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Mondial-2014: des prostituées jouent au foot pour défendre leurs droits

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Mondial-2014: des prostituées jouent au foot pour défendre leurs droits
BELO HORIZONTE, 15 juin 2014 (AFP) - Un groupe de prostituées a disputé un match de football samedi dans un quartier populaire de Belo Horizonte aux côtés de joueuses d'une association chrétienne évangélique pour réclamer le respect de leurs droits.

Organisée en marge de la rencontre Colombie-Grèce (3-0) comptant pour le Mondial-2014, la partie s'est tenue sur le bitume d'une petite rue peinte pour l'occasion en vert, avec des cônes de signalisation en guise de buts.

Les prostituées, qui jouaient aux côtés de membres d'une organisation chrétienne évangélique américaine, ont affronté une équipe universitaire locale.

"Les droits doivent être les mêmes pour tous. On ne peut pas être mises de côté en tant que travailleuses sexuelles (...) La discrimination doit prendre fin", a déclaré à l'AFP une des prostituées, Patricia Bonges, en marge de cette rencontre organisée sous le slogan: "Nos droits, notre combat".

"Le message est qu'il faut s'aimer mutuellement. Vous ne jugez pas, vous ne changez pas les gens, vous vous contentez de les aimer", a renchéri sa coéquipière américaine Jenny Jack.

La partie a été perdue par l'équipe des prostituées, mais le score n'a semblé affecter personne et l'opposition s'est terminée par des embrassades et des cris de joie dans les deux camps.

Depuis plusieurs années, les prostituées brésiliennes réclament la fin de la discrimination visant leur profession, qu'elles souhaitent réglementer notamment pour procurer des revenus aux "travailleuses du sexe" vieillissantes.

ng-ag/jta

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Artisan du bout du monde : Les flûtes nasales en os de Rito

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Artisan du bout du monde : Les flûtes nasales en os de Rito
PAPEETE, le 17 juin 23014 - La Sculpture sur os est un art à part entière. Les Îles Marquises comptent une vingtaine d’artisans spécialisés dans cette matière et Rito Teiefitu de l’île de Tahuata en fait partie. Pour l’évènement Eo Himene, il avait été invité à exposer ses superbes flûtes en os de cheval et de bœufs.

Rito Teiefitu descend d’une longue lignée d’artistes et de « gens » de la terre, des cultivateurs. Dans sa jeunesse, il a tout fait. Cet enfant du pays de « l’aurore » (qui est la signification du nom de l’île, Tahuata) a grandi dans la nature parmi les chevaux et les chèvres. Les vallées des villages de Vaitahu (village principal), Hapatoni, Hanatetena et Motopu n’ont plus de secret pour lui, comme d’ailleurs pour tous les habitants de cette petite île découverte en 1595 par le navigateur portugais Alvaro Di Mendǎna.

Os de bœufs et de porcs

Il y a trois ans, il décide de se lancer dans la sculpture sur os, comme ses aînés tels que Teiki Barsinas. Il commence tout d’abord par se familiariser avec les différents styles d’os qu’il trouve ici et là, au gré de ses déplacements dans les vallées profondes et étroites de Vaitahu. « Je trouve de tout là où j’habite. » nous a-t-il confié. Sa maison se situe à une centaine de mètre d’une belle forêt de manguiers et d’acacias, le lieu privilégié des chèvres et des cochons sauvages. Ayant été chasseur lui-même, Rito connait exactement les endroits où il est sûr de trouver des squelettes d’animaux. Mais parfois, c’est lors de fêtes où des bêtes sont abattues, qu’il trouve des os « de toute beauté. » Les os de pattes semblent être les meilleures parties de l’animal du fait de leur épaisseur.

« Travailler l’os n’est pas si simple que cela. Il faut savoir manier la machine qui sert à sculpter et surtout savoir choisir les fraises. (les mèches : ndlr)» expliquet-t’il avec sérieux. Effectivement, le processus de sculpture d’un os de porc sauvage va différer de celui réservé à un os de chèvre par exemple. L’un est plus solide et peut donc supporter plusieurs couches de traitement tandisque pour le second, l’artisan ne pourra creuser qu’un seule, voire deux fois au grand maximum pour éviter de briser l’os. Du nombre de « creusement » dépendra également la qualité du produit fini. Rito travaille par étape et n’insiste jamais trop lorsqu’il fabrique ses objets artisanaux, comme les superbes flûtes nasales de 18 cm de long. « Je prends mon temps ! ». L’artiste est à l’image de la réputation de l’archipel, à savoir qu’ici il faut savoir prendre son temps. Ce qui est souvent considéré comme de la nonchalance s’apparente plutôt à une volonté de parfaire les choses. Pour s’en convaincre, il suffit juste d’observer les « kīpo » (fruitiers), les tiki, les pics cheveux et autres colliers ornés de motifs tribaux d’une époque révolue mais toujours présente dans tous les esprits.

Artisan du bout du monde : Les flûtes nasales en os de Rito
De Tahuata à Nuku Hiva

Rito a donc fait partie des artisans de la zone sud de l’archipel marquisien, à avoir été invité par le comité organisateur du Festival Eo Himene, pour exposer ses merveilles. Une fois sur place, c’est-à-dire sur la place Temehea du village de Taiohaè, il n’a pas pu s’empêcher d’être submergé par une intense émotion, celle d’être sur l’une des plus belles plateformes sacrées de l’île de Nuku Hiva. Un lieu mythique pour les marquisiens. Et lorsqu’un touriste vient lui rendre visite dans son stand, il leur joue un air ancien avec ses flûtes, charmant ses auditeurs.

Au vu du travail minutieux de l’artisan, le prix de l’objet (variant entre 15 et 35 000 fcp) semblait tout à fait raisonnable. « La moindre courbe semble avoir toujours existé sur cet os. Les yeux des tiki vous regardent presque. C’est effarant. Ça vaut le prix ! » a concédé un touriste français présent lors du Festival Eo Himene. Même après son retour sur son île natale, Rito continue de jouer des airs ancestraux qui rappellent ô combien la culture ancienne est encore bien présente chez lui, en 2014. Lorsque l’Aranui jette l’ancre dans la baie de Vaitahu (village principal de l’île de Tahuata), il est également de la partie pour présenter de nouveaux objets différents et uniques. « Pour moi, je veux que chaque acheteur reparte avec une œuvre qui lui appartient et qui n’existera plus, même ici chez moi. » conclue-t’il avec une certaine nostalgie. Pour le trouver, il suffit d’appeler à la mairie de l’île Tahuata au 929 219.

TP

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Tahiti Fashion Week: Lucile, Candice, Brenda remportent le concours de mannequinat (diaporama)

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Tahiti Fashion Week: Lucile, Candice, Brenda remportent le concours de mannequinat (diaporama)
« On voit rarement des soirées aussi glamour à Tahiti ! », « On se serait cru à Milan où à Paris ! » « Grande classe ! » « Very Hype ! » La soirée de clôture de la Tahiti Fashion Week a fait l’unanimité et les superlatifs ne manquaient pas vendredi soir pour décrire l’ambiance et le faste de l’évènement.

Parées de merveilleux vêtements bijoux et accessoires, les mannequins, toutes plus belles et élégantes les unes que les autres ont défilé toute la soirée devant le « tout-Papeete » qui avait fait le déplacement. Le végétal était à l’honneur, et les collections marquées des éléments picturaux typiques de la culture polynésienne.

