Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46756 articles
Browse latest View live

​Teva Rohfritsch entre à la commission des finances du Sénat

$
0
0
​Teva Rohfritsch entre à la commission des finances du Sénat
Tahiti, le 7 octobre 2020 - Le sénateur Teva Rohfritsch est nommé membre de la commission de finances au palais du Luxembourg.

Membre depuis lundi du groupe LREM, rebaptisé Rassemblement, démocrate, progressiste et indépendant (RDPI) au Sénat, Teva Rohfritsch a été nommé mardi au sein de la commission des finances. Le sénateur polynésien a participé mercredi aux opérations de constitution du bureau de cette instance chargée d'examiner les lois de finances pour le compte de la chambre haute du Parlement.
"Une nouvelle étape de franchie", commente-t-il sur sa page Facebook. "Une commission prestigieuse où je tâcherai de défendre les intérêts de notre Pays au mieux." L’élu Tapura Huiraatira ironise aussi sur la qualité qui était la sienne lors du vote pour le renouvellement du bureau de la commission des finances : "J’ai eu l’honneur de participer aux opérations de mise en place de la commission, du vote du président et du rapporteur général en ma qualité de plus jeune membre de la commission. Ca me rajeunit !"

De son côté, la sénatrice Lana Tetuanui a été reconduite mardi parmi les 49 membres de la commission des lois. Une commission dans laquelle elle siège depuis 2015.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​Dixième décès lié au Covid au fenua

$
0
0
​Dixième décès lié au Covid au fenua
Tahiti, le 7 octobre 2020 – Le dernier bulletin épidémiologique diffusé mercredi par le Pays fait état d'un dixième décès lié au Covid-19 et de 46 hospitalisations en cours.
 
Le Pays a diffusé mercredi son bilan épidémiologique tri-hebdomadaire sur les chiffres du Covid-19 en Polynésie française. On dénombre un dixième décès depuis lundi et 46 personnes hospitalisées dont 5 en réanimation. Le bilan total des cas détectés est de 2 358 depuis le 15 juillet, parmi lesquels 491 cas actifs.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Polynésie Alzheimer lance un nouveau projet : Halte-répit

$
0
0
Polynésie Alzheimer lance un nouveau projet : Halte-répit
TAHITI, le 7 octobre 2020 - Yolande Chevouline est présidente de l’association Polynésie Alzheimer depuis mars 2020. Elle porte le nouveau projet de l’association, halte-répit, qui vise à réunir des duos aidants-aidés pour parler, créer, se détendre, partager ses doutes, ses difficultés mais aussi ses joies.

"Ma mère est Alzheimer depuis 2016", indique Yolande Chevouline.

Au décès de son père, elle a accueilli sa mère chez elle, pendant 11 mois. "C’est pendant cette période que je me suis rendu compte qu’elle avait changé. Quand on voit les gens ponctuellement, on ne décèle pas toujours les nouveaux comportements."

Petit à petit, sa mère était devenue plus passive, elle oubliait tout. Elle prenait pour elle les histoires des autres. "Elle faisait des choses que je trouvais aberrant et je lui en voulais. Honnêtement, je pensais qu’elle le faisait exprès, je la contredisais, je perdais patience et on se chamaillait."

Diagnostic, le choc

Yolande Chevouline s’est tournée vers le médecin traitant de la famille. Une série de tests a été réalisée et le diagnostic est tombé. Un choc pour toute la famille.

"On entend l’annonce, et on est désemparé. Les médecins n’ont pas le temps pour parler de la maladie, expliquer son évolution." Ils n’ont pas le temps de parler du rôle des aidants, de leurs responsabilités et de tous les obstacles qu’ils vont devoir surmonter. Ils n’ont pas le temps de décrire les nouveaux liens à établir, les attitudes et comportements à adopter.

Car les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer changent. "Ma mère n’était plus la personne que j’avais connue", rapporte Yolande Chevouline. Or, si la maladie altère progressivement les capacités intellectuelles, elle n’empêche pas la personne atteinte de ressentir ou d’exprimer des émotions.

Une personne malade d’Alzheimer s’appuie d’ailleurs davantage sur ses compétences affectives pour communiquer, elle est donc beaucoup plus sensible à ce qui l’environne.

L’aidant lui aussi a besoin de soutien

L’entourage d’une personne malade doit être à l’écoute, essayer de se mettre à sa place, de comprendre ce qu’elle éprouve pour prévenir les incidents, anticiper les peurs, rassurer.

Mais le rôle d’aidant est lourd à porter, il ne s’improvise pas. L’aidant a, lui aussi, un grand besoin de soutien. Yolande Chevouline revient sur son propre parcours d’aidant. "On m’a parlé de l’association et des cafés mémoires qui étaient organisés." Elle a participé à l’un d’eux avec sa sœur. "J’ai ensuite demandé à mon frère, nous sommes trois dans la fratrie, de nous rejoindre dans l’association."

Polynésie Alzheimer lui a beaucoup apporté. Elle a rencontré des spécialistes, suivi des formations, échangé avec d’autres familles. Elle a pu s’ouvrir aux autres et prendre conscience qu’elle n’était pas seule. Lors du dernier renouvellement du bureau en mars, il n’y a eu aucune candidature au poste de président.

"Je n’ai pas eu le choix, soit je me portais volontaire, soit l’association était mise en sommeil." Or, sans Polynésie Alzheimer, qu’auraient fait les malades et leur famille ? Yolande Chevouline prend ses marques. Elle doit surmonter sa timidité pour aller de l’avant, rencontrer les institutions. Elle doit comprendre tous les rouages de la prise en charge.

Elle a des objectifs pour l’association. Elle aimerait pérenniser le projet Halte-Répit (lire aussi encadré Halte-répit : faites une pause !). Elle apprécierait que l’association ait une salle à elle.

Elle rêve également de mettre en place une sorte de village sécurisé où tous les malades pourraient vivre "le plus normalement possible, avec les professionnels dont ils ont besoin kiné, orthophoniste, nutritionniste".

Polynésie Alzheimer lance un nouveau projet : Halte-répit
Halte-répit : faites une pause !

Polynésie Alzheimer lance le projet Halte-répit pour permettre aux aidants de faire une pause dans leur quotidien. Il s’agit de séances qui, sur un temps donné, permettent aux aidants de se joindre à un groupe de paroles animé par un psychologue et aux aidés de pratiquer l’art-thérapie.

Pour qui ?
Pour cinq duos aidant/aidé.
L’aidant est celui qui s’occupe quotidiennement d’une personne malade d’Alzheimer.
L’aidé est la personne atteinte de la maladie. Pour le projet, elle doit être toujours valide au niveau de la motricité supérieure de son corps (peut utiliser ses mains) et pouvoir se déplacer même en fauteuil roulant (pas alité).

Quelle organisation ?
Deux groupes sont constitués, chaque groupe sera dans une salle différente mais proche.
Le groupe des aidants se retrouve pour partager ses expériences et astuces dans l’accompagnement d’une personne atteinte de la maladie. Ainsi, chacun pourra comprendre qu’il n’est pas seul dans ce qu’il peut vivre. Cet espace est un lieu de parole, confidentiel, où l’Aidant peut parler de ses difficultés, de ses angoisses, de ses peurs et même de ses joies rencontrées dans ce quotidien parfois pesant. En d’autres termes, c’est un temps pour lui-même. Une psychologue clinicienne animera le groupe.

Le groupe des aidés sera accompagné par des bénévoles de l’association formés à l’écoute et à l’accompagnement de proximité de personnes malades d’Alzheimer pour ce projet Halte-répit. Une art-thérapeute certifiée animera la séance. Les personnes malades d’Alzheimer trouveront l’occasion de s’exprimer autrement que par le langage, via une activité peinture, une activité de découpage, de collage, et encore d’autres outils adaptés à leur volonté d’expression. Il n’y a aucune nécessité de résultat, tout est mis en place pour accueillir ce qui vient lors des séances... et au rythme de la personne.

