Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46809 articles
Browse latest View live

Flavia rêve de golf professionnel

$
0
0
Flavia rêve de golf professionnel
Flavia Reid-Amaru vient de passer deux années au pôle espoir de Chatenay-Malabry, près de Paris. Une formation qui a porté ses fruits puisqu’elle a remporté, la semaine dernière le Tahiti Golf Open International.
 
Deux années passées près de Versailles, à Chatenay-Malabry, ont beaucoup appris à Flavia Reid-Amaru. Suffisamment pour remporter l’Open International de Tahiti chez les femmes.
Originaire de Moorea, Flavia a commencé le golf par hasard, grâce à ses voisins. Soutenant sa passion, son père lui a permis de s’entraîner quasi quotidiennement, après l’école, au golf de Temae, et même d’effectuer des déplacements, en métropole notamment…
 
A 13 ans, elle est déjà classée parmi les meilleures golfeuses françaises de sa catégorie. En 2016, elle termine deuxième du Tahiti Golf Open. Multiple championne de Polynésie à 14 ans, elle décide de quitter le fenua pour le pôle espoir golf du centre de ressources, d’expertise et de performances sportives (Creps) de Chatenay-Malabry.
 
Près de Versailles, la jeune fille a dû apprendre à vivre loin de ses parents et suivre des cours de rattrapage pour pouvoir combler ses lacunes. Mais elle a surtout pu pratiquer le golf de manière intensive. Le résultat est là.
SB

“J’espère devenir golfeuse professionnelle”
Flavia rêve de golf professionnel
Parole à Flavia Reid-Amaru :
 
Comment s’est passée ton expérience au Creps ?

“Cela n’a pas été évident au début. J’ai dû passer des tests d’évaluation, par rapport au niveau scolaire et par rapport à l’aspect sportif. Le matin, de 8 à 12 heures, on avait les cours. Ensuite on jouait au golf de 13 heures jusqu’à 17 ou 19 heures. Le week-end, on participait à des compétitions partout en France. On avait également des séances de préparation physique spécifiques. J’ai reçu la récompense décernée à la meilleure joueuse du Creps.”
 
Tu as pu sentir ta progression lors du dernier Tahiti Open?

“Oui. Au début, pour être honnête, cela m’a un peu stressée parce que cela faisait longtemps que je n’étais pas revenue, longtemps que je ne jouais plus le parcours. Cela m’a fait quelque chose de jouer contre ma copine Maggy (ndlr Dury), qui joue bien aussi et qui est une de mes meilleures concurrentes. Sans elle, je ne serais pas à ce niveau-là. J’ai fait une bonne compétition et je suis fière d’avoir gagné l’open International.”
 
Quels sont tes objectifs ?

“Je suis en seconde au Lycée Paul Gauguin. Je continue de m’entraîner, même si je manque de temps parce que je dois faire la navette tous les jours. J’espère malgré tout continuer à faire des compétitions. Après mon baccalauréat, j’espère partir pour les Etats-Unis pour intégrer une grande école en Floride pour renouveler une expérience de sport-études en vue de devenir golfeuse professionnelle.”

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Les boulistes tahitiens en or en Australie

$
0
0
Les boulistes tahitiens en or en Australie
Une délégation polynésienne d’une dizaine de personnes est actuellement en Australie pour représenter la Polynésie française aux championnats d’Océanie de pétanque.
 
Yann Nauta s’est illustré en remportant la médaille d’or dans la catégorie « point de précision » et « tir de précision ». Il obtient également la médaille d’argent du concours individuel. Kévin Bocahut obtient quant à lui la médaille de bronze du concours « tir de précision ».
 
Chez les femmes, Erina Tefaara a remporté la médaille d’or en « tir de précision » et en « point de précision ». Elle gagne le bronze dans le concours individuel. Heimaire Tehei elle remporte la médaille de bronze du concours « point de précision ».
 
Les deux équipes masculines sont qualifiées pour les demi-finales du concours en doublette, les femmes sont toujours en lice à la phase qualificative. SB

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Une conférence internationale MMA à Tahiti

$
0
0
Une conférence internationale MMA à Tahiti
PAPEETE, le 3 octobre 2019 - La fédération polynésienne de lutte, arts martiaux mixtes, jiu jitsu brésilien et disciplines associées organise à Tahiti la première conférence internationale de MMA les mardi 8, vendredi 11 et samedi 12 octobre en présence du président de la fédération internationale de MMA (IMMAF), du directeur France de l’IMMAF et des co-fondateurs de la salle d’entrainement néozélandaise City Kick Boxing.
 
Une première conférence spécifique sur le MMA aura lieu mardi de 17H30 à 20H00 à l’institut de la jeunesse et des sports de Polynésie française (gratuite). Elle sera animée par Yann Ramirez, docteur en sociologie et s’intitule « Du free fight aux arts martiaux mixtes : Sportivisation, violence et réception d’un sport de combat extrême ».
 
Le vendredi 11 octobre, de 8H à 17H00, sera proposée la première conférence internationale du MMA en Polynésie à l'hôtel Intercontinental (entrée gratuite). Enfin, le samedi 12 octobre, de 8H à 17H, une journée portes ouvertes sera proposée au Parc Aorai Tinihau.
 
Doug Viney et Eugene Bareman, co-fondateurs du City Kick Boxing, seront présents, a également annoncé la fédération. La salle d’entrainement City Kick Boxing est une salle néozélandaise réputée, elle compte parmi ses combattants Israel Adesanya, actuellement champion des poids moyens par intérim à l’ultimate fighting championship (UFC).
 
D’autres personnalités seront présentes, notamment Bertrand Amoussou, champion de judo, membre de l’équipe de France de judo pendant 10 ans, pionnier du MMA en métropole et directeur France de la fédération internationale de MMA (IMMAF), ou encore Kerrith Brown, ancien judoka de haut niveau et président de la fédération internationale de MMA depuis 2015.

Une conférence internationale MMA à Tahiti
La fédération polynésienne de lutte, arts martiaux mixtes, jiu jitsu brésilien et disciplines associées est présidée par Hiro Lemaire. Son vice-président est Dany Gérard. On trouve également Vaiariimarama Bougues (secrétaire général), Ruffin Yune (secrétaire adjoint),  Robert Lucas (trésorier général), Stanley Sanford (trésorier adjoint), David Proia (secrétaire de rédaction), Bernard Di Rollo (membre), Heimano Guyon (membre) et enfin Avaro Neagle (secrétaire).

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Venue assister à un concert, une chanteuse remplace au débotté un soliste

$
0
0
Venue assister à un concert, une chanteuse remplace au débotté un soliste
Paris, France | AFP | mercredi 02/10/2019 - La chanteuse lyrique Adèle Charvet, qui assistait en tant que spectatrice à une représentation du "Messie" de Haendel mardi soir à Paris, a remplacé au débotté un soliste, qui ne pouvait plus continuer son rôle, une situation peu banale relatée mercredi par France Musique.

La mezzo-soprano était venue écouter ce concert donné à l'Auditorium de Radio France par La Chapelle Harmonique, un ensemble de musique baroque dirigé par un de ses amis, le jeune chef de 23 ans Valentin Tournet. Le célèbre oratorio de Haendel avait commencé normalement, mais tout a basculé pendant l'entracte, lorsqu'on apprend qu'un des interprètes, le chanteur sud-coréen David DQ Lee, n'est plus en mesure de continuer.
"J'étais juste venue écouter le Messie de Haendel et je pensais passer une soirée tranquille dans mon siège, du côté du public. J'étais aussi venue encourager Valentin Tournet, et au moment de la pause, je croise la régisseuse de la salle qui m'apprend que le contre-ténor ne peut plus chanter une seule note et me dit d'aller voir en coulisses parce qu'il faudrait probablement que je chante" à sa place, a raconté Adèle Charvet à l'AFP.
"J'ai été un peu prise de panique, car je n'ai jamais ni chanté ni travaillé cette oeuvre, mais il a fallu y aller tout de suite... J'ai pris un programme pour voir ce qu'il restait à chanter pour la voix d'alto et je suis allée dans la loge de Valentin, qui m'a aidée à déchiffrer la pièce", avec la violoncelliste Natalia Timofeeva et le ténor David Webb, poursuit l'artiste.
Si la tessiture d'Adèle Charvet lui permettait d'interpréter les passages à chanter, d'un registre proche du sien, elle a dû se lancer sans quasiment pouvoir s'échauffer et en ayant très peu de temps pour appréhender l'oeuvre.
"On a rallongé l'entracte d'un petit quart d'heure, pour que j'aie le temps de ne pas faire n'importe quoi, et c'était parti. Je n'ai pas eu le temps de penser à grand chose, je suis montée sur scène, en jean, et ça s'est mieux passé que ce que j'imaginais.... Le public et les spectateurs étaient tellement encourageants et contents", souligne la chanteuse.
"C'était une très belle expérience pour moi, et surtout drôle de voir la première partie au milieu du public, et la deuxième au coeur du propos", a-t-elle conclu, en saluant la performance du chef et de son ensemble, qui ne se sont pas démontés, malgré cette situation particulièrement baroque... 
Le concert sera diffusé le 5 novembre sur France Musique.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Naufrage d'un ferry aux Kiribati: le gouvernement accusé de cacher un rapport

$
0
0
Naufrage d'un ferry aux Kiribati: le gouvernement accusé de cacher un rapport
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | vendredi 03/10/2019 - L'ex-président des Kiribati a accusé les autorités de restreindre l'accès à un rapport accablant sur le naufrage d'un ferry dans lequel 81 personnes avaient péri l'an dernier.

