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Pink Floyd Ma au pied du mur

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Pink Floyd Ma au pied du mur
TAHITI, le 30 janvier 2020 - Le groupe polynésien de musique baptisé Pink Floyd Ma assurera sa première scène d’envergure samedi soir. Ses membres reprendront des morceaux de l’album "Dark Side of The Moon" et de "The Wall". Pour eux, le groupe de musique britannique aborde des thèmes qui restent d’actualité.

Pink Floyd Ma est le nouveau nom du groupe Pink Floyd Tribute qui, depuis cinq ans, propose des reprises du fameux groupe de musique britannique. "On a voulu un nom un peu plus local", explique Christian Chebret, musicien et coordinateur.

Pink Floyd Ma joue régulièrement sur des scènes plutôt confidentielles, dans des bars par exemple. Encouragé par un producteur (PACL Events Rideau rouge), il va assurer une grande scène ce week-end. Il se présente au Tahiti Pearl Beach Resort. "On va proposer un set d’une heure trente avec des chansons de l’album "Dark side of The Moon" et "The Wall" sorti plus tard."

Le groupe britannique de rock Pink Floyd, originaire de Londres, a démarré par de la musique psychédélique avant d’évoluer vers du rock dit progressif. Constitué en 1965, il est considéré comme un pionnier et un représentant majeur de ces styles musicaux. Le groupe a vendu près de 300 millions d’albums dans le monde.

Il a signé l’album Dark Side of The Moon en 1973 et The Wall en 1979. Ce dernier a donné lieu à une représentation cinématographique.

"Pink Floyd parle de thématiques qui sont encore d’actualité aujourd’hui et qui nous touchent, c’est pour ça que ça nous plaît", indique l’une des voix de Pink Floyd Ma, Edgard Tetahiotupa. "Il y a par exemple la solitude ou bien l’argent et la cupidité avec le titre Money, les ravages de la drogue avec Brain damage, la construction de murs entre soit et les autres avec The Wall."

Et puis, "il y a la beauté de la musique", le son, parfois cristallin "extraordinaire, te fait t’évader". Le chanteur affirme avoir quasiment réussi "à planer".

La composition de Pink Floyd Ma a évolué en cinq ans. Pour le concert qui s’annonce ce week-end, il a été rejoint par Frédéric Rossoni au clavier et Sébastien Vignals à la basse. Tous deux enseignent au Conservatoire artistique de Polynésie française.

Frédéric Rossoni est professeur de basse électrique et d’orgue. Il dirige le département de jazz et est chef d’orchestre du Big Band de l’établissement et de l’orchestre symphonique.

Sébastien Vignals enseigne dans le département musiques actuelles qui prépare les musiciens au jeu de groupe sur scène.

Pink Floyd Ma au pied du mur
Pratique

PACL Events Rideau Rouge Tahiti présente le concert live de Pink Floyd Ma « The Wall » le 1er février à 19 heures dans la salle Endeavour de l’hôtel Tahiti Pearl Beach Resort and Spa de Arue.

Billets en vente dans les magasins Carrefour (Taravao, Arue, Faa’a et Punaauia) et en ligne.

Tarif : à partir de 1 800 Fcfp pour les moins de 18 ans.


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La comptable du duty free de l’aéroport détourne 119 millions

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La comptable du duty free de l’aéroport détourne 119 millions
Tahiti, le 30 janvier 2020 - La comptable du duty free de l’aéroport de Tahiti-Faa’a a été déférée devant le parquet jeudi et placée sous contrôle judiciaire. Cette quadragénaire, qui a reconnu avoir détourné plus de 119 millions de Fcfp entre 2014 et 2019, sera jugée en mai prochain.

Une quadragénaire, comptable du duty free de l’aéroport de Tahiti Faa’a, a été présentée devant le procureur de la République, jeudi, puis devant le juge des libertés et de la détention et placée sous contrôle judiciaire. Elle est accusée d’avoir détourné plus de 119 millions de Fcfp dans le cadre de son exercice professionnel.

L’affaire avait démarré en juin 2019. Constatant que la comptabilité de sa société faisait l’objet d’un contrôle, la comptable avait décidé de se livrer à la brigade de gendarmerie de Faa’a, afin de confesser des détournements opérés dans sa société entre 2014 et 2019. La quadragénaire avait reconnu avoir subtilisé plus de 119 millions de Fcfp, en usant de deux modes opératoires distincts. Elle encaissait des chèques en blanc signés de la société sur son compte ou s’emparait tout simplement des espèces issues de la caisse du duty-free.

Contrôle judiciaire
L’enquête préliminaire, ouverte pour « abus de confiance » à la suite des déclarations de la comptable, et menée par la Brigade de recherches de Faa’a, a permis d’établir que les fonds détournés ont été utilisés pour la construction d’une maison et pour l’achat de différents commerces à Papeete.

La comptable, qui a fait l’objet d’une convocation par procès-verbal (CPPV), a été présentée jeudi matin devant le procureur de la République puis devant le juge des libertés et de la détention qui l’a placée sous contrôle judiciaire. Elle sera jugée en mai prochain.

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N-Calédonie/référendum: les députés rejettent l'inscription d'office sur la liste électorale

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N-Calédonie/référendum: les députés rejettent l'inscription d'office sur la liste électorale
Paris, France | AFP | jeudi 30/01/2020 - Les députés ont rejeté jeudi une proposition de loi organique proposant d'inscrire d'office sur la liste électorale spéciale pour le référendum sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie tous les électeurs nés dans l'archipel et y résidant en continu depuis trois ans.

Le texte des députés de Nouvelle-Calédonie Philippe Gomès et Philippe Dunoyer (UDI-Agir) était examiné dans le cadre d'une "niche" réservée au groupe UDI-Agir. 
Après un premier référendum sur l'accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie le 4 novembre 2018, qui a vu la victoire du non à l'indépendance (56,7%), un deuxième référendum est prévu le 6 septembre prochain.
Lors du premier référendum, une révision de la liste électorale par loi organique avait permis à 11.000 natifs de Nouvelle-Calédonie, soit 7.000 kanak et 4.000 Calédoniens de droit commun (non-kanak, NDLR) résidant en continu sur le territoire depuis au moins 3 ans, d'être inscrits d'office sur la liste électorale spéciale pour le référendum. Mais il était prévu que ce dispositif d'inscription d'office ne s'applique, pour les non-kanak, que pour le premier référendum. 
En octobre dernier, lors d'une réunion des leaders calédoniens à Matignon, les indépendantistes kanak ont refusé que soit renouvelé le dispositif pour les non-kanak pour le prochain référendum. Le Premier ministre avait alors promis que les électeurs concernés seraient "identifiés" de manière exhaustive et "contactés personnellement" afin qu'ils fassent la démarche de s'inscrire sur la liste spéciale. 
Mais selon Philippe Gomès, "les courriers envoyés par l’Etat pour inciter les natifs de droit commun à s'inscrire n’ont pas touché leurs cibles" et "sur les 5.400" personnes concernées, "moins de 20% seront, au bout du compte, effectivement inscrites sur la Liste électorale spéciale".
Des chiffres "totalement faux", selon la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, qui a dénoncé un texte qui "peut profondément déstabiliser l'équilibre consensuel construit depuis 30 ans en Nouvelle-Calédonie".
Les groupes UDI-Agir et LR ont voté pour, estimant que ne pas reconduire le dispositif du premier référendum faisait courir le risque "de mettre à mal la légitimité et la sincérité du scrutin".
LREM, Modem, GDR et France insoumise, ont voté contre. Moetai Brotherson (GDR) a évoqué une proposition de loi qui "risque de mettre le feu aux poudres" et Alexis Corbière (LFI) un texte "qui semble remettre en cause des points d'accord difficilement établis". 

