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Bogota, la ville très or…

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Bogota, la ville très or…
PAPEETE, le 13 septembre 2019 - Durant des décennies au XVI et XVII siècle, les conquistadores espagnols cherchèrent avec avidité un pays imaginaire baptisé "El Dorado", devenu l'Eldorado (littéralement « le Doré »). Ce royaume était supposé regorger d'or. Derrière la légende, il y avait une réalité, celle de la richesse des cultures andines de l'actuelle Colombie. Bienvenue au "Museo del Oro" de Bogota, unique au monde.
 

Bogota, la ville très or…
Depuis 2008, le Museo del Oro (Musée de l’or) de la Banco de la Republica de Colombia a fait peau neuve. Géré par Banrepcultural, il offre au public, depuis onze ans, cinq salles d'exposition permanentes (au lieu de deux précédemment) où sont mises en valeur des milliers de pièces, pour un grand nombre d'entre elles, en or massif.
 

Sauver les trésors de la fonte
Bogota, la ville très or…
C'est à la fin des années trente, à une époque où les mots patrimoine, culture, passé n'avaient encore que fort peu de sens en Colombie, que la banque de la République de Colombie décida de collecter des pièces en or qui circulaient en abondance alors, les pilleurs de tombes exerçant une activité prospère.
En 1939, fort de ses « récoltes », la banque ouvrait le premier musée de l’or (Museo de Oro) et, en décembre de la même année, achetait le fameux Poporo Quimbaya, pièce emblématique (voir photo) ; elle se lançait également dans une collecte systématique de tous les trésors archéologiques en circulation dans le pays, avec un double but : d’abord éviter que les pièces ne soient fondues pour être revendues au poids de l'or sur le marché local et empêcher leur exportation en fraude vers les Etats-Unis et l’Europe où les collectionneurs étaient nombreux.
Petit à petit, la banque parvint à acquérir des collections privées extraordinaires, et, dès 1946, s'intéressa aussi aux autres trouvailles archéologiques : poteries, céramiques, sculptures…
 

50 000 objets
Bogota, la ville très or…
Difficile de quantifier avec précision ses collections (tout n’est pas montré, loin de là) mais les chiffres officiels font état de 50 000 objets la plupart en or, 13 000 céramiques et 3 000 sculptures. Plus de 6 000 pièces en or, de taille très variable, toutes plus spectaculaires les unes que les autres, parfaitement mises en scène dans les salles du musée, sont exposées au public.
En 1968, un nouveau bâtiment avait été inauguré et en 2008, c'est une refonte complète de la structure qui a été mise en chantier, refonte qui a abouti à l'ouverture d'un ensemble de deux buildings ultra modernes.
Tahiti Infos est bien sûr allé "farfouiller" (si l’on ose le mot...) dans les trésors du Museo del Oro et en est ressorti ébloui, fasciné, subjugué par la richesse fabuleuse de ses collections.
Certaines salles sont couvertes d'or littéralement du sol au plafond et les nouveaux locaux mettent encore plus en avant la richesse de la métallurgie précolombienne de cette région nord des Andes.
Les photos étant strictement interdites (pour des raisons de sécurité), nous avons profité d'un accès exceptionnel accordé à un confrère colombien travaillant à l'Agence France Presse pour vous offrir une petite escapade illustrée au cœur même de ce trésor national colombien.
Si vous passez par Bogota, ne résistez pas au plaisir de pénétrer au cœur de l'Eldorado, le vrai !
 

Les cultures de l'or
Bogota, la ville très or…
Abondant dans les Andes colombiennes, l'or a été travaillé magnifiquement par différentes cultures : Sinu, Tairona, Uraba, Muisca, Quimbaya, Calima, Cauca, Narino, Tumaco, Tolima, San Agustin, Tierradentro, Malagana. Ce sont elles qui donnèrent naissance au mythe de l'El Dorado, ayant abouti au massacre de millions d'Indiens par des Espagnols littéralement consumés par la fièvre de l'or.
Outre de l’or, les collections du musée regorgent de pièces faites en différents autres métaux, en céramique, en pierre, en coquille d’œuf, en coquillage, en bois, ainsi que des textiles et des momies. Les collections couvrent une période s’étendant de - 500 av JC à 1 600 ap JC
 

Six autres musées de l’or
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Banrepcultural ne gère pas que le Musée de l’Or de Bogota. L’organisme gère également six autres musées de l’or régionaux, plus petits, certes, mais fort intéressants : à Santa Marta, Cartagène, Armenia, Cali, Pasto ainsi qu’à Leticia (le Musée ethnographique). Au plan international, Banrepcultural a organisé plus de deux cents expositions dans le monde entier pour présenter les plus belles pièces de ses inestimables collections.
 

Le Museo del Oro pratique
Bogota, la ville très or…
Pour aller en Colombie
- Vols Papeete-Los Angeles-Bogota (Air France ou Air Tahiti Nui, puis Avianca ou United Airlines)
- Vols Papeete-Santiago- Bogota (via Latam)
 
Peut-on aller en Colombie ?
La "violencia", cette guerre civile qui a ravagé le pays pendant des décennies, rendait tout voyage problématique. Jusqu’à récemment, les Farc, les narcos, l'armée, les paramilitaires, tout le monde s'affrontait dans la jungle et même dans les villes. La situation s’est aujourd’hui à peu près normalisée, mais il convient de rester prudemment sur les circuits touristiques. À Bogota, le jour, on ne risque, en principe, pas grand-chose si l'on évite de circuler déguisé en touriste bling bling.
 
Quand y aller ?
Proche de l’équateur, la Colombie connaît deux saisons chacune coupées en deux, l’été correspondant à la saison sèche (décembre-janvier et juillet-août) et l’hiver à la saison des pluies (avril-mai et octobre-novembre).
 
Pour loger à Bogota
Une infinité de possibilités ; notre hôtel préféré :
Le Tequendama, building emblématique inauguré en mai 1957 (et classé au titre des Monuments nationaux de la Colombie) avec ses 537 chambres, à deux pas du musée de l’or.
Very smart :
Le Four Seasons Hotel Casa Medina, spectaculaire (décor somptueux), en briques, dans le nouveau quartier des affaires.
Bons plans :
Dans le quartier colonial ancien de la Candelaria, Hotel de la Opera dans un magnifique bâtiment restauré et Abadia Colonial (belle adresse gourmande).
 
Pour visiter le musée
Ouvert tous les jours sauf le lundi
Mardi au samedi : 9h-18h00
Dimanche : 10h-16h00
Fouille minutieuse à l'entrée (et gardiens lourdement armés).
Photos interdites pour ne pas dévoiler les systèmes de sécurité.
Audio guide recommandé.
 
En prime
Gardez-vous un peu de temps pour visiter le Musée d’art moderne, le MAMBO (souvent surnommé le Musée Zea, du nom de sa directrice, Gloria Zea, décédée en mars 2019), ne serait-ce que pour sa collection de peintures de Fernando Botero.
 

Bogota, la ville très or…

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Quatre futurs agents d'inspection sanitaire en formation à l'Infoma

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Quatre futurs agents d'inspection sanitaire en formation à l'Infoma
PAPEETE, 12 septembre 2019 - ​Quatre stagiaires bénéficient d'une formation d'un an à l'Institut national de formation des personnels du ministère de l'Agriculture (Infoma) de Lyon. Au terme de ce cursus de spécialisation ces techniciens stagiaires seront qualifiés pour la réalisation de tâches d’inspection sanitaire dans les établissements de traitement du gibier.

Le ministre de l’Economie verte, Tearii Alpha, accompagné de la Direction de la Biosécurité, et de la directrice du Service de l’Emploi, de la Formation et de l’Insertion professionnelles, s’est entretenu mercredi avec les quatre stagiaires polynésiens recrutés dans le cadre de l’intégration à la formation Infoma, option santé publique vétérinaire.