"Le navire n'était pas en état de naviguer lorsqu'il a été autorisé à appareiller", a affirmé vendredi l'ancien président Ierimia Tabai (1979-91) à la chaîne publique Australian Broadcasting Corporation (ABC) qui a consulté ce rapport en dépit de nombreuses restrictions.
Les autorités n'ont publié sur internet que deux pages de ce rapport sur le naufrage, en janvier 2018, du ferry MV Butiraoi, qui effectuait la liaison entre l'île de Nonouti et la capitale Tarawa. 
Il est uniquement consultable dans le bureau du président Taneti Maamau ou à la bibliothèque nationale de Tarawa, a indiqué la Radio New Zealand. 
Selon elle, les personnes ayant pu le lire n'ont pas été autorisées à le photocopier ou à prendre des notes. 
Le rapport pointe également la lenteur des secours qui n'ont débuté que huit jours après la disparition du ferry, selon l'ancien président. 
Selon lui, restreindre l'accès à ce document, "c'est n'importe quoi". "Ce n'est tout simplement pas le genre de choses qui devraient se produire dans une démocratie comme celle-ci", a-t-il affirmé.
Sur les 88 personnes à bord, parmi lesquelles 23 mineurs, seules sept avaient été retrouvées, par un bateau de pêche, dans un canot pneumatique.
La présidence n'a pas répondu aux demandes de l'AFP afin d'obtenir une copie du rapport.
Lors du naufrage, le gouvernement de M. Maamau avait été critiqué pour avoir empêché des journalistes australiens et néo-zélandais de se rendre dans le pays afin de couvrir les conséquences de cette catastrophe. 
Un autre document a pointé l'absence de balises de détresse et de fusées éclairantes sur le ferry ainsi que le nombre insuffisant de gilets de sauvetage.
Les Kiribati, un ensemble de 33 atolls et récifs peuplés d'environ 110.000 personnes, s'étendent sur environ 3.460 kilomètres au nord-est des Fidji.
Les ferries sont cruciaux pour assurer les liaisons entre les îles.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Nelle-Calédonie: le choix de la date du deuxième référendum sème la polémique

$
0
0
Nelle-Calédonie: le choix de la date du deuxième référendum sème la polémique
Nouméa, France | AFP | vendredi 03/10/2019 - Les respondables politiques de Nouvelle-Calédonie peinent à s'entendre sur la date du deuxième référendum sur l'indépendance de l'archipel, à une semaine de discussions sur le sujet avec Edouard Philippe, a constaté vendredi l'AFP.     

"Nous voulons qu'il ait lieu le plus tard possible dans le délai réglementaire dont la date butoir est le 3 novembre 2020", a déclaré Pierre-Chanel Tutugoro, secrétaire général de l'Union Calédonienne, membre du FLNKS.      
En début de semaine, le bureau politique de la coalition indépendantiste a affirmé que sa "démarche" visait à permettre à l'Etat de corriger "les dysfontionnements" observés lors du premier référendum du 4 novembre 2018, remporté à 56,7% par les partisans de la Nouvelle-Calédonie française. Le vote des prisonniers, les procurations ainsi que le cas de 2.000 électeurs répertoriés mais non dentifiés sont notamment en question.      
Les indépendantistes souhaitent également que l'Etat donne "une plus fine clarification sur la période transitoire" et "les mesures d'accompagnement", en cas de victoire du "oui".      
Le 10 octobre prochain à Matignon, se tiendra en présence du premier ministre Edouard Philippe le comité des signataires de l'accord de Nouméa, dont l'ordre du jour sera essentiellement consacré à la fixation de la date du deuxième référendum et à ses modalités d'organisations.      
Le processus de décolonisation par étapes de l'accord de Nouméa (1998) prévoit en effet la tenue de deux autres scrutins d'autodétermination d'ici au pLus tard novembre 2022, avant l'instauration d'un nouveau statut.      
A rebours des indépendantistes, l'Avenir en Confiance (AEC), principale formation loyaliste, veut au contraire accélérer le calendrier.      
"Ce qui est important est de sortir le plus tôt possible des incertitudes. (...) On voit bien que l'économie est au ralenti, faire courir les délais serait de la folie", a déclaré Sonia Backès, présidente de la province Sud (AEC).      
Elle plaide pour un référendum dès juillet 2020 puis pour l'ouverture de discussions sur "un statut dans la République", qui serait soumis par référendum aux Calédoniens avant la fin de la mandature d'Emmanuel Macron en 2022.    
En début de semaine, le parti de centre droit, Calédonie Ensemble, a lui refusé "de customiser le calendrier" prévu par l'accord de Nouméa, craignant "une instrumentalisation politique au plan national" du dossier calédonien.        
"En accélérant le calendrier, ça veut dire qu'on ouvre des discussions en pleine campagne des présidentielles de 2022!", a averti Philippe Michel, secrétaire général de CE.
Outre la date du deuxième référendum, Edouard Philippe devra également trouver un consensus entre les partenaires calédoniens sur le sujet de l'inscription automatique des natifs sur les listes électorales, au centre de vives oppositions.     

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Huit mandats de dépôt décernés dans l'affaire Sarah Nui

$
0
0
Huit mandats de dépôt décernés dans l'affaire Sarah Nui
Papeete, le 4 octobre 2019- Au terme de trois jours de procès dans le cadre du volet local de l’affaire Sarah Nui, le tribunal correctionnel a rendu son délibéré jeudi. Les prévenus les plus lourdement impliqués, Francis Tarano et William Oti ont été respectivement condamnés à 7 et 6 ans de prison ferme. Huit mandats de dépôt ont été décernés.


Avant de prononcer le délibéré , le président du tribunal correctionnel a tenu à préciser que les magistrats avaient tenu compte de la gravité intrinsèque du trafic, de sa violence banalisée et de l’usage des armes pour fixer les peines.

Francis Tarano, considéré “la personne la plus importante de ce réseau, capable d’acheter, grâce au trafic de cannabis, des quantités très importantes d’ice pour un total de 1 370 grammes entre 2016 et juillet 2018”, a été condamné à 7 ans de prison ferme. Le tribunal a tenu compte de son attitude « claire et sincère » lors de l’audience.

William Oti a écopé de six ans de prison ferme.

Thomas Buchin, Mélanie Pan Si - Otiua , Osman Tuihani ont été condamnés à cinq ans de prison ferme. Trois mandats de dépôt ont été décernés à leur encontre.

Tane Hopu, Jérôme Picard, Bruno Tupai et Daniel Rey ont été condamnés à 4 ans de prison. Ces peines ont également été assorties de mandats de dépôt.

L’ancien instituteur de CM 2, Jacob Tutavae et Guy Turaina ont été condamnés à trois ans de prison ferme. Un mandat de dépôt a été décerné contre Jacob Tutavae. Un mandat d’arrêt a été prononcé à l’encontre de Guy Turaina qui était absente.

Mauarii Alves, Fétia Ogier et Léon Teihotaata ont écopé de deux ans de prison dont six mois avec sursis.

Le tribunal a également ordonné la confiscation des scellés et la saisie de nombreux biens personnels appartenant aux prévenus les plus lourdement impliqués.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Deux chauffeurs de bus condamnés pour conduite alcoolisée

$
0
0
Deux chauffeurs de bus condamnés pour conduite alcoolisée
Papeete, le 4 octobre 2019 - Deux chauffeurs de bus scolaires de Bora Bora, un frère et une sœur, ont été condamnés ce jeudi en comparution immédiate pour avoir été contrôlés positifs à des tests d'alcoolémie au volant de leurs véhicules tôt mercredi matin.

Un frère et une sœur, tous les deux conducteurs de bus scolaires à Bora Bora, ont été condamnés ce jeudi en comparution immédiate pour avoir été contrôlés positifs à des tests d'alcoolémie, alors qu'ils conduisaient des enfants au lycée tôt mercredi matin, ont rapporté nos confrères de La Dépêche de Tahiti, dans leur édition de vendredi.
Alerté par les parents d'élèves devant le comportement suspect des deux chauffeurs, le proviseur du lycée de Bora Bora a prévenu les gendarmes de l'île. Arrivés sur le parking de l'établissement scolaire, les forces de l'ordre ont procédé à des tests d'alcoolémie au frère et à la sœur, qui transportaient respectivement 31 et 43 élèves au moment des faits.

Si la femme, titubante présentait un taux de 0,57mg / d'air expiré, l'homme, lui, était contrôlé avec un taux de 0,22mg / d'air expiré. Selon nos confrères, les deux prévenus se sont excusés à la barre pour leurs comportements.
En état de récidive, ils ont été condamnés, pour elle, à 12 mois de prison dont 6 avec sursis et, pour lui, à 10 mois avec sursis. Leurs permis de conduire ont été annulés avec interdiction de le passer dans un délai de deux ans.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Jeanfi "Décolle" au Tahiti Pearl Beah Resort Arue

$
0
0
Jeanfi
Papeete, le 4 octobre 2019 - L'humoriste Jeanfi sera sur scène les 13 et 14 février au Tahiti Pearl Beach de Arue. L'ancien steward d'Air France, qui a décidé de voler de ses propres ailes, présentera son spectacle Jeanfi Décolle.

