Vodafone pour devenir fournisseur d’accès à Internet, le Pays n’avait jamais répondu. Un silence du conseil des ministres qui avait permis à l’opérateur historique de ne pas subir la concurrence pendant plusieurs mois, mais pas vraiment du goût des magistrats. Dans l’une de ces décisions, les juges rappelaient que “le devoir qui incombe à la Polynésie française, qui est le régulateur concurrentiel du marché en cause, (…) de veiller au développement d’une concurrence effective et loyale entraine une obligation de mettre en œuvre une régulation concurrentielle y compris “asymétrique”, afin d’ouvrir le marché à la concurrence”. Un devoir pas vraiment respecté à la lettre. Trois ans plus tard, les deux opérateurs attaquaient de nouveau le Pays qui, par solution de facilité, avait choisi de reconduire les tarifs d’interconnexion d’Onati (ex-Vini) sans étude économique sur les coûts réellement supportés de l’opérateur. Là encore, le tribunal a sanctionné début décembre l’inaction du gouvernement.
 
Le juge administratif a ainsi été amené après de longs mois de procédure à ordonner au Pays de prendre les décisions favorisant enfin une concurrence largement favorable aux consommateurs après des années de monopole.
 
Prix divisés par deux en quatre ans
 
Entre lenteur administrative et contentieux, la concurrence a donc fini par s’installer, allégeant le porte-monnaie des consommateurs polynésiens. Depuis environ quatre ans, avec l’intensification de la concurrence, les prix des abonnements mais également des équipements ont en effet nettement baissé contribuant grandement à maîtriser l’inflation.
 
Ainsi, au sein de l’indice des prix, les deux composants que sont les abonnements aux services de téléphonie et d’accès à Internet ainsi que les achats d’équipements de téléphonie ont fortement chuté contribuant à compenser des hausses dans certains autres secteurs dont les produits alimentaires. Ainsi, selon les données de l’ISPF, depuis décembre 2017, le prix des abonnements a quasiment été divisé par deux, en baisse en effet de -44,2%. Pour la seule année 2021, la baisse constatée est déjà de -15,8% alors que les promotions de décembre n’ont pas encore été prises en compte dans le calcul de l’Institut. En 2020, le sous-indice sur les abonnements avait déjà baissé de -14,4% sur l’année.
 
Pour ce qui est des achats de téléphones, les chiffres de l’ISPF évoquent une baisse des prix de -23,8% depuis décembre 2017 avec notamment -13% en 2020 et -4,8% depuis le début de l’année 2021. La dynamique concurrentielle, péniblement installée, a ainsi offert du pouvoir d’achat aux consommateurs qui ont parallèlement dû supporter des hausses de prix dans des secteurs très concentrés où la concurrence a du mal à opérer. Depuis 2017, les produits alimentaires ont grimpé de +6,2% malgré l’essor continu de la grande distribution censé favoriser les économies d’échelle. Les boissons alcoolisées et le tabac ainsi que les factures d’eau, de gaz et d’électricité ont connu une hausse quasi-identique respectivement de +6,4% et de +6,1%. L’utilisation d’un véhicule personnel est également plus coûteux avec une augmentation de +8,9% en quatre ans, de même que les services de Café-hôtellerie-restauration avec une hausse +13,6%.
 
L’année dernière, l’indice général des prix avait baissé de -0,9% et le sous-composant Communications représentait déjà à lui seul -0,6%. Le secteur des télécoms tire donc l’indice des prix vers le bas depuis plusieurs années malgré la résistance du Pays. Le constat devrait être identique en 2021. Alors que l’indice général des prix a augmenté de +1,8% depuis janvier principalement du fait de la hausse des produits alimentaires (+4,3%) et des carburants (+16,3%), le sous-composant Communication a, par sa baisse de -14,9%, permis de masquer une flambée presque générale des prix.
 
Rigidité à la baisse des prix
 
Cette évolution à la baisse des prix a cependant ces limites, là encore posées par les pouvoirs publics. Le gouvernement souhaite en effet que chaque opérateur développe ses propres infrastructures quitte à ce que, sur un atoll, trois antennes identiques soient positionnées l’une à côté de l’autre. Une position qui tend à écarter toutes possibilités de mutualisation des moyens qui permettraient de répartir les coûts fixes entre les opérateurs et répercuter la baisse des charges sur le consommateur final. Le code des postes et des télécommunications métropolitain pose en effet à plusieurs reprises le principe d’une “utilisation partagée” des infrastructures, principe mis en œuvre par l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (ARCEP). Une notion d’“utilisation partagée” pas vraiment dans la tradition polynésienne. A rebours des prescriptions des autorités de régulation sectorielle ou concurrentielle, la Polynésie française ne l’a pas reprise dans le code local et impose que chaque opérateur dispose de ses propres antennes en complément de celles de l’opérateur historique déjà présentes et financées sur fonds publics. Les opérateurs devront donc continuer à déployer ses infrastructures et faire supporter les coûts sur le consommateur final. La trajectoire à la baisse des prix devrait donc s’atténuer.
 

Le coût de la vie sauvé par la téléphonie

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​L'AS Pirae approché pour le mondial des clubs

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​L'AS Pirae approché pour le mondial des clubs
Tahiti, le 28 décembre 2021 – Après les forfaits néo-zélandais et calédoniens, le club de football de l'AS Pirae a été contacté par la Fifa pour participer à la coupe du monde des clubs aux émirats arabes unis en février prochain. Une première pour un club polynésien.
 
C'est une première pour une équipe polynésienne. Selon nos confrères de la Dépêche de Tahiti, le club de football de l’AS Pirae a été contacté, vendredi dernier, par la Fédération internationale de football (Fifa) pour participer à la Coupe du monde des clubs aux Émirats arabes unis en février prochain. Les footballeurs de Pirae profitent d'une place refusée par le club calédonien, Tiga -faute de joueurs vaccinés- qui lui-même avait été contacté pour remplacer le club d'Auckland, qui a dû déclarer forfait en raison des mesures sanitaires appliquées dans son Pays.
 
L’équipe de Pirae a déjà rendu samedi dernier le dossier de participation demandé par la Fifa. Dossier de participation qui n'est pas encore validé par l'organisateur du Mondial des clubs, mais qui, selon les informations de La Dépêche, serait "en bonne voie". Si la décision était confirmée par la fédération internationale, l'AS Pirae sera opposé à l’équipe locale d’Al-Jazira, qualificatif pour un quart de finale contre Al-Hilal (Arabie Saoudite) et une demie-finale contre… le club anglais et vainqueur de la Ligue des champions Chelsea !
 