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Brexit: l'UE tourne la page et met le cap sur les négociations avec Londres

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Brexit: l'UE tourne la page et met le cap sur les négociations avec Londres
Bruxelles, Belgique | AFP | vendredi 31/01/2020 - Malgré les regrets, les dirigeants de l'UE sont résolus à tourner la page du Brexit pour passer à l'étape suivante, celle des négociations sur la future relation avec Londres qui s'annoncent épineuses.

A quelques heures du départ historique du Royaume-Uni, premier pays à quitter l'Union après 47 ans d'adhésion, les chefs de l'UE ont exprimé leurs "émotions mélangées" vendredi et réaffirmé la "force de l'union", à "l'aube d'une ère nouvelle".
"Nous voulons avoir le meilleur partenariat possible avec le Royaume-Uni", a assuré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. 
"Mais il est clair qu'il y aura toujours une différence. Appartenir à l'Union européenne c'est quelque chose qui compte", a-t-elle aussi averti lors d'une conférence de presse, aux côtés des présidents du Conseil Charles Michel et du Parlement David Sassoli, le drapeau européen en arrière-fond.
Le drapeau britannique, lui, va flotter pour une dernière journée vendredi sur les institutions européennes jusqu'au départ du Royaume-Uni à minuit (23H00 GMT). Après ce Brexit "politique" s'ouvre une période de transition jusqu'à fin 2020 au cours de laquelle Londres et Bruxelles vont négocier leur future relation, notamment commerciale.
Chargé de mener ces discussions côté européen, Michel Barnier doit présenter lundi les priorités de son mandat et le modus operandi de cette seconde phase. Il doit rencontrer Emmanuel Macron vendredi en fin d'après-midi.
Boris Johnson doit également annoncer la semaine prochaine, peut-être dès lundi, son programme de négociation, qu'il entend boucler avant la fin de l'année.
 

- Pêche difficile -

 
Côté européen, le mandat de négociation doit être avalisé par le Parlement et les 27 Etats membres, avant que ne commencent officiellement les discussions début mars. Il portera sur le partenariat économique, en particulier l'accord de libre-échange, les questions de sécurité et l'encadrement juridique de cette nouvelle relation, en particulier en cas de litige.
L'entreprise s'annonce ardue: outre le court délai imparti, le gouvernement britannique affiche son droit à s'écarter des règles et normes européennes notamment en matière sociale et environnementale.
Or - les dirigeants européens n'ont de cesse de le répéter - l'accès au marché unique de l'UE et ses quelque 440 millions de consommateurs sera proportionnel au degré de respect de ces règles.
L'un des premiers sujets éminemment sensibles à régler sera celui de la pêche, et l'accès aux eaux britanniques pour lequel Londres entend bien faire monter les enchères, en particulier face aux inquiétudes des pêcheurs français et danois.   
En amont de ces discussions, les chefs de l'UE ont voulu afficher la "force de l'union". Le président du Parlement européen, l'Italien David Sassoli, a fustigé ceux "qui essayent d'affaiblir l'Union européenne" et de la "diviser", souhaitant que le Brexit soit l'occasion de réaffirmer les valeurs et les règles de l'Europe.
Ursula von der Leyen a cité Jean Monnet, père fondateur de l'Europe: "Je ne suis pas optimiste, je ne suis pas pessimiste : je suis déterminé".
Elle a souligné "l'élan politique" connu depuis le début de son histoire par l'UE et sa "puissance économique". "L'expérience nous a montré que la force ne réside pas dans un splendide isolement mais dans notre union unique" au monde, a-t-elle poursuivi, en référence à l'attitude des Britanniques.
Elle a dit "regretter" mais "respecter la décision du peuple britannique", soulignant qu'une nouvelle page" de l'histoire européenne s'ouvrait après le Brexit.
Alors que la journée de vendredi marque la fin de la participation du Royaume-Uni à toutes les institutions européennes, les derniers eurodéputés du Brexit Party ont quitté le Parlement européen au son de la cornemuse, brandissant un Union Jack.
"Si vous croyez dans la démocratie, suivez notre exemple", a exhorté l'un de ces élus, Rupert Lowe. "Nous ramenons notre souveraineté à la maison". "Goodbye! Nous ne reviendrons pas", a lancé une autre, Ann Widdecombe.

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L'état d'alerte déclaré à Canberra sous la menace des feux de forêt

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L'état d'alerte déclaré à Canberra sous la menace des feux de forêt
Sydney, Australie | AFP | vendredi 30/01/2020 - Les autorités de Canberra ont placé vendredi pour la première fois depuis 2003 la capitale fédérale australienne en état d'alerte en raison de la menace de feux de forêt dans la région.

Le ministre en chef du Territoire de la capitale australienne (ACT), Andrew Barr, a précisé que la mesure serait maintenue "aussi longtemps que demeurera le risque pour Canberra".
Une vague de chaleur est attendue sur la capitale australienne de 400.000 habitants, alors que des feux menacent ses banlieues sud.
"Cela pourrait devenir incontrôlable", a mis en garde M. Barr. "L'état d'alerte est le signal le plus élevé qui peut être adressé à la population de l'ACT pour lui dire de prendre ses dispositions."
Les autorités ont aussi mis en garde contre le risque de voir des escarbilles emportées par les vents bien en amont du front des feux.
C'est la première fois qu'un tel état d'alerte est déclaré dans le Territoire de la capitale australienne depuis 2003, quand des feux avaient détruit près d'un demi-millier de maisons.
La principale menace pour Canberra à l'heure actuelle est l'incendie qui fait rage dans l'Orroral Valley et a déjà réduit en cendres près de 180 kilomètres carrés de forêts au sud de la ville.
Le mercure a grimpé jeudi à plus de 40 degrés dans l'Etat d'Australie-méridionale, où les alertes au risque d'incendie ont été lancées.
Cette vague de chaleur doit se déplacer vers l'Est pour atteindre vendredi Melbourne et Canberra puis Sydney, ce week-end, où les températures pourraient atteindre les 45 degrés.
Les autorités estiment que cette chaleur, accompagnée de vents secs, crée les conditions propices aux feux de forêt dans certaines parties des Etats de Nouvelle-Galles du Sud et du Victoria.
Plus de 80 feux font toujours rage dans ces deux Etats.
Les prévisionnistes s'attendent à ce que cette vague de chaleur soit suivie de tempêtes, ce qui pourrait permettre d'éteindre certains feux. Mais d'intenses précipitations présentent aussi des risques d'inondations et de crues soudaines.
Les feux se produisent chaque année en Australie au sortir de l'hiver austral. Mais ils ont cette année été particulièrement précoces et intenses, générant une catastrophe nationale qui a fait au moins 33 morts depuis septembre.
Cette crise a aussi alimenté les critiques contre le gouvernement conservateur du Scott Morrison, accusé de traîner les pieds dans la lutte contre le réchauffement climatique pour ne pas sacrifier la lucrative industrie du charbon, qui emploie aussi de nombreux Australiens.
Depuis septembre, une surface de plus de 100.000 km2, plus grande que le Portugal, a été réduite en cendres et plus de 2.000 habitations détruites. Des chercheurs estiment que plus d'un milliard d'animaux ont été tués.