L’Institut national de Formation des Personnels du ministère chargé de l’agriculture (Infoma) a pour objectif d’assurer la formation professionnelle initiale et continue des techniciens mettant en œuvre les politiques agricoles, agroalimentaires et forestières. En partenariat avec le SEFI et par le bénéfice des dispositifs d’accompagnement de l’Agence de l’Outre-mer pour la mobilité, cette première promotion intégrera la formation Infoma en métropole, tout en bénéficiant d’une prise en charge au départ et d’un soutien financier tout au long de leur formation. Le départ de ces quatre stagiaires est prévu le 29 septembre. 

La formation d’une durée d’un an, qu'ils s'apprêtent à suivre à Lyon, se compose de 4 mois de cours à l’Infoma et de 8 mois de stage pratique à effectuer en Direction départementale avec un tutorat en poste. 

A l’issue de ce cursus, ces stagiaires originaires de Huahine, Hiva Oa, Nuku Hiva et Ua Huka, seront qualifiés pour la réalisation de tâches d’inspection sanitaire. Ces compétences sont attendues dans le cadre de la filière gibier et chèvre des Marquises, où deux projets d’établissements de traitement de gibier, localisés à Nuku Hiva et Ua Huka sont prévus. Ces structures et leurs productions devront, en effet, être sous contrôle sanitaire afin de permettre l‘estampillage des carcasses pour assurer leur commercialisation.

Par ailleurs, ces futurs diplômés, auront, aussi, la possibilité de travailler en abattoir, tel que celui de Papara, ou dans ceux qui seront créés prochainement, à Raiatea et Nuku Hiva. 

Le ministre de l’Economie verte a salué l’engagement de ces jeunes stagiaires, qui constituent la première promotion de formation pour le développement de la filière gibier et chèvre. Il a tenu à les féliciter pour leur motivation et leur investissement dans cette filière qui représente une ressource importante de leurs îles respectives. 

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“Cette salle est un peu le cerveau” de la DSP

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“Cette salle est un peu le cerveau” de la DSP
PAPEETE, le 12 septembre 2019 - La direction de la sécurité publique (DSP) a inauguré mercredi sa salle “d’information et de commandement” en présence de son directeur, Mario Banner, du président du Pays, Edouard Fritch et du Haut-commissaire, Dominique Sorain. Ce dispositif vise notamment à enrayer la délinquance.

Quelle est la spécificité de cette salle d’information et de commandement ?

“Pour le directeur de la police, cette salle est un peu le cerveau de toutes les informations en vidéo, des informations qui viennent de Paris, des services de l’Etat et de la police municipale. Tous ces éléments convergent vers ce centre et cela permet à l’autorité que je représente d’anticiper grandement les éventuels actes ou événements.”

La particularité est que vous êtes reliés aux caméras de Papeete et prochainement, à celles de Pirae ?

“Effectivement, la mairie de Papeete a énormément investi dans la vidéosurveillance, elle a elle-même un centre de captage d’informations mais sur l’aspect opérationnel des choses, c’est tout de même la DSP qui peut recueillir les éléments pour intervenir sur tel ou tel événement.”

A terme, votre objectif est qu’un agent de la mairie de Papeete rejoigne ce centre ?

“C’est un peu mon rêve car j’ai connu cela dans le cadre de mes anciens postes en Corse et en Nouvelle-Calédonie où, à l’intérieur même du centre, il y avait un fonctionnaire de la police municipale et cela permettait d’avoir plus de conjonction dans la gestion des événements. Et deux personnes sur un site tel que celui-là, ce n’est pas plus mal !”

Comment cela fonctionnait avant ? Quel plus amène ce dispositif ?

“Désormais, la police municipale a un régime juridique qui lui permet d’intervenir en flagrant délit et d’appeler ensuite la police nationale pour que nous puissions prendre l’évènement en compte.”

Pouvez-vous nous parler du financement de ce dispositif ?

“L’installation de cette salle a coûté plus de 31 millions de Fcfp, pris en charge par le ministère de l’Intérieur et la Direction des systèmes d'information et de communication (DSIC).”

Le but escompté est d’enrayer la délinquance ?

“Cela est fait pour cela. Les Américains ainsi que d’autres pays, le font également. Cela est dissuasif puisque les gens savent de plus en plus que l’on a les moyens de les identifier.”


“Cette salle est un peu le cerveau” de la DSP

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Participez à la Fête de la lune

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Participez à la Fête de la lune
PAPEETE, le 12 septembre 2019 - L’école de chinois Le Lotus bleu organise une soirée Fête de la lune ouverte à tous. Pour savourer "le gâteau star" et découvrir l’histoire et la légende de ce rendez-vous du calendrier lunaire chinois, rendez-vous à Pirae ce vendredi.

"Je prévois une soirée découverte qui permettra de connaître l'histoire et la légende de cette fête sous la pleine lune, suivies d'une cérémonie traditionnelle, d'une prière pour formuler ses vœux et de la dégustation des gâteaux de lune et des thés de Chine", annonce Niannian Li.

Il a ouvert son école de chinois il y a deux ans et a fêté l’événement du calendrier lunaire chinois avec ses élèves l’an passé. Il veut en faire profiter plus de monde cette année.

La fête de la lune a lieu le 15e jour du 8e mois lunaire, lorsque notre satellite est le plus gros car le plus proche de notre Terre. Elle a un lien avec la famille, son unité, mais aussi avec les récoltes. "On l’appelle aussi la fête de la mi-automne", précise Niannian Li.

À cette période de l’année, en Chine, c’est le temps des récoltes.

Lors de la fête de la lune, la famille et les amis proches se réunissent autour d’un repas pendant lequel "le gâteau phare est évidemment le gâteau lune".

Cette pâtisserie peut être à la crème ou aux graines de lotus, aux cinq noix, à la pâte de durian, à la pâte de haricots rouges, à la purée de dattes, à la purée de haricot mumgo….

Des prières sont prononcées avant le repas pour souhaiter l’union familiale et les bonnes récoltes.

Pratique

Le vendredi 13 de 18 à 20 heures dans les locaux de l’école le Lotus bleu, Pirae.
Tarif : 2 000 Fcpf par personne.
Place limitée, réservation indispensable.

Contacts

Tél. : 87 30 36 666
Fcebook : Lotus Bleu


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Soirée de clôture de "In between worlds" ce samedi

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Soirée de clôture de
PAPEETE, le 12 septembre 2019 - Depuis le 5 septembre la plasticienne Taina Calissi expose au restaurant Ô Belvédère à Pirae. Ses œuvres (peintures, dessins, photographies, textes, vidéos) sont mises en scène. Samedi pour la clôture, elles seront mises en musique lors d’une soirée "deep house music" by Merwan Rim.

Une vidéo conçue spécialement pour l’événement tourne en boucle dans une salle dédiée. Les peintures, dessins et photographies sont mises en scène dans la salle principale du restaurant Le Belvédère de Pirae. Le recueil est à disposition sur un coin de table.

Depuis une semaine, l’exposition "In between worlds, entre deux mondes" de Taina Calissi suscite l’intérêt. Elle comprend cinq "noren urbains", 20 tableaux grands formats, une vidéo artistique, neuf photographies en lien avec la vidéo et un recueil d’écrits et poèmes imprimés en édition limitée.

Cette exposition interroge les visiteurs sur leur dualité. Elle met aussi en balance l’occident et la Polynésie, l’homme et la femme, les humains ancrés sur leur terre, l’océan qui se trouve en chacun de nous.

Pour clôturer l’événement, Taina Calissi a fait venir Merwan Rim. Il animera la soirée Keep Flying samedi.

DJ Rim est "DJ atypique puisqu’il est initialement chanteur, musicien et comédien". Il est connu pour son parcours dans les comédies musicales comme Les 10 commandements (doublure de Ramsès et Ramsès dans la production de 2015), le duc de Beaufort dans Le Roi Soleil aux côtés de Christophe Mae et d’Emmanuel Moire ou encore Salieri, Léopold Mozart ou l’aubergiste dans Mozart l’opéra rock...

