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Fare Rata peine à justifier son augmentation tarifaire

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Fare Rata peine à justifier son augmentation tarifaire
Tahiti, le 13 mars 2021 - Le tribunal administratif a examiné vendredi matin le référé déposé par l'association de défense des consommateurs Te Tia Ara visant à faire suspendre l'augmentation tarifaire annoncée par Fare Rata depuis le 1er janvier pour toutes les personnes recevant du courrier dans une boite postale qui n'est pas à leur nom. La juridiction rendra sa décision lundi.
 
"Fare Rata ne se défend pas sur le fond et met toutes ses billes sur la procédure." Face au tribunal administratif vendredi matin, l'avocat de l'association de défense des consommateurs Te Tia Ara, Me Millet, a longuement soutenu la requête visant à faire suspendre la décision de la société de distribution de courrier Fare Rata, filiale de l'OPT, d'imposer à compter du 1er janvier 2021 "une redevance supplémentaire à la redevance d'abonnement à la boîte postale de l'usager."
 
En octobre dernier, les abonnés de la société chargée de la distribution du courrier sur le territoire avaient en effet été informés que désormais, seule une personne titulaire d'une boîte postale pourrait recevoir son courrier et que le "rajout d'une ou plusieurs personnes en suscription" donnerait lieu à la "perception d'une redevance supplémentaire de 20%". A la suite de cette annonce, Te Tia Ara avait décidé de saisir le juge des référés pour dénoncer une décision "discriminatoire" et "illégale".

Service "doublement payé"
Tel que l'a expliqué Me Millet, lors de l'audience de référé vendredi, l'association de consommateur estime notamment que cette augmentation ne correspond à "aucun service" : "L'un des motifs principaux de notre demande est de considérer que le prix du timbre est censé couvrir les frais et la prestation d'acheminement du courrier. Il est donc injustifié, d'une part, de faire payer la personne qui reçoit le courrier à travers les boites postales mais surtout de faire payer des personnes qui sont également inscrites sur cette boite postale qui est déjà payée. Cest-à-dire que l'on considère que le paiement par une personne supplémentaire qui n'est pas titulaire ne correspond à aucun service. Aucun service n'est rendu pour cette personne et ce service est déjà doublement payé par le timbre et par le prix de la boite postale du titulaire. Venir faire payer une troisième fois le même service, c'est injustifié et c'est illégal."
 
Outre ce premier motif, l'avocat a également soulevé le caractère discriminatoire de la mesure. "Ce tarif ne s'applique qu'aux personnes qui n'ont pas le même patronyme que le titulaire. Ce qui fait que dans une famille recomposée avec des enfants qui ont des noms différents du titulaire, il y aura des sur-facturations qui vont s'appliquer alors que ça ne s'appliquera pas dans une famille où tout le monde a le même nom de famille. Ce qui constitue une discrimination au sens du code pénal."

"Absence de décision"
Fare Rata peine à justifier son augmentation tarifaire
Enfin, répondant à la question de l'incompétence du tribunal administratif soulevée par Fare Rata, Me Millet a dénoncé un certain "paradoxe" : "En principe, lorsque la poste met une tarification postale en place, elle est censée prendre une décision et la faire homologuer par le conseil des ministres. Dans ce cas-là, on s'aperçoit que le conseil des ministres n'a jamais homologué ce nouveau tarif et l'on réalise surtout que l'OPT est incapable de justifier d'une quelconque décision, on dirait qu'il y a une sorte de gêne par rapport à ce nouveau tarif. Personne ne veut en porter la responsabilité au sein de la société Fare Rata. On admet qu'il a été décidé qu'un nouveau tarif allait être pratiqué mais l'on nous dit qu'aucune décision n'a été prise. Je vous laisse apprécier le paradoxe. Aucun document n'est produit aujourd'hui pour justifier la mise en place de cette tarification."
 
Selon l'avocat la question soulevée par Fare Rata sur la question de la compétence du tribunal administratif est donc "liée à cette absence de décision" : " La société Fare Rata se prévaut de l'absence de décision et notamment d'homologation par le conseil des ministres pour dire que ce n'est pas de la compétence du juge administratif mais du juge judiciaire parce qu'il s'agirait d'un litige contractuel. Or, Nous considérons que dès lors que cela touche aux tarifs postaux et que c'est de la compétence du conseil de ministres de les homologuer, que c'est de ce fait de la compétence du tribunal administratif."

"Tolérance instaurée pendant des années"
Face à cette charge, l'avocate de Fare Rata, Me Tang, a tout d'abord affirmé que la société voulait "s'assurer de la compétence du juge saisi avant de venir soutenir des arguments sur le fond". Alors que le président du tribunal lui proposait une prorogation de l'audience, afin qu'elle puisse fournir un document dans lequel cette augmentation était clairement établie, l'avocate a indiqué qu'elle ne serait pas en mesure de fournir cette pièce. Me Tang a cependant soutenu qu'"aucune décision n'avait été prise sauf de mettre en œuvre des conditions qui étaient déjà prévues dans les conditions générales d'abonnement". Elle a ainsi assuré que cette augmentation tarifaire ne faisait que mettre fin à une "tolérance instaurée pendant des années".
 
Le tribunal administratif rendra sa décision lundi.

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Va'a : Faible participation pour la première journée des championnats de Tahiti

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Va'a : Faible participation pour la première journée des championnats de Tahiti
Tahiti, le 13 mars 2021 – La fédération tahitienne de va'a a organisé, samedi, la première journée des championnats de Tahiti de va'a marathon en V1. Une première journée marquée notamment par la faible participation en open homme, où seulement 24 rameurs ont pris le départ, avec l'absence en prime de tous les cadors. On note néanmoins les victoires de Charles Taie chez les messieurs et de Marguerite Temaiana chez les dames. 

Deux semaines après la Taaroa Race, première course de la saison de va'a, les 'aito avaient rendez-vous, ce samedi, sur le site de Aorai Tini Hau pour la première journée des championnats de Tahiti de va'a marathon en V1. Une course boudée par les meilleurs de la discipline. En tête Narai Atger, vainqueur de la Taaroa Race et ses camarades de Shell Va'a étaient aux abonnés absents, de même que tous les 'aito qui composent les meilleures équipes du fenua, tels que Kyle Taraufau et Hotuiterai du Team Air Tahiti Va'a ou encore Tutearii Hoatua (Team OPT). A deux semaines du marathon Polynésie la 1ère, premier grand rendez-vous en V6 de l'année, on peut comprendre que les entraineurs ont préféré ménager leur monture. 

Seulement 24 'aito en open homme

Sur la ligne départ à Aorai Tini Hau, en open homme, on a donc retrouvé seulement 24 rameurs. Sur le papier, Charles Taie, nouvelle recrue de Pirae Va'a, et Ricky Aitamai, de Paddling Connection, faisaient office de grandissime favori samedi. Au programme pour ces derniers un parcours de 18 km entre la plage de Taaone et la passe Muriavai, à Mahina, à parcourir en aller-retour. 