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L'affiliation des fonctionnaires d'Etat à la CPS "pas à l'ordre du jour" pour Girardin

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L'affiliation des fonctionnaires d'Etat à la CPS
Tahiti, le 30 janvier 2020 - A la veille de sa visite d’une semaine en Polynésie française, la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, a répondu aux questions de Tahiti Infos pour faire le point sur certains dossiers en cours. La ministre annonce notamment que l’affiliation des fonctionnaires d’État exerçant en Polynésie française à la CPS pour la maladie n’est « pas à l’ordre du jour ».
 
Vous allez vous rendre une nouvelle fois dans plusieurs îles et un atoll de Polynésie française, quels sont les grands axes de votre visite officielle en Polynésie française ?
 
« Je serai en visite en Polynésie française pendant une semaine et je souhaite faire du terrain et aller au contact des Polynésiens. Je me rendrai notamment à Moorea, Bora Bora et Rangiroa ; trois îles dont je n’ai pas encore rencontré les habitants. Les grands thèmes de cette visite sont inscrits dans la trajectoire outre-mer 5.0 avec les défis auxquels sont confrontés les îles basses comme Rangiroa ou encore l’inauguration de la nouvelle unité d’osmose inverse d’Anau à Bora. J’aborderai également les problématiques rencontrées par la jeunesse de Bora Bora et plus globalement, les enjeux de sécurité publique en Polynésie française. Je suis une femme de terrain, je sais que les meilleures décisions se prennent de là ! »
 
Vous allez, entre autres, aborder des problématiques liées à la sécurité intérieure lors de votre visite. Alors que la consultation publique pour la rédaction du Livre blanc de la sécurité intérieure vient de s’achever en Polynésie française, les recommandations de ce livre blanc s’intéresseront-elles spécifiquement et individuellement aux collectivités ultramarines et notamment aux problématiques propres à la Polynésie française ?
 
« La consultation pour la rédaction du Livre Blanc s'inscrit dans la volonté ambitieuse du Gouvernement de bâtir la sécurité de demain. Parce que les sociétés évoluent rapidement, que nous devons nous adapter, que l'urgence climatique s'est intensifiée, il convient de questionner les dispositifs et les organisations actuelles, d'évaluer les besoins à l’échelle du territoire national, mais aussi au plus près des problématiques rencontrées quotidiennement par les français. Les préoccupations, les priorités, les besoins et les moyens ne sont pas uniformes d'un territoire à un autre, c'est le cas sur le territoire hexagonal, mais de façon probablement plus saillante dans les Outre-mer. C'est pour répondre à la diversité et aux réalités de chaque territoire que le gouvernement a pensé et conçu cette consultation : auprès des acteurs de la sécurité, mais également auprès de citoyens. Avec Laurent Nuñez, j’ai organisé lundi dernier une réunion sur ce thème à Paris, les parlementaires polynésiens étaient représentés et ont participés activement aux échanges, c’est une bonne chose, nous en tenons évidemment compte. »
 
La Polynésie française et le site de Teahupo’o ont été retenus par le comité organisateur des Jeux olympiques pour l’organisation des épreuves de surf lors des Jeux de Paris en 2024. C’est une satisfaction particulière pour la ministre des Outre-mer de voir un territoire ultramarin français associé à ce grand évènement sportif international ?
 
« Quel bonheur que cette sélection qui doit maintenant être approuvée par le comité olympique international ! Quel signal magnifique pour tous les Polynésiens de voir cette vague incroyable porter la plus belle compétition sportive au monde. Le monde entier verra Tahiti, cette France du Pacifique Sud ! Au-delà, cela montre que les jeux de Paris peuvent se passer ici, quel magnifique symbole. Tahiti n’est pas le bout du monde, mais le centre ! Je suis une fille de la mer et j’ai tout de suite compris que Teahupo’o est un site mythique. Cette vague inspire le respect. Je sais que l’âme polynésienne apparaitra au grand jour pendant ces jeux. C’est, je crois, un moment important pour nous tous ! »
 
Où en est le dossier de la rétrocession des aérodromes d’État de Raiatea, Bora Bora et Rangiroa à la Polynésie française ? L’échéance du 1er avril 2020 sera-t-elle tenue ?
 
« Depuis que j’ai annoncé le transfert de ces trois aéroports dits « secondaires », les échanges techniques ont été particulièrement nourris entre le Pays et l’État en vue d’aboutir à la rétrocession en avril. Les processus de validation de la convention de transfert sont actuellement en cours et l’ensemble des services sont mobilisés pour conduire cette procédure et ainsi répondre à la demande des élus du territoire. »
 
Sur le même dossier, le Pays souhaite faire évoluer les aérodromes de Rangiroa et de Nuku Hiva, respectivement en aéroport international de dégagement et en aéroport international à vocation régionale. L’État est-il favorable à ces deux projets ?
 
« Concernant la question d'un aéroport de dégagement, des études préalables devront évidemment intervenir avant toute prise de décision, notamment en ce qui concerne le coût pour les compagnies. En ce qui concerne le sujet de la création d'un aéroport international à vocation régionale, celle-ci doit également prendre en compte non seulement des paramètres de coût de transformation, mais également de fonctionnement (sécurité incendie, mesures de contrôle aux frontières) et répondre aux besoins exprimés des compagnies internationales. Nous devrons notamment, pour ce qui concerne l’État, évaluer précisément les implications sur les contrôles des flux de ces changements dont je mesure la portée stratégique pour la place de la Polynésie française dans le Pacifique Sud. »
 
Où en sont les discussions sur la convention État-Pays qui devait faire suite à la convention triennale de retour de l’État au financement du régime de solidarité de la Polynésie française et surtout aux conclusions de la mission d’appui de l’Igas-Iga-IGF rendues en avril dernier ?
 