Reconversion réussie pour Jeanfi Janssens, cet ancien steward d'Air France, qui sera sur scène les 13 et 14 février au Tahiti Pearl Beach de Arue.
Vous l’avez peut-être déjà croisé sur un vol long-courrier ou découvert lors de passages TV remarqués chez Stéphane Plaza, Arthur, Michel Drucker … Ce steward exubérant, accro à la chirurgie esthétique et victime des crédits conso, conte l'envers d'un décor unique et délirant, de son enfance dans le nord de la France aux passagers qu'il sert à bord... Avec son accent ch'ti et son incroyable répartie, Jeanfi Décolle vous dépaysera à coup sûr et vous rappellera de ne jamais oublier d'où l'on vient.
De son vrai nom Jean-Philippe Janssens né à Maubeuge, il est initialement engagé comme steward chez Air France et décide de mettre sa carrière de côté pour se lancer dans l’humour et voler de ses propres ailes. Il officie aux Grosses Têtes de Laurent Ruquier sur la radio RTL depuis 2016.
" Je suis un authentique steward de métier. J’ai pratiquement 17 ans d’ancienneté et de nombreuses heures de vol au compteur. Le fait de voyager et de me déplacer tout le temps m’a permis de regrouper mes anecdotes. J’ai décidé d’arrêter de voler pour me consacrer à faire rire les autres, poussé par mes amis, mes collègues, ma famille… tous persuadés que j’avais un don pour faire rire", avoue-t-il.

Jeanfi
Infos pratiques

Billetterie : Places assises numérotées. Catégorie 1 : 6 000 Fcfp, catégorie 2 : 5 500 Fcfp
En vente sur www.ticketpacific.pf, dans les magasins Carrefour Faa’a, Punaauia et Arue et à Radio 1/Tiare FM à Fare Ute.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Vaitupa : le temps des “cerises”…

$
0
0
Vaitupa : le temps des “cerises”…
PAPEETE le, 4 octobre 2019 - Kerasion en grec ancien, cerasum en latin sont deux mots désignant un seul et même fruit, la cerise. Chez nous, ces gourmandises nous arrivent par avion, le plus souvent aux alentours de Noël, en provenance notamment du Chili. Mais sous nos latitudes, à défaut de cerisiers, nombre de fruits sont comparables, au moins par leurs formes, aux cerises des pays tempérés, quand on ne les appelle pas tout simplement cerise, en général d’un pays (comme la cerise de Panama par exemple). Ces fruits rouges, plus ou moins délicieux, étaient bien entendu présents à la Foire agricole de Vaitupa et il nous a semblé judicieux de tenter de les regrouper, ne serait-ce que pour les trier et les reconnaître...
 
Les cerises des pays tempérés appartiennent au genre Prunus et disons-le de suite, aucune “cerise” tropicale dans nos îles n’appartient à ce genre. Il n’empêche, des “cerises”, on en récolte et on en mange à Tahiti et tant pis si l’appellation vernaculaire n’est pas vraiment correcte pour ces fruits “cerasiformes”. 
En voici quelques espèces représentatives.
 

Cerise du Brésil, grumichama - Eugenia brasiliensis
Vaitupa : le temps des “cerises”…
Le cerisier du Brésil n’a pas usurpé son nom, puisque son fruit mérite bel et bien d’être comparé à une cerise. A l’extrémité d’un pédondule de quatre à cinq centimètres, se développe une baie d’abord rouge, presque noire à complète maturité, légèrement aplatie. Sa chair, orange foncé à rouge, est très juteuse, enfermant une ou plusieurs graines ; cette cerise se consomme immédiatement cueillie, car elle se conserve très mal (malheureusement, les oiseaux se régalent de ce fruit qu’il est bien difficile de récolter à temps). Sa fragilité fait qu’elle est très peu commercialisée. Elle n’en demeure pas moins excellente, sa pulpe sucrée et acidulée ayant une saveur très fine en bouche. La cerise du Brésil se prête parfaitement bien à la confection de confitures, de jus ou de gelées.

Cerise de Cayenne - Eugenia uniflora
Vaitupa : le temps des “cerises”…
Le fruit de cette myrtacée, “pitanga” au Brésil, est considéré comme le meilleur de cette famille. Le petit arbre qui les porte a une croissance lente et ne dépasse guère huit mètres de hauteur. Son fruit est reconnaissable à sa forme très particulière, une cerise rouge orange vif, comptant une dizaine de côtes bien saillantes. La chair est très juteuse, sucrée, légèrement acidulée, au goût assez dépaysant. Cuite, elle permet la préparation de sorbets, de confitures ou de gelées.
La cerise de Cayenne est parfaitement acclimatée à la Polynésie, mais sa culture n’y est pas développée : on lui préfère les petites surettes. Si cette petite cerise à côtes est un excellent réservoir de vitamines et si ses propriétés médicinales sont très nombreuses (anti-hypertension, analgésique, anti-tumoral, aidant à contrôler le diabète), en revanche, le cerisier de Cayenne a une nette tendance à se reproduire, ce qui en fait une espèce envahissante.

Cerise du caféier - Nom tahitien : taofe Coffea arabica
Vaitupa : le temps des “cerises”…
Depuis 1965, la Polynésie française n’exporte pratiquement plus son excellent taofe. Malgré la vulgarisation de variétés plus performantes (résistantes à la rouille) et de techniques de culture pour favoriser la récolte (taille) et augmenter les rendements (culture en plein soleil avec fertilisation), aucun développement significatif n’a eu lieu, alors qu’une demande existe pour un café local reconnu de qualité (surtout celui des Australes, qui a un arôme très particulier).
Le caféier est un très bel arbuste ornemental, qui demande toutefois à ne pas être exposé en plein soleil (hormis certains cultivars). Ses fleurs blanches courant le long des branches sont très belles ; quant aux petites drupes rouges, elles renferment chacune deux graines, les fameux “grains de café” que l’on peut torréfier chez soi. Une petite production artisanale subsiste ici et là, notamment aux Australes.

Prune du gouverneur - Flacourtia indica Salicacée
Vaitupa : le temps des “cerises”…
Pas plus grosse qu’une vraie cerise, la prune du gouverneur se récolte sur de petits arbustes ne dépassant guère six mètres de hauteur (on a toutefois signalé des spécimens de quinze mètres). Cette plante est devenue très à la mode dans les expositions florales et horticoles depuis une dizaine d’années, même si, il faut bien le reconnaître, le goût de ses fruits n’a rien de follement attirant. Ils ne sont pas, non plus, très agréables en bouche, comme peut l’être une cerise enfermant un seul noyau, puisque la prune du gouverneur renferme six à dix graines par fruit (de deux à trois centimètres de diamètre), dans une pulpe pouvant être blanche à jaunâtre. Compte tenu de ces petits inconvénients, il y a meilleur compte à savourer cette “prune” sous forme de gelée ou de confiture. 

Cerise de la Barbade, acérola - Malpighia emarginata (Malpighiacée)
Vaitupa : le temps des “cerises”…
Voilà indubitablement le fruit vedette de ces dernières années, à qui toutes les qualités sont prêtées par un marketing “santé” fort bien fait, surfant sur la vague du retour à la nature. Ce petit arbre de quelques mètres de hauteur est parfaitement acclimaté à nos îles et il est donc très facile d’en planter dans son jardin pour profiter des bienfaits de ses fruits tout frais cueillis.
L’acérola, il faut le reconnaître, est un concentré de vitamine C extraordinaire, bien supérieur à l’orange, puisque, à poids égal, il en contient vingt à trente fois plus ! Les atouts  de ce petit fruit rouge, une baie, ne s’arrêtent pas là, puisqu’il contient aussi de la vitamine B1, de la vitamine B6, de la vitamine A, des flavonoïdes et une flopée de minéraux : magnésium, potassium, phosphore, calcium, fer. 
L’acérola est devenu aujourd’hui le fruit antioxydant par excellence, qui promet une longue vie, une “éternelle jeunesse” et une santé de fer à ceux qui se convertiront à son culte. 

Cerise de Panama - Muntingia calabura (Muntingiacée)
Vaitupa : le temps des “cerises”…
Ce petit cerisier tropical (de sept à douze mètres de hauteur), surnommé parfois “bois ramier”, passerait pratiquement inaperçu si les enfants n’aimaient pas ses fruits, des petites cerises rose rouge au goût noisette peu marqué et qui donnent l’impression que l’on a un peu de sable dans la bouche quand on les mange.
En vérité, plus grand monde ne s’intéresse aujourd’hui à cette cerise, qui est loin d’avoir les attraits de beaucoup d’autres fruits tropicaux. 
Dans de nombreux pays, eu égard à sa faculté de croître dans les milieux les plus variés, le cerisier de Panama est considéré comme une plante invasive.

Cerise d’Australie - Eugenia reinwardtiana (Myrtacée)
Vaitupa : le temps des “cerises”…
Très peu connue du grand public car encore peu répandue, la jolie cerise d’Australie, pyriforme, affiche  une belle couleur rouge à maturité. L’arbuste qui les porte ne dépasse guère six mètres de hauteur. Le fruit est très sucré et se déguste nature, même s’il est plus fréquemment utilisé pour fabriquer des jus, des marmelades, des confitures ou des sorbets. Comme l’acérola, cette cerise est très riche en antioxydants et à ce titre, elle mériterait d’être bien plus présente dans nos jardins. La reproduction de cet arbuste est facile à partir de graines. Une variété indigène existe en Polynésie française mais ne semble pas être cultivée (nioi).