Vous avez des doutes ?

Perte de la notion du temps, changement d’humeur fréquent, oubli d’événements récents, difficulté à reconnaître certaines personnes … Différents signes peuvent être révélateurs de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée. Pour vous ou pour vos proches, restez attentif.

Parmi les signes il y a :
- Les pertes de mémoires : la personne oublie de plus en plus souvent des événements récents de sa vie personnelle et de son entourage,
- Les difficultés à accomplir des tâches quotidiennes comme effectuer des travaux familiers, préparer un repas, faire des courses,
- Les problèmes de langage : la personne ne retrouve plus des mots simples, usuels,
- La désorientation dans le temps et l’espace : la personne peut se perdre dans des endroits familiers, confondre les saisons,
- Les difficultés dans les raisonnements abstraits, ce qui entraîne des difficultés pour effectuer par exemple la gestion administrative de la famille, la gestion des comptes,
- La perte d’objets,
- L’altération du jugement, la perte de capacité à évaluer les situations comme porter des vêtements inadaptés, acheter de la nourriture en grande quantité,
- La modification du comportement : dépression, anxiété, irritabilité, agitation,
- Les pertes de motivation y compris pour des activités qui étaient des passions,
- Le changement de personnalité : jalousie, idées obsessionnelles de préjudice, exubérance excessive…

En cas de doutes, parlez-en à votre médecin traitant.

Les maladies apparentées

Plusieurs maladies sont couramment apparentées à la maladie d'Alzheimer. Elles lui ressemblent par quelques aspects mais possèdent toutefois certaines caractéristiques propres. Ce sont les démences liées à une dégénérescence neuronale, dont la démence vasculaire, les dégénérescences fronto-temporales (maladie de Pick), la démence mixte, la démence à corps de Lewy.

Ces maladies se traduisent par des pertes de mémoire ainsi que des difficultés d’orientation spatio-temporelle, de motricité, de raisonnement, d’exécution de tâches complexes, de capacités d'expression, etc.

Les symptômes de la maladie de Parkinson sont un tremblement des membres au repos, une lenteur des mouvements et une altération des mouvements automatiques, une hypertonie musculaire.

La maladie s'accompagne de plus de troubles psychiques. Ce n'est pas en soi une démence, mais environ 25% des malades de Parkinson finissent par souffrir de symptômes similaires après quelques années.

Contacts

Tél.: 87 35 50 19
FB : Polynesie Alzheimer
Mail : polynesie.alzheimer2@gmail.com


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Des tests rapides en renfort pour les voyageurs vers Tahiti

$
0
0
Des tests rapides en renfort pour les voyageurs vers Tahiti
Tahiti, le 7 octobre 2020 - Le principe d’un test rapide de détection du Covid à l’aéroport est à l'étude pour permettre l’embarquement des voyageurs à destination de Tahiti non encore détenteurs du résultat de leur test PCR à J-3.
 
Le sujet a été évoqué mardi durant l’entretien entre Edouard Fritch et le ministre de la Santé, Olivier Véran, au ministère de l’avenue Duquesne à Paris. Des tests antigéniques devraient bientôt être proposés à l’aéroport aux voyageurs en partance pour Tahiti mais non encore détenteurs du résultat de leur test PCR obligatoire de J-3. Le test antigénique se pratique sur prélèvement nasopharyngé, avec un rendu des résultats dans les 30 minutes. Il sera donc possible de monter dans l’avion, s’il s’avère négatif. Mais la règle du test PCR à effectuer trois jours avant le départ demeure la norme. Les voyageurs souhaitant bénéficier du test rapide devront au préalable présenter l’attestation certifiant que la démarche a bien été effectuée.

De nombreux voyageurs, et notamment des résidents souhaitant revenir en Polynésie, rencontre actuellement des difficultés à obtenir dans les temps le résultat de leur test PCR à 72 heures obligatoire pour l’embarquement. Les délais pour se faire tester en métropole ne cessent de s’allonger. Une fois prélevé, les échantillons des voyageurs, considérés comme non-urgents, viennent grossir les stocks des laboratoires d’analyse médiale qui peinent déjà à suivre la cadence imposée par la nouvelle politique de tests mise en place dans l’hexagone depuis le mois dernier. Initialement promis en 24 heures, il n’est pas rare de devoir attendre 6 à 7 jours pour obtenir le résultat de son test PCR en France. Or, la réglementation en place pour venir en Polynésie impose un test PCR négatif trois jours avant le départ, faute de quoi le passager est refusé à l’embarquement.

Les conditions d'entrée sur le territoire pour tous les visiteurs, touristes et résidents, en cours depuis le 15 juillet dernier restent pour l’instant inchangées : test négatif obligatoire 72 heures avant l'embarquement (bientôt complété par un test rapide) ; inscription de tous les voyageurs sur le logiciel "Etis" pour suivre et contacter chacun des passagers entrant au fenua ; et autotest avec prélèvement au quatrième jour après l’arrivée.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Les soins à domicile des cas Covid pris en charge à 100%

$
0
0
Les soins à domicile des cas Covid pris en charge à 100%
Tahiti, le 7 octobre 2020 - Les visites de médecins à domicile et les actes de soins infirmiers sont pris en charge à 100% en tiers payant au moins jusqu’à la fin de l’année.
 
Les patients dont le diagnostic de Covid-19 est posé cliniquement ou biologiquement bénéficieront au moins jusqu’au 31 décembre prochain de la prise en charge à 100 % et en tiers-payant des visites à domicile effectuées par les médecins généralistes et des actes de soins infirmiers à domicile réalisés sur prescription médicale. Un arrêté a été pris dans ce sens hier en conseil des ministres.
Cette mesure de prise en charge exceptionnelle est censée permettre à chaque personne de bénéficier des soins adaptés à ses besoins sans crainte de ne pouvoir s’acquitter des sommes demandées. Le dispositif d’aide sera prolongé au-delà du 31 décembre 2020 si la situation sanitaire en Polynésie française le justifie.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Festival voyage : prêt pour un 5e embarquement ?

$
0
0
Festival voyage : prêt pour un 5e embarquement ?
TAHITI, le 7 octobre 2020 - La compagnie du Caméléon propose une cinquième édition du festival voyage dans les jardins du musée de Tahiti et des îles. Cet événement appelle à repenser notre idée de l’autre et de l’ailleurs grâce à des ateliers, projection de films, concerts…

L’objectif du festival voyage est de partir à la rencontre de l’autre et de l’ailleurs. Un objectif qui prend tout son sens dans "ce contexte sanitaire exceptionnel, imposant un repli sur soi et contraignant les échanges libres et précieux entre les êtres", souligne Guillaume Gay de la compagnie du Caméléon.

La cinquième édition de cet événement reprend la structure des précédentes, sans décliner de thème. "Nous l’avons fait certaines années avec l’eau, l’enfance, mais cela s’est révélé trop contraignant", précise Guillaume Gay.

Elle s’étale sur quatre journées : deux vendredis et deux samedis. La programmation est familiale, mais elle s’adresse plutôt aux adolescents et préadolescents les vendredis et aux plus petits les samedis.

18 heures le vendredi, 15 heures le samedi

Les vendredis les festivités démarrent à 18 heures avec un accueil musical. Puis des films sont projetés et des concerts proposés. Les samedis, le programme commence plus tôt avec des ateliers pour les enfants dès 6 ans.