« Les conclusions de la mission d’appui constituent un socle commun d’échange avec le Pays, afin de tirer un bilan des accords précédemment mis en œuvre : la mission a relevé qu’il convenait de passer à une nouvelle étape dans la relation contractuelle avec le Pays en matière sanitaire et sociale, en passant d’une logique à dominante gestionnaire à des ambitions communes pour la santé publique en Polynésie française. Sur cette base, des échanges ont été mis en œuvre et je souhaite, comme je l’ai déjà indiqué, dialoguer avec la collectivité au sujet de l’inclusion du soutien de l’État en matière de santé dans un contrat de convergence et de transformation. »
 
Dans l’hypothèse où les termes de cette convention ne seraient pas établis dans le courant de l’année, l’État versera-t-il une nouvelle dotation de 1,4 milliard de Fcfp au Pays ? Cette somme ayant déjà été inscrite et votée par l’assemblée de la Polynésie française au budget 2020 de la collectivité.
 
« Les discussions avec le Pays se poursuivent et s’appuient notamment sur les projets d’investissement de la collectivité jugés comme prioritaires dans le domaine de la santé : je peux à ce titre confirmer, comme je l’ai déjà souligné, que l’État sera bien présent sur ce sujet aux côtés de la Polynésie. »
 
L’Union nationale des syndicats autonomes (Unsa) en Polynésie française vous demande des précisions sur l’application locale de la réforme nationale des retraites. Parmi leurs craintes, les fonctionnaires d’État exerçant en Polynésie française vont-ils perdre en pouvoir d’achat avec une cotisation sur leur sur-rémunération ?
 
« Il y a des spécificités dans la rémunération et la conduite des carrières des fonctionnaires en outre-mer. Je suis ultramarine, fonctionnaire et ancienne ministre de la Fonction publique, je connais ces sujets ! Laurent Pietraszewski et moi-même avons transmis un courrier très clair à l’ensemble des parlementaires ultramarins qui répond, je crois, aux questions posées .Oui, une partie de la sur-rémunération sera soumise à cotisations, mais ce sera pour mieux accompagner la fin progressive de l'indemnité temporaire de retraite. C’est une avancée incontestable. Mais n’oublions pas qu’il y a de nombreux mécanismes qui assurent une transition soutenable pour les personnes. Vous le savez, je suis une femme de dialogue, je sais écouter, entendre et je crois que nous devons apporter des réponses claires aux questions posées. »
 
Autre sujet intéressant aujourd’hui, les fonctionnaires d’Etat en poste en Polynésie française : l’État est-il favorable à leur affiliation à la Caisse de prévoyance sociale (CPS) pour la maladie, comme préconisé par la mission d’appui Igas-Iga-IGF ?
 
« Je comprends les craintes, je comprends les incertitudes qui peuvent naitre d’une telle perspective. Il me semble que les conditions permettant de répondre à la question de l’affiliation ne sont pas réunies : nous n’avons aucune étude d’impact, et aucunement ce dossier n’a été évoqué avec les organismes et partenaires associés. Cette question n’est donc pas à l’ordre du jour. »

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Legs surprise de 14 millions d'euros à un petit village d'Aveyron

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Legs surprise de 14 millions d'euros à un petit village d'Aveyron
Toulouse, France | AFP | vendredi 31/01/2020 - Le maire n'en revient toujours pas: la commune de Montézic, dans l'Aveyron, a reçu un legs inopiné de 14 millions d'euros d'un enfant du village ayant fait fortune sur la Côte d'Azur, a-t-on appris vendredi auprès de la mairie.

Le généreux donateur, Bernard Milhau, un homme d'affaires, n'a jamais vécu dans le village et n'y avait informé personne de ses volontés, relate le maire René Lavastrou. 
"Mais il venait en vacances depuis son enfance" et est "resté très attaché au village et au patrimoine local. Il se sentait Aveyronnais, c'est le cas de beaucoup d'Aveyronnais expatriés", ajoute l'élu, qui n'a toutefois jamais rencontré le défunt. 
M. Lavastrou avait été informé du legs fin 2018, mais n'a fait part de ce "magnifique don" à ses quelque 200 administrés que lors de sa cérémonie des vœux, il y a quelques jours. 
"J'ai attendu le temps que le notaire vérifie qu'il n'avait pas d'héritiers, je voulais avoir la ceinture et les bretelles". 
Les 14 millions d'euros, précise le maire,  correspondent à une estimation de la valeur d'immeubles et appartements à Levallois-Perret, en région parisienne, et à Cannes.
Le cadeau n'a pas convaincu René Lavastrou de solliciter un nouveau mandat lors des municipales de mars. "Je vais pas gérer ça, je ne me représente pas. La future équipe municipale en fera bon usage", assure-t-il.
Montézic, au budget annuel de 800.000 euros, est une commune plutôt prospère, qui bénéficie des retombées financières d'une centrale hydroélectrique proche. 
Pour Gérard Barrié, restaurateur de 60 ans, c'est une "aubaine incroyable" pour la commune. "Le nouveau maire va avoir un sacré budget, s'amuse-t-il, c'est plus facile que d'aller pleurer pour des subventions dans les administrations".

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Habitat : Une feuille de route pour 2020

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Habitat : Une feuille de route pour 2020
Tahiti, le 31 janvier 2020 - Un comité de pilotage de la politique publique de l'habitat 2020-2030 s'est tenu vendredi à la présidence. L'occasion pour les représentants des institutions présents de définir dans un premier temps une "feuille de route" pour l'année 2020.
Un comité de pilotage s'est tenu vendredi matin à la présidence, en présence du ministre du Logement, Jean-Christophe Bouissou. Il a réuni des représentants des partenaires institutionnels du secteur de l'habitat tels que le représentant du haut-commissariat, le Syndicat pour la promotion des communes, le Comité économique, social, environnemental et culturel de la Polynésie française (Cesec), des représentants des archipels, ainsi que le représentant de la commission logement de l'assemblée de la Polynésie française (APF).
Ce premier comité de pilotage de la politique publique de l'habitat 2020-2030 a permis à chacun de détailler, pour commencer, les objectifs attendus pour cette année.
Selon Mahieddine Hedli, directeur de la délégation à l'habitat et à la ville (DHV), ce comité de pilotage a montré que "la politique publique de l'habitat de Polynésie française (…)  va permettre de définir une véritable feuille de route en vue de loger les familles selon leur lieu et leurs capacités contributives au cours de la prochaine décennie."
Trois grandes étapes se sont distinguées dans la construction de cette politique publique pour l'habitat. En premier lieu, la conduite d'un état des lieux détaillant la situation de l'habitat au fenua via un observatoire de l'habitat. Puis, la définition, avec les partenaires, le gouvernement et l'Etat, des orientations stratégiques. Et enfin, l'élaboration d'un programme local de l'habitat, qui s'appuiera sur une programmation pluriannuelle de financement du logement.
En fonction des besoins de logements que le diagnostic aura soulevés, des priorités seront données sur le recours à des offres nouvelles de logements, à la rénovation de l'existant, voire à la démolition des structures vétustes au profit de nouveaux bâtiments.
Cela permettra de définir le nombre de logements à construire par an et ainsi la masse de financement que devront injecter le Pays, l'Etat, les collectivités, la Caisse des dépôts et les banques.