Baie du lovi lovi - Flacourtia rukam (Salicacée)
Vaitupa : le temps des “cerises”…
Arbre de petite taille, le lovi lovi est d’une grande élégance dans les jardins. Il est essentiellement utilisé à des fins ornementales, alors qu’il produit directement sur son tronc ou ses branches une multitude de petits fruits rouges à peine plus gros que des cerises. 
Crue, la chair de ces baies est un peu astringente, certes, mais en revanche, une fois cuite, la “cerise” du lovi lovi est parfaite pour faire des confitures, des gelées, des compotes, des jus, des marmelades et autres tartes dont les enfants raffolent. La baie du lovi lovi contient également une substance antimicrobienne aux vertus reconnues, un phénol baptisé “2,3-acide dihydroxybenzoique”.

Prune-coton, icaque - Chrysobalanus icaco (Chrysobalanacée)
Vaitupa : le temps des “cerises”…
L’icaquier (introduit en 1922)  est un petit arbuste décoratif  de deux à six mètres de hauteur, planté à profusion sur les terre-pleins des carrefours giratoires et le long de certaines routes.
Son fruit, l’icaque, ou prune-coton, est une drupe rose violacée à maturité, de deux à quatre centimètres, à pulpe blanche, douce mais sans réelle saveur, qui peut se manger crue ou cuite. Elle ne fait pas l’objet d’une consommation régulière dans nos îles. Elle contient une graine striée de grosse taille. Mauvais point pour cette plante, l’icaquier devient envahissant dans des zones riches en espèces endémiques. Les botanistes considèrent aujourd’hui que la prune coton menace la flore de l’archipel de la Société et d’une partie des Marquises.

Goyave de Chine - Nom tahitien : tuava tinito Psidium cattleianum (Myrtacée)
Vaitupa : le temps des “cerises”…
La goyave de Chine est un petit fruit de couleur rouge à lie de vin, parfaitement comestible, ayant un goût qui rappelle celui de la fraise (on l’appelle, dans certains pays, la goyave fraise). Elle n’est malheureusement pas plus grosse qu’une noix, ce qui en diminue l’éventuel intérêt économique. Cependant, la goyave de Chine cultivée en verger donne des fruits plus gros que les fruits sauvages.
À Tahiti, ce goyavier ne fait pas l’objet de mise en culture et son fruit n’est pas récolté pour être proposé dans le commerce, au contraire de la véritable goyave, tuava Tahiti, consommée comme dessert, ou proposée sous forme de jus de fruits. C’est même une plante envahissante.

Bunchosie - Bunchosia armeniaca (Malpighiacée)
Vaitupa : le temps des “cerises”…
La bunchosie est un arbuste pouvant atteindre plusieurs mètres de hauteur, peu répandu en Polynésie française. Par bunchosie, on désigne d’ailleurs communément autant l’arbuste que les fruits qu’il porte, appelés en anglais “peanut butter fruits”, en l’occurrence le fruit au beurre de cacahuètes, en référence à son goût. Ces fruits, de la taille d’une grosse olive, sont mous à maturité, et renferment deux grosses graines, à partir desquelles il est facile d’obtenir de nouveaux jeunes plants de bunchosie. C’est la pulpe qui entoure ces grosses graines qui a la réputation, du fait de sa texture, de ressembler au beurre de cacahuètes (avec un goût de figue séchée) ; elle en a certes la consistance, mais elle est plutôt acide. Les fruits peuvent s’utiliser comme condiments dans la cuisine et se prêtent à quelques autres usages une fois cuits et sucrés : confitures, gelées, marmelades.

Trois Solananées
Trois petites plantes de la famille des Solanacées (comme les aubergines par exemple) produisent des fruits ressemblant, au moins par la forme et la couleur, à de petites cerises. Ces plantes vivaces n’ont, en réalité, pas grand-chose à voir avec de véritables cerises, mais cette ressemblance leur vaut d’être citées... 

Tomate cannibale - Nom tahitien : poro, ‘oporo, porohiti - Solanum viride -Solanacée
Vaitupa : le temps des “cerises”…
La tomate cannibale est, sans doute, le plus populaire des fruits servant à fabriquer des ornements dans nos îles. Cette petite “tomate” est un fruit rempli de petites graines ; traversé de part en part, il permet de réaliser des colliers spectaculaires, toujours délicieusement “exotiques”.
La tomate cannibale serait une introduction polynésienne et aurait été amenée de l’est de la Mélanésie. 
En Polynésie française, la tomate cannibale est généralement cultivée, mais elle s’est aussi naturalisée, notamment aux Tuamotu et aux Australes.
On reconnaît ce fruit ornemental (de deux centimètres de diamètre environ) à la brillance de sa robe rouge carmin, qu’il s’agisse de la variété à fruits ronds ou de celle à fruits pointus. La plante produit toute l’année. A noter qu’il existe des variétés à fruits jaunes.

Tomate cerise - Solanum lycopersicum var. cerasiforme (Solanacées)
Vaitupa : le temps des “cerises”…
La petite tomate cerise n’est pas originaire de la Polynésie française mais bien d’Amérique du Sud, comme toutes les autres tomatesElle envahit sans complexe bas-côtés, terrains vagues et fossés où elle s’est tranquillement naturalisée. Quasiment inconnue il y a quelques décennies, la tomate cerise, par ailleurs largement cultivée dans le monde entier, a très vite conquis ses lettres de noblesse, en même temps qu’elle s’acclimatait à notre région, jusqu’à devenir une gourmandise que l’on peut manger crue, à la croque au sel, en salade, ou même dans des plats plus sophistiqués. 
Il en existe un très grand nombre de variétés et cultivars, les plus petites étant de la taille d’une cerise de Panama et les plus grosses de la taille d’une balle de golf. La tomate cerise naturalisée dans nos îles est plutôt de petite taille.

Pomme soda, pomme d’amour - Nom tahitien : poro, oporo, porohiti - Solanum capsicoides (Solanacée)
Vaitupa : le temps des “cerises”…
La pomme de Sodome (Bahamas), la pomme d’amour (Haïti) ou la pomme soda (Floride) a mille et une appellations vernaculaires ; elle est originaire de la côte atlantique du Brésil et a été introduite en Polynésie française par les Européens ; elle s’est si bien naturalisée et fondue dans le paysage qu’elle est, la plupart du temps, confondue avec Solanum viride. Elle s’en différencie pourtant par son enveloppe externe, moins rouge (de rouge vermillon à orange), et surtout par sa peau mate (alors que S. viride est très brillante). La plante qui la produit est souvent couverte d’épines. Pour les gastronomes curieux, signalons que ces deux “tomates” (S. viride et S. capsicoides) sont comestibles, la tomate cannibale (S. viride) devant son appellation au fait quelle était servie, aux îles Fidji, en accompagnement de la chair humaine.

Jusqu’au 6 octobre
La foire agricole, rappelons-le, se tient encore jusqu’au 6 octobre sur le site de Vaitupa à Faa’a. Vous pourrez y découvrir nombre de ces “cerises” en cherchant bien auprès des pépiniéristes présents.

À lire
  • Guide des fruits de Tahiti, par Daniel Pardon (Editions Au vent des îles)
  • Le grand livre des fruits tropicaux, par Fabrice Le Bellec et Valérie Renard (Editions Orphie)
  • Fruits d’Océanie par Anne Walter et Chanel Sam (Editions IRD)

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Corinne Kupper gagne le concours de nouvelles de la Délégation de Polynésie

$
0
0
Corinne Kupper gagne le concours de nouvelles de la Délégation de Polynésie
Papeete, le 4 octobre 2019 - Corinne Kupper a remporté ce jeudi la troisième édition du concours de nouvelles de la Délégation de la Polynésie française pour son œuvre " Est… Fenua… et… Mon Amour… ". Cette nouvelle édition sur le thème " Je quitte mon Fenua pour la première fois ", a réuni 27 auteurs.


Caroline Tang a divulgué, jeudi à Paris, le palmarès de la troisième édition du concours de nouvelles de la Délégation de la Polynésie française. La déléguée de la Polynésie française, présidente du jury, a tenu à saluer la performance de Corinne Kupper pour sa très belle œuvre " Est… Fenua… et… Mon Amour…". Le thème pour cette nouvelle édition était : "Je quitte mon Fenua pour la première fois". La lauréate aura la chance de participer au salon Lire en Polynésie, du 14 au 17 novembre prochain, à la Maison de la Culture à Papeete.
Quatre autres auteurs ont été distingués. Sandrine-Jeanne Ferron Veillard termine deuxième avec " Un vol sans violence ", suivie d’Athena Millecam autrice de " Je pars, merci ", Christine Tendron est quatrième avec " Comme un tiare dans le temps » et enfin Hildegarde occupe la cinquième place pour sa nouvelle " Exode sous la bannière tricolore ". Vingt-sept auteurs ont participé au concours cette année, que ce soit en langue française ou en tahitien. Ils étaient 16 l’an dernier et 23 il y a deux ans.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Aircalin présente Luengöni, son nouvel Airbus

$
0
0
Aircalin présente Luengöni, son nouvel Airbus
FAA'A, le 4 octobre 2019 - La compagnie Aircalin a présenté vendredi son nouvel Airbus A330-900neo, baptisé Luengöni. Ce nouvel appareil rentre dans le cadre du renouvellement de la flotte de la compagnie calédonienne. 