Le jury composé des agences Brave Model Management, Marilyn agency et la télévision italienne Styla a eu du mal à départager les gagnantes du concours de mannequinat et ce sont finalement 3 lauréates qui ont été désignées. Lucile, Candice et Brenda, âgées de 16, 15 et 13 ans ont remporté une séance de shooting à Milan. Lucile bénéficiera en plus d’un billet d’avion Papeete Paris Air Tahiti Nui.

Offrant un véritable plaisir pour les yeux autant qu’une ambiance haut de gamme, la 1ère Tahiti Fashion Week aura été une grande réussite. Rendez-vous l’année prochaine ?


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Formation d'apprentis: Une réunion pour les professionnels de la restauration et de l'hôtellerie au SEFI

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Formation d'apprentis: Une réunion pour les professionnels de la restauration et de l'hôtellerie au SEFI
Professionnels de la restauration et de l’hôtellerie, le SEFI vous invite à une réunion concernant le dispositif de l’Apprentissage, jeudi 19/06.

Vous recherchez des commis de cuisine, serveurs, barmen ou agent d’hôtellerie (housekeeping) ?
Trois formations en alternance devraient être mises en place cette année pour les 16-29 ans :
- le CAP cuisine ou titre professionnel de cuisinier.
- le CAP service restauration (service en salle) ou titre professionnel de serveur en restauration.
- le Titre professionnel d’agent d’hôtellerie (Housekeeping).

L’apprentissage est une formation en alternance qui associe une formation chez un employeur et des enseignements dispensés dans un centre de formation afin de valider un diplôme ou un titre professionnel.
Ces 3 cursus de formation, financés par le Pays, devraient démarrer au mois de septembre 2014 (si les effectifs sont suffisants) et sont prévus pour une durée d’un ou 2 ans avec 70% de temps en entreprise.
Avec l'apprentissage, l'employeur qui peut être du secteur privé ou un EPIC, forme un salarié correspondant à ses besoins.

Pourquoi prendre un apprenti ?
Pour :
- Former un(e) salarié(e) aux méthodes de l’entreprise en vue d’un éventuel recrutement
- Former un(e) salarié(e) aux spécificités d’un métier en vue d’une transmission de savoirs. L’embauche d’un apprenti peut être une solution pour certains professionnels qui doivent pallier à un manque de formation dans leur domaine.
- Faire entrer de nouvelles compétences dans l’entreprise
- Dynamiser les équipes
- Préparer le recrutement d’un salarié opérationnel
- Bénéficier d’avantages financiers :
o La rémunération d’un apprenti, à la charge de l’employeur, est fixée en fonction de son âge, entre 30 et 40% du SMIG la première année, et 40 à 50 % du S.M.I.G. pendant la deuxième année d'exécution du contrat.
o Le S.E.F.I. rembourse les cotisations patronales.
o Le coût de la formation en centre n’est pas à la charge de l’employeur.
Pour en savoir plus :
Réunion destinée aux employeurs
Date : Jeudi 19/06/14 à 9h00
Lieu : SEFI Papeete , Rue Tepano Jaussen (salle d’information - 1er étage)

Contacts :
Conseillers du SEFI en charge de l’apprentissage
Hinatea WON FOOK / Jérôme DE VALS
Tel : 46.12.60 l'après-midi
Email : apprentissage@sefi.pf
www.sefi.pf

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Une radiographie des communes polynésiennes par l’AFD

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Une radiographie des communes polynésiennes par l’AFD
PAPEETE, le 17 juin 2014. En publiant, ce mardi, son premier observatoire des communes de Polynésie française l’AFD (Agence française de développement) a réalisé un travail de compilation des données impressionnant auprès des 48 communes du territoire et d’utile mise en perspective de ces chiffres, pour les années 2008 à 2012. Un document qui sera désormais publié chaque année.

Des chiffres, des analyses et des comparatifs. Le travail mené dans cet observatoire des communes par l’AFD permet de prendre le pouls de ces unités administratives de proximité avec lesquelles chaque citoyen est forcément lié ne serait-ce que pour le ramassage des ordures ménagères ou la distribution de l’eau. Le document publié (le rapport fait 90 pages) permet aussi de mieux situer les compétences des communes, et, de mettre en évidence leurs difficultés. Au premier rang desquelles, la mise en application des services publics environnementaux : avant 2016 pour la distribution de l’eau et avant 2021 pour l’assainissement. La situation jusqu’en 2012 montre qu’il y a encore un long chemin à parcourir, «la montée en puissance des compétences communales et l’ouverture de nombreux budgets annexes en 2011 ont entraîné une forte augmentation des subventions d’équilibre versées aux budgets annexes». L’AFD recommande aux communes d’être vigilantes sur ce point «afin d’appliquer un niveau de redevance en lien avec le coût du service».

L’observatoire met enfin en exergue la dépendance des communes au soutien financier et technique de l’Etat et du Pays. Sans subvention de ces deux entités, les communes polynésiennes ne peuvent pas vivre, ni même assurer le minimum de leurs compétences. Et pour cause : la fiscalité locale communale est peu développée et les principales ressources financières des communes : la dotation globale de fonctionnement (DGF) versée par l’Etat et le Fonds intercommunal de péréquation (FIP) issu des taxes du Pays, échappent aux décisions des conseils municipaux. Faute de ressources suffisantes, certaines communes ont commencé toutefois à recouvrer des taxes communales comme la taxe sur l’électricité –instituée en 2011 dans 38 communes- ou la taxe de séjour, créée en 2011 également dans 14 communes. Mais les ressources de ces taxes locales sont encore très faibles «il est clair que la réforme de la fiscalité communale, tenant compte de la spécificité de ces territoires, constitue l’un des enjeux essentiels de ces collectivités sur les années à venir» indique encore le rapport de l’AFD, mais la réflexion ouverte sur le sujet en 2011 n’a permis à aucune réforme de voir le jour jusqu’ici.

Pour lire l’observatoire 2014 des communes de Polynésie de l'AFD, CLIQUER ICI

Un poids économique non négligeable

Le rapport de l’AFD met en évidence le poids économique des communes et leur importance dans la commande publique locale. «Les communes, au regard de leurs effectifs (près de 4 530 agents en 2012) et de leur poids dans la commande publique (près de 6,8 milliards Fcfp en 2012, environ 8,1 milliards Fcfp en 2011), sont devenues des acteurs économiques importants. Le poids de leurs effectifs les conduit à jouer un rôle de «redistribution» des revenus dans l’ensemble du territoire. De surcroît, dans un contexte de diminution significative des capacités d’investissement de la Collectivité de Polynésie française, les communes apparaissent comme un «donneur d’ordre» non négligeable. En 2011 et 2012, les dépenses d’équipement (y compris travaux en régie) réalisées par les communes s’élèvent respectivement à 8,1 et 6,8 milliards Fcfp contre 15,4 et 13,3 milliards Fcfp pour la Collectivité : la commande publique communale est ainsi équivalente à la moitié de celle de la Collectivité en 2011 et 2012. Cela signifie que, dans un contexte de difficulté budgétaire et financière du territoire, les communes jouent un rôle important en termes de capacité de maintien de la commande publique dans les différentes îles polynésiennes».