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Trophée de Babette : Manate Rau remporte sa première battle culinaire

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Trophée de Babette : Manate Rau remporte sa première battle culinaire
Deux ados du lycée hôtelier de Tahiti ont participé aux premières épreuves du concours culinaire du "Trophée de Babette". Manate Rau sort premier du premier tour et se qualifie pour les demi-finales.
Les deux candidats du lycée hôtelier au concours culinaire "Le trophée de Babette", Keanu Teraitua et Manate Mau, ont participé aux premières épreuves, vendredi après-midi à Paris. Le célèbre concours se déroule en parallèle du Salon de la gastronomie qui se tient jusqu'à dimanche.
Dans un communiqué de la présidence, leur professeur, Josh Tinorua, a décrit les modalités de la première épreuve: "Il s'agit d’une battle avec un principe d’élimination. Deux candidats s’affrontent. Ils ne se voient pas et ont 45 minutes pour présenter trois assiettes avec une protéine, une sauce, une garniture, tout en soignant la présentation et ayant une méthode de travail. Les critères sont stricts. Des grands chefs font partie du jury. On va essayer de monter sur le podium."
Et les deux lycéens se sont effectivement bien débrouillés, puisque si Keanu n'a pas été retenu pour les demi-finales, Manate, lui, est sorti 1er du premier tour. Il faut dire que le jeune homme n'en est pas à son coup d'essai. Il avait participé au concours du Meilleur apprenti de France l'année dernière.

La Polynésie marque les esprits
Trophée de Babette : Manate Rau remporte sa première battle culinaire
Durant la première journée du Salon de la gastronomie d'Outre-mer, il y a eu "une forte affluence autour de l'espace Polynésie française", note le communiqué de la présidence. Les visiteurs pouvaient profiter de démonstrations culinaires, déguster le rhum Tamure de la distillerie Moux et assister à des spectacles de danse de la troupe Hotu rau ori d'Allison Conhoc. Selon le représentant de la distillerie Moux, Youk Moux, "le premier objectif de cette journée a été de mettre en avant les talents et savoir-faire culinaires de Tahiti." Une mission qui s'est visiblement soldée par un succès.

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Le Tavini dénonce une visite « électorale » de Girardin

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Le Tavini dénonce une visite « électorale » de Girardin
Tahiti, le 31 janvier 2020 – Le Tavini a accusé vendredi la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, d’organiser sa visite officielle en Polynésie française un mois et demi avant les élections municipales dans le but de peser sur la campagne.
 
« La ministre de l’outre-mer vient souffler l'air vicié d'une campagne électorale à peine voilée », entame le Tavini Huiraatira dans un communiqué diffusé vendredi. Le parti indépendantiste indique avoir « pris connaissance du programme de visites de la ministre de l’outre-mer à quelques semaines des prochaines élections municipales » et accuse l’intéressée de vouloir peser sur la campagne en abordant des « sujets de compétence communale » dans plusieurs municipalités. « Une propagande savamment orchestrée qui vient couvrir de tifaifai et couronnes de fleurs, les sujets qui fâchent tels que : réforme des retraites, décolonisation, traitement des déchets nucléaires de Moruroa et Fangataufa pourtant au cœur de leur domaine maritime », conclut le communiqué du Tavini.

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John Toromona avec Vaiata Friedman à Moorea-Maiao

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John Toromona avec Vaiata Friedman à Moorea-Maiao
Tahiti, le 31 janvier 2020 – Le représentant Tapura et président de la fédération du parti à Moorea-Maiao, John Toromona, a annoncé sa candidature aux prochaines municipales à la tête d’une liste « Tapura no Moorea-Maiao », avec notamment le soutien de l’élue Tahoera’a, Vaiata Friedman.
 
John Toromona a présenté vendredi matin au fare pote’e de l’assemblée sa liste « Tapura no Moorea-Maiao » pour les élections municipales des 15 et 22 mars prochains. Le représentant Tapura et président de la fédération du parti d’Edouard Fritch sur l’île sœur concède ne pas avoir reçu officiellement d’investiture de son parti pour cette élection, mais affirme « l’avoir demandé et l’attendre avec impatience ». En effet, le maire sortant, Evans Haumani, qui a quitté le Tahoera’a pour le Tapura il y a moins d’un an, demande lui aussi le soutien du parti majoritaire pour cette élection. « Il était contre nous lors des dernières élections », a rappelé vendredi John Toromona, pour qui Evans Haumani n’est absolument pas légitime à réclamer son appartenance au parti rouge et blanc.
 
Si la composition de la liste n’est pas encore définitivement arrêtée, les principales personnalités à la tête des sections de commune étaient toutes présentes vendredi matin à l’exception de celle de Maiao, Adèle Teihotu. On y retrouve : pour Haapiti, le responsable de la cantine Edmond Hururau ; pour Papetoai, la retraité de l’éducation nationale Enola Hugon ; pour Teavaro, l’agriculteur Julien Tuariihiona ; et surtout pour Paopao, la représentante Tahoera’a Vaiata Friedman. « Je suis Tahoera’a, mais pour cette élection, on ne va pas parler de parti », a expliqué cette dernière, dont le nom avait été cité trois jours plus tôt dans l’affaire des détournements à la subdivision de l’Equipement de Moorea. « C’est une réflexion que j’ai prise depuis deux mois. John Toromona a toujours été présent pour faire avancer nos dossiers », a-t-elle expliqué pour justifier son choix de soutenir la liste Tapura.
 
John Toromona a indiqué que sa campagne serait axée sur trois « axes » : des « services de proximité » pour les administrés, un « programme d’investissement réfléchi » et le « développement respectueux de l’environnement ». Le représentant et président de la commission permanente à l’assemblée a également évoqué la question de la sécurité, « premier problème » à régler selon lui sur l’île sœur.

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L’art et la passion tiennent salon à l’assemblée

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L’art et la passion tiennent salon à l’assemblée
Tahiti, le 31 janvier 2020 – Le Salon de l’artisanat « Art et Passion » a ouvert ses portes. L’occasion pour tout un chacun d’effectuer quelques emplettes sous le signe du made in fenua et d’encourager la relève de l’artisanat.
 
La 3e édition du Salon de l’artisanat « Art et Passion » a ouvert ses portes vendredi matin, dans le hall de l’Assemblée de la Polynésie française (APF). Cet événement a été créé à l’initiative des artisans de la fédération « Papaoa » de Arue.

Des secteurs divers et variés
Près de 40 exposants seront présents pour accueillir le public. Leurs déclinaisons sont diverses, mais les grands domaines de l’artisanat sont présents. La Bijouterie, la couture, la poterie, la sculpture et la gravure, mais aussi tout ce qui touche aux tissus comme la confection de tifaifai sont autant de pistes à explorer pour les achats pré-Saint-Valentin.

La culture mise à l’honneur
Pour cette 3e édition qui durera jusqu’au 8 février, la vannerie est mise en avant. Il s’agit en effet de tout un pan de la culture artisanale polynésienne que le ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu et les membres de la fédération « Papaoa » ont voulu célébrer. Par ailleurs, cette célébration de la culture passe en particulier cette année par la mise en valeur de la relève. En effet, trois jeunes artisans exposent leurs œuvres pour lancer leur activité. Cette nouvelle génération bénéficiera du soutien de la fédération, qui les accueille à titre gracieux.