L'aéroport de Tahiti Faa'a a accueilli vendredi un nouveau venu dans le ciel polynésien, le nouvel Airbus A330-900neo de la compagnie Aircalin. Ce nouvel appareil a effectué, dans la nuit de jeudi à vendredi, son premier vol commercial entre la Nouvelle-Calédonie et Tahiti. L'occasion donc pour les dirigeants de la compagnie à l'hibiscus de présenter leur nouvel avion. 

"L'A330neo est un appareil moderne, bénéficiant des dernières technologies avec de nouvelles performances en matières d'aérodynamisme, des moteurs de dernière génération, des cabines entièrement revisitées et connectées grâce au wifi installé à bord", explique William Legrand, directeur général adjoint aux affaires commerciales d'Aircalin. 

Les passagers auront désormais le choix entre trois nouvelles cabines. Une classe business "Hibiscus" de 26 sièges en configuration 1-2-1. Une nouvelle classe premium economy avec 21 sièges répartis sur trois rangées. Et une classe economy capable d'accueillir 244 passagers. "En nouveauté également, il y a tout ce qui est ambiance lumineuse à bord avec le mood ligthing. On a des ambiances de lever et de coucher de soleil pour éviter les flashs lumineux au réveil des passagers", indique Clément Cornaille, chef de projet chez Aircalin. "Et au niveau de l'environnement de travail pour nos PNC, les galets, c'est-à-dire les zones où ils travaillent pour préparer les repas, sont plus spacieux et ils travailleront donc dans de meilleures conditions pour un meilleur service."

UNE FLOTTE ENTIEREMENT RENOUVELEE EN 2021
Aircalin a entamé il y a maintenant quatre ans le renouvellement de toute sa flotte. La compagnie a ainsi réceptionné en août dernier son premier Airbus A330neo, baptisé Kanuméra. "Dans le cadre du renouvellement de la flotte, on avait le choix entre le Dreamliner et l'A330neo. Et la compagnie opère depuis plusieurs années avec des A330ceo donc c'est un type d'appareil que l'on connait bien", explique William Legrand. "C'est un appareil qui répond également à nos exigences en termes d'efficacité, d'économie de carburant et surtout en termes d'expérience client avec la possibilité d'avoir le nombre de sièges qui correspond aux besoins de nos routes. Tous ces éléments font que l'A330neo correspond le mieux aux besoins de la compagnie."

Avec le Kanuméra et le Luengöni, Aircalin dispose donc actuellement de deux A330neo. En 2020 et 2021, la compagnie remplacera ses deux A320-200ceo par deux A320neo. 

Aircalin dessert actuellement onze destinations au départ de Nouméa : Sydney, Brisbane, Melbourne, Auckland, Papeete, Nandi, Port-Villa, Wallis, Futuna, Osaka et Tokyo. Ainsi, en 2018, la compagnie à l'hibiscus a transporté 411 000 passagers (contre 471 512 pour Air Tahiti Nui) et près de 5 000 tonnes de cargo.

Aircalin présente Luengöni, son nouvel Airbus

Aircalin présente Luengöni, son nouvel Airbus

Aircalin présente Luengöni, son nouvel Airbus

TROIS QUESTIONS A
Aircalin présente Luengöni, son nouvel Airbus
William Legrand
Directeur général adjoint aux affaires commerciales d'Aircalin
"Une croissance de 12% sur la ligne Nouméa-Papeete"


Pourquoi avoir choisi ce modèle d'avion pour le renouvellement de votre flotte ? 
Dans le cadre du renouvellement de la flotte, on avait le choix entre le Dreamliner et l'A330neo. Et la compagnie opère depuis plusieurs années avec des A330ceo donc c'est un type d'appareil que l'on connait bien. Le choix de la compagnie s'est donc porté sur ce dernier. C'est un appareil qui répond à nos exigences en termes d'efficacité, d'économie de carburant, et surtout en termes d'expérience client avec la possibilité d'avoir le nombre de sièges qui correspond aux besoins de nos routes. On dessert quotidiennement le Japon, on a un vol par semaine vers la Polynésie, on deux vols par semaine vers Sydney. Tous ces éléments font que l'A330neo correspond le mieux aux besoins de la compagnie. 

Le renouvellement de votre flotte est terminé aujourd'hui ? 
Non, pas encore. Nous avons aujourd'hui deux A330neo qui ont rejoint la flotte cette année. Le premier est arrivé en août et le second c'est celui que l'on présente aujourd'hui à Tahiti. Ensuite, nos deux A320ceo seront remplacés par des A320neo. Le premier arrive en juin 2020 et le second en 2021.

Comment se porte la ligne Papeete-Nouméa ? 
C'est une ligne qui a été compliquée il y a quatre ou cinq ans, où on a vu le trafic décliné. Mais depuis deux ans, le trafic remonte. Cette année en particulier, nous avons une croissance de 12% sur la ligne avec des coefficients de remplissage qui se sont bien améliorés. 

AIRCALIN EN BREF
Le réseau
La compagnie dessert 11 destinations en direct : Sydney, Brisbane, Melbourne, Auckland, Nandi, Port Vila, Wallis, Futuna, Papeete, Osaka et Tokyo. Plus de 110 destinations dans 50 pays depuis la Nouvelle-Calédonie.

La flotte
2 Airbus A.330-200
2 Airbus A.320-200, qui seront remplacés en 2020 et 2021 par deux A320neo
2 Twin-Otter DHC6

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

​La grogne couve aux Affaires sociales

$
0
0
​La grogne couve aux Affaires sociales
PIRAE, le 4 octobre 2019 - Isabelle Sachet a organisé une assemblée générale des agents de la DSFE, vendredi pour rétablir la cohésion d'un service des affaires sociales en proie à des problèmes d'effectifs. Une réunion bipartite est voulue sous huitaine par les syndicats pour établir un plan de recrutement pluriannuel faute de quoi le dépôt d'un préavis de grève est envisagé.

S’ils ont le sentiment rassurant d’avoir été écoutés par Isabelle Sachet, les agents de la Direction des solidarités, de la famille et de l’égalité (DSFE, ex-DAS) sont sortis avec un sentiment partagé de l’assemblée générale organisée vendredi à la mairie de Pirae. Interrogé sous couvert de l’anonymat, plusieurs agents nous ont fait part d’une satisfaction qui peine à occulter les problèmes rencontrés au quotidien dans l’exercice de leurs missions. En cause : le manque d’agents de terrain.

Au surplus, malgré une pétition de soutien à leur ancienne directrice, signée fin septembre par 130 des 200 agents du service, Valérie Hong-Kiou a été nommée le 1er octobre par arrêté en conseil des ministres, pour assurer l’intérim en remplacement de Christiane Ah-Scha à la tête de la DSFE. Le ministère justifie cette mesure par une "perte de confiance" entre la ministre et son ancienne directrice. Dans la pétition, les agents défendaient "son engagement sincère, quotidien et bienveillant à [leur égard] et [à celui] de tous les usagers de la DSFE". Le courrier insistait surtout sur le manque de moyens humains qui handicape le service social dans la conduite de ses missions, notamment les nouvelles, confiées à effectif égal.

"Stress professionnel", "mal-être des agents", "risque de burn out" : une lettre adressée au président Fritch mi-septembre affichait déjà les difficultés des agents de terrain à faire face au surcroît de travail engendré par le transfert à la DSFE, en 2019, des missions du service social de la CPS et par la mise en œuvre du nouveau dispositif Aidant Feti’i : "Cela vient accentuer l’épuisement professionnel dans une institution déjà en carence de poste techniques et administratifs, malgré les 12 assistants socio-éducatifs recrutés en 2019 et dédiés à la protection de l’enfance." Les agents évoquent aussi "la recrudescence des incidents" avec les usagers : "Les demandes d'aides sont considérées comme un dû par certaines familles qui acceptent difficilement l'application des procédures, le délai de traitement et parfois nos décisions, éclairées par les rapports d'enquêtes sociales."

Dans le même temps, les agents dénoncent "des postes qui ne sont pas pourvus parce que des dossiers restent bloqués dans les ministères. Nous avons des candidats, des postes vacants et on n’arrive pas à recruter pour des raisons qui nous échappent". Six postes de travailleurs sociaux seraient vacants à la DSFE.

Et c’est sans compter avec le constat d'audit conduit en 2017 par la Direction de la modernisation et des réformes de l’administration sur le fonctionnement de la DSFE qui évaluait son besoin en travailleurs sociaux à 80 agents de terrain en plus des 95 déjà en poste.
C’est donc sur fond de surmenage et de grogne au sein du service administratif que la réunion a été convoquée à la hâte mardi, avec un caractère "obligatoire", trois jours avant sa tenue.  

Menace de préavis

"Je leur ai parlé de cohésion, a expliqué Isabelle Sachet à l’issue. Nous sommes une famille. (…) Cette réunion était nécessaire. Je leur ai dit que j’avais déjà prévu de les recevoir bientôt. Je pense que nous avons réussi cette après-midi à mettre de la cohésion dans cette belle équipe de la DSFE. Je continue à leur dire que je les soutiens. Je sais ce que c’est que de travailler en milieu social défavorisé. (…)."

Ce point de vue n’est pas partagé par les délégués syndicaux. De leur propre aveu, l’assemblée de vendredi après-midi, à la mairie de Pirae, laisse l’impression d’un ouvrage de communication fait de "promesses floues".
"On nous a fait des promesses dont rien n’assure qu’elle seront tenues", a souligné Claudine Laugrost, la responsable de la subdivision des archipels et déléguée A Tia i Mua à la commission administrative paritaire de la DSFE. "Je pense qu’il est plus qu’urgent que notre ministre rencontre maintenant les syndicats en comité restreint, pour établir des protocoles d’accord. (…) Si la ministre ne rencontre pas les syndicats d’ici très peu, je pense que nous serons obligés d’adresser un préavis."