Pour y participer il faut s’inscrire sur place. Compte tenu des consignes sanitaires, chaque atelier rassemblera un maximum de dix personnes à chaque fois. À partir de 18h30, le public pourra profiter de projections et concerts comme les vendredis.

Le festival a lieu dans les jardins du musée de Tahiti et des îles. Divers espaces sont aménagés pour profiter des projections et spectacles mais également pour se restaurer, se relaxer, se détendre.

Par exemple, et c’est une nouveauté, à l’ombre du pandanus, un îlot de douceur et relaxation sera ouvert à des séances de yoga, à des séances de massages.

Un festival éco-responsable

Cette année encore, la compagnie du Caméléon organise son festival en pensant à son impact environnemental et ses implications humaines et sociales. Par exemple, les déchets seront triés, les gobelets réutilisables consignés, les décors sont réalisés à partir de matériaux récupérés et recyclés…



Festival voyage : prêt pour un 5e embarquement ?
Voyage sensoriel : première !

Laurent Bur va raconter des histoires d’une originale manière. Il a écrit des textes drôles, traitant de l’amour ou bien encore de l’absurde. Il va les lire à haute voix aux festivaliers en éveillant les sens. Les auditeurs seront invités à vivre cette expérience un à un, les yeux fermés dans l’une des bulles d’intimité du festival.

Pas à pas, quand le ‘ori rencontre le contemporain

Justine Moulinier accompagne la rencontre de deux danseurs dans le spectacle Pas à pas. D’un côté, il y a Lou Seyer, danseuse contemporaine réunionnaise, de l’autre Tuarii Tracqui, danseur de ‘ori tahiti. Un travail passionnant de passionnés qui créé de nouveaux chemins, à commencer chez les danseurs eux-mêmes. "Il a fallu que j’appréhende le corps de l’autre", dit par exemple Tuarii Tracqui. "Car en ‘ori tahiti on ne touche jamais l’autre, sauf exception. Il n’y a que des danses communes." La danse contemporaine, elle, est plus proche et intime.

Pratique

Date : Du 9 au 17 octobre
Lieu : Les jardins du Musée de Tahiti et des îles

BILLETTERIE
TARIF PAR SOIRÉE
Adulte : 2 500 F
Étudiant, -18 ans : 1 000 F
-2 ans : gratuit
PASS FESTIVAL
Tarif unique : 5 000 F
INFOS PRATIQUES
En vente sur place
Les vendredis à partir de 17h et les samedis à partir de 14h.
Pensez à vous munir de vos pē'ue, coussins et vêtements chauds !
Renseignements au 87 31 40 40

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le Pays acte son prêt de 2,1 milliards pour ATN

$
0
0
Le Pays acte son prêt de 2,1 milliards pour ATN
Tahiti, le 7 octobre 2020 - Le conseil des ministres a acté mercredi le versement à la compagnie Air Tahiti Nui de l'avance du prêt de 2,1 milliards de Fcfp pour compenser une partie des pertes occasionnées par la fermeture des frontières entre mars et juillet dernier.

Le paiement de l'avance en compte courant de 2,1 milliards de Fcfp promise par le Pays à la compagnie aérienne Air Tahiti Nui a été acté mercredi en conseil des ministres. Le Pays intervient en tant qu'actionnaire principal de la compagnie aérienne. Ce prêt, promis dès le mois d'avril a reçu un avis favorable de la Commission de contrôle budgétaire et financier début septembre dernier. Cette aide financière est versée dans le but de consolider la trésorerie d'ATN, suite aux pertes occasionnées à la compagnie par la suspension d’activité consécutive à la fermeture des frontières de la Polynésie française du 28 mars au 15 juillet derniers. Pour faire face économiquement, la compagnie a également pu souscrire un prêt garanti par l’Etat de près 5 milliards de Fcfp pour renforcer ses capacités de trésorerie cette année.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

15 ans ferme requis contre Alfonsi et Danielson

$
0
0
15 ans ferme requis contre Alfonsi et Danielson
Tahiti, le 7 octobre 2020 - Le procureur de la République a requis 15 ans de prison ferme mercredi à l’encontre de Maitai Danielson et Tamatoa Alfonsi, les deux boss du réseau de trafic d'ice de l’affaire Sarah Nui. Une amende de quatre milliards de Fcfp a également été requise à leur encontre ainsi qu’à celle de six autres prévenus, dont le multirécidiviste Franckie Tumahai.
 
Il fallait s’y attendre. Au huitième jour de procès devant le tribunal correctionnel de Papeete de l’affaire Sarah Nui, le procureur de la République a pris de lourdes réquisitions contre les principaux prévenus, poursuivis dans le cadre de ce trafic d’ice qui avait permis l’importation en Polynésie de 40 kilos de méthamphétamine en provenance du Mexique. Tel que l’a rappelé le procureur de la République, ces 40 kilos importés par le "cartel Alfonsi Danielson", achetés 12 millions de Fcfp au Mexique, avaient généré un chiffre d’affaires à la revente sur le territoire d’au moins quatre milliards de Fcfp... 

"Entreprise commerciale"
Contre les "organisateurs" de ce trafic qui constituait pour eux un véritable "jackpot", le représentant du ministère public a requis quinze ans de prison ferme. Il a en effet désigné le multirécidiviste, Tamatoa Alfonsi, et l’ancien rameur, Maitai Danielson, comme ayant été de véritables "associés" qui avaient mis en place une "entreprise commerciale""Le dossier a établi qu’ils ont cassé les prix de la drogue qu’ils vendaient à bon marché à ceux qui voulaient bien payer en avance." Selon le procureur de la République, cette logique économique avait permis aux deux hommes "d’inonder le marché polynésien". Cette organisation constituait un "aboutissement" pour Maitai Danielson et Tamatoa Alfonsi, qui avaient "professionnalisé le trafic". "La quasi-totalité des prévenus sont des copains d’enfance ou de longue date. Alfonsi et Danielson ont pris soin de faire appel à des personnes de confiance, des piliers, et ont notamment recruté des mules étrangères car moins repérables à la douane", a détaillé le procureur.
 
Lors de ses réquisitions, le magistrat a également dénoncé le comportement des deux têtes du réseau, basé sur la "toute puissance", la "paranoïa", l’utilisation de "moyens de pression" tels que la "pratique de la saisie du produit", soit l'extorsion de la drogue lors des transactions. Concernant Maitai Danielson, qui a vivement nié les faits qui lui sont reprochés depuis le début du procès, le représentant du ministère public a rappelé que l’implication de ce dernier dans le trafic était attestée par de nombreuses personnes et une foule d’éléments matériels.
 

Quatre milliards de Fcfp d'amende
Concernant le multirécidiviste Franckie Tumahai, capable de revendre de "grosses quantités à Tahiti", le procureur de la République a requis dix ans de prison ferme. "Il a été l’homme de confiance de Moerani Marlier puis de Tamatoa Alfonsi. Il connaît tout du milieu et tout le milieu le connaît". Neuf de prison ferme ont été requis contre le "revendeur de Huahine", Gilles Morat qui a eu un "rôle important" dans ce trafic, notamment en raison de sa proximité avec Maitai Danielson. Six ans de prison ferme ont également été demandés contre Nikis Calmajis qui, outre le fait d’avoir été un revendeur, avait "utilisé sa position de PNC pour faire parvenir de l’argent" à Tamatoa Alfonsi et Maitai Danielson. Même demande pour l’ex-femme d’Alfonsi, Rarahu Pambrun, qui avait, quant à elle, envoyé plus de 50 millions de Fcfp issus du trafic à son compagnon. Des peines allant de deux ans de prison avec sursis à sept ans de prison ferme ont par ailleurs été requises contre les 20 autres prévenus de ce vaste dossier.
 