L'ancien 'aito d'EDT Va'a, Charles Taie a franchi en premier la ligne d'arrivée après 1H40'52 d'effort sous un soleil accablant et un plan d'eau très calme. L'intéressé a devancé de près de deux minutes Ricky Aitamai qui était pourtant parti comme une bombe à la sortie de passe de Taaone. Le podium de la course est complété par Heimana Donatien, coéquipier de Taie à Pirae Va'a. 

En juniors, ils étaient à peine plus nombreux, avec 26 rameurs sur la ligne de départ. Et c'est le prodige du SUP, Keoni Sulpice, qui s'est imposé en 1H21'02 sur un parcours de 15 km. 

Les meilleures chez les dames répondent présentes
Va'a : Faible participation pour la première journée des championnats de Tahiti
Si ces messieurs ont boudé la course, chez les dames, les Marguerite Temaiana, Vaimiti Maoni, Tea Lorfèvre ou encore la prometteuse Mahia Berdichevski-Poroi étaient toutes présentes. Déjà victorieuse de la Taaroa Race, fin février, l'expérimentée Marguerite Temaiana a remis ça, ce samedi. La sociétaire de Paea Va'a, a bouclé le parcours de 15 km, entre Aorai Tini Hau et la pointe Vénus en 1H28'. Cette dernière s'est imposée avec une belle avance sur Vaimiti Maoni et Tea Lorfèvre, respectivement deuxième et troisième de la course. 

A noter que la fédération tahitienne de va'a organisera samedi prochain, la deuxième journée de ces championnats de Tahiti marathon avec cette fois-ci les courses en V6 pour les différentes catégories. 

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Pueu fait tomber Pirae

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Pueu fait tomber Pirae
Tahiti, le 13 mars 2021 – C'est la surprise de cette 10ème journée de Ligue 1, l'AS Pirae, champion en titre et invaincu depuis le début de la saison, a concédé, samedi, à Paea, sa première défaite de l'année face à la surprenante formation de l'AS Pueu. L'équipe de la Presqu'île s'est imposée sur le score de 3 buts à 1, grâce notamment à l'efficacité de son attaquant Yohann Tihoni, auteur de ses dixième et onzième but de la saison.

L'AS Pueu, surprenant troisième de Ligue 1 à l'aube de la 10ème journée de championnat, a passé, ce samedi au stade de Paea, son deuxième gros test de la saison face à l'AS Pirae, champion en titre et dauphin de l'AS Dragon, leader de Ligue 1 et exempté de match ce week-end. En cas victoire, les hommes de Naea Bennett pouvaient doubler leurs rivaux de Titioro au classement. Sauf que l'armada orange a bafouillé son football face à une formation de la Presqu'île solidaire et parfaitement bien préparée. 

Au milieu de terrain, les expérimentés Raimana Li Fung Kuee, Lorenzo Tehau et le jeune Teihotu Gitton, si irrésistibles sur les précédentes rencontres, ont été muselés par les hommes de Franck Papaura. Conséquence : les hommes de couloir, Gervais Chan-Kat à droite, et Heirauarii Salem à gauche, ont manqué de munitions pour alimenter Benoit Mathon, leur serial buteur. 

Yohann Tihoni efficace devant le but

Du côté de Pueu, la tactique semblait bien établie. Une fois le ballon récupéré, les blancs de la Presqu'île ont procédé en contre. Si en première mi-temps, les coéquipiers de Yohann Tihoni ont manqué de précision dans la dernière passe, ces derniers ont rectifié le tir dans le second acte. Illustration à l'heure de jeu, lorsque Tehotu Doom bien lancé dans la surface adverse est fauché par un défenseur orange. Norbert Hauata, l'arbitre du match, n'a pas hésité à désigner le point de pénalty. Le capitaine et meilleur buteur de Pueu, Yohann Tihoni n'a pas tremblé pour inscrire son dixième but de la saison et pour donner l'avantage à son équipe (1-0). 

Un ouverture du score qui a donné des ailes aux joueurs de la Presqu'île. Moins de dix minutes après, Yohann Tihoni, bien servi par Teuaura Teihoarii à l'entrée de la surface, s'est débarrassé de son défenseur sur un beau crochet intérieur, avant de placer une frappe au premier poteau et pour tromper une nouvelle fois Quentin Beaulier (2-0). Et le coup de massue Pirae est intervenue à un quart d'heure de la fin lorsque Vaiarii Pater est venu lui aussi s'offrir son petit but (3-0). 

Les orange sont KO debout, mais ont tout de même réagi dans les ultimes instants de la rencontre. Benoit Mathon, sur un pénalty à la 88ème minute (3-1), a tenté de relancer Pirae. Mais le réveil est bien bien tardif, et Pueu inflige donc au champion en titre sa première défaite de la saison. Pirae rate donc l'occasion de repasser en tête de la Ligue 1 et sent désormais le souffle de Pueu, troisième, à trois points de la première place. 

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Le Faa'a Rugby 'Aro et le Rugby Club de Pirae valident leur ticket pour la finale

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Le Faa'a Rugby 'Aro et le Rugby Club de Pirae valident leur ticket pour la finale
Tahiti, le 14 mars 2021 – Les demi-finales retour du championnat de rugby se sont jouées samedi à Fautaua. Dans la première rencontre, le Faa'a Rugby 'Aro, leader de la phase régulière, a une nouvelle fois dominé dans les grandes largeurs le Arue XV Mili (61-22) pour valider son ticket pour la finale. Le second billet est revenu au Rugby Club de Pirae. Battu d'un tout petit point match aller par le Punaauia Rugby Club, le champion en titre s'est assuré sa place en finale en dominant, samedi, son adversaire sur le score de 18-9. 

Plus d'infos à venir....

 
CHAMPIONNAT DE TAHITI 2020-2021 Résultats des demi-finales retours. La Finale du Championnat de Tahiti de 1ère division...
Publiée par Fédération Polynésienne de Rugby - Tahiti sur Dimanche 14 mars 2021

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​Toujours aucune nouvelle de l'avion disparu samedi vers Papara

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​Toujours aucune nouvelle de l'avion disparu samedi vers Papara
Tahiti, le 14 mars 2021 – Dimanche matin, les secours étaient toujours sans nouvelles de l'appareil Tecnam P2008 et de son pilote disparus samedi après-midi et aperçus pour la dernière fois vers Papara. Un Falcon et des moyens nautiques sont déployés dimanche.
 
Toujours aucune nouvelle dimanche matin du petit appareil Tecnam P2008 et de son jeune pilote partis de l'aéroport de Tahiti-Faa'a et portés disparus depuis samedi vers 17 heures après avoir été aperçus pour la dernière fois vers Papara. Après les recherches menées samedi, un avion Falcon a décollé vers 6 heures dimanche matin de l'aéroport de Tahiti-Faa'a et des moyens nautiques ont été déployés entre Papara et la Presqu'île, sous la coordination du Centre de secours du JRCC Papeete. La Falcon va poursuivre ses recherches dimanche, en étendant notamment les observations à la zone située au sud de la Presqu'île.
 