En 2014, il a participé à la tournée mondiale de The Toxic Avenger aux côtés de Dax Man des Dax Riders. Ils ont partagé la scène avec Carl Cox, Justice, Jeff Mills, Gesaffelstein, Yuksek, Étienne de Crécy, Breakbot...

Depuis, Merwan Rim joue dans nombreux clubs à Paris comme à l’étranger... Le voici aujourd’hui à Tahiti.


Pratique

Exposition Ô Belvédère jusqu’au 15 septembre. Soirée de clôture le 14 septembre à partir de 18 heures.


Contacts

Facebook : L’atelier de Taina Calissi
Facebook du restaurant : Le Belvédère
Tél. : 89 40 34 03

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Les meilleures flèches visent Rangiroa

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Les meilleures flèches visent Rangiroa
Les prochains championnats de Polynésie de chasse sous-marine, mais aussi de nage avec palme, se dérouleront du 17 au 20 septembre dans les eaux de Rangiroa

La Fédération tahitienne des sports subaquatiques de compétition (FTSSC), en collaboration avec la mairie et le comité du tourisme de Rangiroa, organise les prochains championnats de Polynésie d’activités subaquatiques sur l’île de Rangiroa du 17 au 20 septembre.
Ces activités subaquatiques sont la pêche sous-marine et la nage avec palmes et les compétions se tiendront en même temps que la rencontre culturelle Fārereihaga qui réunira les îles de l’aire Mihiroa (Makatea, Tikehau, Rangiroa, Kaukura, Mataiva, Apataki et Arutua).
 
Cela fait près de vingt ans que les Tuamotu n’ont pas accueilli de compétitions officielles. En juillet 1990, Louis Harrys avait battu tous les champions de Tahiti –notamment Francis Nanai– et s’était octroyé le titre de champion de Polynésie en individuel, et en équipe avec Bruno Fuller, sur l’île de Hao. Ces derniers avaient également gagné une compétition amicale sur leur île de Rangiroa sous la bannière du club AS Tiputa.

Depuis deux ans maintenant, l’île a un nouveau club de chasse sous-marine, le Rangiroa Manaora Spearfishing, dirigé par Hiro Johnson. Le club avait présenté une équipe (Manarii Mauri et Aipitaroi Ariihohoa) au championnat de Polynésie 2018 à Moorea. A domicile, le club présentera pas moins de cinq équipes dont une féminine.
 

Les meilleures flèches visent Rangiroa
Les chasseurs de Rangiroa auront l’avantage du “terrain”
 
La pêche sous-marine sera bien sûr l’épreuve reine de cette semaine subaquatique. Deux jours de compétition départageront la quinzaine d’équipes engagées dans ce championnat. Les compétiteurs pêcheront six heures d’affilée et devront se déplacer uniquement à la nage, suivis par leur bateau de sécurité sur une zone d’environ cinq kilomètres le long du récif.
Trois catégories seront représentées : féminines, novices et experts. Les manches de ce championnat seront prises en compte pour déterminer la sélection qui représentera Tahiti aux Océania 2019 prévus à Bora bora. Cette année, les licenciés du Manaora Rangiroa Spearfishing pêcheront dans leurs eaux et disposeront d’un avantage certain sur leurs concurrents venus de Tahiti, Bora Bora et Moorea.

4 km à la palme

En ce qui concerne l’épreuve de nage avec palmes, les compétiteurs devront parcourir 4 000 mètres dans le lagon en face de la terre Papaputa où se déroule le Fārereihaga, distance officielle de la confédération mondiale des activités subaquatiques à laquelle la FTSSC est affiliée. Les meilleurs devraient nager les 4 000 mètres en moins d’une heure, mais les chronos sont très variables selon le courant. Les Black Fins de Raiatea, qui avaient aligné quatre nageurs dans le top cinq l’année dernière, ne participeront hélas pas à ce championnat.

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La finale de la Coupe samedi

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La finale de la Coupe samedi
La finale de la Coupe de Tahiti Nui se déroulera au stade Pater samedi à 18 heures. Tefana sera opposé à Vénus, le gagnant de cette rencontre sera qualifié pour le 7e tour de la Coupe de France.

La finale de la Coupe de Tahiti Nui se déroulera au stade Pater samedi à 18 heures. Tefana sera opposé à Vénus, le gagnant de cette rencontre sera qualifié pour le 7e tour de la Coupe de France. D’ordinaire, la finale de la Coupe de Tahiti Nui se joue en fin de saison et non au début de la saison suivante. Elle a cette année été reportée en raison de deux échéances internationales impliquant différents joueurs et encadrants : la Coupe du monde U20 et les Jeux du Pacifique.
 
En plus des deux premiers du championnat de Ligue 1, qualifiés chaque année pour jouer la Ligue des Champions OFC contre les meilleurs clubs d’Océanie, la Coupe de Tahiti Nui est une autre opportunité pour un club local de jouer à l’extérieur, cette fois-ci en métropole. Contrairement à la Ligue des Champions OFC, chaque tour de Coupe de France est éliminatoire. La finale de samedi sera précédée à partir de 14h45 d’un match d’exhibition de vétérans organisé par Michael Wong, ancien joueur de Pirae. SB/FTF

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Climat : Top départ du tour de l'île avec une brouette

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Climat : Top départ du tour de l'île avec une brouette
Papeete, le 12 septembre 2019 - Quatre militants écologistes s'élancent vendredi matin pour un tour de Tahiti à pied avec une brouette. Brouette qu'ils espèrent voir se remplir de produits locaux, symbole d'abondance alimentaire de l'île. Tout au long du trajet, ils vont inviter la population à participer à la grande marche pour le climat le 21 septembre.

Comme Les Trois Mousquetaires, ils sont quatre. Ils s'appellent Jason, Antoine, Heimanu et Ricky et ils ont décidé de mener un combat commun : faire déclarer l'état d'urgence climatique. Pour remporter la bataille, les mousquetaires du climat ont une botte secrète : pousser une brouette pour faire mouche auprès de la population locale.

"Cette brouette symbolise l'abondance alimentaire du fenua, l'idée est que les gens la remplissent sur notre passage de fruits, de légumes et de tubercules locaux afin de montrer que l'on a plein de bons produits à Tahiti et que l'on n'est pas obligé d'importer des choses qui arrivent de l'extérieur en utilisant du pétrole pour les faire venir. On va inviter tous les gens à venir participer à la grande marche le 21 septembre pour faire déclarer l'état d'urgence climatique", explique Jason, militant écologiste très engagé dans le collectif Nana sac plastique.

"IL FAUT QUE CELA SOIT LA PRIORITÉ"
Le jeune homme de 23 ans n'en est pas à son tour d'essai, puisqu'il avait déjà parcouru le tour de l'île de Tahiti à pied – sans brouette mais avec son ami Maiti – en février dernier pour porter le même message. Et c'est avec la même ferveur qu'il compte bien marcher et agir encore pour la cause environnementale, tout comme ses trois compagnons de route.

"Il est plus qu'urgent de déclarer l'état d'urgence climatique. Il faut agir maintenant, tout de suite. Il faut que les politiques, les gouvernements fassent inscrire cela, on n'a plus le choix. On veut vraiment alerter. Il faut que cela soit la priorité", insiste Heimanu. "Le rôle des politiques est de protéger les populations et là, il y a urgence", complète avec la même motivation Antoine.

PREVU SUR QUATRE JOURS
Pour remporter ce défi, les quatre militants, plein de panache avec leur brouette, espèrent bien rallier la population à leur cause tout au long des 114 kilomètres du parcours. Fort de l'expérience de son premier tour de l'île, Jason a bien peaufiné cette fois-ci les préparatifs et le parcours cette belle épopée climatique prévue sur quatre jours.