Enfin, au regard des bénéfices engendrés par le trafic, le procureur de la République a requis une amende colossale de quatre milliards de Fcfp à l’encontre des deux têtes de réseau et de six de leurs co-prévenus également lourdement impliqués. La journée de jeudi sera consacrée aux plaidoiries de la défense. Le tribunal correctionnel doit rendre son délibéré vendredi.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Partagez vos observations sur les dispositifs de concentration de poissons

$
0
0
Partagez vos observations sur les dispositifs de concentration de poissons
Tahiti, le 7 octobre 2020 - La population est invitée à partager ses observations de DCP dérivants pour aider les chercheurs à quantifier l'ampleur du phénomène d'échouage dans le cadre d'une étude menée par la DRM, l’IRD et l’UPF. Vous trouverez ci-dessous le formulaire d'observation en ligne ainsi que sa version papier. 

En bambou, en inox, ou en plastique, il mesure en moyenne deux mètres sur deux, avec une traîne de 20 à 50 mètres de long. 
Sous leurs airs de radeau de fortune – à ne pas confondre avec les DCP ancrés - les DCP dérivants présentent de nombreux dangers : pollution, menace pour nos récifs coralliens, danger pour la navigation. Aussi pour mieux comprendre les phénomènes d'échouage, la direction des ressources marines (DRM), l’IRD et l’UPF (UMR-EIO) font appel à la population pour les quantifier et les caractériser. Leurs observations viendront compléter l’échantillonnage scientifique (selon un protocole standardisé) et affiner la modélisation du comportement de ces dérivants dans la ZEE. 

Financé principalement par la direction des ressources marines (DRM), et l'organisation de protection de l'environnement The Nature Conservancy (TNC), le programme d'études (DCPech et DCPeval) doit également permettre au Pays de s'imposer à la table des grandes commissions de pêche à la senne qui encadrent notre ZEE (l'IATTC et la WCPO).

Une fiche d'information, avec une version en reo maohi, et un formulaire d'observation ont été mis au point à l'attention du grand public. Formulaire qu'il est possible de remplir en ligne au lien suivant : http://www.ressources-marines.gov.pf/dcpech/
 


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Nouvelle-Calédonie: le FLNKS "ira au troisième référendum" pour l'indépendance

$
0
0
Nouvelle-Calédonie: le FLNKS
Nouméa, France | AFP | jeudi 08/10/2020 - Les indépendantistes de Nouvelle-Calédonie, qui ont perdu le deuxième référendum sur l'indépendance dimanche tout en progressant en nombre de voix depuis 2018, ont déclaré jeudi qu'ils demanderaient un troisième scrutin, estimant avoir "le vent en poupe".           

"Le FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste) ira au troisième référendum" tel que prévu par l'accord de Nouméa (1998), a déclaré Victor Tutugoro, porte-parole du bureau politique.    

Dimanche, les indépendantistes ont perdu le deuxième référendum sur l'indépendance avec un score de 46,74% (contre 53,26% qui s'y sont opposés) mais ils ont enregistré une progression de plus de trois points par rapport à leur résultat du 4 novembre 2018 (43,3%).      

"Le oui a le vent en poupe. C'est une grande victoire qui indique la direction que doit prendre le pays, celle donnée par l'accord de Nouméa et le sens de l'histoire", a ajouté M. Tutugoro, estimant que le FLNKS a convaincu "au-delà de son électorat traditionnel avec des voix non kanak".      

Le processus de décolonisation progressif de l'accord de Nouméa, qui s'achève en 2022, prévoit que d'ici là une troisième consultation sur l'accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie peut être organisée à la demande d'un tiers des élus du Congrès (assemblée délibérante). Cette demande ne peut toutefois intervenir qu'à partir du 4 avril 2021.         

Ces déclarations interviennent à la veille de l'arrivée vendredi à Nouméa de Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer. Il vient "à la demande (du président) Emmanuel Macron pour appréhender les conséquences concrètes de tous les scénarios".     

"Nous avons devant nous deux années pour dialoguer et imaginer l'avenir", avait déclaré le chef de l'Etat lors d'une allocution dimanche soir.       

M. Lecornu devra toutefois engager ses premiers échanges avec les forces politiques locales par visio-conférence, car comme tout arrivant dans l'île, où le Covid-19 ne circule pas, il sera placé en quatorzaine.      

Le FLNKS a prévenu "qu'il n'engagera des discussions que sur la base de son projet politique d'accession à la pleine souveraineté et à l'indépendance".

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Nouvelle-Calédonie: le mouvement "Les Loyalistes" veut un "Etat proactif"

$
0
0
Nouvelle-Calédonie: le mouvement
Nouméa, France | AFP | jeudi 08/10/2020 - La coalition "Les loyalistes" (droite) de Nouvelle-Calédonie a demandé jeudi à l'Etat d'être "proactif" pour éviter un troisième référendum sur l'indépendance, après celui de dimanche, gagné par leur camp mais avec une majorité nettement plus courte qu'en 2018.      

"Le rôle de l'Etat aujourd'hui, c'est d'être proactif. (...) C'est lui qui porte la responsabilité de tout faire pour éviter le troisième référendum", a déclaré lors d'une conférence de presse Sonia Backès, présidente de la province sud, qui fait partie des leaders de la coalition Les Loyalistes. 

Le processus de décolonisation de l'accord de Nouméa autorise d'ici 2022 la tenue d'une troisième consultation sur l'accession à la pleine souveraineté. Les indépendantistes y sont favorables.     

Les déclarations des Loyalistes interviennent alors que Sébastien Lecornu, ministre des outre-mer, est attendu vendredi en Nouvelle-Calédonie pour tenter de renouer le dialogue entre les partenaires de l'Accord de Nouméa (Etat, non indépendantistes et indépendantistes).       

"Il faut se mettre autour d'une table pour discuter sans préalable", a souhaité Mme Backès, faisant allusion aux déclarations le jour même du FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak Socialiste), qui veut que "l'accession à la pleine souveraineté soit la base" des échanges.       

Pour la deuxième fois, les électeurs calédoniens ont rejeté l'indépendance dimanche mais avec une majorité de 53,26%, en recul de plus de trois points par rapport au score du premier référendum du 4 novembre 2018.        

"Cette victoire du non confirme la volonté d'une grande majorité de Calédoniens de rester Français", a déclaré Virginie Ruffenach, chef de groupe au Congrès (assemblée délibérante, ndlr).        

Elle a toutefois mis en cause "les obstacles" auxquels font face les partisans du maintien dans la France telles que les restrictions du corps électoral, les démarches d'inscription imposées aux natifs non Kanak ou encore "la plus grande facilité à fédérer autour d'un oui".      

Les Loyalistes, qui regroupent six formations dont le RN, ont en outre dénoncé "des exactions et des perturbations inacceptables qui ont créé un climat très anxiogène autour des bureaux" dimanche.      

Lors de la proclamation des résultats, le président de la commission de contrôle, chargée de la surveillance du scrutin, avait évoqué "des véhicules arborant des drapeaux (kanak, ndlr) et des groupes de personnes" avec des drapeaux, aux abords des bureaux. Tout en les jugeant "regrettables", il avait estimé que ces faits n'étaient pas "de nature à changer le résultat du scrutin".

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un projet de "croisières vers nulle part" crée la polémique à Singapour

$
0
0
Un projet de
Singapour, Singapour | AFP | lundi 05/10/2020 - Un projet à Singapour de lancer des "croisières vers nulle part" pour relancer le secteur touristique sinistré par la crise du coronavirus est sous le feu des critiques de ceux qui craignent l'émergence de nouveaux foyers de propagation du virus.

Le bureau en charge du tourisme de la cité-Etat, l'un des principaux ports d'Asie, discute avec plusieurs opérateurs de croisières dans le but de proposer des croisières sous haute surveillance sanitaire qui auraient Singapour comme point de départ et d'arrivée.