Quant à savoir pourquoi c'est le club de Pirae qui a été choisi parmi les clubs polynésiens, le président de la fédération tahitienne de football (FTF), Thierry Ariiotima, explique que c'est "l'administration de l'OFC" (Confédération océanienne de football) qui a "un mode de calcul qui a fait ressortir Pirae". La décision n'est même pas passée par la fédération locale. Rappelons que les oranges étaient en tête du championnat lorsqu'il a été interrompu l'an dernier, et qu'ils ont remporté cette année le trophée des champions. Mais le président de la FTF n'exclut pas non plus que les titres et performances glanées ces dernières années par l'AS Pirae aient pu jouer dans le choix de l'OFC.
 

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Poignardé à mort le jour de ses 21 ans

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Poignardé à mort le jour de ses 21 ans

Nouméa | LNC | mardi 28/12/2021 - Un jeune homme qui fêtait ses 21 ans, lundi soir, a été tué de quatre coups de couteau parce qu'il faisait des dérapages avec sa voiture devant chez lui. Quatre personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue pour meurtre.

Son visage ne tombera pas dans l'oubli. Souvent accompagnées de messages de prières et de condoléances, des photos de Rony se sont répandues sur les profils Facebook de sa famille et de ses amis. Comme le reste du pays, la communauté wallisienne a appris mardi matin avec effroi le décès de ce jeune homme, tué le soir de son anniversaire après une fête, autour d'un barbecue, dans la cour de sa maison située rue Albert-Komedji, à Païta.

Si l'enquête criminelle ne fait que commencer, il ressort des premiers éléments que la soirée a basculé peu après minuit. L'alcool aurait joué, une fois de plus, un rôle central dans cette dramatique affaire puisque Rony, ivre, aurait décidé de s'amuser devant la maison familiale en faisant des dérapages au volant de sa voiture. Ce qui a eu pour effet d'agacer un groupe de jeunes installés aux abords de la maison de quartier du Haut du Musée, à l'angle de la rue Komedji et de la route de Katiramona.

La tension monte peu à peu jusqu'à ce que le groupe, “appartenant à la communauté mélanésienne” selon le procureur de la République, Yves Dupas, décide de caillasser Rony. L'altercation n'en reste pas là. Une violente bagarre éclate, au cours de laquelle “le conducteur du véhicule portait plusieurs coups violents à un autre jeune” qui sort alors un couteau de sa poche et frappe Rony à plusieurs reprises, ajoute le magistrat.

Sous les yeux de nombreux témoins, le garçon de 21 ans est grièvement atteint. Se tenant la gorge, Rony s'avance péniblement jusqu'à la cour de sa maison avant de s'écrouler.

Quatre personnes interpellées

La panique gagne les propriétaires de la maison de Rony, qui est caillassée. Alertés, les gendarmes se précipitent rue Komedji. Les hommes du détachement spécial d'intervention (DSI) sont à leur tour la cible de caillassage. Les massages cardiaques prodigués par les pompiers n'ont pas permis de ramener la victime à la vie. Le décès de Rony est constaté peu après 2 heures du matin, faisant sombrer ses proches dans la douleur et la colère.

Moins de vingt-quatre heures après les faits, les enquêteurs de la section de recherches ont interpellé quatre personnes, dont l'implications n'était pas encore connue mardi soir.

Les gardes à vue permettront certainement d'en savoir plus sur la chronologie de la soirée et les circonstances de la rixe, et notamment sur d'éventuelles provocations des différents protagonistes. Elles pourront également servir à établir la responsabilité de chacun.

Seule certitude dans ce dossier criminel : Rony avait peu de chances de survivre à ses blessures. Les constatations médicales ont permis de conclure à “la présence d'au moins quatre plaies dont deux importantes au niveau de la base du cou ainsi que dans la zone fémorale droite, les lésions étant compatibles avec l'usage d'un instrument coupant de type couteau”, affirme Yves Dupas.

Des patrouilles dans le quartier

À l'issue des interrogatoires, qui ne pourront pas dépasser jeudi matin, le patron du parquet de Nouméa devrait ouvrir une information judiciaire pour homicide volontaire (meurtre), ce qui permettra de déférer les suspects devant un magistrat instructeur qui pourra leur notifier leur éventuelle mise en examen accompagnée d'une mesure de détention provisoire ou d'un placement sous contrôle judiciaire. Les investigations se poursuivront ensuite sur commission rogatoire.

Toute la journée de mardi, les gendarmes ont multiplié les patrouilles dans le quartier, surveillant la maison de la victime pour éviter toute forme de représailles. Le calme semblait avoir regagné le quartier. La famille de Rony, elle, est plongée dans le chagrin.

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Le “tyran domestique” passe Noël derrière les barreaux

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Le “tyran domestique” passe Noël derrière les barreaux
Nouméa | LNC | mardi 28/12/2021 - Un jeune homme a écopé, mardi, de quatre ans de prison ferme pour avoir roué de coup sa compagne et menacé d'égorger une voisine.

À la barre, le prévenu n'en démord pas : il “n'avait l'intention” ni de battre sa compagne, ni de faire de mal à une voisine. Pourtant, cet homme de 30 ans, présenté devant le tribunal correctionnel en comparution immédiate, a passé Noël derrière les barreaux.

Le vendredi 24 décembre, l'homme débarque chez sa concubine, dans un squat de Nouméa. Il l'extirpe du logement en la tirant par les cheveux “pour aller discuter” au bord de la mer. “Je l'ai un peu forcée, mais c'est parce qu'elle a peur de moi”, explique-t-il sans même se rendre compte de la férocité de ses propos. Mais une fois dehors, rien ne se passe comme l'entend l'homme qui assène une pluie de coups sur sa compagne avant de la “piquer” à plusieurs reprises avec un tournevis. La malheureuse ne doit son salut qu'à une voiture qui passait et dans laquelle elle parvient à se réfugier jusqu'à l'arrivée des secours.