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Ouverture du Musée de Tahiti et des îles le dimanche

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Ouverture du Musée de Tahiti et des îles le dimanche
Après quelques années de fermeture le dimanche, le Musée s’est donné les moyens de ré-ouvrir ses portes au public. Désormais, le musée ne sera fermé au public que le lundi.
Ainsi, les visiteurs pourront, à compter du dimanche 22 juin 2014, visiter de nouveau les salles d’exposition du Musée de Tahiti et des Îles.
Toutefois, pour des raisons techniques, la salle d’expositions temporaires ne sera ouverte dans un premier temps que 5 jours par semaine, mais les jours d’ouverture seront décalés, du mercredi au dimanche.
Le public est invité à consulter le site du musée ou à appeler le standard au 54 84 35 pour obtenir le programme et les dates d’ouverture des expositions temporaires.
A noter que le Musée reste ouvert les jours fériés à l’exception du 25 décembre et du 1er janvier.
Voici un récapitulatif des horaires d’ouverture des espaces publics du musée qui entrent en vigueur à compter de la semaine du 16 juin 2014 :

Ouverture du Musée de Tahiti et des îles le dimanche

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Deux députés socialistes s’interrogent sur les indemnisations aux victimes du nucléaire

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Deux députés socialistes s’interrogent sur les indemnisations aux victimes du nucléaire
PARIS, le 17 juin 2014. Deux députés socialistes l’un d’Ardèche et l’autre d’Isère ont posé une question écrite au gouvernement français, enregistrée ce mardi 17 juin. Ils rappellent les limites de la loi Morin de 2010 et s’interrogent sur les dispositifs correctifs que le gouvernement pourrait envisager. En pleine polémique locale sur un site d’hommage aux victimes du nucléaire en Polynésie, ces deux députés socialistes, Olivier Dussopt d’Ardèche et Erwann Binet d’Isère, ont tous deux déposés le 17 juin une question écrite à l’attention du ministère de la défense pour l’interroger sur l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français au Sahara et en Polynésie française.

Les deux questions portent sur la loi du 5 janvier 2010 (dite Loi Morin) relative à la reconnaissance et à l’indemnisation des victimes et à la faiblesse des résultats de cette loi, quatre ans et demi après sa promulgation «conduisant à des délais d’étude trop longs et des réponses rarement satisfaisantes. Seuls 1,3% des dossiers déposés, soit une dizaine sur les 840 demandes, ont fait l’objet d’une indemnisation». Suite au rapport de deux sénateurs en septembre 2013 sur les dysfonctionnements de la Loi Morin, de nouvelles mesures ont été prises, modifiant notamment la composition et le fonctionnement du Comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires (Civen). Mais, Olivier Dussopt souhaite connaître les modalités de suivi et d’évaluation de la procédure d’indemnisation ainsi modifiée «pour s’assurer qu’elle permette aux victimes de faire enfin valoir leurs droits à une juste réparation».

La portée de la question écrite d’Erwann Binet va dans le même sens, mais il insiste sur une responsabilité du Civen dans le constat de la faiblesse des indemnisations accordées aux victimes des essais nucléaires : «alors qu'aucune disposition ne le prévoyait, le Civen inclut une notion de seuil dosimétrie dans la prise en compte et le calcul des indemnités pour les victimes de maladies radio-induites provoquées par l'exposition aux essais nucléaires».

Pour lire la question écrite d'Erwann Binet, CLIQUER ICI
Pour lire la question écrite d'Olivier Dussopt, CLIQUER ICI

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Affaire JPK : nullité des mises en examen requise pour Tino Mara et Tutu Manate

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Affaire JPK : nullité des mises en examen requise pour Tino Mara et Tutu Manate
PAPEETE, 17 juin 2014 – Le parquet général a requis la nullité des mises en examen de deux des trois anciens agents du GIP soupçonnés d’avoir participé à l’enlèvement et au meurtre du journaliste Jean-Pascal Couraud, il y 16 ans.

La chambre de l’instruction a mis sa décision en délibéré et rendra son arrêt le 8 juillet prochain. La formation de jugement est saisie d’une demande d’annulation des mises en examen de Tino Mara et de Tutu Manate. Les deux anciens agents du Groupement d’intervention de Polynésie (GIP) sont soupçonnés du meurtre de Jean-Pascal Couraud. Il peut s'avérer utile de rappeler ici que l'instruction de cette affaire est toujours en cours et qu'en droit français, les personnes mises en examen sont présumées innocentes jusqu'à ce qu'un tribunal ne prononce sur leur éventuelle culpabilité.

En décembre 1997, ils sont soupçonnés d'avoir lesté et jeté à la mer le journaliste, sur ordre de Léonard Colombel alias "Rere Puputauki", leur chef de l'époque. Tous trois nient mais Puputauki s’était pourvu hors délai devant la chambre de l’instruction, courant janvier 2014.

Mardi matin, lors de l’audience, le procureur général Jacques Lefort a requis la nullité des mises en examen des deux anciens agents du GIP. Le ministère public estime que ces décisions, prononcées en juin 2013 par le juge d’instruction, ne sont pas suffisamment motivées par des indices graves ou concordants.

"Je crois que nous avons suffisamment démontré que ces indices existent, au contraire", a déclaré Me James Lau, avocat de la famille Couraud tout comme Me Eftimie-Spitz, qui affirme : "On a largement de quoi justifier la mise en examen puisque, à de multiples reprises dans ce dossier, on a les aveux des mis en examen, relayés par différentes personnes".

"Je ne ferai pas de commentaire sur la teneur de l’audience de ce matin, si ce n’est bien évidemment que nous éprouvons une certaine sérénité par rapport aux débats d’aujourd’hui", a déclaré en fin d’audience de son côté l’avocat des accusés, Me François Quinquis.

"Un point secondaire"

La chambre de l’instruction était également saisie d’une demande d’annulation des captations sonores réalisées aux domiciles des mis en examen, dans le courant du deuxième semestre 2013. Mais concernant ces pièces, le parquet général a requis une confirmation partielle : "sur la première période, la plus intéressante", commente Me James Lau.

Me Quinquis conteste l’ordonnance de la commission rogatoire ayant permis cette mesure de sonorisation du domicile des prévenus. Pour Me Marie Eftimie-Spitz, "cela démontre qu’il y a un acharnement pour que le résultat de ces captations sonores ne soit pas utilisé dans le cadre de la procédure, parce qu’il est tout à fait – si je peux me permettre – «assassin» vis-à-vis des mis en examen. Et cela est pour moi un élément supplémentaire allant dans le sens de leur culpabilité".

"C’est un point secondaire", pour François Quinquis : "je crois fermement que la chambre devrait annuler sur le fond les mises en examen ; mais je ne pouvais pas en tant que juriste faire l’économie des moyens soulevés relatifs à l’illégalité de la sonorisation".

Pourtant, l'analyse faite de ces sonorisations, dont le quotidien Le Monde avait révélé l’existence début avril, met en évidence plusieurs éléments de conversation évoquant l'homicide du journaliste, suggérant que Tino Mara et Tutu Manate auraient pu être rétribués en contrepartie.

A plusieurs reprises aussi, ces captations sonores permettent d'établir que les mis en examen usent d'une stratégie pour nier les faits qui leurs sont reprochés. "En privé, ils avouent, ils se confessent et lorsqu'on leur demande de reconnaître devant la cour, évidemment qu'ils nient", a déclaré très contrarié à la sortie de l’audience Philippe Couraud, frère de Jean-Pascal et président du Comité de soutien à JPK.