"La dernière fois, on était parti à l'arrache avec Maiti, sans trop rien prévoir. Résultat, le premier jour avait été vraiment super dur, on s'était perdu, on avait fini à minuit sans lumière, il y avait les voitures qui ne nous voyaient pas bien, les chiens errants… ", se remémore, le sourire en coin, Jason, bien sur ses gardes pour que cette nouvelle aventure ne devienne pas une galère.
Lampes frontales, chapeaux & Co, les quatre copains ont tout prévu, à quelques ampoules près, pour toucher en plein cœur la fibre écologique des Polynésiens.

Climat : Top départ du tour de l'île avec une brouette
Le programme des quatre jours de marche

Vendredi 13 septembre : départ à 5 heures de la cathédrale de Papeete au PK 0 en direction de la côte est, arrivée à Taravao aux alentours de minuit. 53 kilomètres.
Samedi 14 septembre : Départ de Taravao à 9 heures, arrivée à Papara vers 19 heures. 23 kilomètres.
Dimanche 15 septembre : Départ de Papara à 9 heures arrivée prévue à Punaauia vers 19 heures. 23 kilomètres.
Lundi 16 septembre : Départ de Punaauia à 8 heures, arrivée prévue vers 12h à la borne PKO à la cathédrale de Papeete. 15 kilomètres.

Jason, Antoine, Heimanu et Ricky invitent tous les personnes à venir les rejoindre lundi pour parcourir les derniers kilomètres jusqu'à la cathédrale de Papeete avec eux.
Vous pouvez suivre la marche sur la page Facebook : Fa'ati Tahiti en brouette pour le climat.

Climat : Top départ du tour de l'île avec une brouette
La grande mobilisation du 21 septembre

Avec leur tour de l'île, Jason, Antoine, Heimanu et Ricky souhaitent inciter les Polynésiens à participer à la grande marche pour le climat et la nature qui se déroulera le 21 septembre à Papeete.
"La Polynésie va être fortement impactée par le dérèglement climatique dans les prochaines années. Le 21 septembre, en même temps que le reste du monde, les Polynésiens vont manifester leur volonté de se préparer à ces changements en déclarant l’état d’urgence climatique", indiquent les organisateurs de ce grand rassemblement.


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L’alternance, un courant qui branche EDT

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L’alternance, un courant qui branche EDT
Papeete, le 12 septembre 2019 - A l’initiative d’EDT Engie, neuf étudiants décollent samedi 14 septembre pour suivre un BTS de maintenance industrielle en alternance. L’agence de l’Outre-mer pour la mobilité financera leur vie à Paris. L’école Ensiate et les entreprises du groupe Engie se chargeront d’en faire les cadres de demain.

Pour la 5e fois depuis 2012, EDT (Electricité de Tahiti) envoie une promotion étudier en alternance à Paris. Les neufs étudiants sélectionnés partent samedi se former aux métiers de la mécanique, de la pneumatique, de l’électricité, etc. Leurs cours débutent le 23 septembre.

“LES JEUNES REVIENNENT ENRICHIS”
Pendant deux ans, ils suivront des cours en alternance dans la maintenance industrielle à l’école Ensiate (Enseignement supérieur d'Ingénierie appliquée à la Thermique, l'Energie et l'Environnement), située à Paris et dans des entreprises du groupe Engie, dont EDT fait partie. Stéphane Walkowicz, DRH d’EDT, précise que “les élèves sont suivis au sein de l’entreprise par un tuteur qui les accompagne au cours de leur formation et participe souvent aux conseils de classe (…). Ce programme, mais surtout la formation en alternance, produit de futurs collaborateurs plus efficaces.”
Depuis sept ans, ce sont 40 jeunes Polynésiens qui sont partis étudier à Paris. Les heureux élus sont passés par des sélections “rudes et difficiles”, selon Stéphane Walkowicz. Tout commence par une sélection de jeunes par l’EDT. Ils passent ensuite des tests écris, puis, le cas échéant, des entretiens vidéo avec l’école Ensiate. Sur la quarantaine de candidats au départ, neuf ont été retenus.
Les étudiants seront pris en charge en métropole. Ladom finance leur billet aller-retour, leur logement. Ils pourront bénéficier sur place d’aides de l’Etat, notamment pour les transports.

UNE VOLONTE DE FEMINISER LES TRAVAUX TECHNIQUES
Contrairement à une idée reçue, ces métiers sont de plus en plus féminisés, et EDT en recherche davantage. Parmi les neuf élèves retenus, Meymona Tehahe, 19 ans, est la seule fille. “J’ai l’habitude, s’amuse Meymona, l’année dernière j’étais entouré de 23 garçons, je suis rodée maintenant !”. Diplômée d’un bac S spécialisé en Sciences de l’ingénieur, elle explique “avant d’être sélectionnée, j’ai suivi un BTS maintenance des systèmes de production et je suis venue ici pour être recrutée et partir étudier en France. Partir en métropole me fait un peu peur, je serai loin de ma famille. C’est difficile de partir loin du fenua mais je vais tenir le coup pour avoir le BTS qui me permettra de pouvoir continuer mes études en France pour, plus tard, devenir professeure de mécanique.”

“CE SACRIFICE PAYE AUJOURD’HUI”
Ancien étudiant de la promotion 2014/2016, Karl Sanford 24 ans, est aujourd’hui chargé de projet dans le service travaux de réseaux. “C’était assez compliqué de quitter le fenua. En métropole, j’ai été un peu perdu sans ma famille et j’étais seul, mais ce sacrifice paye aujourd’hui. Quand je suis rentré en Polynésie, j’ai été pris en tant que stagiaire à EDT pendant un an et depuis janvier j’y travaille. Ce dispositif (Ladom) m’a aidé financièrement parce que le billet aller/retour et l’hébergement sont entièrement pris en charge”.

Les responsables d’EDT l’affirment. Cette expérience faite pour “donner aux jeunes le courage de partir” leur permet de “créer des liens et des échanges” et de “rapporter d’autres visions”. Tout le monde y gagne.

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L’auto-stoppeur vole son bienfaiteur

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L’auto-stoppeur vole son bienfaiteur
PAPEETE, le 12 septembre 2019 - Un multirécidiviste de 27 ans, poursuivi pour vol, a été présenté en comparution immédiate jeudi alors qu'il doit également comparaître devant le tribunal correctionnel le 16 septembre prochain pour des violences. Le 9 septembre à Faa'a, le prévenu avait volé le scooter de l'homme qui venait de le prendre en stop. Il a écopé d'une peine de quatre mois de prison avec sursis.

Le 9 septembre, un individu se présente à la gendarmerie de Faa'a pour dénoncer le vol de son scooter commis dans un contexte plutôt original. L'homme explique aux enquêteurs qu'il a pris un ancien codétenu en stop et l'a déposé non loin de l’endroit où il devait lui-même se rendre. Lorsqu'il a voulu récupérer son scooter, l'homme s'est aperçu que ce dernier avait été subtilisé par celui qu'il avait pris en stop.

Interpellé 30 minutes plus tard sur le scooter, le prévenu est placé en garde à vue. Entendu, il nie le vol en indiquant qu'il n'a fait qu'emprunter le scooter pour effectuer une petite “ballade” dans la commune de Faa'a. Version peu goûtée par le propriétaire du véhicule qui décide de porter plainte.

“Apprendre la discipline”
Le prévenu, présenté en comparution immédiate jeudi pour répondre de ce vol, doit également revenir devant le tribunal le 16 septembre pour des violences commises sur sa compagne. Tel qu'il l'a de nouveau expliqué au tribunal, l'homme a affirmé qu'il n'avait jamais eu l'intention de voler le scooter, sans quoi il ne serait pas “resté dans Faa'a”.
Condamné en 2014, le jeune homme avait été incarcéré à Nuutania. Depuis sa sortie, son père indique qu'il se prend pour “un caïd” et qu'il serait préférable de le renvoyer en prison pour qu'il y apprenne “la discipline”.