Ce n'est que le lendemain que les policiers mettent la main sur le jeune homme à son domicile de la Vallée-du-Tir. Mais lors de l'interpellation, une riveraine annonce aux forces de l'ordre que le trentenaire vient de porter un couteau à son cou en menaçant de l'égorger. Lors de son audition au commissariat, il explique “ne plus s'en souvenir” à cause d'une consommation excessive d'alcool, mais admet que “c'est possible” puisqu'il “se balade toujours avec un couteau”. Quant aux violences dont sa compagne a été la cible, il tente d'abord de minimiser ses actes avant de reconnaître à demi-mot “je l'ai piquée pour qu'elle avance mais comme elle me craint, elle ne voulait plus. C'est là que j'ai donné les coups. Mais je ne voulais pas. ”

Sur le banc des victimes, la jeune femme explique avoir retiré sa plainte, malgré l'examen médical qui a mis en lumière une dizaine d'ecchymoses. “On m'a dit que c'était trop tard et que l'affaire serait quand même jugée”, regrette la jeune femme qui vient d'avoir un bébé avec le prévenu.

Le prévenu a un casier judiciaire long comme le bras qui fait mention de trente-trois condamnations depuis 2008, dont trente-deux peines de prison. Un profil pour le moins inquiétant selon le ministère public : “Il lui donne des coups pour lui faire mal et lui montrer que c'est le tyran domestique, c'est lui qui décide”. Le procureur requiert une peine de cinq ans de prison, dont quatre ferme, assortie d'une interdiction d'entrer en contact avec sa compagne.

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Projet de 42 pilotis à l'hôtel Kia Ora de Rangiroa

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Projet de 42 pilotis à l'hôtel Kia Ora de Rangiroa
Rangiroa le 28 décembre 2021 – Louis Wane, propriétaire de l'hôtel Kia Ora de Rangiroa, prévoit d'importants travaux de rénovation et d'extension de l'établissement avec notamment la construction de 42 bungalows sur pilotis dans le lagon. Au terme du projet, l'hôtel compterait un total de 78 unités contre 60 actuellement. L'étude d'impact sur l'environnement est disponible pour consultation publique jusqu'au 20 janvier.

L'hôtel Kia Ora Resort & Spa à Rangiroa devrait faire l'objet d'un important plan de rénovation. Le projet, qui est porté par son propriétaire Louis Wane, “s'inscrit dans le cadre du développement économique de l'archipel des Tuamotu” comme on peut le lire dans la présentation faite par l'hôtel. Une rénovation envisagée “afin d'offrir de meilleurs services à une clientèle très demandeuse.”

Selon le code de l'environnement polynésien, en raison du nombre d'unités d'hébergement sur le domaine public maritime et de la superficie des constructions, une étude d’impact sur l’environnement (EIE) est obligatoire. Ces documents sont consultables à la mairie de Rangiroa jusqu'au 20 janvier. Des registres sont ouverts afin de recevoir les avis de la population sur le projet.

Projet de 42 pilotis à l'hôtel Kia Ora de Rangiroa
Actuellement, l'établissement 4 étoiles compte 60 unités (dont 10 bungalows sur pilotis dans le lagon, 25 sur la plage et 25 dans le jardin) un restaurant, une piscine, un bar sur l’eau et une salle de gym. Les travaux comprendront dans un premier temps la démolition de plusieurs structures existantes, le démontage du ponton et des bungalows sur pilotis et l'abattage de plantations. Ensuite, la construction de nouveaux bungalows, la rénovation des bâtiments collectifs, la pose de deux nouveaux pontons avec de nouveaux bungalows sur pilotis, un restaurant et une piscine sur le lagon. Un reprofilage de la plage est également prévu.

53 nouveaux bungalows, 78 au total
 
Au total, ce sont 53 nouvelles unités qui seront créées, réparties ainsi : 40 bungalows et 2 suites familiales sur l’eau ; 5 bungalows, 4 suites et 2 suites familiales sur la plage. Les 25 bungalows dans le jardin seront rénovés, chacun disposera de sa piscine privative. Au terme du chantier qui s'étend sur 9 000 m2, l'hôtel disposera d'un total de 78 clés.

Les travaux prévoient “d'améliorer également les équipements et systèmes de viabilisation du site” avec la construction d'une station d'épuration afin de récolter les eaux usées produites par l'hôtel. Un nouveau système de gestion des déchets est également prévu avec la mise en place d'un écodigesteur ou de composteurs, de bacs de tri sélectif ainsi que des contenants spécifiques aux déchets dangereux. Enfin, l'hôtel, qui est actuellement connecté au réseau électrique communal, prévoit la construction d'une centrale photovoltaïque intégrée à l'aménagement de l'établissement, avec également des panneaux solaires présents sur les pontons sur pilotis.

Projet de 42 pilotis à l'hôtel Kia Ora de Rangiroa

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La péréquation dans l'aérien validée au Conseil d'Etat

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La péréquation dans l'aérien validée au Conseil d'Etat
Tahiti, le 28 décembre 2022 – Le Conseil d'Etat a rejeté, le 21 décembre dernier, un recours visant à faire annuler la loi de Pays portant sur la contribution de solidarité de la continuité territoriale du transport aérien interinsulaire. Le dispositif est donc validé par le Conseil d'Etat. Le requérant souhaitait notamment dénoncer la possibilité de transmission de données fiscales à caractère nominatif, introduite par cette loi dans le code des impôts de la Polynésie française.
 
C'est par une décision rendue le 21 décembre dernier que le Conseil d'Etat a rejeté une requête demandant à faire annuler la loi du Pays du 30 juillet dernier portant sur la création du Fonds de continuité territoriale aérienne interinsulaire (FCTAI), créé pour compenser les déficits des compagnies délégataires du service public sur les dessertes de désenclavement en Polynésie française.
 
Dans ce recours, le requérant affirmait que cette loi était "irrégulière" car elle n'avait pas été préalablement soumise au comité des usagers fiscaux. Il soulevait également le fait que cette loi avait introduit un article dans le code des impôts de la Polynésie française qui permet à l'administration fiscale de solliciter un expert pour effectuer des missions d'étude, d'établissement et de contrôle de l'impôt des réclamations relevant du même code. La création du FCTAI prévoit en effet que les sociétés, désormais tributaires du fonds de ce fonds de péréquation, devront être en capacité de présenter des éléments fiscaux en toute transparence.
 
Données à caractère personnel
 
Dans sa décision, le Conseil d'Etat rappelle que si l'administration fiscale a la possibilité de solliciter un expert pour l'éclairer sur des missions d'étude, c'est uniquement si ces missions "requièrent des connaissances ou des compétences particulières". Il relève également que "seules les informations nécessaires à la conduite de l'expertise" –notamment les données à caractère personnel des contribuables– peuvent être transmises à l'expert.
 