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Inauguration de la boutique solidaire de la Croix Rouge à Papeete

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Inauguration de la boutique solidaire de la Croix Rouge à Papeete
PAPEETE, le 17 juin 2014 – La Croix Rouge ouvre une cinquième boutique solidaire, qui sera située sur la rue du Maréchal Foch, en face du Fare Loto. On y trouve des vêtements, des jouets et des objets divers offerts à la Croix Rouge dans ce but et qui sont revendus au public à bas prix. C’est une manière pour l’association de trouver des fonds pour financer ses actions. Les sponsors et les fonds publics deviennent en effet de plus en plus difficiles à obtenir, alors que les besoins augmentent.

Inauguration de la boutique solidaire de la Croix Rouge à Papeete
Alexandre Cormier, président de la délégation polynésienne de la Croix Rouge française, explique que « ces vêtements on ne les a pas achetés, ils ont été donnés à la Croix Rouge et triés par nos bénévoles. Donc même quand on les vend 100 francs ou 200 francs, ça fait des recettes. » Ce sont principalement des particuliers qui les apportent. Pour qu’ils soient acceptés, il suffit qu’ils ne soient ni troués ni tachés.

Le bail du magasin a été signé pour 20 ans, à un loyer très modeste assure le président : « pour nous c’est très intéressant. L’essentiel des gens qui fréquentent cet établissement ils viennent en truck et là on est à côté de la gare des trucks, en face du marché. »

Pour offrir des vêtements, jouets, livres ou autres à cette boutique solidaire, il suffit d’apporter ses dons le matin dans les locaux de la Croix Rouge en bas de Vetea à Pirae, ou tout simplement de les apporter à la boutique de Papeete et les bénévoles se chargeront de les apporter au tri. Les vêtements en bon état seront proposés à la vente, tandis que ceux en état « moyen » seront distribués aux nécessiteux. 3000 personnes ont été ainsi aidées début 2014.

7 Epiceries Solidaires
Les familles en difficultés sélectionnées par les services sociaux peuvent réaliser leurs achats alimentaires et de produits d’hygiène dans les 7 épiceries solidaires de la Croix Rouge (5 à Tahiti, une à Moorea et une à Raiatea). Les bénéficiaires ne paient que 10% du prix commercial. Au premier semestre 2014, ces épiceries ont reçu 3376 personnes, soit 742 familles. L’année dernière, elles avaient distribué de quoi faire 225 000 repas… Une belle aide en temps de crise qui est pérénisée cette année : pour 2014, cette initiative a reçu une subvention de 10 millions de francs du Pays.

La Croix Rouge a besoin de bénévoles
La délégation polynésienne de la Croix Rouge française fait un appel aux bénévoles, en particulier pour l’encadrement. Le profil : des personnes qui ont été fonctionnaires, professions libérales… Qui aient un carnet d’adresse et soient disponibles et désintéressés. Il faut qu’ils puissent diriger des actions. Il faudra en particulier remplacer à terme le directeur.

Contacter la Croix Rouge
40 42 02 76, appeler le matin

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« Faites de la musique, Fête de la Musique » ! à To'ata

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« Faites de la musique, Fête de la Musique » ! à To'ata
La Fête de la Musique a été créée en 1982 par le ministère de la Culture sous l’impulsion de Jack LANG, alors ministre. Elle a lieu le 21 juin, jour du solstice d’été et remporte très vite un succès international jusqu’à devenir un phénomène de société.

Le principe est simple : « Faites de la musique, Fête de la Musique » ! Ainsi, la Fête de la Musique invite à une mobilisation générale des musiciens, professionnels ou amateurs, versant dans tous genres musicaux : rock, jazz, rap, chœur, chanson et musique traditionnelles, etc.

Sa formule ? La gratuité des concerts, le soutien de la SACEM, le relais des médias, l’appui des collectivités locales et l’adhésion de plus en plus large de la population. En la matière, Tahiti n’est pas en reste…

La Fête de la musique 2014, version Tahiti, aura lieu le samedi 21 juin place To’ata, de 17h à 22h.

C’est le fruit d’une synergie entre plusieurs organismes à l’écoute de la jeunesse et des artistes polynésiens :
- La Maison de la Culture – Te Fare Tauhiti Nui (TFTN)
- La société Magic City
- Le Conservatoire Artistique de Polynésie Française (CAPF)
- L’association Infi-Naty

Après une première édition réussie en 2013, TFTN et Magic City, structures fondatrices de l’événement décident de reconduire l’opération en s’entourant, pour l’occasion :
- de nouveaux partenaires versés dans le domaine artistique
- des talents polynésiens connus et reconnus tels que Verua, Tikahiri, Orohena sons, Ranitea, Villanova, etc.
- et d’une guest star en la personne de « Trigger Fish », groupe venu tout droit de Raroto’a.

VALORISER LA PRATIQUE MUSICALE

La Fête de la musique est porteuse des nouvelles tendances musicales, que souvent elle annonce, que toujours elle traduit :
- renouveau des musiques traditionnelles,
- explosion des musiques du monde,
- développement de la techno,
- retour au carnaval musical...
Sans être jamais instrumentalisée, la Fête de la Musique favorise ainsi naturellement la démocratisation de l’accès aux pratiques artistiques et culturelles.

REUNIR LES PUBLICS DANS UN CONTEXTE DE FÊTE

La réussite de cet événement permet à la musique et à la fête d’entrer dans les foyers : elle établit des liens et des échanges entre la ville et les quartiers, valorise le travail de plusieurs mois ou de toute une année d’un individu, d’un groupe, d’une association ou de toute une communauté.

PROMOUVOIR L’INITIATIVE POLYNESIENNE

Au-delà du rassemblement populaire, la Fête de la musique, c’est aussi un écho sans pareil sur les multiples réseaux qui s’activent en prévision du 21 juin. A cette occasion, la vitalité de la Fête peut compter avec les énergies de tous les « volontaires » qui se mobilisent individuellement pour apporter à cette journée exceptionnelle sa part fondamentale de spontanéité, son allure de transgression joyeuse.

Au final, à Tahiti aussi, la Fête manifeste sa capacité permanente à se réinventer entre ingéniosité et vivacité ; n’est ce pas là une belle façon de promouvoir la Polynésie et les Polynésiens ?

PROGRAMME

En ouverture :
Le Conservatoire Artistique de Polynésie française
Le Conservatoire a mobilisé pour l’occasion ses petits ensembles et ses jeunes artistes, qui ouvriront la soirée avec enthousiasme avec leurs ensembles de guitares et flûtes : au programme musiques du monde, folk et blues pour un début savoureux !

Et ensuite…
Orohena sons
Voici quelques années déjà que le groupe fait les scènes polynésiennes, mené par Maruarii Ateni, guitariste de talent. Leur nom vient de celui de la plus haute montagne de Tahiti, et leur musique est bien ancrée dans la modernité de la nouvelle scène musicale polynésienne.

Verua
Ce jeune groupe né en août 2012 et mené par Teha Kaimuko est composé de 5 artistes et réarrange à plaisir les classiques de la chanson polynésienne.

Villanova
Né en septembre 2009, ce groupe pop rock mené par Thomas et Nicolas Léou est composé de 4 amis. Il se produit sur scène dès que l’occasion se présente et enchante son public par ses influences musicales éclectiques avec pour seul but : partager la musique !