Cette réunion de travail bipartite est d’ailleurs souhaitée sous huitaine par la syndicaliste, faute de quoi « ce sera un préavis de grève », menace Claudine Laugrost. "S’il faut en venir là nous le ferons ; mais ce n’est pas ce que nous souhaitons." Les partenaires sociaux souhaitent aboutir à un planning pluriannuel de recrutement en accord avec le ministère de tutelle de la DSFE, et figé cet accord dans une feuille de route concertée.

Le timing est rêvé en période de concertation budgétaire pour l’exercice 2020. "S’ils veulent me voir à nouveau, il n’y a pas de souci. Ma porte est ouverte", assure Isabelle Sachet.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Voir le cancer autrement

$
0
0
Voir le cancer autrement
PAPEETE, le 5 octobre 2019 - Dans le cadre des manifestations d’Octobre rose, l’association Amazones Pacific propose une exposition salle Muriāvai cette semaine. Une série de clichés d’Amazones ont été réalisés pour que le public porte un autre regard sur la maladie. Des artistes du fenua participent eux aussi.

Ce sont 14 photos d’art en 60x90, reproduites sur de l’aluminium brossé, qui sont présentées salle Muriāvai cette semaine.

Elles ont été prises par des photographes du territoire : Micka M, Danee Hazema, Manua Viker Sue… "Ça fait 6 mois qu’on est les mains dans le cambouis, il y a eu cinq shootings", indique Anne Haiti Perrault, présidente de l’association Amazones Pacific.

Ces photos montrent des Amazones, c’est-à-dire des femmes qui ont été touchées par un cancer. "Elles mettent en vedette six des nôtres", précise la présidente. L’objectif de cet événement qui s’inscrit dans la campagne de sensibilisation Octobre rose est d’amener le public à porter un autre regard sur la maladie.

Le cancer n’est pas une fatalité

"Le cancer est difficile mais ce n’est pas une fatalité. On peut rester femme même si on est touchée", insiste Anne Haiti Perrault.

En plus des photos, des œuvres d’art sont présentées. "En tant que commissaire d’exposition j’ai voulu associer des artistes au projet." Philippe Dubois, Grégoire de Bacon, Teva Victor, Stéphane Motard, Kahia… se sont engagés. "On est tous concernés, on connait tous une femme touchée par la maladie, les artistes ont répondu à notre appel généreusement, j’ai une grande gratitude pour eux."

L’exposition vise plusieurs objectifs, au-delà de la sensibilisation du public : offrir une visibilité aux Amazones et à leur association et chercher des bénévoles pour concrétiser les projets.

Anne Haiti Perrault a été touchée par la maladie en 2014. Elle est en rémission. "Quand le traitement s’arrête, qu’on nous annonce qu’on est guérie, il n’y a rien. Le médecin nous donne rendez-vous six mois plus tard. Les trois jours qui suivent, on est heureuse et ensuite, c’est le coup de blues."

Retrouver confiance en soi

Beaucoup de femmes s’isolent psychologiquement, professionnellement. Elles perdent confiance en elle, ne se sentent plus féminine. L’association Amazones Pacific est là pour les aider avant, pendant et après le traitement.

"Quand une femme est touchée, c’est toute la famille qui l’est et donc la communauté. Le cancer est une problématique de tout le territoire", constate la présidente.

Elle liste les actions en cours et à venir de son association. Tous les 1er vendredis du mois, de 13h30 à 17 heures, des Amazones se retrouvent sous le fare pote de la Direction de la santé.

En novembre des ateliers vont être mis en place : beauté, relaxation, sophrologie, yoga, théâtre, peinture… ainsi que des groupes de paroles. "Au-delà de la maladie, il y a la vie."

Du 15 janvier au 15 décembre, une opération "coussin du cœur" est prévue. "J’ai eu l’occasion de rencontrer de très nombreuses femmes touchées et je me suis rendu compte qu’une grande partie d’entre elles n’avaient pas les moyens de s’acheter des choses comme des soutiens adaptés en cas de cancer du sein."

L’opération consistera en une distribution gratuite de chapeau chimio et coussins cœur. Ces derniers, placés sous le bras, permettant de soulager les patientes. Pas moins de 250 donc sont annoncés. En 2020, l’association prévoit par ailleurs la création d’un fonds accessoires.

L’association Amazones Pacific est née en avril 2018 par Mélanie. Aujourd’hui elle compte une trentaine d’Amazones et entre 70 et 80 adhérents. Anne Haiti Perrault est devenue présidente il y a peu, insufflant une nouvelle dynamique.

Voir le cancer autrement
Pratique

Du 7 au 12 octobre salle Muriāvai à la maison de la culture.
Entre libre.
Horaires : de 8 heures à 18 heures, 16 heures le samedi.

Contacts

Téléphone d’une Amazone : 87 38 90 39
Page Facebook de l’association : Projet Amazones Pacific
Mail : projetamazonespacific@gmail.com

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le navigateur Tupaia a le vent en poupe en Nouvelle-Zélande 

$
0
0
Le navigateur Tupaia a le vent en poupe en  Nouvelle-Zélande 
Papeete, le 5 octobre 2019- Plusieurs commémorations ont eu lieu ce samedi à Gisborne pour célébrer l'arrivée du navigateur James Cook et du polynésien Tupaia en Nouvelle-Zélande, il y a 250 ans, en 1769.

Il y a 250 ans, en 1769, le polynésien Tupaia débarquait en Nouvelle-Zélande avec le navigateur James Cook. Une grosse délégation polynésienne, menée par le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, assistait ce samedi aux commémorations dans la ville de Gisborne, mettant en l'honneur ce polynésien, originaire des îles Sous-le-Vent, qui a conduit le navigateur anglais James Cook de Tahiti jusqu’en Nouvelle-Zélande, en 1769.
La première cérémonie, qui s'est déroulée sur le site de Waiohiharore à proximité de la plage de Waikanae, à l’entrée de la ville de Gisborne, a rassemblé des milliers de personnes, dont le Premier ministre de Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern. Au cours de la commémoration, le Président Edouard Fritch a a évoqué « le destin exceptionnel de Tupaia, comme un trait d’union entre deux mondes qui se découvraient. Un rôle éminemment positif qui aujourd’hui encore est un beau symbole, une source d’inspiration pour le dialogue entre les cultures ».

Le navigateur Tupaia a le vent en poupe en  Nouvelle-Zélande 
La délégation polynésienne s'est ensuite rendue au marae Te Poho-o-Rawiri, situé également dans la ville de Gisborne. Tout au long de cette journée, les connaissances maritimes de Tupaia, mais aussi sa connaissance du monde polynésien, ont été soulignées.
La flottille retraçant le voyage de Cook et Tupaia a été à l’honneur au cours de cette journée, avec la présence de la pirogue de Tahiti, Faafaite, qui rappelle à la fois les grandes traversées maritimes des Polynésiens et les liens forts qui les unissent depuis des siècles.
Le ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu et le président de l’Assemblée de la Polynésie française, Gaston Tong Sang, étaient présents également pour cet événement. Le maire de Mahina, Damas Teuira, avait aussi fait le déplacement depuis Tahiti, avec une forte délégation culturelle, qui a assuré plusieurs chants et danses pour ces festivités.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un 9e concert pour la paix

$
0
0
Un 9e concert pour la paix
PAPEETE, le 5 octobre 2019 - Le club soroptimist de Tahiti et le Conservatoire artistique de Polynésie française organisent dans le cadre de la journée internationale de la paix un concert de la paix. Cette initiative, 9e du genre, aura lieu le 11 octobre à la mairie de Pirae.

"Tous les fonds sont reversés à des élèves du conservatoire artistique de Polynésie française (CAPF)", annonce Dany Panero, présidente du club soroptimist de Tahiti. Elle parle des fonds récoltés à l’occasion du concert de la paix qui a lieu chaque année depuis 9 ans.

Le prochain est prévu ce 11 octobre. Les fidèles pourront s’étonner de la date, Dany Panero justifie : "On le fait d’habitude mi-septembre, mais l’actualité du conservatoire était trop chargée à cette date cette année."

De 2011 à 2017, ce sont 72 bourses qui ont permis à des jeunes filles de suivre un enseignement en art classique ou en art traditionnel au CAPF. "Nous aidons celles qui n’ont pas les moyens de payer ce genre d’études", précise la présidente. Ces bourses correspondent à 3 millions d’aide financières.

Cette année le club soroptimist veut aller plus loin dans sa démarche en répondant à une thématique qui lui est chère : le leadership et l’autonomisation des jeunes filles. Des bourses seront donc attribuées à certaines élèves qui veulent poursuivent leurs études hors territoire.

Deux élèves ont déjà bénéficié de cette extension, mais à titre exceptionnel. Herenui Liu est au conservatoire de Strasbourg et Mahealani Amaru qui a été reçue à l’école nationale de théâtre de Limoges.

"Nous sommes donc dans l’affirmation de quelque chose", constate Frédéric Cibard, du CAPF. Lui annonce la création d’une structure officielle d’aide et de soutien au conservatoire.

Le concert de la paix sera ouvert par les tamahine du département de ‘ori tahiti (les élèves avancées) accompagnées par l’orchestre traditionnel du conservatoire.