“Absence d'intention frauduleuse”
“Il y a une absence d'intention frauduleuse et mon client conteste formellement avoir voulu soustraire l'objet”, a plaidé l'avocate du prévenu pour la défense. “A la vue de la patrouille de gendarmerie, il lui a fait signe, ce n'est pas l'attitude d'un voleur. De plus, sa personnalité et son casier judiciaire faussent l'interprétation du dossier !”

Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné le jeune homme à quatre mois de prison avec sursis mise à l'épreuve pendant deux ans. Le procureur de la République, soulignant que le prévenu se trouvait déjà sous le coup d'un contrôle judiciaire, avait requis 12 mois de prison dont six avec sursis.

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Le marché de l'automobile accélère encore, même sans aides

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Le marché de l'automobile accélère encore, même sans aides
PAPEETE, le 12 septembre 2019 - Les ventes de voitures de tourisme en Polynésie ont explosé depuis 2017, mettant fin à une longue crise d'une décennie dans le secteur. En 2019, le marché passe à la vitesse supérieure, même sans les aides du Pays.

En 2018, la Polynésie a importé plus de 7 200 voitures de tourisme, le plus haut niveau depuis plus d'une décennie. Des importations qui ont alimenté une vraie frénésie d'achats, puisqu'il s'est vendu plus de 7 000 véhicules sur l'année. Des chiffres qui remontent à des sommets inédits depuis 2007 et qui ont fait très plaisir aux concessionnaires auto. Ils sortent définitivement d'une décennie de crise qui les avait laissés exsangues.

Les importations de voitures avaient ainsi atteint un plancher à 3 700 véhicules en 2012, tandis que les immatriculations de véhicules neufs avaient atteint leur minimum en 2013 à un niveau d'à peine... 3 000 ventes de voitures particulières.

Les primes qui vont et viennent

Le gouvernement polynésien est bien sûr très actif sur le marché de l'automobile. On se souvient qu'au plein cœur de la crise, en 2010, il avait instauré une "prime à la casse". Les particuliers qui envoyaient une voiture de plus de huit ans à la casse pouvaient toucher une aide de 400 000 Fcfp pour l'achat d'un véhicule neuf. La mesure avait effectivement dopé les ventes, mais avait eu un effet boomerang terrible dès la fin de l'aide en 2011 : les ventes s'étaient effondrées de presque 20%.

Nuihau Laurey, à l'époque vice-président et ministre de l’Économie, avait alors promis qu'il n'y aurait plus de prime de ce genre : "La prime à la casse est une mesure coûteuse et qui ne permet pas de doper durablement l'achat de véhicules. C'est une disposition courte et le niveau des ventes s'écroule sitôt la fin des mesures. Il vaut mieux réfléchir à un système gagnant/gagnant. Nous pouvons envisager une baisse des droits d'entrée sur les produits les moins chers, mais il faut aussi que les concessionnaires consentent alors à une baisse de leurs marges."

Pourtant, en 2016, Édouard Fritch a réinstauré une prime à l'achat de voitures neuves. Cette fois, la mesure tenait compte de certaines critiques de la mesure précédente : les concessionnaires devaient financer la moitié de l'aide sur leur marge et elle devait inciter les consommateurs à acheter des voitures plus propres. Les véhicules électriques et hybrides ont même été exemptés de certaines taxes à l'importation. C'est ainsi qu'est née "l'Opération véhicule propre", avec une prime à la casse allant jusqu'à 500 000 Fcfp pour acheter un véhicule électrique (450 000 Fcfp pour une voiture hybride, ou entre 300 et 400 000 Fcfp pour une voiture thermique). Cette nouvelle aide a duré deux ans et a pris fin juste avant le Salon de l'auto 2018.

Contrairement à la précédente itération, il ne semble pas y avoir eu d'effet boomerang, puisque les immatriculations de véhicules neufs sont en hausse de 3 % au premier semestre 2019 (sans prime) par rapport à la même période l'année dernière (quand la prime pour l'environnement était encore en place). À noter que les importations sont en baisse de presque 10% sur la même période, probablement parce que les concessionnaires essaient de diminuer leurs stocks, ou qu'ils avaient anticipé que la fin de la prime aurait un effet plus marqué sur leurs ventes...

Défiant donc tous les pessimistes, l'année 2019 est bien partie pour dépasser le record de ventes de l'année dernière, sans aucune aide publique à part la réduction des taxes sur les véhicules propres. Un signe que le marché de l'automobile, comme le reste de l'économie polynésienne, est en pleine expansion et que le Salon de l'Auto 2019 sera un large succès.

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Maiarii Fry, 3e Miss Bikini à Végas

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Maiarii Fry, 3e Miss Bikini à Végas
La culturiste tahitienne Maiarii Fry a remporté la médaille de bronze lors du concours Miss Bikini à l’Olympia Amateur 2019 à Las Vegas mercredi et hier.

Maiarii Fry, Sarah Pétillon, Manihiki Poroi et Cindy Leroux ont participé à l’Olympia Amateur 2019, une compétition de culturisme programmée les 11 et 12 septembre à Las Vegas, au Nevada. Maiarii Fry a pu se hisser sur la troisième place du podium Miss Bikini. Elle avait déjà participé à cette épreuve en 2018 avec une médaille d’argent à la clé. Elle a du se contenter cette année de la troisième marche, mais elle se montre satisfaite de ce résultat.

L’Olympia est une compétition de référence pour le culturisme, “ce sont nos Jeux Olympiques à nous”, explique Maiarii Fry, qui ­­rappelons-le faisait partie des 18 athlètes de l’année des Trophées du sport 2019. Maiarii Fry a concouru pour Miss Bikini, un compétition amateur. La première place du concours donne droit à une “carte­­­­ pro” qui permet au gagnant de passer en catégorie professionnelle. “Le but de tous les amateurs est d’intégrer les compétitions de la IFBB Pro League” (Fédération internationale de body- building) explique Maiarii Fry.

La compétition des hommes est à suivre. Laurent Villanova concourt dans la catégorie Men’s Physique, Vins Tetuanui concourt dans la catégorie bodybuilding avec Tauhiro Yip qui, selon Maiarii Fry,“ sera Top 10, sûr ! ”.

Maiarii Fry, 3e Miss Bikini à Végas
Parole à Mairarii Fry :
 
Satisfaite de ce résultat ?
 
« Je suis un peu déçue car l’année dernière, j’ai fait deuxième et donc j’espérais gagner. Mais les critères et le niveau évoluent donc en prenant un peu de recul, je suis satisfaite. J’ai pu prouver que même en étant sur notre petit bout de paradis, avec un coaching à distance, des entrainements six jours sur sept quasi-seule, nous sommes capables de grandes choses. »
 
Quels sont les critères de sélection ?
 
« Pour cette catégorie, selon la fédération officielle IFBB Pro League, les critères visent à récompenser des physiques athlétiques mais ne présentant pas un développement musculaire trop important, ni trop secs ou vascularisés, mais plutôt toniques. Le « plus » est un fessier bien développé, "bombé" et une taille marquée, des épaules galbées. L'ensemble de la condition physique doit être harmonieux et féminin. »

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Un adolescent chute mortellement du mont Tapioi à Raiatea

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Un adolescent chute mortellement du mont Tapioi à Raiatea
UTUROA (Raiatea), le 12 septembre 2019 - Un adolescent de 16 ans est décédé, ce jeudi après-midi, après avoir chuté de plusieurs mètres d’une falaise alors qu’il effectuait une sortie scolaire au mont Tapioi à Raiatea. 

Un adolescent de 16 ans est mort après s'est grièvement blessé lors d'une chute de plusieurs mètres d’une falaise alors qu’il effectuait une sortie scolaire au mont Tapioi, jeudi après-midi à Raiatea. 

Deux équipes terrestres de sapeurs-pompiers avaient rapidement localisé et rejoint l’adolescent blessé mais conscient.

L’hélicoptère Dauphin avait été immédiatement engagé pour hélitreuiller la victime afin de l'évacuer vers l’hôpital d’Uturoa.