Tikahiri
Tikahiri est né en 2007 de la rencontre artistique entre quatre musiciens au talent reconnu, Aroma, Mano, Stéphane et Simon. Quatre personnalités totalement différentes qui révolutionnent le paysage musical polynésien, avec un nouveau style, du « paumotu
gothique ». A savourer comme toujours sans modération…

En guest star :
Trigger fish
Trigger fish nous vient tout droit de Raroto’a : Kura Happ et Maurice Newport se promettent de charmer le public polynésien avec leurs mélodies des îles. Ces deux musiciens accomplis ont de nombreuses expériences de concert à l’international : de l’Europe au Canada en passant par la Nouvelle-Zélande et l’Australie, ce duo de percussions acoustiques mêle le jazz, le hip hop, le soul et le reggae avec cette touche inimitable des îles Cook pour un son original en envoûtant.

Et bien d’autres encore !


LES CONTACTS

Maison de la Culture
Communication@maisondelaculture.pf

Magic city :
lmleson@mail.pf

Tel 544 544

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Auteur d'un vol avec violence, il écope de 12 mois de prison ferme

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Auteur d'un vol avec violence,  il écope de 12 mois de prison ferme
PAPEETE, le 17 juin 2014. Un jeune homme de 21 ans a été condamné à 12 mois de prison ce mardi en comparution immédiate et il a été immédiatement incarcéré à Nuutania. Le jeune homme a été condamné pour des violences commises dans la nuit de samedi à dimanche dernier à Mahaena, sur l'île de Tahiti, alors qu’il était venu cambrioler une maison où une fête était en cours. Surpris entre 3 heures et 4 heures par les occupants de la maison qu’il est en train de voler, une bagarre éclate : un jeune de 18 ans reçoit des coups de poing au visage et à la jambe et s’effondre. Un autre homme de 35 ans intervient et est blessé à la main. Le voleur profite que ses deux adversaires sont blessés pour s’enfuir, prend quelques cailloux au passage et les jette sur ses poursuivants. Sa première victime est alors touchée en plein front ce qui lui vaut 7 jours d’ITT (interruption totale de travail) pour des plaies frontales et divers points de suture sur l’avant bras. L’autre victime obtient 15 jours d’ITT pour une fracture du doigt.

Le cambrioleur est finalement interpellé rapidement par les gendarmes de Tiarei et placé en garde à vue. Ce jeune homme de 21 ans est défavorablement connu des services de la gendarmerie car il a déjà été poursuivi récemment pour des faits de même nature, à savoir des vols avec violence pour lesquels il n’a pas encore été jugé. Il n'est donc pas en état de récidive mais de réitération dans la mesure où il n'avait pas encore été condamné pour les faits précédents. Cette fois et en fonction de cette réitération, il a été présenté en comparution immédiate devant la justice et placé en détention à Nuutania sitôt après son passage devant le tribunal correctionnel de Papeete.

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Bora Bora : trois inconscients sur un scooter sans lumière, sans permis, sans assurance

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Bora Bora : trois inconscients sur un scooter sans lumière, sans permis, sans assurance
BORA BORA, le 17 juin 2014. Ce lundi vers 20 heures, un accident de la circulation s’est produit à Bora Bora, à Anau. Alors qu’il fait nuit noire, une voiture faisant un écart sur la gauche pour éviter un piéton qui marche sur le côté de la route, percute de plein fouet un scooter qui circule en sens inverse, sans aucune lumière. L’automobiliste n’a ainsi pas pu se rendre compte que la voie n'était pas libre sur la partie gauche de la route.

Or, sur le deux-roues de 125 cm3, se trouvent trois jeunes gens âgés de 15 à 17 ans, un garçon et deux jeunes filles, aucun d’entre eux ne porte de casque de sécurité. Le conducteur n’a pas le permis –il n'aura 18 ans qu'à la fin du mois de juillet prochain- et son engin n’est pas assuré. Conséquence de ce comportement imprudent, le conducteur est grièvement blessé. Il a dû être évasané vers Tahiti pour une fracture ouverte du tibia gauche, une fracture de la cheville gauche et une double fracture du bras gauche. La première passagère est, elle, légèrement touchée à la cheville gauche ; celle à l’arrière est seulement choquée.

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Augmentation du tarif des emplacements pour les "fare" flottants

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Augmentation du tarif des emplacements pour les
PAPEETE, 17 juin 2014 - Le Port Autonome a décidé de quadrupler la tarification des emplacements sur le plan d’eau de Taapuna pour les embarcations utilisant un corps-mort "à des fins commerciales". L’activité des "fare" flottants pourrait reprendre fin juin, après la définition d’une réglementation les concernant.

La délibération a été adoptée par le Port autonome, lors d’un conseil d’administration le 13 mai dernier, et publiée au journal officiel le 13 juin. Les locataires de corps-morts sont dorénavant rangés en deux catégories : les plaisanciers et les commerçants. Pour les uns la redevance mensuelle reste inchangée ; pour les autres – principalement les propriétaires de "fare" flottants – elle passe de 15.000 Fcfp à 40.000 Fcfp devant la piste de Tahiti-Faa’a voire 60.000 Fcfp sur le banc de sable de Taapuna.

Cette nouvelle tarification intervient alors qu’un arrêté pris jeudi 12 juin interdit toute activité commerciale aux propriétaires de pirogue de loisir, à la suite de "plusieurs incidents et accidents" survenus lors d’événements festifs à bord de ces embarcations.

Quatre zones ont été distinguées, sur le plan d’eau des lagons de Faa’a et de Punaauia, géré par le Port Autonome de Papeete. Les deux plus prisées par les propriétaires de "fare" flottant font l’objet d’une nette réévaluation pour les embarcations utilisant un corps-mort "à des fins commerciales".

Pour l’instant, les propriétaires de 12 pirogues de loisir sont interdits d’activité commerciale depuis jeudi 12 juin. Ils doivent rencontrer ce mercredi à 15 heures, dans les locaux de la Direction polynésienne des affaires maritimes, les services du Pays pour travailler à l’élaboration d’une réglementation claire : "l’objectif est que l’activité reprenne en toute sécurité", commente Heifara Garbet, directeur de cabinet au ministère de l’Equipement. "Nous avons bon espoir de parvenir à une solution d’ici la fin du mois (…) : un cahier des charges est en cours de rédaction concernant les questions de sécurité à bord, de respect de l’environnement, de cogestion des sites : notre soucis est de mettre un terme à ce laisser-faire qui a abouti aux dérapages des dernières semaines".

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Journée Défense et Citoyenneté : de l’espoir pour 26 jeunes

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Journée Défense et Citoyenneté : de l’espoir pour 26 jeunes
PAPEETE, le 17 juin 2014 - Ce mardi après-midi 17 juin, le Ministre de l’éducation Michel Leboucher, La vice-amiral Anne Cullère et le directeur du Centre du Service National, le lieutenant-colonel Yvan Apocher ont procédé à la remise de 26 certificats de participation à la Journée Défense et Citoyenneté.

Cette fois-ci, et c’est une première, la Journée Défense et Citoyenneté s’est déroulée dans les locaux du CIO (Centre d’Information et d’Orientation), un service placé sous la tutelle du Ministère de l’Education de Michel Leboucher. Ce n’était pas par défaut de lieux capable de recevoir des participants, mais il s’agit plutôt de l’aboutissement de travaux en collaboration avec le Ministère de l’éducation locale et les différentes armées présentes sur le Territoire. « Cela fait deux ans que nous œuvrons en ce sens. C’est notre manière d’affirmer le rôle social des armées, notamment en matière de la détection et de l’orientation des jeunes. » a précisé le lieutenant-colonel Yvan Apocher.