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Franc succès du centre de vaccination pour tous à la présidence

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Franc succès du centre de vaccination pour tous à la présidence
Tahiti, le 14 mars 2021 – Le centre de vaccination ouvert à toutes les personnes de plus de 18 ans samedi et dimanche à la présidence a rencontré un franc succès et connu une forte affluence ce week-end.
 
Premier centre de vaccination ouvert à toutes les personnes de plus de 18 ans en Polynésie française, le "drive" annoncé jeudi par le président Edouard Fritch et mis en place samedi et dimanche à la présidence a particulièrement bien fonctionné ce week-end. Ouvert de 8 à 16 heures samedi et de 8 à 12 heures dimanche, le centre installé sous le chapiteau de la présidence a connu une très forte affluence, sans pour autant causer de problèmes d'organisation, soulignaient samedi sur place les volontaires à la vaccination.
 

Franc succès du centre de vaccination pour tous à la présidence

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​L'emploi "stable" en janvier, le secteur de la construction dopé

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​L'emploi
Tahiti, le 14 mars 2021 – L'emploi salarié marchand reste stable (+0,2%) au mois de janvier 2021, annonce l'ISPF. Le secteur de la construction est quasiment revenu à son pic d'avant crise en terme d'emploi.
 
L'emploi salarié marchand reste "stable" à +0,2% au mois de janvier 2021, selon les derniers chiffres publiés vendredi par l'Institut de la statistique en Polynésie française (ISPF). Dans le détail, l'indice de l'emploi a progressé principalement dans les secteurs de la construction (+0,9%) et de l'hôtellerie-restauration (+0,8%) pour ce mois de janvier, mais est resté atone dans le secteur des services. Sur une année, l'indice de l'emploi est en recul de -5,7% après l'énorme décrochage du confinement, reparti sur les bases des chiffres de 2017/2018 depuis juin dernier. Précision néanmoins, alors que le gouvernement a insisté sur sa volonté de relancer la commande publique, l'indice de l'emploi dans le secteur de la construction est remonté quasiment jusqu'à son pic d'avant crise.

 


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Enquête Disclose : Le CEA se défend et attend les "données" du livre Toxique

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Enquête Disclose : Le CEA se défend et attend les
Tahiti, le 14 mars 2021 – Le commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), dont l'étude de 2006 est remise en cause par l'enquête publiée par Disclose et le livre Toxique sur les essais nucléaires menés en Polynésie française, a réagi vendredi dans un communiqué pour défendre ses conclusions de l'époque, contester certaines affirmations de l'enquête journalistique et indiquer attendre "les méthodes utilisées et les hypothèses retenues dans les calculs menés par les auteurs de Toxique" qui "ne sont pas données en détail dans ce livre".
 
Le commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) a réagi vendredi dans un communiqué aux conclusions de l'enquête journalistique de Disclose et à la publication du livre Toxique dénonçant une sous-évaluation des retombées radioactives après les essais nucléaires menés en Polynésie française. Dans son enquête, Disclose remettait en cause les calculs menés par le CEA pour aboutir en 2006 à la publication du ministère de la Défense intitulée "La dimension radiologique des essais nucléaires français en Polynésie – A l'épreuve des faits". Plus précisément, l'enquête et le livre dénoncent le fait que les hypothèses de calcul du CEA minimiseraient l'impact des retombées radioactives pour les populations vivant en Polynésie française à l'époque des tirs.
 
Dans son communiqué, le CAE commence par préciser que "la méthode de calcul utilisée par le CEA et présentée dans l’ouvrage de référence de 2006 a été analysée par des experts internationaux mandatés par l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). La méthode et les résultats du CEA ont été validés. Les experts ont conclu : 'l’exposition réelle est probablement inférieure à celle publiée dans le livre du ministère de la défense'." Un argument également contesté par l'enquête de Disclose, qui affirme que l'AIEA n'avait pas accès à l'époque aux données sources, classifiées, utilisées par le CEA. L'enquête de Disclose cite d'ailleurs une source de l'AIEA ayant participé aux travaux à l'époque et confirmant que l'Agence placée sous l'égide de l'ONU n'avait fait que "regarder s'il n'y avait pas d'énormes erreurs dans l'étude du CEA".
 
Le CEA affirme de son côté que "des documents de synthèse sur les retombées des essais nucléaires  français en Polynésie, comprenant des éléments scientifiques et techniques des experts du CEA, ont été publiés dès 1998. En effet, à l’issue de la dernière campagne d’expérimentations nucléaires qui s’est achevée en 1996, la politique de transparence décidée par le Président de la République s’est traduite par la réalisation et la publication d’études internationales sur l’évaluation des effets des expérimentations sur l’environnement et les populations."
 
Des conclusions remises en cause
 
Le Commissariat à l'énergie atomique réagit ensuite aux calculs de doses réalisées par les auteurs du livre Toxique, en regrettant que "les méthodes utilisées et les hypothèses retenues dans les calculs menés par les auteurs de Toxique ne sont pas données en détail dans ce livre, qui fait référence à des publications à paraître sur lesquelles se basent les conclusions des auteurs". Le CEA indique en particulier qu'il "manque des précisions sur les données d’entrée retenues par les auteurs sur les temps de présence des populations à l’extérieur, sur la radioactivité ajoutée dans les aliments, sur les rations alimentaires…, ce qui ne permet pas au CEA d’expliquer à ce jour les différences entre les résultats cités dans Toxique et ceux du CEA".
 
Le CEA affirme ensuite qu'une "première analyse" des révélations de Disclose montre que "si des différences existent entre les mesures utilisées par leurs auteurs et par le CEA, ces différences n’induiraient pas de modification significative des doses auxquelles la population de Polynésie française a été exposée". En particulier, le CEA conteste les affirmations de Disclose selon lesquelles ses chercheurs n'ont pas pris en compte l'eau de pluie comme eau de boisson pour les Polynésiens, notamment pour calculer la dose à la thyroïde par ingestion d’eau reçue par la population des îles Gambier suite à l’essai Aldébaran. "En effet, comme l’indique le rapport de l’Office de la Recherche Scientifique et Technique Outre-Mer (ORSTOM) de 1966 dont le CEA avait connaissance : 'la population utilise pour ses besoins divers des eaux de toutes origines : l’eau de pluie, l’eau d’écoulement superficiel, l’eau de source et l’eau des nappes côtières'. La contribution de l’eau de pluie dans l’eau de boisson prélevée n’a donc pas été exclue par le CEA pour faire ses calculs. Les eaux analysées étaient représentatives des eaux consommées."
 
Enfin, le commissariat conclut sur l'impact de l'essai Centaure, dont les retombées radioactives font l'objet d'une réévaluation par l'enquête de Disclose et par le livre Toxique. "La valeur du dépôt au sol à Mahina prise par le CEA est issue d’une mise à jour des premières mesures présentées dans le document déclassifié qu’ont utilisé les auteurs de Toxique, correspondant à une baisse de 36%. Quoi qu’il en soit, sur la population de Pirae, enfant comme adulte, une augmentation de 36% de la valeur des dépôts prise en compte par le CEA ne modifierait pas les valeurs de doses efficaces totales reçues par cette population, présentée dans le rapport de 2006. En effet, dans ce cas, la dose externe due au dépôt n’a qu’une contribution mineure à la dose efficace totale par rapport à celle due à l’ingestion", termine le CEA.
 