Le jeune homme est décédé durant cette opération de secours coordonnée dès 16 heures en urgence par la Direction de la protection civile du haut-commissariat. 

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Les Hine Taure’a gagnent la petite finale

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Les Hine Taure’a gagnent la petite finale
La sélection de Tahiti de football féminin U19 termine troisième du championnat d’Océanie U19 après avoir battu le Vanuatu 4-1 dans la petite finale.

La sélection de Tahiti de football féminin U19 termine troisième du championnat d’Océanie U19. Elles ont battu aujourd’hui le Vanuatu 4-1 dans la petite finale. Après leur amère défaite aux tirs au but en demi-finale contre la Calédonie, les Hine Taure’a avaient à cœur d’aller chercher cette troisième place. Les joueuses de Stéphanie Spielmann l’ont fait avec la manière.
 
Le premier but a été l’œuvre de Babou Tepea à la 28’. Le but du break a été inscrit à la 51’ par la capitaine Kiani Wong sur corner direct. Hereura Chu marque le but du 3-0 à la 57’ en gagnant son face à face avec la gardienne de but du Vanuatu. Annie Gere a réduit le score pour le Vanuatu à la 85’ sur penalty mais le dernier mot est revenu à la Capitaine Kiani Wong qui s’offre un doublé grâce à une belle frappe lointaine à la 89’. Tahiti termine à la troisième place de la compétition derrière la Nouvelle-Zélande et la Nouvelle-Calédonie. SB

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Bruno Sandras signe un "hommage aux tāvana"

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Bruno Sandras signe un
PAPEETE, le 12 septembre 2019 - Il a été maire et, à ce titre, il a écrit un livre intitulé Plaidoyer pour les tāvana. Il explique que, derrière la fonction, se cachent des femmes et des hommes qui méritent une reconnaissance de leur travail comme de leur dévouement. Il annonce être candidat aux prochaines municipales.

Bruno Sandras a été secrétaire général de la confédération syndicale A tia i mua, il a présidé le conseil économique, social et culturel, a été ministre, député, il a fondé Hau Noa. Il a été maire, également. "J’ai été élu trois fois à Papara." Son troisième mandat s’est terminé prématurément, "à cause de démêlés avec la justice, sinon j’y serai encore".

En attendant les prochaines élections municipales (pour lesquelles il sera candidat), il signe Plaidoyer pour les tāvana chez Au Vent des îles. "L’idée n’est pas de livrer une profession de foi" assure-t-il. "L’esprit qui m’anime, c’est de rendre hommage ! " Les tāvana sont "des héros de la vie quotidienne locale".

Christian Robert son éditeur confirme, "il nous a seulement paru pertinent de mettre ce livre sur le marché à la veille des élections car il aborde des problématiques intéressantes".

Cinq chapitres

Le livre se découpe en cinq grands chapitres : comment devient-on tāvana ?, la fonction de tāvana, les spécificités du monde communal polynésien, le financement et l’autonomie des communes de Polynésie française et enfin, les perspectives.

Pour l’auteur, les tāvana sont des hommes et des femmes qui méritent une reconnaissance de leur travail comme de leur dévouement.

Derrière la fonction, qui connaît véritablement ces hommes et ces femmes, les défis qu’ils doivent relever et auxquels ils ne s’attendaient certainement pas ?

Pour répondre à la question, Bruno Sandras puise dans sa propre expérience, il dévoile "plein de témoignages " et reprend une série de coupures de presse précieusement conservées. "Une mine."

Dans son premier chapitre, l’auteur questionne, à propos de l’origine géographique des candidats : "’Être ou ne pas être originaire de la commune ?’ Telle est bien souvent la question posée." Il enchaîne avec : le profil idéal des candidats, les contraintes, les types de tāvana après l’élection : l’héritier, l’inattendu et le progressiste ou le révolutionnaire.

Puis, dans le deuxième chapitre, il s’intéresse en détail à la fonction, son contenu, sa complexification, la condition du maire avec le désengagement du Pays et l’État, le rôle du Syndicats pour la promotion des communes de Polynésie française…

Au fil du troisième chapitre, le lecteur découvre les spécificités du monde communal polynésien : l’État, le Pays et les communes ou la "chaise à trois pieds", les formes d’intercommunalités, le cas de Hitiaa O Te Ra, la situation des deux communes associées de Tautira et de Makemo…

Il est ensuite question, dans le chapitre suivant, de la fiscalité, "ce chantier à achever rapidement", de la place du FIP, des relations parfois tendues en le Pays et les communes.

"S'arrêter ou se représenter? "

Enfin, en guise de perspective, Bruno Sandras parle de la satisfaction au-delà des critiques, il demande : "s’arrêter ou se représenter ? ", il ajoute : "comment démontrer qu’on a été un tāvana irréprochable ? "

Bruno Sandras glisse, peu avant de conclure que : "les élus municipaux regrettent que le traitement surmédiatique de leurs démêlés judiciaires, quand ils existent, contribue à alimenter des suspicions injustes au regard de ce qu’ils vivent tous les jours dans leur commune et auprès de leurs administrés".

Puis : "Si certains élus ont tiré des avantages liés à leur fonction, ces exceptions ne doivent pas occulter la prise de conscience générale que des comportements tolérés hier ne le sont plus aujourd’hui."

Bruno Sandras signe un

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Le combat contre l'illettrisme derrière les barreaux

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Le combat contre l'illettrisme derrière les barreaux
PAPEARI, le 13 septembre 2019 - Depuis l'ouverture du centre de détention de Papeari, trois enseignants sont détachés spécialement sur place dans le cadre du programme de lutte contre l'illettrisme de l'établissement. Cette année, 77 détenus sont inscrits à l'unité locale d'enseignement de la prison. 

Un tableau blanc au mur, des tables parfaitement alignées, des cahiers, des stylos, des règles et des tubes de colle. Le décor pourrait faire penser à une salle de classe normale, sauf qu'il s'agit en réalité d'une salle d'activité du pôle d'insertion et de prévention de la récidive de la prison de Papeari, Tatutu. 

Tous les lundis et mercredis depuis la rentrée scolaire, Yannick Harua, un enseignant détaché à l'Unité locale d'enseignement (ULE) de Tatutu, y dispense, à des détenus en situation d'illettrisme, des cours de français. "Nous avons trois niveaux d'enseignement. Le premier concerne des personnes qui sont en situation d'illettrisme, il s'agit du DAF pour Développement des apprentissages fondamentaux. Ensuite, il y a un groupe qui prépare le CFG (certificat de formation générale), le premier diplôme de niveau 5. On prépare aussi des détenus pour l'obtention du DNB", explique Yannick.

Ainsi, cette année, 77 détenus sont inscrits dans l'un des trois niveaux. L'an dernier, ils étaient 125. "L'une des missions de l'administration pénitentiaire est de réinsérer ces personnes et de faire en sorte qu'elles sortent de leur peine d'emprisonnement dans un état plus favorable à leur insertion sociale. Et le levier essentiel de ce dispositif de réinsertion, c'est l'éducation", explique Daniel Willemot, directeur du centre de détention de Papeari. 

"TA'ATA POIRI"
Le combat contre l'illettrisme derrière les barreaux
Pour dispenser ses cours, Yannick s'appuie notamment sur la presse écrite, et notamment sur le quotidien Tahiti Infos. "C'est un support qu'ils vont pouvoir retrouver partout lorsqu'ils seront sortis de détention. Et puis avec la presse, ils vont pouvoir s'ouvrir au monde et comprendre le fonctionnement de la société. Ils aiment ça aussi", confie le professeur. Yannick s'exprime également en tahitien, "parce que c'est une langue qu'ils maîtrisent et ça me permet de faire la bascule en français."

L'enseignant commence son cours en invitant chacun de ses élèves à lire un des titres à la Une du journal du jour. John*, 30 ans,  s'attaque à la lecture du gros titre. "Onde de choc à Radio Tefana". Si la lecture est encore saccadée, les progrès réalisés par John au cours des derniers mois avec Yannick sont considérables. "L'année dernière, si on m'avait donné la Une du journal, j'aurais été incapable de lire une phrase. Grâce au cours, j'ai quelques souvenirs de l'école qui sont revenus et ça m'a permis d'avancer plus vite", confie le détenu.