Les autorités du pays d'Asie du Sud-Est mettraient en place "des mesures appropriées qui permettront aux croisières de reprendre d'une façon sécurisée", a indiqué à l'AFP Annie Chang, responsable du secteur des croisières au bureau du tourisme. Elle n'a pas précisé quand ces croisières pourraient débuter. 

De nombreux croisiéristes dans le monde ont dû mettre leurs flottes à l'arrêt suite aux restrictions de voyages et après de nombreux cas d'infections à bord de navires au début de la pandémie.

Marcie Keever, une responsable de l'ONG Les Amis de la Terre en charge des océans et des navires, a mis en garde contre "la possibilité de voir des foyers de contamination du Covid-19 apparaître" sur des paquebots.

"Le secteur des croisières a été une source importante de propagation du Covid-19 dans plusieurs ports dans le monde", a-t-elle souligné.

La militante a aussi pointé l'impact négatif sur l'environnement qu'aurait un redémarrage des croisières.

La semaine dernière, la compagnie aérienne Singapore Airlines avait dit renoncer à une offre de "vols vers nulle part" après de vives protestations contre l'impact sur le climat de ce projet qui était destiné à renflouer ses finances.

Plusieurs croisiéristes dans le monde, comme le britannique P&O et le norvégien Hurtigruten, ont annulé toutes leurs croisières pour l'instant.

L'île de Singapour a détecté ces derniers mois plusieurs foyers de contamination du virus dans des dortoirs où sont hébergés des travailleurs migrants.

Mais ces foyers ont été largement placés sous contrôle et le pays a limité le nombre de cas de contamination sous 58.000 et le nombre de morts dus au virus à 27, grâce à une politique très stricte de quarantaine et de traçage de tous les cas potentiels. 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

En Nouvelle-Calédonie, la reprise du dialogue s'annonce tendue

$
0
0
En Nouvelle-Calédonie, la reprise du dialogue s'annonce tendue
Nouméa, France | AFP | jeudi 08/10/2020 - Après le deuxième référendum sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie, rejetée dimanche mais moins nettement qu'en 2018, le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu va tenter, à partir de vendredi à Nouméa, de renouer le dialogue entre les acteurs calédoniens.       

Le ministre se rend dans l'archipel du Pacifique sud, à 18.000 kilomètres de Paris, à la demande du président de la République "pour appréhender les conséquences concrètes de tous les scénarios" avec les forces politiques locales, alors que depuis le premier référendum, le dialogue entre indépendantiste et non indépendantistes est au point mort.            

A son arrivée, Sébastien Lecornu sera placé en confinement pendant 14 jours comme l'impose le protocole sanitaire instauré en Nouvelle-Calédonie, indemne de coronavirus (27 cas déclarés, aucun décès et aucun cas local).         

La visite de M. Lecornu, qui va s'étendre jusque fin octobre, intervient après le deuxième référendum sur l'accession à la pleine souveraineté dimanche, dont les résultats ont sonné comme un coup de tonnerre dans le ciel azur du Caillou.         

Bien qu'à nouveau perdants, les indépendantistes ont emmagasiné 46,7% des voix, soit une progression de 11.334 voix comparé au premier référendum du 4 novembre 2018, où ils avaient obtenu 43,3%.         

Les partisans du maintien dans la République sont eux passés de 56,7% à 53,26%.         

Estimant "avoir le vent en poupe", le FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak Socialiste), a annoncé jeudi qu'il demanderait un "troisième référendum".

"C'est une grande victoire qui indique la direction que doit prendre le pays, celle donnée par l'accord de Nouméa et le sens de l'histoire", a déclaré à la presse Victor Tutugoro, porte-parole du bureau politique, affirmant que le FLNKS a convaincu "au-delà de son électorat traditionnel avec des voix non kanak".         

Le processus de décolonisation graduel de l'accord de Nouméa de 1998, qui s'achève en 2022, prévoit que d'ici là une troisième consultation sur l'accession à la pleine souveraineté peut être organisée à la demande d'un tiers des élus du Congrès (assemblée délibérante). Cette demande ne peut toutefois intervenir que six mois après le deuxième référendum, soit à partir du 4 avril 2021. 

Responsabilité de l'Etat

Le front indépendantiste n'a pas exclu de dialoguer mais il a prévenu qu'il "n'engagera des discussions que sur la base de son projet politique d'accession à la pleine souveraineté et à l'indépendance".         

"Nous attendons du ministre qu'il lance véritablement un travail pour définir le temps et la manière dont les compétences (régaliennes) seront transférées et les partenariats qui pourraient en découler", a insisté M. Tutugoro alors que le FLNKS défend une indépendance "en association ou en partenariat" avec la France et d'autres pays.         

En face, la coalition Les Loyalistes, qui regroupe six formations non indépendantistes dont le RN, a demandé à l'Etat d'être "proactif" pour empêcher ce troisième "référendum binaire".        

"C'est l'Etat qui porte la responsabilité de tout faire pour l'éviter. On a une Calédonie qui est divisée (en deux) et le rôle de l'Etat est de trouver des solutions sur la base des attentes des uns et des autres", a souligné Sonia Backès, présidente de la province sud, au rang des leaders des Loyalistes.         

"Il faut se mettre autour d'une table pour discuter sans préalable", a-t-elle souhaité, dénonçant la position du FLNKS.         

Parti non indépendantiste de centre droit, aux relations exécrables avec Les loyalistes, Calédonie Ensemble a de son côté jugé "indispensable" la venue de M. Lecornu, alors que cette formation dénonce "l'absence de l'Etat" dans le dossier calédonien.         

"Cette ligne du dialogue n'est plus une option mais une obligation", a déclaré le député Philippe Gomès, chef de file de CE, qui prône "une conjugaison de souveraineté et République dans un projet partagé".        

"Il faut que chacun travaille sur l'hypothèse de l'autre", a-t-il préconisé, au diapason des perspectives tracées dimanche soir par Emmanuel Macron. 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

1,4 milliard pour la santé : Une convention et des questions

$
0
0
1,4 milliard pour la santé : Une convention et des questions
Tahiti, le 7 octobre 2020 – Au terme d'une rencontre avec le ministre de la Santé, Olivier Véran, à Paris, le gouvernement a annoncé la reconduction pour trois d'une "convention santé" à 1,4 milliard de Fcfp par an, dont les contours ne sont pas encore tout à fait nets.
 
Dans un communiqué diffusé mardi soir, la Présidence a annoncé la reconduction pour trois ans de la fameuse "convention santé" attendue depuis 2018. Le président Édouard Fritch avait été reçu dans la journée à Paris par le ministre de la Santé, Olivier Véran, pour évoquer cette "nécessaire reconduction" de la convention qui avait acté en 2015 le retour de l'État au financement du Régime de solidarité (RSPF). Un financement conclu à l'époque sur trois ans à hauteur de 1,4 milliard de Fcfp par an, et reconduit par deux fois ponctuellement sur une année en 2018 et 2019.
 
Mais comme le précise le communiqué du Pays, cette convention n'avait à l’origine vocation qu'à aider au renflouement du déficit du RSPF. Ce régime de solidarité aujourd’hui équilibré, la future convention devait permettre d'orienter la solidarité nationale sur d'autres préoccupations sanitaires et sociales de la Polynésie française. Une mission de l'Igas-Iga-IGF envoyée au fenua en 2019 avait d'ailleurs conclu à la nécessité d'une convention plus large "santé-solidarité" incluant notamment "les investissements pour répondre aux besoins liés au suivi des différents cancers que connait le territoire", avait promis en février dernier l'ex-ministre des Outre-mer, Annick Girardin, évoquant à l'époque une "convention quinquennale".
 