Enfin, l'institution précise dans sa décision que les experts en question doivent exercer leurs fonctions avec "dignité, probité et intégrité" et qu'il appartiendra donc à l'administration fiscale de "veiller au respect de ces exigences" lorsqu'elle désignera des experts.

Encadré : Le comité des usagers fiscaux réactivé
Évoqué dans ce recours contre la loi du Pays sur la péréquation dans le domaine de l'aérien inter-insulaire, le "comité des usagers des services fiscaux", créé en décembre 2011 pour favoriser les échanges entre l'administration fiscale et les usagers, a justement été réuni lundi matin à la présidence à la demande du ministre des Finances et de l'Économie, Yvonnick Raffin. Tel que le précise le Pays dans un communiqué, c'est après "quelques années de sommeil" que ce comité a de nouveau été rassemblé pour aborder, notamment, la "qualité de service et d'accueil à la Direction des impôts et des contributions publiques", les offres de services en ligne, ou encore la refonte fiscale.
 
 

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Thierry Barbion obtient la suspension de son bracelet électronique

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Thierry Barbion obtient la suspension de son bracelet électronique
Tahiti, le 28 décembre 2021 – L'homme d'affaires, Thierry Barbion, libéré en août dernier et placé sous bracelet électronique, a obtenu début décembre la levée de cette mesure. Alors qu'il a été récemment aperçu à Paris, ses conseils indiquent que cette suspension est liée à un “motif familial d'une gravité exceptionnelle” ,et que leur client effectuera la fin de sa peine sous surveillance électronique dès qu'il rentrera en Polynésie.

Le juge d'application des peines (JAP) a accepté fin décembre la suspension de la mesure de placement sous surveillance électronique à laquelle avait été soumis l'homme d'affaires, Thierry Barbion, lors de sa sortie de Nuutania en août dernier. La présence de l'homme d'affaires à Paris a en effet suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Contactée mardi, l'une des avocates de Thierry Barbion, Me Eftimie, indique que son client a obtenu cette autorisation de quitter le territoire en raison d'un “motif familial d'une gravité exceptionnelle”. Elle explique par ailleurs que le promoteur purgera le reste de sa peine dès lors qu'il rentrera à Tahiti : “La durée de la peine à laquelle il a été condamné ne change pas.”

Le 12 février 2020, Thierry Barbion avait été condamné à quatre ans de prison ferme en appel pour recours à la prostitution de mineure et corruption de mineures. En août dernier, il avait obtenu sa libération et son placement sous surveillance électronique.
 

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TFTN expose ses trésors en ligne

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TFTN expose ses trésors en ligne
Tahiti, le 28 décembre 2021 - La Maison de la culture propose une plongée originale avec son exposition virtuelle. Tableaux et sculptures de son fonds d’œuvre sont présentés en ligne. Un travail titanesque. L’occasion de (re)découvrir les artistes qui ont marqué les lieux.

La Maison de la culture dispose d’un important fonds d’œuvres resté à l’abri des regards durant des années. Il s’est constitué grâce au don d’œuvres d’artistes qui ont exposé tout au long des 23 dernières années. Une partie de ce fonds est enfin présentée au grand public grâce à une exposition virtuelle.

Les premiers aménagements intérieurs de la salle Muriāvai ont été initiés par Jean-Marc Pambrun. Les premiers artistes qui ont présenté au public leurs premières œuvres sont Bobby Holcomb, André Maere, Hiro Ou Wen, Heira’i Lehartel ou bien des artistes extérieurs renommés comme Jin Dong Fang et Goetz. Tous ont nourri le fonds d’œuvres de la Maison de la culture qui a porté chaque exposition en mettant à disposition la salle Muriāvai et en assurant la communication et la promotion des évènements. En contrepartie, l’artiste laissait une de ses créations.

Toutes les œuvres du fonds (il y en a plusieurs centaines) n’ont pu être retenues. "Nous avons gardé uniquement celles qui sont emblématiques, autant d’une époque que d’un style et d’un artiste. Une fois le tri effectué, nous avons pensé le cheminement, réalisé de nombreuses relectures pour arriver au résultat final", raconte Mylène Raveino. Elle a été responsable des activités permanentes et est à l’origine de la mise en place des expositions à la Maison de la culture salle Muriāvai. Elle connaît parfaitement le fonds, les œuvres et leurs références.

Des œuvres qui ont marqué l’histoire de la Maison de la culture

Elle a travaillé avec Ambre Marza médiatrice culturelle des activités permanentes (animations de vacances, expositions, événements ponctuels…) pour la réalisation de l’exposition virtuelle. Car, au-delà du tri, il a fallu penser la mise en scène, l’organisation pour permettre une visite cohérente et intéressante. Deux prestataires ont aidé Ambre et Mylène, l’un pour les interviews d’artistes, l’autre pour la capture et modélisation 3D des sculptures et objets en relief.

Ambre Marza de son côté s’est chargé du passage du réel au virtuel. Elle a photographié toutes les œuvres retenues et a traité les photographies obtenues pour que l’ensemble soit homogène d’un point de vue visuel. Un logiciel d’hébergement a permis la mise en ligne. Une petite biographie de l’auteur accompagne les œuvres ainsi que le titre et la taille de chaque création.

L’objectif de l’exposition est de permettre à tous d’admirer les œuvres qui ont marqué l’histoire de la Maison de la culture. Ils sont également pour certains marqué l’histoire de l’art contemporain en Polynésie.

Quelques chiffres

Il y a dans cette exposition virtuelle huit salles d’exposition où sont présentés 191 tableaux et 30 sculptures de 142 artistes. Les différentes salles sont organisées selon des thématiques majeures : photographies, contemporains, années 80, œuvres abstraites, encres de chine, aquarelles… Vingt-neuf interviews ont été réalisées pour compléter la présentation des œuvres. Ces interviews interrogent les artistes comme par exemple Teva Victor ou bien encore Nathalie Euryale pour mieux les connaître et mieux comprendre leur démarche.


TFTN expose ses trésors en ligne
Pratique

Pour découvrir l’exposition, rendez-vous sur ce site et suivez le guide. L’utilisation est très simple, elle peut se faire à partir d’un ordinateur, mais également d’un téléphone ou bien d’une tablette. Vous pourrez vous déplacer de salle en salle et vous arrêter devant les œuvres de votre choix. Certaines ont été agrandies pour être mises en valeur.