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Hervé Arcade enlève au sprint la Cyclo Malmezac

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Hervé Arcade enlève au sprint la Cyclo Malmezac
Tahiti, le 14 mars 2021 - Hervé Arcade, 43 ans, conseiller technique auprès de la fédération de cyclisme depuis fin janvier, a remporté, dimanche, la Cyclo Malmezac. Le coureur martiniquais a bouclé le parcours de 90 km en un peu plus deux heures et dix minutes. Il a devancé au sprint Heiarii Manutahi. Nuumoe Lintz complète le podium de cette première course de l'année. 

Retour à la compétition, dimanche, pour le peloton polynésien. Ce dernier avait en effet rendez-vous au vélodrome de Fautaua pour une nouvelle édition de la Cyclo Malmezac. Au programme trois parcours : Le Mini 'Aito de 12 km, le 'Aito de 40 km et enfin la course reine, le Super 'Aito de 90 km avec un départ lancé au RSMA de Mahina, direction Faratea avant un retour vers le vélodrome de Fautaua. 138 coureurs, dont 55 pour le Super 'Aito, étaient inscrits pour ce retour sur les routes. Kahiri Endeler, Heiarii Manutahi, Teva Poulain, Toanui Gobrait ou encore Nuumoe Lintz étaient évidemment présents pour en découdre.

On notait également la présence d'Hervé Arcade, 43 ans, nouveau conseiller technique auprès de la fédération tahitienne de cyclisme, au sein de ce peloton très bien fourni. "J'avais annoncé que je voulais quand même m'aligner sur certaines courses" a indiqué l'intéressé. "Je ne pourrai pas courir tout le temps parce qu'il va falloir que j'aie aussi un œil extérieur, sur l'organisation notamment. Mais m'aligner sur les courses, ça me permet d'être au contact des coureurs, de voir un peu qui sont les hommes forts, quelle ambiance il y a dans le peloton. Et puis en étant sur le vélo, je pense que ça dynamise tout le peloton, même si il y a déjà du très bon niveau."

Arcade revient sur Poulain avant de finir Manutahi au sprint

Plus que de jauger le niveau des cyclistes polynésiens, Hervé Arcade, champion des Caraïbes en 2005, a montré qu'il avait encore de beaux restes. Après donc un départ lancé au niveau du RSMA de Mahina, le peloton est resté groupé pendant une quinzaine de kilomètres, avant qu'un groupe de 16 coureurs ne se détache. Ensuite, plus aucune grosse manœuvre à signaler, jusqu'au retour vers le vélodrome de Fautaua et la montée du Tahara'a. 

Moment choisi par Teva Poulain pour placer son attaque et pour s'emparer de la tête de la course. "Teva a placé une belle attaque dans le Tahara'a. Mais en solitaire, j'ai réussi à refaire mon retard sur lui", a expliqué Hervé Arcade. Les deux hommes de tête sont ensuite rejoints par Heiarii Manutahi. Ce dernier et Arcade ont ensuite lâché leur compagnon pour se disputer la victoire au sprint. À ce petit jeu, le Martiniquais a été le meilleur ce dimanche, bouclant les 90 km en un peu plus de deux heures et dix minutes d'effort. Heiarii Manutahi s'est donc classé deuxième. Et pour la troisième place, Nuumoe Lintz a réglé au sprint Teva Poulain et Benjamin Zorgnotti. 

Les cyclistes ont désormais rendez-vous vendredi sur la piste du vélodrome de Fautaua pour la première manche de l'Omnium. Pour la prochaine course sur route il faudra patienter jusqu'à la mi-mai et la Cyclo de Teva i Uta. 

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Sandrine et Karl, Miss Prestige et Mister Chic

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Sandrine et Karl, Miss Prestige et Mister Chic
Tahiti, le 14 mars 2021 – Sandrine Chavagnac et Karl Chung-Tan ont été élus Miss Prestige et Mister Chic 2021 samedi soir à l'hôtel Le Tahiti de Arue, au terme de la première édition de l'élection plusieurs fois reportée en raison de la situation sanitaire.
 
Tout vient à point à qui sait attendre. Reportée en mai au Méridien, puis en octobre à la Maison de la culture, la première édition de l'élection de Miss Prestige et de Mister Chic au fenua s'est déroulée samedi entre 16 et 19h30 à l'hôtel Le Tahiti à Arue. Après un oral organisé mercredi dernier, la soirée d'élection s'est déroulée au gré des quatre passages en tenue de ville, maillot de bain, tenue végétale et tenue de soirée devant les six membres du jury.
 
Et au terme de cette soirée de gala, c'est Sandrine Chavagnac, 18 ans, et Karl Chung-Tan, 25 ans, qui ont été sacrés Miss Prestige Tahiti et Mister Chic Tahiti 2021 ! Heitimoe Garbutt a été élue première dauphine et Merehau Teore deuxième dauphine. Joe Tinirau est quant à lui premier dauphin de Mister Chic Tahiti et Hanoa Temaiana deuxième dauphin.
 
Les deux lauréats iront défendre les couleurs du fenua à l'élection de Miss Prestige National, créée en 2010 par Fanny Patureau, et à celle de Mister Chic France, même si le concours est actuellement en stand-by en raison du contexte sanitaire. En attendant, retrouvez d'ores et déjà toutes les images de la soirée !
 


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Des fans russes de Star Wars reproduisent un vaisseau du "Mandalorian"

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Des fans russes de Star Wars reproduisent un vaisseau du
Iakoutsk, Russie | AFP | dimanche 14/03/2021 - Le Razor Crest s'est posé à Iakoutsk ! Dans une des villes les plus froides du monde, des fans sibériens de Star Wars ont reproduit le vaisseau spatial de la série "The Mandalorian", avec un réalisme impressionnant.

Le vaisseau utilisé dans la série Star Wars par le mystérieux chasseur de primes Din Djarin trône désormais fièrement sur une colline enneigée surplombant Iakoutsk, capitale de la république russe de Sakha, en Sibérie.

Fabriqué avec des panneaux de fibres, du métal et de la mousse plastique, le vaisseau fait quatre mètres de haut et "pèse plus d'une tonne", a déclaré à l'AFP Aïaal Fiodorov, 28 ans, à qui il a fallu trois mois pour le construire avec des amis.

Ils ont essayé de méticuleusement recréer l'intérieur du vaisseau, qui dispose d'une rampe d'accès et même d'un siège pour bébé Yoda, la petite créature avec laquelle le chasseur de primes forme un duo improbable.

La destruction du vaisseau durant la deuxième saison de la série avait été un "choc" pour Aïaal Fiodorov et ses amis. "On était très motivés pour le construire. Comme si nous étions à l'intérieur de la série et que nous reconstruisions le vaisseau", a-t-il expliqué.