Des questions...
 
Si pour l'heure on ne connaît pas les contours exacts de cette nouvelle convention, on peut relever que la communication du Pays n'évoque plus qu'une convention "triennale" et surtout uniquement sur son volet "santé". Difficile mercredi d'obtenir du Pays le moindre renseignement sur la teneur exacte de cette nouvelle convention, la délégation gouvernementale étant toujours à Paris avec le nouveau ministre en charge de la Protection sociale généralisée, Yvonnick Raffin.
 
Le communiqué indique uniquement que la nouvelle dotation permettra de "financer nos équipements médicaux, en particulier dans les îles", insistant sur la quarantaine d’infirmeries situées hors de Tahiti et qui constituent "des charges excessivement lourdes". Le président du Pays donnant quelques précisions sur le nouveau fléchage de cette dotation : "Le régime des salariés qui finance aujourd’hui l’hôpital central commence à s’essouffler. Ce qui était destiné au régime de solidarité, va désormais venir alléger les charges du Pays en matière d’investissement santé".
 
Reste à savoir si, comme en 2015, cette convention sera accompagnée de contreparties pour le Pays. À l'époque, il s'agissait de mettre en place certaines mesures importantes pour la Polynésie qui s'engageait notamment à mettre en œuvre les réformes de la PSG, de la tarification des établissements de santé ou du prix des médicaments ou encore à "réorganiser l'offre de soins"
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Ligue 1 : Place au jeu

$
0
0
Ligue 1 : Place au jeu
Tahiti, le 8 octobre 2020 - La première journée du championnat de Ligue 1 débute ce jeudi au stade Pater, à huis clos, avec la rencontre opposant l'AS Central à l'AS Tefana. Vendredi ce sera au tour de l'AS Pirae, champion en titre, et de l'AS Vénus de faire leur entrée en lice respectivement face à l'AS Mataiea et à l'AS Arue. L'AS Tiare Tahiti, deuxième du dernier exercice, jouera de son côté son premier match de la saison samedi contre l'AS Excelsior. 

Entre la fin prématurée du dernier exercice due à la pandémie de Covid-19, et la bataille judiciaire qui oppose depuis juillet l'AS Vénus à la FTF, le football s'était aventuré très loin des terrains au cours des derniers mois. Mais le jeu va enfin reprendre ses droits jeudi pour le lancement de la première journée du championnat de Ligue 1, version 2020/2021 qui débutera à huis clos et avec 13 équipes. 

L'AS Central Sport et l'AS Tefana ouvriront les débats jeudi soir à Pater. Deux clubs qui tenteront cette année de renouer avec leur lustre d'antan, après un exercice 2019/2020 terminé à l'avant-dernière place pour le club de Tipaerui, et à la cinquième place pour la formation de Faa'a. Il faudra ensuite attendre vendredi et samedi pour voir en action les cadors que sont l'AS Pirae, champion en titre, son dauphin l'AS Tiare Tahiti et l'AS Vénus, troisième du dernier exercice. 

Pirae pour confirmer
Les Orange de Naea Bennett, sacrés champions sur tapis vert la saison dernière, auront évidemment à cœur de prouver qu'ils n'avaient pas complètement volé ce titre. "Les gens ont parlé de champion 'Covid'. Aujourd'hui c'est à nous de confirmer. Avec le groupe que l'on a, l'objectif c'est clairement de garder ce titre", insiste le coach de Pirae. Un effectif pléthorique en effet, composé de joueurs d'expérience comme Raimana Li Fung Kuee, Sylvain Graglia, Tearii Labaste ou encore Alvin Tehau.  

Un groupe qui s'est encore étoffé lors de l'intersaison avec les arrivées de Jonathan Torohia ancien de Manu Ura, d'Hennel Tehaamoana ancien défenseur de l'AS Dragon, et de Benoit Mathon, ancien artilleur de l'AS Tefana. "On a un jeu tiré vers l'offensif, et avoir un attaquant de son calibre c'est très intéressant pour nous. Hennel Tehaamoana sera aussi un renfort précieux pour nous sur la ligne défensive. Et avec Jonathan Torohia on a désormais trois gardiens (en plus de Franck Revel et de Quentin Baulier) d'un très bon niveau. Cette saison s'annonce très longue et bien remplie pour nous avec la Champions League de l'OFC. Et avoir trois gardiens c'est un minimum je crois pour pouvoir jouer sur tous les tableaux", affirme Naea Bennett. 

En entrée vendredi soir à Pater, Pirae aura droit à l'AS Mataiea, promue cette année en Ligue 1. L'occasion de revoir l'armada orange en action. 

Tiare Tahiti et Vénus diminués
Ligue 1 : Place au jeu
Qui pour contester le titre à Pirae cette saison ? L'AS Tiare Tahiti, dauphin des Orange, et l'AS Vénus, troisième du dernier championnat, seront évidemment des formations à surveiller de près. Si leurs effectifs respectifs n'ont également pas trop été chamboulés, l'équipe de Moorea et celle de Mahina ont enregistré le départ de joueurs cadres à l'intersaison. 

Du côté de Vatea Terai et de Tiare Tahiti qui sera opposé samedi à l'AS Excelsior, champion de Ligue 2, on devra notamment se passer des services du "chef d'orchestre" Heiarii Maperi, resté en Nouvelle-Calédonie. Bio Odo Chabi et Harold Avodagbe, les deux joueurs béninois sont eux repartis au pays, et d'autres joueurs cadres comme Hiria Guilloux n'ont pas pu reprendre le chemin de l'entraînement. "Mais l’ossature est là et nous pouvons compter sur certains jeunes pour renforcer le groupe cette saison", assure Vatea Terai. Ce dernier comptera sur des valeurs sûres du club comme les frères Tehuritaua (Tevaihau et Tevairoa), Junior Tiaoao ou encore son buteur Manarii Porlier pour hisser une nouvelle fois les Vert de l'île sœur sur le podium. "Terminer sur le podium une troisième année consécutive serait formidable mais la tâche sera très dure", avoue Terai. Mais contrairement aux deux dernières saisons, Tiare Tahiti aura l'avantage de pouvoir jouer des matchs à Moorea, sur le terrain de Afareaitu. Une fois le huis clos levé sur les matchs, les supporters verts, qui se déplacent toujours en nombre pour soutenir leur équipe, devraient constituer un atout non négligeable. "Ce sera surtout un beau cadeau pour nos nombreux supporters de recevoir sur Moorea. À nous de leur offrir des victoires lors de ces rencontres à domicile". 

Du côté maintenant de Samuel Garcia et de l'AS Vénus, sacré en 2019 et qui était encore présent sur tous les tableaux la dernière saison avant l'arrêt, l'objectif est "de faire aussi bien, voire mieux". Si le génial Teoanui Tehau est toujours là,  il faudra désormais composer sans Tefai Faaehau et Tamatoa Tetauira, partis pour la métropole. "Ça fait effectivement deux joueurs importants dans notre groupe. On  a un effectif qui n'est pas si étoffé que ça mais on ne se plaint pas", indique le coach de Mahina. "On va donner la chance aux jeunes. On aimerait en faire éclore certains cette saison. Après avec les jeunes on sait que c'est toujours à double-tranchant. On ne sait pas de quoi sera faite la prochaine saison, mais les garçons ont un bon état d'esprit. On va prendre les matchs les uns après les autres, et voir où l'on se placera à la trêve."

En attendant Samuel Garcia et ses hommes entreront dans le vif du sujet vendredi à Mahina face à l'AS Arue.