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Le permis pour 20 000 Fcfp grâce à une aide du Pays

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Le permis pour 20 000 Fcfp grâce à une aide du Pays
Tahiti, le 28 décembre 2021 – Le Pays remet en place le dispositif d'aide au financement du permis de conduire à partir du 10 janvier. Cette année, chaque candidat pourra désormais s'inscrire en ligne et vérifier son éligibilité au dispositif d'aide via son compte "Tatou" sur le site internet de la CPS.
 
Le Pays remet en place, et pour la troisième fois, le dispositif d'aide au financement du permis de conduire de catégorie B. Il permettra de financer 83%, soit 95 000 Fcfp, du coût de la formation pour 10 heures d'apprentissage du code et 20 heures de conduite. Le reste, soit 20 000 Fcfp, sera à la charge du demandeur. Cette aide est uniquement destinée aux étudiants, aux demandeurs d'emplois, aux bénéficiaires d'une mesure d'aide à l'emploi, aux apprentis et aux personnes en formation professionnelle. Et chaque candidat doit être âgé entre 18 et 30 ans. La nouveauté cette année est que l'inscription peut se faire en ligne, sur le site www.mes-démarches.gov.pf. Et grâce au partenariat de la CPS, chaque demandeur pourra vérifier, depuis son compte "Tatou", son éligibilité au dispositif d'aide et télécharger son relevé d'information mentionnant les documents requis. Relevé qui permet de remplacer "80% des pièces justificatives", ce qui facilite les démarches des demandeurs.
 
Une inscription en deux temps
 
Afin de limiter les candidatures rejetées –pour documents manquants ou inéligibilité– une première étape de constitution du dossier est programmée depuis le mardi 28 décembre jusqu'au dimanche 9 janvier. Le temps aussi pour les candidats qui souhaitent formuler leur demande d'aide via internet, de créer un compte sur le site www.mes-démarches.gov.pf en attendant l'ouverture des inscriptions et, le cas échéant, de créer un compte Tatou sur le site de la CPS. Pour les personnes n'ayant pas internet, les formulaires en format papier sont à retirer dans les trois cellules du service des Transports de Papeete, Taravao et Raiatea. L'inscription ne durera que trois jours, du lundi 10 au mercredi 12 janvier et, au maximum, seuls 526 dossiers d'aide seront retenus. Même si la direction des Transports terrestres (DTT) encourage l'inscription dématérialisée, les candidats pourront aussi déposer physiquement leur dossier dans les trois cellules du service. Les candidats, des îles autre que Raiatea, pourront quant à eux envoyer leur candidature par voie postale. S'il est éligible, le bénéficiaire recevra un courrier de notification du service des Transports, qu'il devra présenter au moment de son inscription à une des 15 auto-écoles partenaires de Tahiti et Moorea, la liste de ces dernières est fournie avec le courrier. Et pour démarrer sa formation, il prendra à sa charge le coût de la formation théorique (code) pour un montant de 20 000 Fcfp, et aura un délai de quatre mois pour l'obtenir.

​Parole à Fainanau Maamaatuaiahutapu, de la section des permis de conduire de la DTT : "On espère pouvoir étendre ce dispositif sur Raiatea"
Le permis pour 20 000 Fcfp grâce à une aide du Pays
"Les auto-écoles vont recevoir une partie des fonds à partir du moment où la formation théorique de 10 heures sera effectuée par le bénéficiaire et qu'il aura obtenu son code au bout de la troisième tentative maximum. Le cas échéant, il perdra le bénéfice de l'aide. Ensuite, le candidat va continuer sa formation pratique et dès qu'il aura passé l'examen de conduite qu'il réussisse ou pas, son auto-école recevra la deuxième partie des fonds. Il est possible aussi pour les bénéficiaires de l'aide de changer d'auto-école en cours de formation. Il nous est arrivé deux fois de refaire des conventions avec des auto-écoles de la Presqu'île pour des candidats qui ont dû déménager de Papeete. On espère aussi pouvoir étendre ce dispositif sur Raiatea, mais pour l'instant les auto-écoles sont peu nombreuses et elles n'ont pas assez de moniteurs pour pouvoir dispenser les formations théoriques à nos candidats."
 

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La Saga, une belle histoire sans fin

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La Saga, une belle histoire sans fin
Tahiti, le 28 décembre 2021 La Saga, association dédiée aux enfants du fenua, en est déjà à sa 29e édition. Depuis 1993, elle organise chaque année son événement caritatif dédié aux enfants issus de milieux modestes, avec la participation de l’école de voile de Arue (EVA). Selon le site de l'association, 18 441 enfants ont été pris en charge sur les 28 années d’existence.
 
Une belle “initiative en faveur des moins chanceux”. Depuis 1993, la Saga organise chaque année son événement caritatif dédié aux enfants issus de familles défavorisées, avec la participation de l’école de voile de Arue (EVA), ainsi que de ses bénévoles, familles d’accueil, travailleurs sociaux et partenaires. En relation avec les services sociaux, l’événement de la Saga accueille des centaines de jeunes Polynésiens tous les ans. Aujourd’hui, ce sont 18 441 enfants qui ont été pris en charge sur les 28 années d’existence. Lors de chaque séjour à Tahiti ou dans les îles, activités nautiques ou sportives, moments de partage et d’apprentissage sont au rendez-vous. Cet événement est établi dans une “démarche engagée” pour que les jeunes puissent atteindre ces objectifs par le biais du sport : intégration sociale, autonomie, assurance, responsabilisation, esprit d’équipe, sens de la réflexion et du courage.
 

Le célèbre fondateur de la Saga Henri Cornette de Saint Cyr L’association, alias Doudou, revient sur la naissance de l'association : “Une action rigolote et originale qui avait notre préférence et nous propulsait sur l’île de Moorea avec de jeunes enfants de 10 à 12 ans ; les “non sélectionnés” des déplacements nationaux ou internationaux de la saison. Le programme était simple, faire le tour de l’île par étape et sur une semaine en Optimist (bateau d’initiation utilisé pour l’apprentissage de la voile aux enfants)”. De cet événement est née la Saga qui avait commencé son périple sur l’atoll de Rangiroa en 1993. Depuis lors, l’association s’est rendue aux Tuamotu (Rangiroa, Makemo et Tikehau), aux îles Sous-le-Vent (Tahaa-Raiatea, Maupiti, Bora Bora et Huahine) et aux îles du Vent (Tahiti-Moorea).
 