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Les groupes complets pour l'OFC Champions League

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Les groupes complets pour l'OFC Champions League
Tahiti, le 1er février 2020 - On connait désormais le nom de toutes les équipes qui participeront cette saison à l'OFC Champions League. L'AS Vénus, champion de Ligue 1 en titre, sera opposé dans le groupe D à Auckland City, aux Fidjiens du FC Ba et aux Samoans du Lupe Ole Soaga. L'AS Tiare Tahiti, deuxième équipe tahitienne qualifiée,  jouera contre l'AS Magenta, les Solomon Warriors et le FC Tupapa Maraerenga. 

Le dernier tour de qualification pour l'OFC Champions League s'est achevé vendredi en Nouvelle-Zélande. Trois équipes étaient en course pour décrocher les deux derniers tickets pour la phase de groupe : le club samoan du Lupe Ole Soaga, les Tongiens du FC Veitongo et le FC Tupapa Maraerenga des Îles Cook. 

Grâce à une victoire et un match nul, le premier sésame est revenu aux Samoans du Lupe Ole Soaga. Ces derniers intègrent le groupe de D où figure également l'AS Vénus, champion de Ligue 1 en titre.  Le groupe est complété par le club néo-zélandais d'Auckland City, nonuple vainqueur de la Champions League, et les Fidjiens du FC Ba. Rappelons que le club de Mahina disputera ses matchs de poule au stade Pater. Les premiers rencontres sont prévues pour le 1er mars. 

Tiare Tahiti en Nouvelle-Calédonie
Les groupes complets pour l'OFC Champions League
Le deuxième ticket a été décroché par le FC Tupapa Maraerenga des Îles Cook, grâce à deux matchs nul. Les Cookiens intègre ainsi le groupe C de l'AS Tiare Tahiti. La poule est complétée par les Calédoniens de l'AS Magenta, finalistes de la  dernière édition, et par le club Solomon Warriors. Le club de Moorea se déplacera le 1er mars en Nouvelle-Calédonie pour disputer la phase de groupe de la compétition. 

Les groupes complets pour l'OFC Champions League

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Le parquet n’oublie pas les atteintes à la probité

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Le parquet n’oublie pas les atteintes à la probité
Tahiti, le 1er février 2020 - La cour d’appel et le tribunal de première instance de Papeete, qui a accueilli une nouvelle présidente, ont fait leur rentrée solennelle vendredi en présence du haut-commissaire, Dominique Sorain, et du vice-président du Pays, Teva Rohfritsch. Lors de son discours, le procureur de la République, Hervé Leroy a annoncé les grandes lignes de la politique pénale pour 2020, en insistant sur l’ice mais en rappelant également que le parquet continuerait d’enquêter en matière de prise illégale d’intérêts et de détournements de fonds publics.

Comme il est d’usage chaque année, la cour d’appel et le tribunal de première instance de Papeete ont fait leur rentrée solennelle vendredi en présence, notamment, du haut-commissaire de la République, Dominique Sorain, et du vice-président du Pays, Teva Rohfritsch.

Le procureur général, Thomas Pison, a, lors de son discours, insisté sur le fléau de l’ice, « préoccupant au plan de la santé publique au-delà même des enjeux légaux » : « Il faut prévenir pour aider et réprimer sans concession pour rappeler que la Polynésie française ne sera pas l’open bar de l’ice (…). Il faut lutter sans relâche et sans faiblesse à l’invasion de l’ice au fenua car il est clair que ce phénomène prend de l’ampleur et touche toutes les couches de la société (environ 200 détenus en lien avec l’ice et 10 000 habitants faisant usage de ce produit). » Le procureur général a d’ailleurs indiqué que l’apport d’enquêteurs supplémentaires dans le cadre de la création de l’OFAST, nouvel office central de lutte antistupéfiants (OFAST), était « envisageable en Polynésie » et qu’il portait le projet d’une rencontre avec les forces du Pacifique Sud chargées de la lutte contre les trafics de stupéfiants afin de consolider la coopération. Enfin, Thomas Pison a annoncé qu’un incinérateur, destiné à « détruire les stupéfiants au bénéfice de tous les services et du Pays », était enfin arrivé en Polynésie et qu’il se trouvait actuellement en zone de dédouanement.

"Embolie du tribunal correctionnel"
Succédant au procureur général, le procureur de la République, Hervé Leroy, a lui-aussi évoqué la problématique de l’ice lors de son discours en indiquant que tous les magistrats du parquet étaient « mis à contribution pour lutter contre le trafic » mais qu’il craignait une "embolie du tribunal correctionnel" qui, « il faut le relever, contrairement à ce que l’on entend ici ou là, prononce des peines dissuasives en termes de privation de liberté et de confiscation des biens mobiliers et immobiliers des trafiquants ». Pour le procureur de la République, il est urgent de mettre en place un « plan Marshall » pour lutter « contre le trafic et la toxicomanie car tous les catégories socio-professionnelles sont touchées ».

Outre cette problématique prioritaire et fondamentale, le procureur de la République a tenu à rappeler vendredi que le parquet était également très engagé sur ce qui relève des atteintes à la probité. Un des axes de la circulaire Urvoas pour la Polynésie française pourtant assez rarement évoqué par les autorités. « Des enquêtes et des convocations par officier de police judiciaire (COPJ), se rapportant aux atteintes à la probité continueront d’être initiées s’agissant, notamment, de la prise illégale d’intérêts et des détournements de fonds publics. » Hervé Leroy a d’ailleurs indiqué qu’en qualité de procureur de la République, il ne « céderait pas » à de « quelconques injonctions, mises en demeure émises par certains, notamment, par voie de presse interposée ».

Une nouvelle présidente pour le TPI
Le parquet n’oublie pas les atteintes à la probité
Laure Camus, qui succède à Cécile Lingres à la tête du tribunal de première instance, a été officiellement intronisée vendredi lors de l’audience solennelle. La cour d’appel a également relevé l’arrivée de son concubin, Karim Sekkaki, qui a quant à lui été nommé en qualité de conseiller.

Lors de son discours, le procureur général, Thomas Pison, a aussi évoqué l’arrivée de Céline Charloux, qui a récemment succédé à José Thorel en qualité de substitut général, et la nomination de l’ancien substitut placé, Martial Renaud, en remplacement de Bernard Simier, promu avocat général à Grenoble. Il a également salué l’arrivée de Gwenael Gargam, nouveau vice-procureur placé.

Le bilan 2019 du TPI en chiffres :
- Dans le cadre de la lutte contre les violences conjugales, le nombre de Téléphone Grave Danger (TGD) attribués a plus que triplé entre 2017 et 2019.
- 114 personnes jugées dans des affaires de trafics d’ice contre 89 personnes en 2018, soit une augmentation de 28%.
- Plus de 12 kilos d’ice saisis par les douanes et les services enquêteurs.
- 28% des détenus en 2019 l’étaient pour des affaires d’ice.
- 293 procédures de comparution immédiate en 2019 contre 253 en 2018, soit une augmentation de +16%.