Suivront ensuite deux parties de divers morceaux classiques interprétés par des enseignants et meilleurs élèves des sections. Antoine Lafond par exemple, 11 ans, interprétera la sonate n°7 op 83 de Prokofiev. "Un morceau extrêmement difficile qu’il joue brillamment", assure Frédéric Cibard.

Les danseuses reviendront sur scène à deux reprises. Elles ont imaginé des danses sur le duo de clarinette et piano "Café 1930" de Piazzola et le morceau joué à quatre mains "Te poe no manihi".
"Ce concert nous donne l’occasion de créer des passerelles entre les arts classiques et les arts traditionnels", se réjouit Fred Cibard.

Par ailleurs, et c'est une autre satisfaction, les organisateurs constatent une diversité toujours plus grande du public. Il a été longtemps suivi par les afficionados et les mélomanes. Aujourd’hui, il est suivi par tous.

Pour cette 9e édition, le slogan est : "Action climatique, action pour la paix". Il a été retenu par l’Organisation des Nations unies dans la perspective de la journée internationale de la paix qui a eu lieu le 21 septembre.

"Il souligne l’importance de lutter contre le changement climatique en tant que moyen de protéger et promouvoir la paix dans le monde", rappellera Dany Panero en introduction.

Un 9e concert pour la paix
Pratique

Le 11 octobre à 19h15 dans la salle polyvalente de la mairie de Pirae.
Ticket en vente au conservatoire ou bien le jour-même sur place dès 18 heures.
Tarif unique : 2 000 Fcfp.


Contacts

Facebook : Conservatoire artistique de la Polynésie française Te Fare Upa Rau
Tél. : 40 50 14 14


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Korail Teamotuaitau sacrée Purotu Taure'a 2019

$
0
0
Korail Teamotuaitau sacrée Purotu Taure'a 2019
PAPEETE, le 5 octobre 2019 - Pour la première élection des Purotu & Tāne Taure'a Tahiti, la salle était comble et le public électrique. C'est finalement Korail Teamotuaitau qui est élue Purotu Taure'a 2019 et le jeune Hitiarii Castellani qui est élu Tāne Taure'a 2019.

Même la pluie n'a pas réussi à entamer l'énergie du public pour cette première édition de l'élection Purotu & Tāne Taure’a Tahiti, un concours de beauté réservé aux adolescents de 14 à 19 ans. La soirée était à guichet fermée, les familles et amis des 13 candidats s'étant fortement mobilisés pour les soutenir. Quelques curieux ont également fait le déplacement pour profiter du spectacle qui a mêlé défilés de mode, danses, chants, démonstrations de talents et, bien sûr, beauté.

Devant le succès de cette première édition, l'organisation a déjà annoncé qu'elle sera renouvelée pour 2020. En attendant, les deux gagnants de la soirée, Korail Teamotuaitau et Hitiarii Castellani vont entamer une petite carrière médiatique à Tahiti, tandis que la première dauphine, Mareva Lenoir, représentera la Polynésie à l'élection Miss 15-17 nationale.

Les résultats
Korail Teamotuaitau sacrée Purotu Taure'a 2019
Vahine Taure'a 2019 : Korail Teamotuaitau (n°5)
1e dauphine : Mareva Lenoir (n°2)
2e dauphine : Marine Gonçalves (n°7)

Tāne Taure'a 2019 : Hitiarii Castellani (n°1)
1er challenger : Temarama Hunter (n°2)
2e challenger : Kaliihei Ganivet (n°6)

Les photos de la soirée
Korail Teamotuaitau sacrée Purotu Taure'a 2019



Les gagnants Korail et Hitiarii
Korail Teamotuaitau sacrée Purotu Taure'a 2019
Korail Teamotuaitau : "C'est vraiment une surprise. Je veux dire qu'on a toute eu notre chance, on a toute notre beauté et notre charme, personne n'a démérité et on sort toutes vainqueur de cette soirée. Ma famille et mes amis étaient là, ça m'a donné de la force et du courage sur scène ! Pour la suite, je suis encore en train d'y réfléchir, je veux finir mes études avant de poursuivre, peut-être dans le monde de la mode."

Hitiarii Castellani : "Je ne m'attendais pas du tout à être élu, tout le monde avait ses chances de gagner et tout le monde méritait cette place. Nous avons tous travaillé ensemble, on a eu l'esprit d'équipe on s'est dit qu'on allait faire le show, et je pense que c'est ce qu'on a fait. Je m'étais inscrit pour découvrir ce que c'est que de participer à un concours et ça en valait vraiment la peine. Je me suis découvert une vraie passion pour la photographie ! Je suis vraiment pris par l'émotion."

Joseliny Ah-lo, organisatrice du Purotu & Tāne Taure’a Tahiti 2019
Korail Teamotuaitau sacrée Purotu Taure'a 2019
Depuis combien de temps travailles-tu sur ce projet ?
Cette élection me tient à cœur depuis longtemps. Au départ nous devions l'organiser en 2016, mais différents paramètres, financier et humains, n'avaient pas suivi. Il a donc fallu mobiliser toutes les forces vives pour organiser ça. Ce soir nous sommes cinquante personnes et nous sommes un groupe de six personnes mobilisées quotidiennement depuis plusieurs mois sur ce projet. Les castings ont eu lieu le 13 juillet. Nous avons suivi nos candidats tout ce temps là pour les préparer, travailler la chorégraphie, le talent show… Et on a pu leur offrir des activités comme du jet ski et de la bouée tractée avec nos partenaires, beaucoup de multimédias également sur les réseaux sociaux pour vanter les atouts de leurs communes et de leurs patrimoines culturels et naturels !

Cette élection est le succès que tu attendais ?
C'est une satisfaction personnelle et collective, puisque la soirée affiche complet en dîneur et non-dîneur, le public était présent et s'est vraiment bien amusé. Merci à nos partenaires également ! C'est à renouveler l'année prochaine avec Taure'a 2020 !

Quelle est la suite du programme pour les gagnants ?
Avec les partenaires nous allons voir ce qui est faisable. La candidate de Purotu Taure'a, passionnée de mode, va sans doute être amenée à faire beaucoup de photos. Quand à la première dauphine, elle aura la lourde tâche de représenter la Polynésie française au concours Miss 15-17 nationale. La gagnante est malheureusement trop âgée pour ce concours, mais elle pourra se présenter à Miss Tahiti l'année prochaine si elle le souhaite.


Korail Teamotuaitau sacrée Purotu Taure'a 2019

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

C'est parti pour la Fête de la Science 2019

$
0
0
C'est parti pour la Fête de la Science 2019
PAPEETE, le 6 octobre 2019 - La Fête de la Science 2019 a commencé vendredi dernier, le 4 octobre, par une série de conférences à l'université suivie d'une journée portes ouvertes à l'Ifremer. Elle se poursuit jusqu'au 13 octobre, avec une porte ouverte au Criobe de Moorea, encore plus de conférences et des visites de scientifiques dans une quarantaine de classes dans toute la Polynésie.

C'est parti pour la Fête de la Science 2019. Elle a commencé vendredi dernier et se poursuit jusqu'au dimanche 13 octobre (et même au-delà pour que les archipels en profitent). Pour le lancement, le public a pu profiter d'une série de conférences à l'Université, où sept scientifiques ont présenté leurs travaux. La plupart de ces projets utilisent d'ailleurs l'aide du grand public et de la société civile dans des projets de science participative ou des collaborations. Pile dans le thème de la Fête de la Science cette année : "Observatoires et sentinelles des changements".

Hélène Duran, responsable de la communication de Te Mana o te Moana, l'association qui coordonne la Fête de la Science cette année, nous explique que ce thème "se concentre sur tous les observatoires présents au fenua. Ils ont pour objectif d'observer l'environnement et d'observer les changements de la faune ou de la flore. Par exemple il y a l'observatoire 'Un œil sur le corail', lié au Criobe, qui évalue l'impact des changements climatiques sur le corail. Il y a d'autres observatoires sur les tortues, à Te Mana o te Moana ; il y a l'observatoire des requins, de l'association ORP ; ou encore l'association Oceania qui fait de la recherche sur les cétacés, et notamment les baleines, pour essayer de comprendre en quoi les changements de l'environnement, notamment avec la traversée des bateaux, impacte le comportement des baleines."

Conférences, labos ouverts et visites scolaires

Le programme de la Fête de la Science cette année (voir encadré) inclut des conférences à l'UPF, au Lycée Hôtelier et au Criobe de Moorea. Les laboratoires de l'Ifremer ont aussi été ouvert au public samedi dernier, et ceux du Criobe de Moorea feront de même ce mardi.

En parallèle, une quinzaine de chercheurs et intervenants issus des observatoires vont se déplacer dans les écoles de Tahiti, Moorea, Tubuai, Fakarava et des Marquises. Ce sont une quarantaine de classes de la CM2 à la Terminale qui pourront rencontrer les scientifiques et leur poser toutes les questions qui les taraudent.

L'une d'elle sera Laetitia Hedouin, chargée de recherche au Criobe, qui travaille au CNRS. "Je m'intéresse à la réponse des coraux aux changements climatiques. En début d'année nous avons lancé le laboratoire Un Œil sur le Corail, l'idée est de récupérer des informations sur les blanchissements de corail qui ont lieu dans toute la Polynésie, puisque nous, chercheurs, avons des ressources limitées. Nous avons reçu 40-50 réponses en 2019, donc c'est encourageant de voir que les gens sont motivés pour nous envoyer des informations. Ce qui est un plus avec ce genre de programme, c'est que les gens se sentent concernés et ont envie de faire quelque chose, ça leur permet de plus facilement prendre conscience de la fragilité des récifs coralliens et ils sont prêts à faire des efforts pour préserver ces récifs."