Le fait que cette JDC ait pris place au sein des locaux du Centre d’Information et d’Orientation n’est pas anodin « car l’Education nationale tient à afficher sa volonté de soutenir également les jeunes qui ont décroché. Nous voulons leur montrer que nous tenons à eux et que nous sommes là pour les aider à accéder à des qualifications qui est le meilleur moyen pour eux de préparer leur insertion professionnelle. » a expliqué, de son côté, le nouveau directeur du CIO, Remy Tourte. Et toujours dans un souci d’accompagnement personnalisé des jeunes polynésiens, le CIO comporte également une cellule VAE, Validation des Acquis de l’Expérience, qui permet à tous ceux qui aspirent à une évolution de carrière sociale ou professionnelle, de valider un diplôme.

L’expérience sera renouvelée tout au long de l’année. D’ailleurs, il est précisé que le Centre du Service National de la Polynésie française convoque chaque année environ 4500 jeunes filles et garçons, dont 75% viennent principalement de l’île de Tahiti. Plus de 120 JDC sont organisées chaque année. Pour cette dernière édition, 26 jeunes ont activement participé. « Je suis fière de vous. Continuez et battez-vous ! » a été le message d’encouragement adressée directement par l’Amiral Anne Cullère également présente en sa qualité de chef des Armées en Polynésie française. A noter qu’un grand nombre envisage d’intégrer le RSMA, Régiment du Service Militaire Adapté.


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IEOM : Fin de crise mais pas de reprise pour l’économie Polynésienne

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IEOM : Fin de crise mais pas de reprise pour l’économie Polynésienne
PAPEETE, le 17 juin 2014 – Lors de la publication de son rapport 2013, l’IEOM a fait le point sur l’état de l’économie polynésienne. Si la dégradation semble enfin s’être arrêtée, il n’y a pas encore de signes de reprise en vue dans les bilans des banques, sur le front de l’emploi ou chez les entreprises.

La clé, c’est l’emploi expliquait Pierre-Yves Le Bihan, directeur de l’IEOM, lors de la présentation ce mardi 17 juin du rapport 2013 de l’institut qui agit comme notre banque centrale. Car le tableau de l’année dernière est en demi-teinte, révélant « une année de transition en attendant la reprise », tandis que lors du premier semestre 2014 « nous sommes arrivés sur un plateau. L’activité globale a cessé de se dégrader mais il n’y a pas de signes de reprise immédiate. On est entre-deux. » Les gros points noirs sont la consommation des ménages, la trésorerie difficile des entreprises et une nouvelle augmentation du chômage.

Le cercle vertueux qui permettra de relancer la machine économique passe par la création d’emploi explique l’économiste. Cela permettrait de relancer la consommation, diminuerait les difficultés de crédit des ménages et des entreprises, et cela à son tour libérera enfin les banques des 13% de créances douteuses qui limitent leur capacité à prêter plus.


IEOM : Fin de crise mais pas de reprise pour l’économie Polynésienne
Les raisons d’espérer

L’IEOM trouve tout de même quelques points positifs. Le plus important facteur reste politique, et l’arrivée d’un gouvernement stable pour cinq ans va enfin donner une cohérence à la politique économique insiste l’institut. Le redressement des finances du Pays est salué, car il libère des capacités d’investissement qui pourraient enfin sortir le BTP de sa torpeur, ce qui commencerait même à apparaitre dans les chiffres sectoriels. Et les activités tournées vers l’extérieur ont progressé en 2013 : le tourisme se reprend grâce aux croisiéristes, les ventes de perles noires sortent de leur torpeur grâce à plusieurs ventes aux enchères réussies, et même les exportations de vanille sont dans le vert.

Des bonnes nouvelles qui redonnent enfin un peu d’espoir aux chefs d’entreprises. Le climat des affaires est enfin revenu en terrain positif début 2014 et les prévisions d’investissement à un an ont augmenté. Mais les entreprises vont pour l’instant se consacrer au rétablissement de leur trésorerie et ne prévoient pas encore d’embaucher. Le processus de relance est peut-être enclenché, mais il sera encore lent.


IEOM : Fin de crise mais pas de reprise pour l’économie Polynésienne
Les banques restent frileuses

Un des rouages de l’économie est son financement, et les banques sont le cœur de ce système. Malheuresement, elles rechignent à prêter, ce qui se voit clairement dans les encours des crédits accordés aux entreprises : en 4 ans, ils ont baissé de 9% pour atteindre 154 milliards de francs cfp (ce nombre représente le total de tous les prêts accordés aux entreprises). Une telle frilosité vient de l’augmentation dramatique des impayés : 19,1% des créances des entreprises sont aujourd’hui douteuses…

Du coup elles prêtent moins, et le produit bancaire brut (qui s’approche du chiffre d’affaires des banques) a baissé de 10% en 5 ans. Et récemment encore la situation a empiré puisque le bénéfice des banques a chuté de 25% l’année dernière. Cette nouvelle baisse est le résultat conjugué de la baisse des intérêts perçus (moins de prêts et plus de concurrence entre banques sur les taux) et de l’augmentation du coût de la ressource (les comptes à terme sont mieux rémunérés).

Malgré tout, Pierre-Yves Le Bihan se veut très rassurant sur le fait qu’aucune banque de la place ne soit en difficulté, car leurs bilans restent loin des seuils d’alerte et qu’elles sont toutes adossées à des institutions nationale en très bonne santé. Elles tiendront le choc en attendant le retour du beau temps, comme nous tous.

Consultez le rapport en pdf

Les nouveaux billets adoptés

En 4 mois les anciens billets ont été récupéré à 63% par l’IEOM, qui pour l’occasion a remarqué un phénomène étrange : la Polynésie Française a récupéré 153% des billets de 5000 Fcfp émis… Le surplus vient de Nouvelle Calédonie, alors le Caillou a importé des billets de 1000 Fcfp depuis nos îles.

L’Institut rappelle pour l’occasion qu’il reste maintenant 3 mois pour dépenser ses anciens billets en magasin ou pour les déposer sur son compte en banque. Ils n’auront plus cours légal dès le 1er octobre 2014, sauf dans les îles en dehors de l’archipel de la Société où une dérogation permettra de les déposer à la banque pendant encore 6 mois. Une fois tous ces délais dépassés, il faudra déposer ses billets à l’IEOM, dans une procédure beaucoup plus complexe.

Malgré tout, un certain nombre de petits billets emportés par les touristes en souvenir risquent de ne jamais réapparaitre…

Le surendettement des ménages reste un problème

En 2013 il y a eu 95 dossiers de surendettement déposés à l’IEOM. Sur les 5 premiers mois de 2014, ils sont déjà 80 à avoir fait leur demande, reflétant l’aggravement de la situation financière des ménages et une nouvelle loi facilitant la démarche. Outre ces cas extrêmes, la situation en générale n’est pas fameuse pour les particuliers : en décembre 2013, ce sont 8,3% des crédits des ménages qui avaient connu des problèmes… Quand tout va bien, ce taux avoisine les 2%.


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Les Green Drinks de juin sur le thème de la nourriture saine

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Les Green Drinks de juin sur le thème de la nourriture saine
PAPEETE, le 17 juin 2014 - Ce jeudi 19 juin la quatrième édition des Green Drinks va s’attaquer au thème « comment manger sans s’empoisonner ? ». L’événement convivial qui veut rassembler tous les acteurs et sympathisants du changement écologique se déroulera à nouveau au Morrison’s, à partir de 17h30 et jusque dans la soirée. Les participants auront droit à des tarifs préférentiels sur leurs consommations (alcoolisées ou non).