Le jeune homme assure que le projet lui a couté 750.000 roubles (8.500 euros au taux actuel). Pour le réaliser, il a d'abord utilisé ses économies, puis vendu sa voiture avant de demander à des Russes et des entreprises de l'aider.

Pour un résultat qui en valait la peine, assure-t-il: "C'est la seule reproduction de vaisseau de ce genre dans le monde".

Et le Razor Crest est devenu une attraction pour les visiteurs et les habitants, mais aussi une inspiration dans une région qui a connu un surprenant essor de l'industrie cinématographique, au point de gagner le surnom ironique de "Sakhawood".

"Honnêtement, je ne m'attendais pas à ce que ça tourne aussi bien", estime Sémion Chichiguine, directeur d'un studio baptisé Taragai Cinema, en visite en famille pour admirer le vaisseau.

"Il y a beaucoup de gens du coin ici, et la plupart sont venus voir le navire. C'est tout simplement fantastique!"

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Covid-19: "chiffres rassurants" en Nouvelle-Calédonie, selon le gouvernement local

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Covid-19:
Nouméa, France | AFP | lundi 14/03/2021 - Les chiffres de l'épidémie de Covid-19 en Nouvelle-Calédonie, actuellement en confinement après la détection de 9 cas hors quatorzaine le 7 mars, sont "rassurants", a déclaré lundi le porte-parole du gouvernement local.       

"Les chiffres que l'on a sont plutôt rassurants, il faut rester extrêmement prudent mais cette situation nous conforte dans la stratégie sanitaire que nous avons choisie", a déclaré Christopher Gygès, à l'occasion de la conférence de presse quotidienne sur la crise.        

Après être restée un an exempte de Covid-19, la Nouvelle-Calédonie a recensé le 7 mars ses 9 premiers cas de la maladie, hors quatorzaine, après une introduction du virus via la bulle sanitaire en place avec l'archipel voisin de Wallis et Futuna.

Lundi, la Nouvelle-Calédonie comptait en tout 23 cas de Covid-19 hors quatorzaine, dont la quasi-totalité sont des personnes récemment rentrées de Wallis et Futuna ou ayant été en contact avec celles-ci. Aucun patient n'est en réanimation.

Un confinement, avec établissements scolaires fermés, est entré en vigueur pour deux semaines le 9 mars, selon une stratégie "zéro-Covid" s'inspirant de celles appliquées dans les deux grands pays de la région, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.         

Depuis un an, une quatorzaine obligatoire dans des hôtels réquisitionnés est imposée à tout arrivant en Nouvelle-Calédonie, qui ne peut en sortir qu'après 2 tests PCR négatifs. Environ 70 cas de Covid-19 ont été dépistés dans le cadre de ce sas sanitaire depuis mars 2020.     

"Une accélération considérable de la campagne de vaccination" est menée en parallèle par le gouvernement calédonien, dont l'objectif est d'atteindre prochainement 2.000 vaccinations quotidiennes.       

A ce jour sur les quelque 270.000 habitants, 11.104 ont reçu une première dose et 3.355 ont eu les deux.       

Distant de 1.800 kilomètres, l'archipel de Wallis et Futuna, vers lequel les autorités calédoniennes vont envoyer tentes, tests et matériel sanitaire cette semaine, connait une progression de l'épidémie plus inquiétante.

Le premier patient testé positif le 6 mars, qui n'est pas le "patient zéro", se trouve en réanimation à Nouméa et le nombre de malades y atteignait dimanche soir 178 pour environ 11.500 habitants.

Le ministre des outre-mer, Sébastien Lecornu, a annoncé la semaine dernière l'envoi de renforts sanitaires et de 18.000 doses de vaccin à Wallis et Futuna, territoire français le plus éloigné de la Métropole.

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"Combien de victimes?": les Australiennes manifestent contre les violences sexuelles

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Canberra, Australie | AFP | lundi 14/03/2021 - Des milliers de femmes ont manifesté lundi dans des dizaines de localités australiennes dans le cadre d'une vaste campagne contre les violences sexuelles et pour l'égalité entre les sexes, au moment où des accusations de viol plombent le gouvernement conservateur.

Un des rassemblements les plus symboliques de cette #March4Justice ("Marche pour la justice") a eu lieu à Canberra, près du Parlement fédéral, institution qui a ces dernières semaines été ébranlée par des accusations d'agression sexuelle. 

De nombreuses voix dénoncent de longue date la culture sexiste de la classe politique australienne, les affaires de harcèlement dont les femmes sont victimes.

"Vous n'entendez pas!", "Combien de victimes connaissez-vous?", "Je LA crois", pouvait-on lire sur des pancartes portées par les manifestants, pour beaucoup habillés de noir.

Kathryn Jamieson, venue spécialement de Melbourne pour défiler, a dit qu'elle "enrageait".

"Je voulais être au coeur de la contestation, j'en ai plus qu'assez", a-t-elle confié à l'AFP. "Il faut que les choses changent. Que les femmes ne soient pas crues me rend malade."

Poursuites en diffamation

Deux retentissantes affaires impliquant deux ministres ont éclaté ces derniers temps, fragilisant la position du gouvernement de centre-droit.

Il y a d'abord eu les accusations d'une ancienne employée du gouvernement. Brittany Higgins a affirmé le mois dernier avoir été violée en 2019 par un collègue dans le bureau au Parlement de Linda Reynolds, qui était à l'époque ministre de l'Industrie de défense.

Devenue ministre de la Défense, elle a été depuis critiquée pour la façon dont son cabinet aurait à l'époque accueilli les accusations de la jeune femme.

Début mars, l'"Attorney general" Christian Porter, qui est le principal conseiller juridique du gouvernement, a révélé qu'il était le ministre accusé d'avoir violé en 1988 une adolescente de 16 ans avec qui il étudiait. Cette dernière est décédée l'année dernière.

Lundi, M. Porter, qui avait vigoureusement rejeté ces allégations, a engagé des poursuites en diffamation contre la chaîne publique ABC, la première à avoir fait état de ces accusations.

La chaîne n'avait pas dévoilé l'identité du ministre mis en cause. Mais M. Porter estime qu'il était "facilement identifiable", et dénonce le "tribunal des médias".

"Le plafond de verre existe" 

De son côté, le gouvernement a ordonné une enquête indépendante sur la culture de travail au sein du Parlement.

Mais de nombreuses voix demandent un changement profond, non seulement au sein de la classe politique, mais plus largement dans l'ensemble du pays.

Devant la foule à Canberra, Mme Higgins a affirmé que son histoire rappelait "de façon douloureuse aux femmes que cela peut se produire au Parlement, et n'importe où ailleurs".

"Nous faisons le constat du fait que le système est fondamentalement bancal, le plafond de verre existe toujours et il y a de graves failles dans la structure du pouvoir au sein de nos institutions", a-t-elle poursuivi.

Les organisateurs de la campagne se sont refusés à rencontrer le Premier ministre Scott Morrison comme il le leur avait proposé, estimant qu'un entretien à huis-clos serait "irrespectueux" vis-à-vis des victimes.