Tefana et Dragon en trouble-fête
Derrière le trio de tête Pirae-Tiare Tahiti-Vénus, des équipes comme Dragon et Tefana pourraient jouer les trouble-fête. La première a notamment accueilli au cours de l'intersaison des joueurs comme François Mu ou encore Roo Rooari, anciens cadres de l'AS Manu Ura. Naea Bennett et Samuel Garcia ont d'ailleurs tous les deux été séduits par les formations de Titioro et de Faa'a. "Tefana est pas mal aussi, et Dragon a également une belle équipe", affirme le coach de Pirae. "Dragon m'a bien plu. Athlétiquement c'est très intéressant et ils ont un coach de qualité (Efrain Araneda). Et Tefana est en pleine reconstruction, mais ils devraient inquiéter quelques équipes de tête cette saison", ajoute pour sa part Samuel Garcia. 

Le décor est planté place au jeu désormais. 
 

 


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Décharge de Faa’a : La commune va-t-elle passer à la caisse ?

$
0
0
Décharge de Faa’a : La commune va-t-elle passer à la caisse ?
Tahiti, le 8 octobre 2020 - Un premier dossier d’indemnisation déposé par un propriétaire foncier concernant l’utilisation d’un terrain pour la décharge de Faa’a a été étudié par le Tribunal administratif de Papeete. Il pourrait conduire à des demandes d’indemnisation en cascade auprès de la commune. 
 
Difficile de savoir s’il s’agit du début ou de la fin d’un dossier épineux. La commune occupe depuis bientôt 60 ans des parcelles sur la terre Mumuvai afin d’y enfouir annuellement des tonnes de déchets sans accord avec les propriétaires fonciers. Une utilisation illégale de terres privées qui avait été pointée du doigt à de multiples reprises. La Chambre territoriale des comptes indiquait en 2011 que "la commune ne peut se satisfaire de l’état actuel en justifiant son absence d’action par le seul fait que la terre concernée est dans une situation d’indivision confuse et compliquée", lui enjoignant à prendre des actions au plus vite pour résoudre ce problème. L’occupation illégale a perduré et a notamment donné lieu en décembre 2015 au blocage de l’accès par les familles Mai et Salmon qui souhaitaient que la mairie achète le terrain et indemnise pour les décennies d’utilisation. La mairie avait expliqué attendre "la décision du tribunal".
 
Le tribunal foncier démêle les successions
 
En 2017, le tribunal se penche une première fois sur le dossier à la demande d’un seul ayant droit. La juridiction constate que "l’ouvrage public est irrégulièrement implanté sur un terrain dont il est propriétaire indivis et que cet ouvrage est à l’origine d’une emprise irrégulière". Il acte l’obligation pour la commune de procéder à une indemnisation "réparant le préjudice résultant de l’occupation irrégulière de cette parcelle" alors estimée à 10% de la valeur vénale du terrain. Mais il y a un problème : il est impossible de déterminer quelle succession est propriétaire de quelle partie dans la parcelle de 2,6 hectares concernée. "Il n'appartient qu'à l'autorité judiciaire de trancher les questions relatives au droit de propriété". Le tribunal administratif décide de sursoir en attendant que le tribunal foncier, à peine créé, s’occupe de la question. Il faudra attendre trois ans pour que la question soit réglée. Par un jugement d’août 2020, le téméraire requérant peut se prévaloir de 1/28e de la parcelle et donc autant d’indemnisation.
 
Indemnisation à prévoir pour la commune
 
À peine le jugement du tribunal foncier rendu, retour de l’affaire au tribunal administratif pour fixer l’indemnité. À l’audience de mardi, le rapporteur public a conclu que, compte tenu de la valeur, de la durée et de la quotité, le demandeur pouvait espérer 1,4 millions de Fcfp pour l’immobilisation du terrain depuis 2011. Impossible selon la magistrate de revenir avant en vertu de la prescription quadriennale. Si les conclusions du rapporteur sont suivies, il n’y aura donc pas d’indemnisation pour les quelques six décennies d’occupation. Mais la décision du tribunal, attendue pour le 20 octobre prochain, pourrait ouvrir la porte à d’autres demandes et obliger la commune à sortir enfin le chéquier. 
 
Ainsi, des demandes qui seraient formulées en 2020 par les détenteurs des 27/28e restants dans l’indivision leur permettraient d’être indemnisés par la commune pour l’occupation de leur parcelle à partir de 2015. Si la facture est réduite pour Faa’a compte tenu de la durée d’exploitation de la décharge, elle n’est pas définitive. Chaque année, les propriétaires pourront ainsi demander une indemnisation pour l’année concernée et jusqu’à ce que la terre leur soit rendue ou achetée. Des factures probables qui pourraient inciter la commune à résoudre le problème une bonne fois pour toute.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le bois à la cote aux Raromata'i

$
0
0
Le bois à la cote aux Raromata'i
Raiatea, le 8 octobre 2020 – Seul scieur des Raromata'i conventionné avec le territoire, Claude Brun est un autodidacte de génie. Parti de rien, le voilà aujourd’hui à la tête d’une petite entreprise à laquelle on fait appel pour des chantiers comme la construction de maisons.
 
Il est un fait que la filière bois a le vent en poupe notamment par la volonté du territoire de diminuer les importations pour les remplacer par de la production made in fenua. Les Raromata'i n’échappent pas au phénomène pour le plus grand bonheur de Claude Brun qui depuis 2008 s’est décidé à exploiter les pinus de sa propriété à Tenape, pour débiter des planches destinées à la construction de fare.
 
De fil en aiguille, d'abord avec une grande tronçonneuse et un guide, puis avec une scie professionnelle qu'il a entièrement fait renaître de ses cendres, il s'est mis à débiter ce bois d'une qualité (le Pin Caribean) absolument incroyable. Le scieur de Raiatea traite ensuite ses bois par trempage avec un produit non nocif, notamment pour les abeilles, ce qui n'est pas le cas des traitements réalisés ailleurs avec des produits chimiques. En tout cas, en 12 ans d’activité il n'a constaté aucune attaque de termites. Ses principaux clients sont les particuliers, parfois les hôtels ou les sociétés pour des pontons, etc.

Une filière avec du potentiel
Le déclic s’est véritablement produit l’année dernière à l’occasion d’une commande de deux fare 100% en pinus de Raiatea. Les coûts de production et de réalisation, incomparables avec le bois importé, ont vite trouvé écho si bien que trois autres fare lui ont été commandés pour cette année.
Claude Brun croit dur comme fer dans l'avenir de ce matériau, et a embauché un jeune C.A.E. (Contrat d'Aide à l'emploi) et une patentée pour le seconder dans sa tâche. Outre l’aspect humain il a aussi investi dans la technologie en équipant son atelier de panneaux solaires dont l’énergie produite alimentera son atelier.
 
Son souhait serait que des jeunes reprennent l'exploitation après une bonne formation. Il y a du travail dans ce secteur. D'autant que côté surface plantée par le territoire (sur des parcelles privées conventionnées et sur le domaine public) il y a de quoi faire avec 700 hectares à exploiter. En effet le territoire a planté les premiers arbres dans les années 70. Près de 50 ans après, marqué par un manque de suivi puisque les éclaircies n’ont pas été réalisées dans les règles de l’art, ce qui a entrainé des nœuds dans les planches, le stock exploitable est confortable.