"Au début des cours, il y en a beaucoup qui se qualifient de "ta'ata pōiri", c’est-à-dire comme des personnes ignorantes et dénuées de toute intelligence. Et ce qui le plus gratifiant, c'est de leur montrer que non, ils peuvent toujours apprendre", insiste Yannick. 

C'est le cas par exemple de Léon qui a lu, à l'âge de 54 ans, ses premières phrases en français. "J'ai voulu apprendre le français pour changer le regard que ma famille a sur moi. Quand ils verront à ma sortie de prison que je suis capable de comprendre le français, ça me fera très plaisir", s'exclame le quinquagénaire. 

De son côté, Jean, qui n'avait aucune base de lecture en français il y a encore quelques mois, arrive à mieux comprendre les papiers administratifs qui lui sont adressés depuis qu'il participe à ce programme. "Ça facilite beaucoup de choses. Je suis plus autonome maintenant", indique l'homme.

En juin et juillet dernier, sur les 125 détenus inscrits à l'unité locale d'enseignement du centre de détention de Tatutu, 27 d'entre eux ont obtenu le CFG et quatre le DNB. 

INTERVIEW
Le combat contre l'illettrisme derrière les barreaux
Yannick Harua, enseignant spécialisé 
"Je passe par le reo tahiti parce que c'est une langue qu'ils maîtrisent"


Comment enseigner le français à des personnes qui sont sorties du système scolaire depuis des années ? 
Il faut d'abord instaurer une relation de confiance avec ces personnes. Ne pas créer un sentiment infantilisant chez eux. Dans ce cas, ils se braquent et c'est très difficile de travailler. Je passe aussi par le reo tahiti parce que c'est une langue qu'ils maîtrisent. On revoit l'alphabet en tahitien et ça me permet de faire la bascule en français avec, évidemment, quelques spécificités à revoir. Ce sont des personnes qui ont besoin de prendre appui sur le tahitien pour comprendre la manière d'assembler les lettres en français et de les prononcer. Et en parallèle, on travaille la compréhension. 

Avez-vous des anecdotes particulières ? 
J'ai un élève d'une cinquantaine d'années qui était incapable de lire en français avant d'assister à nos cours. À son âge, quand il avait compris qu'il était capable de lire, il était en pleur. J'ai aussi eu quelqu'un qui refusait d'écrire parce qu'il avait peur de se tromper. Et le jour où il a compris le système à l'écrit, il a rempli des pages entières jusqu'à s'en faire des ampoules. C'est pour ce genre de moment que j'ai fait le choix de venir enseigner en détention. Mais je trouve dommage le fait qu'ils aient attendus d'être en détention pour se mettre à l'apprentissage du français. 

Pourquoi utiliser la presse pour les cours ? 
C'est un support qu'ils vont pouvoir retrouver partout lorsqu'ils seront sortis de détention. Et puis, avec la presse, ils vont pouvoir s'ouvrir au monde et de comprendre le fonctionnement de la société. 

Le combat contre l'illettrisme derrière les barreaux
Daniel Willemot, directeur du centre de détention de Papeari
"Nous avons des détenus qui passent le DNB"


Dans quel cadre s'inscrit cette lutte contre l'illettrisme en milieu carcéral ?
L'une des missions de l'administration pénitentiaire est de réinsérer ces personnes et de faire en sorte qu'elles sortent de leur peine d'emprisonnement dans un état plus favorable à leur insertion sociale. Et le levier essentiel de ce dispositif de réinsertion, c'est l'éducation. Grâce à une convention, nous avons trois enseignants qui sont détachés au centre de détention Tatutu. Cela permet d'organiser des cours pour les détenus avec comme objectif principale la lutte contre l'illettrisme. Ensuite, il y a des gens qui ne sont pas concernés par cette problématique, mais qui doivent néanmoins poursuivre des études pendant qu'ils sont en détention. 

Savez-vous combien de détenus sont en situation d'illettrisme ? 
Les gens qui sont en difficultés ne sont pas forcément illettrés. Par exemple, nous avons des personnes qui sont uniquement "tahitianophones" et qui ne maîtrisent pas le français. Mais pour autant, on ne peut pas les considérer comme des illettrés. Et quand on additionne ceux qui sont réellement illettrés et ceux qui maîtrisent peu ou mal le français, on arrive effectivement à des chiffres qui justifient des actions de cette nature. Aujourd'hui, quelqu'un qui n'est pas en capacité de lire le français perd toute autonomie.  

Comment faites-vous pour repérer les personnes en situation d'illettrisme ? 
Les gens sont évalués à l'entrée par des personnels de santé, de l'administration pénitentiaire, de l'éducation, etc. pour avoir une idée du profil des personnes qui nous sont confiées et de leur proposer  les actions dont elles ont besoin. Les personnels de l'éducation font passer des entretiens et repèrent ainsi ceux qui ont des difficultés en français. Et à partir du 1er janvier 2020, les surveillants pénitentiaires pourront faire passer des tests, simples et rapides, pour repérer ces personnes en difficulté. 

Les détenus ont également la possibilité d'obtenir des diplômes ? 
Aujourd'hui, nous avons des détenus qui passent le DNB. Ce qui reste assez modeste, mais pour certains, c'est déjà un effort considérable. Il y a aussi le CGF, le Certificat de formation générale. Et nous avons l'ambition de permettre à certains détenus, qui auront été repérés par les personnels d'éducation, de prétendre à la capacité en droit. La convention avec l'Université de la Polynésie française n'est pas encore en place, mais elle est dans le circuit des signatures. Nous espérons mettre ce dispositif en place avant la fin de l'année.

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La justice française considère comme accident du travail un rapport sexuel fatal

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La justice française considère comme accident du travail un rapport sexuel fatal
Paris, France | AFP | jeudi 12/09/2019 - Une crise cardiaque survenue pendant un rapport sexuel lors d'un déplacement professionnel peut-elle être considérée comme un accident du travail? Oui, a récemment estimé la justice française.

Cette décison a été rendue par la Cour d'appel de Paris le 17 mai 2019, mais les médias français n'en ont eu connaissance que récemment.
En février 2013, l'entreprise TSO, spécialisée dans la construction et la maintenance de voies ferrées et basée dans le centre-nord de la France, a dépêché un technicien de sécurité pour un déplacement professionnel dans la ville de Meung-sur-Loire, près d'Orléans (centre).
L'entreprise a ensuite reçu un appel de la gendarmerie faisant état du fait que "Xavier" - ainsi identifié dans la procédure judiciaire - "en situation de déplacement professionnel" a été retrouvé "inconscient" dans sa chambre.
"Après enquête des services de gendarmerie, il s'avère qu'il est décédé d'une crise cardiaque le 21 février 2013 vers 22 heures au domicile d'une femme qu'il avait rencontrée, après avoir eu une relation sexuelle avec elle", rapporte l'arrêt. 
La Cour d'appel a estimé qu'il "n'est pas contesté que Xavier ... était en situation de déplacement professionnel".
Or, rappelle sa décision, un salarié a droit à la protection prévue par la Sécurité sociale "pendant tout le temps de la mission qu'il accomplit pour son employeur, peu important que l'accident survienne à l'occasion d'un acte professionnel ou d'un acte de la vie courante" -- catégorie dans laquelle se range un rapport sexuel, souligne-t-elle. 
Sauf si son employeur démontre que le salarié avait alors interrompu sa mission pour des motifs personnels. Ce qu'il n'a pas fait, estime-t-elle, ne justifiant "pas d'un emploi du temps auquel aurait été tenu son salarié ni qu'au moment où le malaise est survenu Xavier ... était soumis à des obligations professionnelles précises".
 