29e édition
 
La 29e édition a eu lieu sur le plan d’eau du motu Ovini à Teva i Uta du 27 juin au 1er août derniers, où chaque semaine était consacrée à un groupe différent pour en faire profiter à un maximum d’enfants.

Pour terminer l’année en beauté, l’EVA poursuit l'aventure avec le suivi de la Saga, du 20 au 31 décembre. Cette prolongation de la Saga constitue dans un premier temps le suivi, justement, des élèves ayant participé à la session des vacances d’été. Elle permet aussi, durant cette période de fêtes, de “faire en sorte que les enfants ne soient pas seuls à la maison et qu’ils soient tentés de traîner. Ils pourraient même être influencés et tomber dans des addictions pour faire passer l’ennui”, explique Maeva, chargé de communication à l’EVA. Elle rajoute même que l’équipe organisatrice observe “de nombreux progrès des enfants, qui s’ouvrent plus facilement car ils prennent plus d’assurance et de confiance. Ils aiment apprendre, puis partager leur savoir”. Beaucoup d’entre eux sont d’ailleurs d’anciens élèves de la Saga, et choisissent de rester dans cette grande famille pour le plaisir de la passion et la transmission. Teretia, élève de la Saga depuis 2013, et désormais monitrice, s’est exprimée à ce sujet : “On veut apporter de la joie aux enfants qui n’ont pas forcément une vie facile. Je sais ce que cela fait, car je l’ai vécu, et la Saga m’a beaucoup aidée et apportée”. La relève est assurée.

Pour sa 30e édition, la Saga pense mettre le cap sur Huahine pour l’été 2022. Cette information sera confirmée lorsque le bilan sera établi en février et le budget voté. Cela dépendra également de la conjoncture sanitaire.
 

La Saga, une belle histoire sans fin
Un programme en fonction du temps
 
Chaque journée durant le suivi de la Saga, les enfants ont un programme chargé avec une session de voile sur le plan d’eau de Arue, la découverte de la baie de Matavai, la baignade à la pointe Vénus et des jeux sur l’eau. Par mauvais temps ou par manque de vent, les élèves consacrent plus de temps à l’apprentissage (connaissance de l’environnement marin, notions de navigation, découverte de légendes marines, exercices de nœuds) et à l’entraînement (nage, dessalage), sinon ils effectuent des actions pour l’environnement comme le ramassage de déchets et le tri sélectif. Une cinquantaine d’enfants en moyenne par semaine, âgés de 7 à 16 ans, y participent.
 

Pas de petit don, que des beaux gestes
 
Tout le monde peut faire un geste pour aider à la poursuite de l'aventure bientôt trentenaire. Il est possible de faire un don par carte bancaire, par virement ou par chèque, depuis le site de la sagatahiti.com pour participer à la prise en charge d’un enfant. Il est même possible de parrainer un enfant ou de devenir partenaire. Le site de la fondation anavai.org effectue également une récolte de dons.
 

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Les détails de l'interdiction des sacs plastiques au 1er janvier

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Les détails de l'interdiction des sacs plastiques au 1er janvier
Tahiti, le 28 décembre 2021 – C'est la dernière étape de la réforme démarrée en 2020, l'interdiction de tout type de sacs en plastique et de tout type de sacs possédant une fenêtre en plastique "vendu ou offert pour servir à l'emballage de marchandises dans un espace de vente" sera interdit à compter du 1er janvier 2022.
 
L’interdiction totale des sacs plastiques entrera en vigueur au 1er janvier 2022. A quelques de l'application pleine et entière de cette réforme démarrée en septembre 2020, le Pays a tenu à rappeler mardi les règles applicables dès samedi prochain. Depuis le 1er septembre 2020 déjà, tous les sacs oxo-fragmentables et tous les sacs de caisse à poignée en plastique léger (moins de 50 microns) sont interdits dans tous les points de vente de Polynésie française. À compter du 1er janvier 2022, cette interdiction s’étendra à tout type de sacs en plastique et tout type de sacs possédant une fenêtre en plastique, vendu ou offert pour servir à l'emballage de marchandises dans l’espace de vente. L'espace de vente étant le lieu où les marchandises sont proposées à la vente aux clients. Il peut s’agir d’un magasin, d’une échoppe, d’une étale ou d’un espace délimité en bord de route.

Ce qui est interdit à compter du 1er janvier 2022 :
·      La mise à disposition ou la vente de sacs, contenant du plastique, pour emballer les fruits et les légumes, dans l’espace de vente ;
·      La mise à disposition ou la vente de sacs, contenant du plastique, pour emballer le pain, dans l’espace de vente ;
·      La mise à disposition ou la vente de sacs, contenant du plastique, pour emballer du poisson ou de la viande, dans l’espace de vente ;
·      La mise à disposition ou la vente de sacs, contenant du plastique, pour emballer des casse-croûtes ou des aliments prêt-à-manger, dans l’espace de vente ;
·      La mise à disposition ou la vente de sacs, contenant du plastique, pour emballer du poulet rôti, dans l’espace de vente ;
·      La mise à disposition ou la vente de sacs de caisse ou de cabas, contenant du plastique, pour emballer les marchandises, à la caisse ;

Ce qui reste possible à compter du 1er janvier 2022 :
·      La mise à disposition ou la vente de sacs en papier, pour emballer des casse-croûtes ou des aliments prêt-à-manger, dans l’espace de vente ;
·      La mise à disposition ou la vente de sacs isothermes, destinés à l’emballage des marchandises surgelées, pour des raisons d’hygiène et de respect de la chaîne de froid ;
·      La vente de fruits et légumes, pré-emballés dans des emballages contenant du plastique ;
·      La vente d’aliments prêt-à-manger, pré-emballés dans des emballages contenant du plastique ;
·      La vente d’aliments dans des barquettes en plastique ;
·      La vente de boissons dans des bouteilles en plastique ;
·      La vente de contenants en matière plastique.
 