"Si le Premier ministre se préoccupait vraiment des femmes (...) il ouvrirait sa porte, traverserait la cour et viendrait nous écouter", a déclaré à ABC Janine Hendry.

On estimait à 10.000 le nombre de manifestants à Melbourne alors que des milliers d'autres participaient aux rassemblements de Canberra et Sydney. Dimanche, ils avaient également été des milliers à manifester à Perth, la capitale d'Australie-Occidentale d'où vient M. Porter.

La campagne #March4Justice est porteuse de nombreuses revendications. Elle demande notamment une hausse des crédits publics alloués à la prévention des violences sexuelles contre les femmes, mais aussi la mise en oeuvre des recommandations qu'avait faites en 2020 une commission d'enquête nationale sur le harcèlement sexuel au travail.

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Meuel, Haddad, Auroy et Bordet renvoyés en correctionnelle pour l'affaire de la SEP

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Meuel, Haddad, Auroy et Bordet renvoyés en correctionnelle pour l'affaire de la SEP
Tahiti, le 14 mars 2021 - Le procès de l'ancien président de la Société Environnement Polynésien (SEP, aujourd'hui Fenua Ma), Karl Meuel, s'ouvrira le 8 juin prochain devant le tribunal correctionnel de Papeete pour quatre jours de débats. Poursuivi pour détournements de fonds publics, prise illégale d'intérêts et corruption passive, il comparaîtra aux côtés de sept autres prévenus dont les hommes d'affaires Hubert Haddad et Dominique Auroy et le conseiller municipal et ancien directeur du Port autonome, Patrick Bordet.
 
L'on croyait l'affaire de détournements de fonds publics et de corruption, dite de la Société Environnement Polynésien (SEP, aujourd'hui Fenua Ma), vouée à tomber sous le coup de la prescription. Elle va finalement faire l'objet d'un procès de quatre jours qui s'ouvrira le 8 juin prochain devant le tribunal correctionnel de Papeete. L'ancien président directeur général de la société, Karl Meuel, les hommes d'affaires Hubert Haddad et Dominique Auroy et cinq autres prévenus dont Michel Yonker et Jean-Louis Chailly, vont en effet comparaître devant la justice dans le cadre de cette affaire mise au jour en novembre 2009 à la suite d'un rapport de la Chambre territoriale des comptes (CTC).
 
Au terme de l'ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel (ORTC) rendue le 11 décembre 2018 par le juge d'instruction chargé de l'affaire, à laquelle Tahiti Infos a eu accès, le magistrat revient longuement sur le rapport de la CTC portant à l'époque sur la gestion de la SEP. Dans ce document, publié fin 2009, la CTC avait relevé de "nombreuses anomalies" relatives aux "atteintes à la probité" commises par son président, Karl Meuel. Octroi de conséquentes avances sur salaire, versement de "primes exceptionnelles", "prise en charge par la SEP de dépenses personnelles non justifiées", "financement de voyages et d'avantages exagérés sous couvert de frais de missions", attribution et paiement anticipés de marchés publicitaires à "des sociétés faisant essentiellement partie d'un groupe contrôlé par Hubert Haddad"… Le nombre des anomalies relevées par la CTC avait immédiatement déclenché l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet de Papeete.
 
Manque de vigilance et de contrôle
 
Si plusieurs de ces "irrégularités" avaient été confirmées lors de l'enquête préliminaire, les investigations avaient permis d'établir de nouveaux soupçons de détournements de fonds publics. Toutes ces irrégularités ayant été, tel que le relève le juge d'instruction dans son ordonnance, "facilitées par le mode de direction prégnant et omnipotent" de Karl Meuel ainsi que par le "manque de vigilance de ses subordonnées" et le "manque de contrôle du conseil d'administration" de la SEP.
 
Dans son ORTC, le juge d'instruction évoque notamment les dépenses engagées par Karl Meuel lorsqu'il était à la tête de la SEP sur les fonds de cette dernière alors qu'elles ne présentaient "aucune utilité" pour la société. Séjours dans de luxueux hôtels à Paris, Lyon, Sydney ou Los Angeles, "location d'une caisse à chien", frais de restauration. Estimés 900 000 Fcfp en 2003, les frais de missions avaient atteint 6,7 millions en 2006 dont 3,2 millions correspondant à des "frais injustifiés". Karl Meuel avait également pour habitude d'employer des salariés de la SEP durant leurs heures de travail à son domicile personnel. Tel que le relève le magistrat instructeur, l'ancien ministre de l'Environnement s'octroyait des "sommes très supérieures à son salaire". Durant l'enquête, il avait reconnu que cela était illégal mais avait expliqué que cela avait été fait "en toute transparence dans la mesure où, tant les personnels de la SEP que l'expert-comptable et le commissaire aux comptes, avaient connaissance des faits".
 
Ordre maçonnique
 
Outre ces dépenses très personnelles, le juge d'instruction rappelle qu'après avoir été avisé par la CTC d'un audit portant sur la gestion de la SEP, Karl Meuel avait fait verser 15 millions de Fcfp sur les trois comptes de la société. Une somme qui lui avait été prêtée, selon ses déclarations rapportées dans l'ORTC, par son "ami", Dominique Auroy. Lequel, avait-il précisé, faisait partie du "même ordre maçonnique" que lui et avait accepté de l'aider, au nom de leur amitié.
 
Or, l'enquête avait permis d'établir qu'à la même époque, la SEP "avait acheté une chaîne de tri hors d'usage à une société contrôlée par Dominique Auroy pour la somme de 37 millions". "Cette société se débarrassait ainsi d'équipements hors d'usage dont la valeur comptable était rapidement ramenée à zéro dans les comptes de la SEP et pouvait, grâce au paiement des 37 millions de Fcfp, reverser à son actionnaire, Dominique Auroy des bonis de liquidation", note le magistrat. 
 
Dépenses inconsidérées
 
Enfin, aux termes de l'ORTC, Karl Meuel est également poursuivi pour les nombreuses dépenses publicitaires engagées au nom de la SEP au profit du groupe 2H, propriété de l'homme d'affaires Hubert Haddad. Le montant annuel des contrats passés entre la SEP et 2H était passé de 10,5 millions de Fcfp en 2000 à 106 millions en 2007. Le juge d'instruction relève qu'en même temps, "le montant des créances clients et comptes attachés" était passé de 334 millions de Fcfp en 2001 à 1,2 milliards en 2007. Des "tarifs prohibitifs, sans mise en concurrence et pour des quantités tout à fait excessives" qui avaient fait dire à un employé de la SEP : "Au vu des dépenses inconsidérées faites au nom de la SEP, je me suis demandé si Karl Meuel n'était pas rentré dans une secte juive comme il en existe dans toutes les religions". L'enquête, tel que le rapporte le magistrat instructeur, avait d'ailleurs permis de démontrer que des sommes en espèces avaient été remises à Karl Meuel par Hubert Haddad ou ses proches au "moment de la signature de contrats ou de bons de commande".
 