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Béatrice Lucas veut « reconquérir » Tairapu-Est

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Béatrice Lucas veut « reconquérir » Tairapu-Est
Tahiti, le 1er février 2020 - Maire de Tairapu-Est entre 2008 et 2014, la représentante Tapura Béatrice Lucas a annoncé samedi qu’elle se présentait de nouveau aux élections municipales qui auront lieu les 15 et 22 mars prochain. Elle devra notamment affronter l’actuel tavana de la commune, Anthony Jamet.

La représentante Tapura Béatrice Lucas a annoncé samedi sa candidature aux élections municipales lors d’une conférence de presse organisée à Taravao. Déjà maire de Tairapu-Est de 2008 à 2014, Béatrice Lucas souhaite désormais « reconquérir » la commune et se donne notamment pour objectif de s’occuper de la problématique de l’eau, de veiller à la « sécurité des biens et des personnes », de revoir la « gestion des déchets », et de « restaurer la communication » dans le domaine social puisque « la jeunesse et les familles » sont « au cœur » de ses « préoccupations ».

Interrogée sur l’affiliation politique de sa liste, Beatrice Lucas indique qu’elle n’a « pas demandé d’investiture » au parti rouge et blanc : « Je ne pense pas que ce soit une question que la population se pose. Je pense plutôt qu’elle attend un programme de notre part. J’appartiens au Tapura, je ne m’en cache pas. Je suis présidente de la fédération Tapura de Faaone à Tautira mais dans la liste, je ne cherche pas à comprendre ou à savoir de quel bord politique est chaque personne. Nous avons décidé de nous unir sur une liste unique et de mettre l’intérêt général en avant. Je n’ai pas demandé d’investiture. Le président du parti en est informé mais je reste fidèle à mon appartenance politique. » L’élue rouge et blanc devrait en effet être opposée au tavana sortant, lui aussi proche de la majorité, Anthony Jamet.

En 2014, Béatrice Lucas avait remporté 31,6% des voix au second tour, devant Frédéric Hapairai et Rainui Galenon, mais derrière Anthony Jamet et ses 45,05%.

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Première candidature pour Jacky Bryant à Arue

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Première candidature pour Jacky Bryant à Arue
Tahiti, le 1er février 2020 - Le leader de Heiura-Les Verts, Jacky Bryant, a annoncé samedi qu’il mènerait une liste « Porionuu I Arue » lors des élections municipales de mars prochain.

Après avoir longtemps bataillé face à Gaston Tong Sang à Bora Bora, le directeur d’école, leader de Heiura-Les Verts et ancien représentant UPLD présentera sa candidature à Arue lors des municipales des 15 et 22 mars 2020. A l’occasion d’une conférence de presse organisée samedi matin au Tombeau du roi à Arue, l’ancien ministre de l’Environnement a indiqué que le thème central de sa liste serait évidemment la « transition écologique » avec la mise en place d’un schéma directeur articulé autour de quatre problématiques : la transition énergétique, la biodiversité, la question des conséquences du réchauffement climatique et de la montée des eaux, et, enfin, la thématique de l’addiction aux écrans et aux réseaux chez les jeunes.

Interrogé samedi, Jacky Bryant indique que son programme a notamment pour ambition de « rendre une identité » à des jeunes « déracinés ». Il explique également l’importance du patrimoine historique de Arue et de la nécessité de ressusciter ce dernier. La liste Porionuu I Arue, dont fait partie l’autre figure de Heiura-Les Verts, Karl Réguron, comptera notamment des étudiants de l’UPF soucieux de s’investir dans la commune.

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Tiare Tahiti domine Central et s'accroche à Vénus

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Tiare Tahiti domine Central et s'accroche à Vénus
Tahiti, le 2 février 2020 - L'AS Tiare Tahiti a dominé samedi l'AS Central Sport sur le score de 5-1 pour le compte de la 12ème journée de Ligue 1. Avec 40 points le club de Moorea continue de talonner l'AS Vénus leader du championnat avec 41 points. 

Dans sa quête du titre de champion de Ligue 1, l'AS Tiare Tahiti a retrouvé samedi au stade Pater, l'AS Central Sport pour le compte de la 12ème journée de championnat. Sur le papier le club de Moorea, deuxième du championnat, partait largement favori contre une équipe de Tipaerui plus que mal en point, et qui occupait avant la rencontre l'avant-dernière place du classement. De leurs côtés les hommes de Vetea Terai devait impérativement s'imposer pour rester au contact de l'AS Vénus victorieux de l'AS Manu Ura 3-1 vendredi. 

Les joueurs de l'île de sœur vont parfaitement rentrer dans leur partie. Dès la troisième minute de jeu, la recrue béninoise Bio Odo Chabi est parfaitement lancée dans la profondeur par son compatriote Brison Avodagbe. L'attaquant adresse alors un centre retrait à Manariitehauroa Porlier qui ouvre le score (1-0) 

Mais au fil des minutes, Tiare Tahiti lâche petit à petit son emprise au milieu de terrain. Les attaquant de Central ont alors plus d'espace pour s'exprimer. Peu après le quart d'heure de jeu, Jess Horoi croit ramener les Rouge et Noir à égalité. Mais son but est refusé pour une position de hors-jeu. Les Centraliens arrivent ensuite à se créer des occasions par l'intermédiaire de Herauhuinui Ferrand et et Camilo Saenz Ospina, mais leurs frappent sont bien trop timides pour inquiéter Vaiarii Halligan le gardien de Tiare Tahiti. 

Deux missiles pour Tiare Tahiti
L'AS Central a laissé passer sa chance. Car au retour des vestiaires Tiare Tahiti revient avec de biens meilleures intentions. Et cinq minutes après la pause, la William Vandal ne peut absolument rien faire sur la frappe de Brison Avodagbe qui enroule parfaitement son ballon à l'entrée de la surface (2-0).

L'AS Central réagit quelques minutes plus tard. David Tahi profite d'un corner mal renvoyé par la défense de Tiare Tahiti pour inscrire le but du 2-1. Mais le club de Moorea va de nouveau faire le break au tableau d'affichage, après une magnifique frappe cette fois-ci de Tevairoa Tehuritaua, qui  envoie un missile dans la lucarne (3-1). Bio Odo Chabi et Karl Firiapu viennent clôturer la marque pour Tiare Tahiti qui s'impose donc 5-1. 

Grâce à succès, le neuvième de la saison, le club de Moorea reste deuxième du championnat, et continue de talonner de très près l'AS Vénus leader du championnat avec 41 points. De leurs côtés les joueurs de l'AS Central concèdent leurs neuvième défaite de la saison. 

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La boxe fait sa rentrée à Paea

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La boxe fait sa rentrée à Paea
Tahiti, le 2 février 2020 - Le club Ohana Boxing Club no Paea a organisé samedi la première soirée de boxe de la saison. Au programme pas moins de 23 combats avec notamment la présence de Logan Tara et de Gabriel Dauphin qui participeront en mars aux championnats de France amateur.