Dans son communiqué, le Pays explique que ces dispositions "sont une première étape d’un processus global de réduction des déchets à la source permettant d’aider à relever le défi majeur de leur collecte et de leur traitement dans les îles". Il rappelle que l’assemblée a approuvé à l’unanimité, le 9 décembre dernier, la Déclaration de la Polynésie française sur la prévention des déchets, qui engage le Pays dans une démarche globale de "Zéro Gaspillage", en partant du principe que tout ce qui ne peut pas être réutilisé, réparé, recyclé ou composté doit cesser d’être produit et peut-être interdit. Enfin, le ministère de l’Environnement et la Direction de l’environnement annoncent travailler à la rédaction du schéma territorial de réduction et de gestion des déchets qui vise à définir des objectifs, orientations et actions en la matière pour l'ensemble des archipels de la Polynésie française.
 

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Arrêt de l'itinérance avec Vodafone : Onati "ne veut pas être pris pour le grand méchant"

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Arrêt de l'itinérance avec Vodafone : Onati
Tahiti, le 28 décembre 2021 – Le nouveau directeur général d'Onati et ex-directeur général de PMT-Vodafone, Thomas Lefebvre-Segard, s'est exprimé pour la première fois mardi sur l'arrêt du contrat d'itinérance entre Onati et Vodafone dans les îles de Raiatea et Huahine à compter du 3 janvier prochain. Le nouveau patron de l'opérateur historique explique "anticiper" la réaction de Vodafone pour "ne pas être pris pour le grand méchant" de l'affaire. Vodafone refuse pour l'heure de s'exprimer et promet une conférence de presse "très détaillée" sur ce sujet dans les jours à venir.
 
Le conseil des ministres a annoncé la semaine dernière la fin de l'itinérance pour Vodafone via les antennes d'Onati sur Raiatea et Huahine, pourquoi ?
 
"En fait, le conseil des ministres a pris note qu'Onati n'allait pas renouveler son contrat d'itinérance nationale avec Pacific Mobile Télécom (PMT-Vodafone) sur les îles de Raiatea et Huahine à partir de début janvier 2022."
 
Pourquoi cette décision d'Onati ?
 
"Cette décision a été prise par Onati parce qu'il y a un contrat qui nous lie avec PMT et qu'aujourd'hui, il n'a pas de raison de poursuivre ce contrat. En fait, les engagements qui ont été pris par PMT n'existent plus parce qu'ils ne sont pas respectés. Donc le contrat tombe."
 
Qu'est-ce que Vodafone ne respecte pas selon vous exactement ?
 
"Vodafone a installé ses propres antennes sur les îles de Raiatea et Huahine. À partir du moment où ils installent leurs propres antennes et leur propre réseau sur ces îles-là, le contrat d'itinérance nationale n'a plus lieu d'être. On est sur une non-nécessité de prolonger cette convention…"
 
Vous parlez de 'concurrence déloyale', pourquoi ?
 
"Les règles de la concurrence doivent s'appliquer pour tout le monde et de la même manière. Spécifiquement sur les îles de Raiatea et Huahine, soit vous utilisez le réseau de l'opérateur historique, soit vous utilisez le réseau que vous déployez quand vous vous appelez Vodafone ou Viti d'ailleurs. Mais vous ne pouvez pas avoir deux réseaux et cumuler deux avantages. Il faut choisir."
 
Quelles vont être les conséquences pour les clients Vodafone sur ces deux îles ?
 
"Les clients vont pouvoir continuer à téléphoner, mais sur le réseau de Vodafone. Il n'y aura pas de rupture de service, je tiens à rassurer. Mais par contre, il y a un service qui va évoluer et qui sera quelque peu dégradé. Donc là où Vodafone n'est pas présent, le réseau d'Onati ne couvrira plus ces zones et ils ne pourront plus téléphoner."
 
Est-ce que Vodafone ne va pas vous accuser d'utiliser votre position de monopole sur ces deux îles (Onati à 35 antennes et Vodafone 6) ?
 
"Je ne comprendrai pas qu'ils aient cette lecture-là. Aujourd'hui, on est sur une convention qui est très transparente que PMT a signé avec Onati. Ce sont des engagements qu'ils ont pris. Il n'y a aucune surprise de ce côté-là. Et il y avait largement possibilité pour eux d'anticiper. Donc il n'y a pas de surprise… Par ailleurs, PMT a fait un recours en référé en disant : 'Vous n'avez pas le droit de me couper cette itinérance nationale dans les îles'. Et le juge a statué clairement en disant à PMT : 'Au regard du contrat qui vous lie, vous ne respectez pas les règles du jeu et les règles du contrat. Et Onati est tout à fait dans son bon droit pour cesser son contrat d'itinérance dans ces deux îles'."
 
Le contrat d'itinérance concerne la Polynésie toute entière, est-ce que la situation pourrait se répéter dans d'autres îles ?
 
"Complètement. La situation pourrait se répéter dans d'autres îles. Mais PMT est tout à fait au courant de ce qui peut se passer. Il y a des choses qui ont été signées, des engagements qui ont été pris contractuellement avec Onati. Là, aujourd'hui, ça s'opère sur Raiatea et Huahine et, demain, ça peut se répéter sur d'autres îles. Mais là, il y a deux registres : le contrat d'itinérance nationale et aussi le fait que PMT doit discuter avec le Pays sur ses obligations de déploiement dans les îles."
 
Cela veut dire que Vodafone ne peut pas déployer d'antennes s'il veut garder l'itinérance ?
 
"Alors, oui et non. C'est à dire qu'ils ont cette obligation, vis-à-vis du Pays, de déployer leurs antennes dans un certain nombre d'îles. Mais ça, c'est une discussions qu'ils ont à avoir avec le Pays. Dans le contrat qu'ils ont avec Onati, ils ont signé un certain nombre d'engagement de déploiement de réseau sur un certain nombre d'îles. Parce que l'itinérance nationale a vocation a être provisoire sur un certain nombre d'îles où PMT doit déployer son réseau."
 
On a l'impression que ce sont les usagers qui vont payer les pots cassés d'une bataille entre deux opérateurs ?
 
"C'est bien mon inquiétude. Et c'est bien pour ça qu'aujourd'hui, on veut partager de façon très transparente avec tout un chacun la situation. On ne veut pas que les usagers, quels qu'ils soient, paient les pots cassés ou soient pris en otage par un opérateur. Et nous ne sommes pas rassurés là dessus."
 
Vous dites vouloir communiquer aujourd'hui pour ne pas être "pris pour le grand méchant" de cette histoire ?
 
"Tout à fait. Onati n'a pas l'habitude de communiquer. Aujourd'hui, on communique parce qu'il va se passer un certain nombre de choses qui vont avoir des impacts sur un certain nombre d'utilisateurs et particulièrement des îles de Raiatea et Huahine. On a travaillé en toute transparence avec PMT, avec la DGEN et auprès du juge pour être irréprochable et que tout se fasse dans les règles de l'art."
 