Notons que l'ex-directeur du port autonome et actuel conseiller municipal en charge de la "police et de la prévention de la délinquance" à la mairie de Papeete, Patrick Bordet, est également renvoyé dans le cadre de cette affaire pour recel de détournements de fonds publics. Il lui est reproché d'avoir perçu 500 000 Fcfp de la SEP lorsque Karl Meuel en était président en rémunération d'une "mission de sensibilisation des maires des Tuamotu au programme de gestion de déchets" qui n'avait pas été effectuée. Mission pour laquelle Patrick Bordet avait produit une "étude" de cinq pages qui se limitait, tel que le précise le juge d'instruction à "la reprise de documentations tirées de différentes productions en sources ouvertes, et en particulier d'études établies par le ministère de l'Environnement."
 
Karl Meuel et son épouse, Hubert Haddad et Dominique Auroy, Michel Yonker, Jean-Louis Chailly, Patrick Bordet ainsi qu'un cousin d'Hubert Haddad comparaîtront devant le tribunal correctionnel à partir du 8 juin. Si la crise sanitaire le permet.
 

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2880 personnes ont reçu la première dose du vaccin ce week-end

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2880 personnes ont reçu la première dose du vaccin ce week-end
Tahiti, le 15 mars 2021 - Le point épidémiologique, transmis ce lundi matin par la direction de la santé, indique que 13 358 personnes ont reçu leur première dose du vaccin. C’est 2880 vaccinés de plus que vendredi (10 478). Ce qui s’explique par la tenue samedi et dimanche d’un centre de vaccination éphémère ouvert à toutes les personnes de plus de 18 ans à la présidence. En effet, le centre a connu une forte affluence, enregistrant sur deux jours 2400 vaccinations. À ce jour, 5 638 personnes ont reçu un traitement immunitaire complet avec deux injections. Concernant la pandémie, aucun nouveau décès lié au Covid-19 au fenua n’a été recensé au cours des dernières 72 heures. Depuis le 10 septembre, la collectivité compte 141 morts des suites d’une infection par le coronavirus en PolynésiePar ailleurs, seul dix-neuf nouveaux cas positifs ont été détectés ce week-end alors que 59 cas sont toujours considérés comme "actif » (contre 48 lundi). À l'hôpital, huit personnes étaient toujours hospitalisées en filière Covid, dont quatre en service de réanimation.
 

 


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​Le renouveau du basket marquisien

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​Le renouveau du basket marquisien
Nuku Hiva, le 15 mars 2021 - En l’espace d’un an, le district de basketball de Nuku Hiva a insufflé un nouvel élan à la discipline sur l’île et même dans tout le nord de l’archipel, avec notamment la création d’une école de basket, un renforcement des entraînements, des rencontres inter-îles et la formation de nouveaux entraîneurs.

Il aura fallu à peine un an à la jeune présidente du district de basketball de Nuku Hiva, Jeanne Richard Teremihi, et son équipe pour redorer le blason de la discipline dans le nord de l’archipel, en redynamisant les entraînements des clubs déjà existants et en créant une école de basketball dédiée aux enfants de l’île. Jeanne et son équipe sont également à l’origine de la mise en place de matchs trois/trois et des formations d’entraîneurs marquisiens dispensées très récemment par la fédération tahitienne de basketball à Taiohae.

“Mon objectif en tant que présidente du district de basketball de Nuku Hiva et très bientôt de l’archipel des Marquises est de développer la discipline dans toutes les îles, explique Jeanne Richard Teremihi. C’est pourquoi nous allons prochainement nous déplacer sur l’île de Ua Huka pour rencontrer le représentant de la jeunesse et des sports de cette l’île ainsi que le maire afin de voir comment nous pouvons mettre en place des entraînements de basketball. Nous avons comme objectif aussi de nous rendre à Hiva Oa où le basketball est en sommeil afin de recréer des équipes séniors homme et femme.”

En attendant, depuis quelques jours les responsables du basketball de Nuku Hiva mettent les bouchées doubles lors des entraînements quotidiens afin d’optimiser les résultats de leurs joueurs adultes et enfants lors des prochaines échéances sportives.
“Il existe sur l’île de Ua Pou une équipe, l’As Mataiki, qui est très motivée et avec qui nous travaillons étroitement, indique Jeanne. D’ailleurs, nous organisons ensemble le week-end prochain, du 19 au 21 mars, une rencontre de la Coupe minute retour. Pour cela nous allons amener à Ua Pou des enfants U11, U15, des séniors hommes et des séniors femmes. Soit environ cinquante personnes, tous les clubs de basketball de Nuku Hiva seront représentés pour cet événement.”

A l’occasion de cette compétition, les joueurs de Nuku Hiva et de Ua Pou devraient se mesurer sur des matches de trois/trois et des concours de trois points.

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Sans Covid, Bora Bora respire

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Sans Covid, Bora Bora respire
Bora Bora, le 15 mars 2021- Depuis le 5 mars, Bora Bora est officiellement Covid-free. Une situation très appréciée sur l’île qui retrouve un petit air de normalité, en attendant la réouverture des frontières.

Selon le bureau de veille sanitaire aux Raromatai, Bora Bora est officiellement Covid-free. Depuis le 5 mars, l’île ne compte plus aucun cas actif de Covid-19. Une nouvelle forcément bien accueillie par la population qui se réjouit de pouvoir profiter de ce répit, et qui se félicite des résultats positifs des efforts qu’elle a fournis.

Mareva Tetahiotupa, maire adjointe en charge de la santé à Bora Bora, ne cache pas son enthousiasme : “Nous sommes tous contents, je suis fière qu’enfin Bora Bora soit Covid-free, nouveau terme dans notre vocabulaire quotidien. Cela veut dire que nos efforts communs payent (…) On continue de mobiliser nos efforts et j’appelle la population à continuer à prendre en considération les mesures et restrictions sanitaires. Nous avons reçu la visite d’une délégation de la Direction de la santé dans nos structures de soin en début d’année et on se félicite de tous ces travaux en faveur de la protection des administrés. Les muto’i ont fait leur part jusque dans nos servitudes pour empêcher les rassemblements sauvages, les guides sanitaires se sont eux aussi mobilisés dans tous les lieux publics (…), nous sommes tous fiers de ce travail commun. La vaccination est toujours en cours, elle est ouverte à tout le monde.”

Particulièrement touchée par la crise avec une baisse de la fréquentation touristique allant jusqu’à 90%, l’île savoure cette petite victoire en attendant la réouverture des frontières. Car leur fermeture a créé une situation inédite. Avec une île sans touristes, les liens au sein de la population semblent s’être développés. Les plages et les motu sont redevenus des lieux de rendez-vous des familles ou entre amis, la vie reprend un cours presque normal dans les rues. Certains restaurants organisent des soirées à thème où se retrouvent des noctambules.