Le programme de la Fête de la Science
Vendredi 4 octobre 2019
• 17h30 - 19h30 Inauguration et Cycle de conférences à l'UPF Punaauia

Samedi 5 octobre 2019

• 8h30 - 15h30 Portes ouvertes grand public à l'Ifremer Vairao

Du lundi 7 au vendredi 11 octobre 2019
• Séances d'animations dans les écoles de Tahiti et Moorea

Mardi 8 octobre 2019
• 8h - 17h Portes ouvertes scolaires et grand public au CRIOBE de Moorea
• Atelier "Chimie de l'eau" autour d'un suivi fait sur l'eau de mer depuis une vingtaine d'années
• Atelier "ADN" pour présenter les molécules d'ADN et ce qu'on peut en faire en recherche
• Atelier "Plongée" pour présenter le métier de plongeur scientifique et les quadrats coralliens
• Atelier "Identification du corail"
• 18h - 20h Cycle de conférences au CRIOBE de Moorea
• David Lecchini "Le monde du silence : face aux bruits de l’Homme"
• Sylvain Lenoir "Hei moana, les sentinelles de l’océan"
• Taiano Teiho "Sensibilisation à la restauration corallienne sur l’île de Moorea"
• Charlotte Esposito "OBSenmer, l'intérêt d'une plateforme collaborative dans la conservation des cétacés de Polynésie française"
• Nicolas Buray "L’Observatoire des Requins de Polynésie française"
• Marie Geoffroy "La place de l'être humain au sein de la biodiversité : sentinelle face aux espèces invasive"

Vendredi 11 octobre 2019
• 17h30 - 20h Cycle de conférences au Lycée Hôtelier de Punaauia
• Jean-Yves Hiro Meyer "Vulnérabilité et résilience des forêts naturelles en Polynésie Française : importance des suivis sur le long terme pour mieux comprendre leur dynamique face aux changements"
• Pauline Sillinger "Hei Mata'ora : un réseau d'éco sentinelles"
• Hervé Bossin "Les moustiques, vecteurs de maladies, mieux les observer pour mieux les combattre"
• Jérôme Petit "Les Aires Marines Protégées : des observatoires pour mesurer l’impact des changements globaux"
• Charlotte Esposito "OBSenmer, l’intérêt d’une plateforme collaborative dans la conservation des cétacés en Polynésie Française"
• Cécile Berthe "Reconnaitre les requins et raies du Fenua"
• François Briant "Le biomimétisme, de l’observation à l’innovation"
• Philippe Raust "Réseau volontaire de suivi d’échouage des pétrels"
• Emmanuelle ou Ghislain Bardout "L’exploration au service de la Science"

Samedi 12 octobre 2019
• 14h 17h Portes ouvertes grand public à Tamari'i Pointe des Pêcheurs
• Découverte des espèces marines et d’eau douce de Polynésie autour du jeu Rahui/Tapu
• Les secrets des récifs coralliens
• Si météo favorable : visite du jardin de corail de l’association et bouturage de coraux

Du lundi 14 octobre au vendredi 29 novembre 2019
• Sessions d'animations dans les établissements scolaires de Fakarava, Tubuai et Nuku Hiva

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Michel Bourez encore dans la course à Hossegor

$
0
0
Michel Bourez encore dans la course à Hossegor
La huitième étape du Championnat du monde de surf de la World Surf League se déroule actuellement (3-13 octobre) à Hossegor, dans les Landes. Michel Bourez et Vahine Fierro se sont tous les deux qualifiés pour le round 3.

Michel Bourez a pu s’extraire du round de repêchages pour se qualifier pour le round 3 de la huitième étape - sur onze - du Championnat du monde de surf. Au round 1, Michel Bourez (13e WCT) s’était retrouvé face à Jack Freestone (26e WCT) et Jérémy Florès (14e WCT), terminant à la dernière place de la série après avoir surfé très peu de vagues et dans des conditions de vague difficiles.
 
Il a été contraint de passer par le round 2 de repêchages, un round éliminatoire, face au métropolitain Marc Lacomare (107e WQS) et au Hawaiien Sebastian Zietz (23e WCT). Là encore, la série va lui réserver des surprises. Les vagues sont d’environ deux mètres et proposent quelques tubes, même si le plan d’eau est agité. Le Toulousain Marc Lacomare, licencié au Surf Club de Hossegor, connaît parfaitement le spot.
 
Dès le début de la série (3), Marc Lacomare se cale au fond d’un tube frôlant la perfection dont il parvient à sortir. Les juges lui donnent une note de 9.10 sur 10. Le ton est donné. Michel Bourez ne parvient à obtenir qu’une vague notée 3.27 et une autre notée 4.67, avec trois tentatives avortées. Il ne totalise que 7.94 sur 20.
 
Cette note lui permet malgré tout de se qualifier, car il fait mieux que Sebsatian Zietz (6.07) qui est éliminé. Marc Lacomare est premier avec seulement 11.20, n’ayant pas pu avoir un back up de qualité (2.10) sur sa deuxième meilleure vague notée. Michel Bourez accède donc au round 3, il sera opposé dans la quinzième série au métropolitain Joan Duru.

Michel Bourez encore dans la course à Hossegor
Vahine Fierro au round 3
 
Vahine Fierro, positionnée à la 17e place du classement WQS, avait brillamment remporté sa série du round 1 en faisant mieux que la n°1 mondiale, Carissa Moore (1e WCT), et que Nikki Van Dijk (12e WCT). Vahine Fierro a donc évité les repêchages pour se retrouver directement au round 3 face à l’Américaine Courtney Conlogue (6e WCT).
 
Vahine Fierro, égérie de la marque Roxy, avait déjà été invitée au Roxy Pro en 2018. Elle n’avait pas remporté sa série du round 1 et était donc passée par les repêchages. Elle avait pu battre en repêchages la n°5 mondiale de l’époque, Caroline Marks, avant de se faire sortir au round 3. Parviendra-t-elle à faire mieux cette année ? SB/WSL

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Les Foulées du Front de mer reportées

$
0
0
Les Foulées du Front de mer reportées
PAPEETE, le 6 octobre 2019 - Les Foulées du Front de mer ont été reportées à une date ultérieure, la course principale n’ayant pu être lancée samedi pour raisons de sécurité. La course scolaire sur 1,5 km, destinée aux novices, a été remportée par Joaquin Varney.
 
Coup de théâtre samedi en fin d’après-midi au stade Willy Bambridge. La course principale des Foulées du Front de mer n’a pas pu avoir lieu comme prévu. Les conditions de sécurité n’ayant pu être assurées, l’organisatrice et présidente de la l’association Courir en Polynésie (Ascep), Evelyne Ramond, a décidé de reporter la course à une date ultérieure : « Nous avions toutes les autorisations écrites et arrêtés nécessaires de la part des deux mairies de Papeete et de Faa’a, mais alors que les policiers municipaux de Papeete étaient bien sur place, comme chaque année, ceux policiers municipaux de Faa’a n’étaient pas au rendez-vous. »

Cette course a la particularité de se dérouler à cheval sur deux communes, Papeete et Faa’a. « Il semblerait qu’il y ait un problème de communication ou de relationnel entre la gendarmerie, la mairie et la brigade municipale de Faa’a ». Evelyne a précisé qu’un incendie au Mont Marau avait rendu indisponibles les policiers municipaux.
 
Nous avons pu joindre les pompiers de Faa’a qui nous ont confirmé qu’ « un incendie avait bien eu lieu sur les hauteurs de Faa’a. Dans ces cas-là, la brigade municipale doit intervenir sur place. La gendarmerie comme la police municipale de Faa’a ont les compétences pour assurer la sécurité, bloquer la RDO. Sauf que la police municipale de Faa’a a un effectif moins important que la gendarmerie. »
 
Cette course, qui en est à sa 27e édition, était organisée traditionnellement par la gendarmerie nationale avant que l’organisation ne soit transmise à l’Ascep, qui organise également la Tahitienne, une autre course très populaire du calendrier.
 
Evelyne Ramond a souhaité « transmettre ses excuses auprès du public qui s’est déplacé ». Elle envisage désormais d’organiser cette course essentiellement sur la commune de Papeete afin que cette situation ne se reproduise pas. SB

Les Foulées du Front de mer reportées
Parole à Joaquin Varney :
 
Ton analyse de la course ?
 
« Je n’ai pas voulu prendre la tête de la course. Comme je ne connaissais pas mes concurrents, je me suis placé un peu en retrait à l’arrière. Au dernier tour, j’ai commencé à accélérer et à les rattraper petit à petit. 200 mètres avant la fin, j’ai accéléré encore et sur les derniers 50 mètres, j’ai tout donné. Je suis très content d’avoir gagné. Je ne m’y attendais pas. »
 
Tu fais également d’autres sports ?
 
« Oui, je fais du basket ball avec le club SDJ dont mon père Marama Varney est le coach. Je fais aussi de la boxe anglaise avec mon coach Tauhiti Nena. Je voudrais passer un message, venez aux Foulées du Front de mer, c’est une course vraiment fun ! »

Les Foulées du Front de mer reportées

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46809 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>