Les chiffres de la filière
Au fenua, la surface de pinus est estimée à 5900 hectares. Raiatea en compterait 700 ha ainsi que 100 hectares en essence précieuse. Les élagages se font régulièrement sur des branches de 0 à 9 mètres pour éviter les nœuds. Sur trois arbres on en enlève deux pour laisser ce que l'on appelle les bois de réserves. Il y a 10 ans, le programme de développement de la filière a incité les exploitants à s'installer au même titre que Claude Brun. L'objectif du pays est de passer de 3000 m3 l'an actuellement à 15 000 m3 dans 5 ans. Évidemment la replante est à l'ordre du jour pour la pérennité de la filière, c'est-à-dire qu'un hectare exploité est un hectare replanté. En tout cas c'est le cas pour le domaine du Pays.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

La fréquentation touristique s'écroule de 82%

$
0
0
La fréquentation touristique s'écroule de 82%
Tahiti, le 8 octobre 2020 - Malgré la réouverture du trafic aérien en juillet, la fréquentation touristique s'effondre de 82%, selon le dernier point de conjoncture de l'ISPF. Seuls 4 605 touristes ont débarqué à l’aéroport de Tahiti-Faa’a contre 25 000 touristes l'année dernière à la même époque.
 
Il fallait s'y attendre. Si on peut se réjouir d'une reprise de l'activité touristique, la fréquentation est sans commune mesure avec celle de l'année dernière. Selon le point de conjoncture de l'ISPF diffusé hier, elle chute de 82 %. Après 3 mois d’interruption (22 mars au 5 juillet 2020) les vols ont certes repris, mais avec cinq fois mois de touristes. En juillet, 4 605 touristes ont ainsi débarqué à l’aéroport de Tahiti-Faa’a contre 25 000 touristes l'année dernière à la même période. Il faut dire que seules trois compagnies aériennes (Air Tahiti Nui, Air France, French Bee) ont repris les airs, contre neuf en temps normal. Le programme de vol est aussi considérablement réduit (60 %), soit 41 vols contre 146 l’an dernier.

La suspension des liaisons vers le Japon, la Nouvelle-Calédonie, la Nouvelle-Zélande, les îles Cook, Hawaï et l’Amérique du Sud, n'y est pas étranger. Ces destinations correspondaient à 75 vols et rapportaient 10 338 touristes l'année dernière. Dans ce contexte, le marché métropolitain devient la principale pourvoyeur de clientèle avec 3 800 touristes (- 58 %), suivi des Américains avec 750 touristes (- 90 %) et des Européens (270 touristes contre 3 850 en juillet 2019). "Le renforcement des effectifs métropolitains s’explique pour partie par la résilience plus importante du tourisme affinitaire face à la crise sanitaire" note l'ISPF.
S'ils sont moins nombreux à venir, ils restent en revanche plus longtemps, séjournant en moyenne quatre jours de plus que l’an dernier. Résultats : "les nuitées totales reculent moins que la fréquentation touristique pour s’établir à 133 000 nuitées contre 433 000 en 2019, soit une baisse de 70 %."
 

8,4 milliards de perte pour les hôteliers
Si timide soit-il, le retour des touristes devrait apporter un petit bol d'air aux hôteliers après le vide laissé par le confinement. Selon un autre point de conjoncture de l'ISPF, la fréquentation des hôtels en juin a baissé de 98 % par rapport à la même période l'année dernière. Une baisse qui s’explique par la fermeture de la plupart des hôtels internationaux avant la reprise du trafic aérien. Quatorze établissements seulement ont proposé 8 800 chambres à la vente (11 % des chambres ouvertes il y a un an). En temps normal, le parc comprend 40 hôtels proposant 77 000 chambres à la vente. Les établissements ouverts ont loué seulement 1 300 chambres contre 55 700 en juin 2019.
En cumul sur le premier semestre, la fréquentation hôtelière a diminué de 63 %, soit 190 000 chambres de moins louées sur un an. Par ricochet, le chiffre d’affaires s'écroule de 75 % : une perte sèche de 8,4 milliards de francs sur un an.

​​L’emploi progresse encore en juillet
L’emploi salarié marchand avait déjà commencé à reprendre en juin après la forte chute d’avril et la stabilité de mai. En juillet, il progresse pour le troisième mois consécutif, note l'ISPF. L’emploi est en hausse dans l’ensemble des secteurs d’activité hormis l’hôtellerie-restauration. Sur les douze derniers mois en revanche, l’indice de l’emploi décroît de 9,3 % alors que la variation moyenne annuelle de 2015 à 2019 est de + 2,6 %.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

L'élection de Mister Tahiti reportée à début 2021

$
0
0
L'élection de Mister Tahiti reportée à début 2021
Tahiti, le 8 octobre 2020 - L'élection du plus beau tane de Polynésie n'aura pas lieu cette année, mais en début d'année prochaine. Un report justifié par le contexte sanitaire bien-sûr, mais aussi par la volonté de conserver l'ambiance survoltée de l'événement, qui se traduit par la présence physique des fans.  

Ce sera avec le public et "l'ambiance de malade", ou rien. Hors de question pour l'équipe de Mister Tahiti de proposer une version numérique de l'élection sans la présence physique des supporteurs de chaque candidat. Une décision difficile à prendre, mais complètement assumée par les organisateurs. "Si le contexte sanitaire n'était pas celui que nous connaissons aujourd'hui nous aurions renouvelé cette année notre populaire rendez-vous" note l'équipe de Mister Tahiti. "Événement festif par essence il ne nous est pas paru pertinent de modifier notre concept en le vidant de son âme pour en proposer une version affadie sans public, quelle qu'en ait pu être la forme."  

Question de sécurité aussi, "pour ne faire courir aucun risque à nos candidats et à leurs fans". L'élection n'est pas pour autant annulée, mais reportée. Aussi l'équipe de Mister Tahiti donne rendez-vous à son public début 2021 "à une date qui sera précisée ultérieurement" précise l'organisation. "Ce sera alors pour nous l'occasion de fêter tous ensemble les 20 ans d'existence de l'élection de Mister Tahiti."

Sur la base du même constat, le comité Miss Tahiti avait également fait le choix de reporter la grande soirée - prévue d'ordinaire en juin - au moins de septembre, puis de l'annuler plutôt que d'opter pour une version 2.0. Une décision manifestement partagée par la directrice générale Miss France dans une déclaration au Figaro. « C’est une élection de remplacement. On fait ce qu’on peut avec les moyens que l’on a. Ce n’est pas dans l’ADN de Miss France de faire des élections virtuelles. »
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​Cédric Bouet nommé directeur de cabinet du haussaire

$
0
0
​Cédric Bouet nommé directeur de cabinet du haussaire
Tahiti, le 8 octobre 2020 - Cédric Bouet est nommé en remplacement de Christophe Deschamps au poste de directeur de cabinet du haut-commissaire Dominique Sorain.

Cédric Bouet est nommé directeur de cabinet du haut-commissaire de la République en Polynésie française Dominique Sorain, par arrêté du ministre des Outre-mer et du ministre de l’Intérieur en date du 6 octobre dernier. Sous-préfet de Nogent-le Rotrou dans l’Eure-et-Loir depuis août 2018, ce haut-fonctionnaire de 41 ans a fait toute sa carrière dans la fonction publique depuis 2004.
De 2015 à 2018, il a occupé le poste de directeur de la coordination des politiques publiques et de l’appui territorial, préfecture des Landes. Précédemment il avait servi depuis 2012 comme secrétaire général, à la sous-préfecture de Narbonne. Il a débuté sa carrière dans le corps préfectoral en 2004 à la préfecture des Hautes-Alpes comme chef du bureau des relations avec les collectivités locales, puis chef du bureau de l’environnement et du développement durable à partir de 2010 avant d’être nommé chef du bureau du cabinet à la préfecture des Hautes-Alpes de 2011 à 2012.

Cédric Bouet remplace Christophe Deschamps qui occupait la fonction de directeur de cabinet du haut-commissaire en Polynésie française depuis juin 2018. Christophe Deschamps a pour sa part été nommé sous-préfet d’Estampes, dans le département de l’Essonne, région Île-de-France.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46756 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>