Emcy Terai, chef d’entreprise à Matira se réjouit de la situation : “C’est une bonne nouvelle pour nous, cela veut dire que l’on respecte les gestes barrières, à Matira il y a le panneau du port obligatoire du masque mais sur la plage on ne va pas bronzer avec le masque bien sûr, on ne porte pas non plus le masque dans la mer. On est content de ce Covid-free. Nous sommes enfin libres, c’est la mort du pays depuis le début de la pandémie et aujourd’hui on s’en remet, les gens profitent de revenir à la plage de Matira en famille avec les enfants. Ça fait du bien. Franchement le Covid-free se fait sentir donc on profite de notre lagon et notre fenua avant l’ouverture des frontières.”

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​Aéroport de dégagement à Rangiroa : le ministre rassure les riverains

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​Aéroport de dégagement à Rangiroa : le ministre rassure les riverains
Rangiroa, le 15 mars 2021– Jean-Christophe Bouissou, ministre en charge des Transports interinsulaires a tenu samedi à Rangiroa une réunion d’information au sujet du projet d’aéroport de dégagement qui impliquerait des aménagements et notamment l’allongement de la piste. Il a tenu à rencontrer les riverains afin de les rassurer et répondre à leurs interrogations. 

Jean-Christophe Bouissou, ministre en charge des Transports interinsulaires accompagné du directeur de l’Aviation civile Georges Puchon, des membres de la direction d’Aéroport de Tahiti (ADT) s’est déplacé à Rangiroa samedi pour une réunion d’information auprès des riverains dont les habitations longent la piste. Le maire Teina Maraeura et son conseil municipal ont également pris part à cette rencontre qui avait pour but d’apporter des précisions sur le projet d’aéroport de dégagement à Rangiroa, capable d’offrir une piste de secours pour des avions des lignes internationales qui ne pourraient pas se poser à Tahiti-Faa’a.

En effet, le Pays a plusieurs fois manifesté sa volonté de disposer de son propre aéroport de dégagement, rôle tenu jusqu’à présent par celui de Rarotonga aux îles Cook. Le projet, qui représente un budget d’environ 3 milliards de Fcfp, implique notamment l’élargissement et l’allongement de 100 mètres de la piste actuelle. Le ministre a souhaité rassurer les habitants et répondre à leurs interrogations. Il a tout d’abord précisé qu’aucune expropriation ne sera effectuée pour le projet. Il a également souligné l’opportunité de développement que ce projet apporterait à l’île.

Les riverains dont les habitations longent la piste s’inquiètent néanmoins de la pollution et des nuisances sonores qu’il pourrait apporter. À l’image d’Eugène Ami : “Le gros problème est la santé, avec la pollution des réacteurs qui se pose sur nos toitures. Ensuite nous récupérons l’eau, et qui va boire cette eau ?”
Jean-Christophe Bouissou a indiqué que le projet ferait prochainement l’objet d’une enquête publique afin de recueillir l’avis de la population de Rangiroa.

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Le surcoût de 500 Fcfp sur les boîtes postales suspendu

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Le surcoût de 500 Fcfp sur les boîtes postales suspendu
Tahiti, le 15 mars 2021 – Le tribunal administratif de Papeete a suspendu lundi la décision de Fare Rata d'imposer un surcoût de 500 Fcfp par tout autre utilisateur que l'abonné de ses boîtes postales. Le juge a estimé qu'il existait un "doute" sur la légalité de cette décision qui n'est pas passée par le conseil des ministres.
 
Petite victoire et joli coup de pub pour l'association de consommateur Te Tia Ara. Lundi après-midi, le tribunal administratif a accepté la demande de l'association de suspendre la "suscription" –le surcoût de 500 Fcfp annuel– demandé depuis le 1er janvier dernier à chaque titulaire d'une boîte postale pour chaque autre utilisateur de la même adresse. L'objectif pour Fare Rata, la filiale de l'OPT en charge des activités postales, était d'éviter qu'une seule boîte postale ne puisse être partagée par un trop grand nombre d'utilisateurs. Aux 2 000 Fcfp d'abonnement annuel, les nombreux abonnés aux boîtes postales de Fare Rata devaient donc ajouter 500 Fcfp pour chaque destinataire supplémentaire susceptible de recevoir du courrier dans leur boîte. Faute de quoi, le courrier mal adressé était retourné à l'envoyeur.
 
La mesure, très impopulaire, a suscité l'ire de Te Tia Ara qui l'a contestée devant le tribunal administratif de Papeete. D'abord en "référé" –en urgence– pour demander sa suspension, puis plus tard sur le fond pour demander son annulation.
 
Droit privé ou droit public ?
 
Fare Rata s'est d'abord défendue en estimant qu'étant une filiale de l'OPT gérant des contrats de droit privé avec ses clients, le tribunal administratif n'était pas compétent pour traiter ce recours. Mais pour le juge au contraire, une affaire concernant des usagers d'un "service public postal" et la "détermination d'un tarif de prestation" a toute sa place devant une juridiction administrative. Autre argument de forme de Fare Rata, son augmentation tarifaire n'est pas une "décision" attaquable, mais simplement une "information aux usagers" de la fin de la "tolérance existante en ce qui concerne l’acceptation d’expédition gratuite dans les boîtes postales d’autres courriers que ceux adressés au titulaire de ladite boîte". Toujours pas de quoi convaincre le juge qui a estimé que Fare Rata n'avait pas été en mesure d'expliquer à partir de quel moment elle avait décidé de surfacturer un tel service.
 
La "suscription" suspendue
 
Sur le fond enfin, le tribunal administratif a rappelé plusieurs dispositions du statut de la Polynésie française et du code des Postes et télécommunications. Selon ces différents textes, l'instauration d'une "rémunération supplémentaire" par Fare Rata pour délivrer du courrier au bénéfice d'autres personnes que les abonnés d'une boîte postale s'apparente à la fixation de "tarifs postaux" eux-mêmes soumis à l'approbation du conseil des ministres. Or le conseil des ministres n'ayant pas été saisi de cette question de surcoût de 500 Fcfp sur l'abonnement annuel des boîtes postales, il existe un "doute sérieux" quant à la "légalité" du procédé.
 
Du côté de la direction de Fare Rata, on indiquait lundi avoir donné immédiatement pour instruction de "suspendre le paiement de toute nouvelle suscription" de 500 Fcfp, tout en indiquant qu'il était sérieusement envisagé de faire appel de cette décision. Pour les abonnés qui auraient déjà réglé un surcoût de 500 Fcfp depuis le 1er janvier dernier, il faudra donc attendre que l'affaire ne soit jugée définitivement sur le fond pour savoir si le surcoût est, ou non, totalement et définitivement annulé.
 
Antoine Samoyeau
 

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​Une piétonne de 23 ans mortellement fauchée à la Presqu'île

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​Une piétonne de 23 ans mortellement fauchée à la Presqu'île
Tahiti, le 15 mars 2021 – Une femme de 23 ans est décédée à la Presqu'île après avoir été fauchée par un véhicule. Le conducteur est en garde à vue.
 
Une jeune femme de 23 ans a été mortellement fauchée par un véhicule alors qu'elle marchait en bord de route entre Pueu et Tautira dimanche après-midi, rapportent nos confrères de TNTV. Le conducteur âgé de 35 ans a été placé en garde à vue et soumis à un dépistage de l'alcoolémie.
 

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