- Affaire "inédite" -

 
"C'est à bon droit", ajoute-t-elle, que les premiers juges "ont déduit (...) que le fait que l'accident soit survenu à l'issue d'un rapport sexuel consommé dans un lieu autre que la chambre que la société TSO lui avait réservée ne permettait pas à lui seul de considérer que le salarié s'était placé hors de la sphère de l'autorité de l'employeur". 
Ces premiers juges étaient ceux du tribunal des Affaires sociales, saisis par TSO après que l'Assurance maladie eut décidé de prendre en charge ce décès "au titre de la législation professionnelle". 
Pour l'Assurance maladie, "un acte sexuel relève des actes de la vie courante à l'instar de prendre une douche ou un repas".
TSO avait dans un premier temps, en 2013, contesté sa décision devant une commission de recours amiable, qui a rejeté son recours, puis devant le tribunal des Affaires sociales de Meaux, en région parisienne, qui l'a à nouveau déboutée en juin 2016.
La société arguait qu'"une relation adultérine avec une parfaite inconnue" était un acte "indépendant de son emploi" et demandait à la justice de constater que ce décès n'était en rien imputable à son travail.
L'entreprise n'a pu être jointe par l'AFP.
De son côté, Sarah Balluet, une avocate basée à Rouen (nord-ouest de la France), qui a médiatisé cette affaire sur les réseaux sociaux, estime que ce cas "inédit" abaisse le seuil de ce qui peut être défini comme un accident du travail.
"Manifestement en l’espèce, dans la mesure où l’arrêt cardiaque s’était produit dans une situation sans lien avec l’activité professionnelle, cette solution est contestable", a-t-elle commenté sur LinkedIn.
"À mon sens, en se livrant à ces rapports sexuels pendant sa mission, le salarié s'était soustrait à l'autorité de son employeur", a-t-elle expliqué à l'AFP.
"La question que je me pose et que les entreprises se posent maintenant est : est-ce qu'il faut expressément désormais interdire au salarié d'avoir des rapport sexuels pendant sa mission ?…", a-t-elle ajouté.

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Attaque des mosquées: La Nouvelle-Zélande durcit encore le contrôle des armes

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Attaque des mosquées: La Nouvelle-Zélande durcit encore le contrôle des armes
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | vendredi 12/09/2019 - La Nouvelle-Zélande a dévoilé vendredi une nouvelle législation visant à assurer que seules les personnes "aptes" puissent posséder une arme à feu, six mois après le carnage qui avait fait 51 morts dans deux mosquées de Christchurch.

Le massacre du 15 mars, durant lequel un suprémaciste blanc avait ouvert le feu dans deux mosquées pendant la prière du vendredi, avait été suivi d'un net durcissement des lois sur les armes.
Le gouvernement avait interdit les armes semi-automatiques de type militaire (MSSA) comme celles utilisées par l'auteur du massacre. Mais il avait estimé que cela n'était pas assez.
"Posséder une arme à feu est un privilège et non pas un droit", a déclaré vendredi aux journalistes à Christchurch la Première ministre Jacinda Ardern.
"Cela signifie que nous devons faire tout ce que nous pouvons pour nous assurer que seuls les honnêtes citoyens qui respectent la loi peuvent obtenir des permis de port d'armes et utiliser des armes à feu."
La nouvelle loi prévoit la création d'un registre permettant de recenser les propriétaires de chaque arme qui circule légalement dans le pays.
Le texte aggrave les peines de prison pour ceux qui fournissent des armes à des personnes n'ayant pas de permis, et encadre plus étroitement l'importation et la vente.
La police aura à déterminer si les personnes demandant un permis de port d'arme ont "l'honorabilité et les aptitudes requises" pour en avoir un et pourra le refuser à quiconque fait l'apologie de l'extrémisme, a été condamné pour un crime violent ou a des antécédents de problèmes psychiatriques. Avoir fait une tentative de suicide pourra être un motif de refus.
Le registre national, qui sera mis en place sur cinq ans, comportera des informations sur les 1,2 million d'armes qui se trouvent dans le pays de cinq millions d'habitants.
Le ministre de la Police Stuart Nash a précisé que l'actuelle législation sur les armes datait de 1983 et nécessitait une révision.
L'auteur de la tuerie de Christchurch, Brentan Tarrant, est un ressortissant australien qui s'était légalement procuré son arsenal alors qu'il vivait dans l'Ile du Sud de la Nouvelle-Zélande.
Un programme de rachat des armes semi-automatiques de type militaire (MSSA), désormais illégales, a été lancé en juin.

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Les personnels navigants dénoncent la réforme de leur retraite

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Les personnels navigants dénoncent la réforme de leur retraite
PAPEETE, le 13 septembre 2019 - Un rassemblement pacifique se fera lundi au monument aux morts de l’avenue Pouvana’a a O’opa. Les personnels navigants commerciaux des compagnies locales profitent du mouvement national pour que soit reconnu la pénibilité de leur métier.

Dans un communiqué, l'intersyndicale des compagnies aériennes et personnels navigants appelle à un rassemblement pacifique lundi devant la stèle de Pouvana’a a O’opa, à partir de 9 heures. La manifestation se fera localement en solidarité avec un mouvement national.

En métropole, l’objectif est de dire non à la réforme prévue par le gouvernement central au sujet des retraites. Selon les partenaires sociaux, l’Etat envisage de “faire disparaitre à terme le régime de retraite spécifique privé CRPN des navigants au profit du régime de retraite universel“.

Au fenua, l’intersyndicale souhaite ouvrir un débat avec le Pays sur la reconnaissance de la pénibilité de leur métier de personnel navigant commercial (PNC).

L’intersyndicale rencontrera à l’issue de ce rassemblement, le haut-commissaire, Dominique Sorain, le ministre de la Santé, Jacques Raynal, la présidente de la commission de la Santé à l’assemblée, Virginie Bruant et les parlementaires.

En métropole, d’autres corps de métiers manifesteront également aux côtés des PNC : les médecins, les avocats… Tous défendront “leurs propres régimes de retraite privé“.


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La police de sécurité des navires se renforce de deux contrôleurs

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La police de sécurité des navires se renforce de deux contrôleurs
PAPEETE, 13 septembre 2019 - La Direction polynésienne des affaires maritimes vient de renforcer ces équipes de deux nouveaux contrôleurs en charge de la sécurité des navires. 

Teinamai Faaruia-Tehatuma et Yves Martin ont prêté serment, mercredi matin, au tribunal de première instance de Papeete devant le procureur de la République, en présence de la directrice de la Direction polynésienne des affaires maritimes (DPAM), Catherine Rocheteau. Tous deux, agents titulaires de la Direction Polynésienne des Affaires Maritimes, ont suivi une formation de presque deux ans, à la fois technique et juridique, et ont bénéficié d'un accompagnement sous la forme d'un tutorat auprès des inspecteurs de la DPAM en charge de la sécurité des navires.

Teinamai Faaruia-Tehatuma, épouse Germain, et Yves Martin sont habilités à contrôler les navires d'une longueur inférieure à 12 mètres. Ils peuvent effectuer des actions de contrôle relevant de la police de sécurité des navires dans le cadre des procédures d'attribution, de renouvellement et de retrait de titres de navigation des navires. Ces deux nouveaux contrôleur sont également en capacité de rechercher et de constater les infractions à la loi du 5 juillet 1983 sur la sauvegarde de la vie humaine en mer, l'habitabilité à bord des navires et la prévention de la pollution, et les infractions à la réglementation sur la sécurité de la navigation et la circulation maritime dans les eaux intérieures. 

La DPAM compte à présent 2 inspecteurs et 2 contrôleurs au sein de la cellule en charge de la sécurité des navires. Cette cellule porte une des missions essentielles de la DPAM en termes de sécurité dans le cadre des compétences maritimes dévolues à la Polynésie française par la loi organique. Elle est placée sous l’autorité du chef de cellule Bonvicini Teriitehau, et de la directrice de la DPAM, Catherine Rocheteau.

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