Samedi le club Ohana Boxing Club no Paea, nouveau club affilié à la Fédération de boxe anglaise de Polynésie française (FBAPF), a organisé la première soirée de boxe la saison. 23 combats étaient au programme. A l'issue de la soirée les clubs de Toroura, et du Ufa Boxing Club se sont particulièrement illustrés avec quatre victoires chacun. 

Préparation pour les championnats de France
La boxe fait sa rentrée à Paea
L'un des combats les plus intéressants avait lieu chez les -81 kg entre Gabriel Dauphin (16 ans), qui représentera le fenua aux championnats de France amateur le mois prochain, et Tiaitau Mairoto (15 ans). Le combat a été plutôt équilibré entre les deux pugilistes dans les deux premières reprises. Et puis dans le troisième et dernier round, Gabriel Dauphin plus en jambe a fait la différence en touchant d'avantage son adversaire. Il est déclaré vainqueur par décision des juges. 

Pour l'autre confrontation notable de cette première soirée de boxe, il fallait se pencher du côté des -69 kg avec l'opposition entre Logan Tara (17 ans), qui s'envolera également pour les championnats de France amateur, et Ismaël Hototeua (19 ans). A l'issue des trois reprises Logan Tara a pris le meilleur sur son adversaire pour finalement s'imposer. 

Mais le combat le plus électrisant de la soirée a été sans doute celui entre Brendan Dellapina, 16 ans, et Aprahama Teriinoho, 18 ans. Le premier cité avec ses directs du droit et ses enchainements rapides et précis, a  mis son adversaire dans les cordes qui a été compté à deux reprises au cours du combat.

A noter également qu'une confrontation féminine était également au programme. Lokelani Flesh-Golaz, boxeuse licenciée à Toroura, a dominé Herarii Tara licenciée au Ohana Boxing Club. 

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La filière vanille présentée à la ministre à Moorea

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La filière vanille présentée à la ministre à Moorea
Tahiti, le 2 février 2020 - Au premier jour de sa visite officielle en Polynésie française, la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, a visité une vanilleraie sur l'île de Moorea et évoqué l'état de la filière avec ses professionnels. 

Arrivée la veille en Polynésie, la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, s'est rendue dimanche matin à Moorea pour visiter la vanilleraie de Francis Tchin Noa à Pao Pao, exploitant et producteur de vanille. Le vanilliculteur a effectué une visite guidée dans une serre en présentant les techniques de production et les différentes étapes de croissance de la vanille, véritable or noir de la Polynésie française. Emma Maraea, directrice de l’Epic « Vanille de Tahiti » et son équipe, ont présenté à la délégation l’organisation de la filière vanille au fenua ainsi que les dispositifs d’accompagnement mis en œuvre pour aider les producteurs et promouvoir la qualité de la vanille polynésienne. En 2019, environ 5 tonnes de vanilles ont été exportées, pour un montant estimé à 665 millions de francs pacifiques, produites par 747 producteurs locaux sur une superficie de 56 hectares d’exploitation. La ministre a également rencontré plusieurs exploitants et producteurs de vanille de l’île de Moorea, qui présenteront leurs produits lors d’une journée mettant à l’honneur la vanille des territoires d’Outre-mer qui se tiendra au Ministère des Outre-mer le 19 février prochain à Paris à l’occasion du salon international de l’agriculture.

La filière vanille présentée à la ministre à Moorea

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La Polynésie régale au salon de la gastronomie des outre-mer

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La Polynésie régale au salon de la gastronomie des outre-mer
Tahiti, le 2 février 2020 - Le Salon de la gastronomie des outre-mer à Paris de Babette de Rozières a mis la Polynésie à l'honneur ce week-end. Le jeune Manate Mau du lycée hôtelier de Punaauia s'est brillamment illustré dans les "battle culinaires".

Le stand de la Polynésie française a régalé ce week-end à Paris au Salon de la gastronomie des outre-mer. La créatrice du salon, Babette de Rozières, le sénateur calédonien, Gérard Poadja, ou encore le nouveau le nouveau Délégué interministériel à l’égalité des chances des Français d’Outre-mer, Maël Misa, ainsi que le responsable de la Délégation générale de l'Outre-mer à la mairie de Paris, Pierre Thomas, ont tous visité le stand dimanche.

Les étudiant de l'AEPF Paris ont, eux aussi, tiré un bilan positif de leur présence sur le stand car, outre les ventes de plats cuisinés, très appréciés, ils ont été ravis de contribuer à la promotion de la Polynésie. « C’est un très bon bilan pour une première fois. Depuis vendredi on a vendu 120 plats et ce dimanche on prévoyait la vente de 110 autres plats. La recette nous permettra normalement de financer une sortie culturelle sur Paris et le reste sera destiné à financer les charges de copropriété de notre foyer. J’ai apprécié la synergie entre la Délégation, le lycée, Tamure Rhum et nous. Nous étions tout de même quatre unités dans 18 m2. Cela s’est très bien passé et il y a eu de l’entraide entre nous tous », s’est réjoui Kaoi Rose, président de l'AEPF.

Sentiment partagé par Youk Moux de la Distillerie Moux dont le Tamure Rhum a suscité un grand intérêt du public : « Cette première édition pour notre société a été très bonne. On a fait découvrir les rhums à travers la gastronomie et cela a été très apprécié. C’est donc une très belle opération de communication ici. On bénéficie désormais d’une certaine notoriété. Cela fait à peu près trois ans que nous sommes sur la métropole. On a été primé deux fois au salon International de l’Agriculture, notamment avec la médaille d’or l’année dernière. Il y a un réel engouement de la part des métropolitains pour notre
rhum car nous avons fait le choix de partir sur une production confidentielle et artisanale. avec des cannes à sucre de Tahiti qui apportent une touche d’exotisme supplémentaire par rapport aux Antilles »
.

Manate Mau brillant
La Polynésie régale au salon de la gastronomie des outre-mer
Enfin, le chef Josh Tinorua, a indiqué que cet événement, notamment lors des dégustations et démonstrations devant le public, avait permis de mettre en avant le savoir-faire du lycée hôtelier. En ce qui concerne le Trophée Babette, Manate Mau a failli aller en finale. Tout s'est joué à quelques points. « On est déjà fiers du chemin qu’ils ont parcouru. A savoir, venir ici, représenter son pays et essayer de se mesurer à d’autres jeunes, talentueux aussi comme eux. Nous allons faire une synthèse et planifier la suite car ça ne s’arrête pas ici. Ce n’est qu’une étape. Il n’y a pas que le Trophée Babette. On aurait
aimé le ramener mais il y a d’autres compétitions qui attendent ces jeunes »
, a ajouté Josh Tinorua.

Passée la légitime déception, chacun s'accordait d’ailleurs à considérer que les candidats polynésiens avaient rivalisé sans difficultés avec les meilleurs éléments de métropole : « Notre école est bien classée au niveau national, que ce soit pour les résultats d’examen ou les compétences des professeurs qui y exercent », a-t-il conclu.

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