Cette fois-ci les discutions autour d’un verre seront complétées de plusieurs interventions : Riki Wong Yen présentera l'atelier "Du potager à l'assiette", Renaud Coquille parlera de l'entreprise marquisienne "Kaipeka" et de l'association "Goût et Terroirs", Silvère Lamy qui est formateur en agriculture bio partagera ses trucs et astuces et Heia Teina dévoilera le Centre Participatif de Garantie "Bio Fetia". Enfin, l’association Colibris dévoilera plus de détails sur son village Alternatiba Tahiti qui se déroulera les 29 et 30 novembre 2014.

Toutes les informations se trouvent sur la page Facebook Green Drinks Tahiti.

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Australie: de nombreux jeunes victimes de violences et d'abus sexuels sur une base navale

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Australie: de nombreux jeunes victimes de violences et d'abus sexuels sur une base navale
SYDNEY, 18 juin 2014 (AFP) - Des centaines de garçons adolescents ont été victimes de violences et de sévices sexuels pendant des décennies au sein d'une base navale militaire australienne, a indiqué mercredi une commission d'enquête, très critique envers l'armée qu'elle accuse de ne pas avoir réagi.

Selon le groupe d'enquête sur les sévices au sein de l'armée, les maltraitances qui se sont déroulées entre 1960 et 1984 sur la base HMAS Leeuwin (ouest), aujourd'hui fermée, étaient "bien plus graves et répandues" que ce que l'on pensait précédemment.

"Les abus à HMAS Leeuwin étaient tels que l'armée devait forcément ou aurait dû connaître l'existence de ces maltraitances, mais elle n'a pas pris les mesures appropriées" pour y mettre fin, a déclaré le dirigeant de ce groupe d'enquête, Len Roberts-Smith, un juge à la retraite.

Le gouvernement australien a mis en place en 2012 une enquête nationale sur les abus au sein de l'armée, après plusieurs affaires de violences et d'abus sexuels, d'où ressortissait notamment la réticence des forces militaires à punir les coupables.

Pendant ses travaux, l'enquête nationale a reçu des milliers de plaintes et de témoignages, poussant le gouvernement à présenter ses excuses devant le Parlement.

Les maltraitances à HMAS Leeuwin, en Australie occidentale, font l'objet d'une enquête distincte en raison de l'envergure de l'affaire. La commission d'enquête a reçu plus de 200 plaintes de la part de jeunes recrues dont certaines étaient âgées de 15 ans à l'époque des faits.

Les témoignages rapportent de multiples actes de violences et d'agressions, y compris sexuelles, viols et sodomies, et de "cérémonies d'initiation" conduites sous la houlette de responsables de la Marine.

Des plaignants racontent avoir été déshabillés et frottés avec des buissons d'épines jusqu'à ce qu'ils saignent, ou battus jusqu'à souffrir de factures.

D'autres disent avoir été violés avec des manches à balai ou s'être vu appliquer des bouches d'aspirateur sur les parties génitales.

L'ancien juge, Len Roberts-Smith, a pointé du doigt les défaillances de l'armée. Elle aurait dû "s'assurer que HMAS Leeuwin était un établissement qui permettait et encourageait le soin et la protection de ces jeunes, et non un endroit où ils pouvaient être maltraités", a-t-il déclaré.

"Mais elle n'a pas rempli ses responsabilités, dans de nombreux cas".

"Il est inutile de préciser que des abus tels n'auraient jamais dû se produire et n'ont aucunement leur place au sein des forces armées australiennes", a déclaré le chef de ces forces, David Hurley.

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Fête de la musique 2014 : Fidji donne le coup d’envoi

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Fête de la musique 2014 : Fidji donne le coup d’envoi
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L’affiche de l’édition 2014 de la Fête de la Musique à Suva [359 Kb]

SUVA, mercredi 18 juin 2014 (Flash d’Océanie) – Les premières manifestations de l’édition 2014 de la Fête de la Musique, en Océanie, ont eu lieu mardi aux îles Fidji, où une importante délégation venue de Nouvelle-Calédonie voisine participe à un programme, quatre jours durant, du 17 au 21 juin 2014.
Organisée comme chaque année par l’Alliance Française de Suva, la fête de la musique 2014, à Fidji, s’étale sur quatre jours, à partir du mardi 17 juin, avec une série de concerts gratuits en différents lieux.
Cette année, en vedette : le quatuor à corde du Conservatoire de Musique de Nouvelle-Calédonie (2 violons et 2 violoncellistes), mais aussi des « happenings », avec des performances conjointes de cet ensemble habituellement classique avec des artistes locaux, comme le chœur du Conservatoire fidjien de musique ou, plus inattendu, avec la reine du « Vude » (style typiquement fidjien) Laisa Vulakoro et le célèbre guitariste de jazz Tom Mawi.
Les artistes et le public, en mode échange, ont aussi l’occasion d’approcher les musiciens classiques et de s’essayer à la pratique d’instruments comme le violon ou le violoncelle.
Le groupe néo-calédonien Gulnara est aussi de la fête.

À Vanuatu, où la tradition de la Fête de la Musique est une tradition ancienne (cette année marque la 21ème édition de cet événement désormais planétaire), les célébrations se concentreront sur la seule journée du 21 juin 2014, avec un ensemble de quatre scènes, en mode concert permanent, dont la principale située sur le front de mer, comme chaque année.
Dans cet archipel partiellement francophone, la Fête de la Musique se décline non seulement dans la capitale Port-Vila, mais aussi à Luganville (île d’Espiritu Santo, Nord), Lowanatom (îles du Sud), Norsup (île de Mallicolo, Nord) et Motalava (extrême Nord du pays, groupes des îles Banks/Torrès).

En Nouvelle-Zélande, c’est un habituée des fêtes de la musique océanienne (elle se produisait en 2013 à Suva), Vanuella Watt, qui effectuera une tournée du 20 au 22 juin 2014.
« Vanuella représente une véritable ambassadrice des cultures française et calédonienne en Océanie et il est donc tout à fait naturel que la Délégation de Nouvelle-Calédonie en Nouvelle-Zélande cofinance sa tournée à l’occasion de sa première venue en terre kiwie.
La Nouvelle-Calédonie est riche de nombreux talents musicaux : à partir des musiques traditionnelles – inspirées du mélange des cultures kanak, calédonienne et française – les artistes du Caillou développent leur musique sur les rythmes du kaneka, du jazz, de la musique soul, véhiculant notre culture forte en couleur au travers de la région », a confié Yves Lafoy, Délégué pour la Nouvelle-Calédonie en Nouvelle-Zélande.
Elle a choisi, pour cette tournée néo-zélandaise, de consacrer, sous forme d’hommage, l’essentiel de son répertoire aux chansons d’Édith Piaf.
Elle se produira successivement à Auckland et à Wellington.