Comment expliquez-vous que finalement Vodafone se retrouve coincée avec si peu d'antennes aujourd'hui ?
 
"Écoutez, je vous invite à leur poser la question."
 

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Une nomination épinglée au SVIMTG

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Une nomination épinglée au SVIMTG
Tahiti, le 28 décembre 2021 – Le tribunal administratif de la Polynésie française, saisi par le haut-commissariat, a suspendu mardi l'exécution de l'arrêté portant sur le détachement du directeur général des services du syndicat intercommunal à vocation multiple des Tuamotu-Gambier. La juridiction a estimé que cet arrêté présentait un "doute sérieux" quant à sa légalité. 

Par une ordonnance rendue mardi, le juge des référés a ordonné la suspension de l'exécution de l'arrêté du président du syndicat intercommunal à vocation multiple des Tuamotu-Gambier (SVIMTG) portant sur la nomination de son directeur général des services. La juridiction avait été saisie, le 15 décembre dernier, par le haut-commissariat au motif que le détachement n'avait pas été précédé de l'avis de la commission administrative paritaire, et que la déclaration de vacance du poste, avait méconnu le "principe d'égal accès aux emplois publics".

Dans sa décision, le juge des référés motive la suspension du directeur des services du syndicat en rappelant que "les moyens tirés de l'irrégularité de la publicité de la déclaration de vacance d'emploi" et l'absence d'"avis préalable au détachement de la commission administrative paritaire" sont effectivement "de nature à faire naître un doute sérieux sur la légalité de l'arrêté litigieux"
 
 

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​Un premier cas d'Omicron "autochtone" en Polynésie

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​Un premier cas d'Omicron
Tahiti, le 29 décembre 2021 – C'était inéluctable, un premier cas de variant Omicron autochtone a été identifié la semaine dernière en Polynésie française chez une femme qui n'avait ni voyagé récemment, ni été en contact avec un voyageur. Ce qui signifie que le variant hautement contagieux du virus circule au fenua.
 
Alors que les autorités sanitaires ont recensé près d'une centaine de cas de variants Omicron identifiés chez des passagers arrivant de l'extérieur de la Polynésie française ces deux dernières semaines, un premier cas "autochtone" a été dépisté la semaine dernière. Selon nos informations, une femme n'ayant pas voyagé et n'ayant pas été en contact –à sa connaissance– avec un voyageur, a effectivement été identifiée comme porteuse du variant Omicron à Tahiti. Le bureau de veille sanitaire procède aux investigations autour de la personne porteuse, mais l'information signifie que le variant hautement contagieux Omicron circule désormais au fenua. Notons qu'un point presse de la plateforme Covid-19 du Pays est prévu mercredi après-midi à la présidence.
 

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Nouvelle-Calédonie : le taux d'incidence passe la barre des 50

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Nouvelle-Calédonie : le taux d'incidence passe la barre des 50
Nouméa | LNC | mercredi 29/12/2021 - Le taux d'incidence, qui atteint 55 cas pour 100 000 habitants, vient de franchir un nouveau seuil d'alerte. L'élargissement des contre-indications à la vaccination et la baisse du prix des tests ont également été actés par l'exécutif.

Le pays en alerte 3


Depuis le mardi 28 décembre, 14 heures, aucun décès supplémentaire n'est à déplorer, soit un total de 281 victimes de la Covid-19. Par ailleurs, 21 nouveaux tests se sont révélés positifs dans les dernières vingt-quatre heures, ce qui porte à 205 le nombre de cas actifs dans le pays. Au vu de ces données, le taux d'incidence repart à la hausse et s'établit à 55 pour 100 000 habitants (contre 49, mardi).

Pour rappel, le gouvernement a publié au Journal officiel (Jonc) du 27 décembre une échelle d'alertes pour mesurer le risque épidémiologique. Ainsi, lorsque ce taux dépasse la barre des 50 cas, le pays passe en alerte 3 (sur 4). En clair, cela signifie que le virus commence à circuler activement mais que cette circulation reste contenue. L'exécutif est alors susceptible d'appliquer une nouvelle série de mesures restrictives : rassemblements limités à trente personnes ; télétravail recommandé ; évolution des jauges pour les lieux accessibles avec le pass sanitaire ; une jauge de 8m² par spectateur en extérieur, etc. Cependant, les évènements de plein air restent limités à 500 personnes. En dépit de la hausse du taux d'incidence, le gouvernement n'a pas communiqué sur une éventuelle évolution des règles actuellement en vigueur. Affaire à suivre, en particulier à l'approche du Nouvel An.

Contre-indication à la vaccination

Le gouvernement a mis à jour la liste des cas de contre-indication médicale à la vaccination contre la Covid, prenant ainsi en compte les avis de la Haute autorité de santé. Il est désormais recommandé de contre-indiquer les injections aux patients présentant une myocardite ou myopéricardite, soit de façon permanente si cette pathologie est associée à une infection par le virus, soit de façon temporaire si elle est survenue avant la vaccination et est toujours évolutive. Il est également recommandé de prendre en considération certaines "maladies rares".

Les contre-indications sont étudiées au cas par cas, après concertation médicale multidisciplinaire au sein de structures de référence expertes et labélisées, comme le Centre de référence maladies rares (CRMR) ou le Centre de compétence maladies rares (CCMR). Le patient qui présenterait l'une de ces maladies rares ou son médecin traitant doivent se rapprocher de l'un de ces centres afin qu'un certificat puisse leur être transmis.
Le certificat de contre-indication délivré ne sert de justificatif auprès de l'employeur que dans le cadre de l'obligation vaccinale. En revanche, il n'a pas vocation à être utilisé, en Nouvelle-Calédonie, comme pass sanitaire. Pour toute activité soumise au QR code, le patient doit procéder à un test de dépistage (antigénique ou PCR) qui lui permettra, s'il est négatif, d'obtenir un pass sanitaire valide pendant vingt-quatre heures.

Le prix des tests antigéniques encadré

Le gouvernement a décidé de baisser le prix des tests antigéniques pour les professionnels de santé, qui passe ainsi de 1 206 Fcfp à 900 Fcfp (hors acte). Pour rappel, la gratuité des tests antigéniques et PCR est prolongée au moins jusqu'au 31 janvier.

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