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Fête de la musique 2014 : Fidji donne le coup d’envoi

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Le Président indonésien à Fidji pour un « alter-Forum »

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Le Président indonésien à Fidji pour un « alter-Forum »
SUVA, mercredi 18 juin 2014 (Flash d’Océanie) – Susilo Bambang Yudhoyono, Président indonésien, a entamé mardi une visite officielle à Fidji, où se déroule, jeudi et vendredi, la seconde édition du « Forum de Développement pour le Pacifique » (Pacific Islands Development Forum, PIDF), perçu comme une tentative de constituer une nouvelle tribune régionale, en plus de celle du traditionnel Forum des Îles du Pacifique (FIP).
La visite du Président indonésien, accueilli en grande pompe à son arrivée mardi soir à l’aéroport international de Nadi, est aussi perçue comme un coup diplomatique pour Fidji.
Cet archipel, qui a lancé l’idée de ce PIDF il y a trois ans, en réponse à ce qu’il considère comme une influence excessive de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande sur le FIP, devrait accueillir cette année un nombre grandissant de délégations.
La venue du Président indonésien, dans ce contexte, pour participer à la réunion fidjienne, est considérée comme « historique » par Suva et son Premier ministre Franck Bainimarama, qui dirige un gouvernement issu de son putsch en décembre 2006.
Fidji prépare actuellement des élections annoncées pour le 17 septembre 2014.

Susilo Bambang Yudhoyono, lors de son séjour à Fidji, a aussi laissé entendre qu’il avait l’intention d’aborder la question de la province indonésienne de Papouasie occidentale, où les droits de l’homme sont régulièrement bafoués.
Cette réunion, selon le Président indonésien, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse avant de s’envoler pour Fidji, constitue « une bonne occasion d’expliquer notre politique concernant la Papouasie afin de (…) réduire la mésinformation ou la désinformation ».
Sur ce dossier sensible, le groupement régional du Groupe Mélanésien Fer de Lance (GMFL, composé de Fidji, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, des îles Salomon, de Vanuatu et du mouvement indépendantiste FLNKS de Nouvelle-Calédonie), ces derniers mois, s’est montré mitigé, certains de ses membres (comme Vanuatu) ayant exprimé une posture critique vis-à-vis de l’Indonésie et favorable à l’octroi d’un statut d’observateur au mouvement de libération papoue, alors que d’autres, comme Fidji ou la Papouasie-Nouvelle-Guinée (voisin immédiat de la province de Papouasie occidentale), se sont affichés plus conciliants en considérant cette affaire comme relevant du domaine de la politique intérieure indonésienne.
Du 11 au 16 janvier 2014, une délégation composée de responsables des membres du GMFL s’était rendue en visite officielle en Indonésie et dans la province papoue, mais Vanuatu avait alors, en signe de protestation, refusé d’y participer.
La mission s’était conclue sur une déclaration soulignant en substance le « respect » de la souveraineté indonésienne sur cette province.

Lors de ce sommet du PIDF, les 19 et 20 juin 2014, il est aussi prévu de mettre un accent particulier sur des initiatives pragmatiques en matière de « croissance verte ».

Au plan bilatéral, l’Indonésie compte aussi réaliser des progrès visible dans sa présence dans le Pacifique Sud, avec, au menu, des entretiens avec Fidji (sur des questions de culture, de gouvernance, de zones maritimes, de pêcheries et de sports).
Une série d’accords bilatéraux et régionaux est aussi prévue à la signature avec pour dénominateur commun, comme bailleur de fonds, le gouvernement de Djakarta.
Fidji a, ces dernières années, bénéficié des largesses de Djakarta, notamment dans le cadre d’une coopération militaire (formation) et, au plan régional, policière avec un soutien appuyé (et quantifié à 500.000 dollars US) à un projet fidjien de création d’une école régionale de police, sous les auspices du GMFL.

Le PIDF se distingue du FIP en ce qu’il accueillie aussi dans ses débats des acteurs privés et associatifs et des représentants de la société civile.
Cette année, Fidji annonce dans sa liste de participants une douzaine de représentants de pays océaniens et plus lointains, ainsi que, à titre d’observateurs, des représentants du Maroc, du Venezuela, d’Israël, de Singapour, du Kazakhstan, du Koweït et de la Géorgie.
La France, de son côté, a d’ores et déjà annoncé sa participation via son ambassadeur en poste sur place, Gilles Montagnier
« Cette rencontre, qui intervient quelques semaines après l’inauguration du Secrétariat du PIDF à Suva est une étape importante pour cette nouvelle organisation, qui permet aux États insulaires du Pacifique de discuter de sujets d’intérêt commun (…) Cette organisation est importante pour nous car tous les États mais également les territoires de la région sont membres, sans discrimination. Ceci permet à nos trois territoires de Polynésie française, Nouvelle-Calédonie et Wallis et Futuna – plus d’un demi-million de personnes ! – d’échanger sur des sujets d’intérêt commun avec leurs voisins régionaux (…) Le fait que le secteur privé soit également pleinement associé est également un facteur positif qui fait du PIDF une véritable enceinte régionale, très inclusive », a notamment déclaré le diplomate français en amont de la réunion.

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L'Australie réduit son aide au développement et resserre les critères d'attribution

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L'Australie réduit son aide au développement et resserre les critères d'attribution
SYDNEY, 18 juin 2014 (AFP) - L'Australie a dévoilé mercredi les grandes lignes de sa nouvelle politique en matière d'aide au développement, confirmant le gel de l'augmentation de son budget et l'instauration de critères de performance pour chaque dollar investi.

Dans son budget présenté en mai, le gouvernement conservateur issu des législatives de septembre avait annoncé un gel de la hausse de son aide étrangère au titre d'une réduction générale de la dépense publique.

L'aide au développement a été fixée à 4,8 milliards de dollars par an pour les exercices budgétaires décalés 2014/15 et 2015/16, soit autant que pour 2013/14.

Le "nouveau paradigme" de l'aide australienne consiste à "trouver des voies de croissance économique dans les pays en développement et à créer des moyens de (les faire) sortir de la pauvreté", a justifié mercredi la ministre des Affaires étrangères, Julie Bishop. "Ces dernières années, le monde a changé et les approches traditionnelles de l'aide étrangère ont montré leurs limites. L'aide seule n'est pas la panacée pour la luttre contre la pauvreté".

La ministre a annoncé la mise en place de "critères d'évaluation strictes" destinés à mesurer l'efficacité des projets financés et "la bonne utilisation de l'argent des contribuables", sans précisions.

L'aide sera affectée à six chantiers prioritaires: les infrastructures et le commerce, l'agriculture, la pêche et la gestion de l'eau, la gouvernance, l'éducation et la santé, l'aide humanitaire et la promotion sociale des femmes.

Parce que, selon elle, le développement économique est l'arme la plus puissante dans la lutte contre la pauvreté, l'implication des entreprises privées et les partenariats public-privé seront encouragés.

"Nous voulons en finir avec le stéréotype éculé donateur/récipiendaire", a-t-elle expliqué à la télévision ABC.

Enfin l'aide sera allouée à des projets moins nombreux mais plus importants, et à 90% dans la région indo-Pacifique.

La ministre a néanmoins estimé que l'Australie restait "l'un des pays donateurs les plus généreux au monde".

Selon le rapport de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur l'aide au développement de ses Etats membres en 2013, l'Australie se classe 13ème sur 28, avec 0,34% de son revenu national brut (RNB), juste au-dessus de la moyenne de 0,30%.

La Norvège est le meilleur élève de sa classe, avec 1,07% de son RNB, la France 11ème, avec 0,41%.

Les objectifs du Millénaire adoptés en 2000 par l'ONU demandent aux pays riches de consacrer au moins 0,7% de leur RNB à l'aide au développement.

mfc-gab/jh

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